mercredi 24 septembre 2025
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Première journée pour la solo Maitre Coq : Charlie Dalin n’a pas gagné pour une fois

La Solo Maître CoQ c’est parti. Avec 40 bateaux inscrits pour cette 14e edition et des ténors comme Jérémie Beyou sous les couleurs de son nouveau partenaire Charal et Yann Eliès, Charlie Dalin est clairement l’homme à battre. Pour cette première journée, au menu parcours côtiers courus dans moins d’une dizaine de noeuds et remportés tour-à-tour par Alexis Loison (Custo Pol) et par Pierre Quiroga (Skipper Espoir CEM). Au classement général avant jury, ce dernier prend la première place devançant de quelques points Nicolas Lunven (Generali), Jérémie Beyou (Charal) et Yann Eliès. Du côté des bizuths, il faut noter la belle journée de Pierre Rhimbault (Bretagne CMB Espoir) en tête des nouveaux inscrits au championnat de France Elite de course au large.

Ils ont dit :

Pierre Quiroga, skipper de Espoir CEM:
“Une journée comme celle-là, ça fait très très très plaisir. Hier dans ma newsletter, je disais : ‘fais ce que tu as à faire, fais ce que tu sais faire, ne sur-joue pas et tu verras bien où cela te mènera.’ Donc je suis très content d’avoir bien navigué aujourd’hui. J’ai un petit avantage dans le vent faible car en Méditerranée on s’entraine à 90% dans 8-12 noeuds. Et puis j’ai mis des voiles neuves, j’étais dans les bonnes conditions et ça donne une belle journée. Quand tu navigues à côté de Beyou, Eliès, Lunven… sur jouer c’est essayer d’être plus que parfait, d’être au-dessus de ton niveau habituel et cela je me le suis un peu interdit. Je me suis plutôt dit sur les manœuvres fais simple, sur les placements fais simple, sur la stratégie aussi et finalement ça a payé! Aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir fait une journée simple mais bien faite donc c’est bien. Même si je suis en tête au général, je suis lucide et sais bien qu’il y aura des journées plus compliqués entre les parcours de demain et la grande course de jeudi.”

Nicolas Lunven, skipper de Generali:
“Si j’avais su un peu plus tôt que l’arrivée de la 2e course se faisait à la bouée Nouch Sud, j’aurai marqué un peu plus Yann pour finir 2e et non 3e. Au final, Yann me coiffe juste sur la ligne. Enfin ça reste tout de même une belle journée, sous le soleil, avec des conditions pas faciles. Il y avait moyen de prendre des bâches. J’ai pris des départs moyens mais j’ai toujours réussi à me mettre à l’endroit malgré un vent irrégulier en force et en direction. Ces départs ne m’ont pourtant jamais empêché de faire ce que je voulais sur l’eau. D’ailleurs sur zone, il s’est passé beaucoup de choses. Sur 500 mètres tu pouvais avoir trois bascules de vent par exemple. Il y avait de quoi s’occuper. Les passages de bouée autour de Generali se sont toujours bien passés mais j’ai cru entendre certains de mes concurrents qui n’ont pas eu ma chance. Certains passages ont sûrement été très très chauds. Il y a eu pas mal de regroupement aux marques de parcours”

Jérémie Beyou, skipper de Charal:
“Trois c’est bien, c’est un bon chiffre mais il va falloir que ça change de temps en temps. Non c’est bien, ça prouve que je sais encore faire du Figaro. En partant ce matin, j’avais un peu d’appréhension, ça fait longtemps que je n’ai pas pratiqué le Figaro au final. Etre sur le podium pour cette première journée avec Charal, c’est super! Surtout que c’était assez compliqué sur l’eau avec un vent de terre qui distribuait pas mal. Fallait faire attention à ses positionnements par rapport à la flotte et bien anticiper les manoeuvres. J’ai assez bien géré sans prendre de gros risques. La deuxième manche, je ne prends pas un bon départ mais j’arrive rapidement à tricoter à l’endroit et à revenir dans le match. Elle n’était vraiment pas facile avec une brise qui voulait rentrer mais n’est jamais venue et des passages sans vent. Au final c’est le vent de terre qui est revenu privilégiant les gens de devant dont je faisais partie. Sur des journées comme celle-là, tu peux faire 20e comme premier. Donc avoir sécurisé deux places dans les cinq premiers c’est très très bien.”

Pierre Rhimbault, skipper de Bretagne CMB Espoir:
“Nous avons fait deux côtiers identiques dans des conditions très aléatoires. Ce n’était pas facile de se placer, pas facile de conserver une place. Il fallait également être un peu inspiré, je pense que c’était la clé. Et avoir un peu de chance. De la chance j’en ai eu. Pour l’inspiration, de temps en temps oui et d’autre non. Mais je suis assez content de la journée en générale. Cela va dans le bon sens. Je me suis trompé sur la deuxième manche sur le côté de la ligne. Après pour revenir j’ai un peu de chance que ça molisse et que cela me permette de tricoter. Non, non je suis plutôt satisfait. Par contre les parcours à 40 coureurs, c’est hyper chaud. Aux bouées, on arrivait en paquet de 6 ou 7. C’était hyper tendu mais également hyper intéressant. Il faut tout le temps se placer. Il y a tout le temps du monde à côté. Tout cela c’est génial. Par contre, c’est chaud! »

Tanguy Le Turquais, skipper de Nibélis:
“Aujourd’hui, il y a eu deux bonnes choses et un truc pas bon. Je commence super bien la première manche et puis à la bouée sous le vent, je pense que je suis victime d’un petit manque de respect des règles de la part de quelques concurrents. Comme je ne voulais pas casser le bateau, je m’écrase un peu et du coup je perds 10 places. C’est un peu pénalisant et frustrant. Par contre sur la deuxième manche, c’était très bien. Je prends un mauvais départ mais j’arrive à tirer du bon coté. Après, bonne vitesse sous spi, je réussis à m’échapper. Il se passe encore quelques trucs pour finalement terminer dans les 10 à la fin de la 2e manche. Je suis content, c’est un peu la première régate en Figaro où j’arrive à faire quelque chose de correct. Ma première satisfaction de la saison. Donc, c’est bien. La régate est encore très loin d’être terminée donc on ne s’emballe pas. Mais faire une manche dans les 10 ça fait du bien pour le moral.”

