vendredi 5 décembre 2025
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Jean-Luc Van Den Heede vainqueur de la mythique Golden Globe Race à 73 ans

Après 211 jours de mer, le français Jean-Luc Van Den Heede, 73 ans, remporte la Golden Globe Race, le tour du monde sans escale et sans assistance. Une course à l’ancienne, en naviguant au sextant. Un hommage à la célèbre course de 1968 lancée par le Sunday Times et remportée en 312 jours par Robin Knox-Johnston.
Sur les 19 concurrents du départ, il n’en reste plus que 5 en course. VDH réalise un bel exploit en gagnant cette course qu’il aura participé à faire venir aux Sables après que les Anglais aient refusé de l’accueillir. Son expérience de cinq tour du monde a payé comme la bonne préparation de son bateau réalisée par Lionel Régnier. Ce mardi, VDH a remonté le chenal des Sables accueilli par une foule importante venue saluer la victoire du marin.

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Derniers milles pour VDH

Jean-Luc Van Den Heede va en terminer enfin de son tour du monde après 212 jours de mers et franchir en vainqueur la ligne d’arrivée aux Sable d’Olonne de la Golden Globe Race prévue ce mardi vers 10h. Avec 100 jours de mieux que sir Robin Knox-Johnston dans quasiment les mêmes conditions, c’est un bel exploit et un bel hommage à cette mythique course. Sa compagne Odile est partie ce matin à sa rencontre.

Pendant ce temps, le deuxième, Mark Slats se dirige vers la Corogne pour se mettre à l’abri de la tempête. Il s’est vu infligé une pénalité après avoir reçu une assistance de son team manager hollandais, Dick Koopmans.

Slats fait face à un dilemme : avancer vers une tempête du Nord -Ouest et essayer d’atteindre la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne Jeudi soir avant qu’elle ne balaye la côte vendéenne – ou se réfugier hors de la zone du golfe de Gascogne jusqu’à ce que la tempête passe, et trouver refuge , ce qui est autorisé selon les règles de course, à partir du moment où il ne débarque pas ou ne communique pas avec le monde extérieur autre que par VHF ou radio HF.

At 10:30, le PC Course a reçu une communication de Dick Koopmans, le team manager de Mark Slats, demandant que la ligne d’arrivée soit déplacée à 50 milles des côtes. Ce qui a été refusé.

A 11:59, le PC Course a répondu à Koopmans disant que le Président de la course Don Mc Intyre avait envoyé une alerte météo à Slats et que Mark avait appelé en connaissance de cause avec son téléphone satellite de sécurité pour s’entretenir sur les prévisions météo. Slats a averti qu’il recevait des prévisions à bord et qu’il savait que la tempête approchait. L’e-mail a précisé à Koopmans que Slats ne ralentissait pas et se dirigeait vers la ligne d’arrivée
Et il ajoutait “Mais si vous voulez passer un message concernant la météo, nous le ferons. Envoyer nous un mail. “

12:21 Koopmans a répondu par e.mail disant “J’ai parlé à Geerit Hiemsta, l’un de nos meilleurs météorologues en Hollande…A son avis ce n’est pas sûr de naviguer dans le Golfe de Gascogne. Il a suggéré de rester en dehors de la zone et de finir en Corogne ou à Brest, mais pas aux Sables d’Olonne. A son avis c’est très dangereux de naviguer dans le Golfe de Gascogne. C’est aussi l’avis des Garde-côtes hollandais et ceux de Falmouth.
Je suis contrarié par votre avis et je prévois d’appeler Mark sur son téléphone Iridium quelqu’en soient les conséquences”.

A 13h16, Don McIntyre répond: “Juste pour rappel, nous ne donnons aucune directives aux concurrents. Nous donnons des avis etl e choix final leur incombe. Mark reçoit des rapports météo à la radio….
Je vous suggère vraiment de ne PAS appeler Mark. J’ai proposé de lui envoyer par message tout conseil que vous souhaitez envoyer au sujet de la sécurité en évitant la tempête. J’ai proposé de lui envoyer un message de votre part en relation avec la sécurité et la tempête à éviter. J’attends votre avis. Toute décision relève de la responsabilité du skipper… Je vous demande maintenant officiellement votre avis sur la meilleure route pour sa sécurité. Je lui transmettrais ensuite votre message.”

