vendredi 5 décembre 2025
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Tour Voile Series. GP de la Grande Motte Diam24

La préparation au Tour Voile bien en amont de l’épreuve est essentielle pour espérer le gagner. Le CEM en a fait son crédo. Du 15 au 17 mars, onze équipages se retrouveront sur la ligne de départ du Grand Prix de La Grande Motte, première épreuve du circuit « Tour Voile Series » en Diam24. Organisée pour la 3e année consécutive par le Yacht Club de la Grande Motte, l’épreuve réunira parmi les meilleurs teams en préparation pour le Tour Voile 2019, dont certains se sont entraînés cet hiver au CEM.

Cette première épreuve des Tour Voile Series lance les hostilités au sein des équipages en campagne pour le Tour Voile 2019. Pour la plupart d’entre eux, les régates grand-mottoises seront l’occasion de prendre la mesure des forces en présence et de marquer des points sur le circuit national, avant le grand rendez-vous du mois de juillet entre Dunkerque et Nice.

Parmi les onze équipages qui s’affronteront pendant trois jours sous les pyramides, on compte une bonne poignée de favoris pour le Tour Voile 2019 : Beijaflore (2e en 2018), Team Réseau Ixio (3e en 2018), Cheminée Poujoulat, Team Seaflotech emmené par le champion de 470 Sofian Bouvet, mais aussi Oman Sail barré par Franck Cammas, qui fait son grand retour dans la série. L’équipe 100% féminine de La Boulangère sera également de la partie, sans oublier l’équipage local de Pink Lady-Pays de l’Or.

Cette grille de départ promet du grand et du beau spectacle en baie d’Aigues Mortes où les trimarans de sport disputeront jusqu’à 8 manches par jour.

Le Grand Prix s’inscrit dans une logique de collaboration entre le Yacht Club de La Grande Motte et le Centre d’Entraînement Méditerranée, lieu d’entraînement hivernal pour les Diam24.

Depuis le mois de janvier, quatre équipages naviguent régulièrement dans le giron du CEM : Team Réseau Ixio, Cheminées Poujoulat, le CER Genève et Pink Lady – Pays de l’Or, l’équipe locale composée de jeunes régionaux et européens.

Au fil des ans, la cité balnéaire est devenue une place forte pour les jeunes équipages de haut niveau qui animent le circuit Diam24. Un stage national de la Fédération Française de Voile aura d’ailleurs lieu juste avant le Grand Prix, du 10 au 14 mars.

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Le programme

– Stage National FFVOILE du 10-14 Mars

– Grand Prix de La Grande Motte Tour Voile Series

Vendredi 15 Mars
09.00 à 12.00 Inscriptions, briefing coureurs
14.00 Premier départ, régates à suivre

Samedi 16 Mars
10.30 Premier départ, régates à suivre

Dimanche 17 Mars
10.00 Premier départ, régates à suivre
16.00 Remise des Prix au Yacht Club

Les équipes

Pink Lady-Pays de l’Or – Team Réseau Ixio – Cheminées Poujoulat – CER Genève – La Boulangère – West Team – Homkia – Oman Sail – Seaflotech – Beijaflore – Golfe du Morbihan

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Massilia Cup : la course au large existe aussi dans le sud !

@ Yohan Brandt

La Massilia Cup est la grande classique de début de saison organisée par le CNTL où la course au large tient une place importante. Elle n’existe pas seulement qu’en Bretagne !

Elle rassemblera sur le plan d’eau phocéen près d’une centaine d’équipages amateurs et professionnels, français et étrangers, venus d’Allemagne, d’Italie, de Suisse, du Luxembourg, et même deux équipes russes en 2019. Poussé par l’ADN iodé du CNTL, le rendez-vous de début de saison s’ouvre néanmoins depuis trois ans sur la course au large en solitaire. En témoigne le parrain 2019, Jonathan Chodkiewiez, un coureur qui a terminé 10ème de la dernière édition de la Mini Transat.

