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La Solitaire Urgo Le Figaro. Adrien Hardy remporte la deuxième étape

Adrien Hardy est parvenu à s’imposer sur cette 2e étape de la Solitaire du Figaro, sa 5e victoire d’étape sur la Solitaire, après une belle course où il n’a rien lâché devant un Yoann Richomme incisif de bout en bout des 535 milles du parcours. Sa victoire se sera construite phare de Bishop où il a su s’échapper avec Yoann Richomme, Armel Le Cleac’h, Morgan Lagravière, Gildas Mahé et Fabien Delahaye. Un temps légèrement décroché, Adrien Hardy est revenu à hauteur des leaders aux Needles avant de prendre une option audacieuse au sud du DST des Casquets le reste de la flotte passait au nord.
Premier à enrouler la bouée de Portsall, il n’a rien lâché devant Yoann Richomme jusqu’à la ligne d’arrivée. Une victoire d’étape qui fait du bien pour oublier la première étape où il avait payé cher une option à l’ouest.

Yoann Richomme, 2e de l’étape a été extrêmement solide du début à la fin face à Armel Le Cleac’h, Morgan Lagravière et Gildas Mahé. S’il reste encore deux étapes, il a clairement pris une belle option pour la victoire finale en augmentant son avance sur le deuxième Pierre Leboucher, nouveau dauphin à 2h et 23 mn et Armel Le CLeac’h 3e à 2h34 qui n’aura pas réussi à trouver l’ouverture sur cette étape. Yoann Richomme sera difficile à aller chercher.
3e de l’étape, Xavier Macaire aura fait un superbe retour en fin d’étape. Il est 7e au général.
Gildas Mahé, 4e n’a pas été récompensé sur cette étape qu’il aura animé en tête avec le groupe des 5, remonte cependant à la 5e place.
Tom Laperche conserve sa place de 1er bizuth et prend la 5e place au général.

Ils ont dit
Adrien Hardy (Sans nature, pas de futur)
« J’ai un peu l’impression de débarquer… C’est dur, dur pour tout le monde ! En partant de Kinsale, je parlais avec Yann Éliès comme quoi cette étape n’avait pas l’air trop dure et qu’il n’y aurait pas trop d’écarts. Mais en fait, c’était compliqué : j’ai été toujours dans les cinq premiers à toutes les marques et puis les deux dernières nuits, j’ai réussi à grappiller des places. Dans l’ensemble, je ne vais pas trop mal… Assez vite et en général au bon endroit. Ça me permet d’oublier un peu la déception de la première étape, parce que je l’avais un peu en travers ! Là, c’est un grand bonheur : c’est très rare de gagner, même si c’est ma cinquième victoire d’étape.
Maintenant, on ne voit plus trop les bateaux qui sont un peu éloignés à l’AIS et c’est plutôt bien : on navigue plus pour nous que par rapport aux autres. J’ai attendu le dernier bulletin météo d’hier pour opter vers le Sud et passer sous le DST des Casquets. Et ça a marché. Le souvenir marquant de cette deuxième étape ? Le passage sous les côtes anglaises avec beaucoup de vent sous gennaker avec 25-30 nœuds : je n’avais qu’un objectif, faire du cap à l’Est. Et puis un bon moment aussi au passage des Scilly : si la nature commence à gagner… »

Yoann Richomme (HelloWork-Groupe Télégramme)
« J’ai bien cru que j’allais gagner mais je n’avais pas compris qu’ils y en avaient qui faisaient le tour de la paroisse ! Je ne l’ai découvert que ce matin… Je ne suis pas déçu parce que je fais une bonne opération vis-à-vis de mes poursuivants directs au classement général. Armel (Le Cléac’h) va au moins prendre une heure. Je ne pouvais pas rêver d’une telle avance ! D’être dans le coup pour ces deux premières étapes, c’est génial.
Je suis un peu étonné, un peu ému parce que cela ne fait pas longtemps que je suis sur ce bateau. Mais cela fait huit ans que je fais La Solitaire du Figaro et j’ai eu l’occasion de faire d’autre type de voile. Et là, je me suis éclaté, surtout dans la piaule où le Figaro Bénéteau 3 est bien né, même si ça prend l’eau… Il est toujours véloce, agréable à mener. Et ça a envoyé quand on était sous spi pour la descente vers la Bretagne. Même dans les départs au tas, c’est facile à naviguer. Et on peut encore aller plus vite ! »