13h28: message du PC Course à Mark. “L’avis de Dick est de se diriger vers la Corogne ou Brest pour éviter la tempête.”

13h 33 Email de Koopmans à la GGR: ”Les autorités ignorantes comme les garde-côtes et les météorologues. Je ne fais pas confiance au Comité de Course sur sa connaissance de la situation. Je pense que la sécurité est maintenant plus importante que les règles”.
Je vais envoyer des messages à Mark sur son téléphone Iridium à partir de maintenant.” Avis de Mr Hiemstra – ‘“Tenez-vous prêt pour appeler l’hélicoptère”

13h34. Email de Koopmans à la GGR : Ne parlez pas de Mark en mon nom.”

13:38 Le PC Course à Koopmans: “Mark va être pénalisé pour entorse au règlement. Nous n’avons été dirigé par aucune autorité et si vous regardez vos mails, nous attendons votre avis sur où l’envoyer. Vos agissements et commentaires ne contribuent pas aux intérêts de la course de Mark et nous sommes tous deux concernés par la sécurité de Mark. SVP passez vos messages par la GGR . Si vous avez besoin d’éclaircissement, veuillez appeler.
NOUS ATTENDONS TOUJOURS VOTRE AVIS.
VOUS RISQUEZ DE PENALISER MARK SANS RAISON…C’EST VOTRE CHOIX.NOUS AVONS ETE CLAIRS NOUS POUVONS LUI ENVOYER LES MESSAGES. NOUS ATTENDONS TOUJOURS. VOUS NE DEVEZ PAS CONTACTER MARK.

13:46: Email de Koopmans au PC Course: “La sécurité est plus importante que les pénalités. Vous pouvez lire tous les messages plus tard et décider des pénalités..”

Koopmans a ignoré l’avis du PC Course et a- une entorse à l’Avis de Course.

16h00 (approx.): Mark a téléphoné au PC Course pour parler des conditions météo et a demandé la permission d’appeler Koopman’s et son numéro de téléphone. GGR a accepté car Koopmans ne donnerait pas les informations de sécurité à GGR. Lors d’une réunion du Comité de Course, il a été décidé de ne pas lui communiquer le numéro puisqu’un appel de Mark à Koopmans serait considéré comme une assistance et une entorse au règlement de la course.

16h12: Mark a appelé la PC Course pour dire qu’il se dirigeait vers la Corogne et a confirmé que Koopmans l’avait contacté directement. Slats a été prévenu qu’il aurait une pénalité de temps.

Le Comité de Course se réunira demain pour constater la situation et appliquer une pénalité de temps avant la fin de course.

A ce sujet ce soir, Don McIntyre dit: « Il y a 2 sujets dans ce cas. L’un est la sécurité et nous travaillons tous en ce sens pour Mark. Le deuxième est la procédure et l’application des règles de course. La GGR propose en permanence des avis sur la météo pour la sécurité des skippers . Malheureusement le team manager de Slats a décidé de ne pas se plier à l’Avis de Course. «

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Spindrift passe son premier Cap +354 mn

Spindrift a franchi ce mardi à 2h40 UTC (3h40 heure française) la longitude du cap des Aiguilles, passant de l’Atlantique à l’océan Indien. Avec toujours une marge d’avance sur le record autour du monde de Francis Joyon et son équipage : 6 heures 43 minutes, soit 354 mn. Le premier des trois caps symboliques de ce tour du monde à la voile, Bonne-Espérance, a été débordé après 12j 13h 08’. Un temps moins bon que celui de 2015-16 réalisé par Spindrift et de celui de référence de Loic Peyron en 11j 22h 4m 2s.
Un chrono moins bon du au fait que Spindrift 2 a dû contourner largement l’anticyclone de Sainte-Hélène, traverser une dorsale puis enfin mettre le clignotant à gauche avant de viser la longitude du cap des Aiguilles.
La suite jusqu’au Kerguelen s’annonce assez bien pour Spindrift mais devrait se corser par la suite. Yann Guichard devrait concéder des milles à l’approche de l’Indien mais reste confiant.

