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Charleston sera le port d’arrivée de The Transat 2020

© Lloyd Images

En mai dernier, OC Sport Pen Duick, société organisatrice de l’épreuve, annonçait Brest comme ville de départ de The Transat 2020. Pour fêter son 60e anniversaire, la doyenne des courses transatlantiques en solitaire va également « s’offrir » un nouveau port d’arrivée. Si l’épreuve reste naturellement fidèle aux États-Unis, pour la première fois de son histoire, c’est à Charleston, en Caroline du Sud, que sera jugé son dénouement, à l’occasion des célébrations des 350 ans de la création de la cité. Tout un symbole !

Après un départ de la pointe bretonne à la mi-mai 2020, les solitaires en lice pour l’édition des 60 ans de The Transat mettront donc le cap sur les 3 500 milles de la plus exigeante des courses en Atlantique Nord. De Brest aux côtes américaines, tous chercheront à écrire un nouveau chapitre du livre de cette épreuve mythique qui vît Sir Francis Chichester, Éric Tabarly ou Loïck Peyron marquer à jamais l’Histoire de la course au large.

Pour cet anniversaire, The Transat ralliera le Finistère à Charleston, qui accueillera la course pour la première fois. L’arrivée de la flotte y coïncidera avec les célébrations du 350e anniversaire de l’établissement de la colonie britannique qui donna son nom à la ville, Charles Town, en 1670, et donc de la création de la cité elle-même. Résolument tourné vers la mer, le port de Caroline du Sud fera de l’arrivée de The Transat un temps fort de ses festivités et se saisira de l’occasion pour mettre en valeur la richesse de son patrimoine maritime. Une opportunité dont se réjouissent les autorités locales.
« Alors que nous commémorons le 350e anniversaire de la fondation de notre ville, je ne peux penser à une meilleure façon de célébrer la riche histoire maritime de Charleston que d’être ville d’arrivée de cette course historique The Transat. Nous sommes impatients d’accueillir cet événement mondial l’année prochaine. »
Le président du Comité directeur du 350e anniversaire de la ville de Charleston, A. Peter Shahid, Jr.

Un enthousiasme partagé par Hervé Favre, Président d’OC Sport Pen Duick : « Nous sommes ravis de nous associer à Charleston pour 2020. The Transat est la plus ancienne des courses au large en solitaire. Avec Charleston, nous avons deux anniversaires très spéciaux à célébrer : notre 60e et le 350e de la ville. Ce sera donc une édition qui aura une dimension très particulière et qui fera le lien entre sport et Histoire. »

Rappelons que The Transat est la plus ancienne course transatlantique en solitaire entre l’Europe et les États-Unis. Disputée contre les vents dominants, elle est réputée pour être la plus difficile, la plus exigeante de toutes. Vainqueur de la première édition de l’épreuve en 1960, Sir Francis Chichester avait mis 40 jours pour traverser l’Atlantique. 60 ans après, les plus rapides devraient traverser en 8 jours seulement…

Créée au Royaume-Uni, développée en France et conservant depuis toujours une arrivée américaine, The Transat devrait réunir une quarantaine de marins sur la ligne de départ en mai 2020. L’avis de course sera mis très prochainement à la disposition des futurs concurrents qui s’attaqueront à un véritable monument de la voile océanique entre Brest et Charleston.

Pour en savoir plus sur Charleston et les célébrations du 350e anniversaire, visitez le site internet https://www.charleston-sc.gov/.

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Erwan le Draoulec de retour en Figaro

Photos : Pierre Bouras / Emile Henry - Rave

Course au large
Saison Figaro
Communiqué de presse
Mardi 16 juillet 2019

– – – ERWAN LE DRAOULEC DE RETOUR EN FIGARO – – –

Le skipper bourguignon, Erwan le Draoulec qui, suite à une blessure à l’épaule, avait été obligé de mettre en stand-by sa saison sportive est de retour dans le circuit Figaro. Il participera le 4 août prochain à la Douarnenez Courses Solo Gijón à bord de son Figaro Bénéteau 3 Émile Henry – Rave, sa vraie première course en solitaire depuis la Mini Transat.

Première victoire
Début avril, durant la Sardinha Cup, première course de la saison en double, Erwan se blesse à l’épaule et se voit obligé avec Clarisse Crémer sa co-équipière d’abandonner la course. Le bourguignon doit se faire opérer et met ainsi entre parenthèses les deux prochaines courses de sa saison sportive : La Solo Maitre Coq et la Solitaire URGO Le Figaro. Un coup dur pour ce vainqueur de la Mini Transat 2017 qui venait de mettre un pied dans le circuit Figaro et qui avait à cœur de jouer des coudes avec tous ces grands champions de la course au large.

L’accompagnement au sein du centre de rééducation de Kerpape dans le Morbihan a été bénéfique pour le skipper qui, en presque trois mois, a retrouvé la mobilité de son épaule. « Le centre de rééduc’ de kerpape a fait du super boulot, ils ont été géniaux, j’y ai mis beaucoup du mien aussi. J’étais là tous les jours, on a beaucoup travaillé. » raconte Erwan. Du côté d’Émile Henry et RAVE, les deux fidèles partenaires d’Erwan, il était hors de question de quitter le projet, bien au contraire. Ils ont su prendre des nouvelles et être patients pendant cette épreuve.
Être au départ de la Douarnenez Courses Solo Gijón est une grande victoire pour Erwan. Même si le navigateur ne sera pas à 100% de son potentiel sportif, il veut naviguer proprement, et surtout prendre du plaisir « Je suis déjà tellement content de faire cette course, ce n’était pas du tout prévu que je sois au départ au moment de mon opération. Je n’ai aucune idée de mon niveau par rapport aux autres, je pense que ça ne va pas être facile en vitesse. Ils ont dû beaucoup progresser sur des navigations au contact durant les derniers mois. » explique le marin.