Classement de l’étape 2

1) Adrien HARDY – SANS NATURE, PAS DE FUTUR ! à 16h 05min 13sec, en 2j 22h 5min 13sec.
2) Yoann RICHOMME – HELLOWORK – GROUPE TÉLÉGRAMME, à 16h 11min 32sec, en 2j 22h 11min 32sec, à 0j 0h 6min 19sec du premier.
3) Xavier MACAIRE – GROUPE SNEF, à 16h 53min 32sec, en 2j 22h 53min 32sec, à 0j 0h 48min 19sec du premier.
4) Gildas MAHÉ – BREIZH COLA-ÉQUI’THÉ, à 17h 24min 53sec, en 2j 23h 24min 53sec, à 0j 1h 19min 40sec du premier.
5) Jérémie BEYOU – CHARAL, à 17h 26min 07sec, en 2j 23h 26min 7sec, à 0j 1h 20min 54sec du premier.
6) Morgan LAGRAVIÈRE – VOILE D’ENGAGEMENT, à 17h 49min 09sec, en 2j 23h 49min 9sec, à 0j 1h 43min 56sec du premier.
7) Armel LE CLÉAC’H – BANQUE POPULAIRE, à 17h 50min 45sec, en 2j 23h 50min 45sec, à 0j 1h 45min 32sec du premier.
8) Alexis LOISON – RÉGION NORMANDIE, à 18h 11min 20sec, en 3j 0h 11min 20sec, à 0j 2h 6min 7sec du premier.
9) Pierre LEBOUCHER – GUYOT ENVIRONNEMENT, à 18h 31min 10sec, en 3j 0h 31min 10sec, à 0j 2h 25min 57sec du premier.
10) Fabien DELAHAYE – LOUBSOL, à 18h 40min 05sec, en 3j 0h 40min 5sec, à 0j 2h 34min 52sec du premier.
11) Will HARRIS – HIVE ENERGY, à 18h 41min 30sec, en 3j 0min 41min 30sec, à 0j 2h 36mn 17sec du premier.
12) Sébastien MARSSET – HANDICAP AGIR ENSEMBLE, à 18h 49min 13sec, en 3j 0h 49mn 13sec, à 0j 2h 44mn 0sec du premier.
13) Éric PÉRON, FRENCH TOUCH, à 18h 49min 15sec, en 3j 0h 49mn 15sec, à 0j 2h 44mn 2sec du premier.
14) Pierre QUIROGA – SKIPPER MACIF 2019, à 18h 49min 36sec, en 3j 0h 49mn 36sec, à 0j 2h 44mn 23sec du premier.
15) Anthony MARCHAND – GROUPE ROYER-SECOURS POPULAIRE, à 18h 55min 12sec, en 3j 0h 55min 12sec, à 0j 2h 49mn 59sec du premier.
16) Corentin DOUGUET – NF HABITAT, à 18h 57min 55sec, en 3j 0h 57mn 55sec, à 0j 2h 52mn 42sec du premier.
17) Yann ELIÈS – ST MICHEL, à 18h 58min 25sec, en 3j 0h 58mn 25sec, à 0j 2h 53mn 12sec du premier.
18) Tom LAPERCHE – BRETAGNE CMB ESPOIR, à 19h 05min 03sec, en 3j 1h 5mn 3sec, à 0j 2h 59mn 50sec du premier.
19) Tanguy LE TURQUAIS – QUEGUINER KAYAK, à 19h 27min 16sec, en 3j 1h 27mn 16sec, à 0j 3h 22mn 3sec du premier.

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La Solitaire Urgo Le Figaro. Le beau retour d’Adrien Hardy en tête à Portsall

Adrien Hardy a passé la bouée de Portsall en tête à 12h45 après une belle option sud prise avec Gildas Mahé au passage de la DST des Casquets et une manche avalée par la flotte avec des vitesses moyennes à plus de quinze nœuds et des surfs à plus de vingt ! Il devance Yoann Richomme, impressionnant de maitrise sur cette deuxième étape qui devrait confirmer son leadership sur cette Solitaire.

Xavier Macaire (Groupe Snef) a fait une très belle remontée et pointe à la 3e place devant Gildas Mahé qui aura animé la course. Armel Le Cleac’h, 5e et Morgan Lagravière 6e, ont concédé quelques milles après avoir longtemps rivalisé avec Yoann Richomme sans toutefois parvenir à creuser le moindre écart. Le dénouement de l’étape est attendu cet après-midi. ll reste 35 milles avant la ligne d’arrivée en baie de Morlaix. On espère encore des surprises au classement.

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Rolex Giraglia. Fin des régates côtières, départ de la grande course ce mercredi

Race Start

Les conditions ont été à nouveau légères pour ce deuxième jour de régates côtières – les courses ayant été annulées hier lundi. Les 3000 marins des 289 voiliers ont pu quant même en découdre aujourd’hui. La grande course partira ce mercredi avec des conditions météorologiques qui s’annoncent plus musclées sur ce long run de 241 milles reliant Saint-Tropez à Monaco via le rocher de la Giraglia (Corse).

