mercredi 3 décembre 2025
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Yves Le Blevec fera équipe avec Alex Pella !

@ Th. Martinez

Yves Le Blevec fera équipe avec Alex Pella sur Brest Atlantiques, course en double sans escale réservée aux Ultims, qui s’élancera de la Cité du Ponant le 3 novembre, pour une grande boucle en Atlantiques nord et sud. Le skipper Espagnol embarquera à bord de l’Ultim Actual Leader avec sa solide expérience des maxi-trimarans et du grand large, mais également armé de sa sérénité et de son éternel sourire. Les deux hommes se respectent et nourrissent une confiance mutuelle, un ciment nécessaire à la performance. Et, au travers de son regard à la fois humain et technique, Ronan Gladu, média man, fera vivre les coulisses de cette course en double…

« Il fallait trouver quelqu’un qui dispose à la fois d’une solide expérience à bord des grands multicoques et qui s’intègre parfaitement à l’équipe. Le team Actual Leader fonctionne sur la confiance et le respect mutuels, il faut que cette harmonie soit préservée », annonce Yves Le Blevec.

Une expérience riche et éclectique
Trophée Jules Verne (sur IDEC), Volvo Ocean Race, une Route du Rhum victorieuse en Class40, des épreuves en IMOCA, MOD, Multi 50… Le parcours du skipper Espagnol est riche et éclectique. « Alex a un cursus très riche en course au large. Sportivement et techniquement, il va nous apporter beaucoup », précise Yves Le Blevec.

Un duo évident
Humainement, leur association semble évidente. Les deux hommes se connaissent et s’apprécient de longue date : « Pour l’anecdote , rappelle Yves Le Blevec, j’avais déjà fait appel à Alex lors du lancement du Mini Actual, en 2006 ! Nous avions régaté ensemble sur la toute première épreuve de ce bateau, avec un podium à la clé. »
« Il y a beaucoup de respect entre nous. Nous nous entendons très bien. Nous avons la même approche de la course au large. Yves est facile à vivre en course, car il a beaucoup de plaisir à être en mer », confirme Alex Pella.

Adopté par le Team
Le skipper Espagnol était à Lorient lors de la mise à l’eau de l’Ultim, le 13 mai dernier. Alex Pella a ensuite participé aux toutes premières épreuves du géant rouge et noir : le Tour de Belle Ile, l’Armen Race, le Tour des iles britanniques. « Il a tout de suite été adopté par l’équipe, et ça c’est précieux », souligne Yves Le Blevec.

Un binôme déjà opérationnel
La préparation commune d’Yves Le Blevec et Alex Pella a donc déjà bel et bien commencé. Dès la mi-juillet, les deux marins ont programmé des navigations en double, avec, à la clé, le parcours de qualification à Brest Atlantiques.

Cette première phase de préparation se conclura par leur participation, en équipage, à la mythique Rolex Fastnet Race, samedi 3 août : un parcours de 600 milles entre Cowes et Plymouth en passant par le phare du Fastnet. Cette épreuve historique née en 1925, réunit tous les deux ans des flottes de 300 à 350 bateaux, essentiellement constituées d’IRC.
Cette année, le RORC attend quelques 400 équipages, un record !
Parmi eux, les 4 Ultims qui participeront à Brest Atlantiques : un Fastnet en guise de warm up, 3 mois jour pour jour avant le départ de l’épreuve en double.

Le 3 ème homme
Un média man complètera l’équipage de l’Ultim Actual Leader sur Brest Atlantiques. Yves Le Blevec a choisi d’embarquer le Brestois Ronan Gladu, talentueux vidéo man issu du monde de la glisse. Là aussi, les critères de choix furent autant basés sur ses capacités techniques que sur la relation humaine.

Yves Le Blevec : « Ronan sait donner une lecture humaine de ce qui se passe à bord. Il est hyper motivé, ça va être une belle et intéressante expérience ! Et je n’ai aucun doute dans sa capacité à bien vivre l’aventure et à bien travailler… même dans des conditions un peu râpeuses ! »

Ronan Gladu : « Je suis super fier et honoré d’avoir été sélectionné par Yves et l’équipe Actual Leader. Je viens du milieu du surf, mais je suis issu d’une famille de “voileux”, passionnés par la course au large : rien que pour eux, je ne pouvais pas refuser une opportunité pareille ! Mais ce qui me motive le plus, c’est l’expérience, l’aventure hors-norme, à la fois humaine et technologique que cela représente. En terme de réalisation d’images, pour moi, c’est fabuleux ! C’est aussi un gros challenge, un peu stressant… mais je suis hyper content de partir avec Yves et Alex : j’ai découvert des personnalités à la fois passionnantes et pleines d’humour. On ne va pas s’ennuyer à bord ! »

