La 44Cup a connu son épilogue ce samedi. 9 courses auront finalement pu été courues sur ce nouveau plan d’eau pour le circuit, à Tivat dans la récente marina de Porto Montenegro dans la baie magnifique de Kotor au Montenegro. La dernière course aura été française et remportée par Aleph, barré par Hugues Lepic.
9 équipes étaient présentes. Chacune a eu son heure de gloire sur ces bateaux monotypes barrés par les propriétaires et où l’on retrouvait Ian Percy, Tom Slingsby, Ed Baird dans les rôles affûtés de tacticiens.
Si les deux premiers jours sans vent et sous la pluie n’ont pas permis d’apprécier pleinement le plan d’eau, les 3 dernières journées ont été à la hauteur du cadre magnifique constituées par la marina de Porto-Montenegro qui accueille à l’année les superyachts et qui a bien compris l’intérêt de faire venir avec son superbe yacht club et son pool house, des circuits comme les RC44. Ce dernier, pour dynamiser la classe et attirer de nouveaux propriétaires, a été rebaptisé 44Cup en lieu et place de RC44, RC comme Russell Coutts à l’origine du circuit et qui s’est retiré depuis l’année dernière.
A bord d’Artémis barré par Torbjörn Törnqvist
Nous avons eu la chance d’embarquer sur une course à bord d’Artémis Racing avec Torbjörn Törnqvist à la barre, Ian Percy comme régleur et Andy Horton comme tacticien. L’expérience comme guest est vraiment superbe. Le RC44 ressemble au Class America, en plus petit, et plus véloce. Assis à l’arrière, à 50 cm du barreur et du tacticien, on se retrouve au cœur de l’action sur ces courses qui durent en moyenne moins de 40 minutes avec 2 bords de près et 2 de portant. Le bateau est capable de remonter au près à 7-8 nds et de filer au portant à 23 nds. Avec ses deux barres à roues, 7 équipiers et 1 barreur, il y a comme un petit goût d’America’s Cup avant que celle-ci ne bascule en multicoque en 2007, surtout quand on retrouve Ed Baird, l’ex tacticien d’Alinghi à Valence en 2004, à bord de Team Nika. A l’issue des 9 courses, c’est l’équipage slovène Team Cereef qui s’est imposé devant les russes de Team Nikka et les anglais Team Aqua. Aleph termine 7e, Artémsi Racing 8e.
Le duo Yann Eliès-Sam Davies a bien trouvé son rythme sur cette 3e étape de la Sardinha Cup partie ce jeudi de Saint-Gilles Croix-de-Vie sur un parcours raccourcie de 322 à 280 milles. Passés en tête vendredi au petit matin devant le Bassin d’Arcachon après une descente au portant de 130 milles depuis le Pays de Saint-Gilles, Yann Eliès et Sam Davies en ont rajouté une petite couche sur la première partie du chemin retour vers l’île d’Yeu, creusant peu à peu l’écart sur leurs poursuivants immédiats, Leyton (Arthur Le Vaillant-Pascal Bidégorry) et Bretagne CMB Performance (Loïs Berrehar-Thomas Rouxel). Leur avance était ainsi de 2 milles vendredi à 16h au moment d’atteindre l’estuaire de la Gironde puis 3 milles en remontant vers Saint-Gilles. Rien à l’échelle des 322 milles du parcours, mais une bonne vingtaine de minutes en temps, ce qui, en Figaro Bénéteau, constitue en général un bon petit matelas.
« Leur trajectoire a été pour l’instant remarquable, ils sont bien dans le rythme. Et comme ceux de devant touchent souvent le vent les premiers, ils sont pour l’instant en position favorable », note le directeur de course, Francis Le Goff.
Samedi : Deuxièmes au classement général avant le coup d’envoi de cette Grande Course n°2, Yann Eliès et Samantha Davies ont coupé la ligne d’arrivée les premiers, samedi à 7h25 et ont remporté l’épreuve. Un bon coup pour Yann Eliès qui postule pour être le barreur de l’Ultime Gitana alors qu’il a annoncé faire une croix sur le prochain Vendée Globe faute d’avoir trouver des partenaires pour construire un projet gagnant. Pour Samantha Davies qui courrait pour la première fois en Figaro, elle remporte sa première course. Le duo de choc a été au rendez-vous.
