L’année 2019 s’annonce intense pour Isabelle Joschke et l’IMOCA MACSF. Au programme, cinq mois de chantier pour transformer, optimiser et fiabiliser le monocoque MACSF. Le 60 pieds va notamment être équipé de foils et d’un nouveau mât aile. Ces améliorations majeures permettront à l’IMOCA MACSF d’être performant et compétitif en vue de la Transat Jacques Vabre 2019 et, à terme, du Vendée Globe 2020. Objectif : rivaliser avec les foilers.
Une course contre la montre pour équiper de foils l’IMOCA MACSF « Je suis très heureuse de cette transformation. Tous ces changements vont permettre à mon bateau de gagner en puissance et donc d’être beaucoup plus rapide ! De par sa conception, cet IMOCA était particulièrement à l’aise pour évoluer dans le petit temps. L’ajout de foils va considérablement modifier mes habitudes à bord et je vais devoir apprendre à manier cette nouvelle monture ! Il s’agit là d’un formidable challenge, que j’ai hâte de relever ! », se réjouit Isabelle Joschke, skipper MACSF.
Depuis l’acquisition de l’IMOCA en 2017, Alain Gautier, team manager du projet Voile MACSF (depuis décembre 2018), ne cachait pas son ambition de voir un jour son bateau voler. C’est aujourd’hui une réalité. Avec l’ajout de foils, appendices en forme de « L » permettant au bateau de voler au-dessus de l’eau et d’un nouveau mât aile avec outriggers, qui entraînent des transformations majeures, l’IMOCA MACSF s’apprête ainsi à rejoindre le cercle des foilers. Ces derniers représenteront les deux tiers des concurrents qui prendront le départ du prochain Vendée Globe. Face à une telle concurrence, difficile pour les bateaux dépourvus de foils de briguer la tête du classement. Le team Voile MACSF annonce ainsi clairement un objectif de performance pour les trois prochaines années.
« Nous nous réjouissons de cette superbe opportunité que représente l’ajout de foils sur l’IMOCA MACSF d’Isabelle. Grâce à notre partenaire principal, nous avons pu envisager ces modifications qui rendront ce bateau très compétitif. Ces évolutions permettront à notre skipper de bénéficier d’une belle machine de course, plus performante, plus fiable, lui permettant de naviguer au contact des IMOCA les plus rapides », se félicite Alain Gautier, team manager Voile MACSF.
Le cabinet d’architecte VPLP retenu pour concevoir les foils MACSF C’est le cabinet d’architecte VPLP qui a été retenu pour le design des foils et le renforcement de la structure du bateau. Les plans proposés par l’architecte respectent un cahier des charges bien spécifique, indiquant précisément les souhaits d’Isabelle Joschke par rapport à ses habitudes de navigation. Une fois leur design validé, les foils seront fabriqués par le chantier Multiplast à Vannes. Leur livraison est prévue fin mai. Quant à leur pose, elle se déroulera à Lorient par le chantier Gepetto sous la houlette de Roland Allanic en charge du suivi du chantier. Le mât aile sera, quant à lui, conçu par la société Lorima.
La mise à l’eau du bateau est prévue fin juin ; d’ici là, Isabelle Joschke continue de s’entraîner sur d’autres bateaux. Pas question pour elle de perdre du temps !
Le MOD70 Maserati skippé par Giovanni Soldini a battu le record de la RORC Caribbean 600 en multicoque en 1 jour 6 heures et 49 minutes après un beau duel avec l’autre MOD70 Argo arrivé 7 minutes plus tard.
Les conditiosn météos de cette 11e édition annonçait une course rapide pour parfaire ce parcours autour de 11 îles des Caraïbes. Pour Argo, la course avait bien mal commencé après avoir chaviré 2 jours avant le départ lors d’un entraînement avec Maserati. Heureusement, couché à 180°, le mât avait résisté et l’équipe de Jason Caroll a pu réparer. Une belle frayeur pour François Gabart, invité à bord.
Pour finir les réparations, les 2 MOD sont partis sur un départ décalé avec le reste de la flotte et le duel a pu avoir lieu. Un duel serré à 30 nds tout au long de la course ou Argo a bien failli l’emporter par de bons choix tactiques alors que Maserati rencontrait quelques problèmes au large de la Guadeloupe, un problème qui l’a empêché d’utiliser son Solent pendant 5 heures et une casse mineure sur l’un de ses safrans. La fin de la course à partir de Redonda s’est terminé en match racing avec Maserati cherchant à contrôler son adversaire entre lui et la ligne d’arrivée.
RORC 600
1 de 10
Maserati RORC Caribbean 600
Maserati RORC Caribbean 600
Maserati RORC Caribbean 600
ARgo
Maserati RORC Caribbean 600
Maserati RORC Caribbean 600
François Gabart : “La course a été parfaite avec beaucoup de transitions, une bonne vitesse, un bon vent et des îles magnifiques à parcourir”, a commenté François Gabart. “J’ai fait la connaissance de l’équipage Argo il y a quelques jours. C’est un équipage formidable. C’était la première fois que je naviguais après la Route du Rhum. J’aime travailler avec l’équipe Macif, mais cette course était parfaite pour naviguer à nouveau sur un bateau rapide et sur une belle piste de course. C’est une aventure dont je me souviendrai toute ma vie. Je suis vraiment fier de ce que cette équipe a fait. C’était une bonne expérience et je pense qu’un marin doit chavirer une fois dans sa vie – je l’ai fait et j’espère que cela vient de se faire et que je ne le referai plus jamais! ”
Equipage Maserati Multi 70 : Giovanni Solidni (ITA), Vittorio Bissaro (IT), Guido Broggi (IT), Carlos Hernandez Robayna (ESP), Oliver Herrera Perez (ESP), Nico Malingri (IT), Matteo Soldini (IT) Claude Thélier (FRA).
