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ArMen Race Uship 2019 : Initiatives Cœur premier IMOCA

Samantha Davies avec son Initiatives Cœur s’est imposé en IMOCA devant les 6 autres bateaux de la flotte après 1 jour 15h 33min 38s de course. Dans des conditions de vent très faible, les skippers ont joué de finesse et de ruse et la moindre risée pouvait redistribuer les cartes. Ainsi, quelques heures avant l’arrivée, Romain Attanasio (Pure) perd la deuxième place qu’il a tenue tout au long de la course au profit de Damien Seguin (Groupe Apicil). Ce dernier réalise une très belle remontada juste avant le passage de la Teignouse et n’abandonne qu’une demi-heure à Samantha Davies après les 210 milles de course.

Damien Seguin : “Ça c’est bien passé, forcément quand on termine deuxième on a tendance à retenir les bonnes choses ! Ça a été compliqué tout au long de la course : il y a eu plein de passages à niveau, des situations un peu complexes surtout dans le petit temps, le courant, les cailloux… Il ne fallait pas s’endormir et être assez vigilant aux petits coups à droite et à gauche, savoir gagner, savoir perdre aussi en sachant qu’on pouvait se refaire derrière. Ça a été comme ça jusqu’à l’arrivée. Une belle édition encore de l’ArMen Race et je remercie les organisateurs de nous offrir une belle course comme ça.”

Ultim
Après Sodebo et Team Gitana, c’était au tour de Yves le Blevec sur Team Actual Leader de couper la ligne d’arrivée à 1h 43min 10 sec. Le skipper trinitain, ravi de cette première course au large, a profité de l’ArMen Race Uship pour découvrir son nouveau multicoque en compétition et en équipage : “C’était une course sympa et intéressante, nous avons fait beaucoup de manœuvres. Le bateau marche bien, nous avons pu découvrir dans la réalité ce sur quoi nous avons travaillé tout l’hiver.”

Multi 50
Seul dans sa catégorie, Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton – ARSEP) a coupé la ligne en cinquième position au scratch après 210 milles de bataille des nerfs. “Une ArMen Race Uship qui a battu des records de longueur, on a rarement fait des moyennes aussi basses : 40h pour faire 240 milles c’est long ! Mais ça a ouvert du jeu avec des zones de molle où on retrouvait ceux qu’on avait semés ou en espérant retrouver ceux qui nous avaient semés ! C’est toujours intéressant, on a fait un peu de tourisme, Les Glénan étaient magnifiques au retour. On a vu plein d’animaux : des baleines, des dauphins, des phoques, des raies, plein de trucs sympas. Rien que pour ça, ça valait le coup de venir ! Et on a aussi pris des couleurs ! L’année prochaine on espère avoir d’autres camarades de jeu en Multi 50 mais c’était sympa de jouer avec les IMOCA. C’était un beau spectacle de voir plein de beaux bateaux sur ce parcours : les ULTIM, les IMOCA… Mais aussi les IRC, c’était très sympa de remonter la flotte avant Groix. C’est un événement pendant lequel nous avons pris du plaisir et comme disait Mandela : “C’est pas parce qu’on n’a pas le même bateau, qu’on n’a pas la même passion!”

Class 40
Emmanuel le Roch et Basile Bourgnon remportent l’ArMen Race Uship dans la catégorie Class40 sur Edenred. Tout juste rentré de la Normandy Channel Race, Emmanuel le Roch savoure cette victoire acquise sur ses terres.

IRC TOUTES CLASSES – temps réel
Le premier IRC toutes classes est un des locaux de l’épreuve Nicolas Groleau, qui courait sa 9e ArMen Race. Sur son Mach 45 Bretagne Télécom, il a coupé la ligne 45 minutes après le dernier IMOCA : “C’était difficile de rester devant avec ces conditions. La course a été intéressante car on navigue rarement dans aussi peu de vent et aussi longtemps. C’est une grosse satisfaction d’être resté devant la flotte des monocoques jusu’à l’île de Sein, c’était sympa.”

Nuit de l’ArMen
En Pogo 8.50, Porteneuve Avocats skippé par Renaud Mary, s’adjuge la victoire avec beaucoup d’enthousiasme et de plaisir, tout comme l’équipage de Patrick Roussel sur Gauvain en First 31.7
En Osiris Habitable, Clément de Queral (Powell Software) a été le premier à couper la ligne d’arrivée après plus de 31h de course mais c’est Oscar Delhumeau sur Groupe ESPI qui s’adjuge la victoire en temps compensé.

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Un nouveau bureau pour la Classe Figaro

@ Thomas Deregnieaux

La Classe Figaro Bénéteau, composée de coureurs et d’armateurs, a mis en place une nouvelle organisation. Le Bureau s’agrandit et évolue avec notamment la création d’un comité technique et l’arrivée d’un nouveau président. L’arrivée du Figaro Bénéteau 3 ayant engendré une charge de travail importante pour chacun des membres du Bureau, ceux-ci ont proposé aux adhérents de la Classe Figaro Bénéteau d’élargir le Bureau de six à dix membres.

