vendredi 5 décembre 2025
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Multi50. Un nouveau bateau et un nouveau sponsor pour Gilles Lamiré

© Xavier Bouquin

C’est finalement Gilles Lamiré qui va reprendre le bateau d’Erwan Le Roux. Après quatre saisons sur le Multi50 La French Tech Rennes St Malo, quatre grandes courses, trois podiums, dont une victoire sur une course majeure et mythique, la Transat Anglaise, le Cancalais Gilles Lamiré franchit un nouveau cap en prenant la barre du Multi50 GROUPE GCA – MILLE ET UN SOURIRES, ex FenetreaA, skippé jusqu’ici par Erwan Le Roux. Pour ce programme qui l’embarque pour quatre ans, le skipper s’engage dans un projet gagnant et solidaire sur l’un des bateaux les plus performants de la classe Multi50.

Un Multi50 pour gagner
Le trimaran Groupe GCA – Mille et Un Sourires est l’un des bateaux les plus compétitif du circuit. Equipé de foils, il est doté d’un palmarès exceptionnel. S’il a déjà remporté la Route du Rhum, il est également trois fois vainqueur de la Transat Jacques Vabre. A la barre de sa nouvelle formule 1 des mers, Gilles Lamiré souhaite vivement continuer l’histoire de la victoire jusqu’à la prochaine Route du Rhum-Destination Guadeloupe de 2022, en décrochant les plus hautes marches des podiums, des courses et Grands Prix auxquels le Multi50 et lui participeront.

Le Groupe GCA et Mille et Un Sourires, co-partenaires titres du Multi50
Ce nouveau projet est né grâce au soutien, à la confiance et à l’implication des partenaires que Gilles Lamiré a su fédérer autour de ses aventures nautiques et humaines.
Sensible aux valeurs de performance, d’audace, de persévérance et de solidarité que véhicule le navigateur, Le Groupe GCA a décidé de s’engager pour au moins 4 ans à ses côtés. S’il était son partenaire technique depuis 2016, le groupe, fort de 55 concessions automobiles et revendeur de 11 marques de véhicules, souhaite désormais s’investir pleinement au côté du skipper en lui mettant à disposition le trimaran qu’il vient d’acquérir.

David GAIST, Président du Groupe GCA : “Le but c’est de vivre une aventure, une aventure extraordinaire. La voile est un sport qui rassemble de nombreuses valeurs que le Groupe GCA partage avec ses collaborateurs mais également avec ses clients. C’est une chance unique de regarder tous ensemble dans la même direction et à travers les yeux de Gilles Lamiré à qui nous faisons entièrement confiance. Ce défi n’est pas juste du sponsoring, c’est pour nous un réel projet d’entreprise, concernant tous nos collaborateurs. L’objectif est de partager nos convictions avec nos clients comme l’écologie, cause qui nous est chère car le Groupe GCA commercialise principalement des véhicules hybrides, respectueux de l’environnement. Notre but est de porter nos valeurs qui sont dans l’ADN du Groupe, l’un à côté de l’autre, environnement et performance. C’est pourquoi nous avons choisi la voile et plus particulièrement Gilles Lamiré, pour nous représenter et porter nos couleurs. Nous savons que nous allons vivre des courses exceptionnelles et une expérience unique.

Pour Mille et Un Sourires c’est la suite logique d’une aventure humaine construite avec Gilles Lamiré. Ambassadeur depuis 3 ans de l’Association, qui, s’attèle à apporter du réconfort ainsi qu’une aide matérielle et financière à des enfants touchés par la maladie ou le handicap, il s’était notamment mobilisé lors de la dernière Route Du Rhum-Destination Guadeloupe, en lançant l’opération “Un jour, Un rêve”. Chacune de ses journées passées en mer exauçait le rêve d’un enfant de Mille et un Sourires.

Avec plus de 10 rêves réalisés et tout le lot de bonheur et de magie apportés dans le quotidien des enfants malades, Gilles Lamiré souhaite désormais que le Multi50 porte leurs sourires et fasse connaître à tous les belles actions que mènent cette association. “Si en plus de naviguer sur un bateau performant on peut redonner le sourire aux enfants alors il ne faut pas hésiter!” déclare Gilles Lamiré.

Cette histoire n’aurait pu se construire sans la participation et l’appui de ses mécènes AS INTERNATIONAL GROUP, CLOUD TEMPLE, BIOMÉRIEUX, ABRI SERVICES, BOIS-EXPO DISTRIBUTION entre autres qui investissent leur ressources dans ce projet et appuient fièrement ce soutien à Mille et Un Sourires.

Le bateau actuellement en chantier à la Trinité sur Mer dévoilera sa toute nouvelle décoration début mai et sera sur la ligne de départ de sa première course le 18 mai à l’occasion du TOUR DE BELLE ILE.