Un parrainage à double sens
Bénéficiant du soutien du CNTL, qui a choisi d’accueillir le coureur cavalerois au sein du pôle course, Jonathan Chodkiewiez (prononcer “chaude-quié-vièze), 35 ans, apporte à son tour sa pierre à l’édifice en parrainant la 38ème édition de la grande classique de début de saison organisée par le club. “Je pense que mon parcours illustre toute la palette de la voile” commente le “Ministe”, qui fut également triple champion de France d’Optimist et a fait beaucoup de régate en IRC avant d’entrer dans la course au large, notamment comme préparateur/naviguant auprès de Kito de Pavant “J’ai choisi de jeter l’ancre à Marseille parce que c’est une ville prometteuse et ouverte, qui dispose d’un magnifique plan d’eau et offre beaucoup de possibilités. Le CNTL m’a ouvert les bras, et je compte bien faire de mon mieux pour le lui rendre“. Un parrain qui n’aura pas les mains dans les poches pendant la Massilia Cup, puisqu’à cette même date il prendra le départ de la troisième épreuve de sa saison : après la Mini Figaro Golfe le samedi 9 mars (une boucle de 100 milles en solitaire au départ de la Grande Motte), puis l’Arcipelago le 21 mars (220 milles en double à partir de Livourne), le navigateur participera au Gran Premio d’Italia le samedi 6 avril (540 milles en double depuis Gênes) , “Tout le club sera derrière lui pour lui souhaiter bon vent, et nous savons qu’il aura une pensée pour nous aussi pendant sa course.” Explique Marc San Juan, le vice-président du Club “Et on l’attend avec impatience sur les pontons du CNTL au départ de la Mini Med, le 27 mai”.

Les solitaires en force
Avec un plateau riche d’une dizaine de bateaux inscrits, le volet course au large de la Massilia confirme son décollage. Au programme, un côtier d’une vingtaine de nautiques, et une grande course de 100 milles maximum qui seront programmés en fonction de la météo du week-end. En tête de peloton, le vainqueur en titre 2018, également tenant du titre de Champion IRC solitaire Méditerranée 2018, Eric Merlié, licencié au Yacht Club des Embiez, qui s’alignera avec son fidèle JPK 1010 Télémaque 2 fait évidemment figure d’épouvantail. A ses trousses, on pourrait bien retrouver Solenn, le JPK 1080 de Ludovic Gérard, sous les couleurs du CNTL, ou encore Daniel Dupont à la barre de Leon IV, un autre 1010, mais qui est lui au Club Nautique de Golfe-Juan, sans oublier quelques-uns des nouveaux venus, tel Jiraglia, un J 92 du CNN La Napoule skippé par Frédéric Stoclet dont le potentiel, en début de saison, n’est pas une donnée connue.

Cet engouement est de bon augure pour le démarrage des séances d’entrainement “course au large”, ouverte aux solos, aux doubles comme aux équipages, imaginées par le CNTL et programmée pour le début du mois de mai. “Des sessions de 3 jours” précise Samuel Cartier, en charge des événements pour le Club “qui seront pilotées par des coureurs de renommée”. Les noms de Christopher Pratt, Nicolas Berenger ou Guillaume Rottée circulent dans les coursives.

IRC, Osiris, monotypes : une Massilia qui décoiffe
Pas de Massilia Cup sans une animation sous haute tension et un ballet nautique réglé comme du papier à musique en rade sud. Tous les ingrédients devraient être au rendez-vous de cette édition. “Des régates très disputées, un spectacle à couper le souffle pour tous les Marseillais et une ambiance formidable à terre” annonce Michel Graveleau, le nouveau président du CNTL. Sur le plan d’eau, l’ouverture de saison est le rendez-vous incontournable pour jauger l’état de forme des valeurs sures de la spécialité, tel Alizée le TP 52 de Laurent Camprubi (CNTL), mais sert aussi de banc d’essai pour d’autres tel Nuits Fauves, le A 35 de Philippe Perrin “la Massilia sera notre toute première course avec ce nouveau bateau” explique le skipper “Nous venons d’intégrer le pôle course du CNTL. C’est une formidable opportunité dont nous rêvions depuis plusieurs années et que nous espérons mettre à profit pour partager avec d’autres passionnés. C’est aussi une motivation supplémentaire pour faire de jolis résultats”.
Les Osiris ne seront pas en reste avec des habitués comme le First 30 JK Reivilo d’Olivier Billiote, qui a remporté le classement Osiris Méditerranée l’an dernier, ou une totale découverte comme pour l’équipage de Bruno Maerten avec le Figaro 2 Shamrock V, dont la Massilia sera également la toute première course, avec en perspective à moyen terme une participation à la Transquadra dont le départ sera donné de Marseille le 14 juillet 2020 à 12h.

Du coté des monotypes, on appréciera particulièrement la toute première régate en flotte dans la rade de Marseille de J 70, véritable icône de la voile. Ce sportboat de 7 mètres de long est l’alliance parfaite d’un design réussi et d’une performance incontestable. C’est le monocoque le plus diffusé au monde et sa présence dans de nombreux pays permet de former un circuit de régate monotype très dynamique. C’est sur ce support que l’on retrouvera les guerrières du noyau dur de l’équipage féminin de CNT’Elles, Delphine Markt et Cécile Poujol, aux cotés de leur skipper, Marine Pailloux.