Les vainqueurs des régates côtières par classe :
Maxi : Jethou
IRC 0 Cruiser : Lorina – Swan 601
ORC 0 : Sailing Poland – Ker 60
IRC A : TP 52 – Freccia Rossa
IRC B : JPK 10.80 – Rossko
ORC A : Swan 45 – From Now On
ORC B : First 34.7 – L’Escargot
Club Swan 50 : Cuordileone
Swan 45 : Porron IX
Swan 42 : Fantaghirò

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Solitaire Urgo Le Figaro. Richomme en tête aux Needles

Yoann Richomme, skipper de Hellowork-Groupe Telegramme, au passage de la bouee Fairway lors de la 2eme étape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - en mer le 11/06/2019. @ ALexis Courcoux

Yoann Richomme (Hello Work – Le Telegramme) est impressionnant. Il est passé en tête ce mardi après-midi aux Needles devant Adrien Hardy (Sans Nature, pas de futur) à 12 m lui-même bien revenu dans le match après s’être fait un peu distancé. Troisième,  Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) est à 20 m et 54 s du leader a perdu un peu de temps à l’approche de la deuxième marque de passage et concède du temps, tout comme Morgan Lagravière (Voile d’engagement) à 26 m et 20 s du leader. Gildas Mahé (Breizh Cola Equi Thé), 5e réalise également une très belle étape à 26 m et 30 s du leader.


Ce groupe continue depuis le DST de Bishop a faire la course en tête et a conserver une avance de 6-10 milles sur le reste de la flotte. Mais rien n’est joué. La dernière ligne droite offre encore de belles options avec une DST sur la route. Mais si les écarts en restent là, Yoann Richomme risque d’assommer la course et il ne restera guère qu’Armel Le Cleac’h pour aller le chercher. A suivre.

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GLOBE 40 – La Grande Route, premier tour du monde en Class40 en 2021

On en parle depuis longtemps. L’organisation d’un tour du monde en Class40 et c’est SIRIUS EVENEMENTS qui annonce le lancement à l’été 2021 de la première édition de la GLOBE 40 – La Grande Route, premier tour du monde en Class40, en double avec escales.

La GLOBE 40 c’est un Tour du Monde qui se veut accessible aux amateurs éclairés comme aux skippers de métier, un Tour du Monde qui allie à la fois la performance sportive, l’aventure et le voyage, un Tour du Monde dont le parcours s’écarte des schémas traditionnels et offre des étapes inédites, un Tour du Monde sur un support accessible sportivement et financièrement.

LA GLOBE 40 c’est un Tour du Monde qui retrouve les valeurs originelles de la course au large à travers une nouvelle « Grande Route », version moderne de la célèbre « Longue Route ».

UN PARCOURS CONSTRUIT POUR LE PUBLIC DE L’EPREUVE

Le parcours a été construit selon les valeurs affichées pour l’épreuve : la compétition sportive mais aussi l’aventure et le voyage, des étapes variées en durée, un parcours rythmé, pas d’étape « marathon » de plus 30 jours de mer environ, pas de parcours de longue durée dans les latitudes basses du « grand sud » hormis le passage des caps, des destinations inédites hors des schémas traditionnels. Un parcours avec de grandes périodes de large mais aussi une part importante en bande semi-hauturière avec de nombreuses iles « joyaux » à contourner.

Le départ sera donné à l’été 2021 d’une destination départ / arrivée ciblée en priorité sur le territoire français, en discussion à ce jour avec plusieurs collectivités, sans que la porte soit fermée à des propositions d’une autre offre européenne. Un lien fort est à créer avec le territoire choisi non seulement pour les événements du départ et les arrivées, mais aussi pour partager tout au long du parcours une grande aventure sportive, humaine, culturelle.

Puis une mise en jambe de 2200 milles environ vers les Iles du Cap Vert et sa principale marina à Sao Vicente, avec l’ile de Madeire et les iles Canaries en marques de passage ; beauté sauvage des iles volcaniques, senteurs africaines proches, premières vapeurs exotiques.

La deuxième étape est un grand morceau de navigation de 6200 milles en route directe ou plutôt 7000 milles prévisibles en surface (soit 30 jours environ pour le premier) vers l’Atlantique Sud, les terres africaines à nouveau avec le passage du Cap de Bonne Espérance, un parcours de 400 milles le long des côtes Sud- Africaines puis une remontée en Océan Indien au Sud de Madagascar vers l’ile Maurice, perle multiculturelle aux paysages nautiques incomparables.

Puis à nouveau un grand parcours de 6200 milles au départ de Maurice comme troisième étape, en laissant les merveilleuses Iles Rodrigues à tribord, une plongée au cœur de l’Océan Indien vers l’Australie et son célèbre Cap Leeuwin, une ile au nom prédestinée pour porter un phare (Eclipse Island) à parer et une nouvelle plongée vers le Détroit de Bass avant de traverser la mer de Tasmanie vers Auckland, mecque mondiale de la Voile s’il en est.

Après avoir gouté aux beautés des rivages et des terres néo-zélandaises, peuple paisible qui a su marier les cultures occidentales et Maori, ce sera le grand départ de cette quatrième étape vers la Polynésie Française, terre ultime de nos rêves maritimes ; une remontée de 2100 milles à travers les Iles Australes, destination Bora-Bora et un parcours au milieu des Iles sous le vent de l’Archipel de la Société avant d’atteindre Papeete.

La cinquième étape nous extirpera des douceurs polynésiennes pour une descente vers les franges méridionales de l’Amérique du Sud sur près de 4400 milles, à la recherche du mythique passage du Cap Horn avant de rejoindre via le Canal de Beagle la ville argentine d’Ushaïa au cœur de la Terre de Feu, cité la plus sud de la planète.