Au mois d’avril 2019, le président de la Classe Figaro Bénéteau, élu depuis 2014, a annoncé sa démission. L’association Classe Figaro Bénéteau s’est donc réunie en Assemblée Générale Exceptionnelle le 16 mai afin d’élire un nouveau bureau, lui-même en charge de désigner son président.

Un bureau élargi
Le Bureau de la Classe Figaro Bénéteau était jusqu’à présent organisé sous forme de quatre commissions : Communication, Course, Nouveau Monotype, Jauge/Sécurité. En mai, lors de l’Assemblée Générale Exceptionnelle, il a été décidé de réunir la Commission Nouveau Monotype et Jauge/Sécurité et de créer un comité technique.
Le nouveau Bureau, élu le 16 mai dernier, est présidé par Yvon Breton. Le skipper Benoit Hochart en reste le trésorier. Les commissions, désormais au nombre de trois, se composent comme suit : Estelle Graveleau, directrice du Team Vendée Formation et le skipper Benoit Hochart pour la commission communication, les navigateurs Pierre Quiroga, Alexis Loison et Justine Mettraux pour la commission course, les skippers Anthony Marchand, Tanguy Le Turquais, Gildas Mahé et le technicien navigant Guillaume Farsy pour la commission Jauge et Sécurité.

Un comité technique et un coordinateur pour accompagner les skippers
A la demande des figaristes, un comité technique a été créé et un coordinateur a été recruté. Il s’agit de Samuel Marsaudon, fondateur et ancien dirigeant du chantier Marsaudon Composites à Lorient. Avec Michel Moyou, mesureur de Classe et Guillaume Farsy, technicien navigant, il travaille avec les skippers et propose des solutions techniques pour faire respecter et évoluer les règles de Classe. Guillaume Farsy, membre élu, assure le lien entre le comité technique et la commission Jauge et Sécurité qui statue ensuite.

Yvon Breton, un président passionné
Yvon Breton, ancien Directeur général délégué du groupe d’assurances AG2R – LA MONDIALE est heureux de présider aux destinées de la Classe Figaro Bénéteau, homme passionné de voile et grand admirateur des marins qu’il soutient depuis des décennies. En 1991, chargé de la stratégie de communication pour l’entreprise AG2R – LA MONDIALE, il souhaite créer un événement médiatique où le nom de la marque est cité et le spectacle gratuit pour le public. Avec François-Xavier Dehaye, il met en place une traversée de l’Atlantique, en double à armes égales. La Transat AG2R – LA MONDIALE est née et intègre le circuit Figaro Bénéteau. Pendant 27 ans, Yvon Breton porte cette course, avec toujours la même passion et un attachement fort aux skippers, dont il partage les valeurs humaines autour de la performance et de la solidarité.

Crédit photo : Thomas Deregnieaux
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Anthony Marchand, skipper du Figaro Bénéteau 3 Groupe Royer, membre de la commission Jauge et Sécurité
« Je me suis proposé en tant que membre du Bureau car cela fait huit ans que je navigue sur le circuit Figaro Bénéteau. Intégrer le Bureau est une façon de faire vivre la Classe. C’était à mon tour d’apporter ma pierre à l’édifice. C’est important que le Bureau reste un Bureau de coureurs. Le but est de trouver des solutions pour aider les navigants et il n’y a rien de mieux que de s’adresser aux personnes concernées pour résoudre les problèmes rencontrés. Je suis content que le Bureau compte davantage de membres. Cela permet de profiter de davantage de moyens humains.
La commission Jauge et Sécurité a pour mission de permettre à tout le monde de courir à armes égales. Au sein de la Classe Figaro Bénéteau, c’est le marin qui fait la différence et non le matériel. En termes de sécurité, les lois et les règles évoluent. La commission doit veiller à ce qu’elles soient respectées, pour la sécurité des coureurs. »

Justine Mettraux, navigatrice du Figaro Bénéteau 3 Teamwork, membre de la commission course
« Quand on appartient à une classe ou à une association, il est important de participer à son fonctionnement, à tour de rôle. Je n’avais pas encore intégré le Bureau. C’était l’occasion pour moi de m’investir plus. Nous avons aussi constaté qu’au vu de la charge de travail très conséquente, il fallait être plus nombreux. Pour les coureurs, cela demande de l’énergie et du temps. La commission course a pour mission d’être en relation avec les organisateurs de course afin de pouvoir planifier les saisons à venir. »

Guillaume Farsy, technicien navigant, commission Jauge et Sécurité et comité technique
« J’effectue de la préparation Figaro depuis 2006. Il y a toujours eu un représentant préparateur technicien au sein de la Classe. Ma présence, comme celle de mes prédécesseurs, au sein de la commission Jauge et Sécurité permet d’apporter notre expérience du métier et d’en faire profiter la Classe. J’ai également intégré le comité technique. Avec Michel Moyou et Samuel Marsaudon, nous proposons au Bureau et à la commission Jauge et Sécurité nos avis techniques. »

Gildas Mahé, navigateur du Figaro Bénéteau 3 Breizh Cola Equi’Thé, commission Jauge et Sécurité
« Mon intégration au sein du Bureau de la classe a pour but d’aider à faire avancer les dossiers techniques. Jusque-là, je ne l’avais pas fait, faute de temps. Un Bureau élargi permet de se relayer en matière d’organisation et de profiter de davantage d’avis.

