vendredi 26 septembre 2025
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C’est parti pour la Transgascogne

C’ets ce dimanche que 53 Mini sont partis à l’assaut de la première des deux étapes de la course. Une première manche finalement réduite de 345 à 245 milles, la Direction de course ayant décidé de supprimer le contournement de Belle-Ile en raison des conditions météo très faibles annoncées dans le golfe de Gascogne, ce début de semaine. Une vaste dorsale va, en effet, se retrouver plantée au beau milieu du parcours. Les concurrents (32 Série Solo, 11 Série Double, 8 Proto Solo et 2 Proto Double) n’auront donc pas d’autres choix que de négocier cette crête de haute pression. Zones de molle, petites (ou grosses) bascules de vent, phases de transition… le menu s’annonce tactique autant que délicat. Dans ce contexte, le jeu est donc grand ouvert et les surprises pas impossibles.

C’est donc à 12h20, avec un léger retard sur l’horaire prévu, que les concurrents de la Transgascogne ont pris le départ de la première étape de la course, un morceau de 345 milles finalement ramené à 245 milles. « Nous avons tranché pour une modification du parcours. Pour une fois, pas à cause du mauvais temps, mais à cause du manque de vent. Comme il existe de vrais écarts de niveaux et de vitesse entre les bateaux, nous avons pris la décision qui semblait la plus raisonnable pour avoir tous les concurrents frais et dispo pour la deuxième étape dont le départ est programmé le 5 août », a expliqué Denis Hugues, le Directeur de course, qui a donc purement et simplement supprimé le contournement de Belle-Ile. « Nous avons étudié l’idée d’envoyer les bateaux autour de l’île d’Yeu, mais ça ne faisait gagner que quatre heures de course, ce qui n’était pas très intéressant. Nous avons donc finalement opté pour la route directe », a détaillé Denis. Reste que qui dit route directe, ne signifie pas pour autant route plus simple. Et pour cause, une vaste dorsale anticyclonique s’étale dans le golfe de Gascogne et remonte doucement. Pas d’autre solution que de la négocier.

Etre dessus et anticiper au mieux
« Le Schéma météo actuel n’est pas franchement classique. Si certains décident de partir à l’Ouest, on risque de les attendre très longtemps ! Là, clairement, il va falloir faire une espèce de grande cuillère par le Sud-Est pour rejoindre Avilés afin d’éviter de tomber dans de la très grosse molle. Malgré tout, c’est clairement une première étape de petit temps qui s’annonce », a commenté Denis Hugues. Dans ce contexte, il va falloir avoir les nerfs solides et se montrer bien inspiré pour négocier les petites cellules anticycloniques qui vont égrainer la route. A la clé, des bascules de vent, des zones de transition… Du jeu, en somme. « Il va falloir être dessus en permanence, avoir l’œil bien ouvert », a indiqué Martin Callebaut (721 Extasea – Série Solo) qui a pris le meilleur départ, ce samedi, en baie des Sables d’Olonne. « Ca va être important de bien anticiper les choses », a souligné, pour sa part, Ian Lipinski, le skipper de Griffon.fr (865) et ultra favori de la course chez les Proto Solo, qui s’est installé aux commandes de la flotte très rapidement après le départ, avec Clarisse Crémer (902 TBS – Série Solo) dans son sillage, pendant que Melchior Treillet (755 Boulegue – Série Solo) revenait franchir la ligne après avoir volé le départ. Les uns et les autres ont ensuite vu leurs trajectoires légèrement diverger, certains tentant un petit recalage dans l’Ouest avant de filer franchement au Sud. Car c’est un fait, il n’y aura pas d’autre choix à faire dans les heures qui viennent.

A l’Est toute !
« Il ne faudra surtout pas faire l’erreur de partir dans l’Ouest, mais rester dans l’Est et faire la cuillère pour rejoindre Avilés », a ajouté le Directeur de course qui voit les choses se compliquer pour les Ministes en fin de nuit prochaine ou demain en début de matinée. « Dans l’immédiat, les concurrents progressent au près, dans 6 à 8 nœuds de vent, mais ils vont ensuite devoir composer avec de tous petits airs. Ça va être intéressant et je pense que pas mal de gens vont apprendre des choses », a ajouté le Directeur de course dont une partie des troupes sur l’eau est en mode « répétition générale » avant la Mini Transat – La Boulangère, et l’autre en mode découverte de la navigation hauturière en solitaire. « Les premiers vont aller assez vite et arriver dès mardi matin, après un peu moins de deux jours de course. Les derniers, arriveront plus ou moins 24 heures après ». A suivre donc.

Ils ont dit :
Erwan Le Draoulec, skipper d’Emile Henry (895 – Série Solo) : « Le schéma météo de cette première étape n’est pas franchement classique, avec une grosse bulle anticyclonique plantée au beau milieu de la route. On va voir comment ça va se passer, mais il va y avoir du jeu c’est sûr. Il va falloir se creuser les méninges plutôt que se tuer physiquement. Ça va être intéressant et aussi, ça va changer de ce qu’on a eu en début de saison. Dans ce contexte, tous les bateaux ont leurs chances car avoir une machine toute récente ne sera pas un gros avantage. En ce qui me concerne, j’ai hâte d’y aller. L’idée principale, c’est d’engranger de la confiance pour la Mini Transat. Je pense que si je ne performe pas, je ne m’en voudrais pas plus que ça. L’important, ça va être de voir que le bateau va bien. J’ai fait mon chantier d’avant transat juste avant cette Transgascogne donc si je ne casse rien, c’est que tout va bien. »

Frédéric Guérin, skipper de Les-amis.fun (614 – Proto Solo) : « Je me programme pour la Mini Transat. En ce sens, le parcours de la Transgascogne est super intéressant, surtout pour moi qui apprends toujours le bateau. Il faut savoir que je suis quand même passé du 20e au 21e siècle en l’espace de deux mois ! (Rires) Au-delà du résultat, mon objectif sur cette course, c’est d’affiner le pilote. Des concurrents m’ont passé des feuilles de réglages, donc je vais me concentrer sur ça. »

