vendredi 5 décembre 2025
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Jérémie Beyou, skipper IMOCA Charal, embarque Christopher Pratt pour la Transat Jacques Vabre

Les duos se forment pour la Transat Jacques Vabre. S’il y a une place convoitée, c’est bien celle à bord du tour récent Charal. Et Jérémie Beyou a choisi de faire appel à Christopher Pratt pour être son co-skipper. Les deux hommes, qui ont déjà couru la transat en double ensemble en 2013, vont naviguer dès ce mois de mars sur l’IMOCA60 Charal, remis à l’eau ce lundi 18 mars à Lorient.

« Mon critère prioritaire, c’est que mon coéquipier soit capable de mener le bateau aussi bien que moi en solitaire. Ensuite, il faut que ce soit quelqu’un avec qui je m’entende bien, parce que la course dure une quinzaine de jours, mais en amont, il y a toute une préparation qui implique de partager le quotidien, un peu comme dans un couple ! S’il n’y a pas de proximité, c’est difficile ». Voici comment Jérémie Beyou dresse le profil idéal d’un co-skipper pour la Transat Jacques Vabre, à laquelle il participera pour la sixième fois en fin d’année. Fort de ces critères, le skipper de l’IMOCA60 Charal a porté son choix sur Christopher Pratt, 38 ans, un marin qu’il connaît parfaitement, puisque les deux hommes, qui se côtoient depuis quinze ans, ont plusieurs fois collaboré, terminant notamment troisièmes de cette même Transat Jacques Vabre en 2013.

« J’ai choisi Christopher parce que l’idée est d’être efficace rapidement, explique Jérémie Beyou. Même si nous sommes volontairement partis tôt sur cette campagne de Vendée Globe, on court toujours après le temps sur ce type de projet. Avec Christopher, je sais que la mise en route va être simple, rapide, ce qui va nous permettre de nous concentrer sur le bateau qui, on l’a vu, est très technique et demande beaucoup d’attention. De plus, Christopher va participer à l’évolution de l’IMOCA en termes de performances ; le fait qu’il connaisse déjà bien les rouages de l’équipe et qu’il adhère au projet dans sa globalité, tout en apportant son œil extérieur, est un élément important ».

« Je suis là pour aider Jérémie et Charal à performer sur la Transat Jacques Vabre, mais aussi à préparer l’objectif majeur qui est de remporter le Vendée Globe, commente de son côté Christopher Pratt, déjà quatre participations à la Transat Jacques Vabre à son actif. Le point fondamental entre nous deux, c’est la confiance. Je ne suis pas forcément le meilleur dans tous les domaines, mais je suis un solitaire complet et solide. Jérémie sait qu’il peut compter sur moi, tout comme sur ma bonne humeur et mon envie ! Je mesure la chance qui m’est offerte de naviguer sur l’IMOCA60 Charal, un bateau à la pointe. J’arrive avec beaucoup d’humilité, prêt à relever le défi du travail à accomplir ».

Un travail qui a déjà débuté fin 2018, puisque Christopher Pratt a participé aux navigations en décembre, et va se poursuivre dès ce mois de mars : le monocoque argenté a en effet été remis à l’eau lundi à Lorient pour une nouvelle session de six semaines destinée à fiabiliser les systèmes sur lesquels l’équipe technique a travaillé lors du chantier d’hiver et à valider les optimisations.

Lorsque l’IMOCA60 Charal retournera en chantier fin avril, le Marseillais aidera le skipper de Charal à préparer la Solitaire URGO Le Figaro. « On va travailler ensemble sur la météo et la stratégie pour continuer à avoir un langage commun et roder nos habitudes en termes de prises de décision », confirme Jérémie. Après la Solitaire début juillet, il sera alors temps pour les deux hommes de se lancer dans la préparation spécifique en double de la Transat Jacques Vabre, avec au programme la Rolex Fastnet Race en août, le Défi Azimut en septembre puis le départ pour Le Havre.

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Mise à l’eau de Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville

Mise à l'eau de Sodebo Ultim 3 Thomas Coville Photo : Frédéric Morin / Sodebo

Après avoir été dévoilé le 2 mars, le trimaran Sodebo Ultim 3 a été mis à l’eau et mâté à Vannes devant le chantier Multiplast. L’occasion de se rendre compte réellement de la place du mât située sur sa plateforme avec la casquette devant. Une vraie innovation par rapport aux autres ultimes.
Le trimaran est parti rejoindre rapidement le port de la Trinité où l’équipe va effectuer des tests dès demain. Viendront ensuite les premières navigations suivies d’un programme de transats et de tours du monde à bord de ce trimaran au concept inédit.

Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim 3 : “La mise à l’eau est un moment fort et symbolique dans la vie d’un bateau. Jusqu’à maintenant c’était une idée, un concept, on va enfin introduire les éléments extérieurs, la vraie vie, le vent, l’eau, la nature, naviguer, voler. De la technique on passe au vivant. Avec ce bateau atypique, je suis assez enthousiaste et impatient de me voir réagir à d’autres sensations dont ma manière de barrer le bateau. La beauté du geste c’est d’avoir accepté de ne pas tout savoir.

« Au moment de la mise à l’eau, le bateau prend sa forme et sa dimension. Il passe de conceptuel à vivant. On vit cela dans l’entreprise quand les produits qu’on a imaginés pendant des mois sont mis en rayon » Patricia Brochard, Co-Présidente de Sodebo.