Deuxièmes, Arthur Le Vaillant et Pascal Bidegorry (Leyton) sont toujours resté aux avant-postes. Xavier Macaire et Achille Nebout (Groupe Snef) complètent le podium.
Leurs principaux concurrents au général, les leaders Pierre Leboucher-Erwan Tabarly (Guyot Environnement) 17e à 2h du matin et les troisièmes Gildas Mahé-Morgan Lagravière (Breizh Cola Equi’Thé), 19e accusaient plus de 7 milles de retard sur StMichel vendredi à 16h. Bretagne-CMB Performance devrait faire un joli coup au classement.
A noter l’abandon de Clarisse Crémer et d’Erwan Le Draoulec après quecce dernier se soit luxé l’épaule.
C’est à la Trinité-sur-Mer que s’est déroulée la première édition de la Sun Fast World Cup les 6 et 7 avril derniers. 33 équipages – 23 Sun Fast 3200 et 10 Sun Fast 3600 se sont affrontés pendant 2 jours. La régate a pu accueillir 3 bateaux battant pavillon anglais, un équipage lituanien et 29 équipages français. Les équipes se sont affrontées lors de 4 courses : 2 parcours techniques et 2 côtiers. C’était également l’occasion de présenter le tout nouveau Sun Fast 3300.
Podium Sun Fast 3200
1 – PORNIC NAUTIC – Speedloulou III – skippé par Jean-Yves Jaffrezic
2 – EDM SERVICE – Mirabelle – skippé par Bertrand Daniels
3 – TEAM DELTA VOILES PLAISANCE – Haka – skippé par François Le Guern
Podium Sun Fast 3600
1 – TECHNIQUE VOILE – Give Me Five – skippé par Frédéric Duthil
2 – CIAO CIAO – Ciao Ciao – skippé par Paolo Mangione
3 – TIP – TIP – skippé par Gilles Pagès
La Plastimo Lorient Mini, première course en Atlantique de la saison en Mini 6.50 est partie ce vendredi à 12h avec la présence de Thomas Coville, parrain de l’épreuve. Les conditions météos étaient idéales pour les 68 duos engagés. Yves Le Blevec, directeur de course “ le départ s’est très bien passé, il y a avait suffisamment de vent pour que les bateaux avancent correctement. Un jeu de passe-passe au niveau de la pointe de Pen Men puis dans le tour de l’Ile de Groix a dynamisé la flotte “.
En proto, le 800 skippé par Frédéric Denis et co-skippé par Luke Berry est donné favori aux côtés du 945 d’Axel Trehin et Clément Bouyssou. Mais le 865 de François Jambou n’est pas loin derrière, tout comme le 850 d’Antoine Perrin. Rien n’est joué.
Côté série, il peut y avoir de belles surprises avec pour la 1re fois les nouveaux maxi 6.50 à la manœuvre. La bataille sera serrée entre cette nouvelle série et les Pogo 3. Le 905 de Nicolas d’Estais et de Felix de Navacelle pourrait tirer son épingle du jeu.
Classement Général :
800 – Rousseau Clotures / Frédéric Denis et Luke Berry
945 – Cherche Partenaires / Axel Tréhin et Clément Bouyssou
709 – Barra / Franck Colin et Thomas Madrange
Classement Proto – Lorient Agglomération :
800 – Rousseau Clotures / Frédéric Denis et Luke Berry
945 – Cherche Partenaires / Axel Tréhin et Clément Bouyssou
709 – Barra / Franck Colin et Thomas Madrange
Classement Série – Lorient La Base :
913 – April Marine / Clément Machetel et Arnaud Boissières
905 – Cheminant Ursuit / Nicolas d’Estais et Felix de Navacelle
979 – Jade / Hugo Dhallenne et Franck-Yves Escoffier
Mardi 2 avril, Jean Le Cam partait autour de l’Europe pour une campagne de 4 mois, un an et demi avant de s’aligner au départ du Vendée Globe. C’est un début de saison de navigation atypique pour ce compétiteur qui concrétise un projet intergénérationnel tout aussi novateur, qui lui tient à cœur, le tout avec la complicité du groupe Accor et des marques de la Famille ibis.