Thomas Grandin, skipper de 138’s Cotentin (138 – Proto Solo) : « Pour cette première étape, des grosses zones de molles sont annoncées. Ça va être assez technique et compliqué, ce qui promet assez peu de repos. Pour l’instant, mon objectif, c’est de terminer, ce qui sera déjà pas mal. Bien sûr, j’espère aussi réussir à me placer correctement. Je pars sur un vieux Proto, le plus ancien bateau de la flotte. Je vais essayer d’en tirer le meilleur. Le fait que l’on parte dans du petit temps sera plutôt un avantage pour moi car dans ce type de conditions, il y a moins d’écarts entre les nouveaux et les anciens bateaux. Reste qu’à mon sens, la plus grosse difficulté de cette première étape sera la gestion du sommeil. »

Lina Rixgens, skipper Minidoc (732 – Série Double) : « Aux niveaux météo et stratégie, ça va être compliqué, mais aussi très intéressant. Moi, en tous les cas, ça me donne envie de partir et c’est tant mieux. Cela va, en plus, me permettre de valider toutes les petites choses que j’ai modifié sur mon bateau ces dernières semaines. Ça devrait vraiment être une belle première étape pour rejoindre l’Espagne. Je vais donner le maximum et essayer de faire du mieux possible en termes de résultats. Pour cette course, j’ai choisi de partir en double car cela va vraiment me permettre de me concentrer sur les points que je veux tester avant la Mini Transat. Et puis du solo, je vais justement déjà en faire bien assez cet automne ! (Rires) »

Simon Tranvouez, skipper de Brest Terre d’Aventure (807 – Série Solo) : « Cette première étape ne s’annonce pas simple car il va y avoir plein d’options différentes. Pour l’heure, je ne sais pas encore trop sur quelle route je vais partir. J’ai commencé le Mini cette saison. Pour moi, l’idée, sur cette course, c’est d’abord de finir la course puis de cumuler des milles pour préparer la Mini Transat 2019. Forcément, comme il s’agit de ma première course en solitaire et que c’est la première fois que je pars sans fichier météo, c’est l’inconnu à plein de niveaux. J’ai un peu peur, compte-tenu des conditions annoncées, de rester scotché dans le golfe, de ne pas réussir à trouver la bonne option, et de laisser filer les autres. J’espère que ce ne sera pas trop la roulette russe mais bon, qui sait, si c’est le cas, j’aurais peut-être la chance du débutant ! (Rires) »

Patrick Jaffré, skipper de Projet Pioneer (814 – Proto Double) : « Il va y avoir du petit temps. Ça va donc être très tactique et il va falloir tricoter. On va voir ce que ça donne mais ça risque de ne pas être simple. On part cependant plutôt cool. On va essayer de faire au mieux. On espère que ce ne sera pas trop « au petit bonheur la chance » mais vu le scénario, ce ne sera pas forcément ceux qui sont attenus qui gagneront à l’arrivée. Sans doute qu’il y aura des surprises. Nos objectifs ? Finir la course, faire au mieux et engranger des milles pour la qualif’ la Mini Transat ».

Laurent Bardinet, skipper de Nano (816 – Série Solo) : « Ça va être un peu compliqué car ça va être du petit temps. Globalement, ce n’est d’ailleurs pas très clair. Ça va sans doute tourner un peu dans tous les sens. On verra. Ce qui est sûr, c’est qu’il faudra être attentif. Je suis motivé même si je n’ai pas trop d’objectifs parce que j’ai un bateau qui n’est pas forcément au top par rapport aux autres. Si je parviens à laisser 10 ou 15 concurrents derrière moi, je serais content. C’est ma première participation à la Transgascogne et seulement ma troisième épreuve en solo. Je ne suis toutefois pas trop inquiet à propos de ce qui m’attend, même si ce sera un peu plus hauturier que ce que j’ai fait jusqu’ici. »

Julien Mizrachi, skipper de Golborne (832 – Série Solo) : « Ça va être un peu plus court que prévu. Au final, on ne sait pas trop ce qui nous attend mais ça va être un peu comme un gros sprint même si on risque clairement d’être complètement arrêté dans la molle, au milieu du golfe. Je vais observer un peu ce que font les autres et essayer d’avancer le plus vite possible avec ce qu’il y aura, en tâchant de ne pas rater les bons coups. Comme dans deux mois, je vais participer à la Mini Transat, ce sera une belle occasion de tester les différents systèmes du bord et être sûr d’être prêt. Par ailleurs, j’ai des voiles neuves, ce sera donc aussi l’occasion de voir si je vais plus vite qu’avant ! Je n’ai encore jamais traversé le golfe de Gascogne. Je suis impatient de voir à quoi ça ressemble et là, manifestement je vais avoir le temps (rires) !»

Yann Blondel, skipper de Blue Bubble (836 – Série Double) : « Cette Transgascogne va être ma première course au large, contrairement à Edouard (Blondel) qui a déjà fait la course il y a deux ans. Je suis très excité de partir et je suis à fond. Ça va être super cool, même si c’est vrai que j’ai pas mal d’interrogations dans la tête. J’ai hâte de découvrir les techniques de la course au large. Moi, je viens du dériveur et Edouard de l’habitable. Nous sommes donc assez complémentaires. Au niveau de la météo, ça s’annonce sympa, avec pas mal de petits coups à jouer. L’idée, c’est d’arriver avant mercredi car ensuite, un vilain front est prévu d’arriver dans le golfe ! »

Site & carto : http://transgascogne650.com

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Mise à l’eau et premiers bords pour le Figaro 3

Première sortie Figaro 3

Depuis la présentation officielle du Figaro 3 au Nautic en décembre 2016 et l’annonce du début de la production, 7 mois se sont écoulés et c’est dans le timing que le premier Figaro 3 a été mis à l’eau pour ses premiers essais.

C’est Hervé Gastinel le Président du Directoire de Beneteau qui annonçait la sortie du chantier.