Lentement, les trois coques du trimaran géant Sodebo Ultim 3 ont émergé de leur hangar et beaucoup se sont dit: « Pourquoi n’a-t-on jamais fait ça avant ? Comment ce bolide peut-il être le premier du genre équipé d’un cockpit de manœuvre situé en avant du mât ? » Cette architecture inédite donne au trimaran de 32 mètres de long sur 23 mètres de large l’allure stupéfiante d’un vaisseau intergalactique. Mais l’objectif de l’entreprise était ailleurs. Pour inventer cet Ultim innovant, la stratégie du team Sodebo, emmené par Thomas Coville, a reposé sur un concept et une méthode.
Le concept – avancer le centre névralgique du bateau en avant du mât – est l’aboutissement d’un raisonnement qui, sur le papier du moins, paraît aussi logique que limpide.

La méthode répondait à l’impératif de garder le contrôle de la mise en œuvre du concept. Elle consistait à confier au team Sodebo le soin de piloter l’ensemble du processus de conception-construction en coordonnant les apports des meilleurs experts de chaque spécialité.

Ce qui se voit « comme le nez au milieu de la figure », c’est bien entendu l’emplacement de la nacelle de commande. Il est le fruit des cogitations du cabinet d’architecture navale bañulsdesign. Cette équipe a conduit un raisonnement apparemment simple : il faut partir de la voilure. Comment améliorer le rendement de ce « moteur » tout en optimisant son interaction avec les coques, le « châssis » ? Deux guides balisaient les tentatives de réponse : les notions de vitesse « active », celle qui dérive des actions directes de l’équipage sur les réglages, et de vitesse « passive », celle que doit maintenir le trimaran, en configuration solitaire, quand son pilote se repose. Cette dernière s’obtient essentiellement en diminuant tous les freins, en particulier aérodynamiques. On peut y parvenir en réduisant la hauteur du mât, mais on perd alors de la surface de voilure, donc de la puissance moteur. Descendre la grand-voile au ras du pont -ce qui impose d’avancer la nacelle de commande en avant du mât- permet en théorie d’entrer dans un extraordinaire cercle vertueux : centrage des poids, amélioration du rendement de la voilure par l’augmentation de la rigidité de la plateforme, amélioration de l’aérodynamique par effet de plaque et diminution de la traînée, abaissement du centre de gravité etc. D’une logique à priori imparable, cette formule a vite séduit Thomas et les dirigeants de Sodebo. Restait à la mettre en œuvre.

Mise à l’eau de Sodebo Ultim 3 Thomas Coville Photo : Frédéric Morin / Sodebo
Mise à l’eau de Sodebo Ultim 3 Thomas Coville Photo : Frédéric Morin / Sodebo

Ce qui ne se voit pas, ce sont les vingt mois de travail acharné du bureau d’études Sodebo, emmené par Yves Mignard, pour intégrer les productions d’un design team composé de neuf groupes de spécialistes du dessin des coques, des bras de liaison, des appendices, des voiles, des calculs de structures, des équipements mécaniques, hydrauliques, électroniques etc. Puis, au sein du chantier Multiplast à Vannes, pour diriger l’assemblage d’un puzzle aussi grand que quatre courts de tennis, dont les pièces viennent aussi bien de Bretagne que d’Italie.

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Le CNTL fait tomber le voile sur le Challenge d’Hiver Florence Arthaud

©yohanbrandt

Très bon millésime en rade de Marseille pour les cinq “actes” de l’édition 2018-2019 du Challenge d’hiver Florence Arthaud, organisé par le CNTL, qui a accueilli près de 80 bateaux et 400 équipiers dans le cadre de cette grande classique. Sous l’égide de trois grands clubs de la zone, cet ensemble de régates, qui a eu lieu cette année entre le 25 novembre et le 17 mars, a une nouvelle fois parfaitement rempli sa mission d’entrainement et de préparation à la course en prévision des grands rendez-vous de printemps, sans oublier la convivialité sur l’eau et à terre.

Météo contrastée et parcours variés
Clap de fin sur le Challenge d’hiver Florence Arthaud ce dimanche au CNTL qui en avait la charge pour l’année 2018-2019, l’organisation étant « tournante » conformément aux statuts de l’épreuve. « C’est un honneur d’être organisateur du Challenge d’hiver, et le CNTL y a mis toute son énergie. » se réjouit Michel Graveleau. La barre a tout de suite été mise très haute lors du premier acte avec 71 bateaux inscrits et un vent d’est soutenu. Cette première journée a notamment été marquée par la remise des prix du championnat IRC-UNCL de la Méditerranée qui a eu lieu dans les salons du club le soir même. Comme dans tout challenge d’hiver qui se respecte, une manche n’a pas pu être courue en raison d’un Mistral vigoureux, en place pour l’acte 2, mais le puissant vent d’ouest, nord-ouest s’est tout de même assagi pour l’acte 3, même si les régates se sont terminées au portant dans un bord retour de Carry avec une mer formée et des rafales autour de 35 nœuds.

Pour l’anecdote, cette étape, qui était couplée avec Merski, a connu autant de vent… qu’il y eu de neige au Sauze le jour des épreuves en montage ! Une trentaine de skieurs ont néanmoins bravé les intempéries et fièrement représenté leur bordée lors du criterium mis en place grâce à la précieuse collaboration du Groupe Skieur Sauze Barcelonnette et du magasin Rossi Sport. Mélange des genres, l’acte 4 s’est déroulé avec une tempête de beau temps, permettant aux organisateurs de proposer une virée jusqu’à la bouée du houlographe de l’îlot du Planier. Final en beauté pour l’Acte 5 qui a résumé à lui tout seul toutes les conditions météo du challenge. Le passage d’une micro dépression – impliquant une rotation du vent d’est à l’ouest – a compliqué le travail des organisateurs, avant de servir de casse-tête aux tacticiens qui ont dû trouver une nouvelle fois le chemin le plus court jusqu’à Planier pour les plus grands, et la clé du tour du Frioul pour les autres.