Jean Le Cam et son équipe ont largué les amarres à Port-La-Forêt, pour partir à la rencontre des collaborateurs de la Famille ibis de Gênes, en Italie, jusqu’à Calais. Ce périple concrétise un projet ambitieux et riche de sens : celui de rapprocher les générations, encourager l’émergence de projets intergénérationnels et accueillir les plus jeunes. Le YesWeCam ! EuroTripBySea sera tout cela à la fois. Jean Le Cam a embarqué Nicolas Troussel. les deux en ont profité pour se qualifier pour la Transat Jacques Vabre.
A chacune des 17 étapes (1), Jean le Cam et son équipe accueilleront, à bord du bateau de course l’Imoca YESWECAM ! des collaborateurs, clients et partenaires de la Famille ibis et de Accor. Ils les rencontreront également dans les hôtels pour échanger sur leurs expériences et leurs engagements respectifs. Enfin, la Famille ibis proposera au grand public en recherche d’emploi des Casting days (2), dont 4 durant lesquels Jean Le Cam prendra la parole, à Cannes, Marseille, Bordeaux et Nantes.
Jean le Cam et son Imoca YESWECAM ! constitueront le point fédérateur de ces découvertes et partages d’expériences. Enrichir un carnet de voyage
Pour accompagner cet EuroTripBySea, de jeunes sportifs et des artistes seront accueillis à bord et participeront aux rencontres aux escales, afin d’enrichir le récit. La musique, le dessin, la photographie ou encore la peinture seront des vecteurs de communication artistiques qui mettront en avant les talents de tout un chacun. Parmi les auteurs qui viendront à sa rencontre, Jean Le Cam pourra compter sur l’académicien Erik Orsenna parrain du programme triennal.
Un partenariat au long cours
Les marques de la Famille ibis (3), s’engagent auprès de Jean Le Cam jusqu’en 2021, sur ce projet intergénérationnel de 3 ans. Ce partenariat débute par un tour de l’Europe inaugural qui sera suivi par les épreuves en solitaire de la classe IMOCA dont le point d’orgue sera le Vendée Globe en novembre 2020. Le programme se conclura par la Transat Jacques Vabre en double en 2021. Ce partenariat, destiné à créer du lien, valorisera les talents, les compétences, les collaborateurs et l’expérience hôtelière de la Famille ibis.
« Nous sommes très fiers de soutenir Jean Le Cam dans ce projet sans précédent. Les valeurs d’ouverture de la Famille ibis s’associe nt naturellement à cette aventure visant à rassembler toutes les générations autour du sport et de la découverte » explique Jean-Charles Delgado, Directeur Général Accor France et Europe du Sud.