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Une très belle édition

La 40e édition du Tour de France à la voile s’est achevé ce week-end à Nice. Il aura été épuisant pour les 29 équipes engagées mais de toute beauté sportivement avec un niveau très relevé cette année. Le suspens aura duré jusqu’au bout pour savoir qui l’emporterait.
Grand favoris au départ, le Team SFS avait montré de grosses ambitions dans l’avant-saison tandis que le Team Lorina – Golfe du Morbihan espérait réaliser à nouveau l’exploit.
C’est finalement Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains qui s’impose à Nice après un très beau tour avec l’expérience de ses 2 skippers Damien Séguin et Damien Iehl. Trèsors de Tahiti termine 2e devant Beijaflore Sailing 3e. Au classement jeunes, c’est le Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan qui l’emportent largement, son équipage parvenant même à se qualifier dans la Super Finale. Ils réalisent un Tour exceptionnel. Au classement Amateur, Homkia – Les Sables d’Olonne Agglomération s’impose devant le Team Installux Aluminium.
Cette édition aura été un très bon cru.

Retour en chiffres sur une 40ème édition d’exception.

1
équipage est resté sur le podium du classement Général du premier au dernier jour du Tour, Trésors de Tahiti.

2
Le nombre de victoires de Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains (Raid Côtier du Grau du Roi – Port Camargue et Super Finale de Nice). A titre de comparaison, les tenants du titre de Lorina Limonade avaient gagné 10 courses l’an dernier ! L’équipage mené par Damien Seguin et Damien Iehl n’est pas celui qui a remporté le plus d’épreuves (Team SFS et Lorina Limonade – Golfe du Morbihan ont fait mieux, et Beijaflore a fait aussi bien). Mais Fondation FDJ a pourtant bien gagné le Tour au Général. La régularité a été récompensée pour le seul team à avoir accédé aux neuf Finales des Stades Nautiques, et dont la pire performance dans ce Tour a été une 11e place, quand ses principaux concurrents ont déploré de gros ratés.

2
En remportant le Tour avec Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains, après ses trois victoires en monocoque (en 2003, 2004, 2011), Damien Iehl devient le deuxième marin à avoir remporté l’épreuve en monocoque puis en multicoque, après Thierry Douillard.

3
Le nombre de « Black Flag » (départs volés sous la règle éliminatoire du pavillon) noir infligés au Team SFS en Finales de Stades Nautiques, dont un en Super Finale à Nice. Ces points perdus en route ont coûté très cher au moment de faire les comptes. Le démâtage de Roses a également fait mal. Grand animateur du Tour, mais trop irrégulier, SFS a vu ses légitimes ambitions de victoire réduites à néant, et a même manqué le podium d’un point…

3
équipages ont subi des démâtages : Team Maverick SSR aux Sables d’Olonne, Team SFS à Roses et Dunkerque Voile à Nice.

6
Le nombre de victoires de Team SFS. C’est l’équipage qui a gagné le plus de* courses cette année.
7
teams différents ont au moins gagné une épreuve : Team SFS (6 victoires), Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (3 victoires), Trésors de Tahiti (2 victoires), Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains (2 victoires), Beijaflore (2 victoires), Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan (1 victoire) et Vivacar.fr CEFIM (1 victoire).

8
points séparent les teams classés entre la 2e et la 5e place au classement Général final. Si Trésors de Tahiti et Beijaflore sont montés sur le podium, Team SFS et Team Oman Sail sont passés tout près des trois premières places. Tout s’est joué lors de l’incroyable Super Finale de Nice.

9
villes ont accueilli la 40ème édition du Tour de France à la Voile : Dunkerque, Fécamp, Jullouville, Arzon – Port du Crouesty, Les Sables d’Olonne, Roses (Espagne), Le Grau du Roi Port Camargue, Marseille et Nice.

12
points d’écart entre les deux premiers Amateurs : Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération et Team Installux Aluminium. La dernière journée en Stade Nautique a été décisive pour les départager.

13
équipages ont décroché au moins un podium. Les 11 premiers au classement Général mais aussi deux belles surprises : Pays de l’Or Pink Lady Hérault (3e du Raid Côtier du Grau du Roi Port Camargue) et Batistyl IBA (3e du Raid de Roses).

17
Le nombre de courses disputées (8 Raids Côtiers et 9 Stades Nautiques). Seul le Raid Côtier de Marseille a été annulé en raison d’un Mistral déchaîné. Pour le reste, les conditions météo ont été très favorables et contrastées avec du petit temps, du vent médium et de la bonne brise. Il fallait être complet et performer dans tous les types de temps pour briller dans cette 40ème édition.

29
points d’écart entre le vainqueur Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains et son dauphin Trésors de Tahiti. L’an dernier, l’ultra dominateur Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan l’avait emporté avec un matelas beaucoup plus confortable : 64 points. Cette fois, ce n’est qu’en Méditerranée que la situation s’est vraiment décantée tout en haut du classement.

29
Diam 24 étaient en lice dans le Tour de France à la Voile (dont 8 équipages « Amateurs » et 6 teams « Jeunes »). Du premier au dernier, chacun a pu trouver de la confrontation et ressort de cette compétition en ayant la sensation d’avoir vécu une expérience très enrichissante.

48
départs de courses en Stades Nautiques ont été donnés (39 courses qualificatives, 8 Finales, 1 Super Finale).

165
Le nombre (énorme !) de points d’avance du Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan sur son premier poursuivant dans le classement Jeunes, Ville de Genève – CER 2. Avec une victoire dans le Raid Côtier de Fécamp, puis trois 2e places, cet équipage de 20 ans de moyenne d’âge a joué dans la cour des grands. Le Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan a même décroché sur le fil son ticket pour la Super Finale de Nice, et terminé 8e du classement Général. C’est LA bonne surprise de ce Tour.

 

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Du beau monde sur la Rolex Fastnet

La Rolex Fastnet reste l’un des événements de la course au large les plus mythique et il fallait être rapide pour pouvoir s’y inscrire et faire partie des 400 bateaux heureux élus qui partiront ce dimanche. Parmi eux les VOR65, car la Rolex Fastnet Race sert de « Leg Zero » (étape « 0 ») pour la Volvo Ocean Race, et ce sera la première fois que les équipes s’aligneront les unes face aux autres.