Team Argo: Weston Barlow, Jason Carroll, Charles Corning, Thierry Fouchier, Francois Gabart, Anderson Reggio, Alister Richardson, Brian Thompson
Thomas Coville a remis officiellement es clés de son ex-Sodebo Ultim2 à Yves Le Blevec. L’Ultim est en chantier à Lorient depuis son retour de Guadeloupe en décembre dernier. La mise à l’eau, sous de nouvelles couleurs, est prévue en avril : Yves le Blevec sera alors prêt à écrire une nouvelle page de son partenariat avec le groupe Actual !
Le processus de passation du trimaran géant entre le team Sodebo et le team Actual s’est finalisé cette semaine, à Laval, dans les locaux du groupe mayennais, par la signature de l’acte de vente entre Patricia Brochard, Coprésidente de Sodebo et Samuel Tual, Président d’Actual Leader group, en présence de Thomas Coville et Yves Le Blevec.
Le Team Actual est cependant d’ores et déjà à pied d’œuvre depuis le début de l’année : « le bateau a été mis à nu. Tout a été démonté pour être vérifié. La prochaine étape sera la pose de la nouvelle décoration, avant de réarmer le bateau », détaille Yves Le Blevec.
Nous portons une ambition forte et nous sommes impatients d’écrire une nouvelle histoire !
Samuel Tual : « Nous sommes très heureux et très fiers d’être les nouveaux armateurs de ce très beau bateau qui affiche à ce jour un palmarès flatteur. Il accompagne la progression de notre groupe et c’est une nouvelle étape dans la carrière de notre skipper Yves le Blevec. Nous portons une ambition forte et nous sommes impatients d’écrire une nouvelle histoire ! »
La mise à l’eau du nouvel Ultim Actual est programmée en avril. D’ici là, deux temps forts encore à venir : le lever de rideau sur la nouvelle décoration du maxi trimaran et le programme de course 2019 de la Classe 32/23…
Pour rappel l’aventure entre Yves Le Blevec et le Groupe Actual a débuté en 2001 à l’occasion de la Transat 6.50 entre La Rochelle et Salvador de Bahia, où le skipper signait une jolie 5e place. L’histoire du Team Actual est en marche.
En 2006, le Groupe mayennais s’engage aux côtés du navigateur pour participer à l’édition 2007 de la Transat 6.50, épreuve qu’il s’adjugera au Brésil.
Le Groupe Actual renouvelle sa confiance avec un nouveau projet : la construction d’un trimaran océanique de 50 pieds, un Multi50. En 2009 le bateau est mis à l’eau pour la Transat Jacques Vabre. S’ensuivront 6 années à bord du trimaran vert et rouge.
C’est en 2015 que le projet prend une nouvelle dimension. Yves et son partenaire s’engagent dans la catégorie Ultim. Le marin et le Groupe Actual se lancent en décembre 2017 sur une tentative de tour du monde à l’envers. Une aventure qui s’est terminée trop tôt suite au chavirage de l’Ultim après le passage du Cap Horn. Tentative avortée mais le bilan est extrêmement riche humainement et l’envie de repartir ensemble reste intacte.
2019 sera la phase deux de l’aventure Ultim entre Yves Le Blevec et le Groupe Actual.
Le concours de beauté est ouvert. Les premiers Figaro Bénéteau 3 sont sur l’eau et certains déjà parés de leurs nouvelles couleurs. Mais c’est la course pour les Figaristes. Il y a ceux qui ont reçu leur Figaro parmi les premiers et ceux qui trépignent d’impatience de les essayer pour s’entraîner le plus tôt possible. Chaque sortie va compter pour trouver les bons réglages avant le début de Sardinha Cup le 30 mars prochain. Avant cela, la plupart des Figaros sont passés par la case chantier interne pour effectuer des ajustements qui devraient être contrôler par la classe.
Figaro Bénéteau 3
1 de 14
Martin Le Pape et Pierre Quiroga, skippers des Figaros Beneteau 3 Macif - Saison 2019 - 1ere navigation a Port La Foret le 07/02/2019
Team Vendée Formation - Julien Pulvé
Isabelle Joschke
Première navigation Loïck Peyron sous de belles couleurs @Action_Enfance @ClasseFigaroben
Le Figaro Charal assez proche de l'Imoca
Xavier Macaire - SNEF @B Gergaud
Erwan Le Draoulec.