And the winners are…
L’enjeu de ces régates amicales et fairplay, mais cependant toujours très disputées, est néanmoins de remporter le titre de l’année de ce Challenge dont l’organisation sur l’eau était placée sous la responsabilité de Marc Sanjuan, le vice-président du Club en charge de la voile sportive, de Florence Baudribos au titre de principal race officer, sans oublier le savoir-faire et la compétence de l’indispensable équipe de bénévoles interclubs grâce auxquels l’ensemble des régates de la rade de Marseille peut avoir lieu.

Classement Challenge d’Hiver Florence Arthaud
IRC après 4 courses (3 retenues)
– 1) Godzilla 2, Loic Begue SNM 3 pts
– 2) Solenn, Ludovic Gérard CNTL 14 pts
– 3) Hathor 5, Paul Van Gaver SNM 15 pts

IRC Duo après 4 courses (3 retenues)
-1) Solenn, Ludovic Gérard CNTL 4 pts
– 2) Alkaid 3, Laurent Camprubi CNTL 6 pts
– 3) Hathor 5, Paul Van Gaver SNM 6 pts

OSIRIS Groupe A après 4 courses (3 retenues)
– 1) Poussières d’Etoiles, Marc Sanjuan CNTL 4 pts
– 2) Karinya, Hervé Grotard CNTL 11 pts
– 3) Reivilo, Olivier Billiotte CNTL 13 pts

OSIRIS Groupe B après 4 courses (3 retenues)
– 1) Fantome, Frédéric Breysse SNM 9 pts
– 2) Gromago n° Bis, Alain Faiola MACT 9 pts
– 3) Sartine, Lucile Brun ASPTT Mars 11 pts

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Diam24. Cheminées Poujoulat s’impose au Grand Prix de la Grande Motte !

Le team Cheminées Poujoulat composé de Robin Follin, Gaulthier Germain et Antoine Rucard et managé par Bernard Stamm a dominé le GP de la Grande Motte. L’équipe s’affirme de plus en plus comme un adversaire redoutable sur le Tour Voile. Ce dimanche, un mois presque jour pour jour après sa deuxième place à l’EGF Sailing Arabian – The Tour, le team Cheminées Poujoulat s’est offert la victoire au Grand Prix de la Grande Motte, la première des cinq épreuves comptant pour le Tour Voile Series 2019.

L’objectif pour le team Cheminées Poujoulat lors de ce Grand Prix de la Grande Motte était de rester dans la même belle dynamique qu’à Oman le mois dernier, puis d’engranger de la confiance pour la suite de la saison. Le contrat est donc rempli, et haut la main même, avec cette belle première place à l’issue des 14 courses disputées (un raid et 13 manches de type Stadium) en baie d’Aigues Mortes, ce week-end. « On a super bien démarré, samedi, puisqu’on a terminé la journée avec 14 points d’avance sur team Seaflotech. On a réussi à gagner cinq départs sur sept en Stadium et ensuite, on a toujours bien déroulé. Hier ça a toutefois été un peu plus dur parce qu’on a attaqué la dernière régate avec seulement un point d’avance sur Beijaflore », a commenté Robin Follin qui a donc joué la victoire sur l’ultime course comptant double. « On savait que celui qui finirait devant l’emportait. Au final, on gagne et l’équipe de Valentin Bellet finit 5e. On est super content surtout que ça a vraiment été une journée difficile, avec des conditions instables, du vent mou, des bulles de molle et un clapot un peu merdique », a souligné le jeune skipper qui entame donc la saison sur les chapeaux de roue. « On se défend bien. Ça démarre bien. Il reste encore pas mal de choses perfectibles mais on voit que lors que ça débute bien et qu’on est tout de suite dedans, on arrive à rester parfaitement dans le coup. On espère continuer sur cette lancée et limiter les petites erreurs. On sait aujourd’hui que pour gagner le Tour Voile, il ne faut rater aucune course. Cela implique d’élever son fond de jeu mais on travaille à fond pour ça et on continuer de prendre nos marques ensemble », a ajouté le skipper du Diam 24 OD Cheminées Poujoulat qui va, dans l’immédiat, profiter d’une semaine « off » avant de rempiler sur un nouveau stage d’entraînement à la Grande Motte puis de s’aligner au départ du Grand Prix Atlantique, à Pornichet, entre le 5 et le 7 avril prochain.

Classement général après 14 manches :

Cheminées Poujoulat Voile, 46 pts
2 @Beijaflore Sailing, 56
Team Réseau IXIO, 63
4 @Seaflotech, 69
Team Golfe du Morbihan 69
Pink Lady – Pays de l’Or Diam24, 90
Team Homkia – Nil – Les Sables d’Olonne Agglo, 104
Groupe Atlantic Sailing Academy, 107
Team La Boulangère, 120
10 Centre d’Entraînement à la Régate CER 142
11 West Team– Ecole Navale 154

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Sébastien Simon et Vincent Riou sont partis sur le record de la Route de la Découverte

Parti de Concarneau il y a un peu plus de 10 jours, Sébastien Simon avait mis le cap sur Cadix (Espagne) d’où il souhaitait s’élancer pour sa première transat en tant que skipper d’un 60’. Cette traversée à bord du plan VPLP/Verdier mené jusqu’alors par Vincent Riou est l’occasion de continuer à engranger de l’expérience tandis que son monocoque (plan Kouyoumdjian) est toujours en construction à Port-la-Forêt.