La Massilia Cup 2019 – 38e édition – organisée par le CNTL
– Du vendredi 5 au dimanche 7 avril,
– Ouverte aux IRC, OSIRIS (solo et équipages) Monotypes J70, SB20 et Grands Surprises et à la classe 1 mètre radiocommandée
– Inscrite au Championnat Méditerranée et au Championnat Solo Méditerranée IRC – UNCL
– Près de 100 bateaux
– Régates en rade de Marseille pour les équipages
– Course 100 milles nautiques au départ de Marseille pour les solitaires (troisième édition)

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Arrivée prévue dimanche pour Uku Randmaa, 3ème de la Golden Globe Race

@ Cal

L’Estonian Uku Randmaa devrait arriver ce dimanche et prendre la 3è place de la Golden Globe Race. Il se situe actuellement à 186 mn des Sables. Il a survécu à sa dernière tempête mardi, avec des vents de 50 noeuds et de méchantes vagues de 5m. Âgé de 56 ans, Uku Randmaa était l’un des skippers les mieux préparé pour ce tour du monde mais il n’avait pas prévu assez de nourriture et il a été obligé de se rationner ces dernières semaines. Il a plaisanté avec les organisateurs en lançant “Mon bateau est à vendre. Offre raisonnable mais sans nourriture à bord”.

@ cal

Il peut s’attendre à un accueil enthousiaste aux Sables d’Olonne avec la présence des 2 premiers Jean-Luc van den Heede et Mark Slats qui font tous deux le déplacement pour être les premiers à le saluer à son arrivée au ponton. Le Français Jean-Luc reviendra du Festival Sail-In de Bilbao où il recevra samedi le Meilleur Prix de la Voile.

Et pendant ce temps, l’Américano-Hongrois Istvan Kopar en 4è position semble avoir échappé aux calmes des Açores et file à 1350 milles de l’arrivée, il avance à grand pas pour finir son tour du monde vers les 18-19 mars.

Le Finlandais Tapio Lehtinen a moins de chance. Avec des vents de face ces derniers jours et et un bateau couvert de bernacles qui ne peut plus avancer au près, il se dirige actuellement Sud-Est, à 90° de la direction souhaitée pour éviter les courants contraires qui descendent le long de la côte de l’Amérique du Sud. Son arrivée n’est pas prévue avant le mois de mai

Réservez la date de la Remise des Prix le 22 avril !
La remise des Prix de la GGR 2018 est fixée au 22 avril- le jour même où Sir Robin Knox-Johnston a terminée le premier tour du monde à la voile en solitaire et sans assistance, il y a 50 ans.

Au programme des festivités en ce lundi de Pâques : Conférence de Presse et Interviews privées avec les skippers de la GGR 2018, annonce et présentation des skippers inscrits à la GGR 2022 et de la publication tant attendue d’une étude technique par Sir Robin Knox-Johnston sur les leçons tirées des mauvaises conditions météorologiques et sur les techniques de survie par gros temps utilisées par les skippers lors de la course de 2018.

Il sera aussi possible de naviguer à bord de Joshua, le fameux bateau de Bernard Moitessier de la Golden Globe Race de 1968/9 : départ de Port Olona pendant tout le week les 20/21/22 April, sorties organisées par les Amis du Musée de La Rochelle.

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Clément Giraud prend son envol pour le prochain Vendée Globe

©Hortense Hébrard

Le skipper toulonnais Clément Giraud entend bien être au départ du prochain Vendée Globe en 2020 et il s’en donne les moyens et un projet, baptisé Envol regroupant les entreprises du sud de la France. Il a racheté l’IMOCA 60 ex-Maitre CoQ qu’il vient de ramener à Toulon avant d’attaquer une saison dense. Premier objectif : accumuler 10.000 milles avant la Transat Jacques Vabre en double, à l’automne prochain. Un bon timing.

Clément Giraud n’est pas un skipper dans le moule de la course au large. Adepte des chemins de traverse, ce toulonnais de 38 ans a fait de sa vie une aventure maritime en s’essayant à tous les supports : Mini, TP52, Volvo, Class America, Orma, Farr40 sur toutes les mers du globe, des Antilles, où il a vécu jusqu’à 18 ans, jusqu’au Grand Nord ou à la Polynésie. Passionné par la technique, il a fait de la mécanique, de la voilerie et construit deux bateaux.