Au boulot !
Aujourd’hui, Erwan est prêt à reprendre du service, après un rapide passage par la case chantier, le Figaro 3 Émile Henry – Rave a retrouvé son élément « J’ai navigué toute la semaine en Figaro, c’était super, ça fait du bien de retourner sur l’eau. J’ai fait quelques navigations en solo, je pense que je n’avais pas navigué seul sans personne autour de moi depuis la Mini Transat. C’était tellement cool, tu ne te compares pas aux autres, tu prends que du plaisir. Je n’ai pas perdu tous mes automatismes, je me sens à l’aise sur l’eau » se réjouit Erwan.

La Douarnenez Courses Solo Dijon : départ le 4 août
Un aller-retour jusqu’en Espagne en passant par le mythique phare du Fastnet, au total 1400 milles à parcourir. Une bonne remise en jambes ! « S’il n’y avait pas le passage par le Fastnet ça aurait été une course que j’ai déjà faite avec les différentes transgascogne et le début de la transatlantique en Mini. Ça va être super de naviguer au large, de s’éloigner des côtes, nous n’allons pas avoir beaucoup de manœuvres à effectuer, ce n’est pas trop mal pour mon épaule. Même avant ma blessure, cette course-là me plaisait beaucoup, en général je suis plutôt à l’aise sur ces grands bords au large, je suis dans mon monde ! » raconte Erwan.

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TourVoile. Le Team 100 % féminin La Boulangère brille à Port-Barcarès

Photo : Bernard Le Bars / La Boulangère

Mathilde Géron, Louise Acker et Amélie Riou – à bord du Diam 24 La Boulangère – signent une jolie performance aujourd’hui sur l’Acte 5 du Tour Voile en se classant 2ème du raid côtier de Port-Barcarès. Au terme d’un parcours de 40 milles, disputé dans des conditions de navigation parfaites, c’est l’équipage Golfe du Morbihan Breizh Cola qui s’impose devant le Team 100% féminin. Beijaflore, leader au classement général complète le podium de ce 4ème raid côtier du Tour Voile.
Très belle entame Méditerranéenne
A l’arrivée ce soir au paddock, les quatre filles du Team La Boulangère – Mathilde Géron, Nathalie Brugger, Louise Acker et Amélie Riou ont le sourire. En effet, après un acte 4 assez compliqué aux Sables d’Olonne, l’équipage 100 % féminin La Boulangère a retrouvé toute la vigueur qui le caractérise. Les filles ont parfaitement réussi leurs premiers bords en Méditerranée. Pour preuve, elles ont maîtrisé du début à la fin ce raid côtier. En effet, après un très bon départ, elles s’installent en tête de flotte et passent 3ème à la bouée de dégagement. Leur très bonne vitesse au portant leur permet de glaner la 2ème place. Déterminé, l’équipage 100% féminin s’échine à bord, bien décidé à aller chiper la première place aux Morbihannais. Mais, elles sont coupées en plein élan par la direction de course. « Au fur et mesure où nous avancions, on se disait que nous allions les croquer. Mais au dernier moment, le comité de course a annoncé une réduction de parcours. Nous étions dégoutées car nous étions proches. Nous terminons derrière eux mais nous sommes très contentes de notre résultat. » raconte une Mathilde Géron ravie.
Au classement général, le Team La Boulangère conserve ce soir sa 12ème place et est toujours en tête du classement mixte.
Mathilde Géron, skipper du Team La Boulangère
« Ça fait hyper plaisir de sortir un beau raid surtout que nos résultats ces derniers jours n’étaient pas à la hauteur de nos espérances. Du coup, ça fait du bien de terminer 2ème aujourd’hui. Nous avons pris un super départ et nous avons aussi changé la configuration d’équipage. Louise qui a préparé le raid était à bord aux réglages et c’est Amélie qui a assuré la tactique. Nous avons cru que nous pouvions revenir sur les garçons car nous savons que nous allons super vite au portant. C’était un très long bord de 13 milles. Du coup, au fur et mesure de notre avancée, on se disait que nous allions les croquer. Mais au dernier moment, le comité de course a annoncé une réduction de parcours. Nous étions dégoutées car nous étions proches. On termine derrière eux mais nous sommes très contentes du résultat du jour. »

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TourVoile. Team Golfe du Morbihan, victoire d’équipe !

Team Golfe du Morbihan Photo : Jean Marie Liot

Le Team Golfe du Morbihan attaque la Méditerranée dans les meilleures conditions puisqu’il remporte haut la main le Raid Côtier du jour à Port Barcarès. L’équipage composé de Solune Robert, Riwan Perron, Charles Dorange et Louis Flament signe une première victoire sur le Tour Voile 2019, un résultat qui a de quoi redonner le sourire aux troupes ! Le Team remonte d’une place au classement général, il est 4e à 18 points du 3e, Réseau IXIO Toulon Provence Méditerranée.