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ArMen Race : première victoire pour le Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville

C’est après un jour 3 heures 59 minutes et 23 secondes que Thomas Coville et son équipage ont coupé la ligne d’arrivée de l’ArMen Race Uship 2019 sur l’Ultim Sodebo. Dans des conditions bien difficiles pour les nerfs, le team Sodebo a tenu la tête de la course de bout en bout malgré un vent bien léger. Ils devancent Franck Cammas et Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond de Rothschild du Team Gitana de 2 heures 29 minutes 17 secondes. La bataille a été belle et les coureurs ravis de ce tour de chauffe le long des côtes bretonnes.

Thomas Coville, skipper de Sodebo : “Cette course s’est passé de la plus belle des manières. Super bagarre avec Gitana et Actual Leader, dès le départ. Nous étions tous bien alignés, dans le tempo, dans le timing et nous sommes restés très proches les uns des autres jusqu’à Uship 1 [la première marque de parcours au niveau de la Chaussée de Sein]. Pour Sodebo, c’était la première confrontation donc forcément c’était symboliquement important. De commencer par une victoire, c’est une belle récompense pour tout le groupe, tous les gens qui ont travaillé sur le projet. C’est une signe encourageant même si les conditions étaient très light. C’était plus dur pour les nerfs que pour les organismes, mais un bateau qui va vite dans le petit temps c’est toujours encourageant dans une course et le bateau est plutôt bien né pour ça. Merci à la SNT, à tous les organisateurs, ça demande beaucoup de boulot. J’adore le format, mélanger professionnels et amateurs toutes les classes, mono, multi, petits, grands… c’est un esprit un peu anglo-saxon qui va bien à la snt. Bravo!“.

Le vainqueur de la Nuit de l’Armen, le F40 IRVI skippé par Christophe Boucault est arrivé à 15h45, après 1 jour 1 heure 40minutes 52 secondes. Il a avalé les 100 milles du parcours avec une avance plus que confortable sur ses concurrents. “C’est un bateau qui n’est pas conçu au départ pour faire de l’offshore, mais c’était très sympa,” explique Christophe Boucault. “C’est notre premier ArMen Race Uship et malheureusement les conditions étaient très molles, mais comme il y a toujours un peu de vent dans la baie de Quiberon à l’arrivée, les derniers bords font oublier tout le reste!”

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Yann Eliès. Le Favori de la Solitaire Urgo Le Figaro ?

Depart de la grande course N°2 de la Sardinha Cup 2019 - Saint Gilles Croix de Vie le 11/04/2019

A 48h du départ de la Solitaire Urgo Le Figaro, nous avons rencontré Yann Eliès. Il fait partie sans aucun doute des grands favoris de la course.

Yann tu fais partie des grands favoris de l’épreuve et tu pourrais être le premier à gagner 4 Solitaires, cela met un peu la pression ?
Oui, on est trois à pouvoir y prétendre mais j’ai quand même l’impression qu’il y a un “mur du son” qui parait difficile à dépasser. Cette 4è victoire sur la Solitaire va être difficile à aller chercher. En avant-saison, c’est vrai que c’est moi qui ai démontré les meilleures dispositions.

Armel Le Cléac’h est bien aussi ?
Oui, il est super bien. Je suis même un peu surpris ! Je n’avais pas l’impression qu’il était à fond en début d’année. Il a démarré tard. Après, ce qu’on a sous-estimé, c’est l’année difficile qu’il a passé l’année dernière. On sent qu’il a faim de victoire. Cela fait 2 ans qu’il ne s’est rien passé depuis son Vendée Globe. Il a accumulé pas mal de déboires. Je pense qu’il a envie de revenir et de montrer qu’il est toujours aussi bon.

Tu fais partie de ceux qui ce sont le plus entraîné…
Oui sans doute. Comme j’ai compris fin janvier que je ne ferais pas le Vendée Globe, je me suis mis à fond sur le Figaro en lançant toutes mes forces dans la bataille. Mon meilleur moyen à moi de trouver des sponsors c’est de montrer à des partenaires que je suis à la hauteur sportivement et de le faire savoir en levant les bras à Dieppe notamment.