La remontée des côtes d’Amérique du Sud, Argentine, Urugay, Brésil sera au menu de la sixiéme étape pour 3300 milles en direction de Récife, la grande ville du Nordeste brésilien, le brésil tel que tous les imaginaires se le figurent ; considérée comme la Venise du Brésil, Récife est connue pour ses plages paradisiaques et son architecture coloniale.

La septième étape glissera pour 2000 milles sous des vents et des courants favorables pour rejoindre dans le sud de l’Arc Antillais la belle ile de la Grenade ; ancienne terre française, l’ile avec ses lacs de cratère et ses pentes recouvertes par la forêt tropicale est un joyau.

Enfin le retour, quelques ultimes 3600 milles pour la huitième et dernière étape, avec les Iles des Açores en marque de passage, en belle transat de retour.

Au total une Odyssée de 30.000 milles, 140 jours de mer environ pour le premier, 120 jours d’escales, pour un départ sur une date à confirmer du dimanche 27 juin 2021 et un retour mi-mars 2022 pour les premiers, fin mars pour les derniers. Les étapes pour les premiers s’étalent de 12 à 24 jours, la durée de l’étape pour le dernier est calculée pour avoir au minimum 8 jours de repos.

Le parcours a fait l’objet d’une étude climatologique et de routage réalisée par la société Great Circle.

Ce parcours prévisionnel pourra être modifié éventuellement d’une étape en fonction des échanges avec les villes retenues mais restera dans l’esprit de l’épreuve décrit.

LE CLASS40 EN DOUBLE, UNE EVIDENCE

Support monocoque référent de la course au large, présent dans tous les grands événements océaniques en flotte, le Class40 offre toutes les qualités recherchées pour être le support idéal de cette aventure planétaire.

160 bateaux construits, la moitié étant actifs, 53 concurrents à la dernière Route du Rhum, le succès est autant quantitatif que qualitatif ; le Class40 a connu un bond technologique ces dernières années et est aujourd’hui un voilier de course à hautes performances comparables aux 60 pieds des Vendée Globe d’il y a 10 ou 15 ans.

La stabilité de la jauge garantit la proximité des performances et une intensité sportive remarquable sur les courses. Les marchés de la vente et de la location sont très actifs et permettent d’avoir accès un bateau rapidement à des conditions économiques raisonnables.

La dimension internationale de la Class40 offre au projet un champ d’appel à dimension planétaire non seulement auprès des coureurs habituels de la série mais de tous ceux attirés par ce double objectif d’aventure et de performance sportive de l’épreuve.

Le projet de course diffusé ce jour (disponible sur www.globe40.com) fixe le cadre sportif de la GLOBE 40 : une course en double, en double parce que conforme à « l’ADN » des coureurs en Class40, en double pour sa richesse humaine de l’aventure partagée à deux, en double parce plus sûr en mer sur un tel parcours.

Elément essentiel du projet les règles de course permettront le changement d’un skipper à chaque étape, et donc permet la constitution d’équipes pour réaliser l’ensemble du parcours, pour partager les coûts, pour s’adapter aux contraintes professionnelles ou familiales.

Enfin le classement par points permet d’éviter un avantage définitif pris par un concurrent grâce au gain en temps d’une étape particulièrement réussie.

LA SECURITE : UNE PREOCUPATION CENTRALE

Offrir une épreuve sécurisée autant qu’il se peut et adaptée aux Class40 a été une préoccupation centrale dans la conception de la GLOBE 40.

Dans le choix du parcours d’abord en limitant la durée de navigation dans les latitudes les plus basses, en alternant les longues étapes (30 jours) et celles de durée moyenne (10 à 15 jours), en veillant à avoir sur le parcours des ports en potentiels points d’assistance technique.

Et en proposant un parcours qui ne traverse que des espaces maritimes surs et des étapes dans des pays stables.

La démarche sécurité de l’épreuve comprend aussi la mise en œuvre des règles OSR(Offshore Special Regulations) catégorie 0, une vérification rigoureuse des qualifications, et tous les outils de suivi des concurrents en course au meilleur standard (balises de positionnement, assistance météo et assistance médicale).

UN PLANNING PROGRESSIF DE PREPARATION

Lancé ce jour le projet GLOBE 40 diffuse officiellement un projet de course qui fixe les bases de l’organisation sportive de la manifestation.

Cette première étape doit être suivie pour le Nautic de Paris en décembre prochain au plus tard par une seconde étape avec la publication de l’avis de course officiel, l’officialisation de la ville départ / arrivée, l’annonce du plan média. Des discussions sont en déjà cours avec plusieurs villes françaises intéressées pour s’associer à l’édition originelle de ce tour du monde qui est prévu avec une périodicité de 4 ans.

