vendredi 26 septembre 2025
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Une 3e étape de 24h Lunven et Hardy devant

La Solitaire Urgo Le Figaro 2017 troisiemme etape Concarneau Concarneau. @ Yvan Zedda

Il y a ceux qui veulent enfoncer le clou, ceux qui comptent bien se refaire, quelques-uns prêts à tenter le diable… Au mitan de la Solitaire URGO Le Figaro cet après midi, on sentait un gros appétit d’en découdre, lisible dans ce superbe départ à l’anglaise*. Exit finalement le parcours côtier initialement prévu qui se serait révélé sans doute risqué dans un médium soutenu. La direction de course préférait lancer plein gaz la flotte des 43 Solitaires, vent de travers vers le large.

Hardy solide, Lunven aux aguets, les gros bras placés
A ce jeu, c’est Adrien Hardy qui s’extirpait le premier de la meute, profitant du retour vers la ligne de Charlie Dalin se croyant rappelé …à tort. Sur ce format express de 150 milles, le skipper Macif 2015 pourrait ruminer jusque tard dans la soirée cet excès de prudence … La descente au près vers les Glénans n’était certes qu’un hors d’oeuvre mais ce bord permettait de clarifier les positions et mettre en file indienne une flotte encore très groupée. Aux avants postes, Gildas Mahé, Nicolas Lunven mais aussi Alexis Loison, Xavier Macaire affichaient de belles ambitions, tout comme le tchèque Milan Kolacek, premier bizuth au pointage Radio France, loin devant Julien Pulvé et Tanguy Le Turquais moins en verve qu’à l’accoutumée
Un pas de côté
Après ce tour de chauffe vers les Glénans, place au portant et aux spis direction la bouée Sud Guérande, distante de quelques 65 milles. Alors que le vent forcissait à 18 noeuds avec un clapot se creusant, les premiers duels d’empannages pouvaient commencer. Décalés au Sud, c’est le couple Alexis Loison et Erwan Tabarly qui prenait les commandes, le gros des troupes rasant les cailloux au Sud de l’archipel pour se rapprocher de la côte. Drôle de trajectoire ? C’est pourtant bien celle que les routages promettent comme payante pour franchir Belle-île en fin de soirée. Rappelons que le règlement permet aux skippers de passer à bâbord ou tribord de cet obstacle sur la route de la bouée Sud Guérande, prochaine marque de parcours. Si la rotation promise du vent à droite pourrait laisser croire que le passage par le Sud est payant sur la fin, la majorité des skippers semblent plutôt se positionner pour rester le plus près possible de la terre. Là où le thermique est le plus fort, là où il dure le plus longtemps.

Comme souvent sur ces débuts d’étape, les gros bras n’ont en tous cas pas tardé à revenir aux avants postes, tel Yann Eliès ou Jérémie Beyou émargeant dans les dix premiers, Quant à Sébastien Simon, quatrième au général, il confirmait en septième position qu’il fallait compter avec lui. Côté amateurs, on regrettait l’abandon de Marc Pouydebat, contraint de démarrer son moteur suite à un énorme cocotier qui lui interdisait de rester maître de sa trajectoire à proximité des cailloux.

Lancés plein vent arrière à près de 10 noeuds dans des conditions idéales, les skippers sont ce soir en avance sur le timing prévu, mais rivés à la barre de leur Figaros. Et comme le vent va ensuite faiblir pour devenir quasi nul au petit matin, autant dire que les 24 heures de la Cornouaille risquent bel et bien d’être blanches.
* ligne de départ positionnée dans l’axe du vent, ce qui permet aux skippers de partir vent de travers, à pleine vitesse.

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La Volvo tous les 2 ans à partir de 2019 Dee Caffari de retour

Newport
Newport

La Volvo Ocean Race change de rythme et se tiendra à partir de 2019 tous les 2 ans au lieu des 3 ans habituels. Ce changement prendra effet dès la fin de la prochaine édition qui partira le 22 octobre prochain d’Alicante et prendra fin en juin 2018.
Mark Turner avait annoncé ces changements le 18 mai dernier, c’est désormais acté. Le principe étant de conserver les équipes et les villes entre les éditions. L’appel à candidature pour les villes est désormais ouvert pour accueillir trois éditions successives prévues en 2019-20, 2021-22 et 2023-24.

Mark Turner avait également laissé entrevoir la possibilité d’un bateau porteur d’un projet environnemental. C’est Dee Cafari qui le portera pour la Mirpuri Foundation and Ocean Family Foundation autour de la pollution plastique. L’équipage sera mixte à 50% avec une moyenne d’âge de 30 ans.

 

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La course d’Adrien Hardy : “c’était intense!”

