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Tour des Ports de la Manche. L’incontournable équipage « Défi Voile Adaptée » !

© Défi Voile Adaptée

Impossible désormais d’imaginer une édition du Tour des Ports de la Manche sans la présence du voilier « Défi Voile Adaptée », bateau de l’association Passagers du Vent. Créée en 2008 par Martine Préel et Thierry Fortin, cette association permet à des personnes en situation de handicap mental de régater, en loisirs, mais aussi en compétition. Le Tour des Ports de la Manche étant le rendez-vous le plus important de l’année, attendu avec impatience par tous les équipiers du Défi Voile Adaptée ! Focus sur des fidèles qui résument à eux seuls tout l’esprit du Tour des Ports de la Manche : engagement, solidarité, convivialité !

Rendre la voile accessible à tous
C’est en 2006 que Martine Préel et son compagnon Thierry Fortin alignent pour la première fois un équipage avec des personnes en situation de handicap mental sur le Tour des Ports de la Manche. Et c’est deux années plus tard, en 2008, que leur association « Les passagers du vent » voit le jour. Elle travaillant dans un foyer d’hébergement et lui comme éducateur et moniteur de voile auprès des jeunes de l’Institut Médico-Éducatif, c’est tout naturellement que l’idée de cette association leur est venue. « Notre objectif avec Thierry est d’emmener régater des personnes en situation de handicap mental. Cela leur permet d’apprendre à respecter l’autre, à travailler en équipe et à dépasser leurs limites. » Et c’est à bord d’un voilier de 12m, quelque peu aménagé, que les équipiers naviguent « Handicap oblige, le bateau a certaines adaptations mais qui pourraient également servir à des gens qui ne sont pas aguerris ! Les bouts sont de couleurs par exemple afin de les visualiser très rapidement. Il y a aussi des flèches qui sont marquées sur les winchs pour indiquer le sens dans lequel il faut tourner. Et puis après, c’est nous qui adaptons le bateau et la composition de l’équipage au fur et à mesure de la course en fonction notamment du niveau de fatigabilité des personnes » explique Martine.

« C’est l’événement de l’année ! »
Si le Tour des Ports de la Manche est attendu par bon nombre de régatiers, l’impatience est encore plus grande du côté des équipiers ‘Défi Voile Adaptée’ comme nous le confirme Martine, « Il y a une régatière dans le foyer où je travaille qui m’en parle tous les jours ! Pour eux, c’est l’événement de l’année ! Et pour nous aussi d’ailleurs ! ». Cette semaine de régate, loin du foyer permet en effet à chacun de mettre pour un temps leur handicap de côté. Ils sont alors tous équipiers au même titre que l’ensemble des participants, « nous avons fait des podiums par le passé et les autres équipages reconnaissent nos équipiers comme des équipiers à part entière et ça c’est super ! Les discussions quand ils se croisent ce sont vraiment des discussions de voileux sur les pontons ! Et je peux vous assurer que sur l’eau c’est la bataille ! Il n’y a absolument aucune différence ! » Une belle récompense pour Martine et Thierry qui s’investissent sans relâche au sein de leur association pour faire évoluer les regards sur le handicap, « En tant que Présidente je suis vraiment très contente, car nous sommes complètement dans le but de notre association. Ce que nous recherchons c’est l’intégration, l’inclusion même et c’est complètement le cas car nous sommes réellement au cœur de cette course ! C’est chaque année un grand plaisir d’y participer ! »

Favoriser l’inclusion de personnes atteintes de handicap en développant la pratique de la voile en compétition fait partie des axes de travail du Conseil départemental de la Manche qui a été labellisé « Territoire 100% inclusif » en juillet 2018. Le virage inclusif se décline sur l’ensemble des champs sociétaux (vie pratique, scolarité, emploi, habitat, santé, culture, sport…) afin de faciliter la vie des personnes en situation de handicap. Un renversement dans la façon d’appréhender le handicap.
C’est à ce titre que l’équipage « Défi Voile Adaptée » bénéficie du soutien du Département depuis 8 ans maintenant. « Nous les soutenons à travers la prise en charge de l’inscription du bateau et du ravitaillement, et une dotation à l’ensemble des équipiers, explique Marie-Pierre Fauvel, vice-présidente du Conseil départemental de la Manche en charge des sports. Pour Sylvie Gâté, conseillère départementale en charge du handicap, « participer à cette compétition apporte naturellement un élément dynamisant qui leur permet de se dépasser et de développer de belles qualités en dépassant leur handicap. »

Le coup d’envoi du Tour des Ports de la Manche sera désormais donné d’ici quelques jours. C’est déjà dimanche que les 92 voiliers inscrits s’élanceront de Carentan-Les-Marais. Comme chaque année, l’édition s’annonce haute en couleurs sur l’eau mais aussi à terre avec notamment en ouverture de l’événement, un concert de Claudio Capéo et 3 autres artistes programmé samedi 6 juillet sur le port de Carentan-les-Marais !