Pour les équipages un mécanisme d’inscription avec paliers est mis en place ( voir le document projet de course) : dès la publication du projet de course les équipages intéressés sont invitées à faire une déclaration d’intérêt auprès de l’organisation sans engagement financier, procédure qui permettra de créer un premier; à la publication de l’avis de course sera proposé une pré-inscription avec un engagement financier remboursable ; et troisième étape au 1erjuillet 2020 soit un an environ avant le départ de la manifestation une partie des inscriptions fermes seront exigibles mais toujours remboursables pour leur plus grande part si l’épreuve ne devait pas avoir lieu ; enfin quatrième et dernière étape dès la confirmation ferme de la 15ème inscription et au plus tard au 31 décembre 2020 l’épreuve sera définitivement confirmée.

L’organisation affiche sa ferme intention de ne pas lancer l’épreuve à moins de 15 partants ; l’ensemble du processus décrit ci-dessus a pour but de permettre aux projets d’avancer en confiance dans la préparation de l’épreuve sans risque financier et de créer l’émulation.

Sur la plan logistique une assistance technique est prévue avec transport collectif de matériel et présence de techniciens ; une réflexion est d’ores et déjà en cours avec le chantier V1D2 de Caen et Marc Lefebvre, expert en soutien des Class40 et ancien des Tour du Monde ; pour chaque étape l’organisation négociera et proposera aux équipes un pack logistique incluant des prix négociés en transport aérien, logement et restauration.

Un point presse sera proposé en septembre prochain pour faire part de l’avancée du projet.

RACONTER LE VOYAGE ET UNE GRANDE AVENTURE CULTURELLE : LE PLAN MEDIA

La narration du voyage, de la course sera une partie intrinsèque du projet, pour en faire non seulement un défi sportif mais aussi une grande aventure culturelle, pédagogique, éducative.

Avec un sens à donner à l’évènement reliant les différentes étapes, avec une réflexion sur ce peut être en 2021 un tour de la planète confrontée à ses défis.

Et avec une production d’images et un film pour chaque étape, un plan média visant non seulement les médias traditionnels mais également les médias dédiés au voyage et à l’aventure. Le tout sur une dimension internationale qui doit être celle du plateau sportif.

Le parcours offre un formidable potentiel d’images, l’aventure vécue par les équipages un même formidable potentiel d’émotion.

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Solitaire Urgo Le Figaro. Yoann Richomme ne lâche rien !

Les Figaros apres le passage du phare de Bishop lors de la 2eme etape de la Soiltaire Urgo Le Figaro 2019 entre Kinsale (Irl) et Roscoff) - le 10/06/2019 Alexis courcoux

Les conditions sont musclées depuis hier soir et c’est une course de sangliers à laquelle se livrent les 40 skippers encore en course sur cette deuxième étape de la Solitaire Urgo Le Figaro. Yoann Richomme (Hello Work – Le Telegramme) impressionnant, a repris la tête de la flotte hier soir lundi avec ses trousses Morgan Lagravière et Armel Le Cleac’h qui ne le lâchent pas. Gildas Mahé, 4e suit le rythme et fait lui aussi une très belle course comme Adrien Hardy et Fabien Delahaye qui bien qu’un peu décrochés, restent dans le groupe de tête. L’écart avec le reste de la flotte s’est creusé dans la nuit jusqu’à 12 milles mais à l’approche des Needles, un resserrement est à prévoir avec Alexis Loison, Xavier Macaire et Jérémie Beyou qui reviennent recoller aux premiers.

Yoann Richomme
“Les conditions sont assez musclées, 30 noeuds avec des rafales à 35 dans de la mer assez grosse. Le bateau se comporte magnifiquement bien. Il saute de vague en vague à 12/13 noeuds. C’est vraiment magique. On a une bonne vitesse pour aller au centre de cette dépression. Donc ça remue pas mal et je t’avoue que je suis à l’intérieur à surveiller tout ça plutôt que dehors. Je pense qu’on est au maximum des conditions qu’on va rencontrer. On est au reaching et après ca va finir au près en mollissant légèrement. Mais oui on a passé le plus gros, mais ce n’est pas insurmontable. C’est un bon test pour le bateau, dans ces conditions.”

Fabien Delahaye Loubsol
“C’est un peu machine à laver, il fait froid, humide, ce n’est pas très très agréable mais vivement que ça passe ! Globalement je passe un peu mon temps à l’intérieur après avoir beaucoup manœuvré cette nuit, c’est plus safe à l’intérieur. Par deux fois, on s’est retrouvés à faire du gennak, la grande voile qui s’enroule devant dans les baies du coup ça allait vite, on a fait de bonnes moyennes à 15 nœuds hier, tout ça en début de nuit. Et puis c’est sûr que quand il faut la ranger, c’est un peu la punition. ET puis effectivement je suis passé solent pendant une phase où on était sous gennaker du coup je suis allé faire mon changement de voile d’avant sur le pont et puis plusieurs fois j’ai pris un ris, renvoyé le ris, repris un ris… en fonction de la force du vent et là, je suis en configuration un ris, solent. Au moment où on se parle, j’ai 36 nœuds de vent réel, avec des pointes à 38. Là on est au reaching donc le bateau va vite. Là je suis à 12 nœuds donc les vagues, ça fait un peu saut de vagues donc c’est un bon test pour éprouver le bateau. Pas de problème de mon côté, c’est sûr qu’il faut faire attention parce qu’on peut vite se blesser. C’est un peu saute moutons avec les vagues, donc il faut éviter de faire une bêtise, j’essaie de garder ça en tête et de faire vraiment très attention parce qu’après on se le traîne toute l’étape. Mais là ça ne devrait pas durer trop longtemps donc on va faire le dos rond un moment et puis le vent va progressivement prendre de la droite, on va se retrouver de l’autre côté de la dépression avec du vent d’Est et ce sera plus calme normalement.”