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Ultime Sodebo. Nouvelles images embarquées

Thomas Coville et son équipe ne doivent pas se lasser d’expérimenter leur nouvel Ultime – le Sodebo Ultime 3 – avec des pointes à plus de 40 noeuds (74km/h), et de belles sensations !

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Une exposition sur le trophée Jules Verne

© JM Liot/DPPI/IDEC Trophée Jules Verne

Avec le Musée de la Marine en pleine réfection à Paris, le Musée national de la Marine de Brest va proposer une exposition inédite sur le Trophée Jules Verne du 28 juin au 3 janvier 2021. Une exposition qui fera le lien entre exploit humain, aventure, art et littérature. Elle commence en effet par l’origine de ce trophée créé en 1992, le livre Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, lui-même navigateur passionné et chevronné du monde nautique. Elle se poursuit ensuite par le contexte de la création de ce trophée, avec ses fondateurs, Florence Arthaud et Titouan Lamazou, avec une présentation de l’œuvre en elle-même, créée par l’américain Thomas Shannon, une sculpture qui semble en apesanteur.

Un peu d’histoire ensuite avec la salle suivante, qui reviendra sur 500 ans de navigation, avec la première traversée de Magellan en 1519, à travers des maquettes, des planisphères géants ou des portraits. L’exposition reviendra ensuite sur la réalisation et la conception de ces navires de l’extrême qui n’hésitent pas à affronter les océans les plus déchaînés, ainsi que sur la préparation des navigateurs et leur quotidien à bord : tenues, équipement, aménagement de la cabine, rien n’est laissé au hasard. Honneur sera également fait aux vingt équipes qui se sont déjà lancées à l’assaut de ce trophée emblématique, entre échecs et victoires et grands noms, de Bruno Peyron à Francis Joyon. L’exposition se terminera par les coulisses de la préparation pour cette course, avec des images sensationnelles et jamais montrées au public à ce jour.

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Si vous aviez loupé la SNIM cette année…

Le film de l’édition 2018 est en ligne pour revivre l’ambiance de la 54e Semaine Nautique Internationale de Méditerranée organisée par la Société Nautique de Marseille. Elle aura réuni 139 bateaux dont 98 équipages en IRC, 1000 marins, une participation record pour 4 jours de régates intenses et ventées à Marseille, le futur plan d’eau des Jeux Olympiques 2024.

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Seguin embarque Richomme pour la Transat Jacques Vabre

Mise à l'eau - IMOCA Groupe APICIL - Damien Seguin / Yoann Richomme

Pour sa troisième participation à la Transat Jacques Vabre (la première en monocoque 60’), Damien Seguin, skipper de Groupe APICIL a choisi d’embarquer le récent vainqueur de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Class 40, Yoann Richomme.
A travers son projet et sa réussite sportive, le skipper handisport, triple médaillé olympique, souhaite comme son sponsor que la société porte un regard différent sur le sujet du handicap. Ensemble, Damien Seguin et Yoann Richomme porteront ce message d’inclusion et démontreront une fois de plus que chacun peut aller au bout de ses rêves.
Entouré de Yoann Richomme, Damien s’apprête à relever un nouveau défi de taille pour sa première Transat Jacques Vabre en IMOCA.

La rencontre entre Damien et Yoann ne date pas d’hier puisque les deux hommes ont déjà disputé à deux reprises la Transat Jacques Vabre en double à bord du Class 40 ERDF – Des Pieds et Des Mains (2ème en 2011, 7ème en 2013). C’est donc tout naturellement que ces deux marins ont choisi de s’associer de nouveau sur cette course, cette fois à bord d’un IMOCA. « Nous nous entendons très bien, nous sommes de vrais amis ce qui est très important quand on part en double sur un bateau. C’est toujours bien d’allier l’agréable à la volonté de réussir sportivement. J’attache beaucoup d’importance à ce côté humain. Nous avons fait deux transats ensemble qui se sont bien passées même si cela n’a pas toujours été facile car nous avons connu quelques galères notamment sur celle de 2013. Nous sommes complémentaires dans notre façon de naviguer » explique Damien. Au-delà de cette belle complicité, ce qui guide les deux hommes est bien la compétition. A eux d’eux, ils affichent un très beau palmarès et une expérience solide. 6e de la dernière Route du Rhum, le skipper de Groupe APICIL a gagné en confiance et espère figurer en bonne place dans la superbe baie de tous les Saints de Salvador de Bahia. Avec une trentaine d’IMOCA annoncés au départ de la Jacques Vabre le 27 octobre prochain, le duo Seguin / Richomme sait que la tâche ne sera pas facile mais s’enthousiasme déjà de cette nouvelle traversée de l’Atlantique.