Parmi les sept équipes en lice, trois ont déjà participé à la Volvo Ocean Race 2014-15 : l’équipe de Brunel (qui avait terminé 2e), l’équipe chinoise de Dongfeng Race Team, troisième la dernière fois, et l’équipe espagnole de MAPFRE, qui a terminé quatrième. La Rolex Fastnet Race de cette année sera la troisième pour Charles Caudrelier. En 2011, sur le VO70 Groupama, ils ont terminé juste derrière Abu Dhabi Ocean Racing, dont le temps de 32 heures et 39 minutes reste le record en monocoque. « J’aime la course parce qu’elle est intéressante : courte et compliquée avec beaucoup de transitions », explique Charles Caudrelier. Alors que Dongfeng fait partie des favoris, la dernière équipe à rejoindre la fête est celle de « Turn the Tide on Plastic », skippée par Dee Caffari. « C’est une classique de la course au large que tout le monde veut faire. Elle couvre une telle gamme de bateaux et de marins, c’est comme une version océanique de la Round the Island Race. »

En Imoca60, il y aura également du monde avec Sam Davies et Tanguy de Lamotte à la barre d’Initiatives Coeur , « Tout le monde est heureux que Sam soit à la barre. C’est une belle continuation pour le projet, » explique Tanguy de Lamotte. Sam Davies, qui a également couru avec Tanguy en 2015, a déclaré: « Je suis très heureuse que Tanguy m’ait offert cette opportunité. C’est un projet que je connais très bien – un bateau super, une équipe sympa et une belle association caritative. » 8 autres IMOCA 60 seront en compétition dont Bureau Vallée 2 (ex-Banque Populaire) mené par Louis Burton et Servane Escoffier, et Alex Thomson et le marin irlandais Nicholas O’Leary sur Hugo Boss. Pour Alex Thomson «  Nous sommes plus rapides au portant qu’un VO65, et si vous nous donnez les bonnes conditions (22-25 nœuds, au reaching), nous pouvons battre Rambler, mais sur le Fastnet, vous ne pouvez pas choisir la météo dans laquelle vous naviguez. »

Le flotte la plus importante en non-IRC qui s’alignera sur la Rolex Fastnet Race (34 bateaux) est celle des Class40 avec 34 bateaux en compétition, dont le tout nouveau Carac (150) de Louis Duc, un plan Marc Lombard qui possède la proue la plus volumineuse autorisée par la règle de la Class40. Les tout derniers modèles de tous les architectes leaders de la Class40 sont en compétition, tels que Cap Des Palmes de Brieuc Maisonneuve, un Tizh 40 de Guillaume Verdier; Hydra du norvégien Henrik Bergesen, un tout nouveau plan Owen Clarke; Deux nouveaux Mach 40 Mk3s, conçus par Sam Manuard, V And B de Maxime Sorel, et Eärendil de Catherine Pourre. Le Président de la Class40, Halvard Mabire, sera en course à bord de Campagne de France, un bateau neuf de sa propre conception, avec sa partenaire anglaise Miranda Merron.

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Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains vainqueur du Tour de France à la voile

Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains skippé par Damien Seguin et Damien Iehl remporte la 40e édition du Tour de France à la voile après 3 semaines de compétition acharnée. La Super Finale se jouera demain mais avec 18pts d’avance sur son dauphin SFS, le leader ne peut plus être rattrapé. Une superbe performance pour le seul équipage handi-valide de ce Tour de France à la Voile qui avait pour objectif au départ de l’épreuve de terminer dans le Top 5. Régulier tout au long de ces trois semaines de courses, le Team a parfaitement résisté à la pression et s’est montré très solide en Méditerranée.

2e au clasemment général et grand animateur du tour, le Team SFS a tout donné pour maintenir le suspens et ils remportent leur sixième victoire aujourd’hui sur le raid côtier. Le podium n’est pas assuré pour autant : Team SFS a 7 points d’avance sur Trésors de Tahiti. Beijaflore et Team Oman Sail ne sont qu’à 4 points derrière, tandis que Lorina Limonade – Golfe du Morbihan est à seulement 9 points !
Demain, la Super Finale réunira les huit premiers du classement Général et cette ultime course comptera double ! Absolument rien n’est joué pour les 2e et 3e places et cinq équipages peuvent encore prétendre au podium.
Les dernières places pour cette Super Finale ont été très disputées. 9e au classement Général ce matin, le Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan a sorti le grand jeu en terminant 5e du Raid. Dans le même temps, son adversaire direct Cheminées Poujoulat a joué de malchance en subissant une collision avec le Diam 24 Team Occitanie Sud de France. Bernard Stamm et ses équipiers ont tout tenté pour finir la course, en vain, car un flotteur se remplissait d’eau. Ce soir, la déception est grande pour cet équipage… 12e aujourd’hui, c’est Vivacar.fr CEFIM qui a décroché le dernier ticket pour la Super Finale.

Côté amateur, la situation est très serrée entre les deux équipages de tête. Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération n’a que 6 points d’avance sur Team Installux Aluminium. Tout se jouera demain dans le Rond Argent. Dunkerque Voile, 3e au Général, a vu ses espoirs de victoire réduits à néant en étant victime aujourd’hui d’un cruel démâtage, alors que les Nordistes occupaient une jolie 8e place dans le Raid. Mais ils sont assurés de conserver leur 3e place du classement Amateurs demain.

Le raid de la délivrance !
Sérénité, concentration mais aussi sourires… les mines de Damien Seguin, Damien Iehl et Benjamin Amiot en disaient long ce matin sur le paddock. Tous trois n’avaient qu’une envie : décrocher au plus vite cette victoire qui leur tend les bras depuis la fin du 7ème acte au Grau du Roi – Port Camargue ! Pour autant, le trio se gardait bien de tirer des plans sur la comète. En effet, si leur avance de 20 points ce matin sur leur dauphin SFS, leur laissait entrevoir de sérieux espoirs de victoire, le caractère piégeux de ce dernier raid dans les petits airs, les invitait à la prudence et à la modestie. C’est donc, confiants mais concentrés que les trois hommes, ont pris le départ du parcours de 25 milles tracé dans la Baie des Anges.