Alex Pella
« C’est toujours flatteur d’être contacté pour intégrer une grande équipe comme celle d’Actual Leader. On se connaît depuis le Mini avec Yves. Nous nous sommes ensuite beaucoup croisés sur différents circuits, mais on a surtout navigué l’un contre l’autre. Il y a beaucoup de respect entre nous. Nous nous entendons très bien. Nous avons la même approche de la course au large. Yves est facile à vivre en course, car il a beaucoup de plaisir à être en mer.
Côté sportif, le défi est génial : j’adore ces gros bateaux rapides et puissants, et puis le parcours est vraiment très complet avec 21 à 26 jours d’une course qui s’annonce très riche. La première partie est celle d’un début de tour du monde, très intéressant pour la suite du projet. C’est aussi un tracé que l’on connait bien : j’ai franchi 4 fois le cap de Bonne Espérance ces trois dernières années…
Le retour est en revanche atypique, mais j’ai eu l’occasion de le découvrir dernièrement sur la Route du thé*. Et j’adore les longues distances. Bref, tout, dans ce beau challenge, est hyper motivant pour moi ! »

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Instauration de règles de selection en Class40 pour la Route du Rhum 2022

Départ de la Normandy Channel Race 2018, à Ouistreham le 27 mai 2018 Photo Jean-Marie LIOT / NCR

Les Class40 ont représenté une véritable armada sur la dernière Route du Rhum avec 53 coureurs. Un engouement auquel a du faire face la Classe et l’organisateur qui ont du augmenter le nombre de places au dernier moment. Si l’organisation avait prévu de limiter le nombre à 40 dans son Avis de Course, face à des inscriptions massives, elle l’avait augmenté de 10 unités en janvier avant d’en accepter 3 de plus à quelques semaines du départ. La présence très tôt de bateaux en liste d’attente avait de plus découragé certains projets plus tardifs.

Au vu de l’engouement suscité par cette course et de la reconduction de quota par classe pour l’édition 2022, ce que la Class40 déplore, la Classe, avec l’accord de l’Organisation, a souhaité proposer un système plus pertinent que premier payé, premier servi pour gérer la future liste des pré-inscrits et ainsi l’éventuelle liste d’attente. Un système qui n’est pas sans rappeler celui de la Classe Imoca face à l’afflux du nombre de participants au prochain Vendée Globe : priorité aux bateaux neufs et au nombre de milles parcourus sur les épreuves de la Classe.

Le processus de sélection
La seule vocation du processus de sélection proposé est d’affecter des priorités en cas de dépassement de la limite du nombre de bateaux fixée par l’organisation. En instaurant un critère de milles parcourus en course par les skippers concernés, la Class40 a pour objectif essentiel de privilégier les coureurs qui participent aux courses de la classe de manière régulière sinon assidue, qui ont l’habitude des Class40 et sont donc à l’aise avec le support du point de vue sécurité et performance. En outre, afin de limiter certains effets secondaires non souhaités pour le développement de la Classe, Les Class40 construits à partir de mi-2021 trouvent leur place sans critère de milles afin de ne pas freiner la construction de bateaux à l’approche du Rhum. Également, la Classe est fière de compter en son sein nombres de skippers ne résidant pas en Europe et n’ayant pas accès aux courses habituelles de la Class40. Pour ceux-ci, le critère de milles est remplacé par un minimum de participation en course sélectionnant automatiquement afin de préserver leur accès à la Route du Rhum.

Le mode complet de sélection est accessible sur le site de la classe www.class40.com dans la rubrique Courses.

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C’est parti pour la Transgascogne 2019 !

@ C. Breschi

La flotte des 65 Mini 6.50 s’est élancée ce mercredi pour la première étape réduite de 320 à 270 milles qui s’annonce, certes, moins sportive que si elle était partie comme prévu hier à 13 heures, mais toutefois délicate. C4est la dernière course préparatoire et qualificative pour certains avant la Mini Transat.

Bien qu’il n’y ait, a priori, pas de grandes options à jouer, les concurrents vont devoir négocier de nombreuses phases de molles et potentiellement une zone orageuse dans la deuxième moitié du parcours, puis de la pétole au moment de l’atterrissage sur les côtes espagnoles. Patience et opportunisme seront très probablement les maître-mots de ce premier round, entre Les Sables d’Olonne et Laredo, via l’île d’Yeu et la bouée SN-1 marquant l’entrée du chenal de Saint-Nazaire, qui risque non seulement de redistribuer les cartes à de nombreuses reprises, mais aussi de créer des écarts importants.