Après quatre mois de chantier, le monocoque Groupe APICIL a été remis à l’eau ce matin à Port-La-Forêt. Rappelons que le skipper de Groupe APICIL et son équipe ont souhaité faire un état des lieux complet du bateau après la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en vue de l’optimiser pour la saison à venir et le Vendée Globe. D’importants travaux ont été effectués à bord du monocoque qui a retrouvé une seconde jeunesse comme nous l’explique Damien. « Je suis ravi que le bateau Groupe APICIL soit remis à l’eau. Nous n’avons pas touché à la structure du bateau car nous avons tenu à conserver ses points forts, notamment sa fiabilité mais nous l’avons mis à nu pour faire un vrai check-up. Nous avons désormais un bateau qui devrait être beaucoup plus performant que la version Route du Rhum car il est plus léger et est équipé de dérives angulées. Nous avons également changé les voiles. Nous avons tous hâte de naviguer à bord et d’apprendre à connaître ce « nouveau » bateau. » Le travail colossal effectué dans l’hiver a été possible grâce à l’engagement de toute l’équipe technique de Groupe APICIL et à l’apport essentiel de Jean Le Cam qui accompagne au plus près Damien sur l’ensemble de ces développements technologiques.

C’est donc un monocoque transformé et tourné vers la performance qui s’apprête à participer aux courses d’avant-saison en vue de la Transat Jacques Vabre. Grand Prix Guyader en équipage, Bermudes 1000 Race en solo et Rolex Fastnet Race seront l’occasion de régater au contact des adversaires et d’ajuster les derniers détails pour arriver fin prêt au Havre.

ILS ONT DIT

Damien Seguin, skipper de Groupe APICIL

« Je suis très satisfait de partir avec Yoann car nous nous entendons très bien, nous sommes de vrais amis ce qui est très important quand on part en double sur un bateau. C’est toujours bien d’allier l’agréable à la volonté de réussir sportivement. J’attache beaucoup d’importance à ce côté humain. Nous avons fait deux transats ensemble qui se sont bien passées même si cela n’a pas toujours été facile car nous avons connu quelques galères notamment sur celle de 2013. Nous sommes complémentaires dans notre façon de naviguer. Yoann a déjà fait une transat Jacques Vabre en IMOCA donc c’est intéressant d’avoir son vécu. Et puis, il est doué. Il gagne la Route du Rhum en 40’ en ne laissant que des miettes aux autres et rappelons qu’en 2016 il signe une victoire sur la Solitaire URGO Le Figaro. Nous allons essayons d’être le premier bateau à dérives à arriver de l’autre côté tout en essayant de mettre un maximum de foilers derrière.
L’objectif est aussi de préparer au mieux le bateau en vue du Vendée Globe. Nous avons la chance d’avoir fait un gros chantier cet hiver. Du coup, l’an prochain nous devrions avoir un chantier plus petit, axé surtout sur de la préparation. Nous allons donc pouvoir tirer à fond sur le bateau. Le but est qu’à la fin de la Transat Jacques Vabre, je connaisse parfaitement mon bateau.
Je suis ravi que le bateau Groupe APICIL soit remis à l’eau. Nous avons tenu à conserver les points forts du bateau notamment sa fiabilité donc nous n’avons pas touché à la structure. Mais nous l’avons mis à nu pour faire un vrai check-up. Nous avons désormais un bateau qui devrait être beaucoup plus performant que la version Route du Rhum car il est plus léger, est équipé de dérives angulées. Nous avons également changé les voiles. Nous avons tous hâte de naviguer à bord et d’apprendre à connaître ce « nouveau » bateau. »

Yoann Richomme, co-skipper :

« Nous avons déjà fait ensemble deux Transat Jacques Vabre à bord du 40’ ERDF – Des Pieds et Des Mains en 40’. A chaque fois, ça s’est très bien passé. C’est d’ailleurs ce qui m’a redonné envie de repartir avec Damien cette année. Nous nous entendons bien et nous sommes très en phase sportivement puisque nous cherchons toujours à faire du mieux possible. Damien a un bon bateau sur lequel il vient de faire d’importants travaux. C’est intéressant car il y a du développement à terre. De mon côté, j’ai pour objectif de faire le Vendée Globe donc cette Transat Jacques Vabre est une belle expérience pour moi car ça me permet d’accumuler des milles de qualification pour le Vendée Globe. »

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L’ambition du Team La Boulangère 100% féminin

TEAM LA BOULANGERE QUI PARTICIPE AU TOUR DE FRANCE A LA VOILE 2018. LE DIAM 24 DU TEAM AU COURS DES DIFFERENTES MANCHES DISPUTEES CE JOUR. L'EQUIPAGE EST COMPOSE DE MATHILDE GERON, ELODIE JANE METTREAUX ET SOPHIE DE TURCKHEIM. BARNEVILLE CARTERET, FRANCE, LE 13 JUILLET 2018.