Après sa belle victoire d’étape, Adrien Hardy est 2è ce matin au classement général à 12″ du 1er Nicolas Lunven. Après avoir manqué la 1ère étape de peu, il s’impose sur cette étape compliquée et reste l’un des prétendants à la victoire finale. Récit d’Adrien:
Sur les pontons de Concarneau, Adrien est groggy de fatigue, mais savoure sa victoire : « On était très proche les uns des autres, notamment lors de la dernière heure. C’était très intense, les dernières dizaines de minutes de l’étape sont difficiles à décrire. J’avais une bonne vitesse et malgré une immense fatigue, j’ai été plutôt à l’initiative : j’ai déclenché le premier empannage, je passe 3e à la Cardinale et j’ai réussi à enchaîner des empannages avec des superbes manœuvres, très fluides et rapides. Je suis revenu à hauteur des deux premiers puis Nicolas m’a repassé et dans les 500 derniers mètres on été sous génois, le vent a adonné et je suis allé à l’avant pour préparer l’envoi du spi : j’ai temporisé, Nicolas et Erwan ont manœuvré pour envoyer leur spi, ce qui les a un peu ralentis, j’ai finalement décidé d’attendre, j’ai gardé mon génois et ma bonne vitesse…
C’était une étape difficile avec des ruptures de vent et de rythmes, où il était difficile de tout comprendre en stratégie. J’ai été appliqué sur les réglages, les algues, les empannages, les manœuvres. Sur cette étape, d’autres ont été des leaders plus réguliers, je sais ce que sais que de perdre une étape si proche de la fin, comme la 1ere, je savoure celle-là !
Pour le passage de la Cardinale, je me suis dit que jamais on pourrait la rejoindre sur un bord, et donc qu’il fallait empanner. J’ai choisi de m’abriter du courant en restant au plus près de la côte. C’était très impressionnant, d’habitude on traverse la Chaussée de Sein avec ou contre le courant, mais pas de travers : il y avait quasiment 4 nœuds de courant et 50° de dérive, une marche en crabe… il fallait vite traverser pour rejoindre l’ile de Sein, puis le long de la Chaussée sinon je partais en dérive comme les autres. Il y a avait des gros remous, j’entendais le bouillonnement dans les cailloux … En plus d’être un bon moment du point de vue des sensations, ça a très bien fonctionné. Je voyais le feu des copains qui était devant : 1, 2, 3 puis les 10 se rapprocher progressivement, mais je ne pensais pas gagner autant j’avais imaginé 2 milles, mais pas 13 milles ! C’était un grand moment. »
Sans aucun doute cette 2e étape Gijon-Concarneau rentrera dans le top 10 des étapes d’anthologies de la Solitaire du Figaro : de la pétole à la fois persistante et inopinée, de la houle résiduelle harcelant les tableaux arrière des bateaux, des retournements de situation hollywoodiens et d’abondantes options stratégiques au résultat variable. Dans ce paysage, Adrien a su marquer des points aux moments cruciaux et bénéficié du zest de réussite pour s’imposer sur le fil à Concarneau. Il réussit une bonne opération au classement général en revenant un peu sur le leader et en consolidant sa 2e place par rapport à un certain nombre de favoris. Les figaristes auront peu de repos avant le départ de la 3e étape de 120 milles Concarneau-Concarneau jeudi à 12h !

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Adrien Hardy remporte la 2è étape sur le fil

Adrien Hardy (Agir Recouvrement) vainqueur de la 2eme etape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2017 entre Gijon et Concarneau - le 13/06/2017 Alexis Courcoux

La deuxième étape de la Solitaire Urgo Le Figaro a encore mis les nerfs à rude épreuve des skippers avec un finish incroyable. Ce mercredi 14 juin à 01h 42mn 45s, Adrien Hardy a franchi en tête la ligne d’arrivée de la deuxième étape après 3 jours 09 heures 33 minutes et 46 secondes pour boucler le parcours entre Gijón (Espagne) et Concarneau (Cornouaille) via la Chaussée de Sein, soit 418 milles. Le deuxième Erwan Tabarly (Armor Lux) n’est qu’a 54 secondes ! Quand le troisième Nicolas Lunven (Generali), talonnait ce duo de seulement 49 secondes… Mais c’est la flotte entière qui a défilé en moins d’une heure sur la ligne d’arrivée.
Tout s’est joué dans les derniers milles et c’est l’expérience qui a payé. Sébastien Simon 7e, grand animateur de la course a encore particulièrement brillé sur cette étape comme Julien Pulvé, 1er bizuth qui est ce matin 6è au classement général.
Nicolas Lunven conserve la tête au classement général provisoire. Adrien Hardy est 2e, Charlie Dalin 3e. Rien n’est joué sur cette Solitaire. Les Skippers repartiront dès ce jeudi à midi pour 150milles.