Tanguy Le Turquais (Queguiner) t Justine Mettraux.(Teamwork) @B. Gergaud
Martin Le Pape et Pierre Quiroga, skippers des Figaros Beneteau 3 Macif - Saison 2019 - 1ere navigation a Port La Foret le 07/02/2019 @Alexis Courcoux
Depuis début février, les deux skippers Macif s’entraînent sans relâche dans un seul et unique objectif, celui d’être fins prêts pour la première course de la saison 2019 ! « C’est vraiment une aventure exceptionnelle, une chance unique !» s’enthousiasme Pierre Quiroga, Skipper Macif 2019. « Tout est à faire, personne ne connait le bateau, chaque skipper démarre du point 0 ! Un nouveau support de navigation ça n’arrive pas tous les jours, c’est une vraie opportunité pour les jeunes de découvrir et apprendre, peut-être plus vite, que les grands ! »
Désormais, ils enchaînent, depuis ces 15 derniers jours, les sessions d’entraînements au sein du Pôle Finistère Course au Large. Les premières navigations ont été engageantes : «Le bateau a un énorme potentiel et réagit très bien à la barre. Il nous plaît beaucoup, glisse bien et est très prometteur ! Lors des stages, nous confrontons nos différents choix de réglages avec les 10 concurrents participants. C’est très enrichissant ! »
« Les premières navigations nous confirment le fait que techniquement et physiquement le Figaro 3 est plus engagé » continue Pierre. « Il est plus puissant, car même s’il est plus petit, il est davantage toilé. Par exemple, le spinnaker (voile d’avant) faisait 80 m² sur le Figaro 2, aujourd’hui il en fait 120m². Ce sera donc plus physique mais la navigation au portant sera bien plus amusante ! »
Pour Martin Le Pape, Skipper Macif 2017, chaque session d’entrainement vient nourrir la performance. L’occasion ainsi d’apprivoiser un peu plus, chaque jour, leur nouveau support, de comprendre son fonctionnement, de trouver les bons réglages et de définir des automatismes. « Nous revenons avec des fiches remplies de notes après chaque navigation ! Le spi asymétrique et les foils sont les deux principales nouveautés et nous devons essayer tout un panel de choses différentes sur les réglages pour trouver comment les utiliser dans les meilleures conditions. Cela est aussi valable dans le choix de nos voiles. Nous échangeons beaucoup avec les maîtres-voiliers pour les faire évoluer, car eux aussi partent de l’inconnu ! »
2 bateaux, 2 couleurs, 2 identités
La grande nouveauté 2019 réside également dans la décoration différente entre les deux bateaux, une première pour le Programme Skipper Macif qui existe depuis 2008 !
Pour mieux les distinguer sur les plans d’eau des différentes épreuves de la saison et faire valoir son identité, le groupe Macif a fait appel à Jean-Baptiste Epron et Isabelle Keller. Ils ont donné aux deux monotypes des couleurs pétillantes et des lignes modernes ! Une étrave bleue pour le Figaro de Pierre Quiroga et une étrave verte pour celui de Martin Le Pape : avec cette déclinaison, les deux monotypes reflètent la flotte Macif Course au Large.
2019 : un programme sportif engagé !
Les deux navigateurs participeront à l’intégralité du Championnat de France Elite de Course au Large 2019, soit 5 épreuves : la Sardhina Cup au mois de mars, la Solo Maître CoQ à la fin du mois d’avril, la Solitaire URGO Le Figaro au mois de juin, la Douarnenez Horta en août et termineront sur le célèbre Tour de Bretagne à la Voile au mois de septembre. Une saison riche et intense en perspective pour les deux skippers Macif.
Programme sportif 2019 des skippers Macif
La Sardinha Cup (Épreuve en double, coefficient 2) / du 23 mars au 14 avril 2019
La Solo Maître Coq (Épreuve en solitaire, coefficient 1) / du 26 avril au 5 mai 2019
La Solitaire URGO Le Figaro (Épreuve en solitaire, coefficient 6) / du 26 mai au 30 juin 2019 :
La Douarnenez – Horta (Épreuve en solitaire, coefficient 4) / du 21 juillet au 18 août 2019
Le Tour de Bretagne à la Voile (Épreuve en double, coefficient 1) / du 1 au 14 septembre 2019
La première étape du nouveau circuit SailGP s’est déroulée à Sydney. Team Australia s’est imposé largement. L’équipe française emmenée par Billy Besson a terminé 5e.
Courue sur les F50, les catamarans volants de la dernière Coupe de l’America aux Bermudes revisités en version monotype, la première des cinq étapes du nouveau circuit international SailGP était attendue comme spectaculaire. Elle aura été un peu décevante et loin d’être passionnante avec tous les moyens engagés, à l’image de la finale qui se jouait en match racing et qui était pliée dès la première bouée.
Sans surprise, les Australiens ont dominé les courses. L’équipe skippée par Tom Slingsby connait parfaitement le bateau pour avoir courue dessus sur la dernière Coupe avec Oracle et enchaînait parfaitement les manœuvres sans toucher l’eau, de quoi naviguer avec 1 à 3 nds plus vite que les autres. A noter que le français Philippe Presti officiait comme coach. Les Japonais skippés par Nathan Outteridge, l’ex-barreur d’Artémis, étaient les seuls à rivaliser avec eux. Les deux équipes se sont qualifiées rapidement pour la finale mais qui a tourné court, sitôt la bouée de reaching passée après le départ, reléguant les Japonais à trois longueurs qu’ils n’ont jamais su reprendre sur un plan d’eau court et étroit.