« J’aime comprendre la machine »

Cet hiver, Clément a racheté l’IMOCA 60 de Yannick Bestaven parce que le Vendée Globe, « c’est un challenge que j’ai envie de relever. J’ai passé beaucoup de temps en mer, sur beaucoup d’océans, et naviguer trois mois en course sur un bateau surdimensionné ne me fait pas peur. J’ai la capacité à comprendre la machine, et j’aime cela. J’adore apprendre, chaque jour ! Je n’aurai peut-être pas le bateau le plus rapide de la planète IMOCA, mais l’important, pour aller vite sur l’eau, c’est d’avoir beaucoup navigué à bord de mon bateau, de le connaître parfaitement et d’être prêt mentalement. »

De Saint-Tropez à Brest

Insatiable, Clément a décidé d’accumuler les milles pour gagner sa place aux Sables d’Olonne le 8 novembre 2020. Il sera présent sur toutes les courses de la saison, à commencer par les 900 Milles de Saint-Tropez, puis le Grand Prix Guyader et la Bermudes 1000 Race en solitaire. Il fera au moins deux allers-retours entre Toulon et la pointe bretonne, 4000 milles à chaque fois. « Normalement, au départ de la Transat Jacques Vabre, j’aurai déjà 10.000 milles au compteur ! »

Calendrier

23 mars – 900 milles de Saint-Tropez
2 au 5 mai – Grand Prix Guyader (Douarnenez)
8 au 13 mai – Bermudes 1000 Race (Douarnenez – Brest)
Juin – Convoyage vers Toulon
Septembre – Défi Azimut (Lorient)
27 octobre – Transat Jacques Vabre (Le Havre – Salvador de Bahia)

Avancer et Transmettre l’envie de savoir-faire ensemble

Aujourd’hui baptisé « Envol », le bateau sera le porte-drapeau d’une délégation d’entreprises méditerranéennes et nationales au rang desquelles l’un des plus importants créateurs d’emplois du Var au cours de ces dernières années. Tous les partenaires de Clément Giraud veulent porter des messages forts, inspirés de l’univers de la mer, et qui prennent tout leur sens à terre dans la vie quotidienne personnelle ou professionnelle.

Ce projet Envol – avancer et transmettre – offrira une approche inédite de la communication sportive. En mobilisant toutes les ressources nécessaires à la réussite de Clément Giraud comme à celle des initiatives liées à la transmission du savoir et de l’expérience, le projet Envol incarne la cohésion, le partage, la volonté.
A l’image de Marie Tabarly, Lionel Péan et Sébastien Audigane (Recordman du Trophée Jules Verne) qui ont choisi de transmettre leur expérience à Clément pour avancer – vite – sur les océans du Vendée Globe 2020.
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Palmarès

197 régates et courses en multicoque et monocoque, aux quatre coins du Globe
130.000 milles parcourus en équipage, 20.000 milles en double, 20.000 en solitaire
Deux bateaux de course construits en composite

En bref
2015 – Champion du monde 15 mJI sur Mariska
2007 – Expédition Pôle Nord 2009 : Louis Vuitton America’s Cup World Series
2005 – Mini-Transat en solitaire (11ème)

Toutes les victoires
2018 Juris’Cup, Snim, Semaine de Porquerolles, Panerai Classic Yachts Challenge
2017 Sur l’IRC 52 Vision Future : Championnat d’Europe, Massilia Cup, Tour de Corse, Trophée national IRC
2017 Sur Mariska (15 mJI) : Voiles d’Antibes, Classica Nautica de Palma, Régates Royales de Cannes, Voiles de Saint- Tropez, Monaco Classic
2016 Champion du Monde Mini-maxi RC, Snim
2015 Champion du Monde 15 mJI, Championnat Turc, Voile de Saint-Barth, Primo Cup, Snim, Semaine de Porquerolles
2014 Champion du Monde Mini-maxi RC, Rolex St Thomas Week, Voile de Saint-Barth, Primo Cup, Snim
2013 Snim, Semaine de Porquerolles
2012 Rolex Giraglia Cup, Tour de Corse, Champion de France, Trofeo Conde de Godo, Semaine de Porquerolles
2011 Cowes-Dinard, Semaine de Porquerolles
2010 Semaine de Porquerolles
2009 Copa de la Reina, Semaine de Porquerolles

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La filière des composites en Bretagne au JEC World

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Bretagne Développement Innovation, en collaboration avec le réseau Composite Bretagne, a réalisé une étude économique sur cette filière. Cette publication produite à partir d’une enquête menée fin 2018 auprès de 147 structures (dont 113 entreprises) œuvrant dans ce domaine, se concentre sur les 86 structures qui y ont répondu.