Une belle étape
Tout commençait bizarrement pourtant après un départ retardé devant Gijón pour cause d’absence de vent. La flotte des quarante-trois solitaires peinait à s’extraire des côtes espagnoles et à la nuit tombée, elle se scindait en trois groupes qui s’enferraient dans une bulle sans vent. Or c’est par le centre qu’est venue la solution grâce à un mince souffle qui mit Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance) en pole position. Le jeune skipper menait la danse sur ce long bord de près agrémenté de quelques bascules en raison de l’arrivée d’une dorsale anticyclonique açorienne, toute la flotte glissant doucement entre les zones interdites pour cause de tir de missile.
Mais les solitaires étaient très étalés en latitude à cause de cette première nuit qui avait provoqué de gros écarts pour ceux qui avaient choisi les extrêmes : à l’Ouest, Alexis Loison (Custo Pol), Gildas Mahé (Action contre la Faim) et Pierre Leboucher (Ardian) étaient empêtrés dans des calmes ; à l’Est, Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), Xavier Macaire (Groupe SNEF) ou Jérémie Beyou (Charal) sortaient très difficilement de la pétole… Et à l’approche des côtes bretonnes, la flotte était scindée en trois groupes très espacés, à l’avantage des dix premiers qui peinaient tout de même dans un flux de Nord-Ouest très variable. Au point qu’il s’écroulait totalement à deux milles de la bouée Occidentale de Sein, bloquant le leader Sébastien Simon qui se faisait déborder à contre-courant.
D’île en île
Le Comité de Course avait déjà décidé que le parcours de 520 milles serait raccourci d’une centaine de milles, les skippers devant faire le tour de Belle-Île au lieu de Yeu. Pour autant, si la traversée de la baie d’Audierne pouvait se faire sous spinnaker serré, ce n’était plus le cas en passant devant la pointe de Penmarc’h : un seul skipper continuait sous spi en glissant sous la route, mais Pierre Quiroga dut se recadrer en arrivant sur Belle-Île où la brise de Nord-Est à Est s’écroulait. Or il fallait faire le tour alors que le courant de marée s’inversait : le vent devenant très mou avant de repasser au secteur Nord-Ouest créait une première compression de la flotte et les écarts conséquents du golfe de Gascogne étaient déjà sérieusement réduits.
Alors qu’il ne restait qu’une cinquantaine de milles de la bouée de La Galère à l’arrivée, la flotte devait donc louvoyer contre une brise assez instable qui avait volonté à repasser au Nord-Est à la nuit tombée. Et là encore quand les leaders peinaient le long des côtes lorientaises, leurs poursuivants revenaient du diable vauvert sous spinnaker au point que l’entrée dans la baie de Concarneau était presque embouteillée. Erwan Tabarly avait semble-t-il course gagnée lorsque Nicolas Lunven tentait de se glisser à l’intérieur, mais le duo se faisait dépasser de quelques longueurs par Adrien Hardy resté sous génois…

Quelques changements au cumulé

Cette compression finale de la flotte sauve nombre de skippers qui se voyaient en délicatesse avec le classement cumulé sur deux étapes, à l’image de Yann Éliès qui avait concédé plus de vingt milles dans le golfe de Gascogne ! Mais ces arrivées en rafale confirme Nicolas Lunven en haut du tableau même s’il perd quelques précieuses secondes avec la victoire d’Adrien Hardy, deuxième à Gijón mais premier à Concarneau : le Nantais n’a plus que 11 minutes et 58 secondes de retard.
Charlie Dalin, sur la troisième marche du podium cumulé provisoire, en profite tout de même pour passer devant Sébastien Simon, malheureux au passage de l’Occidentale de Sein. Et si Yann Éliès conserve sa cinquième place acquise en Espagne, il concède désormais plus d’une heure sur le leader… Enfin il faut souligner la superbe position du premier « bizuth », Julien Pulvé, qui termine à la sixième place (après une huitième place à Gijón) et qui peut encore prétendre au podium à Dieppe ! Les solitaires n’auront qu’un peu plus de 24 heures pour récupérer de cette étape incroyable et particulièrement sollicitante nerveusement et physiquement avant d’entamer la troisième manche, un sprint aller-retour de 150 milles entre Concarneau et l’estuaire de la Loire.

Arrivées à Concarneau
1-Adrien Hardy (Agir Recouvrement) 3j 09h 33’ 46
2-Erwan Tabarly (Armor Lux) 3j 09h 34’ 30
3-Nicolas Lunven (Generali) 3j 09h 35’ 21
4-Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) 3j 09h 36’ 43
5-Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire) 3j 09h 38’ 52
6-Julien Pulvé (Team Vendée Formation) 3j 09h 44’ 12 – premier bizuth
7-Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance) 3j 09h 44’ 53
8-Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) 3j 09h 46’ 15
9-Gildas Mahé (Action contre la Faim) 3j 09h 47’ 52
10-Benjamin Dutreux (Sateco) 3j 09h 49’ 27

Classement cumulé provisoire
1-Nicolas Lunven (Generali) en 5j 17h 06’ 37
2-Adrien Hardy (Agir Recouvrement) en 5j 17h 18’ 25 à 11’58 du leader
3-Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) en 5j 17h 36’ 52 à 30’15 du leader
4-Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance) en 5j 17h 43’ 55 à 37’18 du leader
5-Yann Éliès (Quéguiner-Leucémie Espoir) en 5j 18h 12’ 05 à 1h 05’28 du leader
6-Julien Pulvé (Team Vendée Formation) en 5j 18h 18’ 26 à 1h 11’49 du leader
7- Gildas Mahé (Action contre la Faim) en 5j 18h 31’ 02 à 1h 24’25 du leader
8-Justine Mettraux (TeamWork) en 5j 18h 41’ 45 à 1h 35’08
9-Damien Cloarec (Saferail) en 5j 18h 43’ 09 à 1h 36’32
10-Benjamin Dutreux (Sateco) en 5j 18h 46’ 07 à 1h 39’30