Pour Jean Le Cam : « Ce projet est une belle histoire. Nous allons rencontrer des personnes d’univers très différents tout au long de notre périple grâce aux hôtels de la Famille ibis. Tous ces ports sont des endroits où nous ne nous arrêtons jamais en course. C’est aussi la meilleure préparation pour le Vendée Globe avec un bateau en configuration de course. Je vais naviguer près de 5500 milles, c’est plus qu’une traversée de l’Atlantique, c’est intéressant pour un début de saison ! »
Ce qu’en pense Erik Orsenna, parrain du projet et ami de Jean Le Cam :
” Pourquoi tout le monde, sur Terre et sur l’Eau, l’appelle « Le roi Jean » ? Parce qu’il a remporté tant et tant de courses ? Les victoires, même très, très nombreuses ne suffisent pas à vous faire mériter cette couronne. Il s’appelle le roi Jean parce qu’il règne sur un royaume. Drôle de règne, me direz vous ! Et quel est ce géant royaume ? Qui peut se croire assez fou pour donner des ordres à l’Océan ? Je vais vous expliquer la nature de son royaume et sa manière à lui de le gouverner. Jean règne comme on aime, c’est-à-dire avec la plus enfantine des humilités, mais aussi la plus farouche, la plus bretonne des déterminations. Il règne pour raconter. Il part pour revenir. Il s’embarque pour nous embarquer. Pas moins solitaire que ce solitaire-là ! A chaque nouvelle aventure, il nous fait ce cadeau : nous changer en marins, nous les pauvres petits terriens, trop peureux pour aller au loin affronter quarantièmes et cinquantièmes, trop heureux qu’un autre explore pour nous le cœur des tempêtes. Oui, le roi Jean est un roi partageux. Et c’est pour ça, qu’en bons républicains, nous l’avons élu roi. Roi parce qu’il accroît en chacun de nous la part de mer, la part d’embruns et de vagues, la part magique d’albatros et d’icebergs bleus. Or il se trouve qu’après s’en être allé chatouiller les lointains, le roi Jean vient vers vous. De Gêne à Calais, via Marseille, Barcelone, Cascais, Bordeaux, Nantes et Brest, il va s’amarrer quelque temps tout près de chez vous. Ce voyage là, le roi Jean a choisi d’en faire un hommage. Un hommage aux métiers. A tous les métiers. Métiers de la main ou de la tête, comme si cette distinction avait encore un sens. Un marin, roi ou pas roi, doit tout savoir faire. Au milieu de l’Indien, aucun plombier ne viendra vous dépanner. Alors, jeunes ou plus anciens, débutants ou trésors vivants, comme on dit si bellement au Japon, venez, venez sur son bateau, venez parler métier. Et savez vous pourquoi le roi Jean a choisi pour ce voyage de célébrer les métiers ? Parce qu’un métier n’est pas une « activité ». C’est une noblesse, un savoir et une transmission. Tout métier est un métier à tisser. Et tisser, tisser entre nous, tisser encore et encore, ne croyez vous pas, ne voyez vous pas que, dans notre société déchirée, le besoin s’en fait sentir chaque jour davantage ?”
Les étapes du YesWeCam ! EuroTripBySea
12/04/19 Gènes (Italie)
16/04/19 Cannes
23/04/19 Marseille
27/04/19 Port Camargue
30/04/19 Barcelone (Espagne)
13/05/19 Cascais (Portugal)
17/05/19 Porto
23/05/19 Bilbao
27/05/19 Bordeaux
03/06/19 La Rochelle
05/06/19 Les Sables d’Olonne
10/06/19 Nantes
14/06/19 Brest
20/06/19 Saint Malo
24/06/19 Brest
01/07/19 Le Havre
03/07/19 Calais
La Plastimo Lorient Mini fait le plein avec 136 marins et 68 bateaux qui prendront le départ dans moins de 24 heures vendredi 12 avril à 12h00. La Plastimo Lorient Mini 6.50 est la 1re course la saison mini en Atlantique, le stress est donc à son comble. Pour certains participants, cette année charnière se terminera par leur participation à LA transat, la Mini-Transat La Boulangère, au départ de La Rochelle le 22 septembre.
La grande nouvelle de la journée est l’ouverture de la course à trois bateaux de plus, 68 bateaux prendront donc le départ demain. En effet, les nerfs des concurrents présents à Lorient La Base encore en liste d’attente ont été mis à rude épreuve. Yves Le Blevec, en directeur de course compatissant, a mobilisé les forces en présence, notamment celles de Bernard Bocquet, président de Lorient Grand Large pour trouver un arrangement et augmenter de peu le nombre de bateaux au départ de la course.
Il s’agira de ne rien oublier pour le grand départ qui sera lancé demain à 12h00. C’est un peu le test, un test maîtrisé puisque l’avantage de cette course est qu’elle se courre en double. Bel exercice avant d’appréhender les navigations en solo qui s’enchaîneront dès la fin avril.
Avant le grand rendez-vous des coureurs au briefing course suivi du briefing sécurité à 16h00, Yves Le Blevec fait le point sur la zone de navigation et les conditions de course ” On sait déjà que les 136 marins engagés n’auront pas de pluie, il fera plutôt frais mais il n’y aura pas de grosse mer. Le parcours est assez technique avec une situation météo stable où il y aura pas mal d’évolutions chronologiques. Les bateaux navigueront sur un parcours de 215 milles, ils contourneront l’Ile de Groix, iront à la Jument de Glénan puis à l’Ile d’Yeux pour un retour à Lorient. Un bon exercice pour la 1re course de la saison mini en Atlantique ! “.