Un mot d’ordre : transmission
Arrivé dans le port espagnol en début de semaine, Sébastien s’est mis en stand-by, dans l’attente d’une fenêtre météo intéressante pour tenter le record de la Route de la Découverte. Et c’est en double, avec Vincent Riou, qu’il s’est élancé la nuit dernière pour 3 884 milles. Partis à 22 heures 40 minutes 37 secondes UTC, les deux hommes devront mettre moins de 10 jours 23 heures 9 minutes et 39 secondes pour rallier San Salvador aux Bahamas et prendre la main sur ce record. Si l’esprit de compétition anime les deux hommes, ils ne s’y trompent pas… Cette transat est avant tout une superbe occasion pour Vincent de continuer à guider Sébastien dans ses premiers pas en IMOCA.
« Les modèles météo sont optimistes et nous donnent envie de croire que l’on peut tenter le record. Les premières heures, avec le thermique de Cadix et les dévents des Canaries, seront décisives » commentait Sébastien avant de rejoindre la ligne de départ.

Une transat rapide
La première partie de la transat s’annonce rapide et les prévisions pour la seconde partie sont également encourageantes pour l’instant. Cela devrait permettre aux deux marins de mener le bateau au maximum de son potentiel. « Les conditions sont sympas et annoncent une transat rapide, au portant et sous le soleil. Le pourcentage de réussite est correct et même si nous ne battons pas le record, nous aurons fait un joli bout de parcours » conclut Vincent Riou.

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Le Club 55 se réinstalle … à cheval

Notre envoyée spéciale à Pampelonne était là pour la réinstallation du mythique Club55 qui s’est faite à cheval. Patrice de Colmont, à l’origine de la mythique Nioulargue présente les opérations de tractage réalisées sur la célèbre plage de Pampelonne sous un beau ciel bleu à Ramatuelle. L’ouverture de la saison et des régates est pour bientôt.

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Diam24. Le Team Réseau Ixio, une belle synergie pour un défi ambitieux

L’équipe de Diam24 Team Réseau Ixio – Développeurs de Compétences se prépare durement pour la saison et entend bien briller cette année avec Tim Mourniac, Achille Nebout, Sandro Lacan et Jules Bidegaray.

Le Diam 24 orange et blanc est de retour à flots sur le Diam Tour Series pour faire chauffer les lignes de départ et franchir les lignes d’arrivée avec un objectif en tête : truster les marches du podium ! Et ce, pour les deux ans à venir…!
Un projet qui s’inscrit dans le temps, laissant place à une liberté d’esprit afin de se concentrer au maximum sur ce qui anime chacun des membres du Team Réseau Ixio : la performance sportive. Un processus de professionnalisation autour d’un jeune équipage professionnel, issu pour la plupart d’une filière d’excellence sportive (Team France Jeune), guidé et soutenu par un partenaire principal qui place le développement de compétence au coeur de ses préoccupations.
C’est au travers de valeurs centrées sur l’humain que l’équipage atteindra ses objectifs de performance : bienveillance, confiance, ambition, engagement et ouverture sont les maîtres mots de ces deux années à venir !

Cette nouvelle saison laisse place à certains changements et non des moindres ! En effet, le mercato pré-saison est terminé et pour le plus grand bonheur du Team, deux nouveaux navigateurs faisants partie des meilleurs marins de leur génération rejoignent le projet pour créer un mélange homogène composé de quatre profils complémentaires qui provoquent ensemble une synergie incroyable.

Tim Mourniac et Achille Nebout seront donc à bord en temps que barreur et tacticien aux côtés de Sandro Lacan et Jules Bidegaray respectivement skipper et régleur pour former un quatuor aiguisé comme une lame, pointu comme un couteau !
On ajoute à cela une nouvelle recrue supplémentaire qui s’inscrit plus que jamais dans ce process de professionnalisation puisqu’il s’agit de l’arrivée dans le team d’un nouveau préparateur et non des moindres, l’excellent Olivier Gandon a fait le choix et nous offre l’honneur de rejoindre le Team Réseau Ixio pour son 19ème Tour Voile. Un pilier de renom, maître de son art, qui va permettre à l’équipage de se consacrer pleinement à la régate esprit tranquille, bateau au max, chauffé comme une flamme et puissant comme un fusil d’assaut !
Depuis le début de l’année, ils s’entrainent au CEM (Centre d’entrainement Méditerranée) de la Grande Motte, pour préparer la première régate de la saison qui s’annonce palpitante.

La première course de l’année débute dès demain avec le Grand Prix de la Grande Motte ! De quoi entamer la saison à domicile puisque le Team écume le spot depuis maintenant quelques semaines ! La météo de ce vendredi s’annonce musclée avant de laisser place à un week-end un peu moins venté. May the force be with them !

Les mots du skipper – Sandro Lacan
“Cette saison a bien commencé à l’entrainement. On a eu un mois de janvier bien venté et un mois de février plus calme. Tim est entré à la barre et Achille à la navigation. Jules et moi nous retrouvons avec notre vécu de 3 années à fonctionner en semble en Diam 24 avec ces deux gars talentueux qui ont chacun fait leur chemin dans des équipes très performantes. Le mix semble vraiment bien. On s’est entrainés avec trois autres bateaux en ce début d’année (Cer Genève, Pink Lady, Cheminées Poujoulat) et les sensations sont là. On espère avoir travaillé dans le bon sens depuis la reprise en janvier ! Pour pouvoir développer les compétences à fond, Olivier Gandon préparateur de incomparable dans le milieu a fait le choix de venir avec nous. Il nous amène tout son savoir faire et son expérience, ce qui nous permet d’avoir l’esprit libre et plus de temps pour aborder nos entrainements de façon sereine.”