As-tu trouvé des trucs en plus que les autres ?
J’ai découvert 2-3 petits trucs mais rien de transcendant. je fonctionne au feeling et quand je trouve quelque chose, j’essaie d’exploiter le filon au mieux. D’autres fonctionnent différemment comme Benjamin Schwartz par exemple. Lui, c’est plus cartésien, plus dans l’analyse. Il a réussi à faire de belles choses. Je pense que ma méthode permet de réagir plus vite et de mieux appréhender les performances du bateau.

Sur les 4 étapes, tu as des étapes que tu sens mieux ?
Je pense que cela va dépendre de la physionomie exacte de la course. Il y a un parcours en 4 étapes qui est prévu. Si on le fait entièrement, rendu à mi-parcours, on aura une bonne idée de ce qui va se passer. Après, la dernière partie est très côtière et piégeuse. Il va falloir bien moyenner. Mais je ne suis pas persuadé qu’on arrive à tout faire. On verra. La Flotte est assez disparate. C’est toujours le même casse-tête pour le directeur de course de chercher à faire un super parcours pour les cadors en prenant en compte les derniers tout en veillant à la sécurité.

Tu as déjà défini une stratégie ?
Je me dit qu’il va falloir essayer de moyenner sans pour autant tomber dans un faux rythme. Il faut essayer de gérer, bien déterminer les moments qui vont être cruciaux, là où il va falloir se battre et se faire mal et après déterminer le moment où il ne se passe pas grand-chose. Ce n’est jamais évident. Il arrive parfois que l’on passe à côté de ces moments-clés.

A quel moment le sais-tu ?
Avant de partir, on a une petite idée. C’est un travail que l’on fait avec les météorologues, les routeurs. On arrive à comprendre un petit peu où cela pourrait se passer. Il y a des grands classiques. Quand on va de l’ouest à l’est, on a toujours tendance à creuser l’écart et puis il peut arriver parfois de se faire surprendre, de ne pas voir le truc arriver. C’est toute la difficulté.

Tu as préparé cela avec le Pôle Finistère de Port-La-Forêt ?
Oui. J’ai un super feeling avec Christian le Pape et Jean-Yves Bernot. Je comprends ce qu’ils me racontent. Mais je m’appuie aussi sur ma propre expérience, 18 participations aident à sentir les coups ! Il y a des coins où je ne suis pas allé cette année, comme l’île de Man qui risque d’être un peu compliqué pour moi. Je pourrai moins m’appuyer sur ce vécu d’expérience. J’ai quand même vécu un paquet de cas de figure où je sais à peu près comment cela va se passer même s’il m’est arrivé aussi de bouffer la poussière à plusieurs reprises !

Le Figaro Bénéteau 3 s’avère très physique. On dit qu’une expérience en Imoca aide beaucoup…
Oui dans la gestion des manœuvres et leur enchaînement. Il faut apprendre à temporiser un peu parce que si on part tout fou à vouloir toujours avoir la bonne toile, on y perd beaucoup d’énergie. C’est comme en Imoca. Quand tu fais une manœuvre, il faut que ce soit pour un moment et que cela soit rentable. Il faut accepter sur un bord de ne pas avoir la bonne voile 10 minutes, une demi-heure au lieu de faire trois manœuvres. Le bateau est physique. Il y a des des angles morts, des changements de voiles qui sont très pénalisants où il faut parfois affaler la voile pour en envoyer une autre et d’autres où tu fais voile dans voile, des enchaînements où c’est physique, technique et où il y a moyen de casser du matériel. Mais si c’est bien exécuté, il n’y a pas beaucoup de perte.

Tu as cette expérience de l’Imoca, c’est un atout…
C’est sûr mais les petits jeunes, physiquement, ils sont en meilleurs forme que nous. Même moi, je ressens la fatigue. C’est plus difficile de récupérer des étapes. Il faut faire attention. Je suis obligé de me mettre un programme de récupération plus adapté.

Tu as pars avec quelles voiles et est-ce que ce sera déterminant pour cette édition ?
Je suis quasiment tout North et j’ai un génois Incidence. J’ai pris un petit risque en prenant un génois sans câble alors que 90% des skippers en ont. On verra. On a pas eu beaucoup de temps pour l‘essayer faire des choix. Si j’étais allé voir toutes les voileries, j’y aurai passé du temps alors qu’il y a plein d’autres sujets à traiter. Tout mon jeu est neuf. Cette année, ce n’est peut-être pas là que tout va se jouer. J’ai rectifié un peu le tir en prenant un génois Incidence parce que la membrane 3di est un peu bloqué. Dans les petits airs, elle a du mal à se déployer, à se mettre en forme au près dans le petit temps. Aujourd’hui, les gros écarts de vitesse se font plus dans la façon d’utiliser le bateau, de régler et de sentir les choses. Je pense que ce sont plus les hommes qui vont faire la différence que les voileries.

Le bon réglage des foils comptera ?
C’est assez étonnant, ce sont un peu des mini-foils d’où mini effet. Il faut éviter d’avoir les foils en travers de la piste. Il y a des petits gains et des grosses pertes. Si tu n’es pas bien réglé, tu perds énormément. On navigue tous les foils sortis mais il reste peut être encore des choses à découvrir.