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Trinité-Cowes by Actual: Départ le 7 juillet pour 300 milles

Jacques Vapillon

La deuxième édition de la Trinité-Cowes by Actual, organisée par la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT), s’élancera dimanche 7 juillet à 18h00. 50 bateaux sont inscrits et s’élanceront sur un parcours de 300 milles entre la Trinité-sur-Mer et Cowes sur l’Île de Wight. Un parcours très ouvert avec seulement quatre marques de parcours : le Phare de la Teignouse, la Tourelle de la Plate au niveau de la Pointe du Raz, le Phare du Four et enfin le Phare des Needles, à l’extrémité Ouest de l’Île de Wight.

La Trinité-Cowes by Actual est une belle mise en jambe à la Cowes-Dinard, dont le départ sera donné le 12 juillet, et est ouverte à toutes les classes admises à cette course mythique organisée par le Royal Ocean Racing Club (RORC). Ils seront répartis en cinq catégories : IRC A, IRC B, IRC C, IRC Double et Multi 2000.

Parmi les inscrits, on retrouvera les têtes d’affiche 2018 : le JPK 11.80 Courrier Recommandé skippé par François Lamiot, qui avait remporté la course en overall et en IRC 1, ainsi que Hey Joe d’Antoine Croyère et Hey Jude de Philippe Girardin, vainqueurs respectivement en IRC Double et IRC 2-3-4. Skippé par Jean-Pierre Dréau, Lady First III, un 60 pieds marseillais tout neuf et tout carbone, fera sans aucun doute sensation.
Les incontournables Codiam de Jean-Claude Nicoleau et Nicolas Loday, et Qualiconsult de Jacques Pelletier seront bien évidemment de la partie. A leurs côtés figureront deux Figaro 3 : Oman Sail skippé par Sami Al Shukaili et SL Maintenance du Cherbourgeois Laurent Charmy. Nouveau venu dans la flotte, Charlie Capelle, accompagné de Paulin Nicol et du franco-britannique Marc Pardailhé, s’élancera sur Acapella – Proludic dans la catégorie Multi 2000.

Les premiers sont attendus mardi 9 juillet.

Yves le Blevec, directeur de course : “Nous avons une cinquantaine d’inscrits, c’est bien. C’est une course en pleine construction et je suis convaincu par le format et la période choisis. Cet événement relie deux foyers de la course au large et permet de faire un lien avec Cowes-Dinard. Elle peut également être un bon point de départ pour une croisière estivale le long des côtes britanniques. Le parcours est très ouvert et techniquement intéressant, avec du côtier, des courants à gérer, une traversée de la Manche… Plusieurs options seront possibles dans la zone DST Casquet, ce qui permettra des stratégies très différentes. Enfin, l’arrivée dans le Solent c’est toujours top.

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TourVoile. Début du Tour ce vendredi à Dunkerque

@ Morgan Bove

Le coup d’envoi de la 42e édition du Tour Voile sera donné ce vendredi à Dunkerque. 23 teams sont en lice (dont trois intégralement féminins) et vont s’affronter 3 jours en Stade  Nautiques devant la plage de Malo-les-Bains pour cette première étape.

Plusieurs équipes peuvent prétendre au titre comme Cheminées Poujoulat (vainqueur du Tour Voile Series 2019), Team Réseau Ixio, Team Beijaflore (2e du Tour l’an dernier) Golfe du Morbihan Breizh Cola, ou EFG Private Bank Monaco qui ont brillé sur les courses d’avant saison. En plus des classements habituels (Général, Jeune, Amateur), cette 42e édition introduit un Classement Mixte pour les teams embarquant sur chaque course au moins une équipière. Quatre équipages sont concernés, dont trois 100 % féminins : La Boulangère, Helvetia Purple by Normandy Elite Team et Sailing Arabia The Tour. CER-Ville de Genève figure également dans ce classement.

Le parcours du 42e Tour Voile
Acte 1 : Dunkerque (5-6-7 juillet)
Acte 2 : Fécamp (8-9 juillet)
Acte 3 : Jullouville (10-11 juillet)
Acte 4 : Les Sables d’Olonne (13-14 juillet)
Acte 5 : Port Barcarès (16-17 juillet)
Acte 6 : Hyères (18-19 juillet)
Acte 7 : Nice (20-21 juillet)

Antoine Bresson (Dunkerque Voile) : « On s’entraîne ici à Dunkerque tout au long de l’année. C’est à la fois cool car on connaît le plan d’eau et un peu stressant car nous avons envie de bien faire ‘à domicile’. Il va falloir bien se mettre dans le rythme sachant que le Tour Voile est une nouvelle expérience pour la plupart d’entre nous. »