C’est donc à 11h45, avec un léger retard sur l’horaire prévu, que les concurrents de la Transgascogne ont pris le départ de la première étape de la course, un morceau de 320 milles finalement ramené à 270 milles en raison du report du départ de près de 24 heures à la suite du passage de la dépression Wolfgang sur le nord de la façade Atlantique, ce début de semaine. Auteurs du meilleur départ (comme les autres en bâbord amure), le duo Guillaume Quilfen et Claire Montecot (977 – Clair’Océan Sailing) a toutefois rapidement cédé les commandes de la flotte à Erwan Le Mené (800 – Rousseau clôtures) et Matthieu Vincent (947 – L’Occitane en Provence). Reste que si les favoris se sont d’emblée installés aux commandes de la flotte, le scénario annoncé de ce premier acte de la Transgascogne promet bien des rebondissements, notamment dans sa deuxième moitié et dans ses derniers milles. « Globalement, sur la première section du parcours jusqu’à la bouée SN-1 située à l’embouchure de l’estuaire de la Loire, il ne va pas se passer grand-chose. En revanche, sur la deuxième portion, il va falloir gérer des zones de molles à répétition. L’approche de la côte Cantabrique risque elle aussi de se jouer dans la pétole et de mettre à vif les nerfs de certains », explique Denis Hugues, le Directeur de course qui garde forcément en tête le finish de la dernière édition, à Avilès, qui avait largement redistribué les cartes dans les dix derniers milles, notamment chez les bateaux de Série. Erwan Le Draoulec qui menait alors la danse avec une avance de plus de deux milles avait vu Clarisse Crémer faire le tour de la paroisse, et lui coller une heure. « Les abords de l’Espagne s’annoncent vraiment très mous et je pense que les cartes vont être redistribuées à ce moment-là, mais je pense qu’il va vraiment falloir être opportuniste sur l’ensemble de la course, et à fond sur les réglages car le vent va être assez instable. On va faire avec et essayer de limiter la casse parce que c’est une course qui se joue au temps », a rappelé, de son côté, Kéni Piperol (956 – Caraïbe course au large), bien conscient que les Scow comme le sien n’auront pas forcément l’avantage dans les petits airs. Chose confirmée par Axel Trehin (945 – Cherche partenaire), dont le prototype vient d’être modifié avec un ajout de 20 kilos sur le bulbe de quille et l’installation de ballasts, mais qui risque de ne pas pouvoir en tirer parti lors de cette manche où le vent ne devrait pas dépasser les 15 nœuds.

Réussir à garder de la fraîcheur pour la fin de parcours

« Il va y avoir une part d’aléatoire liée aux différentes phases de molles que l’on va rencontrer. Pour monter jusqu’à SN-1, on va s’en sortir mais ça s’annonce effectivement plutôt casse-tête sur la fin. Ça va vraiment valoir le coup d’essayer de caler deux trois demies heures de sieste au début car ensuite, ce ne sera plus du tout le moment d’aller dormir. Si on n’a pas les yeux ouverts et qu’on reste arrêté, il y a clairement moyen de prendre des heures dans la vue au classement général. Il va falloir être assez philosophe dans la pétole. C’est peut-être ce qui fera la différence avec les plus jeunes, potentiellement plus nerveux dans ce type de conditions, mais je sais que mes concurrents directs maîtrisent le sujet », a déclaré le skipper morbihannais, avouant notamment redouter Erwan Le Mené et son plan Lombard de 2011, un concurrent plus que sérieux, et en particulier dans les petits airs, ainsi qu’il l’a démontré dès les premiers milles de cette première étape en faisait un bon break sur le gros de la meute dès le passage des roches de Petite Barge. Mais comme on l’a dit, la route est encore longue et la donne risque d’être chamboulée à plusieurs reprises d’ici à l’arrivée, au gré de la météo, mais aussi des petits pépins des uns et des autres, à l’image du problème de pilote automatique rencontré par Jean-René Guilloux (915 – Crédit Agricole 35) peu après le départ, et qui l’a contraint à rentrer réparer à Port-Olona avant d’envisager de repartir. Le verdict ? Vraisemblablement en milieu de nuit de jeudi à vendredi, selon les derniers routages.