Durant ces 2 jours, cinq courses en flotte auront été courues. L’occasion de voir pour la première fois ces F50 (ex-AC50) alignés sur une même ligne de départ et qui ont constitués à chaque fois les meilleurs moments des courses tant il n’y avait pas grand chose d’autres à voir de palpitant. Avec 10 nds de vent, les bateaux arrivaient rapidement à 28-30 nds à la première bouée. L’écart entre les bateaux étaient flagrants avec Team Australia et Team Japon maîtrisant parfaitement leurs bateaux et se qualifiant pour la finale dès la 4e course. Les courses duraient chacune 15mn. Un format court, télévisuel, réplique à l’identique de ce que l’on a pu voir aux Bermudes, l’intensité en moins.
L’équipage tricolore de Billy Besson et Marie Riou qui n’a eu que 8 jours d’entraînement à bord du bateau avant le début de l’épreuve a montré de belles choses. Il termine 5è à égalité de points avec les chinois (4e) et peut espérer rivaliser avec les autres équipes sur les prochaines étapes. Avec des manches de 6e, 5e, 3e, 4e et 4e, quelques jolis départs et une capacité à revenir dans le match au près lorsqu’ils sont dominés, Billy Besson, Marie Riou, Matthieu Vandame, Olivier Herledant et Timothé Lapauw ont quelques bons points sur lesquels s’appuyer.
« Pour tout vous dire, c’est rare de me voir aussi satisfait en étant en bas du tableau, mais les bateaux sont tellement fantastiques, tellement passionnants qu’il y a un réel plaisir à se voir progresser d’heure en heure » se réjouit Billy Besson à l’issue des deux dernières régates en flotte disputées ce samedi. « Au près, nous avons une bonne attitude d’attaquants, nous avons été incisifs et opportunistes alors qu’il n’était pas facile d’aller au bon endroit tactiquement et il y a eu quelques bons départs. On est contents de notre prestation mais il faut garder la tête froide. On est encore loin des autres techniquement et on a besoin de progresser notamment au portant et dans les manœuvres ».
« C’était trop court ces deux jours ! » regrette une Marie Riou radieuse à son retour à terre. « Il y a eu de belles choses. La journée de vendredi aurait pu être une super journée – les Français, 3e de la première manche, commettent une erreur en fin de parcours -, c’est dommage. Mais à part ça, on a réussi à naviguer au contact des premiers. Notre équipe est top. On travaille dans un super état d’esprit. Billy est de plus en plus à l’aise sur le bateau, il a déjà pris ses marques. On progresse de jour en jour, on va continuer sur cette lancée ».
Matthieu Vandame, régleur d’aile
“Mathématiquement on est cinquièmes à égalité avec le quatrième. Si on voit sportivement ce que l’on a fait et si on n’avait fait cette erreur sur la première manche hier, on aurait très bien pu finir troisième ! Donc plutôt content, on voit que l’on peut être dans le match avec le groupe avec lequel on est (les Anglais, les Chinois), les autres (Australiens et Japonais) sont loins devant. Deux mois sans ce bateau ! On s’est dit sur le dernier bord qu’il fallait en profiter un maximum.”
Olivier Herledant, wincher
“Je suis content de ces jours de régates. On a bien progressé de jour en jour, d’heure en heure même et parfois de bord en bord. On a pas mal de petites choses à travailler mais on va commencer à être dans le match à San Francisco. Ce sont les plus puissants bateaux qui naviguent sur l’eau en ce moment, il y a du soleil, des belles régates au contact, ça donne envie d’y retourner vite. On est arrivés ici avec quelques jours d’entrainement en moins, ça s’est traduit par un déficit direct mais on a travaillé dur et on sent là qu’on a mis une main sur le wagon et on n’a pas envie de lâcher.”
Timothé Lapauw, wincheur
“J’ai bien vécu cette régate car finalement on a eu un niveau plutôt bon. On a fait des erreurs qui nous ont coûté cher c’est sûr mais en partant d’ici je suis plutôt satisfait. C’est assez incroyable de pouvoir naviguer avec les hommes les plus forts du monde. J’ai appris beaucoup notamment le vol au près c’est vraiment différent sur ce bateau et c’est intéressant.”
La prochaine étape à San Francisco, du 2 au 5 mai.
François Gabart et l’équipage du trimaran Argo se sont fait une belle frayeur en chavirant lors d’une course d’entraînement avec le MOD70 Maserati sur la RORC Caribbean 600. Ils ont été rapidement secourus et sont tous sains et saufs. La Carribean 600 part ce lundi. Elle rassemble de nombreux multicoques pour une course disputée entre les îles de la Guadeloupe, Antigua-et-Barbuda, Montserrat et Anguilla. Le duel entre les deux bateaux était très attendu. Le skipper de Maserati, Giovanni Soldini raconte : «Le temps n’arrêtait pas de changer avec des rafales à 26 nœuds le matin et des vents plus légers de 10-12 nœuds l’après-midi. Tout à coup, il y a eu un grain de 25-27 nœuds. Ils ont été surpris et ils ont chaviré».
