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TP52. Début des 52 Super Series à Saint-Tropez

1 May 2025 - 52 SUPER SERIES SAINT-TROPEZ SAILING WEEK

Le 52 Super Series sont de retour à Saint-Tropez, où se dispute la 52 Super Series Saint-Tropez Sailing Week, accueillie par la Société Nautique de Saint-Tropez (SNST) jusqu’à dimanche. Après une journée d’entraînement avant-hier et l’annulation des régates hier faute de vent suffisant, les 11 équipages en lice sont entrés dans le vif du sujet ce jeudi dans le golfe de Saint-Tropez.

Le 1er mai n’a pas été chômé pour tout le monde. Le coup d’envoi de la saison 2025 des 52 Super Series a en effet été donné ce jeudi dans le golfe de Saint-Tropez pour les 11 teams présents dans la Cité du Bailli de Suffren : Alegre (GBR), Alkedo (ITA), Alpha + (HKG), American Magic Quantum Racing (USA), Crioula (BRA), Gladiator (GRB), Paprec (FRA), Platoon Aviation (GER), Provezza (TUR), Sled (USA) et Vayu (THA).

Déçu de ne pas avoir pu remporter le titre du circuit 2024 après être arrivé au dernier événement de la saison à Valence avec une solide avance au niveau des points, l’équipage champion du monde Gladiator de Tony Langley a commencé son assaut sur le titre 2025 sur les meilleures bases possibles alors que la 52e SUPER SERIES Saint-Tropez Sailing Week s’ouvrait avec deux excellentes courses dans le Golfe de Saint Tropez.

Sous un beau soleil printanier avec une eau plate et des vents entre 8 et 13 nœuds, les conditions étincelantes ont compensé l’absence de vent mercredi au moment du départ des courses, Gladiator a remporté la première course puis a enchaîné avec une bonne deuxième place derrière l’Alpha + de Shawn et Tina Kang. L’équipe hongkongaise, qui a rejoint le circuit il y a seulement deux ans à Saint-Tropez, a réalisé aujourd’hui son meilleur départ de régate, terminant deuxième à seulement trois points de l’équipe britannique. Vainqueur en 2023, l’équipe Provezza, très appréciée d’Ergin Imre, s’est retrouvée sur la défensive après avoir été disqualifiée de la Course 1 après avoir franchi la ligne de départ. Après deux tentatives de départ successives, qui ont donné lieu à des rappels généraux, soulignant la proximité de la flotte et l’importance d’un bon départ, Provezza a dû observer le déroulement de la course depuis la ligne de touche.

Dans la brise de sud-ouest, le parcours semblait offrir un gain constant à droite du près. Avec Guille Parada aux commandes, soutenu cette saison par l’entraîneur vainqueur de l’America’s Cup, Ray Davies, et le propriétaire Langley reprenant son rôle de barre, Gladiator a bien démarré la première course et a pu mener tout au long du circuit vent-vent. Lors de la deuxième manche, ils ont de nouveau réussi à prendre l’avantage dès le départ pour rattraper Alpha + sur le parcours.

Avec le jeune Néo-Zélandais Nick Egnot Johnson à la barre cette saison, l’Australien Tom Burton, médaillé d’or en Laser 2016, aux commandes tactiques et le très expérimenté Iain Moore à la barre, Alpha + a résisté à Gladiator pour prendre le large. Fort de sa cinquième place lors de la première manche, il devance d’un point Sled, troisième, barré par Murray Jones, et le bateau français Paprec de Jean-Luc Petithuguenin.

Langley était satisfait du début de course de son équipe : « Nous avons déjà navigué six jours à Valence et quatre jours ici, donc nous étions plutôt confiants avant la journée. Nous avons respecté le processus, nous lui avons fait confiance. Guille (Parada) est naturellement un pilote, mais c’est aussi un très bon tacticien, et nous l’avons vu aujourd’hui. »

Le Néo-Zélandais Ray Davies, stratège de Gladiator, vainqueur de la MedCup pour la première fois en 2006 avec le Mean Machine de Peter DeRidder, est ravi de retrouver la flotte : « C’était une journée exceptionnelle, avec un plan d’eau calme de 9 à 13 nœuds, une route à sens unique vers la droite. Il fallait donc tout donner dès les départs pour tenter de prendre le large et de filer à droite. La pression est énorme à bord, toutes les équipes sont au niveau, donc il n’y a aucun problème avec le travail d’équipage et la vitesse du bateau. En tant que garde arrière, nous travaillons sans relâche pour nous améliorer. Tony est de retour à la barre et a fait un travail fantastique aujourd’hui. Mais le niveau de la flotte est tellement élevé que nous savons que nous ne pourrons pas maintenir ce niveau tous les jours, mais c’était une façon très spéciale de prendre le départ, 1er, 2e. Guille est tellement talentueux qu’il connaît très bien ces bateaux, il comprend leurs performances. Il faut donc anticiper le parcours pour éviter les surprises. »