 

Classement général provisoire après 2 courses

1. Pierre Quiroga – Skipper Espoir CEM – FRA 47 (4 pts)
2. Nicolas Lunven – GENERALI – FRA 3 (7 pts)
3. Jérémie Beyou – Charal – FRA 98 (9 pts)
4. Yann Eliès – Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir – FRA 26 (11 pts)
5. Sébastien Simon – Bretagne CMB Performance – FRA 5 (13 pts)
6. Anthony Marchand – Ovimpex Secours Populaire – FRA 6 (14 pts)
7. Damien Cloarec – Saferail – FRA 95 (14 pts)
8. Thierry Chabagny – Gedimat – FRA 92 (15 pts)
9. Alexis Loison – Custo Pol – FRA 9 (19 pts)
10. Adrien Hardy – Agir Recouvrement – FRA 32 (19 pts)
11. Simon Troël – NF Habitat – FRA 69 (22 pts)
12. Gildas Mahe – Du Talent mais pas d’Argent – FRA 45 (26 pts)
13. Xavier Macaire – Groupe SNEF – FRA 8 (29 pts)
14. Damien Guillou – Triskel – FRA 100 (30 pts)
15. * Pierre Rhimbault – Bretagne CMB Espoir – FRA 25 (34 pts)
16. Arthur Prat – Les Perles de St Barth – FRA 80 (36 pts)
17. Eric Peron – Finistère Mer Vent – FRA 68 (37 pts)
18. Tanguy Le Turquais – Nibélis – FRA 74 (39 pts)
19. Erwan Tabarly – Armor Lux – FRA 10 (39 pts)
20. Alan Roberts – Seacat Services – GBR 85 (42 pts)
21. Yves Ravot – Hors la rue – FRA 64 (43 pts)
22. Charlie Dalin – Skipper Macif 2015 – FRA 1 (43 pts)
23. Benjamin Dutreux – Sateco – FRA 192 (44 pts)
24. Martin Le Pape – Skipper Macif 2017 – FRA 79 (47 pts)
25. Justine Mettraux – Teamwork – SUI 40 (47 pts)
26. * Eric Delamare – Région Normandie – FRA 55 (49 pts)
27. Mary Rook – Inspire+ – GBR 21 (49 pts)
28. * Alexia Barrier – Piqd.com – FRA 49 (53 pts)
29. * Pierre Leboucher – Aragorn – FRA 62 (53 pts)
30. Will Harris – Offshore Academy – GBR 23 (57 pt)
31. Milan Kolacek – Czeching The Edge – CZK 97 (60 pts)
32. * Julien Pulvé – Team Vendée Formation – FRA 88 (62 pts)
33. Sophie Faguet – Porsche by Normandy Elite Team – FRA 56 (63 pts)
34. Cécile Laguette – Eclisse – FRA 12 (67 pts)
35. Tolga Pamir – FreeDom Services à domicile – FRA 87 (71 pts)
36. * Loic Pauchet – Objectif La Solitaire Tous Ensemble – FRA 20 (73 pts)
37. Arnaud Godart-Philippe – Faun Environnement – FRA 38 (73 pts)
38. Marc Puydebat – Cherche Sponsors – FRA 66 (74 pts)
39. Théo Moussion – #ThéoEnFigaro – FRA 19 (74 pts)
40.* Axel de Blay – Botte Fondation – FRA 22 (79 pts)
*bizuth

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La World Cup Series commence à Hyères

© Sailing Energy / World Sailing
L’élite mondiale de la voile se retrouve à Hyères pour la World Cup Series. Avec plus de 500 coureurs, le spectacle promet de nouveau d’être au rendez-vous dans la baie hyéroise. Pour les Français présents sur la compétition, l’heure est aux derniers préparatifs avant le début des hostilités qui commence du 25 au 30 avril.

Et si les dix séries olympiques seront bien représentées, elles ne seront pas les seules à s’affronter sur le plan d’eau. La Fédération Française de Voile ayant à présent dans son giron les délégations de Kiteboard et d’Handivoile, elles aussi seront examinées de près par la FFVoile. Les 2.4mR et les kiteboarders débuteront également la compétition dès demain.

 

Guillaume Chiellino, Directeur de l’Equipe de France de Voile Olympique : « Hyères est un très bel endroit pour naviguer, un plan d’eau que les Français connaissent bien. Cette étape constitue un rendez-vous important pour nous, une grande majorité de l’Equipe de France sera présente. Beaucoup d’étrangers ayant repris le chemin de la compétition se sont donnés rendez-vous à Hyères.  Cette étape française est la dernière avant la finale de Coupe du monde à Santander en Espagne en juin. Il s’agit d’un bon point d’étape pour voir où en est le travail de chacun dans la perspective des Championnats du monde dans chacune des séries. »

 

L’Equipe de France en compétition
RS:X H Louis GIARD (YC Carnac)

Thomas GOYARD (A. Calédonienne P.A.V / Armée de Champions)

 

Laser Standard

 

Jean-Baptiste BERNAZ (CN Sainte-Maxime / Armée de Champions)

 

Laser Radial Marie BOLOU (CN Lorient)

Mathilde DE KERANGAT (SR Rochelaises / CARDINAL)

 

Finn Jonathan LOBERT (SR Rochelaises / Armée de Champions)

Fabian PIC (SR Rochelaises)

 

470 H Kévin PEPONNET (SR Rochelaises) / Jérémie MION (SR Havre)

 

470 F Cassandre  BLANDIN (SNO Nantes) / Aloïse RETORNAZ (CN Sablais)

 

49er FX Julie BOSSARD (CMV St Brieuc) / Aude COMPAN (CV Marseillan)

 

Nacra 17 Billy BESSON (YC La Grande Motte / Armée de Champions) / Amélie RIOU (EV Locquirec)

Moana VAIREAUX (YC Carnac / INSEP) / Manon AUDINET (St Georges Voiles / Armée de Champions)

 

La délégation de voile olympique au complet
RS:X F Lucie BELBEOCH (CROCODILES L’ELORN)

Jeanne DANTES (ABC VOILE)

Delphine JARIEL (Y C MAUGUIO CARNON)

Hélène NOESMOEN (SN SABLAIS)

Claire TETARD (S R ROCHELAISES)

 

RS:X H Adrien MESTRE (S R ROCHELAISES)

Paul ROZIER       (Y C MAUGUIO CARNON)

Laser Radial Louise CERVERA (YC CANNES)

Pernelle MICHON (S N O NANTES)

Laser Standard Paul CASTAGNEDOLI (LA PELLE MARSEILLE)

Eliot MERCERON (S R ROCHELAISES)

Antony MUNOS (S N MARSEILLE)

Loic QUEYROUX (B N ILE GRANDE)

 

Finn Antoine DEVINEAU (SNO NANTES)

 

470 F Marina LEFORT (S R ANTIBES) / GRANIER LARA (S R ANTIBES)

Jennifer PORET (S N P H) / HAUTEFAYE CAMILLE (CNA VOILE)

Charlotte YVEN  (S R TERENEZ) / RIOU MARINE (E V TREBEURDEN)

 

470 H Hippolyte MACHETTI     (S R ANTIBES) / DANTES SIDOINE (S R ANTIBES)

Thomas PONTHIEU (SR ANTIBES) / PATURLE QUENTIN   (SR ANTIBES)

 