Sur les paddocks à Port Barcarès, la nuit dernière, nous pouvions encore apercevoir les équipes techniques du team travailler sur le Diam 24. Souvenez-vous, le trimaran avait subi une collision sur la Finale des Stades Nautiques aux Sables d’Olonne avec l’équipage de Sandro Lacan (Team Réseau IXIO Toulon Provence Méditerranée). Après avoir évalué les dégâts, le Team a été dans l’obligation de remplacer son flotteur bâbord. De longues heures de travail attendaient l’équipe à terre qui a travaillé sans relâche jusqu’à deux heures du matin. L’investissement des hommes de l’ombre a permis aux régatiers du jour, à savoir Solune, Charles et Louis de naviguer à 100% de leur potentiel. Aujourd’hui, ils ont clairement survolé les débats malgré la pression de leurs adversaires !
Un magnifique Raid Côtier a été disputé dans du vent soutenu aux pieds des Pyrénées. Louis, le barreur nous avait prévenu ce matin, le départ ainsi que le premier bord de dégagement allaient être décisifs. Positionnés juste à côté du bateau comité, les régatiers ont parfaitement maitrisé cette entame de parcours, en prenant un superbe départ. « Ce Raid n’était pas si simple que ça, Louis a pris un super départ au comité, puis nous avons fait un super bord de dégagement puisque nous passons en tête. Charles a su profiter des oscillations et différentes pressions de vent pour nous faire passer la bouée en tête. » raconte Solune. Malgré la grande pression des poursuivants, les jeunes s’accrochent et gardent le lead de ce parcours côtier tout du long « Les filles de La Boulangère sont rapidement revenues vers nous, c’était assez stressant. On n’a rien lâché, pour enrouler la dernière bouée avant l’arrivée. Ce dernier bord d’arrivée n’était que du bonheur, on ne se voyait plus perdre. » continue le co-skipper.
Aurait-on retrouvé le mojo ? Si la première partie de ce Tour Voile n’a pas été totalement à la hauteur des ambitions des jeunes du Team Golfe du Morbihan – Breizh Cola, la partie méditerranéenne semble vouloir leur sourire. « Elle fait du bien cette victoire ! C’est une belle victoire d’équipe parce que les gars ont travaillé dur et tard et je suis vraiment content de pouvoir les remercier de cette manière-là. On en avait parlé, on avait vraiment besoin de ça pour nous remettre en confiance et là, c’est la meilleure chose pour nous remettre dans le droit chemin. On va tout donner sur la Med ! » conclut Solune.
Demain, c’est donc à la quatrième place du général que l’équipage attaquera la journée de Stades Nautiques. Le podium est à portée d’étrave et chaque point va prendre de la valeur dans la route jusque Nice.

Interview de Solune Robert, co-skipper :

« Elle fait du bien cette victoire ! C’est une belle victoire d’équipe parce que les gars ont travaillé dur et tard et je suis vraiment content de pouvoir les remercier de cette manière-là. On en avait parlé, on avait vraiment besoin de ça pour nous remettre en confiance et là, c’est la meilleure chose pour nous remettre dans le droit chemin. On va tout donner sur la med !
Ce Raid n’était pas si simple que ça, Louis a pris un super départ au comité, puis nous avons fait un super bord de dégagement puisque nous passons en tête. Charles a su profiter des oscillations et différentes pressions de vent pour nous faire passer la bouée en tête. Nous avions un peu de marge pour contrôler les adversaires et pour faire la tactique qu’on voulait. Sur le retour, nous avons mis pas mal d’écart avec le reste de la flotte, quand le vent est monté, nous nous sommes un peu moins sentis à l’aise. Les filles de La Boulangère sont rapidement revenues vers nous, c’était assez stressant. On n’a rien lâché, pour enrouler la dernière bouée avant l’arrivée. Ce dernier bord d’arrivée était que du bonheur, on ne se voyait plus perdre. C’est vraiment super de pouvoir remercier l’équipe parce qu’on est dans des bonnes conditions pour faire un Tour Voile et c’était frustrant jusqu’ici de ne pas avoir de réussite et de ne pas pouvoir remercier toute l’équipe. On va essayer de continuer comme ça sur le reste de la med’ ! »

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GPEN. Les Multi 50 attendus à Brest pour une rentrée à grand spectacle

Le Grand Prix de l’Ecole Navale se déroule en deux temps cete année. Lors du week-end de l’Ascension, ce sont plus de 200 bateaux qui sont venus régater autour de l’Ecole Navale mais en septembre, c’est à Brest que sont attendus les Multi 50, réunis pour leur championnat de France. Ces grands multicoques font leur retour pour le Trophée de Brest Multi 50. Quatre bateaux ont déjà confirmé leur participation. Gilles Lamiré (Groupe GCA), Lalou Roucayrol (Noir Désir) et Thibaut Vauchel-Camus (Défi Voile Solidaire et Peloton) reviennent pour la seconde année consécutive. On note également la présence de Thierry Bouchard (Ciela Village). A moins de deux mois du départ de la Transat Jacques Vabre, le Trophée de Brest Multi 50 sera un test décisif pour tous les concurrents.

Pour cette édition exceptionnelle, le Trophée de Brest Multi 50 s’associe à Finist’Air Sailing qui attire depuis trois ans les amoureux du foil. Devant le Moulin Blanc, ce sont des planches à voile, des kite surfs et des catamarans volants qui vont s’affronter pendant trois jours. Christophe Boutet, l’organisateur, a mis en place un « format spectacle » avec des finales organisées en fin de journée, pour permettre aux Brestois d’en profiter après la journée de travail.

Le dimanche, la fête se poursuit avec la Pen Ar Bed Paddle Race, organisée par l’Association Grand Prix de l’Ecole Navale. Cette grande épreuve de paddle est destinée au grand public et pourrait accueillir quelques centaines de participants.