Tom Burton, tacticien d’Alpha + et médaillé d’or olympique de Rio en Laser en 2016, a déclaré : « Nous avons remporté quelques courses ici et là au cours de notre carrière en 52 SUPER SERIES, mais en remporter une dès le premier jour ici à Saint-Tropez est une bonne façon de commencer la saison. Mais il reste encore beaucoup à faire, c’est une belle façon de faire. Nous progressons petit à petit et nous améliorons progressivement avec l’expérience. Nous avons quelques changements à bord cette saison, mais je gagne en expérience et je suis de plus en plus à l’aise dans la flotte. La course est très serrée, les situations évoluent et on s’y familiarise. Nous sommes dans le coup et nous pouvons nous battre avec les grands si nous mettons tout en œuvre. »

La première course, qui s’est disputée dans un vent de 9 nœuds de sud-sud-ouest, a été remportée par Gladiator (Tony Langley), suivi par American Magic Quantum Racing (Doug DeVos). Auteur d’un bon départ, Paprec (Jean-Luc Petithuguenin) a enroulé la première marque de parcours en 4e position avant de réussir à revenir et de terminer 3e. A noter que Provezza, vainqueur en 2023 à Saint-Tropez, a volé le départ et a donc été disqualifié.

Le vent a légèrement faibli et pris de la gauche avant la seconde course du jour, dominée par Alpha +, avec le médaillé d’or olympique en Laser Tom Burton à la tactique. Gladiator n’a pas démérité et a terminé 2e. De son côté, Paprec est arrivé 4e sur la ligne d’arrivée après avoir perdu puis regagné une place.

A l’issue de la première journée de course, Paprec est donc 4e au classement général provisoire derrière Gladiator, Alpha + et Sled. Une satisfaction pour Stéphane Nevé, main trimmer à bord du bateau. « La saison a très bien démarré, avec une superbe journée sous le soleil de Saint-Tropez, où le vent était au rendez-vous. Nous sommes ravis du déroulement des choses. Nous avons pris beaucoup de plaisir sur l’eau. Notre classement est top, dans les objectifs que nous nous sommes fixés (améliorer ou égaler la 5e place obtenue sur la dernière régate de la saison 2024). Nous sommes aux anges », a-t-il déclaré.

52 SUPER SERIES SAINT-TROPEZ SAILING WEEK après 2/10 courses
1.- GLADIATOR (GBR), Tony Langley, 1+2 = 3
2.- ALPHA+ (HKG), Shawn & Tina Kang, 5+1 = 6
3.- SLED (USA), Takashi Okura, 4+3 = 7
4.- PAPREC (FRA), Jean-Luc Pethuguenin, 3+4 = 7
5.- VAYU (THA), Whitcraft Family, 6+5 = 11
6.- AMERICAN MAGIC QUANTUM RACING (USA), Doug DeVos, 2+10 = 12
7.- PLATOON AVIATION (GER), Harm Müller-Spreer, 7+8 = 15
8.- ALEGRE (GBR), Andy Soriano, 10+6 = 16
9.- CRIOULA (BRA), Eduardo & Renato Plass, 8+9 = 17
10.- PROVEZZA (TUR), Ergin Imre, UFD (12)+7 = 19
11.- ALKEDO (ITA), Andrea Lacorte, 9+11 = 20

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Eurocat. Coup d’envoi radieux sur la baie de Quiberon 

En ce premier jour de la 37e édition de l’Eurocat, les 110 équipages inscrits ont pu profiter au maximum de la baie de Quiberon. Sous un magnifique soleil les marins ont pu se retrouver, peaufiner les derniers réglages et finaliser leur inscription. Les 10 à 15 nœuds de vent ont permis à Patrick Longuet et Guy Toureaux, les présidents des comités de course, de lancer deux courses pour toutes les séries. Une magnifique journée de sport qui s’est terminée par un pot d’ouverture pendant lequel les équipes du YC Carnac et Damien Seguin, le parrain de l’édition 2025, ont accueilli les compétiteurs et leur ont souhaité une belle régate. 

En Dart 18, le vainqueur 2024, Cédric Cheylan, accompagné de Marie-Laure Duhamel, termine la journée ex aequo avec son dauphin, François Morisset et Victor Paul Bohe. La bataille promet d’être rude entre les deux équipages pour monter sur la plus haute marche du podium. Thierry Wibaux et Margot Pelet complètent le podium provisoire.
 

En C4, Michel Robert est talonné de près par Justine Pautremat et Judikael Nadler. Ulysse Regaud et Jean Rebours sont en troisième position après cette première journée. 
 

Au National Hobie Cat, Arnaud Thieme et Aurélien Bell mènent la danse devant Sylvain Chanteloup et Adélie Pommade. Suivent Fabrice Gaquerel et Emma Lelong
En Nacra 15, Matheo et Lucas le Bihan prennent la tête. La bagarre est rude parmi les suivants qui sont tous ex aequo en points : Jules et Victor Penvern, les Carnacois Siloé et Mayeul Bertin et Yanel Tiercelin accompagné de Lou Cheylan.