UN INDIEN COOPÉRATIF
« On a dû faire un grand détour pour contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène : il a fallu attendre le 40° Sud avant de commencer à tourner à gauche ! C’était assez extrême, mais nous n’avions aucune possibilité de « couper le fromage » : il a fallu prendre notre mal en patience surtout que nous avons eu un vent de travers avec une mer de face pas facile à négocier… Depuis trois jours, on allonge la foulée dans la bonne direction et cela fait du bien au moral : on vient de passer le cap de Bonne-Espérance et on reste dans les objectifs que nous nous étions fixés. » précisait Yann Guichard après avoir passé le cap des Aiguilles.

Fort de ce temps de référence à l’entrée de l’océan Indien qui reste le troisième meilleur chrono du Trophée Jules Verne, le skipper, son équipage et leur routeur à terre, Jean-Yves Bernot, sont plutôt confiants pour la suite puisque l’anticyclone des Mascareignes (Sud Madagascar) est bien installé sur l’île Crozet et va se déplacer les jours prochains au Nord de l’archipel des Kerguelen, poussé par une dépression australe. Déjà à plus de 35 nœuds de moyenne depuis trois jours, le trimaran noir et or va ainsi pouvoir maintenir ce rythme soutenu sur une mer relativement maniable en passant au Sud des Kerguelen !

« Il fait jour depuis deux heures et on sent bien qu’on est dans l’océan Indien ! On va bientôt passer le 50° Sud et il fait gris avec une mer à 2°C… Mais avec des albatros qui nous accompagnent : c’est magnifique ! On a donc de bonnes conditions pour aller vite vers les Kerguelen qu’on laissera dans notre Nord puisqu’on risque de descendre jusqu’au 53-54° Sud. Mais on va aussi avoir des icebergs devant nous à partir de mercredi : il va falloir veiller au radar et aux lunettes à infra-rouges. Cela s’annonce un peu tendu… On devrait longer l’anticyclone en se faisant propulser par les dépressions australes : c’est plutôt bien jusqu’aux Kerguelen, mais après, on va avoir plusieurs empannages à effectuer ce qui nous ralentira un peu. On devrait toutefois traverser assez vite cet océan Indien sans perdre trop de temps, en espérant ne pas être en retard à l’entrée du Pacifique, au Sud de la Tasmanie. » indiquait le skipper de Spindrift 2.

Si cette trajectoire assez Sud permet de raccourcir la route tout en bénéficiant d’un flux portant soutenu, le fait de descendre jusqu’au 53° Sud pose ainsi le problème des glaces dérivantes, dont un certain nombre d’icebergs sont identifiés clairement par les satellites de CLS. Sur ce tronçon de parcours, Spindrift 2 doit être très véloce car Francis Joyon et son équipage avaient effectué une traversée de l’océan Indien extrêmement rapide puisqu’ils sont encore détenteurs du record WSSRC (5j 21h 08′) ! Mais les capacités du trimaran noir et or dans la brise laissent espérer qu’il conservera encore un peu d’avance sur le temps d’IDEC Sport au Sud de la Tasmanie, longitude névralgique entre l’océan Indien et le Pacifique…

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Transat Jacques Vabre sans les Ultimes confirmée

@ Thierry Martinez

Les organisateurs de la Transat Jacques Vabre 2019 ont confirmé qu’il n’y aura que 3 classes au départ : les Class40, Multi50 et Imoca. La demande de la Classe Ultim de participer à la course a été refusée en estimant ne pas être en mesure d’accueillir de manière satisfaisante et sécuritaire les multicoques Ultim. A ce jour, près de 55 bateaux sont attendus au Havre.