Ils ont dit: Ambrogio Beccaria (943 – Geomag) : « Sur cette première étape, il va falloir rester calme, c’est sûr. Moi, je suis plutôt à l’aise dans la pétole et en plus de ça, je suis plutôt en confiance après mon début de saison. Du coup, je vais plutôt chercher à être bien en mer, à soigner ma stratégie, à peaufiner les détails… Ce n’est pas nécessairement le résultat qui m’intéresse même si, évidemment, je ne viens pas juste pour participer. Il va y avoir de nombreux pièges sur la route. Il est très probable que l’on compose avec des orages dans la journée de demain (jeudi) et que ce soit un peu pourri. En fait, je pense que ça va être bien au départ et qu’ensuite ça va être vraiment foireux tout le temps. L’arrivée notamment, sur les côtes Espagnoles, risque d’être compliquée. On sait par expérience que la donne peut-être complètement relancée. En tous les cas, je suis content. Je pars en config Mini-Transat, exception faite de mon bout dehors de rechange que je n’ai pas à bord. C’est une dernière répétition générale et je veux tout valider une dernière fois en mode course. »

Pierre Meilhat (485 – Le Goût de la Vie) : « Mon état d’esprit n’est pas basé sur la performance, même si j’ai évidemment envie de bien faire. Je suis content de partir, content de pouvoir me faire plaisir et de pouvoir identifier les petits déficits que je vais pouvoir améliorer l’année prochaine et l’année suivante parce que moi, je prépare la Mini-Transat 2021. Pour le moment, j’ai navigué 12-13 jours depuis que j’ai récupéré le bateau. Je n’ai donc pas grand-chose au compteur. Les conditions que l’on va rencontrer sur cette première étape vont être peinardes, sachant qu’on va pouvoir dormir au début et pas à la fin. Il va falloir gérer ça et ça fait aussi partie des objectifs mais je suis assez serein car pendant la qualif, j’ai réussi à le faire correctement. Le fait qu’il y ait pas mal de molle d’annoncée, c’est plutôt bien pour les bateaux comme le mien. On va sans doute prendre un peu de retard jusqu’à SN-1 mais ensuite, on va avoir la possibilité d’aller aussi vite que les autres. »

Félix de Navacelle (916 – Youkounkoun) : « J’aborde cette course plus détendu que les autres de la saison parce que c’est la dernière avant la Mini-Transat, même si la pression monte toujours un petit peu avant le départ. Je suis plus détendu aussi parce qu’il y a beaucoup moins de vent que ce qu’on aurait eu si on était parti comme prévu hier. Ça va être beaucoup moins sport mais on va quand même avoir de quoi se retourner la tête avec pas mal de molles sur la descente entre SN-1 et l’Espagne, avec pas mal de transitions. Le routage n’est pas très précis et j’espère qu’on y verra vite un peu plus clair. En tous les cas, j’ai hâte. Il va faire beau normalement et je suis content de pouvoir naviguer avec le bateau quasiment en mode Mini-Transat même s’il reste encore deux ou trois éléments à mettre à bord, mais en gros tout y est. »

Mathieu Gobet (455 – Mea Coule Pas) : « Pour ma part, je n’ai plus fait de solitaire depuis la Les Sables – Les Açores – Les Sables il y a un an. Depuis, je n’ai fait que la BSM en double, sur deux jours, c’est tout. L’objectif est donc vraiment de reprendre mes marques sur cette première étape. J’ai beaucoup travaillé cette année pour avoir du temps disponible ensuite. Aujourd’hui, le bateau est plus ou moins en configuration Transat. Je vais en profiter pour tout tester et me faire plaisir. Je n’ai pas vraiment d’objectif sportif. Forcément, j’ai envie d’aller un peu plus vite que les autres mais je n’ai pas envie que ça vienne pourrir ma course. Ce que je veux avant tout, c’est faire l’aller-retour et ne pas avoir de pépin, comme rentrer dans un pêcheur ou un truc comme ça. Je pense que ça va être cool et en plus, bien que je reste novice en voile, j’ai beaucoup navigué sur le Léman cette année et du coup, j’ai appris à composer avec la molle. J’espère que ça va m’aider à savoir quoi faire. »

Nicolas d’Estais (905 – Cheminant – Ursuit) : « Les difficultés de cette première étape vont être de bien gérer la partie côtière au début. Ce n’est pas trop mon fort et j’espère ne pas avoir trop de retard à la bouée SN-1 pour pouvoir me refaire sur la portion plus large, au portant. L’arrivée sur les côtes Espagnoles est toujours délicate. J’avais fait la course il y a deux ans et ça avait été bien le bazar dans les derniers milles. Tout le monde était arrivé en deux minutes et ça avait vraiment été la mistoufle. Ça avait été un enfer et j’espère que ce ne sera pas pareil mais en tous les cas, je suis préparé. J’aurais bien voulu qu’on parte dans le vent fort hier parce que je suis un peu moins bon que les autres dès que c’est un peu technique. Quoi qu’il en soit, j’ai hâte d’y aller. Je suis maintenant « off » jusqu’à la Mini-Transat. C’est donc le début de mes grandes vacances et je suis là pour me faire plaisir même si c’est la dernière course de préparation avant la transat. Je ne suis pas encore en config’ mais ça va malgré tout me permettre de me jauger par rapport aux autres bateaux. »