La Pen Ar Bed Paddle Race est un des moments forts de cette rentrée (Photo : J. Vapillon / GPEN)

DECLARATIONS

Frédéric Damlaimcourt (Président de l’association Grand Prix de l’Ecole Navale) :

« Cette dernière édition du Grand Prix de l’Ecole Navale s’est bien déroulée. Nous avons des retours très positifs de la part des classes et notamment de la part de celles qui venaient pour la première fois. Je pense par exemple aux Open 500 ou aux Flying Fifteen qui ont déjà prévu de revenir l’année prochaine. Avec Brest Evènement Nautique, nous préparons maintenant le Grand Prix de la Ville de Brest qui constituera la deuxième partie du Grand Prix avec le championnat de France des Multi 50 en septembre, ainsi que Finist’Air Sailing. »

Christophe Boutet (Organisateur de Finist’air Sailing) :

« Avec le Trophée, nous sommes sur le même week-end en septembre donc ça serait illogique de ne pas nous associer. C’est l’occasion d’offrir un beau spectacle au public brestois. On met à disposition l’infrastructure et pour nous cela rajoute du spectacle. Pour les spectateurs, c’est la chance de voir les Multi 50 lors des phases de départ et d’arrivée. Je suis convaincu qu’il faut permettre aux habitants de Brest et de la région de voir les bateaux en navigation, en vrai, et pas seulement sur les réseaux sociaux. »

Arnaud Pesson, Président de Brest Bretagne Nautisme

« Ca sera la première compétition sous l’égide de Brest Bretagne Nautisme. C’est une page qui se tourne mais c’est aussi une page qui s’écrit car Brest Bretagne Nautisme rassemble les quatre clubs brestois (USAM Brest, SR Brest, Crocos de l’Elorn, Canoë Kayak Brestois). Nous avions déjà participé à l’organisation l’année dernière et c’est un superbe spectacle sur l’eau. Nous n’aurons aucun mal à mobiliser des bénévoles. Nous apportons notre expertise sur le rond des Multi 50 mais également sur la Pen Ar Bed Paddle Race car le paddle fait partie de notre nouvelle entité. »

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JO2024. Dernières répétitions à Enoshima. Esprit Bleu

Marseille, France is hosting the Final of the 2019 Hempel World Cup Series from 2-9 June 2019. Held at the venue of the Paris 2024 Olympic Sailing Competition, more than 300 sailors from 40 nations are racing across ten Olympic Events as well as an Open Kiteboarding fleet. ©JESUS RENEDO/SAILING ENERGY/WORLD SAILING 04 June, 2019.

Du 15 au 22 aout, les athlètes de l’équipe de France de voile olympique se retrouveront sur le plan d’eau olympique d’Enoshima, au Japon, pour participer au dernier « Test Event », la grande répétition générale un an avant les Jeux de Tokyo 2020. Tout au long de la saison, Jacques Cathelineau, DTN, s’appuie sur les résultats sportifs des athlètes pour confirmer leur participation au Test Event.

La Fédération Française de Voile vient ainsi de confirmer la sélection de Jean-Baptiste Bernaz (CN Sainte-Maxime) qui représentera la France en Laser.
Liste des équipages déjà sélectionnés :
• Laser : Jean-Baptiste Bernaz (CN Sainte-Maxime)
• Finn : Jonathan Lobert (SR Rochelaises)
• 49er : Mathieu Frei (SR Calédonienne) et Noé Delpech (YCPR Marseille)
• 49er FX : Lili Sebesi (SN Marseille) et Albane Dubois (GGVLS Gravelines)
• Nacra 17 : Quentin Delapierre (EV Cataschool) et Manon Audinet (St Georges Voile)
• RS : X hommes : Thomas Goyard (SR Calédonienne)
• RS : X femmes : Charline Picon (SR Rochelaises)

Les athlètes qualifiés pour les séries Radial et 470 (hommes et femmes) seront connus d’ici le 12 août.
La présence au Test Event n’est pas un gage de qualification pour les Jeux Olympiques.
Guillaume Chiellino, directeur de l’équipe de France : « L’équipe de France a mis en place un gros travail à Enoshima au Japon cet été, avec des stages en cours pendant tout le mois de juillet et des compétitions en août : le championnat du monde des 470, le Test Event, puis la World Cup. Ce Test Event a une importance particulière puisqu’il se dispute dans un format très proche de celui des Jeux Olympiques. Il constitue clairement un des deux objectifs majeurs de la saison avec les championnats du monde. »

Le programme de l’équipe de France 2019
World Cup Series :
• Miami (USA) du 27 janvier au 3 février
• Gênes (Italie) du 14 au 21 avril
• Marseille (France) du 2 au 9 juin (finale du circuit 2018-2019)
• Enoshima (Japon) du 25 août au 1er septembre
Test Event Japon : Enoshima du 15 au 22 aout
Championnats du monde :
• Laser : Sakaiminati (Japon) du 1 au 9 juillet
• Radial : Sakaiminati (Japon) du 16 au 24 juillet
• 470 : Enoshima (Japon) du 2 au 9 août
• RS :X : Torbole (Italie) du 22 au 28 septembre
• Nacra, 49er et FX : Auckland (Nouvelle Zélande) du 29 novembre au 8 décembre
• Finn : Melbourne (Australie) du 13 au 21 décembre

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TourVoile 2019. Victoires belge et omanaise à Dunkerque

@ Morgan Bove

Le TourVoile a commencé ce vendredi à Dunkerque, première des 7 étapes. Et si les favoris sont là, les surprises ne manquent pas. Pour la première journée de Stades Nautiques, c’est le bateau belge Caraïbos Be qui s’est imposé avec Clément Meister, Arthur Meurisse et Pierre Soret. Samedi, le team omanais Renaissance Services mené par Stevie Morrison a remporté les Stades Nautiques devant Golfe du Morbihan Breizh Cola (skipper : Solune Robert) et Team Beijaflore (Valentin Bellet). Le Classement Général est dominé par Team Beijaflore, Golfe du Morbihan Breizh Cola et Cheminées Poujoulat (Robin Follin). Au pied du podium, on trouve l’équipage 100 % féminin de La Boulangère (Mathilde Géron) qui réalise un excellent début de Tour. Ce dimanche, les Diam 24od se retrouvent devant la plage de Malo-les-Bains pour une troisième journée de Stades Nautiques consécutive.