Dans des conditions de vent très changeantes (12- 13 nœuds de vent), Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains prend un beau départ. Le Team se place rapidement aux avant-postes en 4ème / 5ème position, juste derrière ses poursuivants au général, SFS et Trésors de Tahiti. En file indienne, les 29 trimarans progressent. La hiérarchie établie dès le départ du raid ne connait guère de changement. SFS franchit la ligne en vainqueur, Trésors de Tahiti suit. Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains complète le podium de ce raid en terminant 3ème. La ligne franchie, l’équipage laisse exploser sa joie. Il vient de remporter le Tour de France à la Voile 2017. « On était concentré à fond jusqu’au dernier empannage. C’est du bonheur ! On a vu que SFS et Trésors de Tahiti étaient sur la tête mais on n’était jamais très loin derrière. Nous avons très bien navigué. Nous avons pris un bon départ puis ça a déroulé tout au long du raid » explique un Damien Seguin, heureux à l’arrivée. Un bonheur partagé par Damien Iehl : « Aujourd’hui, je me suis concentré pour faire un bon départ et ça a été le cas. Nous avons navigué à notre niveau tout en restant très concentrés. A aucun moment, nous nous sommes dits durant la course que nous étions en train de gagner le Tour. Nous avons vraiment percuté à la fin au moment où Damien nous l’a fait remarquer. Et là c’était une immense joie. »

Le Tour de la régularité
En arrivant sur ce Tour, Damien Seguin, Damien Iehl, Benjamin Amiot et François Morvan visaient un Top 5. Au final, ils récoltent la victoire. L’objectif est donc largement atteint pour l’équipage qui a fait preuve d’une régularité sans précédent sur les trois semaines de courses. Pour preuve, le Team, très à l’aise sur les stades nautiques, n’a jamais manqué une finale. Une performance qu’il est le seul à avoir accompli sur cette 40ème édition. Deuxième dès Dunkerque, l’équipage n’est jamais descendu au-delà de la 4ème place au classement général (Arzon et Les Sables d’Olonne).
Sa victoire sur le raid côtier de Roses lui a permis de remonter sur la deuxième marche du podium, derrière Trésors de Tahiti. C’est au Grau du Roi – 7ème acte du Tour de France à la Voile que le Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains prend la tête du classement à l’issue de la journée de stades nautiques. Un leadership qu’il n’a pas lâché depuis et ce malgré un niveau de jeu très élevé comme le précise, Damien Seguin. « C’était un tour difficile. Ce n’était pas forcément du stress mais c’était compliqué car c’est beaucoup de fatigue. Nous avons été réguliers sur l’eau, on n’a pas eu de problème matériel. C’est une belle victoire collective. C’était une édition très relevée. On avait vu dès le début de saison que ça allait se jouer à pas grand-chose car il y avait beaucoup de niveau. »

Damien Seguin, skipper du Team Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains :
« Nous étions concentrés à fond jusqu’au dernier empannage. C’est du bonheur ! On a vu que SFS et Trésors de Tahiti étaient sur la tête mais on n’était jamais très loin derrière. Nous avons très bien navigué. Nous avons pris un bon départ puis ça a déroulé tout au long du raid. Je voudrais remercier Damien, Benjamin et François et toute mon équipe technique. C’était un tour difficile. Ce n’était pas forcément du stress mais c’était compliqué car c’est beaucoup de fatigue. Nous avons été réguliers sur l’eau, on n’a pas eu de problème matériel. C’est une belle victoire collective. C’était une édition très relevée. On avait vu dès le début de saison que ça allait se jouer à pas grand-chose car il y avait beaucoup de niveau. On s’est entrainé dur dès le mois de février. Ça a donné une énorme bataille entre les 10 premiers de la flotte. On profitera de notre super finale demain, on a l’immense chance de profiter de loin sans trop se mêler à la bataille. Cette victoire sur le tour a une saveur particulière car c’est mon premier titre en équipage. Quand je me suis lancé dans cette aventure c’était un très gros challenge. Grâce à tout le monde, on a réussi à monter un super collectif. Nous sommes arrivés sur le tour soudés et on a monté notre niveau de jeu au fur et à mesure. »

Damien Iehl, co-skipper du Team Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains :
« Nous sommes super contents. Nous visions la performance, nous avons réussi. Ce n’était pas gagné car le niveau était là. Nous avons commencé doucement mais nous avons réussi à trouver les manettes pour être bons sur le Tour de France à la Voile. Aujourd’hui, je me suis concentré pour faire un bon départ et ça a été le cas. Nous avons navigué à notre niveau tout en restant très concentrés. A aucun moment, nous nous sommes dits durant la course que nous étions en train de gagner le Tour. Nous avons vraiment percuté à la fin au moment où Damien nous l’a fait remarquer. Et là c’était une immense joie. C’est génial. Je tiens à dire un grand merci à Antoine, Mathieu et Tifenn pour toute la gestion à terre et logistique du projet car c’est un gros boulot. On parle beaucoup des coureurs mais cette victoire c’est aussi grâce à eux. »

Composition de l’équipage Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains :
Damien Seguin
Damien Iehl
Benjamin Amiot
François Morvan

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Fin d’étape pour la flotte Lorientaise

Transquadra 2017-2018 @Francois Van Malleghem

Le dernier duo (les frère Letullier) et le dernier solo (Pascal Coret) de la flotte lorientaise sont arrivés hier soir, un peu avant 22h, à 50 secondes d’intervalle ! Un joli clap de fin pour ces deux premières étapes (méditerranéenne et atlantique) de la Transquadra – Martinique disputées dans des conditions météo propices à la vitesse et à la bagarre tactique. Les concurrents vont maintenant pouvoir déguster leur pause madérienne, avant de se projeter sur la deuxième partie de la course : le grand saut dans l’Atlantique de février 2018.

« Je me suis bien amusé ! J’ai pris mon temps… j’ai peut-être un peu trop dormi ? », s’interrogeait, hier soir Pascal Coret (Vesper), tout sourire, les pieds sur terre, mais l’esprit encore au large. « Je suis en pleine forme. J’ai appris plein de choses. C’était la première fois que je courais en solitaire aussi longtemps : je repartirais sans problème dès maintenant pour la deuxième étape ! »

Sourires un peu plus tendus en revanche pour les frères Letullier (Water Boys) : « On a explosé un spi au bout de deux heures de course, le 2e spi dans la foulée, la GV le 3e jour. On n’a pas voulu abandonner, on a continué notre route vers Madère avec ce qui nous restait On s’est réinscrits au dernier moment, il nous manquait des voiles, il a fallu tout gérer en une semaine, on est partis quand même… mais ça a été galère. On va prendre le temps de bien préparer la 2e étape. »

Leur maman, leurs enfants les attendaient au ponton avec du champagne… la galère sera vite oubliée. La grande particularité de ces deux premières étapes de la Transquadra – Martinique 2017 est résumée par Mico Bolo, fondateur et directeur de course : « beau temps, belle mer ! » Les conditions météo ont été relativement clémentes pour ne pas générer de gros soucis techniques, mais suffisamment soutenues, et avec quelques pièges météo, pour permettre des records d’étapes et de belles empoignades.