Ils ont dit
Adrien Hardy (Agir Recouvrement) 1er de l’étape 2
« C’est moi qui gagne cette étape alors que j’étais loin d’être celui qui était devant pendant longtemps. Il y a eu beaucoup de leaders et je n’en faisais pas partie : j’ai juste était bon pour le finish. Je suis déçu de ne pas avoir tout compris en stratégie, en revanche, j’ai beaucoup donné sur le bateau. Je pensais finir entre 6ème et 8ème. J’ai eu beaucoup de rigueur sur la fin de l’étape, c’est ce qui m’a permis de faire la différence. Je sais ce que c’est que d’être devant et de se faire voler la victoire sur la fin. On était tous proches, il fallait être bon sur la fin. Je suis allé dans les cailloux, je le sentais bien. J’aime le jeu de la régate tout simplement. Le passage dans la chaussée de Sein était un super moment ! »

Erwan Tabarly (Armor Lux) 2e de l’étape 2
« Je n’étais pas loin de l’emporter jusqu’à 500 mètres de la ligne. J’étais devant, je me suis fait avoir sur la fin. Je fais une belle course, souvent en tête. Dommage que je ne l’emporte pas car c’était ça mon objectif… On était dans la pétole : Nicolas Lunven est passé devant, je l’ai redoublé et finalement c’est Adrien Hardy qui est passé. On tombait dans des trous d’air. C’était une belle étape. Je n’ai presque pas vu Adrien ! Sur un dernier coup, il nous est passé dessus un peu comme ça. Celle-là, j’aurais bien aimé l’emporter, c’était une arrivée à Concarneau en plus. C’est le sport ! On remettra ça pour la prochaine. »

Nicolas Lunven (Generali) 3e de l’étape 2
« Quand on était en approche de la Chaussée de Sein, j’avais sept milles de retard sur le premier. Finalement, il y a eu un regroupement général, je me suis remis dans le match et je fais une étape de 3ème. Je n’ai pas trop d’état d’âme, j’ai gagné la première étape, il en reste encore. Effectivement, à un moment donné, je n’étais pas super bien sur cette étape. Je n’étais pas non plus 25e. A ce moment là, il y avait Yann Eliès et Jérémie Beyou qui avaient beaucoup de retard. Finalement, on arrive serré, ça n’a servi à rien de faire tout ça ! Adrien a vraiment fait un super coup, un de plus ! »

Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) 4e de l’étape
« Je ne reprends du temps qu’à Sébastien Simon : au final il va falloir quand même que je reprenne du temps sur les autres étapes. Je suis dans le match. C’était un début de course piégeux, ce n’était pas facile, le vent rentrait par la gauche, et finalement il est tombé. Je pensais que la course était pliée à l’Occidentale de Sein, et finalement ce fut un nouveau départ. C’était vraiment une belle étape typique de La Solitaire avec de la pétole, du rase-cailloux, du courant… Maintenant, il va y avoir de la fatigue en plus. Ce paramètre va rentrer en jeu pour la suite. »

Julien Pulvé (Team Vendée Formation) 6e de l’étape et premier « bizuth »
« Ce n’était pas simple d’attraper les wagons. J’ai été agréablement surpris d’être dans ma position. Les leaders ont changé, il a fallu que je m’adapte pour raccrocher à chaque fois. Je suis ravi ! Il fallait être tout le temps sur la machine pour attraper le vent avant l’autre, il n’y a pas eu beaucoup de sommeil. J’avoue que je suis fatigué, mais tout va bien. Le classement bizuth ne bouge pas, c’est une bonne chose. Je trouve rapidement les manettes de mon bateau, je me sens plus polyvalent qu’avant, je commence à avoir le bateau à ma main. J’ai fait des erreurs quand même… Je reste réaliste et serein dans le sens où je fais le mieux possible. Cela m’encourage de faire encore deux belles étapes. »

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Team New Zealand affrontera les Américains pour la Coupe de l’America

12/06/2017 - Bermuda (BDA) - 35th America's Cup 2017 - Louis Vuitton America's Cup Challenger Playoffs Finals, Day 3 - © ACEA 2017 / Photo Ricardo Pint

Après une première course abandonnée faute de vent dans le temps imparti et une bonne heure d’attente, la course 7 a pu être lancée dans 7-8 nds de vent.
Pour une fois, les kiwis prennent le meilleur départ à l’intérieur, loffent les Suédois avant la mark 1 et l’enroulent en tête. Dans ces conditions de vent, les Suédois n’ont pu revenir et les kiwis n’ont cessés d’augmenter leur avance au fil des bouées.
Team New Zealand remporte les Louis Vuitton Playoffs 5 à 2 face aux Suédois et affrontera le Defender Oracle pour le Match de l’America’s Cup. Ils devront remporter 8 courses pour gagner le précieux trophée alors que les Américains devront en gagner 7. Le duel s’annonce serré mais si les Kiwis n’améliorent pas leur tactique au départ, cela va être compliqués pour eux.
Les Suédois auront fait une campagne fantastique au niveau où on les attendait. Ils ont manqué de chances pour avoir les meilleures conditions de vent pour leur bateau. C’était la bête noire des Américains qui doivent être presque soulagés de les voir éliminés.
De son côté le Defender a pu s’entraîner 2 heures seulement par jour selon le protocole et se focaliser sur leur manœuvre avec la difficulté de rester concentré en mode régate. Un leitmotiv rappelé par Philippe Presti dès la fin des Qualifiers.

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Départ de la Giraglia

Peu de vent pour ce départ mais une arrivée toujours aussi magique avec plus de 300 bateaux.