Pour l’année 2017, les 86 répondants ont déclaré 2 047 emplois directs dont 737 associés exclusivement à l’activité composite et un chiffre d’affaires de 367 M€ dont 180 M€ associés à l’activité composite. Outre l’analyse des données chiffrées, l’étude aborde aussi les leviers de développement. Cette publication sera diffusée au JEC World, qui se déroule du 12 au 14 mars à Paris. A cette occasion, un pavillon de 13 exposants bretons représentera une filière tournée vers l’avenir.

Pour cartographier les compétences de la filière des composites en Bretagne, en définir le poids économique et appréhender les tendances et les futurs marchés, BDI a exploité et analysé les données de 86 questionnaires.

L’étude révèle que l’activité économique se répartit sur l’ensemble du territoire avec une concentration dans les agglomérations de Lorient, Vannes, Brest, Rennes, Saint Brieuc et Saint Malo. Il en ressort également que la filière bretonne s’étend sur une chaîne de valeur complète avec une concentration sur des activités de moulage et de fabrication (61%) et met en œuvre des matériaux « haute performante » pour + de 50% des entreprises.

En Bretagne, maritime et composite naviguent ensemble
L’étude confirme notamment que, sur les 86 structures répondantes, 46 travaillent pour les marchés du nautisme et de la voile de compétition, 10 pour le naval.
Si la voile de compétition et le nautisme sont deux marchés historiques dans l’utilisation de ces matériaux innovants, leur application s’étend aujourd’hui à bien d’autres secteurs : industrie, aéronautique, automobile, défense, bâtiment, énergies marines renouvelables…
R&D, et autres leviers de développement

Les cahiers des charges sont de plus en plus complexes et les matériaux composites doivent répondre à des exigences de légèreté, de résistance et de coûts maîtrisés, nécessitant des travaux de recherche.

L’étude révèle par exemple que 58 % des répondants ont un budget R&D pour leur activité composite. Et, 6 entreprises sur 10 ont collaboré avec des laboratoires de recherche sur des projets.
Dans le top 3 des défis pour l’avenir, les entreprises citent les éco-matériaux et la recyclabilité (41% des réponses), l’amélioration des process de fabrication (24% des réponses) et la réglementation et la formation (9,5% des répondants).

Enfin, parmi les leviers de croissance de la filière, on peut citer l’internationalisation : 60% des entreprises sont ainsi positionnées à l’export et 47% qualifient le développement de l’activité à l’international « important à prioritaire ».
L’étude en téléchargement ici sera diffusée pendant le JEC World 2019 du 12 au 14 mars au parc expo de Paris-Nord – Villepinte. Lors de cet événement, 13 acteurs régionaux seront présents sur le pavillon Bretagne (Hall 6 – Stand R67) :
9 entreprises :
• Avel Robotics
• CDK Technologies
• Demeta
• Europ3D
• Halcyon
• Heol Composites
• Magma Composites
• MCI Technologies
• Sense In
3 membres du réseau Composite Bretagne (plateformes de recherche) :
• ComposiTIC-UBS
• Masmeca
• ID Composite
Un pôle de compétitivité :
• Pôle EMC2
→ Présentation des entreprises à télécharger ici

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Prêt pour la WOMEN’S CUP du 8 au 10 mars 2019 à Pornichet ?

Le club nautique APCC Voile Sportive reprend l’entière organisation de la 9e édition de la WOMEN’S CUP, qui aura lieu du 8 au 10 mars 2019 à Pornichet.

Cette manifestation sportive, spécialement créée pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, apporte son soutient à ONG Plan International. La compétition la journée, fait place en soirée à des débats sur la place des femmes dans le sport et la société. En prenant ce projet à bras le corps, les organisateurs et compétitrices défendent les mêmes valeurs que celles de l’ONG Plan dont ils portent les couleurs pendant la manifestation.
Une équipe d’ONG Plan aura un stand la journée du dimanche pour mener des actions de sensibilisation.

Au total, 200 participantes amatrices et athlètes s’affronteront sur le magnifique plan d’eau de Pornichet, on l’espère dans des conditions de courses idéales. Le maitre mot de la Women’s Cup ? La solidarité.