En Viper, David Paris et Lenaig Riou sont en tête devant Raphaël Boizumault et Marius Grand et Thomas et Ewan Guorgues.

En C1, Michel Kermarec et Titouan Moreau mènent la danse. Il devancent Yvan Bourgnon et Joris Cocaud ainsi que Jean-Jacques Redon et Lorenzo Palazzi.

En F16, les leaders sont les mêmes : Michel Kermarec et Titouan Moreau. Derrière eux, on retrouve Victor Benatar et Tanguy Pluet Guingo et les licenciés au YC Carnac Jean-Charles Conan et Oscar Bourbonnais.

 Ravi Parent et Lena Weisskichel – F18 : “Nous venons des Etats-Unis et d’Allemagne et nous sommes ensemble dans la vie et sur l’eau ! Nous nous sommes rencontrés quand nous naviguions en Nacra 17. C’est la première fois que nous participons à l’Eurocat. Nous sommes venus pour nous préparer au Championnat du Monde suite aux conseils de Victorien Erussard et Fred Moreau. Nos partenaires d’entraînement, les Australiens Galvin Colby et Kai Colman, pouvaient être présents également, c’est donc parfait pour nous. Nous sommes ravis d’être ici, le lieu est splendide et nous avons pu voir les Ultim à La Trinité-sur-Mer, c’était géant ! “

Le Village Sport et Environnement a ouvert ses portes. Les premiers visiteurs ont pu assister à des ateliers de réparation de combinaisons, participer à une animation longe côte ou faire un tour en paddle. Les différentes animations pour petits et grands sont ouvertes à tous et gratuites jusqu’à la fin de la régate.

Source CP

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Maxis. Magic Carpet E remporte les 2 premières manches de la Sandberg PalmaVela

1/5/25 - 21ª Sandberg PalmaVela 2025 Maxi class © María Muiña

Le tout nouveau Maxi Magic Carpet E s’est imposé dans la baie de Palma en Maxi lors de la première journée de la 21e édition de la PalmaVela. Les 11 classes prendront le départ demain.

La classe Maxi a officiellement ouvert les hostilités ce jeudi lors de la 21e édition de la Sandberg PalmaVela, avec deux courses remportées haut la main par le tout nouveau 100 pieds Magic Carpet E, qui a dominé ses toutes premières courses.

La course a débuté comme prévu à 13h00, avec un vent régulier de 12 nœuds soufflant de l’est sur le parcours Charlie, le plus éloigné du Real Club Náutico de Palma. Magic Carpet E a remporté les deux courses, longues respectivement de huit et neuf milles nautiques. Il a gagné avec deux minutes et quatre minutes d’avance. Parmi ses 28 membres d’équipage figurent des navigateurs de renom, ayant participé à des courses autour du monde et aux Jeux olympiques.

« Le bateau se comporte bien, mieux que prévu pour des courses au vent, je dirais, donc nous sommes contents », a commenté le skipper olympique et navigateur autour du monde Xabi Fernández. « L’équipage a bien travaillé et la première journée s’est déroulée sans encombre avec deux victoires. Il y a encore beaucoup à apprendre sur le bateau, mais dans l’ensemble, nous sommes vraiment satisfaits. »

Avec une quatrième et une deuxième place, Tilakkhana II, un Wallycento skippé par la navigatrice française Pascale Decaux et dont l’équipage compte la plus forte proportion de femmes de la flotte Maxi, occupe la deuxième place du classement général. La troisième place revient au Wally 80 allemand Rose, propriété de Sven Wackerhagen et barré par Benjamin Potter.
La flotte Maxi disputera demain deux autres courses.

Plus de 100 bateaux de différentes tailles s’affronteront sur trois parcours tracés dans la baie de Palma à partir de ce vendredi. Les Maxis seront rejoints par la classe 6 mètres, les classiques Spirit of Tradition, les divisions ORC 0 à 5, les Sportboats et les divisions ORC A2 0-3 et 4-5 en double, qui s’affronteront dans des courses côtières.

Début du Mediterranean Sailing Circuit 2025

Avec le début des courses ORC, le nouveau Mediterranean Sailing Circuit 2025 prend également son envol. Initiative conjointe des clubs nautiques de Palma, Barcelone et Valence, ce circuit vise à encourager la participation interrégionale aux événements ORC. Les trois épreuves incluses sont la PalmaVela, le Trophée Conde de Godó à Barcelone et le Trophée SM La Reina à Valence.

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The Ocean Race Europe. Pip Hare rejoint l’équipe du skipper canadien Scott Shawyer

credit : Canada Ocean Racing Inc

La navigatrice britannique Pip Hare se joindra à la campagne Be Water Positive de l’équipe Canada Ocean Racing pour l’édition 2025 de The Ocean Race Europe. Pip naviguera aux côtés du skipper canadien Scott Shawyer et de l’équipage composé par quatre personnes, sur chaque étape de la course, apportant toute son expérience de la course au large ainsi que son énergie.