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4è place pour Bastide Otio sur la Giraglia

@ Made in Midi

Le soleil et une légère brise de 9 nœuds de sud-est ont rythmé le premier jour de courses côtières de la Giraglia Rolex Cup. Bastide Otio et son équipage ont signé une belle 4e place en temps réel*. Le temps estival est à nouveau au rendez-vous ce lundi matin et le vent devrait souffler plus fort. Des conditions parfaites pour le défilé de bateaux de toutes tailles qui anime le golfe de Saint-Tropez depuis hier, et jusqu’à mercredi où sera donné le coup d’envoi de la grande course en direction de Gênes, via le rocher de la Giraglia en Corse.

Kito de Pavant, skipper du monocoque 60′ Bastide Otio :
« Ça fait plaisir d’être sur l’eau. C’est toujours impressionnant le nombre de bateaux qu’il y a à Saint-Tropez pour la Giraglia. C’est sympa. Dans notre catégorie il y a pas mal de jolis bateaux. Tout ce qui se fait de mieux en matière de très beaux bateaux est présent à Saint-Tropez. C’est plutôt plaisant de se bagarrer avec eux sur Bastide Otio. On est un peu le petit poucet dans notre classe. Il y a un Swan de 115 pieds qui court, Solleone. Et des bateaux qui sont nettement plus rapides que nous, notamment au près.
Hier on a eu une régate assez longue, dans peu de vent, donc pas des conditions qui nous avantagent. Nous avons fait quelques jolis coups tactiques qui nous ont permis de finir 4e en temps réel. On était vraiment content parce qu’on était mal parti au départ et on a remonté les places au fur et à mesure. On finit avec un super petit coup qui nous permet de passer la ligne juste derrière SFS, ce qui est une très bonne performance.
L’équipage a bien dormi la nuit dernière parce qu’il y a eu beaucoup de manœuvres, beaucoup de changements de voiles. On a un bateau qui n’est pas adapté à des changements de voilure rapides. On navigue à 6, ce qui est très peu sur ce genre de parcours. Sur n’importe quel autre bateau, même de 30 pieds, ils sont au moins 7 ou 8 à bord. Et nos concurrents naviguent à vingt. Ça fait des journées intenses pour l’équipage de Bastide Otio !
On a eu de bonnes conditions, pas beaucoup de vent mais suffisamment pour faire le parcours. L’arrivée avec 300 bateaux sur le même axe était assez magique. Le départ est fractionné, les gros bateaux comme nous partent avant et font un parcours plus long que les petits bateaux. Mais on arrive tous en même temps, c’est super. »

EQUIPAGE DE BASTIDE OTIO
Kito de Pavant
Yannick Bestaven
Emmanuel Nebout / Robin Christol
Brice de Crisenoy
Herve Giorsetti
Olivier de Roffignac
PROGRAMME DE LA GIRAGLIA ROLEX CUP
Régates côtières : Du dimanche 11 au mardi 13 juin / Baie de Saint-Tropez
Course au large : Mercredi 14 juin / Saint-Tropez > Rocher de la Giraglia > Gênes
Remise des prix : Samedi 17 juin / Yacht Club Italiano à Gênes

*Temps réel : ordre réel d’arrivée, classement en vitesse pure, par opposition au temps compensé qui est le temps réel auquel on ajoute un handicap de manière à avoir un classement qui tient compte de la taille et autres caractéristiques des bateaux. Le rating est désavantageux pour Bastide Otio.

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Petits airs sur l’étape 2

Sebastien Simon (Bretagne Credit Mutuel Performance) lors de la 2eme etape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2017 entre Gijon et Concarneau - le 11/06/2017

En approche de Penmarc’h, Sébastien Simon est toujours en tête devant Martin le Pape, Pierre Quiroga, Juilien Pulvé et Charlie Dalin. Le début de course dans des petits airs aura été chaotique pour les Figaristes dont la flotte s’étire sur 50 miles. Nicolas Lunven 10e plus à l’est est revenu au contact de la tête de la flotte mais derrière les autres favoris sont loin, Yann Elliès 29e mais grappillent comme ils peuvent sur la tête de course. Cette deuxième étape aurait du être assez dure et rapide, elle est plutôt lente et met les nerfs des skippers à rude épreuve. La rotation du vent au nord-est dans la nuit devrait rabattre un peu les cartes.