PROGRAMME OFFICIEL

⚓️Vendredi 8 mars ♀️

* 13h30 à 17h : Navigation pour prise en main du bateau
* 17h à 19h : Confirmation des inscriptions, inventaire et préparation des bateaux
* 19h30 : Cérémonie d’ouverture de la Women’s Cup, en présence des élus

⚓️Samedi 9 mars ♀️

* 8h30 à 9h30 : Confirmation des inscriptions
* 9h30 à 10h30 : Inventaire et préparation des bateaux
* 10h30 : Briefing
* 11h30 : Mise à disposition, une ou plusieurs courses à suivre
* 19h00 : Table ronde – Tombola & Diner des équipages

⚓️Dimanche 10 mars ♀️

* 9h : Briefing
* 10h : Mise à disposition, une ou plusieurs courses à suivre
* 16h30 : Remise des prix, en présence des élus

Table ronde
– Isabelle Joschke
viendra parler de son parcours atypique et de ses projets à venir, notamment sa préparation pour le Vendée Globe 2020 sur l’Imoca avec pour nouveau partenaire la MACSF.
Un défi entre père et fille. Clara et Christian Dumard ont tenté d’établir l’été dernier le record du passage du Nord Ouest à la voile, sans aucune assistance et sans escale.
Clara Dumard racontera son périple, ses plus grosses frayeurs et les leçons de vie qu’elle et son père en ont tiré.

Soyez au rdv !

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Un Trimaran Sodebo Ultim 3 révolutionnaire

Sodebo Ultime 3 révolutionnaire @Frédéric Morin / Sodebo

Thomas Coville a dévoilé son nouveau trimaran, le Sodebo Ultim 3 à Vannes où il est sorti du chantier Multiplast en grande pompe devant un public venu en nombre le découvrir ce samedi. Thomas Coville l’avait assuré : son trimaran ne ressemblerait à aucun autre et serait révolutionnaire. C’est le cas avec son cockpit placé devant le mât qui laisse la place à l’arrière pour descendre la voile au maximum. Ce qui changera la manière de naviguer.

Un secret bien gardé par Thomas Covile et son équipe qui su rassembler autour de lui un collectif d’experts, d’architectes, de marins ou de personnes de différents horizons pour imaginer un bateau différent. La clé aura été de revoir le centrage des masses. Une réflexion qui vient du monde automobile et qui sur le trimaran avec le déport des masses vers l’avant a engendré un cercle vertueux pour concevoir la plateforme, les appendices et imaginer le bateau volant de demain le plus performant.


Pour dessiner ce bateau, Renaud Bañuls aura eu un rôle prépondérant en travaillant également avec Vincent Lauriot-Prevost, Gsea Design, Hervé Devaux et Martin Ficher. ” Pour imaginer un bateau comme celui-ci, nous ne voulions pas qu’il soit dans les mains d’un seul sachant mais le résultat d’un travail commun où chacun puisse s’exprimer. Qui dit nouveau bateau, dit nouvelles méthodes et pourquoi pas un Design team avec des gens que j’avais côtoyé dans leurs expertises. En mettant en place ce Design team, je savais qu’il allait falloir que j’explique à plusieurs personnes le goût que j’avais dans la bouche, la musique, le tableau que j’avais en tête. La transcription de l’acte est assez démesurée. Il n’y a pas beaucoup d’actes qui mesure 32m de long sur 23 m de large et 34 de haut !

Le fait d’avoir le cockpit devant le mât va considérablement améliorer la manœuvrabilité du bateau. L’habitacle est complètement intégré et ressemble à un cockpit d’avion. Ce n’est pas une petite évolution et je suis assez fier.
On se souvient dans les années 50, les pilotes étaient à l’arrière de leurs avions. Ils se protégeaient avec des petites lunettes et un casque en cuir, c’était très romantique. Et puis un jour, ils se sont rendus compte que plus on poussait sur les ailes, plus ça répondait. C’est la même chose avec Sodebo Ultim 3.
L’habitacle qui représente 20% de la masse du bateau a été avancé de 7 mètres par rapport au précédent Sodebo et le centre de gravité du bateau d’1,20 mètres. C’est ce qui a déterminé tout le reste et chaque chose a trouvé sa place de façon harmonieuse.
Dans tous les sports mécaniques, le centrage des masses est une donnée de base de l’aérodynamisme et de l’hydrodynamique.
Au niveau vision, perception, équilibre et repères pour régler les voiles et la grand-voile, je vais être beaucoup plus proche de l’étrave et des embruns. Mais quand on circule dans un avion, plus on est proche du centre de gravité, moins on est chahuté et sollicité. On verra dès les premières navigations mais l’objectif c’est que ce soit plus confortable.
La notion de pilotage, on la retrouve dans ce cockpit intégré dans le bras avant qui va donner une vision complètement différente de la manière de naviguer.
Depuis le départ, le bateau est très conservateur. Nous n’avons pas voulu en faire un bateau volant. Il progressera au fur et à mesure.”