Tu as un top 10…
Il y a Armel. Jérémie il faut s’en méfier. Morgan aussi qui a montré des choses. Il y a tous ceux que l’on retrouvait ces dernières années en Figaro comme Xavier Macaire, Anthony Marchand, Alexis Loison, Adrien Hardy, Gildas Mahé pour ne citer qu’eux. Parmi les “jeunes”, Achille Nebout, Martin Le Pape ou Benjamin Schwartz ont fait des bons coups. En réalité, il faut voir comment chacun à gérer ses 5 mois depuis le moment où on a reçu le bateau en février et la ligne d’arrivée de cette Solitaire. C’est un tout. A la Solo Maire CoQ, certains sont arrivés avec des voiles neuves et qui allaient bien mais n’ont plus de budget pour la Solitaire. A contrario, nous on a fait la Maitre CoQ avec des voiles déjà entamées avec des petits manques de vitesses mais là on a part avec des voiles neuves. Certains sont frais, d’autres déjà fatigués. Certains ont des préparateurs, d’autres non. Pendant ces 4 semaines de course, il va se passer des histoires, des problèmes techniques. La Solitaire, c’est un tout.

Comment vois-tu l’après Solitaire ?
Je suis dans un moment charnière de ma carrière. J’arrive au bout d’une histoire avec l’écurie de Jean-Pierre Dick, Absolute Dreamer et par ricochet avec ses partenaires notamment Saint-Michel avec qui je serai jusqu’à fin juin. Si je sais ce que je vais faire jusqu’à la fin de l’année, l’année prochaine, j’aimerai bien relancer un projet Figaro puis Vendée Globe pour 2024.

Ou un projet Ocean Race ?
C’est encore autre chose. Pour être équipier pourquoi pas comme en Ultime. Il y a plein de choses à faire mais personnellement j’aimerai bien finir sur un Vendée Globe, trouver un nouveau partenaire en partant sur un cycle de 5 ans avec une belle Solitaire l’année prochaine et un beau Vendée Globe derrière sur des ambitions sportives de haut niveau.

Dans ce qui t’a motivé en avant-saison, il y a eu aussi la place en jeu pour barrer le maxi trimaran de Gitana ?
Oui c’est sûr, cela a joué. Je ne peux que m’incliner devant le choix que l’écurie Gitana a fait. Choisir Franck Cammas et Charles Caudrelier, c’est le choix du roi. Ils ne pouvaient pas mieux choisir. Ils ont pris les meilleurs. Je suis content d’avoir été auditionné et pourquoi pas être avec eux en équipage. Cela me ferait plaisir d’être avec eux. J’ai fait de l’Orma, du Orange, du Banque Populaire avec Pascal Bidégorry, des Jules Verne avec Bruno Peyron en 2002 et 2005. J’en garde de supers souvenirs de faire le tour de la planète en équipage.

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Solitaire. Comment suivre le départ !

Prologue de la Sardinha Cup 2019 - St Gilles Croix de Vie le 30/03/2019

La première étape de la Solitaire Urgo Le Figaro partira dimanche à 16h25. Les conditions météos s’annoncent bonnes. Dans un premier temps, les Figaro Bénéteau 3 quitteront dès 8h15 le quai de la Fosse pour descendre la Loire.

A 16h25, la flotte des Figaros feront le spectacle en Baie de la Baule sur un parcours de 11 milles qui devrait être bouclé en moins de deux heures avant de partir au large.
La longue ligne de départ – environ 700 mètres, foils obligent ! -, sera mouillée dans le Sud du plateau des Evens, avec une bouée de dégagement au large du Pouliguen puis un retour sous spi vers le Port de Pornichet. Un dernier bord vent de travers permettra de rallier la bouée Radio France (dans l’Est de la pointe de la Lande) où sera établi un premier pointage… avant de mettre le cap vers la marque de Port Bourgenay et s’élancer vers l’Irlande avec encore quelque 500 milles pour se départager !

Suivre le départ à terre :
Les meilleurs points de vue sont la Pointe de Penchâteau (Le Pouliguen) et la digue du Port de Pornichet. Pour les Nantais, le direct télé sera retransmis sur le grand écran du village quai de la Fosse.

Suivre le départ en mer :
Les plaisanciers sont évidemment conviés à la fête avec les règles de prudence qui conviennent d’être rappelées : Une zone interdite matérialisée par quatre bouées jaunes sera mouillée sous le vent de la ligne. Pour ceux qui accompagneraient ou attendraient les concurrents à la bouée de dégagement, il faut savoir qu’un dog leg (petit bord de dégagement) est prévu : les bouées sont à laisser à tribord.
Attention, les Figaro Bénéteau 3 accélèrent très vite au débridé et au portant et il faut se tenir à distance de toutes ces marques pour éviter de se faire surprendre.