49er FX Lili SEBESI           (S N MARSEILLE) / DUBOIS ALBANE (GGVLS )

 

49er Hugo FEDRIGUCCI (S N LEMAN FRANCAIS) / AUBRIOT     VIRGIL   (ASPTT MEYZIEU DECINE)

Erwan FISCHER GUILLOU (C N B P P) / JULIEN     THIBAULT (C N B P P)

Kévin FISCHER GUILLOU (C N B P P) / JAUVIN YANN (C N B P P)

Lucas RUAL (APCC VOILE SPORTIVE) / AMOROS EMILE   (C N PORNIC)

 

Nacra 17 Lucas CHATONNIER (CATAMARAN C NOUMEA) / ANCIAN NOA   (CATAMARAN C NOUMEA)

Julien VILLION   (SN TRINITE SUR MER) / Bérénice DELPUECH (APCC VOILE SPORTIVE)

Antoine TIFFON TERRADE (CN MESCHERS) / Eléonore SELLIN (YCPR MARSEILLE)

Thomas TIFFON TERRADE (CN MESCHERS) / Morgane MACRET (YC GRANDE-MOTTE)

 

La serie handivoile

2.4 Luc CANTELAUBE (C N LORIENT)

Xavier DAGAULT  (S R VANNES)

Bruno JOURDREN (CN CARANTEC)

Ange MARGARON (C N CALEDONIEN)

Damien SEGUIN (S N O NANTES)

 

La délégation de kiteboard
  Silvio AUBRY (HKA)

Alexia FANCELLI (NEPTUNE CLUB)

Ariane IMBERT (C O Y C HYEROIS)

Kieran LE BORGNE (SR DOUARNENEZ)

Arthur LHEZ (HKA)

Théo LHOSTIS (KSL)

Thomas LOMBARDO (KSL)

Axel MAZELLA (C O Y C HYEROIS)

Nicolas PARLIER (C V ARCACHON)

Théo De RAMECOURT (FFVOILE)

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La Mini Transat fête ses 40 ans

La Mini Transat reste une institution dans le milieu de la course au large. L’idée vient des Anglais mais la France se l’est bien appropriée. Elle fêtera ses 40 ans cette année. Créée pour redonner aux marins une place prépondérante dans le résultat d’une course, la Mini Transat imaginée par un navigateur britannique Bob Salmon est née, il y a de ça 40 ans, au départ de Penzance. Vingt-sept marins participaient à cette première édition disputée dans une quasi clandestinité. Depuis, le nombre de candidats n’a cessé de grandir, la course a gagné en notoriété, mais l’esprit pionnier reste.

En 1976, le monde de la course au large est en ébullition. L’OSTAR, la fameuse course transatlantique en solitaire entre Plymouth et Newport a été à deux doigts d’être remportée par Alain Colas sur un quatre-mâts géants de 72 mètres, pourvu de nombre d’assistances électriques. En réaction, les Britanniques décident de limiter la taille maximum des bateaux à 60 pieds (18m28). C’est ce qui convainc quelques Français de lancer la Route du Rhum en 1978 qui continuera d’être sans limitation de taille.
Face à ces querelles, Bob Salmon propose quant à lui de revenir aux sources : un homme face à l’océan. Une évidence s’impose : plus le bateau sera petit, plus la part du marin sera importante. Il décide donc que seuls des bateaux de 6,50m de longueur maximum pourront participer à sa course. Le parcours sera simple : un convoyage obligatoire de Penzance aux Canaries, puis la course proprement dite sur la route des alizés jusqu’à Antigua. Un concept à la vitalité étonnante est né.

Quelques dates clés :

1977 – La première édition : c’est Daniel Gilard qui l’emporte à la barre de Petit Dauphin, un Serpentaire. Pour cette première édition, Bob Salmon, organisateur et coureur arrivera bien après les premiers aux Antilles qui procèderont à un auto-pointage sur la ligne d’arrivée. Par la suite, la première étape comptera pour le classement final.

1985 – Changement de main : après quatre éditions, Bo Salmon renonce à organiser l’épreuve. C’est un journaliste français tombé amoureux de cette course, Jean-Luc Garnier, qui va reprendre le flambeau de l’épreuve, remporté cette année-là par un certain Yves Parlier. Brest puis Concarneau seront les ports de départs des éditions 85 – 87 – 89.

1991 – La révolution technologique : cette année-là, aux côtés des amateurs qui se pressent au départ de Douarnenez, Michel Desjoyeaux déjà auréolé d’un palmarès conséquent en course au large se présente au départ à bord d’un prototype truffé d’innovations. Mât aile profilé, quille basculante, spi asymétrique monté sur un bout-dehors mobile seront vite adoptés par les Ministes avant de devenir la règle sur d’autres séries comme les IMOCA du Vendée Globe. C’est Damien Grimont qui remportera l’épreuve.

1993 – La course tronquée : lors de la traversée du golfe de Gascogne, une profonde dépression cueille la flotte et génère des vents particulièrement violents. La première étape sera annulée après la disparition de Pascal Leys, un des favoris de la course. Thierry Dubois remportera la deuxième étape et la course.

1999 – Victime de son succès : pour la première fois, la Mini Transat refuse du monde. Plusieurs concurrents sur liste d’attente ne pourront pas prendre le départ faute de place. Cette année-là, le mauvais temps provoque de nombreux abandons et incitera la Classe Mini à durcir ses critères de qualification.

2001 – Changement de cap : c’est une double révolution. Pour la première fois depuis qu’elle est française, la Mini Transat ne part pas d’un port breton mais de La Rochelle. C’est aussi une nouvelle destination qui est proposée aux concurrents, Salvador de Bahia au Brésil. Six éditions durant, la course suivra le même parcours.

2011 – Les « gros nez » changent la donne : architecte, constructeur et coureur, David Raison s’impose sur son Magnum, un prototype à l’allure radicalement différente. Avec son étrave ronde, il gagne en puissance et en vitesse sur les prototypes classiques. Une nouvelle révolution est née.

2013 – Retour aux origines : c’est Douarnenez qui devient l’organisateur pour deux éditions sur un parcours qui revisite les origines de la course, puisque de nouveau, ce sont les Antilles qui deviennent la destination finale.

2017 – Une histoire à écrire : rendez-vous le 1er octobre dans les pertuis pour le départ de la première étape entre La Rochelle et Las Palmas (Gran Canaria). 84 solitaires seront-là pour écrire une nouvelle page de la course.