La RC44Cup a été lancée ce mercredi au Montenegro dans la Baie de Kotor où 9 équipages sont venus en découdre. La première journée a été pluvieuse et il a fallu attendre la fin d’après-midi pour lancer les 2 premières manches sous la direction de Peter Reggio. Les équipes CEEREF et Nika sont parvenues à tirer le meilleur partie de la baie avec un Tom Slingsby, nouveau venu sur le circuit tacticien à bord du team Nika. Les courses en RC44 sont serrées et le niveau relevé. 3 jours de courses sont programmées.
Boris Herrmann, skipper de l'IMOCA MALIZIA II, à l'entrainement au large de Belle-Ile avant le départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018, le 7 octobre 2018, Photo : Jean-Marie LIOT - www.jmliot.com
Il a fallu à peine 4 minutes pour clore les 300 inscriptions à la Fastnet. Le rendez-vous s’annonce encore exceptionnel avec cette année une flotte massive d’Imoca qui viendront accumuler les milles en vue de leur entraînement et pour certains, en vue de leur sélection au Vendée Globe.
Le départ sera donné le samedi 3 août prochain. 29 Imoca prendront le départ de Cowes pour participer au plus grand événement du Royal Ocean Racing Club et pour s’élancer sur cette épreuve biennale à destination de Plymouth via le Phare du Fastnet – 26 seront en classe IMOCA, trois au sein de la flotte IRC.
Ce sera le troisième plus grand rassemblement de leur histoire, après les Vendée Globe 2016-17 et 2008-09, et tient au fait que la Rolex Fastnet Race soit qualificative pour le prochain Vendée Globe. « Cela ne tient pas qu’à ça » commente Antoine Mermod, président de la classe IMOCA, « la course compte beaucoup et reste importante pour les marins français, notamment par son histoire. Son parcours est également très attractif. ” La classe IMOCA est également sous le microscope international après avoir été sélectionnée comme l’un des deux supports de la prochaine Ocean Race (ex-Volvo Ocean Race).
Huit nouveaux foilers devraient être au départ du Vendée Globe de l’année prochaine. Deux sont actuellement inscrits à la Rolex Fastnet Race: le Charal de Jérémie Beyou, mis à l’eau l’année dernière, et l’Arkea-Paprec de Sébastien Simon, dessiné par Juan Kouyoumdjian, qui sera mis à l’eau au mois de juin. Sébastien Simon, vainqueur de La Solitaire URGO Le Figaro de l’année dernière, naviguera avec Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe en 2004-05, qui a également remporté la Rolex Fastnet Race en 2015 à bord du PRB. PRB sera également dans la course avec son nouveau skipper Kevin Escoffier.
Parmi les bateaux plus anciens équipés de foils figure notamment Bureau Vallée 2, anciennement Banque Populaire, vainqueur du Vendée Globe 2016, désormais skippé par Louis Burton. Le skipper allemand Boris Herrmann est de retour avec Malizia (ex-Edmond de Rothschild), avec lequel il a terminé à la troisième place de la dernière Rolex Fastnet Race. L’ancien navigateur italien Mini Giancarlo Pedote sera quant à lui à la barre de l’ancien St Michel Virbac, précédemment mené par Jean-Pierre Dick et Yann Eliès.
La Britannique Sam Davies est de retour sur Initiatives Cœur après avoir pris le relais de Tanguy de Lamotte, avec lequel elle terminait à la quatrième place de la dernière Rolex Fastnet Race. Cette fois, Samantha Davies naviguera avec Paul Meilhat, vainqueur de la Route du Rhum 2018 et de la dernière Rolex Fastnet Race.
À 18 mois du Vendée Globe, de nombreux skippers ont fait l’acquisition de bateaux et profitent de cette saison pour peaufiner leur entraînement.