Suivre le départ derrière son écran :
Le départ est retransmis sur France 3 Pays de Loire, Bretagne, Normandie et Poitou Charente. La prise d’antenne est programmée à 16h15 pour 52 minutes de direct.
Ce direct est aussi à retrouver sur le site internet de la course www.solitaire-urgo.com ainsi que sur Facebook. Rendez-vous également sur Twitter pour toute l’information en direct du plan d’eau.

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Armen Race. Première confrontation pour Sodebo

Les 191 équipages de l’ArMen Race répartis en 12 catégories, sont partis à 14h ce jeudi. Parmi eux 3 Ultim dont Sodebo Ultim 3 skippé ar Thomas Coville, le dernier maxi trimaran mis à l’eau il y a 3 mois. Pour la première fois, celui-ci s’est retrouvé bord à bord avec le Maxi Edmond de Rothschild avec à la barre Franck Cammas et Charles Caudrelier, les deux nouveaux co-skippers, et Actual Leader, skippé par Yves Le Blevec. Au pointage à 10h ce vendredi, l’avantage était pour Thomas Coville.


Revivez le départ de l’ArMen Race Uship grâce aux images de Readyprod

Pointage à 20h30
Bretagne Télécom (IRC A) skippé par Nicolas Groleau mène pour l’instant la flotte mais il est bien évidemment rattrapé par les trois Ultims, Sodebo de Thomas Coville, Maxi Edmond de Rothschild de Franck Cammas et Charles Caudrelier et Team Leader Actual de Yves le Blevec, qui se livrent une bataille sans merci. Le Team Jolokia a passé l’île de Groix juste devant Formatives Network. Le fameux “Cigare Rouge” n’a pas dit son dernier mot dans les mains passionnées de Jean-Marie Patier.

Charlie Capelle (Acapella Proludic) tient la tête des Multi 2000 devant Jess de Gilles Buekenhout. Ce dernier est talonné par Rubis skippé par Jean-Noël Lovato, premier IRC Double dont la flotte est la plus importante de la course avec 60 inscrits.

Le Multi 50 de Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton – ARSEP) tient bon face à ses poursuivants. En IMOCA, Sam Davies (Initiatives Coeur) et Romain Attanasio (Pure) ont lancé les hostilités dès le départ et comptent bien faire une arrivée mémorable en famille. Giancarlo Pedote (Prysmian Group) se trouve à quelques encablures du duo de tête.

Cédric de Kervenoael et Nicolas Boidevézi sur le Class 40 Cabinet Z – Grizzly Barber Shop font une belle entame de course. En IRC B, Alexis Albin (Rubis) réalise un bon début de course tout comme Menuiserie-Fenêtre.fr skippé par Alain Guelennoc en IRC C. Enfin, la bataille est rude en Osiris Habitable entre Atrox de Dimitri Caudrelier et Nota Bene de Gilles Sabatier.

Du côté de la Nuit de l’ArMen, le F40 IRVI a déjà contourné Groix et est bien lancé pour couper la ligne avec une avance confortable sur ses poursuivants.

Les premiers sont attendus dans l’après-midi.

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Mini 6.50. Ronan Voi’large, un documentaire à voir !

On a loupé la mise en ligne sur Facebook mi avril du film RONAN VOI’LARGE réalisé par @Marin Le Roux sur son projet Mini6.50 mais il n’est pas trop tard pour le visionner ! Il est très beau et donnera certainement envie de suivre Ronan et son projet et pourquoi pas de vous lancer dans une Mini-Transat ! Chapeau Ronan et Marin et bon vent !

🔥 NEW VIDEO – RONAN VOI’LARGE 🔥
Entrez au cœur d’un projet de course au large, suivez le skipper dans toutes les étapes de sa préparation et laissez vous aller en mer sur un Mini 6.50 de jour et de nuit ! 🌙🌞 
Cette vidéo est un projet spécial réalisée par🎥, un documentaire de 10min nous ayant demandé plus de 2mois de tournage !

 

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Grand Prix de l’Ecole Navale : Derniers préparatifs

Samedi 12 Mai 2018 Crozon Morgat @ Pierrick Contin

Le plus grand rassemblement de voiliers monotypes se prépare pour sa 18e edition. Dès jeudi, la voile est en fête entre Brest et la Presqu’île de Crozon. Le Grand Prix de l’Ecole Navale accueille 200 bateaux et 1 000 marins pour trois jours de festivités et de compétitions ouverts à tous les âges et à toutes les catégories sociales. La singularité de l’événement ? Réunir des classes monotypes, soit des bateaux identiques au sein d’une même série afin de permettre une parfaite équité sportive. Ainsi, plus de douze séries sont réparties sur cinq sites différents de Morgat sur la Presqu’île de Crozon, au Moulin Blanc à Brest. Les J80 (44 bateaux), les Open 5.70 (31) et les Diam 24od (25) sont les classes les plus représentées.