“Cette première expérience lors du Tour Voile 2018 a été pour le Réseau IXIO l’occasion de fédérer nos clients, nos collaborateurs autour d’un projet, le développement des compétences, qui est notre coeur de métier à travers la gamme de formations que nous offrons aux salariés d’entreprise mais également aux demandeurs d’emploi. Cette aventure, passionnante et enrichissante sur le plan humain, partagée avec les équipiers du Team et notre skipper nous permet de véhiculer nos valeurs. La couverture médiatique du Tour Voile permettra au Réseau IXIO de se faire connaitre du grand public. Le TEAM RESEAU IXIO sera présent lors des prochaines éditions du Tour Voile 2019 et 2020”

Jean-Baptiste Durier – Directeur du Tour Voile

“Une belle victoire sur l’eau, une équipe performante à terre, la présence d’un partenaire d’envergure sur toute une saison et une réelle activation sur événement, le Team Réseaux Ixio a d’ores et déjà fait ses preuves! Nous sommes heureux de voir ce jeune projet s’inscrire et se développer sur plusieurs années consécutives, permettant ainsi au Réseau Ixio de continuer à fédérer ses collaborateurs et à véhiculer ses valeurs auprès du public et de ses clients. Nous souhaitons à tout l’équipage de poursuivre cette belle dynamique et sommes heureux de vous retrouver sur la ligne de départ du Tour Voile 2019… pour une compétition qui s’annonce d’ores et déjà de très haut niveau !”

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Vendée Globe 2020. La course aux milles est lancée ! Le tableau officiel

Banque Image aérienne de l'IMOCA CHARAL, skipper Jérémie BEYOU (FRA), le 23 Septembre 2018, au large de Groix - Photo Yvan Zedda / Alea

La course aux milles est lancée pour les skippers du prochain Vendée Globe s’ils veulent espérer avoir une place. Qui a pris de l’avance pour être sélectionné ? Le magazine Course au Large n°84 (en kiosque à partir du 15 mars – sur l’application iPad dès maintenant ) vous dévoile en exclusivité le tableau “officiel” du Vendée Globe. 14 skippers ont pris de l’avance.

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L’engouement pour participer au Vendée Globe ne se dément pas et il y a fort à parier que le nombre d’inscrits sera supérieur au nombre de places disponibles limitées à 30 dans l’avis de course. Seront sélectionnés d’office, les skippers ayant fini le dernier Vendée Globe et ceux ayant un bateau neuf, soit déjà entre 12 et 18 places de prises. Il ne reste donc au pire que 12 places et au mieux 15 places disponibles pour d’autres projets alors qu’on en dénombre déjà 37 au total (à lire dans Course au large tous les projets lancés) sans compter ceux en cours et pas encore officialisés.

Si plus de 30 skippers remplissent les conditions d’inscription, les skippers qui seront retenus seront ceux ayant effectué le plus grand nombre de milles nautiques sur les courses du Championnat Imoca Globe Series avec le barème suivant :
– courses en double : 1 mille nautique = ½ mille
– course en solitaire : 1 mille nautique = 1 mille

Sur chaque course, on crédite les skippers de la distance des milles indiqués dans chaque avis de course. Même en cas de changement de parcours, c’est cette distance qui est retenue.
En cas d’abandon sur l’une de ces courses, les milles nautiques effectués, sur l’orthodromie, seront retenus. Le calcul des milles parcourus est effectué par la Direction de course du Vendée Globe. Un tableau de suivi du nombre de milles effectués par chaque skipper devrait être mis en ligne et actualisé régulièrement sur le tableau officiel de la classe et du Vendée Globe comme mentionné dans l’Avis de course officiel du Vendée Globe.

Déjà 14 skippers au tableau officiel
Deux courses ont permis à 14 skippers d’engranger des milles. La Monaco Globe Séries qui était une course en double (les milles sont divisés par 2) et la Route du Rhum.
Dans ce tableau, nous n’avons retenu que les skippers susceptibles de faire l’objet de la phase de sélection. Par exemple, Jérémie Beyou ou Alex Thomson, avec un nouveau bateau, sont sélectionnés d’office tout comme Arnaud Boissières ou Fabrice Amedeo qui eux, ont terminé le dernier Vendée Globe. La prochaine course sera la Bermuda 1000 race qui, comme son nom ne l’indique pas, permettra aux skippers Imoca d’engranger 2000 milles.
Le programme IMOCA d’ici le Vendée Globe :
–   BERMUDES 1000 2019
–   ROLEX FASTNET 2019
–   TRANSAT JACQUES VABRE 2019
–   THE TRANSAT 2020
–   TRANSAT NEW YORK – VENDEE 2020

Tableau officiel Vendée Globe2020
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Sardinha Cup. Quels seront les 34 duos ?

Première course sur le nouveau Figaro Bénéteau 3, la Sardinha Cup est très attendue. Du 26 mars au 13 avril ce sont 34 tandems de très haut niveau qu seront sur l’eau au Pays de Saint-Gilles Croix-de-Vie avec notamment au départ Loïck Peyron, Jérémie Beyou, Yann Eliès, Pascal Bidégorry, Samantha Davies, Charles Caudrelier, Mike Golding, Paul Meilhat… Autant de marins qui ont hâte d’en découdre pour cette rentrée des classes qui, au vu du plateau, promet une entame de saison exceptionnelle pour le Championnat de France Elite de Course au Large.