Prendre des départs canons, tirer les bons bords, exécuter des manœuvres impeccables, faire le moins d’erreurs possible, tenir la cadence physiquement, s’adapter aux conditions de vent et de courant, garder un moral stable, résister à la pression… Les paramètres sont nombreux pour performer dans les Stades Nautiques. Chaque jour, beaucoup d’équipages espèrent décrocher leur ticket pour la Finale. Pour cela, il faut terminer dans les quatre premiers de son groupe de qualification. Pas simple…

Six « récidivistes » et deux nouveaux en Finale
Ce samedi, cinq manches de qualification ont été lancées dans des conditions légères, similaires à celles d’hier. Parmi les huit finalistes de la première journée, six ont réussi à se hisser à nouveau dans cette course décisive : Team Beijaflore, Cheminées Poujoulat, Team Réseau Ixio – Toulon Provence Méditerranée (Tim Mourniac), Golfe du Morbihan Breizh Cola, La Boulangère et CER – Ville de Genève (Victor Casas). Les deux nouveaux venus ont été Team Ocewood #Waterfamily (Simon Bertheau) et le team omanais Renaissance Services. Comme hier, Pink Lady-Pays de l’Or Sud de France (Gabriel Skoczek) est passé à un tout petit point de la Finale. Frustrant ! Déception également pour les Belges de Caraïbos Be. Brussels (Clément Meister) qui n’ont pas réitéré leur coup d’éclat d’hier mais ont tout de même sauvé l’honneur en remportant la dernière manche de qualification.

Finale impeccable pour Morrison, Al Mashari et Ponroy
Le départ a été très technique avec très peu de vent et beaucoup de courant. Certains ont réussi à bien se placer, d’autres non. Stevie Morrison, Abdul Rahman Al Mashari et Quentin Ponroy (Renaissance Services) ont d’emblée pris les commandes de la flotte et ont bien maîtrisé leur sujet, malgré la grande qualité des équipages à leur trousse : Golfe du Morbihan Breizh Cola et Team Beijaflore, respectivement 2e et 3e. On note également la jolie 4e place des jeunes du team Ocewood #Waterfamily. La course a été plus compliquée pour Cheminées Poujoulat qui a souffert au départ et bouclé la Finale en 7e position. Ce soir, le Team Beijaflore est aux commandes du Tour avec 5 points d’avance sur Golfe du Morbihan Breizh Cola et Cheminées Poujoulat, eux-mêmes talonnés par les filles de La Boulangère qui attaquent l’épreuve de la meilleure des manières, et les amateurs de Cer – Ville de Genève.

Réactions :

Valentin Bellet (Team Beijaflore) : « Deux équipages ont pris un meilleur départ que nous en Finale et nous avons déroulé notre course pour conserver la 3e place jusqu’au bout. Ce soir, nous avons quelques points d’avance sur la concurrence. Ils sont précieux, ils nous serviront pour la suite et pourront peut-être compter à la fin… »

Stevie Morrison (Renaissance Services) : « Après une première journée compliquée hier, notre bateau porte bien son nom aujourd’hui : « Renaissance ». Le format du Tour Voile est difficile car tout se joue en Finale et nous avons réussi à être présent sur cette course en prenant un joli départ et en ayant une belle vitesse. Cette victoire est bonne pour la confiance et nous permet de remonter au classement. »

Solune Robert (Golfe du Morbihan Breizh Cola) : « Hier notre Finale a été décevante puisque nous avons volé le départ. Nous nous sommes bien rattrapés aujourd’hui. La 2e place au Général est appréciable mais on ne se concentre pas trop là-dessus car il n’y que 3 points d’écart entre nous et le 8e. L’enjeu est de participer à toutes les finales des Stades Nautiques et d’être bien présent sur les Raids. »

« On laissait la place au jeunes sur Dunkerque Voile et nous avons saisi l’opportunité d’embarquer sur un projet professionnel avec Caraïbos Be. Brussels », raconte Clément Meister. « Je suis content de ce transfert. Tant que je navigue avec des gens que j’aime bien, ça me va ! »

Des tenants du titre recherchés…
Les vainqueurs du Tour Voile 2018 avec Lorina Limonade-Golfe du Morbihan présentent des profils forcément très recherchés. Trois d’entre eux s’engagent cette année avec de nouveaux teams. C’est le cas de Corentin Horeau qui navigue avec EFG Private Bank Monaco. « Au départ je n’avais pas pour objectif de refaire du Diam », confie-t-il. « Comme Franck Cammas est parti avec Gitana, une place s’est libérée sur l’un des bateaux omanais. J’ai fait un essai qui s’est bien passé. Oman Sail est un gros projet, il faut parler anglais, c’est une belle expérience. C’est intéressant car nous avons pour mission de former un Omanais, Hussein Al Jabri, qui se débrouille déjà très bien. Nous sommes de bons outsiders. » Les deux autres tenants du titre de retour cette année naviguent sur Team Réseau Ixio – Toulon Provence Méditerranée. Tim Mourniac prend le rôle de barreur. « J’ai signé direct pour relever ce beau challenge. Je suis habitué à changer d’équipage. C’est plutôt facile de s’adapter à de nouveaux équipiers, surtout quand ce sont des amis », dit-il. Dans ce même team, on retrouve Kevin Peponnet qui a été embauché à la dernière minute suite à la blessure de Sandro Lacan. Le Champion du Monde de 470 sera présent sur les trois premiers Actes (Dunkerque, Fécamp et Jullouville), avant que Sandro ne reprenne sa place à bord.