Après avoir vendu son IMOCA 60 vainqueur du Vendée Globe 2016 à Louis Burton, la Banque Populaire est de retour dans cette catégorie en reprenant l’ancien SMA, le Macif d’origine de François Gabart, vainqueur du Vendée Globe 2012-2013. Pour ce nouveau programme, ils ont recruté Clarisse Crémer, 29 ans, deuxième en Série sur la Mini-Transat La Boulangère 2017. Le skipper principal de l’équipe, Armel le Cleac’h, lauréat du Vendée Globe 2016-17, accompagnera Clarisse Crémer sur la Rolex Fastnet Race en attendant le lancement de son nouveau maxi-trimaran Ultime.
L’autre particularité de cette impressionnante flotte d’IMOCA sera le nombre de femmes engagées, avec 7 d’entre elles, dont trois britanniques. Outre Sam Davies, l’ancienne navigatrice sur le circuit Mini 6.50, Pip Hare, a fait l’acquisition de Superbigou, le bateau sur lequel le skipper suisse Bernard Stamm a remporté la Around Alone 2002-2003 et la Velux 5 Oceans 2006-2007.
Miranda Merron fait son grand retour en IMOCA 60 après une longue période en Class40 avec son nouveau Campagne de France – l’ancien Temenos / Great American IV. À propos de la Rolex Fastnet Race, elle déclare : « J’ai navigué de nombreuses fois autour du Fastnet Rock sur des épreuves du RORC ou autres, et c’est toujours le même lieu mythique avec cet étonnant phare. C’est toujours un plaisir de le contourner. » Elle y participera avec son partenaire et entraîneur, Halvard Mabire.
Les autres navigatrices participantes sont l’Irlandaise Joan Mulloy, la Française Alexia Barrier sur 4myplanet et la skipper franco-allemande Isabelle Joschke sur MACSF.
Bien qu’elle ne soit pas encore aussi diversifiée que la Class40 sur le plan international, dix pays différents sont représentés dans la classe IMOCA, dont deux scandinaves: le Norvégien Oliver Korte sur Galactic Viking (ex-Solidaire) dans la flotte IRC et le Finlandais Ari Huusela sur Ariel 2 (anciennement Avatar de Dee Caffari) / GAES).
Onze des 29 skippers partants du dernier Vendée Globe participeront à la Rolex Fastnet Race de cette année. Depuis, plusieurs skippers ont évolué : le skipper suisse Alan Roura dispose maintenant de l’ancien MACSF, tandis que le skipper français Fabrice Amedeo, arrivé 11ème, a acquis le No Way Back de Pieter Heerema, un foiler de première génération, rebaptisé Newrest – Art & Fenêtres.
En tant que classe, les IMOCA 60 remontent au début des années 1980, tandis qu’ils naviguaient sur des épreuves océaniques en solitaire, tels le BOC Challenge ou l’OSTAR. Leur développement s’est accéléré lors de leur utilisation sur le premier Vendée Globe en 1989. Un morceau de l’histoire IMOCA participe à cette édition de La Rolex Fastnet Race cette année dans la flotte IRC, avec Le Cigare Rouge de Jean-Marie Patier, le léger et étroit yawl finaliste du deuxième Vendée Globe aux mains de Jean-Luc van den Heede, vainqueur du récent Golden Globe.
La 4ème édition du Championnat d’Europe IRC se déroulera à SANREMO sous l’égide du Yacht Club de SANREMO, club historique en Italie. Organisé par le Yacht Club Sanremo en collaboration avec l’UVAI (Unione Vela d’Altura Italiana) et l’UNCL (Union Nationale pour la Course au Large), le SANREMO EUROPREAN CHAMPIONSHIP 2019 aura lieu du 23 au 29 juin, avec deux jours dédiés aux contrôles de jauges, puis cinq jours de régates sur le superbe plan d’eau de Sanremo. Les organisateurs emploient toutes leurs énergies pour accueillir les régatiers dans de parfaites conditions, 80 bateaux sont attendus pour battre le record de l’édition 2017 à Marseille !
Le golfe de Gênes accueillera les meilleurs bateaux IRC d’Europe et du reste du monde au cours d’une compétition relevée, juste après l’arrivée de la Rolex Giraglia à Gènes.