Robin Follin (Cheminées Poujoulat) : « On attend ça depuis un bon moment ! Nous sommes d’attaque. Les conditions s’annoncent légères à Dunkerque et cela nous plait bien. Notre préparation a été très bonne mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Pour performer sur le Tour, il faut être bons tous les jours et parfois exceller. On ne se colle aucune étiquette, on veut juste dérouler notre jeu comme on le fait depuis le début de la saison, sans se prendre la tête. »

Pauline Courtois (Helvetia Purple by Normandy Elite Team) : « Le Tour, c’est l’aboutissement de la saison en Diam. Le nouveau Classement Mixte est une très bonne nouvelle. C’est important de valoriser la présence des filles et nous espérons en attirer d’autres à l’avenir. A ma connaissance, c’est la première fois qu’il y a trois équipages 100 % féminin sur le Tour. »

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Alan Roura en stand-by pour tenter de battre le record de l’Atlantique

Alan Roura et son IMOCA La Fabrique sont à Newport et attendent la fenêtre météo idéale pour s’élancer sur leur tentative de record de la traversée de l’Atlantique Nord, en solitaire et en monocoque. Pour patienter, petites réparations suite au convoyage, préparation de la traversée retour, prévision du départ vers New-York… et étude constante de la météo en concertation avec la cellule de routage constituée des navigateurs et météorologues Julien Villion et Gwénolé Gahinet. « J’ai un peu joué le rôle de boat Captain pendant que mon équipe était en mer, plaisante le skipper suisse de 26 ans. C’était sympa de se trouver de l’autre côté, maintenant j’ai hâte de naviguer à mon tour ! Et il ne va pas falloir chômer car nous gardons déjà à l’oeil un certain nombre de fenêtres météo possibles. »

SUIVRE LE RECORD

🔴 Cartographie en ligne actualisée toutes les heures (24h/24)
> bit.ly/Carto_Record2019

Port de départ : New-York (New-York)
Parcours : 2 880 milles entre le phare d’Ambrose (New York) et cap Lizard (Grande-Bretagne)
Temps à battre : 8 jours, 5 heures 20 min et 20 secondes
Port d’accueil : Brest, port de tous les records

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Rolex Middle Sea Race 2019. Edition spéciale cette année !

Après l’anniversaire des 40 ans de la course l’année dernière remporté par Géry Trentesaux et l’équipage français de Courrier Recommandé, la Rolex Middle Sea Race sera également l’occasion de la première épreuve de course au large en vue de préparer les JO.

Plusieurs équipages français seront présents cette année. A commencer par The Kid, le  JP54 conçu et skippé par Jean-Pierre Dick (deux fois vainqueur de la Barcelona World Race et quatre fois vainqueur de la Transat Jacques-Vabre); le Rogers 82, Aegir , de 25 mètres ; L’Albator conçu par Nivelt / Muratet de Philippe Frantz qui a terminé troisième (et première classe 4) à la Rolex Middle Sea Race en 2018; et le PK 10,80 Solenn de Gerard Ludovik (deuxième dans la classe 6 en 2018).
Pour la première fois on devrait voir le Skymy, un multicoque de 9,82 m (32 pieds) préimprégné carbone. Le KM32fc présenté dans Course au Large est actuellement en production chez Magma Composites, basé à Questembert, en Bretagne, et comportera des foils en Z afin de promouvoir les possibilités de vol au large et côtières. Selon l’équipe du projet, l’objectif principal est d’atteindre des niveaux élevés de sécurité en termes de structure, de stabilité et de flottaison. Le concept intègre une facilité de maniement grâce à sa voile et à d’autres systèmes de commande, ainsi qu’une facilité de transport et d’arrimage grâce à la capacité du bouton-poussoir de replier et de déplier les coques. L’équipe envisage de se lancer en septembre et d’entreprendre la Rolex Middle Sea Race en double, avec un équipage composé d’Alain Duvivier, amateur accompli et concepteur du projet, et de Gurvan Bontemps, dont l’expérience en matière de multicoques volant comprend le Flying Phantom et le GC32.

La flotte sera composée également d’européennes des régions du nord, de l’est, du sud et de l’ouest, avec des bateaux venant d’Autriche, de Belgique, de Croatie, d’Allemagne, de Lettonie, de Malte, de Roumanie, d’Espagne, de Suède, de Suisse et du Royaume-Uni. La Fédération de Russie, à cheval entre l’Europe de l’Est et la Russie, est une autre bonne source d’inscriptions, de même que les États-Unis, pour le moment représentés par le concurrent régulier Rambler et la nouvelle venue Kiva , Hinckley 51 de Mark Stevens, qui participe au la course transatlantique en juin et la course Rolex Fastnet en août. L’entrée australienne et vétéran de la Rolex Sydney-Hobart, Tilting at Windmills, prend une deuxième tournure à l’équivalent offshore classique de la Méditerranée après ses débuts honorables de l’année dernière.