Sa participation apportera une précieuse contribution en matière de vision, de savoir-faire et de mentorat, soutenant l’équipe dans l’amélioration continue de sa performance et de sa cohésion en vue des prochaines campagnes, qu’elles soient en solo, en équipage ou en double. Pip n’en est pas à son premier défi. Elle s’est fait connaître à l’échelle internationale lors du Vendée Globe 2020–2021, où elle a conquis le cœur de milliers de passionnés grâce à son esprit de compétition et sa manière authentique de raconter une histoire humaine inoubliable.

Cette campagne est venue confirmer ce que nombre d’acteurs du monde de la voile savaient déjà : Pip Hare s’impose comme l’une des figures les plus captivantes de la course au large. Depuis, elle n’a cessé d’inspirer : en rivalisant avec les meilleurs au sein du top 10 de la flotte IMOCA internationale, puis plus récemment, en affrontant avec sang-froid un spectaculaire démâtage lors du Vendée Globe 2024, faisant preuve d’un courage et d’une détermination exemplaires.

«Pip est une compétitrice redoutable, avec un cœur immense», déclare Scott Shawyer, président et skipper de Canada Ocean Racing. «Elle apporte à l’équipe un mélange rare de ténacité, d’expérience et d’humanité. Sa capacité à se dépasser et à mener par l’exemple sera un atout précieux pour nous.»

L’arrivée de Pip tombe à un moment clé pour l’équipe, qui s’apprête à prendre possession de son nouveau bateau un IMOCA à foils (annonce imminente – il pourrait s’agir de l’Imoca de Sébastien Simon) et entame une préparation de quatre ans, avec en ligne de mire l’objectif de Scott : terminer le Vendée Globe 2028-2029.

The Ocean Race Europe constitue un terrain de jeu unique, à la fois pour les marins et pour la performance de l’équipe. La participation de Pip y apportera une valeur ajoutée. En tant que cheffe de quart, elle jouera un rôle clé dans la stratégie, la performance et la dynamique générale du bateau. Ce partenariat témoigne d’une volonté commune d’apprentissage continu et de collaboration au plus haut niveau de la voile océanique.

Pip a déclaré : « Je suis vraiment ravie de rejoindre Scott et l’équipe de Canada Ocean Racing pour The Ocean Race Europe cette année. Après quatre années entièrement dédiées à la navigation en solitaire, c’est un vrai changement de rythme que de pouvoir intégrer une équipe et mettre mon expérience au service d’une force collective. The Ocean Race Europe propose un parcours exigeant, rapide et intense. Nous nous attendons à des conditions variées et à une concurrence féroce à chaque étape. Scott a acquis un bateau avec un palmarès impressionnant, et j’ai hâte de collaborer avec l’équipe de Canada Ocean Racing pour en exploiter tout le potentiel sur la ligne de départ. »

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Imoca. Le Groupe Fives et Lantana Environnement prolongent leur partenariat avec Louis Duc

© Jean-Marie Liot / Alea

Bonne nouvelle pour le skipper normand Louis Duc. Le Groupe Fives et Lantana Environnement prolongent leur partenariat.
Portés par l’enthousiasme du Vendée Globe et les belles retombées de leur partenariat avec le skipper Louis Duc pendant son tour du monde, le Group Fives et l’association Lantana Environnement ont décidé de prolonger leur engagement jusqu’à la fin de la saison 2025. L’Imoca à la grosse fleur sera donc cette année au départ de la Rolex Fastnet Race, du Défi Azimut – Lorient agglomération et de la Transat Café l’Or !

La saison 2025 sera finalement sportive pour le skipper Normand Louis Duc ! La bonne nouvelle est tombée il y a quelques jours : ses deux partenaires principaux, le groupe Fives, concepteur de solutions et technologies de rupture pour l’industrie, et l’association Lantana Environnement, dont l’objet est de favoriser la pollinisation, ont exprimé la même volonté de rester aux côtés de leur skipper pour « ne pas laisser le soufflé retomber ».