Par ailleurs, à l’issue de ces trois jours de compétition, six titres de champion de France seront décernés, la Fédération Française de Voile ayant fait du Grand Prix de l’Ecole Navale un événement majeur de sa saison sportive. L’association du Grand Prix de l’Ecole Navale, la Marine nationale avec le soutien de l’École navale, l’ensemble des communes de la presqu’île de Crozon et la ville de Brest s’engagent pour l’occasion. Tout au long de l’année, ce sont plus de 250 bénévoles qui se mobilisent pour garantir la qualité de ce rendez-vous incontournable.

Journée Portes Ouvertes
Le Grand Prix de l’Ecole Navale garantit aux skippers une participation abordable et de qualité grâce au soutien exclusif de ses partenaires privés. En marge des compétitions, le samedi 1er juin, les spectateurs peuvent venir admirer l’Hermione de passage dans l’Anse du Poulmic ainsi que trois des Pen Duick, bateaux emblématiques d’Éric Tabarly, depuis le front de mer de l’École navale. Des navettes gratuites, au départ du port de commerce de Brest, sont mises en place pour rejoindre Lanvéoc Poulmic.

DECLARATIONS
Alain Daoulas, commissaire nautique du Grand Prix de l’Ecole Navale : « Depuis le début de la semaine, les bateaux arrivent progressivement sur les différents lieux de compétition. Et les arrivées vont s’intensifier jusqu’à jeudi prochain ! Les bénévoles, le monde associatif et les commerçants locaux s’impliquent fortement, tout comme les communes de la presqu’île de Crozon, le milieu sportif brestois et la Marine nationale afin que le spectacle soit au rendez-vous. Progressivement, l’épreuve a su trouver avec brio toute sa place dans le paysage nautique et sportif français. »

Valentin Bellet, skipper de Beijaflore, actuel leader du Tour Voile Series (Diam 24od) : « Pour nous, ce week-end est très important puisque nous aurons l’occasion de défendre notre titre de champion de France de Diam 24. L’an dernier, les conditions avaient été difficiles et la bataille avait été très disputée. Ce qui rend l’épreuve sympa, c’est le cadre, atypique, puisque nous sommes tous regroupés à l’École Navale. Nous logeons au même endroit, les repas sont pris ensemble et les équipes se mélangent. Cela contribue grandement à la bonne ambiance ! »

François Coutant, gestionnaire de la flotte Beneteau (First 18, First 24) : « Il s’agit du plus grand rassemblement monotype de France avec un organisation exceptionnelle. C’est devenu incontournable pour nous, à tel point que Beneteau est devenu partenaire du Grand Prix de l’Ecole Navale cette année. Pour les First 24, la compétition fait également partie des trois épreuves comptant pour la First Cup. Vivement que ça commence ! »

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Alain Gautier fête ses 30 ans de course au large sur la Solitaire

Alain Gautier célèbre les 30 ans de sa structure Lanic Sport Team. La dernière ligne droite se présente désormais avant le départ de la première étape vers Kinsale (Irlande) dimanche 2 juin prochain à 16h10 en baie de La Baule. Derniers préparatifs, derniers ajustements, contrôles de jauge, briefings, avitaillement et repos sont au programme d’Alain, secondé à terre pendant ce mois de course par un fidèle de son équipe, David Forveille. « Le bateau est très intéressant. Très agréable au portant. Le jeu va être très ouvert car le choix de voile est plus impactant que sur le Figaro Bénéteau 2. Ce mois de juin risque d’être éprouvant parce que le niveau de mes concurrents est vraiment très homogène et le talent est bel et bien là ! Il faudra tenir sur la durée, gérer sa récupération à terre et être opportuniste sur l’eau ! » indique Alain, qui avoue « manquer entrainement pour cause d’emploi du temps serré, occupé par un autre projet qui me tient à cœur, celui de l’IMOCA MACSF. Pas question pour moi de partir sans que tout soit verrouillé au niveau du chantier. Par conséquent, le mois de mai a lui aussi été dense. Mais, le luxe de pouvoir réaliser ma passion démultiplie ma capacité de travail ! C’est enthousiasmant de mener de fronts plusieurs projets aussi intéressants grâce à mes fidèles partenaires. »

PALMARÈS D’ALAIN GAUTIER SUR LA SOLITAIRE URGO LE FIGARO
1980 : 40e sur 52 / MISS LAUREEN
1981 : 25e avec une victoire d’étape en bateau de série / MISS LAUREEN
1982 : 24e / MOTUL1983 : 8e. Première participation en Proto. Vainqueur de la première étape en Irlande devant les deux favoris (POUPON et PÉAN) / LE TÉLÉGRAMME
1984 : Abandon après la casse du safran / KLIX1985 : 16e (sans préparation car année du service militaire) / KLIX 1986 : 6e / LA FM JE L’AIME1987 : 8e (1 victoire d’étape) / CONCORDE
1988 : 2e (3 victoires d’étape) / CONCORDE
1989 : 1er (1 victoire d’étape) / CONCORDE
1990 : 8e (nouveau support : Figaro Bénéteau 1) / CONCORDE
1995 : 16e (1 victoire d’étape) / BROCÉLIANDE
1996 : Abandon. Alain tombe à l’eau et est récupéré par Nicolas BÉRENGER.
1997 : 4e (1 victoire d’étape) / BROCÉLIANDE
2003 : 2e à 13 secondes d’écart avec Armel LE CLEAC’H, 1 victoire d’étape (nouveau support : Figaro Bénéteau 2) / FONCIA2014 : 15e / GENERALI2015 : 17e / GENERALI