Le MOD70 Argo a pu être redressé et ramené au port. Le mât n’est pas cassé.
MAJ lundi : Le bateau devrait pouvoir s’aligner sur la ligne de départ ce lundi avec un départ qui a été reporté spécialement pour les deux MOD70. Une classe spéciale a du être créé pour que les deux bateaux puisse courir ensemble.
Beijaflore est parvenu à s’imposer à nouveau sur la seconde edition de l’EFG Sailing Arabia. Cheminées Poujoulat prend la 2ème place, devant Stevie Morrison (Oman Shipping Company).
Le team Beijaflore était composé de Valentin Bellet, Valentin Sipan, Guillaume Pirouelle et Arnaud Jarleguan. « C’est génial de courir ici, sous le soleil, avec des concurrents extrêmement affutés, c’est incroyable » explique le Rochelais Valentin Bellet.
Le team Cheminées Poujoulat était emmené par Robin Follin, Antoine Rucard et Gauthier Germain et coaché par Bernard Stamm. Le skipper se réjouit : « On s’est donnés à fond à chaque fois et on voulait rester dans le même état d’esprit. Antoine et Gauthier ont fait un super boulot. On s’est fait bien plaisir aujourd’hui. On a pris de super départs et on a vraiment bien tactiqué. C’est de la belle régate. »
Le Britannique Stevie Morrison (Oman Shipping Company) complète ce podium avec le seul bateau rassemblant trois nationalités. Stevie était en effet secondé par le Français Quentin Ponroy et l’Omanais Raad Al Hadi, qui vient juste d’intégrer le processus de formation d’Oman Sail. Stevie explique : « C’est une longue régate et elle ne se gagne pas en un jour. Les gars ont navigué de manière fantastique. Raas (l’équipier omanais) était moniteur de voile. Il est venu ici et il a progressé de jour en jour. »
Un Sailing Arabia formateur
Car la première des vocation du projet Oman Sail est de faire monter en compétence les marins du Sultanat et, de ce point de vue, l’objectif est rempli. L’équipage Renaissance a beau terminer dernier avec un bateau 100 % omanais, il a prouvé à plusieurs reprises sa capacité à jouer avec les meilleurs. Le patron de l’équipe, Franck Cammas, explique : « Les garçons vont vite, on le savait. Il faut qu’ils se concentrent sur la régate elle-même sans se prendre trop la tête avec les règles ». Du côté des filles aussi, le classement est trompeur. DB Schenker, mené par Audrey Ogereau avec une équipière française et deux omanaises, est monté en gamme tout au long de l’événement pour terminer, aujourd’hui, par une jolie troisième place. « Elles ont vraiment du potentiel, elles tactiquent bien, elles vont assez vite » salue Cammas. Lui-même était à la barre du bateau EFG qui termine 6ème. « C’est vraiment le haut niveau en Diam 24. C’était une très très belle référence. Pour ce qui nous concerne, on a progressé petit à petit dans la semaine. On est partis d’assez loin mais on a joué de plus en plus au milieu du paquet, quelque fois devant » dit-il. Sur ce Sailing Arabia – The Tour, Franck était accompagné de Thierry Douillard, Jean-Christophe Mourniac et d’Hussein al Jabri.
Interview de Valentin Bellet (Beijaflore) :
« C’est génial de gagner ici à Salalah pour la deuxième année. Toute l’équipe est ravie de cette victoire et on espère pouvoir revenir l’année prochaine. C’était extrêmement disputé. C’est génial de courir ici, sous le soleil, avec des concurrents extrêmement affutés, c’est incroyable. Notre concurrent le plus consistant, ça a été Cheminées Poujoulat (Robin Follin). Ils ont été très solides et ils méritent cette belle deuxième place. »
Interview de Franck Cammas (EFG Bank) :
« On a fait dix jours très sympa autour d’Oman, avec des conditions super variées, des décors aussi très variés. C’était très dépaysant par rapport à ce que l’on va faire en France pour le reste de l’année. Il y avait de super concurrents. C’est vraiment le haut niveau en Diam 24. C’était une très très belle référence. Pour ce qui nous concerne, on a progressé petit à petit dans la semaine. On est partis d’assez loin mais on a joué de plus en plus au milieu du paquet, quelques fois devant. C’est plutôt pas mal parce que c’est la bonne pente mais on a encore beaucoup de travail.
Au niveau de l’équipe Oman Sail, c’est un peu comme on s’y attendait. Il n’y a pas de grosse surprise. Les filles (DB Schenker) ont vraiment bien progressé. Elles ont vraiment du potentiel, elles tactiquent bien, elles vont assez vite. Les garçons (Renaissance, l’équipage 100 % omanais) vont vite, on le savait. Il faut qu’ils se concentrent sur la régate elle-même sans se prendre trop la tête avec les règles. Ça, on va leur passer le message. Et enfin Stevie (Morrison) fait une belle course, très régulière. Il est sur le podium et il se battait pour la victoire.