L’année 2018 a été pour le Team La Boulangère, l’année de la découverte du Diam 24, c’est un équipage plus solide, mieux préparé et plus confiant qui aborde cette nouvelle saison. Amélie Riou et Louise Acker ont intégré le Team en remplacement d’Elodie Jane Mettraux. Sophie de Turckheim, l’un des piliers de la saison 2018 a pour priorité actuellement ses études de kinésithérapeute et devrait rejoindre l’équipage sur le Tour Voile. Mathilde Géron, skipper du Team La Boulangère revient sur l’expérience acquise l’an passé, dresse un premier bilan de ce début d’année de compétition et évoque les ambitions de son équipage pour cette saison 2019.

Après sa belle performance au Grand Prix Atlantique à Pornichet il y a un peu plus de deux semaines, (6ème place), le Team La Boulangère a repris le chemin de la compétition ce week-end Pascal pour disputer le Spi Ouest France à la Trinité sur Mer. L’équipage 100% féminin devait en découdre face à 27 autres Diam 24 od. Il se classe finalement 11ème de la régate avec Mathilde Géron aux commandes, accompagnée de Louise Acker, Nathalie Brugger et Amélie Riou.

Mathilde, comment se sont passées ces premières régates (Spi Ouest France et Grand Prix Atlantique) ?
« Globalement, je suis satisfaite de notre résultat sur ces deux régates. Nous avons fait une belle performance à Pornichet. Nous étions très contentes. Sur le Spi Ouest France, la concurrence était rude. Comme à Pornichet, nous avons fait tourner l’équipage même si nous avons fait pas mal naviguer Louise. Sur le Spi Ouest France, nous avons fait de grandes manches qui peuvent s’apparenter à de petits côtiers. Or, comme l’an passé, nous rencontrons encore quelques difficultés sur ce type de parcours. C’est notre point faible. Nous devons vraiment travailler la navigation sur ces parcours, gagner en assurance et cesser de faire des erreurs comme rater un empannage par exemple. En revanche, nous avons bien progressé dans le vent fort. »

Quelle expérience tires-tu de la saison 2018 ?
« La saison 2018 a été une expérience enrichissante sur plusieurs points. En ce qui me concerne, j’ai appris le fonctionnement du multicoque et je suis désormais meilleure à mon poste. Nathalie qui était également présente l’an passé continue, elle aussi, de progresser. Le fait d’avoir navigué une saison en Diam 24 et d’avoir déjà fait un Tour Voile, nous permet de retransmettre rapidement notre savoir aux nouvelles (Louise et Amélie ndlr). L’an passé, nous apprenions toutes ensemble. Nous étions plus fortes sur les stadiums que sur les côtiers. Et là, ça se vérifie encore. Nous l’avons vu notamment à Pornichet, nous arrivons à faire des manches en finale de 2 ou de 4 et ce, même avec les meilleurs concurrents. Nous sommes donc assez contentes de ce résultat d’autant qu’il y avait du vent (entre 15 et 18 nœuds). Ce sont des conditions qui ne sont pas faciles pour nous mais pour autant nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu. C’est la grande différence avec l’année dernière où dans ces mêmes conditions, nous explosions en vol car c’était physiquement difficile. Cet hiver, nous avons eu la chance de nous entraîner dans du vent fort, ce qui nous a fait énormément progresser. Et ça se vérifie aujourd’hui en régate. Malgré nos petits bras, nous arrivons à nous mesurer aux équipages plus aguerris. »

Justement, en quoi votre préparation a été différente cette année ?
« L’an passé, nous avons « dégrossi ». Cette année, nous allons davantage dans le détail avec notre coach, Fred Guillemin qui continue de nous accompagner. Nous avons compris comment le Diam 24 fonctionnait. Globalement, notre planning d’entraînement est quasi le même que l’an passé. La seule différence, c’est qu’en 2018, nous n’avions commencé à naviguer qu’en janvier. Là, nous étions sur l’eau dès le mois d’octobre. C’est un véritable plus d’autant qu’il a fallu apprendre à Amélie (Riou) qui vient du petit bateau, comment tout cela fonctionnait. »

Quelles sont vos ambitions pour 2019 ?
« Globalement le Tour Voile 2018 s’est bien passé et, pour une première nous n’avons pas à rougir de notre résultat final (13ème ndlr). Nous avons fait de jolies choses sur certaines étapes. Cette année, il nous faut poursuivre nos efforts et corriger nos défauts. Nous devons être plus régulières et réussir à structurer nos départs pour arriver à faire des supers finales et de beaux côtiers. On ne va pas se le cacher, nous sommes toutes des compétitrices qui n’aimons pas perdre donc si nous pouvons aller chercher un Top 10 sur le Tour Voile, nous serons ravies. »

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200 bateaux sur le Grand Prix de l’Ecole Navale

@ PIerrick Contin

Le Grand Prix de l’Ecole Navale attire chaque année les plus belles classes monotype. La 18ème édition ne manque pas à la règle où seront décernés pas moins de 7 titres de champion de France. Un événement clairement à part dans le calendrier nautique.