Rappel du contexte :
En 2017, suite à l’annonce de la non-participation de la Classe Ultim aux Transat Jacques Vabre du fait de l’organisation d’un tour du monde les années impaires, l’organisation de la Transat Jacques Vabre et ses partenaires ont préparé, dès janvier 2018, un événement et une course avec trois classes engagées : Class40, Multi50 et Imoca. L’avis de course est diffusé le 8 décembre 2018 au Nautic.
Le 10 décembre 2018, suite à l’annonce du report du tour du monde 2019, la Classe Ultim demande à l’organisation de la Transat Jacques Vabre de participer à la course.
Dès lors l’organisation s’est engagée à chercher des solutions techniques pour accueillir les Ultims.

Une course – deux parcours

Le départ de la Transat Jacques Vabre 2019, sera donné le 27 octobre et les arrivées prévues à partir du 6-7 novembre à Salvador dans l’état de Bahia au Brésil.
L’avis de course a été rédigé sur la base de la présence de 3 classes : Class40, Multi50 et Imoca. L’organisation a pris l’engagement auprès de ces trois classes d’une arrivée groupée.
Contractuellement, nos partenaires « Destination – Arrivée » mettent à disposition de l’organisation locaux, pontons, et gardiennage conformément à l’avis de course.
Afin de satisfaire une arrivée groupée à Salvador et disposer des infrastructures mise à disposition par notre partenaire, les Ultims ne pourraient pas arriver avant les 6-7 novembre. Un parcours plus long a donc été envisagé. Il les emmènerait virer l’île de Tristan Da Cunha, augmentant le parcours de 3 350 milles nautiques. Les Ultims arriveraient alors en même temps que les Multi50, voire que les Imoca.
Il serait dès lors compliqué de raconter pourquoi les plus grands et rapides multicoques du monde arrivent après les Multi50.

Pour Rappel : En 2005 un Multi50 et six Imocas sont arrivés quelques jours avant les Multicoques Orma. Les médias, le grand public, les armateurs et les concurrents ont fortement reproché à l’organisation l’illisibilité de la course : un Orma ne pouvait arriver derrière un Multi50.

Le décalage d’un départ pour les Ultims est une option qui n’a pas été retenue, car les conditions météorologiques à cette période (octobre-novembre), ne peuvent garantir la date du départ.

Un accueil non satisfaisant
Le village départ de la Transat Jacques Vabre au Havre a été organisé autour du bassin Paul Vatine où près de 55 bateaux représentant les 3 classes retenues, dont une trentaine d’Imoca, seront amarrés. L’amarrage des Ultims n’est pas possible dans ce bassin, mais pourrait se faire dans le bassin de l’Eure.

Par conséquent, les Ultims seraient en dehors du village fermé et sécurisé de la Transat Jacques Vabre, les rendant ainsi peu accessible du grand public.
A Salvador, l’arrivée des Multi50, Imoca et Ultims seraient regroupées autour des mêmes dates. Les Ultims pourraient être soit amarrés sur des mouillages dans l’avant-port, soit devant le Yacht Clube da Bahia les deux propositions posant de réels problèmes de sécurité du fait de la distance entre les 2 sites, du trafic intense et de l’impossibilité de gardiennage.
Fort de ces constats, l’organisation de la Transat Jacques Vabre a pris la difficile décision de ne pas accepter la Classe Ultim sur l’édition 2019. « La venue des Ultims ne serait pas à la hauteur des exigences de l’organisation et des partenaires fondateurs : la ville du Havre et Jacques Vabre, en termes d’accueil, de sécurité, de médiatisation et de partage avec le grand public. Nous confirmons donc l’avis de course tel qu’il a été diffusé. Les Ultims sont des bateaux fabuleux, ils fascinent les amateurs de course au large que nous sommes. Je suis convaincu qu’ils mettront en place un circuit digne de la passion qu’ils suscitent. » explique Gildas Gautier, délégué général de l’Association Transat Jacques Vabre.