Interview de Robin Follin (Cheminées Poujoulat) :
« Ce matin, on avait dit qu’on ne regarderait pas trop les classements. Stevie était troisième et pouvait nous prendre la seconde place. Sur toute l’épreuve, notre plus mauvaise performance était – hormis Masirah – une quatrième place. On s’est donnés à fond à chaque fois et on voulait rester dans le même état d’esprit. Antoine et Gauthier ont fait un super boulot. On s’est fait bien plaisir aujourd’hui. On a pris de super départs et on a vraiment bien tactiqué. C’est de la belle régate. »
Interview de Stevie Morrison (Oman Shipping Company) :
« Nous sommes très satisfaits de cette 3ème place. C’est une longue régate et elle ne se gagne pas en un jour. Les gars ont navigué de manière fantastique. Raas (l’équipier omanais) était moniteur de voile. Il est venu ici et il a progressé de jour en jour. C’est le défi que nous lui avons confié ».
Interview de Audrey Ogereau (DB Shenker) :
« Ça nous a fait un super entraînement. On finit sur des bonnes manches aujourd’hui, dont une manche de trois, ce qui est plutôt génial. On a bien progressé tout au long de la régate. C’est une belle progression, tout le monde a progressé. On a énormément appris. Maintenant, il faut continuer jusqu’au Tour de France à la Voile. »
Classement général de l’EFG Sailing Arabia – The Tour 2019 :
1. Beijaflore – 24,5 pts
2. Cheminées Poujoulat – 31,5 pas
3. Oman Shipping Company – 41,5 pmts
4. Seaflotech – 42 pts
5. Mood – 44,5 pts
6. EFG Bank – 58 pts
7. Golfe du Morbihan – 61,5 pts
8. CER – 63,5 pts
9. Renaissance – 89 pts
10. DB Schenker – 94 pts
Le Grand Prix Guyader fêtera sa 20e édition du 3 au 11 mai prochain avec trois grandes nouveautés : la Bermudes 1000 Race en invitée d’honneur, le National Windsurfer et la présence des Easy to Fly.
La Bermudes 1000 Race, invitée d’honneur.
Après le « Voyage Transatlantique » proposé en 2016 avec les éditions Gallimard à l’issue du Grand Prix Guyader qui avait emmené les IMOCA jusqu’à New York, le directeur de Sea to See a décidé de transformer l’essai avec la Bermudes 1000 Race en mai dernier. Une expérience originale qui a vu le succès de Paul Meilhat à Cascais (Portugal) mais qui lui a surtout donné l’envie d’aller plus loin en renforçant l’esprit de compétition.
C’est ainsi que la Bermudes 1000 Race deuxième du nom sera lancée cette année, avec un tracé inédit entre Douarnenez et Brest. « Plusieurs options de parcours sont possibles. Soit une boucle qui ralliera le Fastnet et un waypoint au large des Açores avant de rejoindre l’arrivée, soit deux boucles de type triangle celtique entre le Fastnet et la Corogne, pour un total de 2000 milles en solitaire pour les IMOCA et de 1000 milles en double pour les Multi50 », détaille l’organisateur qui a donc décidé d’ouvrir l’épreuve à la fois aux bateaux du Vendée Globe et aux trimarans de 50 pieds.
« Cela fait 15 ans que Douarnenez accueille les IMOCA et les Multi50. Cette nouvelle course sera un joli rendez-vous de printemps qui illustre la continuité et notre lien proche avec les deux classes », souligne l’équipe organisatrice spécifiant que la Bermudes 1000 Race figure cette année au calendrier du Championnat du Monde IMOCA Globe Series (coefficient 2) et qu’elle sera, par conséquent, qualificative pour le Vendée Globe, tandis qu’elle sera, par ailleurs, sélective pour la Transat Jacques Vabre pour les 50 pieds.
Antoine Mermod, Président de la classe IMOCA : « Le Championnat du Monde IMOCA Globe Series est constitué d’un programme de courses en solitaire et en double sur quatre ans (2018-2021), qui se termine avec la course phare du Vendée Globe. La Bermudes 1000 Race est l’un des trois grands événements de la saison 2019 qui le compose, avec la Fastnet Rolex Race et la Transat Jacques Vabre. Nous sommes naturellement très fiers qu’autant de skippers soient d’ores et déjà engagés sur l’épreuve, une épreuve bretonne qui plus est. Nous sommes très satisfaits aussi de voir le Grand Prix Guyader prendre autant d’importance. Il accueille les IMOCA depuis le début et le fait qu’il passe aujourd’hui à la vitesse supérieure est un peu la suite logique de tout le travail réalisé par Gwen Chapalain et son équipe avec autant de professionnalisme depuis de nombreuses années. »
Le retour de la Windsurfer
Autre nouveauté de cette 20e édition du Grand Prix Guyader : le National Open Windsurfer. « A Douarnenez, on a toujours aimé la Windsurfer. Il se trouve qu’aujourd’hui, elle fait son retour et que nous sommes très heureux de la recevoir dans le cadre de cette édition anniversaire de l’événement », notent les organisateurs, manifestement un peu nostalgiques des années 70, cette époque où cette drôle de planche de surf équipée d’une voile triangulaire s’est mise à conquérir tous les plans d’eau du globe.