Un voilier de course au large résolument atypique
“Audacieux et ambitieux ! Ce sont les mots qui caractérisent le mieux ce nouveau bateau. Je ne pense pas que nous ayons tort ou raison mais nous osons tenter quelque chose de différent. Quand nous avons lancé les études pour confirmer que cette idée était réalisable, les choses se sont combinées entre elles sans faire de compromis. Quand tu te poses la question de « pourquoi on n’a pas fait ça avant ? », c’est que tu tiens une bonne idée. On a osé et il est certain que ce bateau dénote une approche audacieuse. Depuis le début, dans la conversation que j’ai eu avec le Design team, j’ai accepté de changer ma perception, ma vue, ma façon de naviguer. C’est très radical, il va falloir me remettre en cause dans tous mes retranchements. Naviguer, c’est s’adapter en permanence et nous sommes allés jusqu’à le faire d’un point de vue architectural et technique.
Je trouve le bateau très épuré. Quand on va le mater et le mettre à l’eau, ça va être quelque chose de le voir dans son intégralité.”

“Tu comprends vite si le bateau à la bonne sonorité et sensibilité”

Nous voulions que ce nouveau bateau soit épuré avec des lignes assez tendues, avec une déco plus légère dans les couleurs avec une connotation plus blanche que Sodebo ULTIM’ 2. Il y avait une vraie volonté de Sodebo d’y ajouter une dimension humaine et que cela se lise dans la symbolique. L’allure finale de ce bateau sur laquelle Sodebo a imprimé sa patte avec ces figurines et l’esperluette est réussie.

Le programme du bateau
Il s’annonce dense en équipage et en solitaire avec 14 transats et 3 tours du monde.
• 14 mars mise à l’eau (date à confirmer en fonction de la météo)
• semaine du 18 au 22 mars : test statiques à quai =mettre en tension
• dernière semaine de mars : premières navigations et tests en mer de l’instrumentation
Au fur et à mesure, les programmes d’entraînements vont s’intensifier

LE DESIGN TEAM SODEBO
Yves Mignard (responsable du BE) Elie Canivenc, Jean Mathieu Bourgeon, William Fabulet, Valentin Hostettler, Johan Boutserin, Fréderic Gastinel

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Class40. Catherine Pourre – Ëarendil remporte la Caribbean 600

RORC Caribbean 600 (2019)/Arthur Daniel

Catherine Pourre s’adjuge pour la deuxième année consécutive la prestigieuse Caribbean 600 en Class40. Ils étaient 10 au départ à Antigua pour avaler le parcours de 600 milles qui les attendaient. Parmi eux, Kito de Pavant (Made in Midi), Louis Burton (BHB), Halvard Mabire (Campagne De France), Luke Berry (Lamotte – Module Création) et Aymeric Chappellier (Aïna Enfance et Avenir).

Un trio de tête se dessina rapidement en début de parcours entre la tenante du titre, Catherine Pourre, Aymeric Chapellier et Luke Berry. Malgré un parcours très technique, qui demande aux concurrents pas mal de manœuvres pour naviguer entre les îles des caraïbes, ces trois-là ne se sont pas lâchés d’une semelle durant les 600 milles qui les séparaient de la ligne d’arrivée à Antigua. Et c’est bien Catherine Pourre et ses quatre équipiers, Massimo Juris, Pietro Luciani, Pablo Santurde et enfin Carlos Ruigomez qui franchirent la ligne d’arrivée en premiers. Malgré un équipage plus nombreux que ses concurrents directs (1 de plus), Ëarendil, skippé de main de maître par Catherine, termine juste devant Aymeric Chappellier et Luke Berry. Un combat de chaque instant, puisque seulement 4 minutes le sépare du second et 6 minutes du troisième. Il suffit de 13 heures et 41 minutes au Class 40 Ëarendil pour boucler le parcours, soit 41 minutes de plus que la précédente édition en 2018 pour Catherine et son équipage. Halvard Mabire et Miranda Merron (Campagne de France) terminent à une très belle quatrième place devant Louis Burton après 15 heures et 54 minutes de course. Kito de Pavant et son Class 40 Made in Midi, après avoir dû faire escale à Saint-Barthélemy suite à une avarie de voile, a été contraint d’abandonner la course. On reverra Kito rapidement au départ de la régate St. Maarten Heineken Regatta qui aura lieu dans moins d’une semaine.