La 14e édition de la Transat Jacques confirme son engagement auprès des trois classes. Un plateau exceptionnel avec près de 55 bateaux attendus : 20 Class40, 5 Multi50 et 30 Imoca sont susceptibles de prendre le départ de la Route du café le 27 octobre prochain.

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Arrivée prévue mardi pour VDH

@CAL

Décidément, rien ne sera épargné aux leaders de la Golden Globe Race. Jean-Luc Van Den Heede, à l’orée du golfe de Gascogne, a dû subir de longues heures de calme blanc dans la journée de vendredi avant de devoir affronter pour ses derniers milles une tempête particulièrement musclée. Son arrivée est maintenant prévue pour mardi en matinée.
On a pu craindre le pire. Vendredi en début d’après-midi, Jean-Luc Van Den Heede était pointé à un petit nœud de vitesse, et ce, plusieurs heures durant.

Compte-tenu de son gréement fragilisé, on pouvait imaginer une avarie majeure jusqu’à ce que l’information finisse par tomber : le navigateur sablais était tombé dans un trou de vent, une petite bulle anticyclonique qui le laissait voiles battantes au large de la péninsule ibérique. Paradoxe ultime d’être scotché, alors que se profile une dépression particulièrement virulente qui promet de rendre les derniers milles de course très inconfortables.
Heureusement, VDH en a vu d’autres. Mais, dans la journée de dimanche, il va devoir composer avec des vents moyens supérieurs à 40 nœuds, des rafales à plus de 50 nœuds et surtout une mer formée et des creux de plus de huit mètres. Jean-Luc Van Den Heede est déjà en train d’anticiper le mauvais temps à venir en infléchissant sa route vers le nord, de manière à pouvoir affronter les vents de nord-ouest annoncés aux allures portantes.

Entre calmes et tempête, les dernières estimations de la direction de course donnent, ce samedi midi, une arrivée estimée aux alentours de 10 heures mardi 29 janvier. D’autant que le vent devrait mollir à nouveau brusquement derrière le passage de la dépression.
Marck Slats ne devrait pas être affecté, quant à lui, par le passage de cette dépression. Le navigateur néerlandais devrait bénéficier d’une route beaucoup plus tranquille pour ses derniers milles vers le port vendéen où il est attendu dans la journée du mercredi 30.
Aux Sables d’Olonne, on se mobilise pour que la fête soit belle. D’ores et déjà, les Sablais s’organisent pour garnir les quais qui bordent le chenal d’entrée et proposer un accueil digne de ce nom à celui qui, par trois fois déjà, a pu remonter le chemin d’honneur qui mène au ponton du Vendée Globe (lors de ses deux Vendée Globe terminés sur le podium, ainsi qu’à l’issue de son record du Tour du Monde d’est en ouest contre les vents dominants).

Au ponton, il se murmure que la légende du Golden Globe Challenge, Sir Robin Knox-Johnston en personne, sera là pour accueillir celui qui, 50 ans plus tard, a su relever le flambeau de cet exploit hors normes. Une passation de pouvoir, mais aussi la reconnaissance du lien qui rattache ces marins faits d’un drôle de bois.

Yannick Moreau, Maire des Sables d’Olonne et Président des Sables d’Olonne Agglomération,
” Entre calme et tempête, Jean-Luc Van den Heede et Mark Slats nous réservent un final époustouflant après 212 jours en mer. C’est tout simplement incroyable. Le suspense reste entier avec Mark Slats, toujours en embuscade dans le sillage de VDH.
A terre, chacun fait son pronostic. L’effervescence des grands évènements est palpable. Les Sablais se préparent à faire la fête, les journalistes sont impatients de recueillir les premières impressions des héros de la Golden Globe Race et leurs proches comptent les minutes qui les séparent de ces retrouvailles.
Vent favorable ou contraire, mer calme ou agitée, 1ère arrivée lundi 28 ou mardi 29 janvier ? Qu’importe, les Sables d’Olonne sont prêts pour l’évènement ! »