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Le bilan des Voiles de St Barth par François Tolède

© Jouany Christophe

Retour sur les temps forts de des Voiles de Saint-Barth avec François Tolède, Directeur Organisation des Voiles. Quel bilan tirez-vous de cette 8e édition ?
« Il est très positif. Cette édition 2017 des Voiles est satisfaisante à plusieurs niveaux. En premier lieu, son plateau. L’épreuve a rassemblé des bateaux très performants et des équipages ultra pointus. C’était déjà le cas l’an passé mais cela a été encore plus vrai cette année, avec, notamment de plus en plus de bateaux de grandes tailles. Nous avons, en effet, reçu une quinzaine de Maxi. Est-ce que c’était une année exceptionnelle ou non ? Ça, nous le verrons l’an prochain mais, factuellement, il se trouve que nous accueillons entre 20 et 25% de Maxi en plus à chaque nouvelle édition. Nous espérons faire mieux en 2018 et plus encore en 2019 lors de la dixième, tout en continuant de privilégier la qualité à la quantité, avec un accès équitable entre les bateaux les plus grands et les plus petits, mais aussi tout en gardant cet esprit lifestyle qui fait que l’évènement est vraiment unique. Le spectacle que nous ont offert les bateaux cette semaine a été magique et leurs performances ont été incroyables, dans le vent comme dans les petits airs. Les favoris ont répondu présents et nous avons eu droit à de très beaux matches. Ça a été une très belle édition, indiscutablement, même si elle a été marquée par le petit temps, comme cela avait déjà été le cas l’an passé. Depuis deux ans, l’alizé n’est pas très fort. Eole nous joue des tours. Reste que comme nous avons encore une fois pu le constater, cela n’empêche pas de faire de belles choses».

Le constat, une fois encore à l’issue de cette nouvelle édition, c’est que le format de l’épreuve fait l’unanimité…
« Clairement oui. Nous avons, effectivement, de très bons retours de la part des équipages. Le concept semble véritablement plaire. Il s’ancre dans la pérennité. Nous avons fait le pari d’organiser l’évènement sur une semaine, ce qui ne se fait pratiquement jamais dans les Antilles, et ça marche. Aujourd’hui, nous nous posons même la question de rallonger la course d’une journée. Nous constatons que les équipages arrivent à Saint-Barth de plus en plus tôt. Nous pourrions ainsi débuter les régates dès le lundi et gagner une journée de compétition sur l’eau. Nous allons poser la question aux skippers et voir si ça les intéresse. S’ils souhaitent conserver le lundi comme journée d’entrainement, alors nous la garderons comme telle. Notre but est, avant tout, d’être à leur écoute et de leur offrir un évènement à leur image. »

C’est d’ailleurs votre recette depuis la création des Voiles, en 2010…
« Oui et c’est sans doute pour cette raison que l’épreuve suscite autant d’engouement et que les partenaires nous renouvellent leur confiance. Le plus dur dans ce genre de cas, c’est d’éviter la lassitude et de réussir à se renouveler. Ces huit dernières années, nous avons beaucoup évolué, que ce soit dans l’organisation à terre et en mer, ou dans le programme des animations. Bien sûr, il y a les incontournables – et indéboulonnables comme le fameux Day-off par exemple, qui est, à chaque fois, un énorme succès, mais nous avons déjà plein d’idées en tête pour continuer d’améliorer les choses. Nous avons, en particulier, de grosses ambitions pour la dixième édition, en 2019, mais nous avons également quelques surprises dans les cartons pour celle de l’année prochaine, programmée entre le 9 et le 14 avril 2018. A bon entendeur… »

Ils ont dit :
Bruno Magras, le président de la Collectivité de Saint-Barthélemy : « Les Voiles de Saint-Barth font partie des évènements qui font connaitre l’île à l’extérieur, qui prolongent la saison touristique. Nous sommes très heureux de constater que, chaque année, l’épreuve prend de plus en plus d’ampleur et la Collectivité est, évidemment, bien décidée à jouer le jeu pour, justement, pérenniser ce genre d’activité. Car au-delà de l’aspect sportif, il y a un côté économique. Les Voiles nous permettent de recevoir près de deux milliers de personnes issues de très nombreux pays différents pendant une semaine à dix jours. C’est à la fois bien pour l’île et pour les coureurs qui peuvent ainsi découvrir la Caraïbe, et en particulier le plan d’eau de Saint-Barthélemy. Pourvu que ça dure ! »

Lionel Péan, parrain de la 8e édition des Voiles de Saint-Barth : « Cette 8e édition des Voiles de Saint-Barth a été très belle. Formidable même, car nous avons eu du vent, du petit temps, de très belles bagarres, de beaux matches dans toutes les séries, des lumières incroyables et des spectacles superbes. L’évènement a été parfait je suis très content d’en avoir été le parrain. »

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Beyou un projet gagnant avec Charal

Jérémie Beyou annonçait du lourd pour ce 19 avril avec un nouveau partenaire. Il a été dévoilé ce matin. Il s’agit de Charal qui s’engage auprès du Finistérien jusqu’en 2022 avec l’ambition de porter un projet gagnant sur le Vendée Globe. Ce qui passe par la construction d’un nouveau bateau dont la mise à l’eau est prévue à l’été 2018. Jérémie Beyou disputera en juin sa première course sous les couleurs de Charal lors de la Solitaire URGO Le Figaro.

Trois mois après avoir pris la troisième place du Vendée Globe 2016-2017, Jérémie Beyou est reparti pour une quatrième campagne consécutive sur le tour du monde en solitaire, avec un nouveau partenaire à ses côtés, Charal, et une envie commune : gagner !
« Le Vendée Globe est une course extraordinaire. J’ai eu la chance d’arriver à le terminer à la troisième place. Ce n’est pas que de la chance, c’est aussi beaucoup de travail de la part de toute une équipe et je suis convaincu qu’avec les mêmes personnes et avec des nouveaux partenaires qui me soutiennent dans ma démarche, je suis capable de faire mieux que troisième. Charal est le partenaire idéal pour me permettre de gagner le Vendée Globe », commente le skipper finistérien.

Charal, qui avait notamment accompagné Olivier de Kersauson sur le Trophée Jules Verne au début des années 1990, revient donc dans l’univers de la voile avec la volonté affichée de gagner, mais également de mettre en avant les valeurs de la société, très proches de celles de la voile.
« Aujourd’hui, la notoriété de Charal, marque leader sur le marché de la viande, n’est plus à construire, puisque nous avons 97% de notoriété assistée, explique Mathieu Bigard, le Directeur Général. Nous communiquons à travers des campagnes de publicité en TV, dans la presse et sur les réseaux sociaux, mais nous avons ressenti un double besoin : d’une part prendre la parole pour parler positivement de la viande en mettant en avant des valeurs telles que la vitalité et la force, d’autre part, nous rapprocher de notre clientèle. C’est ce que va nous permettre ce partenariat. Ensuite, notre participation aux circuits IMOCA Ocean Masters et au Vendée Globe, est en parfaite cohérence avec l’ADN de Charal qui est une marque performante et innovante. L’entreprise a été à l’origine de nombreuses innovations, en particulier l’Hebdopack®, et nous lançons entre 20 et 30 nouveaux produits par an. Nous retrouvons cet esprit d’innovation et de performance au sein de l’IMOCA : à chaque édition du Vendée Globe, de nouvelles générations de bateaux plus sophistiqués améliorent les temps précédents. Enfin, la voile, c’est aussi l’esprit d’équipe, une notion qui nous est très chère. »

Charal entend ainsi profiter des départs de courses pour donner l’occasion au grand public de vivre pleinement la marque, comprendre son savoir-faire et ses différents métiers, mais aussi de déguster ses produits. Au-delà de ça évidemment, en participant à des courses comme le Vendée Globe et la Route du Rhum qui figurent parmi le top 5 des événements sportifs les plus médiatiques (source : KantarSport), la marque espère aussi inscrire ce partenariat dans une logique économique quantitative en termes de retombées médias (que ce soit en TV, radio, presse comme sur les réseaux sociaux).