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Solitaire Urgo Le Figaro. Trois abandons pour problème d’étanchéité de trappes de foils

Les Figaros apres le passage du phare de Bishop lors de la 2eme etape de la Soiltaire Urgo Le Figaro 2019 entre Kinsale (Irl) et Roscoff) - le 10/06/2019 @ ALexis Courcoux

Trois abandons ont été déclarés dans la nuit de lundi à mardi pour des problèmes d’étanchéité de trappes de foils sur le Figaro Bénéteau 3. Cécicle Laguette (Eclisse) à 0h01, Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) à 5h17 puis Thomas Ruyant à 5h56. Ils abandonnent la deuxième étape et font route vers la Baie de Morlaix (Roscoff) pour réparer et être au départ de la troisième étape. Idem pour Julien Pulvé dans la journée de lundi pour un problème d’énergie à bord.

Francis Le Goff, ditrecteur de course : « Il y a 30 à 35 nœuds établis et des rafales… Dur, dur avec une mer qui te fait décoller : c’est du saute-moutons ! On est resté toute la nuit avec le peloton et vu le nombre d’avaries, on a bien fait. Ça a commencé avec Martin (Le Pape) en début de nuit : il avait bien chargé son bateau d’eau et il ne savait pas trop d’où ça venait. Il a perdu toute son énergie d’un coup et c’était un peu inquiétant. Il a tout sécurisé rapidement, il a pompé, récupéré l’énergie. Puis il a fait une première tentative pour reprendre la course, puis une deuxième et une troisième, mais ça continuait alors il a mis le clignotant à droite, vers Roscoff. Après il y a eu Cécile (Laguette), puis Thomas (Ruyant) qui ont abandonné. Et Arthur (Le Vaillant) et Damien (Cloarec) ont eu les mêmes problèmes mais ils ont réussi à stabiliser la situation avant que l’eau ne monte de trop dans le bateau. Ils ont fait ce qu’il fallait pour naviguer le plus à plat possible afin que l’eau ne rentre pas par ces trappes de visite des foils.”

Martin Le Pape : « En tout début de la nuit dernière, pendant que nous rasions les côtes anglaises, j’ai constaté que de l’eau était montée à l’intérieur du bateau : il y avait 80 à 90 centimètres de flotte au fond de la coque ! Cela a noyé les batteries et je ne savais pas vraiment d’où cela venait. J’ai écopé au seau parce que les pompes étaient en rade… J’ai vidé le bateau et je suis reparti sous gennaker pour voir d’où la fuite d’eau venait : j’ai vu que c’était par les trappes de visite des puits de foils. J’ai réussi à étanchéifier avec du joint, j’ai attendu un peu que ça sèche et je suis reparti. Mais ça n’a pas tenu suffisamment longtemps ! Je ne voulais pas abandonner, mais là, c’était trop au vu des conditions de vent qu’on attendait. Du coup à Roscoff, il va falloir changer les batteries, l’aérien de girouette qui a cramé dans l’histoire et étanchéifier les trappes de foils : je serai au départ de la troisième étape dimanche, mais j’ai déjà besoin d’une bonne nuit pour encaisser cet abandon qui me plombe le moral après une bonne première étape… Il faut rebondir maintenant : il reste deux manches. »

Identifié depuis sa mise à l’eau comme l’un des défauts de jeunesse du Figaro Bénéteau 3, le manque d’étanchéité des trappes de foils a contraint 3 skippers à abandonner sur cette deuxième étape. Le chantier a pourtant corrigé à trois reprises le problème qui vient de la trappe de foil en elle-même et par ricochet du dimensionnement des pompes de cale.

Le premier système de trappes de foils laissait passer énormément d’eau dans le bateau. Les pompes de cale n’étaient pas dimensionnées pour évacuer autant d’eau et tombaient en panne avec l’électronique. Le chantier a donc procédé à un premier remplacement de la trappe en changeant de fournisseur mais de l’eau continuait encore à passer. Il a du se résoudre a fabriquer lui-même sa propre trappe de foil. Les pompes de cale ont également été changées tout en prenant en compte un foil étanche.

Si certains skippers ont émis des doutes au départ du Figaro sur les changements de pompes de cales, difficile de dire à l’heure actuelle si le problème sur les 3 bateaux qui ont abandonnés est le même et s’il peut affecter l’ensemble de la flotte. Mais il est clair que les conditions un peu plus musclées cette nuit et des vitesses supérieures à 10 nds ont montrées que le Figaro Bénéteau 3 était encore fragile.