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Transat Jacques Vabre. Clarisse Crémer, premières navigations sur son Imoca

@ Thomas Deregneaux

La Solitaire à peine finie, Clarisse Crémer est déjà partie  naviguer sur son Imoca Banque Populaire X. « Je ne peux pas être plus heureuse, je vis des instants magiques ! » Clarisse Crémer ne cachait pas son enthousiasme, mardi, après avoir effectué sa première sortie en mer au large des côtes bretonnes à bord de Banque Populaire X, un IMOCA mis à l’eau le 24 juin dernier, construit en 2011 et qui compte à son palmarès des victoires sur le Vendée Globe 2012-2013 et sur la Route du Rhum en 2014 et 2018. Mer plate, soleil puissant et des pointes à 15 nœuds : « les conditions étaient idéales pour découvrir le bateau ». Car tout est nouveau pour la jeune navigatrice qui n’a rejoint le Team Banque Populaire que lundi dernier.

« Clarisse pousse chacun à donner le meilleur » – Ronan Lucas
Après une Solitaire du Figaro particulièrement éprouvante, elle tenait à effectuer les premières sorties en mer avant de prendre quelques jours de repos bien mérités. « C’était impossible de partir sans avoir testé le bateau. C’est comme un cadeau : on ne peut pas le regarder trop longtemps sans le déballer », confie-t-elle. Clarisse fait preuve d’une détermination qui impressionne sur les pontons, elle qui enchaîne les expériences du large à grande vitesse : Mini-Transat et Transat AG2R l’an dernier avant la spectaculaire Solitaire du Figaro il y a quelques jours.

Chez Banque Populaire, son enthousiasme et son abnégation impressionne. « C’est vraiment le genre de tempérament que l’on apprécie dans l’équipe », souligne Ronan Lucas, le directeur du Team. « Si elle a toujours le sourire, Clarisse est aussi très travailleuse. Elle est capable de s’inscrire dans une dynamique qui pousse chacun à donner le meilleur, c’est motivant ! »

@ Thomas Deregneaux

« Je ferais tout pour l’aider » – Armel Le Cléac’h
Toute l’équipe s’apprête ainsi à l’accompagner vers ses nouveaux challenges en lui mettant à disposition tout son savoir-faire. « C’est impressionnant de faire partie d’un collectif où il y a autant de talents », confie la jeune femme. Elle pourra bénéficier aussi des précieux conseils d’Armel Le Cléac’h, son co-skipper pendant la Transat Jacques Vabre. Et le Breton compte bien s’investir à ses côtés. « Je suis bien placé pour savoir que chez Banque Populaire, la cohésion d’équipe a toujours fait partie de nos forces. On n’est jamais vraiment seul à bord. Je ferais tout pour l’aider à mener à bien son projet ». Le dernier vainqueur du Vendée Globe se dit « heureux de pouvoir transmettre son savoir-faire, son expérience et sa gestion des grandes compétitions ».

Cette volonté est partagée par tous, comme le précise Ronan Lucas : « nous avons très à cœur d’écrire aux côtés de Clarisse une nouvelle page de l’histoire que nous entretenons avec le Vendée Globe. Nous abordons ce nouveau chapitre avec moins de pression sportive mais avec l’envie de l’aider à progresser et à vivre une belle aventure collective ». La jeune femme savoure et prévient : « Je ne suis pas du genre à m’investir à moitié. Cette opportunité est tellement belle que je vais me donner à fond ».

LE PROGRAMME DE CLARISSE CREMER EN IMOCA – 2019 ET 2020
22 juillet 2019 : début des entraînements avec Armel Le Cléac’h
3 août 2019 : départ de la ROLEX Fastnet Race (co-skipper Armel Le Cléac’h)
27 octobre 2019 : départ de la Transat Jacques Vabre (co-skipper Armel Le Cléac’h)
Mai 2020 : participation à The Transat
Juin 2020 : participation à New-York – Vendée

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Tour de Bretagne à la Voile 2019. Parcours finalisé, inscriptions ouvertes

Alors que le rideau vient de tomber sur une édition exceptionnelle de la Solitaire Urgo Le Figaro, le Tour de Bretagne 2019 vient d’enregistrer ses premiers inscrits ! Le coup d’envoi de cette 12e édition, ultime épreuve du Championnat de France Elite de Course au large, sera donné le 7 septembre de Saint-Quay-Portrieux pour 6 étapes à destination de Saint-Malo, Brest, Concarneau, Larmor Plage et La Trinité-sur-mer.