« La nouvelle Windsurfer a été présentée au salon nautique de Paris, en décembre dernier, et pour le clin d’œil, le National sera parrainé par Alain Pichavant, le Commissaire Général du Nautic, qui remettra ainsi le Trophée Nautic au vainqueur de l’épreuve », avancent les organisateurs qui prévoient d’ouvrir la compétition à la fois à la nouvelle et à l’ancienne version de cette planche aujourd’hui mythique. « On attend une cinquantaine de concurrents », annoncent les Douarnenistes qui comptent sur la présence de coureurs internationaux qui auront alors entamé leur saison par la Cala Galera Italian National, la Caldaro Alps Trophy et la Windsurfer Spring Eurocup et qui ne viendront assurément pas à Douarnenez pour faire de la figuration, mais aussi sur la présence d’aficionados de promenade en mer, l’idée, comme toujours au Grand Prix Guyader, étant de mixer au mieux compétition et convivialité. il y a 40 ans, en 1979 , le National Windsufer était à Douarnenez , un joli anniversaire .
L’Easy to Fly dans les rangs pour la première fois
Enfin, comme le dit l’adage : « jamais deux sans trois ». Aussi, l’autre nouveauté de ce Grand Prix Guyader 2019 sera la présence des Easy to Fly. Ces catamarans à foils de 26 pieds (8,10 mètres) conçus par Guillaume Verdier et construits par l’écurie Absolute Dreamer, administrée à Lorient par le skipper Jean-Pierre Dick, évolueront en effet aux côtés des Class40 (Trophée Armor Lux), des IMOCA (Trophée Tout Commence en Finistère) et des embarcations du Défi Pom’Potes (Ultime, Multi2000, Multi50, engins de vitesse mais aussi kite, windsurf et Moth à foil), parallèlement au Concours de Pêche Groix et Nature programmé lors du premier week-end (du 3 au 6 mai) de la manifestation, avant de passer le relais aux Diam 24 OD (Trophée Banque Populaire Grand Ouest) et aux Dragon Trophée BMW (Trophée Corinthian by Studio Legale Duca) (du 8 au 11 mai). « Six unités sont attendues à ce jour. Comme les Class40 et les 60 pieds, ils alterneront des parcours construits et/ou des raids côtier le matin puis des runs de vitesse l’après-midi », termine Gwen Chapalain, fier de recevoir ces bateaux qui ont, pour mémoire, disputé leur première course en flotte il y a moins d’un an à l’occasion de la Nice Ultimed et dont le niveau ne cesse de s’intensifier. De quoi garantir du grand spectacle au Grand Prix Guyader !
Jean-Pierre Dick, Easy to Fly : « Nous devrions être entre cinq et six ETF 26, parmi lesquels des équipages suisse et britannique puis le nôtre, ABC Arbitrage / Ville de Nice. Le Grand Prix Guyader est une épreuve que, pour ma part, je connais bien et depuis longtemps pour y avoir participé à de nombreuses reprises en IMOCA. Je suis ravi d’avoir l’occasion d’y revenir cette année en Easy to Fly d’autant que le premier week-end de compétition correspond très bien à l’état d’esprit du bateau. Nous allons faire le spectacle avec les IMOCA et les autres bateaux de la course au large. L’ETF 26 est un catamaran très rapide avec lequel nous avons déjà fait des pointes à 35 nœuds. Nous espérons ainsi arriver dans les premiers dans les runs de vitesse et comme le plan d’eau de Douarnenez est assez plat, cela devrait nous permettre d’exploiter tout le potentiel de nos machines ».
Ils ont dit :
Christian GUYADER, Président de la société Guyader Gastronomie : “Cette année nous accueillons un plateau exceptionnel, notamment avec la participation d’une quinzaine de 60 pieds, digne d’une Route du Rhum ou d’un Vendée Globe, avec un avantage supplémentaire : les bateaux prendront le départ le long de la jetée, c’est un spectacle que l’on peut voir nulle part ailleurs qu’à Douarnenez.”
Jean-Guy LE FLOC’H, le PDG du Groupe Armor Lux : “Nous sommes très fiers de présenter la deuxième édition de La Bermudes 1000 Race. C’est avant tout une histoire d’amitié entre les différents acteurs territoriaux, et c’est pour ça que nous sommes là aujourd’hui.”
Gilles LE DOARE, Président de la Société des Régates de Douarnenez : “Un grand merci aux bénévoles aguerris qui s’impliquent chaque année dans cette manifestation qui met en avant le nautisme en baie de Douarnenez.”
François CADIC, Maire de Douarnenez “Je tiens à remercier Gwen Chapalain, les partenaires, la Société des Régates de Douarnenez, les bénévoles et tous les acteurs pour leur engagement à développer un tel événement. La ville sera là pour les accompagner.”
Jocelyne POITEVIN, Conseiller départemental du canton de Douarnenez : “Voir le développement de cette course avec la jonction de tellement de disciplines, c’est formidable. En 20 ans, le Grand Prix Guyader est devenu un rendez-vous incontournable”.
Jean-François GARREC, Président de la CCI MBO Quimper et Président de la CCI Bretagne : “Le Finistère est une terre de nautisme. La CCI MBO est partenaire du Grand Prix Guyader depuis plusieurs années sur les volets touristiques, nautiques et commerciaux.”