Sébastien Simon – Bretagne Crédit Mutuel Performance – 1er au classement de 12h
Je suis à 45 milles de la Chaussée de Sein. Ça ne se passe pas trop mal. Là on a plus de vent, on pensait aller jusqu’à Sein tranquille mais actuellement il y a plus de mer que de vent. C’est difficile de faire avancer le bateau et ça commence à devenir monotone. Depuis le départ ça n’avance pas beaucoup, on est sur le bord bâbord depuis un moment maintenant, il ne faut pas se déconcentrer. Mais ça devient monotone, c’est un peu le piège ! Le vent est toujours Nord-Ouest, on attend une rotation au nord-est dans la nuit. J’espère que j’aurais passé la chaussée de Sein dans la nuit, pour le moment je suis un peu plus lent que ce que prévoit les routages donc ce sera peut-être en fin de nuit. On se rapproche de la côte. À vrai dire je n’ai pas trop le choix, c’est un peu le vent qui m’emmène à Penmarch. Après il va falloir que je gère au niveau timing mon virement, pour à la fois me protéger du courant dans la baie d’Audierne soit me faire amener par le courant à la chaussée de Sein je ne sais pas encore. Je surveille de près ce qui se passe derrière, je me fais attaquer en permanence parce qu’à chaque fois la flotte s’étale. Elle s’était bien réalignée parce qu’il y avait les zones interdites, mais maintenant ça se ré-étale. Il y en a au vent, sous le vent, derrière… Je reste vigilent car la course n’est pas finie. Lorsque je choisi une trajectoire, mes poursuivants essaient de m’attaquer en en prenant une autre. Ce n’est pas évident, j’essaie pas trop zigzaguer pour ne pas faire trop de chemin, j’essaie d’avoir confiance en ma trajectoire et ma vitesse
Ça fait 2 nuits en mer en bâbord avec du petit temps, c’est assez éprouvant. Ce n’est pas épuisant physiquement, mais c’est assez éprouvant d’être inactif quelque part. J’ai bien envie de retrouver la terre. La première nuit j’ai bien dormi. Comme j’arrivais à aller très vite sous pilote, c’est là que je suis passé en tête. Il y’avait quelques petits coups tactiques à jouer, mais j’ai tout de même dormi plus de 4 heures. J’ai préféré dormir tôt, vite et longtemps pour anticiper ce qui va se passer après la Chaussée de Sein. Et puis au-delà de ça, Il y a encore 2 étapes après celle-ci, Il ne faut pas tout donner tout de suite.

Erwan Tabarly – Armor Lux – 5ème au classement de 12h
C’est compliqué on a surtout du petit temps avec du vent variable. La première journée a été compliquée, avec des bords à tirer et un vent très instable. Résultat : ça fait beaucoup d’écarts entre les concurrents. Je me retrouve plutôt bien placé pour l’instant et j’essaie de rester à proximité des leaders. J’étais plutôt parti à droite et j’ai réussi avec les variations de vent à me recentrer un petit peu. Au final, cela s’est plutôt bien passé, mais on ne savait pas trop comment ça allait finir. J’ai évité de rester empétolé. La gestion de la journée d’hier était plus simple, on était au près sur une trajectoire « tout droit », il y avait peu d’options qui s’offraient à nous. Aujourd’hui, on va devoir virer pour aller à l’occidentale de Sein donc il y aura du positionnement à faire. Je suis au près dans 6 nœuds de vent et il est en train de tourner. Désormais on l’a pile dans l’axe et il va falloir virer dans pas longtemps. La météo de ce matin indique un peu de vent, on devrait pouvoir aller jusqu’à Penmarch avec un peu de brise.
On est en avance par rapport aux prévisions du départ, on est allé plus vite. On ne sait pas ce que le Comité de Course va prendre comme décision quant au parcours final, mais on peut s’attendre à faire un des deux grands parcours. Il va falloir retourner en mode un peu côtier avec le courant et les brises thermique pour demain ou ce soir. Pour le moment on est encore trop loin pour en bénéficier. Il va falloir prendre tout ça en compte c’est sûr.

Adrien Hardy – AGIR Recouvrement – 11ème au classement de 12h

C’était impressionnant, c’est vrai que c’était la nuit du danger. C’est dur d’avoir une stratégie claire, on va dire que j’ai limité un petit peu la casse, je ne fais pas partie des perdants qui étaient dans l’ouest. Evidemment, j’aurais pu faire partie des gagnants du milieu, mais il m’a manqué un tout petit peu pour accrocher une risée vers 3h cette nuit. Je reste malgré tout à portée des premiers, donc je garde espoir.
Ça se calme un petit peu, mais il y a toujours de la houle. J’ai entre 4 et 6 nœuds de vent. À 4 nœuds, les voiles se regonflent à contre avec la houle et à 6 nœuds elles restent gonflées tout le temps. Ça engendre des grosses différences de vitesse. Ce n’est pas évident. J’avais fait une bonne fin de nuit, j’étais bien revenu au contact et puis je suis tombé dans un trou d’air et j’ai Nicolas Lunven qui est parti sous moi qui m’a collé quasiment 2 milles et puis pareil pour le paquet de tête.
On sait tous que le vent va tourner au Nord Est ce soir en approchant de la côte, mais bon tout ça c’est une histoire de timing : Quand ? A quel endroit ? Idéalement j’aurais aimé arriver à la côte un peu sur Penmarch, mais avec le cap que je tiens, ce sera plutôt un atterrissage sur Les Glénans. Ensuite il faudra être dans le bon timing pour le courant au Raz de Sein. Le bon scénario n’est pas évident à écrire. Il commence à y avoir un peu de pêcheurs, on est sur la barre en permanence, donc on les voit venir. Autant j’ai beaucoup dormi cette nuit, autant là il faut vraiment que je m’applique à faire marcher le bateau.
Milan Kolacek – Czeching The Edge – 12ème au classement de 12h
J’ai beaucoup travaillé pour rentrer dans la première moitié, donc je suis plutôt pas mal. J’ai également eu un peu de chance parce que le vent bougeait beaucoup la première nuit et ça m’a été favorable. Je suis vraiment à côté de TeamWork (Justine Mettraux) et devant Adrien (Hardy) et comme ça a vraiment mollit, j’ai me suis mis vraiment dessus pour faire avancer le bateau et à chaque fois que les conditions changent, j’ai besoin d’un peu de temps pour redémarrer le bateau. Je pense qu’après la Chaussée de Sein, ce sera une route directe avec le vent de travers., il n’y aura pas beaucoup d’opportunités de jouer tactique. Il faut jouer maintenant au passage du Raz de Sein et sur le virement jusqu’à Penmarch et après ça va être une course de vitesse.