Fabrice Sorin (968 – Jules) : « Ça va être une première étape assez intéressante dans la mesure où on va avoir plusieurs phases à négocier. Le premier tronçon jusqu’à SN-1 va être jonché par du près et va donc être des bords assez tactiques à tirer dans du vent assez léger. Ensuite, dès qu’on va descendre, on va être au portant dans un vent qui va baisser à 7-8 nœuds. Là aussi, il faudra négocier ce qu’on appelle une petite aile de mouette. Il faudra donc empanner au bon moment. L’arrivée à Laredo risque d’être délicate. C’est un coin un peu difficile car il n’y a souvent pas de vent et généralement pas mal de pêcheurs. Clairement, ça va être intéressant. Je pense que cette première manche va créer des écarts, d’abord parce que pour nous, bateaux à bouts rounds, ça ne va pas être forcément facile à négocier, parce qu’on aime le vent. J’espère prendre du plaisir, ne pas faire les choses à l’envers et faire un résultat honnête. Dans les dix premiers, ce serait bien. »

Thomas d’Estais (819 – Go4it) : « Cette Transgascogne est ma première course à étapes et c’est sympa de vivre ça. En plus, le début du parcours, avec la traversée du golfe de Gascogne, est un peu le même que celui d’une transatlantique même si Laredo est relativement dans l’est. J’aimerais réussir à être bien en mer, ce qui n’avait pas vraiment été le cas lors de la Mini en Mai et je voudrais me rassurer un peu par rapport à ça. Au niveau performance, je vais essayer d’être le moins décroché possible de ceux de devant et pas trop mal figurer dans le classement des « bouts pointus ». Je suis content, en tous les cas je préfère que l’on parte dans des conditions plutôt tranquilles car ça va être un peu la loterie. Si les premiers tapent un peu dans la dorsale devant, il y a peut-être moyen de faire un truc mais je ne me mets pas trop de pression non plus. J’y vais vraiment pour passer un bon moment, prendre du plaisir en mer sur mon bateau et confirmer deux-trois trucs. Je pars avec des panneaux solaires pour la première fois. Ça va être cool de les tester et puis ça va être sympa à Laredo je pense. »

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La Copa Del Rey à mi course

La Copa del Rey entame sa 3e journée de courses avec un fort mistral dépassant les 30 nds en rafale. Des conditions qui ont retardé l’entrée des GC32 dont la première course est prévue aujourd’hui.

L’équipage français de Jean Jacques Chaubard, Team Vision Future, a pris la tête du classement en TP52 devant Rowdy Too et Paprec Recyclage avec Loick Peyron à son bord.

En Maxi 72, les courses sont serrées entre les 3 Maxis, Cannonball, Proteus et Bella Mente.

BMW ORC 0
1. Équipe Vision Future, Mergui Mikael, 3 + 2 + 2 + 1 = 8
2. Rowdy Too, Tim Goodbody, 2 + 1 + 3 + 5 = 11
3. Paprec Reciclaje, Stephane Neve, 6 + 3 + 1 + 3 = 13
… 7 bateaux

BMW ORC 1
1. Rats on Fire, Rayco Tabares, 3 + 1 + 3 + 1 = 8
2. Sans victoire, Hernán Mones, 2 + 3,5 + 2 + 2 = 9,5
3. Estrella Damm, Luis Martinez, 1 + 5,5 + 1 + 3 = 10,5
… 15 bateaux

BMW ORC 2
1. El Carmen – Voiles Elite, Jose Coello, 1 + 2 + 1 + 1 = 5
2. Teatro Soho Caixabank, Daniel Cuevas, 2 + 1 + 2 + 2 = 7
3. Rivareno, Christian Plump, 4 + 4 + 3 + 3 = 14
… 20 bateaux

BMW ORC 3
1. Vertige de Texia, Jorge Martínez Doreste, 1 + 1 + 7 + 1 = 10
2. Tanit IV – Medilevel, Nacho Campos, 11 + 2 + 10 + 2 = 25
3. Sarchiapone Fuoriserie, Gianluigi Dubbini, 3 + 9 + 8 + 5 = 25
… 27 bateaux

IRC de Sotheby’s à Majorque
1. Proteus, George Sakellaris, 1 + 1 + 2 + 3 = 7
2. Cannonball, Darío Ferrari, 3 + 3 + 1 + 1 = 8
3. Bella Mente, Hap Fauth, 2 + 2 + 3 + 2 = 9

Herbalife Nutrition J80
1. Solintal, Ignacio Camino, 1 + 1 + 3 + 1 + 5 + 2 = 13
2. Les Roches-Crisadkim Travel, Pepequin Orbaneja, 3 + 6 + 5 + 2 + 1 + 6 = 23
3. Nouveaux territoires, Alexei Semenov, 4 + 5 + 4 + 5 + 3 + 3 = 24
… 11 bateaux