Fortuné PELLICANO, Vice président de Brest Evénements Nautiques : “Brest et Douarnenez c’est une histoire commune. Une histoire de passion maritime que l’on prouve tous les quatre ans lors des Fêtes Maritimes Internationales et sa grande parade entre Brest et Douarnenez. Alors on ne pouvait rêver mieux pour accueillir l’arrivée de la Bermudes 1000 Race. Brest et les brestois accueilleront avec plaisir la quinzaine d’IMOCA qui viendront se qualifier pour le Vendée Globe et les Multi50. Une occasion unique d’animer la rade de Brest.”
Emmanuel POULIQUEN, Président du Groupe Banque Populaire Grand Ouest : “C’est la 8ème année que nous sommes présents au Grand Prix Guyader. Merci de votre accueil. On se trouve bien au Grand Prix Guyader. On y partage des valeurs tels que la solidarité, l’amitié, le goût de la performance. J’espère que ce partenariat se poursuivra au fil des années.”
Ce vendredi marquera le début du circuit SailGP à Sydney. Six équipes s’affronteront à bord des anciens AC50, les catamarans à foils de la dernière édition de la Coupe de l’America aux Bermudes, désormais renommés F50. Ces bateaux, passés en version monotype, ont été améliorés au niveau des appendices et des systèmes électriques : il n’est presque plus nécessaire de wincher ou de pédaler pour recharger les batteries qui alimentent le contrôle de l’aile et des foils.
La France sera représentée par Billy Besson et son équipage composé de Marie Riou, Matthieu Vandame, Olivier Herledant et Timothé Lapauw. Devan Le Bihan sera absent, s’étant blessé lors d’un entraînement cette semaine.
Ils affronteront plusieurs équipes redoutables : l’équipe américaine, composée de jeunes marins issus d’Oracle ; l’équipe australienne, emmenée par les talentueux Tom Slingsby et Kyle Langford ; l’équipe japonaise dirigée par Nathan Outteridge (ex-Artemis), qui maîtrise parfaitement le bateau ; l’équipe chinoise avec Phil Robertson, où l’on retrouve également le Français Thomas Le Breton en tant que régleur d’aile ; et enfin, l’équipe anglaise, elle aussi très compétitive, menée par Chris Draper et Dylan Fletcher.
Le circuit, tout comme les équipes, est entièrement financé par le milliardaire Larry Ellison et mis en œuvre par Russell Coutts, qui a toujours rêvé de créer un circuit de voile calqué sur le modèle de la Formule 1.
Trois régates seront lancées demain à partir de 16h10, heure locale (6h10, heure française), à suivre sur Canal+ Sport et Dailymotion.
« Il fait beau et chaud, le plan d’eau et les bateaux sont magiques. L’ambiance est studieuse et on prend énormément de plaisir sur l’eau », s’enthousiasme le skipper Billy Besson, à l’aube d’une répétition générale en compagnie des cinq autres équipes engagées dans ce nouveau circuit.
« Pour ces premières régates, nous allons avant tout nous concentrer sur notre équipage, le bateau et nos manœuvres. Nous ne sommes pas encore au niveau des Australiens ou des Japonais. Mais ce que je peux dire, c’est que ce sera fast and furious ! Nous n’avons eu que sept jours d’entraînement. Aujourd’hui, l’objectif est de progresser en manœuvres. Les virages, sur ces bateaux-là, c’est le plus important. Les empannages ou les virements doivent se faire en vol, car si la coque touche l’eau, on perd 200 mètres en un rien de temps… », explique Billy.
« On court un peu après le temps », confirme Marie Riou. « Il y a encore un décalage avec les meilleurs, mais on va s’appliquer à bien naviguer et surtout, on va tout donner ! Toute l’équipe est à fond ! Et puis il n’y a que cinq manches, et cela ne dure que deux jours ! »
SailGp
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Les régates seront courtes et intenses – une vingtaine de minutes -, avec un départ vent de travers et un plan d’eau restreint par des limites virtuelles (les boundaries) obligeant la flotte à rester groupée dans un périmètre réduit.
« Les départs vont être chauds, poursuit Marie. Six catamarans de 50 pieds, lancés au taquet, au reaching… Mercredi, lors de l’entraînement, les Australiens et les Japonais ont fait à cette allure des pointes à 48 nœuds ! ».
La météo devrait être clémente pour cette entrée en matière avec 8 à 12 nœuds de vent prévus. Des conditions parfaites pour les débuts de l’équipe tricolore. « Vous avez le trac ? » demande t-on à Marie… « Ah non, pas du tout ! On a juste très envie que ça commence…»
Comment suivre les courses :
Vendredi 15 février 2019 de 6h00 à 8h00 heure française
_En direct sur Dailymotion en anglais ( + replay et résumés des courses à la demande)
_En différé sur Canal+ Sport à 12h56 HF commenté en français
Samedi 16 février 2019 de 5h00 à 7h00 heure française
_En direct sur Dailymotion en anglais ( + replay et résumés des courses à la demande)
_En différé sur Canal+ Sport à 10h30 HF commenté en français
Programme des régates (en heure locale Sydney, -10H heure française)
Vendredi 15 février
16h10 Régates en flotte 1
16h46 Régates en flotte 2
17h22 Régates en flotte 3
Samedi 16 février
15h10 Régates en flotte 4
15h46 Régates en flotte 5
16h22 Finale Match Racing entre les deux meilleures équipes