Tanguy Le Turquais – Nibelis – 14ème au classement de 12h
Ce n’est pas très simple, c’est le moins que l’on puisse dire. C’est mollasson, c’est compliqué d’établir une stratégie claire et précise parce qu’il y a des zones sans vent et des zones avec. Tu as des concurrents qui sont à 0.5 milles de toi et qui se retrouve à 2 milles en l’espace de 10 minutes car ils ont réussi à attraper un peu de vent. Personnellement, je n’ai pas été bon à ce jeu-là jusqu’à présent. Je suis avec Milan Kolacek et Adrien Hardy. On essaie d’avancer comme on peut vers la marque et on attend tous que le vent tourne au Nord-Est. On suit le baromètre, là il monte… Je suis à 1023, une fois à 1024-1025 c’est que la bascule devrait approcher et puis il y a la mer qui se calme un petit peu, des nuages qui se font de plus en plus rares. On arrive dans le bout de la dorsale en théorie, une fois qu’on aura passé son axe, le vent va tourner et on pourra virer. Ça va d’abord passer par le Nord et ça devrait finir au Nord-Est. Je n’ai pas eu la météo depuis longtemps car j’ai des problèmes de VHF, je ne sais donc pas ce qui est prévu exactement. Mais, en vue de ce que le peu de flotte que je vois est en train de faire, je pense qu’ils vont chercher une bascule au Nord-Est. Je n’ai pas grand monde à l’AIS, je suis un peu en mode mini, je ne sais pas exactement où sont les concurrents.
Pour l’instant je ne m’en préoccupe pas à 100% du courant à la côte, mais il va falloir que je commence à m’y intéresser de plus près. Il va peut-être y avoir un effet thermique à la côte, ce qui n’arrange pas mes affaires car j’avais prévu de viser Penmarc’h pour ne pas avoir à tirer des bords dans du vent d’Ouest si le vent thermique se lève. Il y a pas mal d’aléatoire dans l’équation. J’essaie d’avancer avec ce que j’ai et de faire un bord approchant. C’est un peu la stratégie ! J’avais plutôt bien démarré, je m’étais bagarré pour récupérer ce petit décalage de Nord-Ouest qui n’a pas été payant du tout. C’était le premier petit truc aléatoire, et depuis j’ai fait un bout de route avec Adrien. Il a réussi à mieux se replacer que moi dans le paquet, c’est sûrement dû à la fatigue pour moi. Après la route est longue et il peut se passer plein de choses… Je l’espère en tout cas. J’ai pu me reposer ce matin, voire un peu trop… Mais j’ai un peu d’énergie en magasin. Une chose est sûre, c’est une sacré étape tordue et longue parce qu’on s’aperçoit que dès qu’on va dormir un petit peu, on perd tout de suite des places.

Yves Ravot – Hors La Rue – 19ème au classement de 12h
C’est un rythme très lent, on a eu du mal à quitter l’Espagne pour commencer avec une molle devant Gijon. Puis Il a fallu choisir la droite ou la gauche. J’ai été du bon côté. J’ai hésité d’ailleurs, mais bien m’en a pris. Finalement, je tiens à peu près ma position depuis la bouée Radio France, donc c’est pas mal. J’essaie de m’accrocher à mes voisins, de voir comment ils naviguent et de garder ce rythme. Ça se présente bien, moi je suis en forme, le bateau est en bon état. La situation est claire. Maintenant, il va falloir se bagarrer. Ça va être intense, intéressant et difficile, mais ça ne change pas. En tout cas, je suis très heureux d’être là.

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Jean-Baptiste Bernaz remporte l’or aux World Cup Series à Santander

Jean-Baptiste Bernaz remporte l’or en Laser. S’il a réalisé une bonne semaine, aux avant-postes de la flotte, la première place ne lui était pas garantie avant sa Medal Race. Et pourtant, il n’a rien lâché et comme lors de l’étape de Coupe du monde de Miami, Jean-Baptiste monte sur la plus haute marche du podium.

Mathilde de Kerangat, la rochelaise, n’aura pas de médaille cette fois-ci. A bord de son Laser Radial, la jeune femme qui disputait aujourd’hui sa Medal Race, remportée avec brio, se classe 6e au général.

En 470, Cassandre Blandin & Aloïse Retornaz se sont battues jusqu’au bout pour accrocher un podium, mais cela n’aura pas suffi, elles se classent 4e au général.