Ce partenariat, engagée en 2021 pour Lantana Environnement et en 2022 pour le Groupe Fives surfe donc sur la vague du Vendée Globe pour aller jusqu’au Havre en octobre prochain !
Frédéric Sanchez, Président du groupe Fives : « Fives est fier de continuer à accompagner Louis Duc dans ses prochains défis ! Sa performance au Vendée Globe, après trois années d’intense préparation à ses côtés, témoigne de son incroyable résilience, de son endurance et de sa capacité à s’adapter en permanence à l’imprévu. Or, toutes ces valeurs, ce sont celles de nos équipes au quotidien Par ailleurs, un marin se doit d’anticiper les difficultés pour élaborer la meilleure stratégie. Cet impératif, à la lumière du contexte incertain dans lequel évolue aujourd’hui les industriels, fait plus que jamais écho aux défis que les femmes et les hommes de Fives doivent relever chaque jour. »
Guillaume de Germay, président de Lantana Environnement : « Les retombées très positives du Vendée Globe ont motivé l’ensemble des adhérents à poursuivre le partenariat avec Louis. La volonté de s’engager sur la Transat Café l’Or a été très spontanée, presqu’évidente pour tout le monde.
Lantana Environnement a bénéficié d’une belle visibilité sur le Vendée Globe, nous avons eu une hausse des visites sur notre site avec des demandes d’information, et nous avons ainsi pu installer de nouveaux ruchers. Notre démarche envers l’environnement a clairement été mise en valeur !
Bref, nous ne voulions pas laisser retomber le soufflé. Cela nous donne aussi du temps pour réfléchir à la suite. Et puis, nous aurons à nouveau le plaisir du nous retrouver au Havre entre adhérents. Les départs de course représentent des temps forts et conviviaux qui sont importants pour nous. »

Louis Duc, skipper de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « Je suis bien sûr très heureux de cette excellente nouvelle ! Le bateau avait de toute façon bénéficié d’un chantier de remise en route pour faire des sorties partenaires en juin. Sorties qui devaient clore notre belle aventure et remercier tout le monde. Finalement, ça va enchainer sur la Rolex Fastnet Race rapidement…
Ce qui me plait le plus, c’est que cela va me permettre de faire une dernière transat à bord de ce bateau, à 100% de son potentiel. Je garde en effet un goût un peu amer, sportivement parlant, de mon Vendée Globe à cause de mes soucis techniques dès les premiers jours de course (spis déchiré et pilote principal hors service).
Ça me tient à cœur de pouvoir à nouveau batailler avec cet Imoca que l’on a mis 4 ans à optimiser et montrer ce dont il est capable. D’autant qu’il est en vente. Il sera à disposition pour la saison 2026 et la Route du Rhum.

Pour nos partenaires, enfin, c’est une belle opportunité de prolonger les retombées du Vendée Globe et je vais tout mettre en œuvre pour leur offrir un beau final en Martinique ! »

L’Imoca Fives Group – Lantana Environnement a été remis à l’eau le 28 avril dernier. Le mois de juin sera consacré à des sorties partenaires avant que le skipper Normand ne reprenne les entrainement en vue de sa première course depuis le Vendée Globe : la Rolex Fastnet Race dont le pré-départ sera donné de Cherbourg le 26 juillet.

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Ocean Fifty. Élodie-Jane Mettraux, co-skipper d’Anne-Claire Le Berre sur UpWind by MerConcept

David Lupion / UpWind by MerConcept

Présente depuis le lancement du projet en 2024, Élodie-Jane Mettraux voit son rôle évoluer et devient officiellement co-skipper d’UpWind by MerConcept aux côtés d’Anne-Claire Le Berre pour la saison 2025. Initiée par MerConcept avec le soutien de son partenaire fondateur 11th Hour Racing, l’initiative du projet de course au large UpWind s’inscrit dans une volonté de renforcer la mixité dans la course au large tout en plaçant la performance et la durabilité au cœur de ses engagements.

Cette organisation en double s’inscrit dans la continuité d’une première saison partagée sur l’eau. Navigatrice expérimentée, Élodie-Jane Mettraux a participé à The Ocean Race, au circuit GC32 et à plusieurs projets en multicoques de haut niveau. Elle apporte à l’équipe une solide culture du large, une expertise technique et une approche collective de la performance.
« Je suis heureuse de poursuivre l’aventure avec UpWind by MerConcept et d’officialiser ce rôle de co-skipper avec Anne-Claire, » confie Élodie-Jane Mettraux. « Ce projet a du sens pour moi, il allie engagement, exigence sportive et ouverture. »
Anne-Claire Le Berre ajoute : « Cela fait maintenant un an que nous naviguons ensemble. Élodie-Jane a su trouver toute sa place dans l’équipe. Sa rigueur et son calme sont des forces précieuses. Nous partageons une envie commune de faire progresser la mixité dans notre sport, tout en visant un haut niveau de performance. »

Une saison 2025 ambitieuse en ligne de mire
En tant que co-skippers, Anne-Claire et Élodie-Jane mèneront UpWind by MerConcept sur un calendrier 2025 riche et ambitieux :

  • Ocean Fifty Series : Le Tour de Belle-Île (mai), The Armen Race (mai), Saint-Malo (juin), Concarneau (juin), Les 24h Ultims Lorient (septembre)
  • Rolex Fastnet Race (juillet) : L’une des courses au large les plus emblématiques, mêlant endurance et stratégie
  • Transat Café l’Or (octobre) : Un défi transatlantique qui mettra à l’épreuve la cohésion et l’expertise de l’équipage
  • Engagement communautaire : Poursuite de la mission d’UpWind pour inspirer et accompagner la nouvelle génération de navigatrices