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Spindrift bientôt au Cap avec de l’avance+394 mn

L’équipage de Yann Guichard a réussi à prendre le train en marche d’une dépression et refait son matelas d’avance ce we avec 391 mn ce dimanche soir. Spindrift file à 34 nds avec des vagues de 4m avec une vitesse moyenne de 36,4 nds ces dernières 24h. Les prochains jours s’annoncent encore à haute vitesse. Cela tombe bien, Idec Sport n’avait pas chômé non plus à ce moment-là avec des moyennes identiques. Le pari de Yann Guichard d’avoir de l’avance au Cap de Bonne Espérance va être tenu. Il devrait le passer demain, lundi. Spindrift s’ouvre les possibles sur ce Trophée Jules Verne après une première partie sous tension et bien gérée dans l’Atlantique sud.
La suite s’annonce bien pour les prochaines 48h avant la prochaine difficulté qui sera le passage à un autre système à hauteur des Kerguelen. Idec était passé au sud. Spindrift pourrait faire de même à moins qu’il ne décide de passer plus nord pour éviter le gros d’un front qui se met en place.

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Carolijn Brouwer à la barre de l’AC75 néerlandais

Simon Tienpont a dévoilé aujourd’hui plus de détails sur le défi Dutch Sail, challenger néerlandais officiel de la prochaine America’s Cup, à l’occasion de l’inauguration de leurs bureaux à la Hague. Carolijn Brouwer, marin de l’année aux côtés de Marie Riou, rejoint l’équipe pour skipper l’Ac75. Un bateau qui sera cosntruit avec le design Package fournit par Team New Zealand et que prendra en charge Dirk Kramers nommé directeur du design team. Une belle recrue pour l’équipe, Krammers ayant participé à plus de 11 campagnes. Peter van Niekerk ancien d’Alinghi est nommé team manager.

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VDH à 500 milles attendu lundi aux Sables

@CAL

VDH a franchi la barre des 500 milles qui le séparent de l’arrivée. Il maintient son avance sur son dauphin relégué à plus de 300 milles. La dernière ligne droite ne s’annonce pas pour autant pas de tout repos avec une belle dépression qui arrive du nord de l’Europe et va obliger les solitaires à avancer prudemment et faire route en conséquence.

En communion avec le public
Le programme de son arrivée prévue lundi est fixée. La victoire finale de VDH est ce qui pourrait arriver de mieux à la Communauté d’Agglomération des Sables d’Olonne, particulièrement investie dans la réussite de cette édition du cinquantenaire de la Golden Globe Race. D’une part, parce que le retour de celui qui a choisi le port vendéen comme terre d’adoption sera forcément fêté comme il se doit, mais aussi parce que c’est un juste retour des choses, compte tenu de l’investissement dont le navigateur comme l’agglomération ont témoigné pour l’épreuve se déroule au mieux. L’arrivée du vainqueur pourra être suivie en direct par les spectateurs sur l’écran géant situé à côté de la scène.

A l’issue de la remontée du chenal qui promet de rentrer dans les annales, le vainqueur sera accueilli sur le ponton du Vendée Globe par sa famille et les principaux médias. Ce sera l’occasion de sabrer la traditionnelle bouteille de champagne avant de rejoindre la scène principale face au public pour 20 à 30 minutes de questions et de réactions à chaud après plus de 210 jours de mer.

Ensuite, place à la traditionnelle conférence de presse dans le chapiteau monté pour l’occasion. Pendant les questions des journalistes, le public pourra suivre en direct la conférence grâce à la retransmission sur écran géant. Pour ceux qui souffriraient d’un coup de froid ou d’une petite fringale, les bénévoles des Olonnes proposeront café ou vin chaud ainsi que des brioches vendéennes. Une manière conviviale de suivre le vainqueur de la course relater ses quelque sept mois de mer.