Après les deux médailles d’hier, remportées en RS:X par Louis Giard et en 49erFX par Lili Sebesi & Albane Dubois, cette deuxième et dernière journée de Medal Races, grandes finales où les points comptent double et où les cartes sont parfois redistribuées, s’est déroulées sous les meilleurs auspices pour le Lasériste Jean-Baptiste Bernaz : « Je suis vraiment content de ma semaine. J’ai réussi à garder le maillot jaune de leader du début à la fin. Ma force cette semaine repose sans doute sur le fait que j’ai réussi à gommer mes mauvais départs, même si j’ai fait une rechute sur la Medal Race ! Cette semaine, nous avons eu des conditions foireuses, changeantes… et j’ai réussi à chaque fois à trouver les solutions. Je me prends au jeu, j’ai confiance en ma vitesse et surtout le travail réalisé depuis toutes ces années continuent à payer. J’étais coaché par Didier Bernard pour cette régate, c’est la première fois que nous faisions une compétition ensemble, je crois que nous nous sommes appris mutuellement des choses, cela fait du bien d’avoir un autre point de vue, c’est toujours enrichissant. »

La médaille n’aura pas été au rendez-vous en revanche pour Mathilde de Kerangat (Laser Radial) qui jouait sa Medal Race aujourd’hui également, ni pour les compétitrices Cassandre Blandin & Aloïse Retornaz (470) qui y ont cru jusqu’au bout et qui terminent au pied du podium.
A souligner la 9e place du jeune duo de 470 Jennifer Poret & Camille Hautefaye.

Laser Standard 1. FRA Jean-Baptiste BERNAZ (CN Sainte-Maxime / Armée de Champions)

2. GER Philipp Buhl

3. USA Charlie Buckingham

 

RS:X H 1. NED Kiran Badloe

2. FRA Louis GIARD (YC Carnac)

3. ISR Shahar Zubari

4. POL Piotr Myszka

5. FRA Thomas GOYARD (A. Calédonienne P.A.V / Armée de Champions)

 

49er FX 1. BRA Soffiatti Grael/Kunze

2. GBR Dobson/Tidey

3. FRA Lili SEBESI (SN Marseille) / Albane DUBOIS (GGVLS)

12. Julie BOSSARD (CMV St Brieux) – Aude COMPAN (CV Marseillan)

 

RS:X F 1. BRA Patricia Freitas

2. CHN Yunxiu Lu

3. RUS Stefania Elfutina

10. FRA Lucie BELBEOCH (Crocodiles l’Elorn)

 

49er 1. GBR Peters/Sterritt

2. POL Przybytek/Kolodzinski

3. GBR Fletcher-Scott/Bithell

10. FRA Erwan FISCHER GUILLOU ()  – Thibault JULIEN ()

 

 

Laser Radial 1. BEL Evi Van Acker

2. GRE Vasileia Karachaliou

3. URU Dolores Moreira Fraschini


8. FRA Mathilde DE KERANGAT (SR Rochelaises / CARDINAL)

12. FRA Marie BOLOU (CN Lorient)

 

Finn 1. GBR Ben Cornish

2. HUN Zsombor Berecz

3. GBR Edward Wright

12. FRA Fabian PIC (SR Rochelaises)

 

470 F 1. GBR Mills/Mcintyre

2. NED Zegers/Van Veen

3. ESP Mas Depares/Cantero Reina

4. FRA Cassandre  BLANDIN (SNO Nantes) / Aloïse RETORNAZ (SN Sablais)

9. FRA Jennifer PORET (SNPH) / Camille HAUTEFAYE (CNA VOILE)

 

KITEBOARD 1. FRA Nicolas PARLIER (C V ARCACHON)
2. GBR Oliver Bridge3. ITA Riccardo Leccese

7. FRA Théo De RAMECOURT (FFVOILE)
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Les Suédois face aux Kiwis en finale

09/06/2017 - Bermuda (BDA) - 35th America's Cup Bermuda 2017 - Louis Vuitton America's Cup Challenger Playoffs Semi-Finals, Day 6

Les Suédois se sont imposés face à Team Japan dans une ultime course où les conditions étaient parfaites pour leur bateau puissant dans la brise. Si Dean Barker a pris un bon départ, Artémis a su profiter d’une faute du kiwi à l’approche de la boundary pour le dépasser et finir en tête.
Les Japonais quittent la compétition sur un 5 à 3. Dean Barker aura sans doute quelques regrets à l’issue de cette demi-finale. Son bateau était le sistership de celui d’Oracle, il avait le bateau pour gagner et l’expérience et menait 3 à 1 face aux Suédois avant de se faire remonter au score. Un souvenir amer de la précédente édition. Sur 3 des dernières courses, il porte une grande responsabilité dans la défaite : un départ trop tôt race 5, une mauvaise appréciation des priorités à une bouée race 6 puis une décision trop tardive dans la dernière et 7è course. Pas sûr qu’on le revoit à la barre à la prochaine édition malgré son talent et son parcours.

Les Suédois étaient attendus en final et ils y sont parvenus. Bête noir du Defender, que les Suédois ont réussi à battre 2 fois en round robin, ils se sont en revanche toujours inclinés face aux kiwis qui partent favoris. Le premier qui marque 5 points gagnera le droit d’affronter le Defender.
Dans ce nouveau format de l’America’s Cup, il y a peu de temps mort. La finale des Challengers commencera dès ce soir avec 3 courses programmées, puis demain. Pendant ce temps-là le Defender a le droit de s’entraîner 2h avant ou après les courses. Le plus difficile pour lui étant de conserver l’état d’esprit en mode “course”. Une priorité pour le coach Philippe Presti.

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