Dépêchée à Roscoff, l’équipe technique de Bénéteau va tenter d’en savoir un peu plus sur ces avaries. D’après leurs infos les trappes concernées ne sont pas celles remplacées par Bénéteau après la Solo Maître CoQ mais plutôt des trappes de visite de ce type qui étaient déjà sur les Figaro 2.

C’est triste pour les skippers et pour la course. Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) était 9e au général. Quant à Thomas Ruyant, il avait bien animé la course sur la première étape.

Les abandons

– Alain Gautier – Merci pour ces 30 ans – foil cassé suite à un contact
– Benjamin Schwartz – Action contre la faim – cadène d’étai cassé
– Julien Pulvé – Team Vendée Formation – problème d’énergie à bord
– Cécile Laguette – Eclisse – problème d’étanchéité des puits de foils
– Martin Le Pape – Skipper Macif 2017 – problème d’étanchéité des puits de foils
– Thomas Ruyant – ADVENS – La Fondation de la mer – problème d’étanchéité des puits de foils
+ à noter que Cassandre Blandin (Klaxoon C) et Gildas Morvan (Niji) n’ont pas pris le départ de la deuxième étape.

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Rolex Giraglia. Début des courses côtières

La Rolex Giraglia a commencé ce dimanche avec une flotte record de 297 monocoques venus du monde entier. La première journée de régate côtière s’est disputée dans des conditions légères avec un vent de 5 à 15 nœuds. A 11h30 le comité de course a libéré les concurrents tous impatients de pouvoir tirer leurs premiers bords pour ce grand rendez-vous de St-Tropez.
En chiffres, les 289 bateaux en mer se sont répartis comme suit: 42 Maxis, 118 dans le groupe A, 104 dans le groupe B et 22 ClubSwan (10 ClubSwan 50, 8 Swan 42 et 4 Swan 45).

Résultats jour 2: dans le groupe A (IRC), le français Sydney 43 Imagine a dominé, tandis que dans l’ORC, le vainqueur a été le Swan 45 From Now On.
Dans le Groupe B IRC, une belle course du JPK 10.10 Raging Bee et du Italia 9.98 Sarchiapone Fuoriserie dans la division ORC.
En classe 0, une démonstration de force du Maxi 72 Jethou, vainqueur de la course du jour dans la classe. Walliño a gagné dans la classe Cruiser, tandis que Sao Bernardo a été le premier dans la classe zéro.
Également à côté de Pampelonne, le ClubSwan 50 Cuordileone a été le premier à remporter la course dimanche devant le bateau suisse Mathilde et le capitaine XVIII du roi Harald V de Norvège; Les courses côtières Rolex Giraglia font partie du circuit The Nation Trophy Med League 2019.

Deux jours avant, la course San Remo-St Tropez avait permis à 104 bateaux de relier la célèbre ville tropézienne qui a vu la victoire de X-Wave en ORC et Solsting en IRC. Ange Transparent, le Swan 45 gagnant en temps réel en 11h04mm et 51s.

 

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Solitaire Urgo Le Figaro. Le Cleac’h, Lagravière et Richomme premiers à Bishop

C’est à 15h34 que le trio de tête composé d’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), Morgan Lagravière (Voile d’engagement) et Yoann Richomme (HelloWork- Groupe Télégramme) ont passé la première marque du parcours de cette deuxième étape.
Il aura suffi d’un nuage, de choisir le bon couloir de vent pour que le trio s’échappe avec Gildas Mahe (Breizh Cola), Adrien Hardy et Fabien Delahaye à la suite, à l’approche du DST avant les Scilly. Le reste de la flotte est resté scotchée quant à elle accusant 20 milles de retard.
Au pointage, le groupe de tête compte plus d’1h30 d’avance sur le premier de la flotte restante, le 7e Xavier Macaire (Groupe Snef) relégué à 10 milles. Le retard aurait pu être beaucoup plus conséquent quelques heures avant.

Toute la soirée et la nuit, il a fallu se frayer un chemin entre les lignes de grains dans une ambiance fraîche et humide, mais sur une mer heureusement plate qui autorisait de jolies moyennes. Rien de bien violent, mais aucun répit ! Aux dires de tous à la vacation, il fallait être en permanence sur les réglages pour passer d’un nuage à l’autre sans ralentir.

Etalée sur plus de 15 milles au petit matin en latéral sur une diagonale Nord-Est/Sud-Ouest, la flotte semblait encore livrer un combat indécis sous grand spi. Mais après le lever du jour, les partisans d’un positionnement Nord s’échappaient sous des cieux plus cléments. Au Sud, de grandes barres de nuages étouffaient l’atmosphère et les Nordistes faisaient le trou, emmenés par l’inspiré Yoann Richomme (Hellowork-Groupe Télégramme), suivi d’Adrien Hardy (Sans Nature Pas de Futur) de Gildas Mahé (Breizh Cola Equi Thé) et Morgan Lagravière. Seul Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) arrivait à s’extirper du paquet composé de Yann Eliès (St Michel), Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) ou Michel Desjoyeaux (Lumidbird) pour recoller en deuxième position alors que Lois Berrehar (Bretagne CMB Performance) s’accrochait en compagnie de Jérémie Beyou (Charal), à la limite du décrochage.