Mark Slats attendu vers le 30 ou 31
Entre 24 et 48 heures plus tard, le Néerlandais Mark Slats devrait en finir à son tour. Il bénéficiera du même dispositif d’accueil, en toute logique. Quand on compte plus de deux cents jours de mer dans la quille, un écart d’une ou deux journées est une paille à l’échelle d’un tour du monde. Et retrouver les deux principaux animateurs de la Golden Globe Race côte-à-côte ne devrait pas manquer de piquant. Après autant de temps passé en mer sans réels moyens de communication entre eux, ces deux-là devraient avoir des choses à se dire !

Déclaration de Yannick Moreau, Président Les Sables d’Olonne Agglomération et Maire des Sables d’Olonne :

» A quelques heures du dénouement de la Golden Globe Race, les Sablais, les Vendéens, le public venu de tous horizons, les passionnés de voile sont dans les starting-blocks et seront faire honneur et acclamer le vainqueur de cette édition. C’est un évènement historique et un exploit inédit que nous aurons la chance de vivre lundi prochain aux Sables d’Olonne. Foule et frissons garantis. Merci la Golden Globe Race ! »

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Spindrift obligé de temporiser +109 mn

JANUARY 17TH 2019 - Day 2 - Onboard Maxi Spindrift 2, Jules Verne Trophy.

Le Trophée Jules Verne n’est pas un longue course tranquille. Si le Pot au noir et le passage de l’Equateur a été très clément pour l’équipage de Yann Guichard qui comptait 500 milles d’avance, les dernières 24h lui ont données du fil à retordre avec un premier passage sans vent et sous les grains qui l’a obligé a prendre une trajectoire plus sud-ouest s’éloignant de la route directe. Spindrift a perdu une bonne partie de son avance avec des vitesses à 12-15 nds et devrait à nouveau en perdre dans les 12h à venir avant de prendre à droite si l’on regarde la carte ou gauche toute si l’on se trouve à bord et de filer rapidement vers le Cap de Bonne Espérance. Yann Guichard devrait encore pouvoir maintenir une petite avance sur le record. Les choses sérieuses vont commencer très bientôt pour l’équipage qui va naviguer en bordure d’une belle dépression qui va l’accompagner au moins 3 jours jusqu’au Cap.
A 17h ce vendredi, Spindrift navigue à 21 nds. Son avance est de 109 mn.

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Solitaire Urgo Le Figaro, le parcours dévoilé

La Solitaire 2019 ne ressemblera en rien aux précédentes éditions avec l’arrivée du Figaro Bénéteau 3 et un magnifique plateau de skippers où les plus grands seront là. Aucun n’a voulu manqué cette grande première. Nantes sera la ville de départ de la course.

Avec le nouveau monotype Figaro Bénéteau 3, La Solitaire URGO Le Figaro entre dans une nouvelle ère pour sa cinquantième édition. Et si l’Irlande est de nouveau au programme avec une escale à Kinsale, Nantes sera pour la première fois ville de départ avant deux étapes au large et deux étapes semi-hauturières pendant tout le mois de juin. L’autre grande nouveauté côté parcours, reste le contournement de l’île de Man lors d’une deuxième étape marathon de 630 milles !

C’est dans l’atelier nantais sous le pont de Cheviré où furent réalisés nombre de voiliers de course légendaires (Formule 40, Fleury Michon, One Tonners…) que le chantier Bénéteau a décidé de construire les nouveaux monotypes destinés à La Solitaire URGO Le Figaro. Et en toute logique, c’est le long du quai de la Fosse à Nantes que la flotte sera rassemblée aux côtés du Maillé-Brézé à partir du 27 mai, en aval du pont Anne de Bretagne.

Nantes – Kinsale : l’Irlande en entame
Ainsi, la première étape de La Solitaire URGO Le Figaro partira sous le pont de Saint-Nazaire, à 16h30 le dimanche 2 juin, après une descente de la Loire à partir de 8h30 au départ de Nantes. La flotte devra d’abord contourner une marque d’eaux saines face à Port Bourgenay avant de s’élancer vers le phare du Fastnet, puis de rallier le port irlandais de Kinsale, l’escale la plus mythique de cette course en solitaire pour la vingtième fois ! Un tracé de plus de 550 milles au large en laissant à tribord les plateaux rocheux de Sein et de Land’s End pour une arrivée prévue des premiers, le mercredi 5 juin. La Solitaire URGO Le Figaro remet en exergue le format rugueux qui a construit sa difficulté et formé moult marins renommés.