C’est dans un mois, du 30 mai au 1er juin que se déroulera la 18ème édition du Grand Prix de l’Ecole Navale sur la Presqu’île de Crozon et jusqu’à Brest, pour les séries handivoile.
« Cette épreuve marque de manière forte l’intérêt de la Marine Nationale et de la FFVoile à travailler ensemble. L’accueil de l’École navale est extraordinaire et le lieu est magique » salue Henry Bacchini, Vice-Président de la Fédération Française de Voile. La singularité du Grand Prix est en effet de réunir des classes monotypes. Autrement dit, les bateaux d’une même série sont identiques et seul le talent des équipages peut faire la différence. « C’est un concept unique, c’est l’épreuve de l’égalité des chances » rappelle le commissaire nautique, Alain Daoulas. Trois nouvelles séries font leur apparition cette année, les Pogo, les Flying 15, les Fareast.

Les J80 en force
Plus de 15 séries sont engagées cette année et ce sont les monocoques J80 qui viennent une nouvelle fois en force avec une quarantaine de bateaux attendus. Les petits monocoques, appréciés des professionnels aguerris comme des amateurs, répondent présents à l’appel du Grand Prix de l’Ecole Navale depuis 2004. « Il existe des liens très étroits entre la classe et le Grand Prix depuis des années. Il y a toujours un beau plateau » apprécie le président de la classe, Ludovic Gilet. Le Grand Prix est d’ailleurs la troisième épreuve de la Coupe de France de la classe.
Les J80 navigueront au départ de Lanvéoc, au même titre que les spectaculaires Diam 24 od. Ces multicoques, présents sur le Tour de France à la Voile, rassemblent des équipages aguerris et de nombreux professionnels à l’image de Valentin Bellet (Beijaflore) ou de Robin Follin (Cheminées Poujoulat) qui se disputent aujourd’hui la tête du classement Tour Voile Series. Bernard Stamm, coach du team Cheminées Poujoulat est un habitué du Grand Prix : « C’est un plan d’eau que je connais bien. Qui est abrité mais il y a aussi beaucoup de courants et d’effets de site. Le Grand Prix est important car la concurrence y est relevée et c’est notre championnat de France ».
On note également la présence des nouvelles flottes de Bénéteau, les First 18 et First 24. Ces deux monocoques (anciennement Seascape 18 et 24) sont de plus en plus présents sur le marché de la régate monotype. Le Grand Prix de l’Ecole Navale constitue, pour les 24 pieds, la seconde étape de la « First Cup ».

L’Hermione sera présente à Lanvéoc lors de la Journée Portes Ouvertes © Association Hermione – La Fayette

Une première pour l’Hermione
Le Grand Prix de l’Ecole Navale accueille chaque année des voiliers historiques. La star de ces unités de prestige est l’Hermione, réplique du bateau qui a conduit le marquis de La Fayette aux États Unis en 1780. A l’occasion de son 4ème voyage, l’Hermione a choisi de faire escale sur le Grand Prix pour la première fois. L’événement rassemble d’autres vieux gréements à l’image de l’Étoile ou du Mutin, véritables ambassadeurs de la Marine nationale. Plus récents, les trois Pen Duick (II, III, V) d’Éric Tabarly sont également visibles et prendront la mer pour suivre les courses au plus près.

L’École navale ouvre ses portes
A l’occasion du Grand Prix de l’Ecole Navale, le site de l’École navale ouvre exceptionnellement ses portes au grand public le samedi 1er juin. En plus d’assister à un tableau spectaculaire réunissant voiliers historiques et monotypes dernières générations, les visiteurs pourront découvrir l’École navale et profiter, en famille ou entre amis, de nombreuses activités ludiques.
Des navettes gratuites sont proposées depuis le port de commerce de Brest afin de faciliter l’accès au site de Lanvéoc-Poulmic.

Le Trophée Brest Multi 50 fait le show en septembre
Conçus pour traverser les océans à grande vitesse, les Multi 50 ont rejoint le Grand Prix de l’Ecole Navale l’an passé pour disputer leur premier titre de champion de France. Afin de s’adapter au mieux au calendrier des concurrents, il a été décidé de reporter l’événement au mois de septembre. A titre exceptionnel, c’est donc du 5 au 7 septembre que se déroulera le Trophée Brest Multi 50. « La période post-rhum a été un peu compliqué et nous avions besoin d’un délai pour avoir un maximum de bateaux. C’est important que Brest et le Grand Prix de l’Ecole Navale continuent à nous faire confiance car nous voulons que cette initiative perdure et la flotte des Multi 50 sera encore plus importante dans les années à venir » explique Erwan Le Roux, Président de la classe, et vainqueur de la dernière édition à bord de Fenetrea Mix-Buffet. Le 2ème titre champion de France Multi 50 sera donc décerné à la fin de l’été.