ClubSwan 50
1. Cuordileone, Ettore Mattiello, 2 + 1 + 3 + 1 = 7
2. Cetilar-Vitamina, Andrea Lacorte, 1 + 6 + 1 + 4 = 12
3. Onegroup, Stefan Heidenreich, 5 + 2 + 6 + 6 = 19
… 14 bateaux

Cygne 45
1. Cube Swing, Paolo Bucciarelli, 1 + 3 + 2 + 2 = 8
2. Porron IX, Luis Senís, 2 + 1 + 3 + 3 = 9
3. Fièvre, Klaus Diederichs, 5 + 2 + 4 + 1 = 7
… 6 bateaux

Mallorca Sotheby’s ClubSwan 42
1. Natalia, Natalia Brailoiu, 1 + 3 + 2 + 3 = 9
2. Dralion, Pit Finnis, 4 + 6 + 1 + 2 = 13
3. Pez de Abril, José Mª Meseguer, 3 + 1 + 3 + 6 = 13
… 11 bateaux

Coupe Purobeach Femmes
1. Équipe de voile de Dorsia, Natalia Vía-Dufresne, 1 + 1 + 1 + 3 + 4 + 1 = 11
2. Federación Gallega, Patricia Suárez, 4 + 2 + 2 + 4 + 3 + 3 = 18
3. Vela Catalana, Aura Miquel, 7 + 4 + 3 + 5 + 2 + 2 = 23
… 12 bateaux

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Fabrice Amedeo avec Eric Peron sur la Fastnet

Fabrice Amedeo onboard his IMOCA Newrest - Art & Fenetres training in Baie de Quiberon, France, on April 3, 2018, photo © Jean-Marie LIOT / reporter du large - www.jmliot.com

Fabrice Amedeo, le skipper de Newrest – Art & Fenêtres s’alignera sur la Rolex Fastnet Race avec Eric Péron, son comparse des rendez-vous en double. Comme une répétition estivale avant la Transat Jacques Vabre en fin d’année.
« Le bateau va bien et je suis vraiment très content de retrouver Eric. La flotte des Imoca va être bien représentée, ce qui va nous permettre de nous étalonner par rapport à la concurrence en vue de la Transat Jacques Vabre. Ça s’annonce vraiment intéressant parce que ça risque d’être une course relevée, une régate au contact, très serrée ».

« Nous arriverons à Cherbourg jeudi en fin d’après-midi, détaille le skipper. Nous nous y préparerons jusqu’à vendredi soir, avant d’appareiller pour rallier le Solent et la zone de départ samedi matin. L’équipe technique débarquera alors pour nous laisser, Eric et moi, tous les deux à bord ». Un dernier répit avant le coup de canon et l’occasion de peaufiner les routages avec la cellule météo, d’autant qu’ils ne bénéficieront ensuite d’aucune aide extérieure pour tracer leur sillage. « Nous travaillons avec Dominic Vittet pour les aspects météo de cette course, explique Fabrice. Nous nous orientons vers un Fastnet mou avec pas mal de près et qui devrait durer trois jours, contre deux généralement… ». Côté météo et scénario, la Rolex Fastnet Race donne rarement dans la demie mesure. Cette édition 2019 pourrait bien ne pas échapper à la règle…

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Manon Audinet et Quentin Delapierre participeront au Test Event de Tokyo

@ Pierre Bouras

La prochaine échéance pour Manon Audinet et Quentin Delapierre arrive à grands pas et c’est à Tokyo qu’elle va avoir lieu. En effet, le 6 août prochain, les deux régatiers s’envoleront vers le Japon et iront découvrir le fameux plan d’eau des jeux olympiques 2020 à l’occasion du Test Event en Nacra 17. Grand rendez-vous sportif, pile un an avant les jeux, il était important pour le binôme d’y être. « L’idée c’est de prouver et de se prouver que l’on peut être dans le match, dans un format Jeux Olympiques et de réaliser une performance. » explique Quentin Delapierre.
Même format que pour les épreuves d’avant-saison : des épreuves de qualification puis une medal race. Le tout sur un plan d’eau méconnu des athlètes mais qui ne semble pas les faire frissonner.