Kinsale – Roscoff : l’île de Man en première
Après au minimum deux nuits de repos, la flotte devra aborder l’étape la plus atypique de l’histoire de La Solitaire URGO Le Figaro : le dimanche 9 juin, c’est par une remontée de la mer d’Irlande que débute ce marathon de plus de 630 milles vers l’île de Man avant une longue descente le long du pays de Galles, un passage entre Land’s End et les Scilly, pour finir par une traversée de la Manche en direction de Roscoff. Le port finistérien qui accueille pour la troisième fois la course en solitaire, devrait voir les premières étraves pointer vers le jeudi 13 juin…

Roscoff – Roscoff : mi-temps bretonne
Quelques jours de sommeil plus tard, les solitaires vont entamer le dimanche 16 juin, un parcours semi-hauturier de 460 milles environ qui permettra de jouer avec les courants de la pointe Bretagne (Four, Sein, Fromveur), puis de la Manche avec le contournement du brise-lames de Plymouth, les îles anglo-normandes et retour par Granville. Un tracé assez technique pour « switcher » du grand large au côtier où la problématique doit concilier effets de site, courant de marée et contrôle des concurrents à la mi-parcours de cette Solitaire URGO Le Figaro, avec une nouvelle arrivée dans le port finistérien dès mercredi 19 juin.

Roscoff – Dieppe : pour conclure
Enfin, c’est une double traversée de la Manche qui attend les coureurs pour clôturer cette cinquantième édition de La Solitaire URGO Le Figaro. En partant de Roscoff le samedi 22 juin, les solitaires vont devoir parer Land’s End via une bouée devant Portsall, puis longer les côtes anglaises jusqu’a sud Owers à l’est de l’ile De Wight, avant de descendre vers Barfleur pour une arrivée prévue vers le mercredi 26 juin à Dieppe (pour sixième fois escale), soit encore plus de 500 milles dans les courants de marée et les effets de site perturbant la brise.

L’habituel postlogue de conclusion se déroulera ainsi devant la côte d’albâtre, le samedi 29 juin en prélude à la remise des prix officielle. Ainsi cette cinquantième édition cumulera plus de 2 000 milles tout le mois de juin, montant quasiment jusqu’au 55° Nord, avec un nouveau monotype que la quarantaine de solitaires attendus découvrira pour la première fois après les half-tonners (1970-1989), le Figaro Bénéteau (1990-2002), le Figaro Bénéteau 2 (2003-2018). Un mélange tonique entre tradition, sur un parcours technique qui retrouve l’Irlande, Roscoff et Dieppe, et modernité avec Nantes en ville d’accueil, l’île de Man à contourner et un bateau à foils qui ouvre bien des perspectives tactiques avec des conditions météorologiques très variées… Un parcours solide qui attire déjà nombre d’anciens vainqueurs et pléthore de jeunes talents.

#PARCOURS
50ème édition de La Solitaire URGO Le Figaro
27 mai : arrivée des Figaro Bénéteau 3 le long du quai de la Fosse (Nantes)
2 juin : départ de la première étape (550 milles) sous le pont de Saint-Nazaire
5 juin : arrivée des premiers à Kinsale (Irlande)
9 juin : départ de la deuxième étape (630 milles) vers l’île de Man
13 juin : arrivée des premiers à Roscoff
16 juin : départ de la troisième étape (450 milles) autour de la pointe Bretagne
19 juin : arrivée des premiers à Roscoff
22 juin : départ de la quatrième étape (460 milles) vers la Cornouaille britannique
26 juin : arrivée des premiers à Dieppe
29 juin : postlogue et remise des prix à Dieppe

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