    « Nous sommes très fiers du binôme que forment Anne-Claire et Élodie à la barre d’UpWind by MerConcept, » déclare Cécile Andrieu, codirectrice de MerConcept. « Élodie-Jane apporte une énergie remarquable, une grande expérience et un vrai esprit de collaboration. Avec Anne-Claire, elles incarnent une course au large inclusive et d’élite. »
    Une vision portée par le sens
    Ce nouveau chapitre pour UpWind est rendu possible grâce au soutien continu de 11th Hour Racing, dont l’engagement en faveur de la durabilité, de la diversité et de l’innovation est en parfaite adéquation avec les valeurs du projet.
    « L’annonce d’Élodie-Jane en tant que co-skipper reflète la montée en puissance et l’ambition croissante d’UpWind by MerConcept, » déclare Jeremy Pochman, PDG et cofondateur de 11th Hour Racing. « Avec Anne-Claire et Élodie-Jane à la tête de l’équipe, nous voyons une combinaison d’expérience et de potentiel pour faire avancer ce sport et démontrer ce qui est possible quand les opportunités rencontrent le talent. »
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Transat Paprec. Abandon pour Jules Ducelier et Sophie Faguet (Région Normandie)

© Vincent Olivaud / OC Sport Pen Duick

Ce mardi après-midi, Jules Ducelier et Sophie Faguet, skippers de Région Normandie, ont annoncé leur abandon. En cause : l’impossibilité de réparer leurs deux spis A2, endommagés ces derniers jours. Ils ont donc décidé de faire demi-tour. Le duo devrait arriver à Ténérife, dans les Canaries, d’ici cinq jours.

Les deux marins, qui faisaient partie des favoris de cette édition, occupaient les avant-postes de la course après une lutte acharnée depuis le cap finisterre et un passage au Waypoint de La Palma particulièrement maîtrisé. L’équipage de Région Normandie figurait dans le « top 10 » depuis la descente des côtes portugaises et se positionnait à la 3e place jusqu’à hier matin. Il s’agit du 2e abandon pour des raisons identiques depuis le départ, au lendemain de celui d’Arno Biston et de Vittoria Ripa Di Meana (Article.1). Preuve que les conditions de vents actuelles mettent à rude épreuve les bateaux et leurs équipages.

Les conditions se sont musclées depuis hier soir avec plus de 22 à 25 nœuds de vent, ce qui a perduré une grande partie de ce mardi

  • Après 9 jours de course, les écarts sont toujours aussi serrés avec 40 milles ((74 km) entre Wings of The Ocean and les 7 bateaux derrières eux.
  • Le passage d’un front puis d’une grande zone sans vent, d’ici deux jours, va obliger la flotte à un choix stratégique majeur, en passant au Nord ou au Sud du phénomène

DES NOUVELLES DE LA FLOTTE

Ça a secoué et pas mal bougé à bord des Figaro 3 depuis la nuit dernière. En cause : des conditions plus musclées avec une vingtaine de nœuds. « Les conditions sont dantesques, je n’ai jamais vu ça », assure Tiphaine Rideau (Les Banques Alimentaires). « C’étaient les premiers gros grains de l’alizé », ajoute Davy Beaudart (Hellowork). Audrey Ogereau a filmé les paquets d’eau qui se projetaient à bord de Les Étoiles Filantes. « Une belle nuit de glisse », s’amuse Quentin Vlamynck. « On a eu 30 nœuds de vent ! » Certains sont partis au tas, d’autres ont eu des soucis techniques. Chez Région Normandie, Jules Ducelier et Sophie Faguet doivent composer avec « un problème de structure au niveau du bout-dehors ».

L’ambiance était plus légère à bord de Humains en action où Anaëlle Pattusch a fait l’inventaire de toutes les algues qui sont arrivées sur son Figaro : « c’est devenu un bateau potager ! » Martin Le Pape, lui, a tenté de filmer Mathilde Géron (Demain) au lever du soleil, mais le son n’était pas audible à cause du bruit de la mer et du sifflement du bateau. « C’était une belle ambiance tropicale, s’amuse Martin. Mais on en a plein les bottes de ne pas pouvoir mettre de short ! »

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America’s Cup. Alinghi Red Bul Racing dans l’attente de la publication du Protocole

Ernesto Bertarelli lors du RR2 America's Cup Barcelone. Photo / L.Sorlot

L’équipe suisse Alinghi Red Bull Racing pourrait ne pas participer à la prochaine édition de l’America’s Cup si Grant Dalton ne revoit pas sa position sur l’organisation de l’événement. Les Suisses réclament plus de transparence et un engagement renforcé en faveur de la compétition. Et ils n’ont pas tort.

Un article paru dans Le Temps le 19 avril a annoncé le désengagement d’Alinghi Red Bull Racing pour la prochaine Coupe de l’America. À lire ici : https://www.letemps.ch/sport/voile/exclusif-alinghi-red-bull-racing-se-desengage-de-la-coupe-de-l-america.