DECLARATIONS

Frédéric Damlaincourt (Président de l’AGPEN) :
« C’est le lancement officiel de la compétition. On rentre dans le vif du sujet. On a maintenant une idée assez précise de la manière dont ça va se passer, du nombre de séries. La présence de l’Hermione est une bonne nouvelle pour l’association, pour l’École navale et pour l’Hermione. Nous avons tous la même passion pour la mer et pour la voile.
L’Hermione connaît bien la Marine Nationale, connaît bien l’École navale. On va retrouver les qualités nautiques originelles qui sont les valeurs fondatrices des marins de maintenant. La présence de l’Hermione est un hommage à nos anciens sans lesquels nous ne saurions pas faire aujourd’hui. »

Henry Bacchini (Vice-Président de la FFVoile) :
« Cette épreuve marque de manière forte l’intérêt de la Marine nationale et de la FFVoile à travailler ensemble. Un lien très fort unit tous les gens de mer et l’ensemble des concurrents du Grand Prix de l’Ecole Navale partage ce lien. L’accueil de l’École navale est extraordinaire et le lieu est magique. C’est le lieu d’une grande fraternité entre la société civile et militaire et, pour nous, c’est l’occasion de rendre hommage à cette école qui forme les cadres supérieurs de la nation française. »

Contre-amiral Eric Pagès (Directeur général de l’École navale) :
« Pour la journée Porte Ouvertes du 1er juin, on veut recevoir l’ensemble de nos concitoyens et notamment ceux de la Presqu’île de Crozon. On a une journée complète avec des activités nautiques, des activités aériennes, on offre la possibilité aux gens de voir les courses et surtout, il y a l’Hermione ! Il y aura aussi la possibilité de discuter avec les élèves et les professeurs. Pour des jeunes qui se prédestinent à une carrière militaire, c’est une bonne occasion de savoir ce qui les attend. C’est une très bonne occasion de consolider le lien Armée – Nation. C’est important pour nous de faire rayonner l’École navale dans la société d’aujourd’hui. »

Fortuné Pellicano (Adjoint au Maire de Brest) :
« Nous sommes partenaires du Grand Prix de l’Ecole Navale depuis le début et il est tout à fait naturel de continuer à être partenaire de cette grande épreuve de voile. Depuis l’année dernière, la ville de Brest a souhaité monter en puissance. Dans sa participation active au Grand Prix, nous avons sollicité la classe Multi 50 et nous avons créé le Trophée de Brest Multi 50. Il est vrai que pour cette année 2019, nous avons dû jouer avec le calendrier. Nous avons, d’un commun accord, décidé de proposer les 5, 6, et 7 septembre, sur la rade de Brest. »

Christian Bergot (Lions Club Brest Iroise) :
« Le Lions Club facilite la course handivoile notamment avec le club de Brest. On leur apporte un soutien financier mais aussi physique pour aider les personnes handicapées à descendre sur les pontons, à monter sur les bateaux, … Le Lions Club est une association internationale humanitaire. Notre objet est justement d’apporter notre concours à des gens en situation difficile. »

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Bestaven baptise son Imoca Maître CoQ IV

@ Breschi

Maître CoQ a organisé une grande fête aux Sables d’Olonne pour ses 50 ans. L’occasion de baptiser l’Imoca Maître CoQ IV skippé par de Yannick Bestaven avec Malene Rydalh, marraine du bateau et Mickaël Guibert, collaborateur chez Maître CoQ. Acquis en janvier dernier, Yannick Bestaven ne cache pas ses ambitions de figurer aux places d’honneur des prochaines grandes courses ! L’objectif premier est la Transat Jacques Vabre en tandem avec Roland Jourdain. « Le Maître CoQ IV est désormais prêt à concourir sur les plus grandes courses autour du globe et j’ai vraiment hâte de repartir! »

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11ème édition du TOUR DE BELLE-ILE, 300 voilier sinscrits

Avec déjà plus de 300 voiliers inscrits le Tour de Belle-Ile s’annonce encore comme un beau rendez-vous avec la présence en plusieurs Ultimes. Un Tour qui s’annonce aussi sous le signe de l’économie circulaire. “ L’objectif de notre TOUR DE BELLE-ILE circulaire est toujours de limiter l’empreinte de l’épreuve sur l’environnement en utilisant des infrastructures déjà existantes. Et à la manière du Tour de l’Île de Wight à Cowes, j’aime aussi l’idée d’impliquer pendant ce week-end festif et convivial les différents établissements de la Trinité-sur-Mer “, explique Aurélie Pilliard, organisatrice du TOUR DE BELLE-ILE.

Depuis la création du TOUR DE BELLE-ILE en 2008, limiter l’empreinte environnementale de l’épreuve et œuvrer pour la sauvegarde des océans sont au cœur des préoccupations des organisateurs. Le TOUR DE BELLE-ILE met l’accent sur l’économie circulaire en collaboration avec le Fonds de Dotation Use It Again! soutenu par le Ministère de la transition écologique et solidaire, l’Institut National de l’Economie Circulaire et Circul’R.