Une autre raison majeure qui a poussé Mathieu Bigard à lier le destin de Charal à celui de Jérémie Beyou et de son équipe est la volonté de réunir les 3000 collaborateurs de la société (dont le siège social est à Cholet, non loin des Sables d’Olonne) « autour d’un projet mobilisateur, synonyme de cohésion interne, de motivation et de fierté d’appartenance ». Directeur Marketing du groupe, Guy Lepel Cointet ajoute : « Jérémie Beyou va pouvoir rendre visite à nos collaborateurs sur l’ensemble de nos sites, pour parler des valeurs de la voile, partager son quotidien de marin et de sportif de haut niveau. Ce sera l’occasion pour de nombreux collaborateurs de rencontrer ce nouvel ambassadeur de la marque ».

Cet état d’esprit colle parfaitement à celui de Jérémie Beyou auprès duquel Charal a décidé de s’inscrire sur le long terme, puisque le partenariat durera jusqu’en 2022 compris, incluant un Vendée Globe, deux éditions de la Route du Rhum (2018-2022) et autant de la Transat Jacques-Vabre (2019-2021). Qui dit ambition dit aussi nouveau bateau à foils, sur les dessins duquel planchent d’ores et déjà le bureau d’études de Beyou Racing et le cabinet d’architectes VPLP, et qui sera construit par le chantier CDK Technologies, pour une mise à l’eau prévue à l’été 2018. « Nous souhaitons construire un bateau moderne et performant, ajoute Jérémie Beyou qui disputera en juin la Solitaire URGO Le Figaro sous les couleurs de Charal avec dans le viseur une 4e victoire historique. C’est une belle aventure qui se profile à l’horizon, le projet dont toute l’équipe a rêvé, à la fois avant-gardiste au niveau technologique, ambitieux sportivement, mais aussi humain avec une belle équipe. Nous avions besoin de passer à la division supérieure et de réellement prétendre à la victoire sur le Vendée Globe. Charal va véritablement nous donner les moyens de nos ambitions. » Mathieu Bigard conclut : « Charal est très fier de revenir dans le monde de la voile et espère beaucoup de belles victoires. »

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Quel bateau pour la Volvo ?

Le suspens sur le futur bateau de la Volvo Ocean Race est savamment entretenu par Mark Turner. Monocoque ou multicoque ? Guillaume Verdier qui a rejoint le Design Team de la Volvo Ocean Race travaille actuellement avec l’organisation de la course sur la question. La décision finale sur les différentes options proposées sera annoncée le 18 mai prochain à Göteborg en Suède, sur les terres de Volvo, actuel propriétaire et sponsor titre de la course. Les chances que la Volvo passe aux multicoques n’ont jamais été aussi grandes. On sait que Thomas Coville a souvent rencontré Markt Turner, que ce dernier a soulevé souvent la question notamment au dernier Yacht Racing Forum à Malte et que le choix de Guillaume Verdier n’est pas anodin.

Architecte naval ‘discret’, Guillaume Verdier a participé ces dernières années à la conception des plus grands bateaux de course, du multicoque géant Maxi Edmond de Rothschild de Gitana, qui sera mis à l’eau en juillet, aux multicoques volants de Team New Zealand pour l’actuelle America’s Cup, en passant par des maxi-monocoques comme Comanche, et les deux premiers IMOCA 60 à l’arrivée du dernier Vendée Globe, Hugo Boss et Banque Populaire VIII.

La question monocoque ou multicoque n’est qu’une des décisions clés qui seront prises ces prochaines semaines et annoncées le 18 mai à Göteborg en Suède. Cette série de nouveautés est le changement le plus radical dans l’histoire de la Volvo Ocean Race depuis 1973, où la course était alors connue sous le nom de Whitbread Round the World Race.

La flotte actuelle a été dessinée en 2011 et elle été conçue pour participer à deux éditions. Nous devons maintenant avancer et penser aux futurs bateaux afin de rester ouverts à toutes les options possibles en termes de design.

Mark Turner, le Directeur Général de la Volvo Ocean Race: “Nous sommes très heureux de travailler avec Guillaume Verdier qui est un architecte de talent et complètera à merveille le Design Team de la Volvo Ocean Race, qui s’inscrira dans un groupe encore plus large de professionnels de la voile et de partenaires de l’industrie nautique”.

Nick Bice, Responsable du Développement Technique, s’est exprimé quant à la décision d’attribuer le rôle principal à Persico dans la construction des bateaux, plutôt qu’à un consortium de différentes entreprises comme cela était le cas avec le Volvo Ocean 65 : “le Consortium a donné de très bons résultats pour produire des bateaux vraiment identiques, mais cette fois nous préférons travailler avec un seul chantier, qui de son côté sous-traitera certainement à d’autres chantiers à travers le monde pour respecter les délais et le budget. Persico est un de nos partenaires depuis plusieurs années et nous sommes très heureux de travailler de nouveau avec eux”.

La décision de poursuivre sur un concept One-Design, c’est à dire monotype, fait suite à l’introduction des monocoques Volvo Ocean 65 lors de l’édition 2014-15, qui avait offert la course la plus disputée de l’histoire.

La prochaine édition, dont le départ sera donné le 22 octobre 2017 d’Alicante en Espagne, se courra sur les mêmes Volvo Ocean 65 qui viennent de subir une remise à neuf d’une valeur d’un million d’euros par bateau dans le chantier de Lisbonne. Ces bateaux avaient été conçus pour être suffisamment rapides et fiables afin de boucler au moins deux tours de la planète au plus haut niveau et en parfait état de compétitivité.

La flotte des sept bateaux existants en 2014-15 sera complétée par un tout nouveau Volvo Ocean 65, parfaitement identique aux premiers, qui a été commandé par Team AzkoNobel pour l’édition 2017-18.

A plus de six mois du départ, quatre équipes ont à ce jour été annoncées. Les autres seront révélées dans les semaines et mois à venir.