Si l’équipe n’a pas publié de communiqué officiel, elle a néanmoins choisi de réagir publiquement en accordant une interview, dans l’espoir de faire évoluer le contenu du prochain Protocole de la Coupe, attendu pour mi-juin.
Malgré tous les efforts déployés, nous n’avons pas réussi à trouver un accord avec le Defender de l’America’s Cup concernant l’avenir de l’événement. Nous avons demandé plus de transparence, plus d’engagement en faveur de la Coupe et la création de nouvelles opportunités permettant aux équipes de performer, afin que la compétition reste une référence mondiale dans le monde de la voile. Ensemble, nous aurions pu proposer un événement commercialement viable, capable d’attirer télévisions, spectateurs et sponsors. C’est donc avec une profonde tristesse que nous avons dû nous résoudre à entamer la réduction progressive des activités d’Alinghi Red Bull Racing. Les marques qui ont porté ce projet resteront à jamais liées à l’histoire de l’America’s Cup.
Nous remercions tous les membres de l’équipe, les sponsors et les supporters pour leur confiance et leur engagement durant ces dernières années, qui ont fait de cette aventure une expérience exceptionnelle.

On ignore les détails des négociations entre le Challenger of Record et le Defender, mais il semble que Grant Dalton campe sur les positions adoptées lors de l’édition précédente — face à un Challenger affaibli après le divorce retentissant entre Sir Ben Ainslie et Sir Jim Ratcliffe, patron d’INEOS.
Il s’agirait, comme auparavant, d’organiser les Challenger Series et la finale (le Match) dans une optique de maximisation des revenus, au service quasi exclusif de son équipe, au détriment de l’esprit de la Coupe.
La dernière édition à Barcelone a clairement illustré ces dérives : manque de communication externe, moyens limités, retombées économiques surévaluées. Le communiqué annonçant plus d’un milliard de retombées n’a trompé personne. Sur place, le constat était sans appel : à peine une centaine de bateaux spectateurs sur le plan d’eau, contre les milliers attendus, de nombreuses locations encore disponibles, et seulement deux « photo boats » pour la presse. Ce déficit de moyens et de communication a d’ailleurs été au cœur des discussions lors de la première réunion entre challengers et Defender.

Deux visions de la Coupe s’affrontent, dans un contexte où la compétition doit évoluer sous la pression grandissante du circuit SailGP. Il faut peut-être voir dans ce contexte l’éviction de Peter Burling de Team New Zealand, qui n’aurait pas souhaité abandonner le circuit pour se consacrer exclusivement à TNZ.
Le SailGP, qui nuit à l’image de la Coupe selon Ernesto Bertarelli (qui en avait eu l’idée avant que Russell Coutts ne s’en empare avec le soutien financier de Larry Ellison), est un succès — il faut le reconnaître.

La Coupe doit vivre entre deux éditions pour survivre. C’est la seule manière de fidéliser les équipes et d’assurer une visibilité continue aux sponsors. Grant Dalton a promis un retour de la Coupe en 2026, avec des Acts disputés en AC75 et AC40. Reste à voir ce qu’il proposera concrètement et de quels moyens il disposera.

Les Italiens, Français et Américains devraient être présents parmi les challengers. Si l’équipe suisse a été réduite — tout comme les Français —, il reste toutefois une chance de les revoir sur la ligne de départ.
La prochaine édition devrait se dérouler à Athènes, en Grèce.

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Match Racing. Maxime Mesnil remporte la Ficker Cup

2025 Ficker Cup winner Maxime Mesnil (crew: Eric Monnin, Ute Monnin-Wagner, Jean-Claude Monnin, Simon Brügger, Renault Mathieu, Falxa Julien) Photo: Ian Roman/WMRT

LONG BEACH, Californie (28 avril 2025) – Après un week-end de compétition acharnée, le tableau est enfin complet pour la 60e édition annuelle de la Congressional Cup. Maxime Mesnil (FRA) a remporté la Ficker Cup, mais ce sont Nicole Breault (USA) et Peter Wickwire (CAN) qui se sont qualifiés pour la phase finale de cette prestigieuse régate internationale, la Congressional Cup, organisée par le Long Beach Yacht Club.

Mesnil a terminé la régate en beauté avec une victoire écrasante 3-0 contre Breault en finale, s’assurant ainsi le titre de la Ficker Cup. Cependant, comme il s’était déjà engagé à participer à la Congressional Cup avec le Suisse Eric Monnin, les équipes classées deuxième et troisième, respectivement Breault et Wickwire, ont obtenu leur place dans la Congressional Cup de cette semaine.