Manon : « C’est un plan d’eau assez spécifique, tout le monde dit que c’est super comme endroit. Les conditions sont difficiles, mais ça on aime bien ! En plus, c’est la période des typhons et ça peut ramener beaucoup de mer et de vent, ce qui peut devenir à difficile à gérer sur un bateau. Ce sont des conditions que l’on a rarement l’occasion de croiser lors de nos championnats. Une des forces de notre équipage est le côté technique, j’espère que ça nous aidera à nous en sortir ! »

Rappelez-vous que Manon et Quentin n’ont pas chômé pour y arriver, bien au contraire. Depuis la formation de leur duo en septembre, les deux régatiers travaillent d’arrache-pied pour se voir sélectionnés pour ce Test Event. C’est un peu la récompense de tout ce travail fourni, un premier objectif atteint « Je suis super contente et assez fière qu’on ait réussi à se qualifier à ce Test Event. Il y a un an, on ne naviguait pas ensemble et au bout de six mois, gagner la qualification pour y aller c’est plutôt de bon augure. C’est super rassurant de se dire qu’on a fait le bon choix. » se réjouit Manon Audinet « Maintenant, il faut viser un peu plus loin et être ambitieux en essayant de réaliser une performance. » complète Quentin.

Bonne nouvelle, les athlètes seront sponsorisés par BioImpulse sur la saison. BioImpulse est un projet de recherche en chimie verte, soutenu dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir opéré par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), ainsi que par des partenaires privés et publics que sont : FCBA, INSA, Lesaffre, Resicare, TWB.

Quentin : ” L’idée de BioImpulse nous a bien plu, ce projet de chimie verte associé à un sport comme la voile, où l’on se propulse avec une énergie verte, ça a du sens. Ça me disait bien d’afficher sur notre bateau le nom d’un projet qui va vers de nouvelles technologies propres. ”

En parallèle du projet sportif, l’objectif cette année pour Quentin et Manon était de trouver un partenaire titre pouvant les accompagner sur la saison. BioImpulse va donner les moyens aux athlètes de perfectionner leur préparation olympique tant sur le plan technique, qu’humain.

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Départ du Tour du Finistère 2019

La première journée de compétition du Tour du Finistère s’est effectuée en baie de Morlaix. Parmi les marins inscrits, 76 équipages, figurent des passionnées de la mer aguerris ou des débutants qui, à défaut de gagner, entendent bien vivre une expérience inoubliable.
La baie de Morlaix est une nouvelle fois le théâtre du lancement de la régate estivale. Un bassin de navigation d’une centaine de km², entre pierres et mer, semés d’îles et d’îlots, qui constituent un joli terrain de jeu pour les marins. Très technique, il faut être vigilant et savoir anticiper les changements de marées et les courants qui vont dans tous les sens.
La Baie de Morlaix est l’une des destinations favorites en France, pour s’entraîner et parfaire son art de navigation. De nombreux grands marins de la course au large ont fait leurs premières armes dans ce bassin, telle que Armel Le Cléac’h, parrain de la Team Nautisme by Tout Commence en Finistère, Jérémie Beyou, Nicolas Troussel ou encore Damien Cloarec.

« Une étape musclée et sportive pour une entrée en matière. Le temps bien mouillé et venteux n’a pas entaché l’humeur des équipages des 76 bateaux engagés dans la 34ème édition du Tour du Finistère à la Voile. Le matériel un peu fragile (un mât usé, un spi rincé) n’a pas résisté aux 35 noeuds avec des claques à 40 pendant cette première manche. »

LE MOT DE GAEL LE CLEAC’H
” Un parcours réduit pour les petits bateaux pour leurs permettre de revenir au port avant le coup de vent. Les flammes des catégories Crédit Agricole, Super U, CCI MBO et les doubles ont fait un parcours plus long, plus technique et plus engagé jusqu’à Locquirec avec un retour au portant au début du renforcement du vent avec 30 nœuds sur la ligne d’arrivée pour les derniers. ”

 

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Pierre-Antoine Morvan Champion de France Elite de Match-Racing Open 2019

© B.Bouvry / APCC

Pierre-Antoine Morvan (SR Vannes) s’est imposé à Pornichet pour la 4e fois sur la plus grande épreuve de Match-Racing en France et devient par la même occasion Champion de France Elite de Match-Racing Open 2019. Le morbihannais avait pourtant mis la voile de côté ces dernières années et n’a pas véritablement l’intention de faire un come-back sur le circuit mais pour lui le Match-Racing c’est un petit peu comme le vélo, ça ne s’oublie pas! Simon Bertheau (APCC Nantes) l’a un peu appris à ses dépens en s’inclinant 3-0 en Final après avoir pourtant sorti le tenant du Titre Maxime Mesnil (YC Cherbourg) en demi-finale. Ce dernier a tout de même pris la 3e place du classement final d’une édition où le spectacle aura été au rendez-vous de bout en bout !