Comme une lettre à la poste

« Cette première étape a été rapide, aussi bien en Méditerranée qu’en Atlantique. Le record de la course a été largement battu en Méditerranée avec 48h de mieux que les autres années. Les conditions météo ont été extrêmement favorables, les bateaux sont de plus en plus performants et un nombre croissant d’équipages se prépare très sérieusement. Au top départ, ils sont déjà dans la course depuis plusieurs mois !

En tête de flotte comme dans le peloton, il y a eu des bagarres de haut niveau, avec des concurrents qui n’ont rien lâcher pendant 6 jours ! », analyse Frank Lang, président de la Transquadra – Martinique.

Tous à Madère, presque prêts à repartir

Seuls deux abandons sont à déplorer (Sébastien Pejoan* sur problème de safran, Amaury Eloy et Bernard Tcherniarsky pour des raisons personnelles). Les 92 bateaux amarrés dans la marina madérienne pourraient – presque – repartir demain pour la 2e étape. « Les bateaux sont arrivés en bon état avec très peu casse si ce n’est quelques spis déchirés, mais sur une étape disputée majoritairement au portant, c’est assez logique », précisent les organisateurs.

L’hivernage des voiliers (sous l’aéroport de Madère) s’organise, les marins pourront ensuite profiter pleinement des multiples activités nautiques et sportives possibles à Madère (canyoning, surf, randonnées, VTT…) et des douceurs aussi, bien sûr de cette île hors norme : après l’effort… « L’accueil à Madère, toujours aussi chaleureux. Entre Madère et la Transquadra, c’est une longue histoire d’amitié », confirme Frank Lang.

Ca aussi, c’est fantastique

Madère, une escale plaisir et tonique, que les quadrasailors vont partager en famille, parce que la Transquadra, « c’est aussi les enfants qui courent sur les pontons retrouver leur père (plus souvent que leur mère) : ce sont toujours des moments forts, qui montrent bien que ce n’est pas seulement un projet de compétiteur, mais également une aventure familiale, ça aussi c’est fantastique », conclut le président de la Transquadra – Martinique.

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Agence Directe 3.9% premier temps réel

Transquadra Martinique 2017-2018

Ce samedi, aux termes d’une lutte acharnée depuis Lorient contre 55 concurrents dans la catégorie double, Agence Directe 3,9% franchit la ligne d’arrivée à Madère 1er en temps réel de la première étape après 5 jours et 17 heures de course. Mais il doit concéder la plus haute marche du podium en handicap (temps compensé) pour 13 petites minutes aux termes des 1088 milles(2016km) du parcours.

Un belle navigation pour le bateau malouin mis à l’eau il y a à peine 3 mois. François-René Carluer : “… C’est ma deuxième Transquadra (classé 6e il y a 4 ans). Pour cette édition, j’ai repris un JPK 10,80 que nous avons bien préparé et optimisé en privilégiant une excellente mise au point plus que les navigations. C’est probablement une des clefs du résultat car nous n’avons rien cassé et avions un bateau très maniable…“.
Certes la monture compte, mais il faut aussi un équipage de niveau. FRC peut se targuer d’avoir à son palmarès une Mini Transat, deux Route du Rhum et une Québec/Saint-Malo. Quant à Gwénaël Roth, si le large n’est pas son terrain de jeu habituel, la régate au contact, il connait, auréolé de deux titres majeurs : champion d’Europe et champion du Monde de Hobie Cat 16 (catamaran de sport). La complémentarité était donc au rendez-vous pour ces membres de la Société Nautique de la Baie de Saint-Malo (Snbsm), le chef d’entreprise François-René Carluer et le médecin du sport Gwénaël Roth. S’ils se connaissent depuis près de 20 ans, ils n’ont cependant que très peu navigué ensemble.

Une bonne stratégie
Si le départ a été timide – Agence Directe 3,9% est 5e à l’ile de Groix – , il ne faudra que 3 heures au tandem malouin pour prendre la tête de la flotte. De peu mais suffisamment pour contrôler et surtout allonger la foulée grâce à un choix de voile anticipé avant le départ (code 0 pour les spécialistes). Gwénael Roth : “… si cette première partie de la course a été normale, enfin pas plus intense que ce que l’on s’attendait à avoir, c’est probablement dans la traversée du Golfe de Gascogne que nous avons construit notre écart sur nos poursuivants, avec quelques moments musclés sous spi (voile ballon). ..”.
En effet, si les fichiers de vents imposaient le jour du départ de passer au large du Cap Finisterre (Espagne) et de la zone de trafic des cargos, au milieu du Golfe de Gascogne, c’était moins évident. FRC : “… in fine, nous sommes passés assez poche de la terre et contre le vent (louvoyage). Ca a été payant. Mais avant de prendre la route directe vers Madère, nous aurions du poursuivre un peu plus dans le sud pour avoir des meilleures conditions de vent. C’est probablement là que nous avons été rattrapé par les plus petits bateaux. Mea culpa, je n’étais plus très confiant dans les fichiers météo qui étaient souvent en désaccord avec ce que nous avions sur l’eau…”.
Néanmoins, Agence Directe 3,9% n’a jamais été rattrapé et s’offrira les honneurs de la ligne en double.

Pour la gagne
Particularité de cette épreuve amateurs, elle se déroule en deux temps à des périodes de l’année où la météo est à priori maniable : l’été pour rallier l’ile de Madère, l’hiver pour traverser l’Atlantique dans les alizés. C’est donc en février 2018 que la flotte repartira pour les Antilles en Martinique. FRC : “… on va mettre le bateau au sec et rentrer en France. Là, on va emprunter des bateaux d’amis pour continuer à s’entraîner avec Gwénaël Roth. Mais on va surtout peaufiner notre condition physique et faire des stages météo avec un spécialiste. Nous n’avons effectué que le tiers du parcours. Rien n’est joué. On ne peut être que satisfaits de ce premier résultat. Certes, la concurrence est pointue, mais nous avons les armes pour nous battre. Nous allons tenter de rester sur le podium. Rendez-vous le 10 février 2018 à Madère…”.