Mais au fait, c’est quoi l’économie circulaire ? C’est un concept économique qui vise à limiter le gaspillage des ressources et l’impact environnemental en augmentant l’efficacité à tous les stades de l’économie d’un produit. C’est une alternative au schéma linéaire actuel qui consiste à produire, consommer, jeter. Si vous ne devez retenir qu’une seule chose sur l’économie circulaire, ce sont ses 3 R : Reduce, Reuse, Recycle.

https://www.tourdebelleile.com

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Solo Maître CoQ. Premier vrai test en solitaire en Figaro 3

Régate en solitaire de la class figaro Bénéteau 3 aux Sables d(Olonne organisé par LSOVCL

La première course en solitaire avec le nouveau Figaro Bénéteau 3 débutera lundi. Si la Sardinha Cup a eu lieu 3 semaines avant, il était difficile de faire un quelconque bilan, celle-ci s’étant déroulée en double et avec l’absence de certains skippers, et pas des moindres, comme Michel Desjoyeaux ou bien encore Armel Le Cleac’h.
47 marins sont engagés sur la Solo Maitre CoQ, parmi lesquels des têtes d’affiches comme Beyou, Gautier ou Peyron sans oublier Yann Eliès, vainqueur de la Sardinha Cup qui part favori. La génération suivante n’est pas en reste non plus avec Yoann Richomme qui vient de récupérer le bateau de Charles Caudrelier parti chez Gitana, Gildas Mahé, Alexis Loison, Xavier Macaire, Arthur Le Vaillant ou Antony Marchand et les jeunes loups comme Loïs Berrehar, Pierre Quiroga ou Pierre Leboucher qui peuvent jouer crânement leur chance.

« A la veille de cette Solo Maître CoQ, il y a énormément de questions en suspens mais ce qui est fascinant, c’est le casting. On retrouve des gens de tous les horizons et de toutes les tranches d’âge. Il faut être assez conscient du niveau incroyable de la course ! », lance Loïck Peyron qui, du haut de ses 59 ans, est le doyen de la compétition. « L’on retrouve des gens dont c’est la spécialité, des gens dont ça l’était et des gens dont ça ne l’est pas exactement, ce qui est plutôt mon cas. On est cependant tous excités de se mesurer les uns aux autres et d’essayer de maîtriser la petite machine tout seul, ce que l’on a commencé à faire aux entraînements et lors des convoyages. Il demeure pas mal d’inconnues. On a pu voir des choses en double mais on sait que la navigation en solitaire, c’est une autre dimension. Une dimension qui a le mérite, non pas de niveler mais d’augmenter les différences », poursuit le skipper d’Action Enfance qui se prépare donc à entamer un nouvel exercice, et pas des moindres, sur le nouveau Figaro Bénéteau 3. « C’est un bateau un peu compliqué, qui n’aime pas être sous pilote et sur lequel il faut changer de voiles dès que le vent change de 10°. Cela implique beaucoup de manœuvres, beaucoup d’anticipation et beaucoup de concessions me semble-t-il », détaille Peyron, rejoint sur le sujet par Armel Le Cléac’h qui, pour sa part, fait son retour sur le circuit Figaro à l’occasion de la Solo Maître CoQ six ans après sa dernière participation à la fameuse Solitaire.

Des bords rallongés
« Le nouveau support est, techniquement, un peu plus compliqué que le précédent. Il y a une voile de plus, ce qui, mine de rien, change pas mal de choses. Il y a, de ce fait, beaucoup à apprendre ou à réapprendre, mais c’est aussi pour cette raison que tout le monde revient cette année. Quarante-sept bateaux sur une même ligne de départ, ça va être génial. Il va aussi falloir être vigilant mais ce sera un apprentissage en mode accéléré, ce qui est parfait à un mois de la Solitaire Urgo – Le Figaro », détaille le skipper de Banque Populaire. Même son de cloche ou presque du côté de Gildas Morvan, le skipper de Niji. « Depuis le début de l’année, on a fait beaucoup de double pour découvrir le bateau. On a vu que c’était compliqué, même à deux. Il y a beaucoup de voiles, beaucoup de ranges… Maintenant il va falloir adapter tout ça en solitaire. Cette Solo Maître CoQ va être le premier grand test en solitaire pour nous tous. On va essayer de ne pas s’emmêler les pinceaux dans les manœuvres et faire en sorte de mener le bateau à 100%, ce qui n’est pas évident tout seul. Clairement, on n’a pas le droit à l’erreur et en ce sens, c’est vraiment très bien que les organisateurs de la course aient décidé d’allonger un peu les bords des parcours des deux premières journées », souligne le Finistérien qui prépare cette année sa 22e participation à la Solitaire, rien de moins. De fait, l’association Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large, qui orchestre l’évènement pour la quatrième année consécutive, a choisi de ne proposer que des grands côtiers lors de deux premiers jours de jours. Exit les éventuels parcours de type « banane » avant la grande course de 350 milles.