Après un début de championnat exceptionnel, nul doute que cette toute première saison du Figaro 3, se conclura par un Tour de Bretagne aussi riche sportivement.
Organisé tous les deux ans par la Ligue Bretagne de Voile, le Tour de Bretagne à la Voile mêle à chaque édition plaisir, partage, intensité sportive, technicité et tactique. Cette épreuve, disputée en double est toujours très appréciée des marins. Elle attire entre 25 et 30 duos, souvent atypiques et uniques, qui se forment spécialement pour ce parcours autour des terres bretonnes. Ces équipages sont composés de professionnels et d’amateurs, de fidèles et de bizuths du circuit Figaro Bénéteau.

Pour cette 12e édition, après le traditionnel prologue du vendredi, le départ sera donné le samedi 7 septembre à Saint-Quay-Portrieux en baie de Saint-Brieuc pour une première étape vers Saint-Malo. La flotte devra ensuite négocier les délicats passages de la pointe Bretagne pour rallier Brest, puis Concarneau, où sera disputé le « Prix Guy Cotten ». Ce tour 2019 se terminera dans le Morbihan avec une escale à Larmor Plage avant une arrivée jugée en baie de Quiberon, pour un final à La Trinité-sur-mer.

Bref, un parcours riche et complexe à souhait, ponctué d’étapes authentiques et chaleureuses. Les tout premiers inscrits se sont fait connaître cette semaine, cette épreuve en double est toujours l’occasion d’accueillir des pointures issues d’autres circuits : avec le Figaro 3, le plateau de cette 12e édition promet d’être particulièrement éclectique.

La dernière étape du Championnat de France Elite de Course au Large sera passionnante, les coureurs ne s’y trompent pas!

Le parcours :
Du 7 au 14 septembre 2019
6 : Prologue
7 : Saint-Quay-Portrieux, Baie de Saint Brieuc > Saint Malo
8 – 9 – 10 : Saint Malo > Brest
11 : Brest > Concarneau
12 : Concarneau : « Prix Guy Cotten »
13 : Concarneau > Larmor Plage
14 : Larmor-Plage > La Trinité-sur-Mer, Baie de Quiberon

LES PRECEDENTS VAINQUEURS
2017 : Nicolas Lunven – Gildas Mahé ( Generali )
2015 : Corentin Douguet – Christian Ponthieu (Sofinther – Un Maillot pour la Vie)
2013 : Fabien Delahaye – Paul Meilhat (Skipper Macif)
2011 : Morgan Lagravière – Gildas Mahé (Vendée)
2009 : Eric Drouglazet- Laurent Pellecuer (Luisina)
2007 : Nicolas Lunven – Charles Caudrelier (Bostik)
2005 : Thierry Chabagny – Gildas Mahé (Lèbre – FMI)
2003 :Gildas Morvan – Bertrand Pacé (Cercle Vert)
2001 : Gildas Morvan – Charles Caudrelier (Cercle Vert)
1999 : Jean le Cam – Jean-Luc Nelias (O’Sea)
1997 : Michel Desjoyeaux – Marcus Hutchinson (Sill Plein Fruit – France 3 Ouest)

INITIATIVE :
Sélection « Jeune Tour de Bretagne Voile 2019 »
La Ligue Bretagne de Voile et le Pôle Espoirs Inshore Bretagne organisent cette année, la sélection d’un ou d’une jeune Breton(ne) pour faire le Tour de Bretagne à la Voile avec le skipper Damien Cloarec.
Lancée en début de saison auprès des jeunes licenciés bretons issus de la voile légère, de l’habitable Inshore et de la course au large, le jury a reçu 30 dossiers de candidature.
Après étude approfondie des dossiers, le 14 juin dernier, le jury a sélectionné 8 « finalistes », retenus sur des critères de performance, résultats sportifs, parité́ homme/femme et transversalité́, pour participer à̀ un stage d’entrainement du 5 au 9 août à Roscoff, sur un Figaro Beneteau 3, qui sera encadré par Damien Cloarec et Stéphane Krause, Conseiller Technique National FFVoile et coordonnateur Pôle Espoirs Inshore Bretagne.
A l’issue de ce stage, un ou une sélectionné(e) prendra le départ du Tour de Bretagne à la Voile aux cotés de Damien Cloarec.
Les 8 finalistes sont :
• Victor Le Pape – CN Fouesnant Cornouaille
• Charlotte Yven – La Société́ des régates de Térénez (SRTZ)
• Jules Bonnier – Surf School Saint-Malo
• Titouan Sessa – Yacht club de Saint Lunaire
• Antoine Rucard – CN Plouguerneau
• Kim Anne Le Formal – Ev cataschool
• Chloe Le Bars – CN Lorient
• Elodie Bonafous – Ecole de voile de Locquirec

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Championnat du Monde Laser. JB Bernaz à l’attaque !

©️Robin Christol

Point d’orgue de la saison olympique de Laser, le Championnat du Monde 2019 aura lieu du jeudi 4 au mardi 9 juillet à Sakaiminato City, sur la côte nord, à l’ouest du Japon. Une épreuve capitale pour Jean-Baptiste Bernaz qui vise le titre mondial avant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Arrivé sur place il y a 10 jours, le Maximois est plus prêt que jamais à en découdre !