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Fondation FDJ nouveau leader sur le Tour

Nouvelle journée intense en rebondissement sur le Tour pour cette nouvelle étape au Grau du Roi Port Camargue. Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan s’impose devant Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains et Cheminées Poujoulat qui complétent le podium du jour. Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains prend la tête au général devant Team SFS et Trésors de Tahiti. Ces Stades Nautiques ont été cauchemardesques pour les anciens leaders tahitiens, 26e de la journée… Les teams ont encore deux Actes pour se départager. Reprise des régates mercredi avec un Raid Côtier à Marseille.

Après SFS et Trésors de Tahiti, c’est donc au tour de Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains de récupérer ce soir le gennaker bleu de leader. Une belle surprise pour cet équipage qui a occupé une bonne partie du Tour la 2ème marche du podium ! « C’est génial. Cette première place au classement, nous n’y pensions même pas ce matin. Le but, aujourd’hui était de bien naviguer car nous savions que les conditions allaient être difficiles et ça l’a été. Nous avons su tirer notre épingle du jeu. Nous avons un équipage qui fonctionne bien et qui est rapide dans toutes les conditions. Nous sommes donc très contents de prendre la tête du classement. » explique un Damien Seguin aux anges à l’arrivée au paddock.

Ce leadership vient donc récompenser la régularité de l’équipage et confirme sa montée en puissance. 4ème au classement général à la fin de l’Atlantique, Damien Seguin, Damien Iehl et Benjamin Amiot se sont montrés très solides depuis leur arrivée en Méditerranée. Conquérants, ils ont remporté avec sang-froid le raid côtier de Roses et n’ont jamais manqué une finale de stades nautiques depuis le début de l’évènement. « On navigue bien et même de mieux en mieux. Toute l’année, nous avons cherché notre mécanique de fonctionnement et là je pense que nous l’avons trouvée notamment dans la communication à bord entre nous trois. On fait peu d’erreurs et nous ne nous prenons pas la tête. » explique le co-skipper, Damien Iehl, lui aussi ravi de cette belle journée.

 

 

Ce lundi était sans nul doute la journée la plus ventée de cette 40ème édition du Tour de France à la Voile. Face à ces conditions soutenues, et pour ne pas lancer les Diam 24 dans le plus fort du coup de vent, le comité de course a avancé le programme sportif de la journée, puis imposé aux équipages de naviguer avec un ris dans la grand-voile.

Grand spectacle dans la Tramontane
La phase de qualification a débuté dès 10h30 dans un vent d’Ouest/Nord-Ouest de 15 à 20 nœuds. A 11h, les « ventilateurs » se sont allumés d’un coup (25 à 30 nœuds et davantage dans les claques), la mer a commencé à blanchir et à se creuser. Dans ces conditions toniques, physiques et humides, les équipages ont offert un superbe spectacle. La ligne d’arrivée des parcours était mouillée à quelques mètres du Village du Tour de France à la Voile, pour le plus grand bonheur des spectateurs massés sur la digue qui ont pu profiter pleinement du show. Les teams de tête ont été impressionnants de maîtrise. Désormais parfaitement rôdés à l’exercice, ils exécutaient des manœuvres fluides, rapides. A noter que dans cette délicate navigation, plusieurs équipiers sont tombés à l’eau, heureusement sans gravité.

Prime à la régularité
Dans le groupe bleu, trois équipages ont été très réguliers durant les qualifications : Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (deux victoires et une 3e place), Beijaflore (trois fois 2e) et Cheminées Poujoulat (une victoire et deux 3e places). Les amateurs de Dunkerque Voile ont également été très inspirés. Comme à Roses, Team Oman Sail (3e au Général ce matin) a encore manqué la Finale d’un rien, avec seulement 3 points de retard sur la 4e place qualificative.
Dans le groupe jaune, trois équipages différents ont remporté les trois manches : Fondation FDJ – Des pieds et Des Mains, Team SFS et Team Installux Aluminium. Parmi les grands perdants de cette poule, Vivacar.fr CEFIM (seulement 9e) et le Team Occitanie Sud de France qui est passé à un point de la Finale.
Journée cauchemardesque pour Trésors de Tahiti
Mais la plus grande déception est venue des leaders de Trésors de Tahiti qui ont loupé leur première Finale en sept Actes. Pire encore, ils terminent à la 26e place de ces Stades Nautiques et perdent donc beaucoup de points dans la bataille. 5e de la première manche, ils ont été pénalisés par le jury plusieurs fois dans la deuxième, avant de voler le départ de la dernière… L’Acte 7 ne restera pas un beau souvenir pour les Tahitiens, déjà 9e du Raid hier, qui savaient avant même la Finale du jour qu’ils perdraient ce soir leur gennaker bleu de leader du Classement Général.

Une Finale de rêve avec des habitués et un petit nouveau combatif
Parmi les huit qualifiés pour la Finale, sept avaient déjà participé à de multiples reprises à cette course décisive lors des six Actes précédents : Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains, Team SFS, Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan, Beijaflore, Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan, Cheminées Poujoulat et Coved-Paprec. Et il y avait aussi un invité surprise : les amateurs de Dunkerque Voile.
Les huit finalistes ont tous pris un bon départ, les plus incisifs sur la ligne étant Beijaflore et Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains. A la première porte sous le vent, ces deux équipages offraient une superbe bataille, bord à bord. Un troisième larron, Lorina Limonade – Golfe du Morbihan, s’est mêlé à la bataille et a pris la tête à l’issue du premier bord de près, juste devant Beijaflore qui a malheureusement déploré un souci de gennaker qui l’a fait dégringoler de la 2e à la dernière place…
Les leaders bretons du Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan ont ensuite été intouchables, dans ces conditions soutenues qu’ils affectionnent tant. Déjà 3e du Raid côtier hier, ils ont décroché avec brio leur troisième victoire sur ce Tour après le doublé de Jullouville. Conscients de faire quoi qu’il arrive un très bon coup au Général, les hommes de la Fondation FDJ n’ont pas pris de risques inconsidérés et ont sécurisé leur 2e place. La lutte pour le podium a été très accrochée entre Team SFS et Cheminées Poujoulat, à l’avantage de ce dernier équipage qui a décroché son premier podium dans cette édition. Grand coup de chapeau à Dunkerque Voile qui termine 5e, avec à bord Clément Meister, Timothée Deplasse et Arthur Meurisse qui font un beau come-back dans le classement Amateurs. Déjà 7e du Raid Côtier hier, les Nordistes étaient décidément très en forme au Grau du Roi Port Camargue. Ils réalisent leur meilleur Acte depuis le début du Tour et sont récompensés par le Prix Finagaz de la Combativité.