« C’était stressant, Eärendil n’a pas été le plus rapide sur certaines allures, nous étions tous les trois en train de nous battre et de nous échanger la tête de la course tout le temps », a commenté Catherine Pourre. « Eärendil est un peu plus âgé que les autres concurrents, mais leur conception est similaire. Le facteur clé était de pouvoir choisir les bonnes voiles pour les différentes allures. Si tu changes, cela peut prendre une demi-heure, mais si tu ne changes pas, tu peux perdre plus que ça. C’était du match racing, surtout à la fin ou on était vraiment sous pression tout le temps. L’année dernière, on se battait contre les éléments, cette année c’était contre nos concurrents que nous pouvions voir tout le temps. Ce fut une bataille intense qui ne faiblit jamais, de jour comme de nuit. Aymeric (Chappellier) et Luke (Berry) ont tous deux navigués avec une équipe de quatre personnes et nous y sommes allés à cinq. Physiquement à quatre ça aurait été dur. Même si nous étions un peu plus lourds, je ne regrette pas ce choix et l’équipage a été aussi impressionnant que l’année dernière. »

Source UNCL

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Transat Jacques Vabre. François Damiens disponible, est un concurrent sérieux

Quand François Damiens est très sollicité, cela donne cette vidéo à voir pour Initiatives Coeur !

Fort de son expérience sur la Transat Jacques Vabre 2013 avec Tanguy de Lamotte, François Damiens est un concurrent sérieux pour épauler Sam sur la prochaine édition de la course ⛵️💨❤️
Mais rien n’est fait, le champion est très sollicité 😜

🎥 Vous aussi, envoyez votre vidéo en commentaire pour tenter de convaincre Sam de vous embarquer!

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Transat Jacque Vabre. Sam Davies avec Paul Meilhat

C’est un duo de choc et redoutable qui se présentera au départ de la Transat Jacques Vabre avec Sam Davies et Paul Meilhat sur le même bateau. Sam Davies a montré qu’elle était déjà bien affûtée sur son foiler malgré son abandon sur la Route du Rhum. Elle va encore monter d’un cran dans sa préparation au Vendée Globe avec Paul Meilhat à ses côtés. Ce dernier, vainqueur de la dernière Route du Rhum n’a plus de bateau. Il cherche à monter un projet Vendée Globe Ocean Race et trouve là une belle occasion de performer à nouveau.

Sam Davies a repris le flambeau de Tanguy de Lamotte en 2017. Le projet Initiatives-Cœur permet, grâce à une mécanique simple sur les réseaux sociaux « 1 clic = 1 cœur », de lever des fonds pour sauver des enfants malades du cœur via Mécénat Chirurgie Cardiaque. A chaque nouveau fan de la page Facebook Initiatives-Cœur (la plus grande communauté dans l’univers vélique), les sponsors-mécènes du bateau (Initiatives et K-LINE) donnent 1€ à l’Association. Auquel s’ajoutent les sommes collectées grâce à la mobilisation des collaborateurs de VINCI Energies. Ce sont déjà 176 enfants qui ont pu avoir une seconde chance dans la vie depuis 2009. Paul Meilhat, qui sera papa pour la seconde fois en juin, est sensible à cette cause et fier d’y apporter sa contribution.

Paul Meilhat – « J’ai envie d’intégrer ce projet gagnant et naviguer aux côtés d’une grande sportive. L’équipe Initiatives-Cœur est une équipe dynamique et très soudée, j’ai hâte de la rejoindre et participer au développement technologique de son monocoque, qui est le sistership du mien. Ce sera ma première course en mixte, je suis ravi d’avoir cette opportunité de naviguer avec une femme. C’est porteur de sens, la course au large a besoin d’évoluer à ce niveau. Avec Sam on se croise régulièrement au Pôle (ndlr : d’entrainement de Port La Fôret), c’est aussi grâce à ce centre qu’on partage la même vision du travail et de l’acharnement pour progresser. Vivement le début des entraînements (ndlr : la remise à l’eau d’Initiatives-Cœur est prévue mi-avril)!”

Sam Davies – « Je voulais un co-skipper qui vise la victoire »
J’ai couru les deux dernières Transat Jacques Vabre avec Tanguy (ndlr : de Lamotte), je vais devoir me réhabituer à un nouvel équipier (rires !).
Paul est un sportif accompli et un marin talentueux qui navigue vite et bien. Je suis presque soulagée de ne pas le savoir sur une embarcation concurrente (rires !)
Mon projet est avant tout tourné vers le Vendée Globe 2020, toute l’équipe est focalisée sur cette grande échéance. C’était important pour moi de travailler avec quelqu’un qui a l’expérience de cette course.
Le fait que Paul soit sensible à la cause que soutient mon bateau : un projet sportif qui a aussi pour objectif de sauver des vies, a forcément motivé mon choix final. Il était primordial que le co-skipper soutienne aussi cette partie du projet.

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