Toujours dans le top 10 sur les épreuves internationales, dont 3 participations aux Jeux Olympiques, et avec un titre de vice-champion du monde 2016, 3 victoires et de nombreux podiums sur les étapes de coupe du monde, JB Bernaz veut décrocher l’or. Toute l’année, il s’est préparé pour « performer » sur ce championnat du monde. Objectif personnel, c’est aussi un objectif majeur fixé par la FFVoile. « Pour moi c’est le mondial le plus important de la préparation olympique. Et puis mine de rien je n’ai plus que deux chances d’être champion du monde ! C’est now !! C’est le dernier qu’on a pu vraiment bien préparer. Le prochain sera en février 2020 à Melbourne où toutes les séries seront réunies. En fait, on a deux saisons en une. On va raccrocher les gants début septembre et en 6 mois c’est compliqué de faire une grosse préparation. Donc la saison prochaine, le mondial ne sera qu’une étape avant les Jeux.

Je suis content du travail qu’on a fait cet hiver avec mon entraineur Pascal Rambaud, mon coach physique Olivier Pauly et ma préparatrice mentale Élise Marsollier. Je me sens vraiment bien, je vais vite et les sensations sont bonnes. Tous mes plans s’organisent bien sur le plan sportif comme sur le plan personnel. »

Un nouveau plan d’eau
Sakaiminato est un port de pêche important de la Mer du Japon. La ville est entourée par la mer. Le climat y est chaud et tempéré avec des précipitations importantes. La météo, qui peut être très variée, nécessite une grande polyvalence pour être performant dans toutes les conditions. « C’est un terrain de jeu qu’on ne connaissait pas du tout. On n’a jamais fait de régate ici donc je me suis fait aider pour avoir des études de plan d’eau. J’ai eu un premier rapport de Benoit Hiss, mon entraineur d’Optimist du CN St-Maxime qui me suit depuis plus de 20 ans. Et on a fait un point avec David Lannier, le météorologue de l’Équipe de France, qui a aussi fait un beau travail de son côté. La météo est assez variée, on a de la pluie, du soleil, il fait chaud un peu comme chez nous et l’eau est plus chaude parce qu’elle remonte de Malaisie. »
Dépaysement garanti en revanche à terre. Et peu de ressemblance avec Enoshima, site des épreuves de voile des JO de Tokyo 2020, qui se situe sur la côte sud : « Tout est écrit en japonais, personne ne parle anglais, c’est difficile de se faire comprendre. On sent que les codes ne sont pas les mêmes, ce n’est vraiment pas la même culture. On se sent un peu moins à la maison ! Ça ne ressemble pas à Enoshima, on est sur la côte nord, c’est une mer différente. On est à la même latitude mais c’est le seul point commun. Le spot n’est pas ouf… il faut aimer le poisson ! »
Pour être dans les starting-blocks le 4 juillet pour les premières manches, JB est arrivé le 21 juin sur place, le temps de s’adapter au décalage horaire (7h de plus) et de s’entrainer sur le site du Championnat du Monde. « Nous sommes venus tôt pour avoir le temps de naviguer et d’appréhender le plan d’eau. Avec 7 heures de décalage horaire, le jet lag pique un peu. Les premiers jours je n’ai fait que de la muscu, puis on a récupéré les bateaux mercredi dernier pour commencer à naviguer. »

Un mondial à armes égales
159 concurrents de 58 pays sont présents pour disputer l’épreuve internationale qui couronnera le meilleur lasériste au monde. Seul le sportif fera la différence dans cette série olympique dont la grande particularité est l’égalité parfaite des chances pour tous. « Il y a 160 bateaux sur le parking qui ont été tirés au sort. J’ai donné mon nom et ils l’ont mis face à un numéro de bateau que je vais garder tout le championnat. On a seulement le droit d’emmener notre voile, nos bouts et notre barre. C’est tout ! Tout le reste est fourni. Normalement, tous les Laser ont été faits au même moment avec le même moule. Donc il y a peu de chances d’y avoir des différences. Tous les numéros se suivent. Par rapport au reste de la saison c’est hyper proche. C’est cool de naviguer à armes égales ! »

PROGRAMME LASER WORLDS – SAKAIMINATO – JAPAN
– 4 – 9 juillet : 12 manches, signal d’attention à 11h locale (4h du matin, heure française)
– 4 – 6 juillet : phases de qualifications (2 manches par jour)
– 7 – 9 juillet : phases finales
(2 manches par jour / ronds or, argent et bronze / pas de Medal Race)
Site de l’épreuve : 2019worlds.laserjapan.org

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Clara et Christian Dumard sur le record du passage du Nord-Ouest

Christian Dumard et sa fille Clara 24 ans repartent pour tenter d’établir le record du passage du Nord-Ouest sans assistance et uniquement à la voile avec leur Sun Fast 37 « Happy Trip ». Partis de la Trinité-sur-Mer, ils vont rejoindre Nuuk, au Groënland, avec un stop possible en Irlande ou en Islande en cas de mauvais temps. Ce convoyage d’environ 2 500 milles sera, pour le duo, l’occasion de reprendre ses marques à bord du bateau et de commencer à instaurer certaines petites routines avant de se lancer à l’assaut du premier temps de référence entre le Groenland et le Détroit de Béring (Alaska) homologué par le WSSRC, au début du mois d’août. UN beau défi qu’on leur souhaite de réussir.