Sang neuf sur Cheminées Poujoulat
3e du Tour Voile 2018 (et vainqueur du très relevé Classement Jeune) avec Team Réseau Ixio, Robin Follin est le nouveau skipper du Diam 24od Cheminées Poujoulat. « Bernard Stamm a choisi de nous passer le flambeau et c’est une super opportunité pour nous de faire partie de ce projet. Nous sommes hyper contents et nous allons y aller à fond. Antoine (Rucard), Gauthier (Germain) et moi, nous nous connaissons bien et sur le papier, il n’y a aucune raison que ça ne fonctionne pas. On a les armes pour faire quelque chose de beau », assure Robin qui retrouve donc notamment son ami Gautier Germain, qui naviguait avec Team France Jeune l’an dernier.

Les « anciens » de Team France Jeune bien représentés
Outre Gauthier Germain, deux autres anciens navigants du Team France Jeune ont été transférés. « Le but de cette filière est justement de pouvoir former des jeunes pour qu’ils intègrent d’autres équipages », souligne Baptiste Hulin, nouveau venu chez Team Ocewood #Waterfamily. « Notre objectif est de concourir dans le Classement Jeune. Par ailleurs, Ocewood #Waterfamily porte un beau message sur la préservation de l’eau et des océans qui a beaucoup de sens pour nous. » Lui aussi sur Team France Jeune en 2018, Clément Cron est le co-skipper d’un tout nouvel équipage, Groupe Atlantic.

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Class40. Les Sables Horta : Gerckens et Hantzperg s’imposent !

104 VOLVO / GERCKENS Jonas- HANTZPERG Benoit @ Christophe Breschi

Le final à Horta aura été haletant après une course pourtant bien menée par Aymeric Chappellier. « Généralement, lors de la Les Sables – Horta, il y a deux courses dans la course : une première pour arriver aux Açores et une seconde, dans les îles, avec, potentiellement un nouveau départ à cet endroit », annonçait Aymeric Chappellier avant le départ de la première étape. Le Rochelais ne pensait pas si bien dire lorsqu’il s’est élancé, dimanche dernier, pour les 1 270 milles de la première étape entre la Vendée et Faial. Après avoir mené une large partie de la course et imprimé une cadence élevée sur les trois premiers quarts du parcours, le navigateur, accompagné par Rodrigue Cabaz, a finalement cédé la première place au duo de Volvo dans les 50 derniers milles du parcours. Le tandem Jonas Gerckens – Benoît Hantzperg a, en effet, trouvé un petit trou de souri dans la molle, entre les îles, pour s’emparer des commandes de la flotte et ne plus les lâcher jusqu’à la ligne d’arrivée. Une ligne qu’il a finalement franchi à 5h41 avec une avance de douze minutes et 32 secondes sur le duo d’AINA Enfance et Avenir, et de 34 minutes des poussières sur le binôme de Beijaflore composé de William Mathelin – Moreaux – Amaury François qui complète le podium. Des écarts infimes donc, qui promettent, d’ores et déjà, de la balle bagarre pour le match retour !

Comme on s’y attendait, cette première étape de la 7e édition de la Les Sables – Horta s’est donc jouée en deux temps, avec une première partie entre Port Olona et le nord des Açores menée tambours battants qui a indiscutablement fait la part belle à la vitesse et à la finesse des trajectoires, puis une seconde, entre les îles de l’archipel portugais, qui a regroupé les troupes et ouvert le jeu avec une certaine part d’aléatoire, dans la molle. « C’est cette dernière portion qui a finalement décidé du gagnant. On a un peu le sentiment que ça s’est joué à la loterie alors on est forcément un peu chafouin. On va dire qu’on reste un peu sur notre faim car on a mené une bonne partie de la course et qu’on a compté pas mal d’avance à un moment, mais il se trouve que tous systèmes météo que l’on a rencontré lors de cette première manche ont fait que c’est toujours revenu par derrière », a commenté Aymeric Chappellier qui était, cette année, encore invaincu, après ses victoires dans le Défi Atlantique puis dans la Normandy Channel Race. « On est passé premier à Terceira et on a été les premiers à rentrer dans la molle. L’élastique s’est alors détendu », a ajouté le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui a compté jusqu’à 13 milles d’avance sur ses poursuivants les plus proches avant de les voir revenir puis le dépasser. « On a manqué un peu de réussite sur la fin. On s’est notamment fait prendre sous un nuage qui a grossi sur nous, et qui nous a fait perdre énormément de terrain. Ça s’est joué à trois fois rien, et concernant notre nav, avec Rodrigue, il n’y a pas grand-chose à jeter », a ajouté le navigateur forcément un peu déçu d’avoir finalement laissé échapper la première place, mais qui ne compte que 12 minutes de retard, dérisoire à l’échelle des 1 270 milles qu’il reste à parcourir lors du deuxième acte programmé vendredi prochain. « Ça va faire du match pour le retour. Clairement, ça va être intéressant et on ne va rien lâcher », a assuré Aymeric qui avait affiché ses ambitions de victoires dès le départ, et qui ne vise pas autre chose aux Sables d’Olonne.