Un Top 5 chamboulé, deux Actes pour se départager
Cette deuxième journée de l’Acte 7 a rebattu les cartes au Classement Général. La grosse info du jour, c’est la prise de pouvoir du Diam 24 Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains, mené par Damien Seguin et Damien Iehl. Le Team SFS, en forme au Grau du Roi Port Camargue, est ce soir 2e au Général devant Trésors de Tahiti, l’ancien leader, qui reste sous la menace du Team Oman Sail. La lutte pour le Top 5 est on ne peut plus serrée : Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan et Beijaflore sont à égalité de points. Le suspense reste entier alors qu’il ne reste que deux Actes, à Marseille et Nice. Tout pourrait bien se jouer lors de la toute dernière journée…

REACTIONS DES MARINS

Quentin Delapierre (Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan) : « Notre mot d’ordre depuis Dunkerque est de prendre du plaisir, de retrouver de bonnes sensations. A Roses, nous avions fait de belles qualifications de Stades Nautiques avant de prendre un « black flag ». Cette fois, dans les mêmes conditions de vent fort, on s’est juré de ne pas voler le départ, quitte à partir en retrait. Depuis le début du Tour, certains points nous chagrinent et aujourd’hui tout allait bien ! Cette édition est hyper disputée. Le vainqueur à Nice se sera battu corps et âme… »

Damien Seguin (Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains) : « La place de leader ne change pas notre stratégie. Les aléas de la course ont fait que Trésors de Tahiti a pris du retard aujourd’hui. Mais une telle mésaventure peut nous arriver aussi, alors prudence… C’est celui qui fera le moins d’erreurs qui gagnera à Nice. En espérant que ce soit nous ! En tout cas la petite pause de demain va faire du bien. »

Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) : « C’est notre premier podium ! Pour l’instant nous n’avions pas encore pu profiter du fait d’être en Finale, aujourd’hui c’était beaucoup mieux. La Finale était tonique. Pendant l’avant saison nous étions plus à l’aise sur les Raids Côtiers, et puis Kinou (Jean-Christophe Mourniac) a réussi à prendre de bons départs. On s’était fixé d’être dans les cinq premiers au Général, on s’accroche on essaye de ne pas faire de grosses bêtises qui risqueraient de nous pénaliser. Pour l’instant, nous arrivons à être réguliers donc c’est pas mal ! »
Teva Plichart (Trésors de Tahiti) : « C’est une journée catastrophe pour nous ! On ne peut pas revenir en arrière donc on regarde devant, on se projette sur les prochains Actes à Marseille et à Nice. On quitte le poste de chassé pour prendre celui de chasseur et cela va nous permettre d’avoir moins de pression. »

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312 concurrents au Championnat d’Europe Bic Techno293

@ patrick le Lay

312 concurrents ont pris le départ avec une météo satisfaisante pour cette première journée du Championnat d’Europe Bic Techno 293 à Larmor-plage. Depuis samedi et jusqu’au 29 juillet, à Kerguelen – Larmor-Plage, se déroule le Championnat d’Europe Leclerc Sport Larmor-Plage de Techno 2.93 Bic, orchestré par le Centre Nautique de Lorient. Ce championnat d’Europe “Open” s’adresse aux jeunes véliplanchistes de moins de 17 ans, c’est-à-dire la graine de champion.

Deux manches ont été lancées pour chacune des deux catégories, avec une distinction entre filles et garçons. Les Français ont dominé au classement avec Gaspard Carfantan qui prend, dès le premier jour la tête du classement jeune.

Manon Pianazza, championne de France junior, termine 2ème, suivie de près par ses concurrentes majeures, les Israeliennes Sharon Kantor et Ella Benbenisti. Mathilde Garandeau et la Lorientaise Jade Bruche, terminent en 6ème et 7ème position. ” Je n’étais pas dans mon vent favori, un peu trop fort pour mon gabarit. J’avais pour objectif de finir dans les dix premières. Je compte remonter le classement les jours à venir car le vent sera un peu plus adapté pour moi”, analyse Jade Bruche.

Chez les “Jeunes” garçons, Fabien Pianazza se démarque en se plaçant en tête devant l’Israélien Tomer Vardimonn, tandis que chez les filles, c’est la Turque Maya Humash qui s’impose devant Kylie Belloeuvre.

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Offre d’emploi : Gestionnaire technique du centre de calcul

L’Union Nationale pour la Course au Large (UNCL), – Association Loi 1901, Club réunissant des passionnés de voile -, recherche un collaborateur en charge d’établir les certificats de jauge des voiliers de compétition.

En collaboration avec le responsable du Centre de Calcul et sous l’autorité du Responsable de la Commission IRC, vous aurez pour mission :

  • La réalisation des certificats de jauge
  • La relation téléphonique avec les propriétaires de bateaux
  • Le suivi administratif des dossiers

Ce poste nécessite de bonnes bases en architecture navale, un bon relationnel, le sens de l’accueil client, une bonne organisation et la capacité à s’adapter dans une petite structure.

Sur le plan technique, la pratique courante de la bureautique (Word, Excel, Access…) est indispensable. Des connaissances en programmation seraient appréciées.  Pratique de l’Anglais.

Poste basé à Boulogne-Billancourt (Pont de Sèvres), disponible à partir du 1er septembre 2017
Contact UNCL.com
Secrétaire Général UNCL
Mob : 06 80 41 91 93​

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