Quantité et qualité
Débuts officiels du Figaro Bénéteau 3, première épreuve de la saison 2019 du Championnat de France Elite de Course au Large, Pays de Saint-Gilles Croix-de-Vie reconnu pour son savoir-faire en matière d’organisation de courses, la Sardinha Cup a visiblement tout pour plaire, puisqu’ils seront 68 hommes et femmes à amarrer leur bateau aux pontons de Port-la-Vie le jour de l’inauguration du village, le 26 mars. De quoi dépasser les espérances d’Estelle Graveleau, directrice du Team Vendée Formation, la structure qui organise cette nouvelle course en double : « Nous savions qu’ils étaient nombreux à vouloir venir s’étalonner sur la Sardinha Cup, mais nous ne nous attendions pas à autant d’inscrits, confirme-t-elle. Nous en sommes évidemment ravis, d’autant que c’est un très beau plateau : quand on voit la composition de certains duos, on se dit qu’ils viennent clairement chercher la victoire et montrer qu’ils sont présents dès les premiers bords officiels du nouveau bateau. On peut donc s’attendre à de très belles bagarres sur l’eau, ce qui rendra la victoire d’autant plus belle. Je pense qu’ils seront tous motivés à l’idée d’inscrire leur nom au palmarès d’une nouvelle course et de la première du Figaro Bénéteau 3. »

De 21 à 59 ans
68 marins prendront donc le départ le 30 mars de la première des trois étapes de la Sardinha Cup, la Vendée Warm Up – dont 6 femmes (Sam Davies, Cécile Laguette, Clarisse Crémer, Joan Mulloy, Justine Mettraux et la co-skipper de Loïck Peyron, annoncée prochainement) – représentant 7 nationalités (France, Irlande, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Suisse, Oman et Italie). Le plus âgé, Loïck Peyron (Action Enfance) a 59 ans, le plus jeune, Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir), 21 ans, tandis qu’ils sont 15 de moins de 30 ans.

Vendée Globe, Solitaire du Figaro, Route du Rhum, Transat AG2R, Volvo Ocean Race… des marins du large, très expérimentés
Le nombre de victoires remportées par les uns et les autres sur les grandes courses au large donne un aperçu de la qualité du plateau : on comptabilise ainsi au départ de cette Sardinha Cup 11 victoires sur la Solitaire du Figaro, 10 sur la Transat Jacques Vabre, 7 sur la Volvo Ocean Race, 6 sur la Transat AG2R, 3 sur la Route du Rhum, 4 sur la Transat anglaise. 8 skippers comptent une ou plusieurs participations au Vendée Globe : Loïck Peyron, Jérémie Beyou, Mike Golding, Sam Davies, Yann Eliès, Paul Meilhat, Morgan Lagravière et Conrad Colman, les trois premiers ayant terminé sur le podium (Loïck Peyron 2e en 1989-90, Mike Golding 3e en 2004-05, Jérémie Beyou 3e lors de la dernière édition).

Des têtes d’affiche, du partage d’expérience, des histoires de famille…
L’arrivée cette année du nouveau Figaro Bénéteau 3 a incité de nombreux marins à venir regoûter à un circuit qui, pour la plupart, les a révélés : c’est le cas de Pascal Bidégorry, associé à Arthur Le Vaillant (Leyton), de Charles Caudrelier qui formera un duo de choc avec Fabien Delahaye (Le Hub by OC Sport), de Jérémie Beyou (Charal) et Yann Eliès (St Michel), qui ont décidé l’un comme l’autre de s’adjoindre les services d’un co-skipper britannique, à savoir Alan Robert et Sam Davies, mais aussi de Loïck Peyron (Action Enfance), qui, comme en 2003 au moment du lancement du Figaro Bénéteau2, ne voulait pas laisser passer l’occasion d’étrenner le nouveau monotype.

Ils auront fort à faire pour rivaliser avec les ténors de la classe qui, ces dernières années, ont trusté les places d’honneur sur le circuit Figaro Bénéteau, comme Gildas Mahé (Breizh Cola Equi’Thé), qui embarque Morgan Lagravière, le duo Alexis Loison-Fred Duthil (Région Normandie), Anthony Marchand, deuxième de la dernière Solitaire, qui fera équipe avec Paul Meilhat (Groupe Royer Secours Populaire), le Skipper Macif 2017, Martin Le Pape, associé à Charlie Dalin, Erwan Tabarly, co-skipper de Pierre Leboucher sur Guyot Environnement, Justine Mettraux (TeamWork), qui naviguera avec Gwénolé Gahinet, Xavier Macaire (avec Achille Nebout sur Groupe SNEF) ou «les deux Corentin», Douguet et Horeau (NF Habitat).

Plusieurs duos ont joué la carte du partage d’expérience, avec un marin chevronné associé à un novice sur le circuit : Nicolas Lunven sera ainsi à la barre d’un des deux Figaro Bénéteau aux couleurs d’Oman Sail avec l’Omanais Sami Al Shukaili, Benjamin Dutreux avec Vincent Domand (Team Vendée Formation), Yoann Richomme avec Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019), Eric Péron avec le Britannique Will Harris (Hive Energy), Thomas Rouxel et Ronan Treussart accompagneront respectivement Loïs Berrehar et Tom Laperche sur les deux bateaux de Bretagne CMB, Mike Golding fera son retour au large et ses débuts en Figaro aux côtés de l’Irlandaise Joan Mulloy (Atlantic Youth Trust), tandis que Gildas Morvan, sur Niji, offrira l’opportunité à son fils Gaston, 21 ans, de disputer sa toute première course au large.

Ce dernier sera d’ailleurs l’un des 21 bizuths en Figaro Bénéteau de cette Sardinha Cup, dont la vocation est justement de se poser en «course école des métiers de la voile sportive ». Le décor est planté, les organisateurs peaufinent les derniers détails pour réserver le meilleur accueil aux marins et à leurs équipes et leur proposer un parcours sportif à la hauteur de leurs attentes. « C’est un beau challenge de recevoir autant de monde, notre objectif sera de faire en sorte que tous soient contents d’être là, nous avons la chance de nous appuyer sur une équipe compétente au sein de Team Vendée Formation », conclut Estelle Graveleau.