Le trio de tête dans un mouchoir de moins de 35 minutes
Si la déception est palpable chez le duo Aymeric Chappellier – Rodrigue Cabaz, la satisfaction l’est tout autant chez la paire Jonas Gerckens – Benoît Hantzperg, forcément ravie de signer une première victoire d’étape sur cette Les Sables – Horta. « Jusqu’au bout, ça a été intensif. Ça a vraiment été une super course. Le petit coup de pétole, à la fin, a été dur. On s’y attendait mais on espérait que ça passerait plus vite que ça. Avec Ben, on est content d’avoir réussi à garder la cadence des tous premiers quand le vent était fort et donc plus favorable plus eux. Après, il se trouve que c’est, effectivement, toujours revenu par derrière. C’est dommage pour AINA qui était bien devant mais c’est tant mieux pour nous. L’approche des Açores a été compliquée. Au dernier moment, on a changé de stratégie parce qu’on pensait passer au sud à la base. Les fichiers météo ont changé un peu la donne au dernier moment et heureusement, on eut le temps de changer d’option assez radicalement. AINA a fait la même chose et on s’est retrouvé ensemble près de Terceira. Dès lors, ça s’est transformé en match-race et ça a duré jusqu’à la fin. Ça a vraiment été super ! », a relaté le navigateur Belge qui a à la fois su trouver la bonne route entre les îles Açoriennes, mais aussi tirer parti des qualités de son Mach 40 dotée d’une surface mouillée plus faible que celle des dernières générations pour défendre son morceau dans les petits airs. Des petits airs qui, ont l’a dit, ont largement redistribué les cartes au sein de la flotte lors des dernières 24 heures de course et parmi ceux, au-delà de Jonas et Benoît, qui ont très bien tiré leur épingle du jeu, figurent également William Mathelin – Moreaux et Amaury François. La paire de Beijaflore, qui a joué en mode furtif la deuxième moitié de l’étape en raison d’une défection de sa balise de géolocalisation et fait se poser bien des questions à la fois à ses concurrents et aux observateurs, s’est octroyé la 3e place ce samedi matin, à moins de 35 minutes du vainqueur, et à seulement 22 minutes du deuxième. « Le fait d’être en mode fantôme nous a un peu embêté au début mais il s’est avéré assez pratique finalement », a plaisanté le skipper Parisien qui est bien revenu dans le match après une option peu payante au sud du DTS du cap Finisterre. « Hier encore, on était au coude à coude avec Eärendil. On a eu un peu de réussite dans l’après-midi mais il fallait vraiment être dessus. Je n’ai pas lâché la barre et ça a payé. Cette troisième place, c’est super d’autant que c’est la première fois que je fais cette course et c’est ma première épreuve vraiment au large avec ce bateau. Ca a clairement été une de mes plus belles nav, avec notamment trois jours durant lesquels on a tenu des moyennes hallucinantes », a commenté William qui se réjouit, d’ores et déjà, de la manche retour qui promet, comme la dit Aymeric Chappellier, du beau match !

Ils ont dit: Benoît Hantzperg, co-skipper de Volvo : « On ne s’attendait pas à être autant au contact au début car c’était une course de reaching. D’emblée on a été dans le match. Concernant la stratégie était assez claire dès le départ : on voulait vraiment plonger au sud et tout le temps chercher de la vitesse. On a réussi à tenir de belles moyennes, surtout le troisième jour. On avait tout dessus et on ne s’est pas fait décrocher. On a navigué très « safe » après le cap Finisterre car on a pris 30 nœuds. On a donc un peu levé le pied. On aurait pu envoyer un peu plus mais le but était d’arriver. On a tous cassé des bateaux déjà, et moi le premier. Quand le vent est tombé, on a vraiment mis du charbon. Moi, je travaille pour une voilerie et je fais les voiles du bateau donc je suis assez content du travail qui a été réalisé. A priori, c’est validé ! »

Rodrigue Cabaz, co-skipper d’AINA Enfance et Avenir : « On savait que le passage dans les Açores serait compliqué, mais à ce point-là, peut-être pas… Au final, on termine deuxième à douze minutes du premier. C’est un peu frustrant mais c’est aussi la voile. Dans notre sport, il y a une part de réussite et cette part on ne l’a pas beaucoup eue, en tous les cas sur les derniers jours. Avant, je pense qu’on a relativement bien suivi notre plan d’attaque. C’est dommage que ça se soit terminé de cette manière pour nous, mais personne ne pouvait vraiment savoir ce qui allait se passer sur la fin du parcours. »

Amaury François, co-skipper de Beijaflore : « On est content de notre course et de notre troisième place. On a fait un mauvais choix, je pense, au niveau du cap Finisterre. On est donc revenu de loin mais ça aide d’avoir un bateau qui va vite, c’est sûr. La fin a vraiment été compliquée. Tout le monde a un peu décidé tard de passer par le nord. On a, un temps, été avec Eärendil et on a eu la chance qu’il ait eu du mal à passer Terceira. On s’en sort bien mais le bateau va bien. Dans de l’air, c’est une autre habitude. Quand tu vas à 16-18 nœuds, tu n’as pas le réflexe de te dire que tu vas remettre de la toile et que tu peux aller encore plus vite mais avec le nouveau bateau, c’est ce qu’il faut faire et c’est génial ! »

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Premières images exclusives de l’IMOCA de Thomas Ruyant

Le monocoque de 60 pieds Imoca de nouvelle génération de Thomas Ruyant est en construction bien avancée au chantier Persico Marine. Il devrait être mis à l’eau au mois d’août.