Les organisateurs de la course ont choisi Guillaume Verdier après avoir réuni une demi douzaine de grands architectes navals, notamment Farr Yacht Design, qui avait lancé la nouvelle ère du monotype en dessinant le désormais célèbre Volvo Ocean 65.

L’objectif de Guillaume Verdier sera de mener le Design Team de la Volvo Ocean Race sur la construction d’une nouvelle flotte qui répondra aux mêmes degrés d’exigence de la monotypie atteints avec les bateaux actuels, tout en étant parfaitement en phase avec les grandes évolutions de la technologie des foils que le monde de la voile vit actuellement.

“Nous rassemblons différents domaines d’expertise venant de projets comme l’America’s Cup, les multicoques océaniques et les IMOCA Open 60”, explique Guillaume Verdier.

Nous partons d’une page blanche et quel que soit le type de bateau que nous dessinerons, monocoque ou multicoque, nous apprendrons beaucoup en travaillant ensemble”.

Je pense que les marins veulent juste prendre du plaisir sur l’eau et sont attirés par de nouvelles façons de naviguer. En Open60 par exemple, nous avons réalisé quelque chose qui était assez radical, mais à la fois très safe, et ce sera la clé pour la Volvo Ocean Race”. Marcello Persico se dit quant à lui ravi de construire la prochaine génération de bateaux de la Volvo Ocean Race.

Nous travaillons en étroite collaboration avec la Volvo Ocean Race depuis huit ans et nous faisons partie de la famille. Je pense que Persico Marine proposera d’excellents services à la Volvo Ocean Race dans cette nouvelle étape de son histoire”.

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L’Ultim Actual, paré pour le solo

L’Ultim Actual a été remis à l’eau après un gros chantier technique. Dès la prise en main de son géant à trois coques en juillet 2015, Yves Le Blevec savait qu’il faudrait le mettre à sa main et le configurer en vue de son programme de navigations en solitaire. C’est désormais chose faite.

Nouveau gréement
La première évidence fut de raccourcir le mât, afin de rendre le bateau plus sûr et maniable en solitaire, tout en gagnant sensiblement de poids dans les hauts. Le gros du travail de l’équipe Actual a donc été concentré sur cette modification majeure qui a généré de nombreuses transformations sur les plans de pont et de voilure. La cellule de vie a également été repensée et plusieurs équipements remplacés.

L’architecte du bateau a planché sur le cahier des charges établi par le skipper Actual, tandis qu’Yves, épaulé de son équipe et notamment du maître voilier et expert en multicoques Jean-Baptiste Le Vaillant, a défini chaque détail de ce chantier : l’Ultim Actual est désormais à la main de son skipper.

Même puissance, plus d’aisance
Le trimaran rouge et noir était performant et puissant, il l’est resté, mais ce potentiel sera désormais plus facile à exploiter, et ce, de façon plus sécuritaire. L’objectif de l’équipe étant le tour du monde en solitaire de 2019. Yves Le Blevec : « Nous avons volontairement pris le temps nécessaire, soit une saison entière, pour bien observer et étudier le bateau sous toutes ses coutures afin de faire les bons choix techniques pour la suite. Ce gros travail en amont permet aujourd’hui d’être serein sur le rendu de ce chantier et de ce nouveau gréement. »

 

Les grands points d’améliorations et de transformations de l’Ultim Actual
Mât => moins 2,5m (de 33 à 30,5m soit un demi-ris en moins).
Bôme => plus longue, mais 20 à 30% plus légère que l’ancienne.
Poids du gréement => moins 200 kg (de 800kg à 600kg).
Plan de voilure => il a logiquement évolué, mais la surface globale reste la même (215 m2 pour la GV – surface max au près : 395 m2 – surface max au portant : 500 m2).
Plan de pont => suppression des winches en pied de mât, centralisation des réglages dans le cockpit : une meilleure ergonomie générale pour beaucoup moins de frottements et des manœuvres plus faciles.
Cellule de vie => repensée, réaménagée et repeinte.

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Conditions parfaites à la SNIM

La 52ème édition de la Semaine nautique internationale de Méditerranée s’est déroulée dans des conditions idéales pour en prendre plein les yeux. Un très bon cru cette année.

Ils sont venus nombreux pour vivre 4 jours intenses en rade de Marseille. Une partie des 125 bateaux engagés avaient ouvert le bal dès vendredi avec une Grande course prometteuse jusqu’aux Embiez. Puis la météo s’était chargée de faire monter la pression manche après manche, jusqu’à contraindre les participants à l’abandon lors du coup de vent fort le dimanche après-midi. Un repos de courte durée, juste assez pour permettre aux 1500 marins de faire tanguer le pavillon historique de la Société Nautique de Marseille lors de l’attendue soirée des équipages d’hier soir.

Et puis ce lundi, de nouveau, la journée qui résume la course : parfaite. La danse des bateaux, tous très différents, du Surprise des années 80, au TP52 monstre de carbone de dernière génération (avant foil ?), en passant par un Drac 10.50 ou un A40, toute la voile en équipage des amateurs éclairés de Méditerranée était représentée. Pour tous un même objectif affiché : gagner… au moins une manche, un bord, une journée ou même la SNIM toute entière. Car c’est bien la compétition sportive qui était de mise.

En IRC 0, Team Vision Future de Jean-Jacques Chaubard a assuré le spectacle avec son TP52 en remportant un grand chelem avec… une incroyable facilité ? “Non, c’est faux“, rigole Mickaël Mergui à la barre. “On a senti le vent du boulet avec Alizée qui se rapprochait manche par manche. “Ce qui fait notre force, reprend Jean-Jacques Chaubard, “c’est que ça fait 7 ans qu’on navigue ensemble et que l’ambiance est idyllique à bord. On a hâte d’être à l’European.“
En IRC 1, Tonnerre de Glen n’a pu faire mieux que deux fois deuxième en cette dernière journée, mais termine à une incontestable première place. “C’est incroyable comme ce bateau est facile“, reconnaît Joël Xiberras qui partait un peu dans l’inconnu. En IRC2, le A40RC Tropézien Vito2 a joué la régularité pour s’imposer, tandis qu’en IRC3, TwinL Banque d’affaires de Franck Loubaresse s’impose, mais passe à côté de son rêve de grand chelem (une place de 3 et une place de 6 non retenue à l’occasion de cette dernière journée de navigation).

Enfin, en IRC4, Expresso II de Romain Bricier et Guy Claeys s’offre la meilleure des préparations en vue de son grand objectif européen du début du mis de juillet.