Le SANREMO EUROPREAN CHAMPIONSHIP 2019 est ouvert à tous les bateaux jaugés IRC dotés d’un certificat Endorsed valide en cours d’année, la compétition se déroulera sur un minimum de quatre courses côtières ou tactiques, et d’une grande course Offshore avec entre 10 à 18 heures de navigation.
A la fin de la semaine, un Trophée récompensant les Champions Européens sera décerné pour chaque Classe IRC ainsi qu’un Trophée Spécial pour le premier du classement Overall qui se verra remettre le titre de Champion d’Europe IRC 2019. Un trophée du meilleur Corinthian sera lui attribué au meilleur bateau mené par un équipage amateur dans les classes IRC3 et 4.
Après Cork en 2016, Marseille en 2017 et Cowes en 2018 qui couronna l’équipe française de J Lance 12 skippée par Didier le Moal, le Championnat d’Europe IRC alterne entre le Nord et le Sud de l’Europe, l’Atlantique, la Méditerranée et la Manche, preuve de l’ambition de ce Championnat et de son succès auprès des coureurs.
“ Le calendrier sportif 2019 du Yacht Club Sanremo est vraiment chargé et nous travaillons à fond pour organiser le meilleur Championnat d’Europe IRC possible. ” A déclaré Umberto Zocca di Montelupo, responsable des événements sportifs du Yacht Club Italien. “ Nous sommes très heureux d’accueillir à cette occasion des équipages provenant de toute l’Europe. Cela démontre à quel point notre ville et surtout notre plan d’eau, avec ses conditions idéales, sont appréciés. “
Tous les bateaux participants auront droit à un amarrage gratuit au quai du Yacht Club Sanremo, tout proche du centre-ville, du 14 juin au lundi 1 juillet 2019. Que feront les français qui depuis des années trustent les victoires en IRC ? L’UNCL donne donc rendez-vous à tous les amoureux de la voile habitable à SANREMO en juin 2019 !
Retrouvez le programme complet des courses ainsi que les inscriptions et l’Avis de course pour le Championnat d’Europe IRC à Sanremo sur le site internet www.yachtclubsanremo.it. Pour toutes informations complémentaires, contactez le Yacht Club Sanremo par email irc.european@ycsanremo.com ou par téléphone 0039 0184503760.
PROGRAMME
Dimanche 23 juin :
09:00 – 18:00 / Inscriptions et contrôles de jauge
Lundi 24 juin :
09:00 – 18:00 / Inscriptions et contrôles de jauge
19:30 / Cérémonie d’ouverture
Mardi 25 : 09:30 / Briefing
12:00 / Régates
L’étape finale de la Sardinha Cup partira jeudi à 14h. Elle rassemble 33 duos qui sont venus s’affronter pour la première fois en course sur le nouveau Figaro Bénéteau 3. Parmi eux on retrouve les grands noms de la course au large qui ont fait les grandes heures de la Solitaire (Jérémie Beyou, Yann Eliès, Charles Caudrelier, Peyron, etc), ceux qui animent la classe depuis plusieurs années et les jeunes loups qui ont tout à prouver et qui apprennent vite. Trois générations de marins avec des caractéristiques différentes qu’a bien connu Loic Ponceau, entraîneur du Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt depuis la création de la structure il y a 30 ans, l’un des piliers du centre d’entraînement avec Christian Le Pape.
Extrait de l’article paru dans le numéro 84 de Course au Large – actuellement en kiosque.