Dessiné par Guillaume Verdier sur la base du Super Sixty qui devait servir pour la Volvo Ocean Race, avec l’appui du bureau d’étude de TR Racing, il est en route pour Lorient où il devrait arriver mi-juillet. Thomas Ruyant sera au départ de la Transat Jacques Vabre avec sa nouvelle machine Imoca et est toujours à la recherche de partenaires.
Images et vidéos : @ Pierre Bourras

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La DRHEAM-CUP 2020, rendez-vous du 11 au 19 juillet 2020

18_114072 © Thierry Martinez. CHERBOURG - FRANCE . 28 Juillet 2018. DRHEAM CUP, Destination Cotentin 2018.

La troisième DRHEAM-CUP aura lieu du 11 au 19 juillet 2020 et partira cette fois de Cherbourg-en-Cotentin pour rallier La Trinité-sur-Mer.

Un an après une deuxième édition record, qui aura réuni 81 bateaux de 6 à 18 mètres couronné des marins aussi prestigieux que Samantha Davies (Imoca), Thibault Vauchel- Camus (Multi50), Yoann Richomme (Veedol) et Charlie Capelle (Acapella-Soréal-Proludic), Jacques Civilise, organisateur de la course, a présenté mardi 2 juillet à la Mairie de Cherbourg- en-Cotentin les grandes lignes de la troisième DRHEAM- CUP, en présence du maire, Benoît Arrivé, et des représentants de la Communauté d’Agglomération du Cotentin, du département de la Manche et de la Région Normandie, partenaires de l’épreuve.

Cette troisième édition, dont les dates ont été annoncées officiellement, du 11 au 19 juillet 2020, conservera l’ADN de l’épreuve, auquel son créateur est particulièrement attaché, à savoir une course Open, ouverte à tous les bateaux et à tous les formats (solitaire, double, équipage), qui s’appuie sur le triptyque compétition-partage-fête. « Le concept est basé sur le désir de relier les hommes et les territoires : nous voulons créer du lien entre la terre et la mer, mais aussi entre les générations, notamment via l’opération Rêves de Large », rappelle Jacques Civilise. Une opération Rêves de Large qui consiste à faire participer des enfants et adolescents issus de communes rurales de l’intérieur des terres au prologue de la course à bord des bateaux concurrents, pour leur ouvrir d’autres horizons.
Egalement attaché à faire bouger les lignes, l’organisateur de l’épreuve créée en 2016 a justement décidé d’apporter de la nouveauté sur l’édition 2020 : contrairement à la précédente, les marins partiront cette fois de Cherbourg-en-Cotentin pour arriver à La Trinité-sur-Mer, ils emprunteront donc les deux parcours dans le sens inverse : la DRHEAM-CUP 400 (428 milles) passera ainsi par Shamble West, au sud de l’Angleterre, Wolf Rock, les îles Scilly et Ouessant, la DRHEAM-CUP 700 (736 milles), réservé aux bateaux les plus rapides, ajoutera le passage du Fastnet, au sud de l’Irlande, au programme.

Avant d’aller naviguer en Manche, Mer Celtique, Mer d’Iroise et Atlantique, les concurrents, professionnels de la course au large et amateurs, auront le droit à de beaux moments de partage à Cherbourg-en-Cotentin, où sont prévues du 11 au 15 juillet de très nombreuses animations festives (dont le grand feu d’artifice du 14 juillet), à l’image de celles qui, il y a un an, avaient réuni plus de 60 000 personnes dans les rues du grand port de plaisance normand. Autant dire que cette édition 2020 de la DRHEAM-CUP se présente d’ores et déjà sous les meilleurs auspices, Jacques Civilise espérant une belle participation.

Verbatim :
Jacques Civilise, organisateur de la DRHEAM CUP : « Je suis très heureux de pouvoir annoncer officiellement les dates de la troisième édition de la DRHEAM-CUP ici à Cherbourg- en-Cotentin, une ville à laquelle je suis particulièrement attaché. Je voudrais remercier particulièrement pour leur soutien la Ville de Cherbourg-en-Cotentin, la Communauté d’Agglomération du Cotentin, le département de la Manche et la Région Normandie, qui souhaitent faire de la DRHEAM-CUP une belle épreuve pérenne, mais également le département du Morbihan, la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique et la Ville de La Trinité-sur-Mer. Je tiens à associer à ces remerciements le Port Chantereyne et Ports de Normandie, qui nous ont fait un accueil fantastique en 2018, la Compagnie des Ports du Morbihan et le Port de La Trinité-sur-Mer pour les efforts qu’ils font pour nous accueillir en plein été, ainsi que les clubs nautiques qui contribuent à la réalisation de la DRHEAM-CUP, le Yacht Club de Cherbourg, la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer, l’UNCL et le Yacht Club de France, sans oublier la Fédération Française de Voile. »
Benoit Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin : « En 2018, l’accueil de la flotte de la Drheam-Cup en cœur de ville a créé une nouvelle dynamique autour des bassins et a animé les quais. Nous avons installé une nouvelle course sur notre territoire, un événement que nous voulons à la fois nautique, touristique et festif. A travers ces grands événements nautiques que nous accueillons régulièrement, nous ancrons un peu plus chaque année notre ville et notre port dans le paysage du nautisme français et britannique. Montrer que nous sommes une grande place nautique et un bassin de navigation exceptionnel est important».

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