La belle surprise aurait pu venir de Clarisse Crémer (Everial) qui provoquait sa chance par le Sud, suivie de Tanguy Le Turquais (Queguiner) et Corentin Douguet (NF Habitat) en plongeant sous le DST ouest des Scilly. Mais c’est finalement par le Nord que le paquet recollait, à l’image d’un Achille Nebout (Le grand réservoir), premier bizuth à la marque à moins de 10 milles du leader.

Une hiérarchie, de gros écarts

Au final, c’est Armel Le Cléac’h qui remporte la belle bagarre d’empannages avant le passage du phare, devant Morgan Lagravière et Yoann Richomme, ces trois-là se tenant en moins d’une minute ! Ils peuvent compter derrière eux sur Gildas Mahé à moins d’un mille, Adrien Hardy à 1,7 milles et Fabien Delahaye à 2,4 milles pour ne pas les laisser en paix !

De la à dire que du haut des 49 mètres, Bishop Rock sera le juge de paix de cette course, ne nous emballons pas ! Les premiers aux Scilly vont commencer à buter dans la renverse de courant à partir de 18 heures le long des côtes anglaises. Mais ils seront aussi les premiers à toucher le renforcement du vent avec 15 -20 noeuds de Nord attendus dans la soirée. Avec 200 milles à courir vers la seconde marque des Needles, à l’Ouest de l’île de Wight, ce tronçon rapide va se révéler exigeant avec la brise revenue. Ambiance beaucoup plus humide et tapageuse en vue…

Passage à Bishop Rock des six premiers :

1- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 15h34 (française)

2- Morgan Lagravière (Voile d’engagement)

3- Yoann richomme (HelloWork- Groupe Télégramme)

4- Gildas Mahé (Breizh Cola-Équi’Thé)

5- Adrien Hardy (Sans Nature, pas de Futur)

6- Fabien Delahaye (Loubsol)

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La Solitaire Urgo Le Figaro. Vers un duel Armel Le Cleac’h – Yoann Richomme ?

Les 44 skippers de la Solitaire Urgo Le Figaro partis ce dimanche à 18h ont passé une nuit assez calme sous spi pour descendre vers le phare de Bishop Rock, à l’Ouest des îles Scilly. Encore compacte ce matin au lever du jour, la flotte a éclaté avant l’entonnoir de Bishop Rock. Armel Le Cleac’h est le seul ce matin à être en mesure de rivaliser avec Yoann Richomme au général. Les autres classés dans le top 10 comme Tom Laperche 2e et Eric Peron sont pour l’instant relégués à 20 milles. Mais à 400 milles de l’arrivée, il est encore trop tôt pour faire les comptes au général. Yoann Richomme reste impressionnant et Armel Le Cleac’h un sérieux concurrent à la victoire finale. Il compte 55 minutes de retard au général.

Jérémie Beyou (Charal) parlait à la vacation de couloirs de vent mais c’est comme un rideau qui s’est refermé derrière un groupe emmené par Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) et Yoann Richomme (Hellowork. Groupe Télégramme). Assez éloignés ce matin en latéral, leurs routes ont convergé et ils naviguent désormais à vue, avec dans leur sillage Morgan Lagravière (Voile d’engagement), Adrien Hardy (Sans Nature, pas de Futur), Gildas Mahé (Breizh Cola Equi Thé), Fabien Delahaye (Loubsol), et Alexis Loison (Région Normandie) et Loïs Berrehar (Team CM Bretagne) qui tentent de s’accrocher.

Ce petit groupe a fait le trou ce matin en naviguant à 7 noeuds alors que derrière, le reste de la flotte peinait à 3-4 noeuds, en fonction des nuages et trajectoires. Finalement, la rotation attendue au Nord-Ouest a été très progressive. Les concurrents se retrouvent en avance sur leurs routages puisque les premiers pourraient enrouler Bishop Rock dès le milieu de l’après-midi. Il leur faudra d’ici là se glisser entre les îles et le DST qu’ils vont aborder par le Nord. “C’est la route la plus courte expliquait à la VHF Adrien Hardy qui venait d’empanner et c’est la moins risquée. Ca reste néanmoins difficile de caler une ETA sur Bishop car le vent reste très variable..”

Piégés sur l’arrière, certains concurrents à l’image de Corentin Douguet (NF Habitat) ou Xavier Macaire (Groupe SNEF) essaient de s’échapper par le Sud des lignes de grains pour rejoindre une Clarisse Cremer (Everial) offensive, mais leur rapprochement au but s’en trouve nettement détérioré… Ce petit groupe devrait lui passer au Sud du DST.

Une première hiérarchie avec des écarts importants est à attendre au passage du phare alors que le vent va se renforcer avec l’arrivée sur la Manche d’une petite dépression qui va dicter sa loi les 36 prochaines heures et accélérer la cadence. Ce début d’étape distribue moins que lors de la première. Il fallait prendre déjà le premier wagon ce matin.

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