Paroles de marins :
Yann Eliès (skipper de St Michel) : « Je suis vraiment impressionné par le plateau de cette Sardinha Cup, l’arrivée du Figaro Bénéteau 3 a créé l’effet escompté, à savoir un énorme appel d’air pour la classe, avec l’arrivée ou le retour de plein de marins de renom, c’est génial. Nous avons hâte avec Sam Davies de nous confronter à tous ces grands noms de la voile, le défi est passionnant. Ce sera notre première course ensemble, j’ai été impressionné par la façon dont elle a mené son IMOCA l’année dernière, elle revient en force avec des ambitions sportives, ça me va bien, et c’est très agréable de naviguer avec elle. C’est aussi super sympa de retrouver Saint-Gilles Croix-de-Vie, ça me rappelle mes débuts en Figaro avec le Vendée Défi, c’est symbolique.»

Justine Mettraux (skipper de TeamWork) : « Le format de la Sardinha Cup me plaît bien, avec plusieurs étapes proches du format de celles qu’on dispute sur la Solitaire du Figaro, ça va être de la navigation au contact, nous allons pouvoir comparer les performances des bateaux et voir ce qu’il faudra travailler par la suite. C’est bien de démarrer sur le Figaro Bénéteau 3 en double, ça permet d’avoir une double analyse, j’ai choisi Gwénolé (Gahinet) parce qu’il a fait ses preuves sur le circuit, je suis sûre qu’il va m’aider à progresser sur le bateau. Cette Sardinha Cup s’annonce un bel événement, je suis contente de retrouver Saint-Gilles Croix-de-Vie où j’avais terminé ma Solitaire l’année dernière sur une bonne note.»

Charles Caudrelier (skipper de Le Hub by OC Sport) : « Cette Sardinha Cup est pour moi l’occasion de revenir à mes premières amours, puisque c’est mon retour sur le circuit Figaro. C’est génial, la régate va être d’un niveau incroyable avec un plateau exceptionnel sur les nouveaux Figaro Bénéteau 3, tout le monde repart à zéro, ça s’annonce super intéressant pour nous mais aussi pour ceux qui vont suivre la course. Avec Fabien (Delahaye), on va essayer de gagner, mais l’objectif sera aussi de continuer à comprendre le bateau. Il y a beaucoup d’inconnues, notamment sur les voiles, nous ne savons pas si nous avons fait les bons choix.»

Pascal Bidégorry (co-skipper d’Arthur Le Vaillant sur Leyton) : « Avec Arthur, l’idée sur cette Sardinha Cup, c’est d’avoir une approche solitaire de l’utilisation du bateau, tout en étant en double, l’objectif est de le préparer pour la suite de la saison, et notamment pour la Solitaire du Figaro. Nous tenterons aussi de performer au mieux sur une épreuve où quasiment tout le monde est là, ça s’annonce intéressant. Personnellement, je suis ravi de revenir à Saint-Gilles Croix-de-Voie où j’ai passé des hivers entiers il y a un paquet d’années et où on a toujours été accueillis royalement, je me réjouis de revoir tout ce petit monde.»

Gaston Morvan (Niji) : « Je suis très impatient de courir la Sardinha Cup car ça va être ma toute première course au large, ça fait quelques années que j’en rêve. Je vais débuter dans des conditions idéales, puisque je serai avec mon père qui a plus de vingt ans d’expérience sur le circuit, c’est très rassurant. Avec 34 bateaux au départ, ça va être magique, je ne peux pas rêver mieux comme première expérience. Notre objectif sera de valider en course tout le travail effectué en entraînement. Et ce serait vraiment génial de faire un Top 10, d’autant que j’ai envie de trouver un partenaire en vue de l’année prochaine en Figaro, il y a de l’enjeu pour moi.»

LEYTON Arthur Le Vaillant / Pascal Bidégorry © Martin Keruzoré – Air Vidéo Production / Leyton

34 bateaux inscrits au 14 mars :
BREIZH COLA EQUITHÉ Gildas Mahé / Morgan Lagravière
CHARAL Jérémie Beyou / Alan Roberts
SEBAGO Alberto Bona / Ian Lipinski
TREMPLIN SUD André Morante Perez / Roland Montagny
LE HUB BY OC SPORT Charles Caudrelier / Fabien Delahaye
TEAM VENDÉE FORMATION Vincent Domand/ Benjamin Dutreux
EMILE HENRY Erwan Le Draoulec / Clarisse Cremer
QUEGUINER Tanguy Le Turquais / Armand De Jacquelot
BRETAGNE CMB PERFORMANCE Loïs Berrehar / Thomas Rouxel
BRETAGNE CMB ESPOIR Tom Laperche / Ronan Treussart
NIJI Gildas Morvan / Gaston Morvan
ETHICAL POWER Conrad Colman / Sébastien Marsset
GUYOT ENVIRONNEMENT Pierre Leboucher / Erwan Tabarly
NF HABITAT Corentin Douguet / Corentin Horeau
ST MICHEL Yann Éliès / Samantha Davies
LEYTON Arthur Le Vaillant / Pascal Bidégorry
ECLISSE Cécile Laguette / Dan Jowett
ACTION ENFANCE Loïck Peyron / nc
PROLUDIC Benoit Hochart / Pierre Colombel
SKIPPER MACIF 2017 Martin Le Pape / Charlie Dalin
SKIPPER MACIF 2019 Pierre Quiroga / Yoann Richomme
RÉGION NORMANDIE Alexis Loison / Frédéric Duthil
OMAN SAIL 1 Nicolas Lunven / Sami Al Shukaili
OMAN SAIL 2 Julien Villion / Ali Al Balushi
GROUPE ROYER Anthony Marchand / Paul Meilhlat
SMURFIT KAPPA Tom Dolan / nc
ATLANTIC YOUTH TRUST Joan Mullow / Mike Golding
TEAM WORK Justine Mettraux / Gwénolé Gahinet
MA CHANCE, MOI AUSSI Robin Marais / Louis Duc
ECLISSE Cécile Laguette / Dan Jowett
GROUPE SNEF Xavier Macaire / Achille Nebout
EUREKA Henri Léménicier / Kevin Bloch
Benjamin Schwartz / Cédric Pouligny
Benoit Mariette / Clément Bouyssou