En Surprise, quand il s’agit d’interroger quelqu’un d’intarissable sur sa classe, on pense de suite à Marc Gascons. “Je suis le plus vieux“, plaisante-t-il, “nous sommes ravis de faire notre championnat Méditerranée pendant la SNIM depuis deux ans, et même si nous n’avons pas pu courir hier (le vent était trop fort), nous avions fait 4 manches samedi et 3 aujourd’hui. Le Surprise a fêté ses 40 ans en 2016 et il y a eu 4 générations de bateaux et plus de 2000 fabriqués ! On est toujours bien reçus à la SNIM et cela nous permet de dynamiser la classe Surprise en Méditerranée“. C’est Goaly (Nicolas Beauregard) qui s’impose au final, après notamment trois manches remportées. Enfin, en Grand Surprise, le combat que se sont menés les d’Ortoli et les Fournier-Foch revient à ces derniers. Vieux-Farceur l’emporte face à Numericompta, malgré ses sept victoires de manches.

Le chiffre du jour : 2

Comme la 2e édition de l’IRC European Championship qui se déroulera à Marseille, du 5 au 9 juillet prochain. On retrouvera les cadors en IRC 0, 1, 2 et 3 avec des équipages semi-professionnels. Mais également les amateurs de l’IRC4 qui vont se disputer un titre européen. A ce jour, des Anglais, des Italiens, des Espagnols se sont déjà inscrits, rejoignant la grosse armada française conduite par les TP52, les Swann… Va y avoir du spectacle dans la rade marseillaise, début juillet !

Le bilan de Raymond Lamberti

“Ce matin, un coureur breton me dit : c’est incroyable car en Méditerranée, en quelques instants, tu passes de 25 à 40 nœuds établis avec une mer hachée… C’est toute l’histoire de la SNIM. Nous avons eu une super météo qui a permis de faire de la navigation rock’n roll, comme aiment le dire les skippers.
Cette 52e édition est une véritable réussite avec un magnifique plateau, tant au niveau des bateaux qu’au niveau des marins et une organisation en mer et à terre qui a satisfait l’ensemble des coureurs. La Grande Course a fait l’unanimité, avec son magnifique couché de soleil dans les calanques.
J’ai aussi apprécié la qualité des présidents de comité qui ont su limiter les départs malgré la pression des coureurs. C’est important car souvent, sous la pression de l’évènement, on peut prendre des risques inconsidérés.
Je remercie l’ensemble des coureurs, grâce à qui la SNIM continue d’écrire de belles pages d’histoire de voile, ainsi que nos bénévoles qui font preuve d’un grand professionnalisme pendant ces quatre jours et nos partenaires financiers.
Le prochain rendez vous, organisé par les trois grands clubs du Vieux Port, SNM, CNTL, UNM et l’UNCL est le Championnat d’Europe IRC début juillet. J’espère vous revoir nombreux pour cet événement.“

Classement après la quatrième journée

IRC0 – 8 courses, 7 retenues

1/ Team Vision Future (Jean-Jacques Chaubard) 7 pts
2/ Alizée (Laurent Camprubi) 14 pts
3/ Arobas2 (Christophe Bouvet) 21 pts

IRC1 – 8 courses, 7 retenues

1/ Tonnerre de Glen (Dominique Tian) 9 pts
2/ Lady First 2 (Jean-Pierre Dréau) 14 pts
3/ Adrénaline (Michel Gendron) 28 pts

IRC2 – 8 courses, 7 retenues

1/ Vito 2 (Gian Marco Magrini) 15 pts
2/ Geranium Killer (Pascal Favalo) 16 pts
3/ Jivaro (Yves Grosjean) 16 pts

IRC3 – 8 courses disputées, 7 retenues

1/ Twinl Banque d’Affaires (Franck Loubaresse) 9 pts
2/ TIP (Gilles Pages) 19 pts
3/ Euro-Voiles (Denis Infante) 22 pts

IRC4 – 9 courses, 8 retenues

1/ Expresso (Guy Claeys) 18 pts
2/ Atlog (Antony Steinberg) 19 pts
3/ Melten (Laurent Sagols) 21 pts

Surprise – 7 courses disputées, 6 retenues

1/ Goaly (Nicolas Beauregard) 12 pts
2/ Petit Tabac (Frank Reinhardt) 14 pts
2/ Hegoa (Maxime Faure) 18 pts

Grand Surprise – 10 courses disputées, 9 retenues

1/ Vieux-Farceur (Loïc Fournier-Foch) 17 pts
2/ Numericompta (Paul d’Ortoli) 21 pts
3/ Airbus Hélicoptère 2 (Thomas Clerc) 30 pts

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Le Team Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains termine 2ème du Spi Ouest France

A la Trinité-Sur-Mer, Damien Seguin, Damien Iehl, Benjamin Amiot et François Morvan ont d’entrée de jeu donné le ton en remportant deux parcours sur quatre et en prenant la tête du classement général provisoire à l’issue de la première journée de courses. « Nous étions réguliers devant. C’était mou le matin puis le vent est monté. Au plus fort, nous avions 14 – 15 nœuds. Cette première journée n’a pas été facile car le vent bougeait beaucoup en direction. Il y a d’autres bateaux qui naviguent avec nous du coup ce n’était pas évident à gérer car nous nous retrouvions avec des dévents. Mais globalement, nous sommes satisfaits, nous avons bien navigué sans stress particulier ! » explique le co-skipper Damien Iehl.

Les régates s’enchaînent dès le lendemain avec trois parcours et un raid côtier. Sur l’eau, les conditions sont complexes. Respectivement 16ème, 11ème, 8ème et 6ème des quatre courses, le Team connait une petite baisse de régime qui le fait rétrograder à la 4ème place du général. Les petits airs du troisième jour suffisent à lancer un parcours et un raid côtier de 21 milles. A bord du Diam 24 Fondation FDJ – Des Pieds Des Mains, Damien Iehl a laissé la barre à Damien Seguin. Le double médaillé olympique et ses deux équipiers Benjamin Amiot et François Morvan bataillent en tête de flotte dans des conditions clémentes. Ils se classent 4ème du parcours et 2ème du raid. Cette belle journée leur permet de monter dimanche soir sur la deuxième marche du podium du classement général provisoire à 12 points du leader, Lorina Limonade – Golfe du Morbihan, vainqueur du Tour de France à la Voile 2016. La 39ème édition du Spi Ouest France se conclut ce lundi avec un ultime parcours pour les Diam 24. Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains termine 8ème. Le Team conserve sa 2ème place au classement général.