RÉSUMÉ EN QUELQUES CHIFFRES
– 17 participations à la Solitaire du Figaro
– 1 victoire sur l’édition de 1989
– 9 victoires d’étape
– 3 podiums en 1988, 1989 et 2003

ALAIN ET LA SOLITAIRE DU FIGARO
1978 : La révélation À bord du bateau familial, Alain, alors âgé de 16 ans, suit les deux étapes de la Solitaire auxquelles son frère participe. Admiratif, il envisage déjà de prendre part, lui aussi, à cette superbe régate.
1980 : Première immersion dans le grand bain ! Alain n’a pas tout à fait 18 ans. Il est obligé d’obtenir une dérogation pour participer à la course de sélection de la Solitaire. Malheureusement, sa 32ème place ne lui permet pas de se qualifier, ce privilège étant réservé aux trente premiers bateaux. Contre toute attente, plusieurs concurrents se désistent et Alain décroche finalement son ticket pour la Solitaire, à un mois du grand départ ! Alors sans sponsors, il opte pour une solution économique et décide d’acheter une coque nue et de l’équiper lui-même. A l’époque, la Solitaire se courre sur des Half Tonners IOR (ancêtre de l’IRC). Pour remporter la course, il faut naviguer sur un proto. Les bateaux de série étant bien moins onéreux, le choix d’Alain se porte rapidement sur ce type de support, à bord duquel il participera à ses trois premières Solitaire. A l’issue de sa première course, il termine en 40ème position, sur 52 participants. Il a attrapé le virus, sa carrière de figariste démarre !

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Tour du Finistère. Inscriptions ouvertes, Figaro 2 et Mini 6.50 acceptés !

Co-organisée par Finistère 360° et le Comité Départemental de Voile, la 34’ème édition du Tour du Finistère à la voile, qui se déroulera du 28 juillet au 3 août, rassemble une centaine de bateaux régatant autour de la pointe bretonne. Tous les marins sont invités à s’y inscrire sans tarder.

Cette épreuve, de dimension nationale, est ouverte aux bateaux de 7 à 16 mètres qui vont parcourir les 150 milles qui séparent la baie de Morlaix du port de Concarneau.
L’édition 2019 fait l’objet de nombreuses nouveautés, au niveau du parcours, des classements, des services aux régatiers et des animations. Concernant le parcours, deux étapes présentent un format différent, l’une en baie de Morlaix le 29 juillet avec une étape spéciale qui se déroulera en baie et l’autre sur le bassin des Glénan le 3 août avec un raid le samedi. Les participants pourront y bénéficier d’un « coaching » mis en place avec des analyses météo et des débriefings vidéo. Entre ces deux étapes spéciales, les bateaux feront escale à Saint-Pabu dans l’Aber Benoit le 30 juillet, à Camaret le 31 juillet, tandis qu’une étape de nuit reliera Camaret à Concarneau le 1er août via le Raz de Sein et ses courants de vives eaux.
Le « Tourduf » s’achèvera, après un tour de l’archipel des Glénan, par la remise des prix à Concarneau le 3 août.

Deux classes supplémentaires
Outre le classement « Voile entreprises » qui récompense les bateaux dont l’équipage est composé d’au moins 50% de membres d’une même entreprise et des classements par catégorie ouverts aux Osiris et IRC, le Tour du Finistère à la voile couronnera à nouveau les équipages Jeunes dont la moitié doivent avoir moins de de 26 ans et les équipages mixtes composés pour moitié de femmes.
En 2019, et c’est une nouveauté, le Tourduf s’ouvre encore davantage aux équipages doubles, puisqu’en plus des IRC et Osiris, apparaissent deux classes supplémentaires : les Figaro 2 et les Mini 6,50, un écho aux chantiers navals finistériens qui construisent ou accompagnent ces bateaux.

Un « Village de la mer » à Roscoff et Concarneau
Roscoff et Concarneau accueilleront respectivement les 28 et 29 juillet et 2 et 3 août un «Le Village du Tourduf» qui regroupera chantiers de construction, loueurs de bateaux, artisans locaux ainsi qu’une « bulle expérientielle » permettant une immersion dans le monde maritime.

Les inscriptions
Les personnes intéressées par le Tourduf sont invitées à compléter sans tarder le formulaire d’inscription suivant :
inscription-tourduf.toutcommenceenfinistere.com

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