Limiter les risques
« Nous nous adaptions aux contraintes du nouveau bateau et c’est ainsi que nous avons décidé de rallonger les parcours sans, évidemment, entacher les aspects tactiques et stratégiques », assure Marc Chopin, le Directeur de l’association. Une décision qui a naturellement été reçue avec enthousiasme par l’ensemble des coureurs. « Aujourd’hui, nous sommes encore en phase de découverte. On n’a pas encore les clés sur la réalisation propre de toutes les manœuvres. Les problèmes peuvent arriver assez vite et la casse aussi. Après dix ans de Figaro 2, tout le monde se servait de son bateau comme d’une mobylette. Là, on est encore en rodage et c’est cool que les organisateurs de course soient compréhensifs », avoue Julien Villion, le skipper de Majan qui se réjouit par ailleurs de débuter les débats dans des conditions très clémentes. « Du vent plutôt faible est annoncé pour le début de semaine. C’est plutôt sympa de savoir que l’on va débuter les choses en douceur, même si cela ne signifie pas pour autant que l’on ne va pas avoir un peu chaud », note le Morbihannais dont l’avis est partagé par Armel Le Cléac’h.

Un ton à donner
« On va se prendre la tête pour trouver les solutions pour faire avancer le bateau mais ce sera intéressant dans tous les cas car au stade où on en est, tout le temps passé sur l’eau, quelles que soient les conditions, est important », assure le vainqueur du Vendée Globe 2016-2017, forcément heureux de revenir aux Sables d’Olonne, tout comme Yann Eliès. Ce dernier, récent vainqueur de la Sardinha Cup en double avec Sam Davies fait, de fait, partie des hommes attendus sur cette Solo Maître CoQ. « Ce n’est pas parce que j’ai gagné la première course du Championnat que je me sens pousser des ailes. C’est difficile de dire que de courir en solitaire remet tout à zéro, mais, mine de rien, ce n’est pas si faux. En ce qui me concerne, j’ai uniquement fait le convoyage pour venir aux Sables tout seul et un stage en faux-solo à Port-la-Forêt. Cette Solo Maître CoQ va forcément remettre les choses à plat. Comme les autres l’ont déjà expliqué, la configuration du bateau a changé. On est sur quelque-chose qui ressemble plus à un 60 pieds IMOCA, avec beaucoup de voiles à utiliser. C’est très technique mais aussi très physique et à cela se rajoute le fait que l’on va régater à 47, ce qui n’est pas rien. Je ne compte pas prendre de risques sur les petites courses mais en revanche, j’ai bien l’intention de faire une belle grande étape », relate le skipper de St Michel, bien conscient que cette 16e Solo Maître CoQ va donner sans doute plus qu’une tendance. Très probablement le ton de la suite de la saison.

Liste des inscrits à ce jour:

Julien Pulvé (Team Vendée Formation)
Robin Marais (Ma chance à moi aussi)
Clément Commagnac (Grain de Sable)
Tom Dolan (Smurfit Kappa)
Benoit Mariette (Génération Senioriales)
Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019)
Arthur Le Vaillant (Leyton)
Cécile Laguette (Eclisse)
Yoann Richomme ( Le Hub by OC Sport)
André Morante Perez (Tremplin Sud)
Thomas Ruyant (Advens – Fondation de la Mer)
Xavier Macaire (Groupe SNEF)
Yann Eliès (St Michel)
William Harris (Hive Energy)
Justine Mettraux (Team Work)
Alain Gautier (Merci pour ces 30 ans)
Benjamin Schwartz (Action contre la faim)
Anthony Marchand (Groupe Royer – Secours Populaire)
Loïs Berrehar (Bretagne CMB Performance)
Gildas Morvan ( Niji)
Damien Cloarec (Damien Cloarec Skipper)
Pierre Leboucher (Guyot environnement)
Jérémie Beyou (Charal)
Henri Leménicier (Eureka! Poussée d’Archimède)
Fabien Delahaye (Loubsol)
Alexis Loison (Région Normandie)
Martin Le Pape (Skipper Macif 2017)
Joan Mulloy (Believe in grace – Businesspost.ie)
Tanguy Le Turquais (Groupe Quéguiner)
Conrad Colman (Ethical Power)
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire)
Alan Roberts (Seacat Service)
Loïck Peyron (Action Enfance)
Gildas Mahé (Breizh Cola – Equi’thé)
Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir)
Michel Desjoyeaux (Lumibird)
Eric Delamare (Enjoy to sail)
Benoît Hochart (Produlic Golfe du Morbihan)
Julien Villion (Majan)
Alberto Bona (Sebago)
Morgan Lagravière (Avec vous sur la Solitaire)
Corentin Douguet (NF Habitat)
Clarisse Crémer (Everial)
Adrien Hardy (57)
Cassandre Blandin (Klaxoon C)
Damerval Matthieu (Klaxoon M)
Achille Nebout ( Le Grand Réservoir)

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