Tu auras connu trois générations de marins qui se sont formés à la course au large. Quelles sont les évolutions que tu as observées ? Cette 1re génération a tout remporté et s’est professionnalisée au fil des ans. C’était un fonctionnement en mode tribu, des copains dans la vie qui ont décidé de s’entraîner ensemble. Jean Le Cam ou Michel Desjoyeaux étaient très forts mais ils n’avaient jamais reçu avant une culture d’entraînement. Pour eux, le briefing se tenait au bistrot, et après la nav’ on retournait au bistro pour refaire le match parce qu’il n’y avait pas d’autre endroit. Avec la 2e génération, celle des Franck Cammas, Charles Caudrelier, Thierry Chabagny, Nicolas Troussel, Armel Le Cléac’h, Jérémie Beyou ou Vincent Riou, cela a été plus facile. Ils avaient pour la plupart une culture dériveur d’assez haut niveau, l’habitude d’avoir un entraîneur, des horaires, de ne pas faire le briefing au bistrot ! Ils étaient déjà un peu structurés avec une méthode d’entraînement. C’est avec eux avec que j’ai le plus travaillé. Ils avaient la culture du travail et étaient de sacrés bosseurs. Ce sont des gars engagés, comme Armel ou Franck, capables de consacrer 150 % de leur vie à leur réussite sportive. C’est avec eux que nous avons mis au point un système d’entraînement sur l’eau ou à terre extrêmement physique. Je ne compte pas les kilomètres à vélo que j’ai pu faire avec eux. Ils étaient très demandeurs. Franck avait 25 ans, moi j’en avais 40. On avait un décalage de 15-20 ans qui permettait d’être assez proches et de partager les mêmes centres d’intérêt. On était un peu les grands frères. C’était plus facile pour moi et Christian. Il y avait la vie en commun à cette époque. On était très copains et il y avait un certain respect.
Et la 3e génération, c’est un peu vos enfants… Ils sont même plus jeunes que nos enfants ! Cela a été différent, et plus compliqué parfois parce qu’ils ont 25 ans et toi 60. Tu n’as pas les mêmes centres d’intérêt. Cette dernière génération est déjà très professionnelle et performante, habituée à aller en salle de sport. Elle va aussi gagner, comme Sébastien Simon. Attention les yeux ! Ils ne sont pas là pour faire de la poésie ! Mais c’est encore une autre approche par rapport aux deux précédentes.
C’est une génération plus diplômée, avec un profil ingénieur… Oui, ils sont généralement plus diplômés, alors que ceux de la première génération avaient uniquement leur bac en poche. Dans les années 1990, des mecs comme Jean Le Cam ou Mich’ Desj’ faisaient du composite l’hiver et naviguaient l’été. Les François Gabart, Charlie Dalin ou Sébastien Simon sont tous ingénieurs. Mais cela ne veut pas dire il y n’a plus de place pour des mecs sensitifs, talentueux. Mais il est clair qu’il faut maintenant être dans le système pour que cela marche. Je pense qu’il faut avoir fait du dériveur à haut niveau, même s’il y a des exceptions comme Yoann Richomme ou Nicolas Lunven, mais ce sont des mecs hyper investis, à 150 %. Si tu veux réussir, c’est un peu le profil des François Gabart, Sébastien Simon ou Charlie Dalin, c’est-à-dire ingénieur, passé par le dériveur. La voile a bien progressé, s’est professionnalisée.
Quelles sont les qualités humaines requises ? Il faut être engagé, y consacrer beaucoup de temps. Être branché sur la course au large, courageux, avoir envie d’en faire. Il y aussi toutes les autres valeurs de la voile qui comptent, comme la solidarité, l’humilité.
Après deux étapes, et même si cette première course fait figure d’entraînement – en duo – et de derniers réglages – peaufinage des mâts : ) – les jeunes comme les moins jeunes sont là et le niveau est homogène avec des pairs constituées de marins expérimentés et ceux en recherche de performance. Pierre Leboucher et Erwan Tabarly sont leader au classement général provisoire. Ils devancent le duo de choc Yann Eliès et Samantha Davies. On notera la bonne performance du Team CMB Bretagne avec Lois Berrehar et Thomas Rouxel 4e et Tom Laperche et Ronan Treussart 9e après une belle quatrième place sur le warm-up.
Charles Caudrelier avec Fabien Delahaye est 8e, Jérémie Beyou avec Alan Roberts est 4e.
Le premier vrai rendez-vous des Figaro Bénéteau 3 en solitaire sera la Solo Maitre CoQ. Michel Desjoyaux et Armel Le Cleac’h viendront étoffer la flotte. Le circuit s’annonce passionnant à suivre cette année.