« Mon père comme moi avons vraiment hâte. Ce premier tronçon pour rejoindre le Groënland va être parfait pour se remettre en jambes et reprendre nos petites habitudes ensemble, même si nous avons prévu d’y aller tranquillement, sans prendre aucun risque. Cela va aussi permettre de procéder aux derniers réglages et de tester les nouveaux équipements du bateau », explique Clara qui, pour mémoire, a ajouté une éolienne puis un panneau solaire à bord de son Sun Fast 37 baptisé « Happy Trip ». Une machine choisie avec soin, spécifiquement pour cette tentative de record. « Au départ, on avait évidemment de nombreux critères de recherche. On souhaitait notamment un bateau qui soit habitable, assez simple et surtout très manœuvrant », détaille la jeune étudiante.

« Le choix du Sun Fast 37 s’est imposé assez naturellement car il nous fallait un monocoque qui avance bien dans tous les types de conditions, y compris le petit temps. Nous l’avons toutefois un peu renforcé en y ajoutant notamment une pièce moulée en inox de trois millimètres sur l’étrave afin de prévenir les chocs. L’an dernier, lors de notre première tentative, nous avions navigué jusqu’à 2 ou 3 dixièmes de glace à la surface. C’est la limite que nous nous sommes fixés pour cet été. Bien sûr, un bateau en aluminium serait sans doute plus solide, mais il serait surtout plus lourd et moins manœuvrant, or comme Clara l’a expliqué, c’est un critère très important dans cette zone où l’on peut se faire rapidement piéger dans une baie ou un chenal par les glaces, et c’est un paramètre primordial dans la mesure où, avec le réchauffement climatique, les glaces dérivent plus, et plus vite », souligne Christian qui étudie la zone Arctique depuis maintenant une quinzaine d’années et qui y a routé à la fois des croisiéristes et des grands comme Guo Chuan lors de son passage du Nord-Est entre Mourmansk et le détroit de Béring en 2015. « Ces dernières années, j’ai effectivement routé beaucoup de bateaux en Arctique et j’avais évidemment très envie d’y aller à mon tour. Mon attrait pour ces régions m’est venu lorsque j’étais gamin. J’ai grandi sur un bateau avec mes parents en écoutant les récits de Willy de Roos (premier plaisancier à avoir franchi le passage du Nord-Ouest, ndlr) sur les fréquences radios amateurs. Cela me fascinait et lorsque Clara m’a proposé de partir avec elle, forcément, j’ai été ravi », relate Christian qui a donc pu passer de la théorie à la pratique pour la première fois l’été dernier, et qui a forcément tiré des enseignements de cette expérience.

« Le fait de devoir être de veille en permanence est quelque-chose qu’évidemment je n’ignorais pas, mais qui s’est avérée être une vraie contrainte. Impossible de descendre trois minutes pour se faire un café lorsque l’on navigue dans ces zones où la visibilité est souvent très réduite à cause du brouillard. Il faut impérativement être en veille 24h/24. En ce sens, il faut avoir une grande confiance en l’autre quand on est en double. Par ailleurs, le fait de naviguer à la voile là-bas m’a vraiment permis de découvrir de nouvelles sensations, le bruit des icebergs ou de la banquise émettant des sons différents. Dans ce contexte, il faut clairement être en permanence dans une configuration de voiles qui permet de s’arrêter rapidement. Il faut aussi être très patient car généralement, dans le Grand Nord, il y a assez peu de vent et c’est parfois un peu dur de ne parcourir que 15 milles dans une seule et même journée », note Christian, pressé, comme sa fille, de marcher dans les pas de l’explorateur norvégien Roald Amundsen. « L’enjeu, c’est ne pas avoir trop de glaces pour réussir à passer. Ce n’est pas quelque-chose de facile à anticiper, comme on a pu le voir l’an dernier. En météo, on a des prévisions à dix jours or pour les glaces, on en a seulement au jour le jour ou à un mois, ces dernières étaient généralement fausses. Il faut donc être très attentif aux conditions et aux courants pour suivre au mieux leur évolution. Le défi est donc grand autant que passionnant », termine Christian Dumard.