Damien Seguin, skipper du Team Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains :
« Nous sommes très satisfaits de notre résultat. C’est un joli podium. Nous avons fait preuve de régularité pendant tout le week-end. C’est d’autant plus satisfaisant que nous avons mis en place chaque jour une configuration d’équipage différente. C’est intéressant de naviguer avec 32 bateaux. Le niveau de la flotte est très disparate mais il y a un groupe de 10 bateaux qui marche très bien. C’est bien de pouvoir se confronter à eux. Il reste encore de belles régates avant le Tour de France à la Voile. Les équipages vont continuer à progresser et le niveau va encore s’élever. En ce qui nous concerne, il nous faut acquérir encore un peu plus de finesse dans chaque poste, travailler certains détails et garder ce niveau d’exigence pour être les meilleurs. »

Résultat du Spi Ouest France 2017

1- Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (Matthieu Salomon) : 37 pts
2- Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains : 49 pts
3- SFS ( Sofian Bouvet ) : 52 pts

Printemps 2017 – programme de régates :

Grand Prix Atlantique : 31 mars au 2 avril
Spi Ouest France : 14 au 17 avril
Grand Prix Guyader : 29 avril au 1er mai
Grand Prix de l’Ecole Navale : 25 au 28 mai
Normandy Cup : 15 au 18 juin

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Lorina Limonade – Golfe du Morbihan remporte le Spi Ouest France

33 Diam24 se sont affrontés ce weekend sur le Spi Ouest France durant 4 jours avec 9 stades nautiques et 2 raids côtiers. Cette deuxième régate d’avant – saison de la classe a montré le niveau actuel des équipes.

Après la déception de Pornichet où la première place s’était envolée sur la dernière journée, au profit d’Oman Sail, Lorina Limonade – Golfe du Morbihan reprend les rênes. « C’est vrai qu’au Grand Prix Atlantique, nous avions eu une légère frustration puisque nous aurions pu et nous aurions dû gagner. L’objectif était donc de tout faire pour remporter le Spi Ouest France. » explique le co-skipper du Team, Quentin Delapierre.
Avec Matthieu Salomon, Kevin Peponnet, Corentin Horeau et Bruno Mourniac, ils rentrent rapidement dans le match puisqu’ils sont 2èmes à l’issue de la première journée du Spi Ouest-France. Ils terminent les 4 courses en stades nautiques dans le top 5 : deux manches de 2ème, une de 4ème et une de 5ème.
Avec deux victoires de manches et une place de 3ème sur le raid le deuxième jour, le Team prend la tête du classement général provisoire qu’ils ne quitteront plus. « Ensemble nous naviguons bien, il y a un bon état d’esprit dans le groupe qui fait que cela fonctionne bien. Notre exigence et notre concentration sur l’eau font partie de notre bonne dynamique » poursuit Quentin.

Dans des vents oscillants le troisième jour, le trimaran bleu conforte son leadership sur un parcours construit (2ème) et un raid côtier de 21 milles qu’il clôt en 7ème position. Lorina Limonade – Golfe du Morbihan vient à bout de coriaces adversaires tels que Damien Seguin (Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains) ou Sofian Bouvet (SFS), respectivement 2ème et 3ème ce soir.
Malgré une dernière course ce jour en demi-teinte (12ème), l’équipage conserve la tête du classement et s’impose dans son jardin.

6/33 : bonne note pour Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

11èmes au Grand Prix de l’Atlantique, Lorina Mojito – Golfe du Morbihan réalise sur ce Spi Ouest France une belle progression ! L’équipage débute bien la compétition vendredi en se classant 7ème du classement général notamment grâce à une belle troisième place sur le troisième stadium.
Le trimaran vert arrive à jouer avec des concurrents de haut vol tout au long de ce week-end pascal. Il signe des manches remarquables telles qu’une 4ème place sur le raid de samedi, deux manches de 3ème et une manche de 2ème en stades nautiques.
Des résultats qui pourraient hisser Solune, Riwan, Louis, Charles et Tim parmi les têtes d’affiche du Tour de France à la Voile. « Avec cette 6ème place le bilan est vraiment positif. Nous avons testé toutes les compositions d’équipage et ça a très bien marché, elles sont toutes plus ou moins homogènes. On a réalisé des belles manches, cela nous donne confiance pour la suite. Il faut continuer dans cette dynamique » confie Solune Robert, skipper du Team.
Peu de fausses notes donc et un bilan très positif pour le jeune équipage qui tient les objectifs qu’il s’était fixé : une 6ème place.
Un souhait est pourtant encore non exaucé en cette avant-saison : une victoire de manche. Certainement le prochain défi du jeune équipage.

Prochaine étape pour les petits trimarans : le Grand Prix Guyader, du 29 avril au 1er mai.

Ils ont dit

Quentin Delapierre – Lorina Limonade – Golfe du Morbihan
« L’équipe est vraiment satisfaite ! C’est vrai qu’au Grand Prix Atlantique, nous avions eu une légère frustration puisque nous aurions pu et nous aurions dû gagner. L’objectif était donc de tout faire pour remporter le Spi Ouest France. Nous ne l’avons pas forcément fait comme nous le souhaitions mais cela reste une belle victoire. Il y a quelques points encore à améliorer notamment au niveau de la vitesse du bateau. On voudrait retrouver des bonnes sensations comme sur le Tour de France à la Voile l’an dernier. Toujours est-il qu’ensemble nous naviguons bien, il y a un bon état d’esprit dans le groupe qui fait que cela fonctionne bien. Notre exigence et notre concentration sur l’eau font partie de notre bonne dynamique. Nous essayons de ne pas nous positionner par rapport au reste de la flotte, nous préférons nous concentrer sur nous-même, c’est pourquoi nous faisons la plupart des entrainements seuls. C’est une bonne nouvelle de voir l’entrée de Lorina Mojito – Golfe du Morbihan dans le match, cela prouve que notre partenaire privilégié entre dans les clous. Nous allons pouvoir élever notre niveau de jeu ensemble. »

Solune Robert – Lorina Mojito – Golfe du Morbihan
« Nous sommes très contents de notre prestation sur le Spi Ouest France. Avec cette 6ème place le bilan est vraiment positif. Nous avons testé toutes les compositions d’équipage et ça a très bien marché, elles sont toutes plus ou moins homogènes. On a réalisé des belles manches, cela nous donne confiance pour la suite. Il faut continuer dans cette dynamique là jusqu’au Tour de France à la Voile. Nous avons encore bien sûr des axes de progression d’ici là. L’objectif est que Charles Dorange et Louis Flament continuent à réaliser des milles et des manœuvres pour gagner en expérience sur le bateau. Les garçons devront rester réguliers. Notre pire ennemi, c’est nous-même. Cela s’est prouvé sur le Tour de France à la Voile l’an passé. L’objectif est donc de travailler sur nous-mêmes, de se concentrer uniquement sur nos performances. Personnellement c’était ma dernière régate d’avant saison puisque je retourne sur le circuit de la Youth America’s Cup ! »

Résultats du Spi Ouest-France 2017

1. Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (Quentin Delapierre / Matthieu Salomon) : 37 points
2. Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains (Damien Seguin) : 49 points
3. SFS (Sofian Bouvet) : 52 points
4. Trésors de Tahiti (Téva Plichart) : 56 points
5. Oman Sail (Thierry Douillard) : 61 points
6. Lorina Mojito – Golfe du Morbihan (Solune Robert et Riwan Perron) : 62 points

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