Ils rejoignent ainsi un plateau de classe mondiale composé de Chris Poole, USA (Riptide Racing) ; Johnie Berntsson, SWE (Berntsson Sailing Team) ; Eric Monnin, SUI (Capvis Swiss Match Racing) ; Rocco Attili, ITA (RBYS Racing) ; Ian Garreta, FRA (Med Racing) ; Cole Tapper, AUS (CYCA) ; Dave Hood, USA (DH3 Racing) ; Björn Hansen, SWE (Hansen Sailing Team).

Maxime Mesnil, vainqueur de la Ficker Cup 2024 (équipage : Eric Monnin, Ute Monnin-Wagner, Jean-Claude Monnin, Simon Brügger, Renault Mathieu, Falxa Julien) Photo : Ian Roman/WMRT

La 60e Congressional Cup débutera le mercredi 30 avril et se poursuivra jusqu’au dimanche 4 mai. Les courses se dérouleront au large de la jetée de Belmont, à Long Beach, en Californie, et pourront être suivies gratuitement par les spectateurs, de 11h30 à 17h environ. Elles seront retransmises en direct sur YouTube à partir du vendredi 2 mai, avec des mises à jour en direct sur les réseaux sociaux de la Congressional Cup et du World Match Racing Tour tout au long de l’événement.

La Ficker Cup a été créée en 1980 par le Long Beach Yacht Club en l’honneur de Bill Ficker. Membre du Newport Harbor Yacht Club, Bill Ficker était un navigateur hors pair qui a remporté le championnat du monde de la classe Star en 1958. Il est célèbre pour avoir mené à la victoire le vieux et lourd Intrepid contre le Gretel II lors de la Coupe de l’America de 1970. C’est là que Ted Turner a inventé l’expression « Ficker is Quicker » (Ficker est plus rapide), qui a été imprimée sur des badges pour la campagne et qui figure dans le logo de notre régate. Quatre ans plus tard, Ficker remportait la Congressional Cup 1974.

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Med Race. Vers un duel entre Crédit Mutuel et Centrakor

© Jean-Marie LIOT

En fin d’aprés-midi de ce premier jour complet de course les concurrents de la 1ère édition de la CIC MED CHANNEL RACE avait tous déjà passé la 1ère marque importante du parcours en baie de Calvi, le n°98 QWANZA passant celle-ci vers 18.00. La traversée vers la Corse s’est passée dans des conditions idéales avec une brise de 15 à 20 noeuds au vent de travers. A cette allure les scows ont repris l’avantage sur les pointus qui avaient tiré leur épingle du jeu d’un début de course dans des vents très faibles. Le n°89 PRENDRE LA MER / AGIR POUR LA FORÊT des marseillais Mathieu Claveau et Victoire Berger avait été l’auteur d’un superbe début de course mais fut rattrapé dans la nuit par les scows survitaminés dans ces conditions.

Aprés le passage à Calvi c’est un tout autre tableau qui commence; les concurrents doivent rejoindre les Bouches de Bonifacio au sud de la Corse, prochain point de passage obligatoire.
Si le vent a été à la hauteur dans la traversée et est également soutenu aux approches des Bouches c’est une toute autre histoire entre ces deux zones; en effet avec un vent venant de l’est la côte Corse provoque un dévent qui s’étend loin au large, une zone de calme bien piégeuse ou il faut choisir entre la distance la plus courte le long du littoral et la recherche d’un vent plus fort au large. A ce jeu les positions risquent bien d’êtres remises en cause suivant le succés incertain des options prises par les uns et par les autres. Le CREDIT MUTUEL ( n° 158 ) de Ian Lipinski et Alberto Bona et le CENTRAKOR (n°183 ) de Mikaël Mergui et Keni Piperol semblent en tous cas avoir choisi le thème du duel ne se quittant plus à moins d’un mille d’écart la plupart du temps. Un peu en retrait en fin de journée le CROSSCALL ( n°166) d’Aurélien Ducroz et Jonathan Chodkiewiez reste un concurrent sérieux pour bouleverser le podium. Et en mileu de flotte 5 pointus à une vingtaine de milles des premiers sont également en lutte intense entre eux.

Les premiers devraient arriver aux Bouches de Bonifacio en début de matinée mardi matin, une nouvelle marque de parcours qui comme toutes les autres autorise la direction de course à effectuer ou non un changement de parcours : est Sardaigne comme dans le parcours officiel ou ouest Sardaigne si la météo devait favoriser cette option, la question est certainement dans toutes les têtes des concurrents; ils seront libérés de cette interrogation au plus tard au lever du jour puisque les Instructions de Course imposent une distance minimale de 15 milles pour annoncer un changement avant une marque.

Il faudra aussi noter la très belle performance de Joël Paris et Thibault Lecarpentier ( n° 32 – REVE A PERTE DE VUE ) qui ne sont pas décrochés de la flotte, loin de là. Un nouvel abandon a été également notifié à la direction de course pour le n°148 HYDRA – DECHOUX de Nicolas Toury et Alexandre Delemazure malheureusement contraints par une voie d’eau et une avarie moteur.

Source CP

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