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L’Ocean Globe Race 2023, la Whitbread de retour !

Don McIntyre lance une nouvelle course, l’Ocean Globe Race (OGR), une course à l’ancienne partant d’un port d’Europe le 10 septembre 2023, qui célébrera les 50 ans de la Whitbread. La course empruntera le même itinéraire autour du monde que celui des Clippers, tout comme la Whitbread en 1973. La course suit la route des 4 étapes classiques d’Europe en Afrique et vers l’Australasie, puis retour par un port d’Amérique du Sud : 27 000 milles nautiques en sept mois en passant sous les trois grands Caps avec le Cap Horn en prime pour la plupart des navigateurs.

Le parcours final sera publié à la fin de 2020, avec l’avis de course final. Des villes du Royaume-Uni, d’Europe, d’Afrique du Sud, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Argentine, d’Uruguay et du Brésil sont invitées à soumissionner pour accueillir les escales.

Tout aussi “retro” que la GGR 2018, elle partira avec des bateaux aussi fiables que ceux de la première Whitbread et avec une technologie limitée à celle qui existait du temps des pionniers en 1973. Cela signifie pas d’objets high tech, d’ordinateurs, de système satellite (téléphones et GPS inclus) ni de téléphones mobiles. Navigation limitée aux tracés du sextant sur des cartes imprimées, communications par radios SSB et VHF et musique sur magnéto-cassettes.

Les bateaux avec matériaux contenant des fibres de verre doivent être “agréés” . Ils doivent être construits avant 1988, de longueur hors-tout de 47ft(14.32m) à 66ft (20.11m), partagés en deux Classes ADVENTURE (47-56ft : 14,32-17,06m) et SAYULA (56-66ft :17,07-20.11m).

S’y ajoutent les participations initiales des trois premières éditions de la Whitbread (1973/4, 1977/8 and 1981/2) avec les bateaux d’entraînement ‘Class surveyed’ qui mesurent jusqu’à 68ft (20,73m), soit une troisième Classe FLYER.

Les bateaux Nautor Swan dont les caractéristiques d’âge et de longueur correspondent sont autorisés, et les modèles similaires qui ont fait leurs preuves seront étudiés sur inscription. La flotte est limitée à 30 bateaux et la Course sera soumise au Règlement International de Prévention des Collisions et Abordages en mer.

Le fondateur de la Course Don McIntyre remarque : “Pour la première fois en 30 ans, des marins ordinaires et des propriétaires de bateaux auront la possibilité de vivre une Course autour du monde avec un budget raisonnable, une sécurité et un plaisir assurés. Pas besoin d’être un grand sportif ni d’avoir une grosse équipe derrière. Et pour les budgets, le prix d’une campagne ne coûtera pas plus qu’un demi-foil sur un IMOCA 60. Il y a tant de marins dans les ports qui rêvent de faire le tour du Globe et de passer le Cap Horn. Avec l’Ocean Globe Race le rêve peut encore devenir réalité”.

Pour parfaire son argumentaire Don McIntyre a même fournit un budget prévisionnel en prenant un NAUTOR SWAN 55 de CLASSE ADVENTURE avec un équipage de 8 à 9 personnes :

Achat avec courtage                                                                       180,000 Euro
Réaménagement avec équipe                                                        100,000 Euro
Droits d’inscription                                                                            25,000 Euro
Assurances et frais administratifs                                                   20,000 Euro
Total Mise de fonds                                                                          325,000 Euro 

L’équipage doit contribuer aux coûts d’exploitation totaux dans le monde entier, à la nourriture et à l’entretien. À la fin de la course, vendez votre SWAN pour 200 000 euros. L’expérience a coûté 125 000 euros. (Vous pouvez le faire moins cher avec une entrée plus petite)

* À titre de comparaison, une seule feuille de carbone pour un IMOCA 60 vous coûtera entre 5 000 et 600 000 euros, ce qui vous permet de relever le défi de la course Ocean Globe pour 25% d’un jeu de feuilles!

Chaque équipage doit compter au moins une femme et un jeune âgé de moins de 24 ans au départ de la Course. McIntyre continue en précisant que l’expérience de la Golden Globe Race en 2018 a montré un grand intérêt pour l’Aventure authentique d’un tour du monde à la Voile et a été un superbe tremplin pour le lancement de l’Ocean Globe Race. “La GGR a eu un grand succès pour les concurrents et a attiré une foule de fans passionnés dans le monde entier. La Course a atteint nos espérances avec pourtant un budget très limité. Nous avons appris beaucoup sur ce qui marche et pourquoi, et avons désormais en main une formule qui fait la différence avec bien d’autres événements.
L’ Ocean Globe Race 2023 se déroulera sous le patronage du Royal Nomuka Yacht Club au Royaume de Tonga et est garantie par McIntyre Adventure Ltd.

Le site : https://oceangloberace.com/

 

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