Le Programme de la Sardinha Cup

– 26 Mars : Arrivée des Figaro Beneteau 3 à St Gilles Croix de Vie
– Acte 1 / Samedi 30 mars : La Vendée Warm Up, sous la forme d’une boucle entre le Pays de Saint Gilles, l’île d’Yeu et l’estuaire de la Gironde
– Acte 2 / Mardi 2 avril : Départ de la première grande course, pour 2 à 3 jours de mer, départ et arrivée du Pays de Saint Gilles
Acte 3 / Mardi 9 avril : Départ de la deuxième grande course, pour 2 à 3 jours de mer, départ et arrivée du Pays de Saint Gilles
– Acte 4 / Samedi 13 avril : Remise des prix de la 1ère épreuve du Championnat de France ÉLITE de Course au Large + Remise des certificats de validation des acquis des stagiaires de l’événement.

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Justine Mettraux. Nouvelle saison pour la suissesse

: © Christophe Breschi | TeamWork

Justine Mettraux s’alignera pour une 4ème année consécutive sur le circuit Figaro. Mais pour cette saison, c’est avec les tout nouveaux Figaro 3 que les skippers s’affronteront. Les compteurs sont donc remis à zéro avec ce monocoque monotype à foils et plus que jamais ce sont des courses à armes égales qui se dérouleront tout au long de la saison.

Justine s’est concentrée sur la prise en main de son Figaro 3 depuis la réception de celui-ci fin janvier à Lorient. Au programme, beaucoup d’entraînements en double avec Gwénolé Gahinet, qui sera aux côtés de Justine sur le Figaro TeamWork pour la première compétition de la saison.

Tu as réceptionné ton Figaro 3 en début d’année, comment ça se passe avec ce nouveau bateau ?
Justine Mettraux : « Ça se passe bien. C’est intéressant de découvrir un nouveau bateau. Il est vraiment différent du Figaro 2, avec une voile en plus, des foils… Depuis la réception du bateau fin janvier, c’est bien intense ! On s’est dépêché de faire le chantier pour pouvoir le mettre à l’eau et commencer à naviguer. On a enchaîné avec beaucoup de jours de navigation jusqu’à maintenant. C’est chouette, il faut apprendre à se servir du bateau, trouver les bons réglages, trouver comment faire les manœuvres au mieux, il y a beaucoup de boulot sur pas mal de dossiers ! »

Comment se déroulent les entraînements ?
JM : « On est un assez gros groupe à s’entraîner ensemble maintenant que tout le monde est à l’eau. Il y a notamment Charles Caudrelier, Fabien Delahaye, Loïck Peyron qui nous a rejoint ces derniers jours, Pascal Bidégorry qui est avec Arthur Le Vaillant. Donc ça fait du beau monde et c’est intéressant. On échange beaucoup entre nous, on débriefe ensemble, on essaye de partager des infos sur les réglages, sur la préparation des bateaux pour que tout le groupe progresse ensemble et que les entraînements restent les plus intéressants possibles pour tout le monde. »

Tu t’entraînes surtout en double pour le moment ?
JM : « Jusqu’à maintenant, la plupart des entraînements étaient en double avec Gwénolé en vue de la Sardinha Cup. S’entraîner à deux, c’est aussi beaucoup plus rapide pour faire toutes les manœuvres sur le bateau et ça permet de travailler plus de choses en une journée. On a déjà pas mal navigué avec Gwénolé et on va continuer jusqu’à l’arrivée de la 1ère course. On a aussi quelques stages en solo parce qu’après la Sardinha Cup, on enchaîne rapidement sur la Solo Maître coq et la Solitaire Urgo Le Figaro, donc il faut déjà avoir pas mal avancé. »

Comment te sens-tu actuellement ?
JM : « C’est un peu du 6 jours et demi sur 7 par semaine depuis le début du mois de janvier ! Il y a eu beaucoup de travail jusqu’à maintenant. Là ça commence gentiment à se calmer, on a bien avancé sur la préparation du bateau. Je me sentais un petit peu fatiguée ces derniers jours, on n’a pas eu beaucoup de pauses mais cette semaine c’est plus tranquille, ça va permettre de finaliser les choses et de ne pas être trop dans le jus pour la première course. »

Tu as été élue navigatrice suisse de l’année aux SUI Sailing Awards en février dernier, peux-tu nous dire un mot à ce sujet ?
JM : « J’avais fait deux bonnes Solitaire ces deux dernières années, une bonne Jacques Vabre avec Bertrand Delesne en 2017, donc c’est chouette d’être reconnue pour ça. Mais c’est vrai que je suis toujours la seule suissesse à faire de la course au large en solitaire, j’étais la 1ère à faire la Mini-Transat, la 1ère à faire la Solitaire, la 1ère à faire la Jacques Vabre… J’espère que ce prix donnera envie à d’autres filles de se lancer là-dedans ! »

 

Contact Presse :
Véronique Joseph
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veronique.joseph@sportpremium.com

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