Temps parfait encore ce matin pour entamer les demi-finales de la 18e édition des Internationaux de France de Match-Racing, avec du beau monde des deux côtés de la ligne ! Les spectateurs présents à Pornichet déjà nombreux de bon matin ont eu droit à deux demi-finales en mode miroir avec des scénarios très similaires. Pourtant outsiders Pierre-Antoine Morvan et Simon Bertheau s’imposaient en costaud sur les deux premiers matchs avant que leurs adversaires ne réagissent sur le 3e duel. Après deux 4e matchs absolument exceptionnels les routes ont cessé leurs courses parallèles quand Simon Bertheau prenait définitivement sa revanche contre celui qui l’avait battu l’an dernier en Finale, tandis que Monnin s’offrait un sursis au pris d’une manœuvre exceptionnelle dans les tous derniers mètres. Un sursis de courte durée car dans le match suivant, « PAM » sortait le grand jeu en infligeant deux pénalités à un Suisse qui peinait à garder son calme devant le déroulé de ce match décisif.
La Finale avait de l’allure sur le papier entre une légende du Match-Racing, ancien numéro 3 mondial et triple vainqueur des IFMR et un équipage de jeune espoirs promis à un grand avenir dans ce format de course si particulier. On aurait pu s’attendre à une finale accrochée mais c’était sans compter sur un Pierre-Antoine Morvan qui a remonté le temps pour offrir au public pornichétin une vraie démonstration de Match-Racing. Après une victoire 3 à 0, le Vannetais s’offrait la première place d’un podium 100% tricolore, complété par Maxime Mesnil, solide vainqueur d’Eric Monnin en petite finale.

Ils ont dit :

Pierre-Antoine MORVAN, vainqueur des IFMR 2019 : « Ça été dur en demi-finales mais aussi déjà en quart-de-finales où on s’en sort après des matchs très disputés avec pas mal de situations chaudes. En Finale au contraire tout s’est bien déroulé, on avait une super vitesse ce qui a pas mal facilité le jeu. Je suis content de gagner pour la 4e fois ici, c’est une belle épreuve, très bien organisé, on a eu des conditions parfaites et les bateaux sont préparés de manière impeccable. Surtout qu’il y a 15 jours je n’étais pas invité ! On a profité d’un désistement de dernière minute et ça nous a évité d’avoir la pression ! »

Simon BERTHEAU, Finaliste des IFMR 2019 : « La journée a plutôt bien commencé, on savait qu’on était outsider par rapport aux trois autres équipages, qui sont quand même des sacrés cadors de la discipline. On perd qu’un seul match contre Maxime (Mesnil), ce qui est pour nous une sacrée belle perf’, on était super à l’aise en vitesse, des belles manœuvres, donc c’était top ! En Finale là c’était l’inverse, on a eu du mal à faire avancer le bateau, et on n’a pas trouvé de solutions et on n’a pas pu renverser la situation. Le résultat final est quand même satisfaisant, d’autant qu’on sort à peine du TourVoile et qu’on a fait un peu moins de Match-Race cette saison par rapport à l’an passé. »

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Maxime Sorel en duo avec Guillaume Le Brec

Le skipper du voilier V and B – Mayenne fera équipe avec Guillaume Le Brec sur la Rolex Fastnet Race et sur la Transat Jacques Vabre. Maxime Sorel, cinquième de la Bermudes 1000 Race en début de saison, opte pour un spécialiste de la performance qui va le faire progresser en vue de l’objectif principal : le Vendée Globe 2020 – 2021.

« Guillaume a beaucoup navigué en monocoque de 60 pieds avec Jean-Pierre Dick et Vincent Riou. Il connaît bien mon nouveau support. Je cherchais quelqu’un pour m’accompagner sur la Rolex Fastnet Race et la Transat Jacques Vabre. Guillaume a le profil parfait pour moi. Nous avons débuté cette collaboration lors du chantier d’hiver du bateau et commencé les navigations en juillet. Guillaume sera en charge de l’analyse des performances et de la météo afin de me seconder » déclare le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, soutenu par V and B, La Mayenne et le club Sailing Together. «J’ai rencontré Guillaume sur le Tour de France à la voile 2017 en Diam 24 puis lorsqu’il courait en Class40 pour OmanSail. On a travaillé en amont de la Route du Rhum en météo et en performance. Sa démarche rigoureuse sera un bon atout pour le travail à réaliser dans les mois à venir et son expertise précieuse dans mon processus d’apprentissage. La Rolex Fastnet Race et la Transat Jacques Vabre sont deux courses que j’ai gagnées en Class 40 en 2017 et que je connais bien. La Rolex Fastnet Race est un long sprint technique qui va nous permettre de prendre nos marques à deux et en compétition face à un plateau de concurrents, en Imoca, dont le niveau est relevé. La Transat Jacques Vabre est une traversée de l’Atlantique qui nous emmène très sud avec toute la complexité du passage du pot-au-noir. Conscient des performances de notre V and B – Mayenne, au vu des nouveaux bateaux à foils, il faudra compter sur nous pour donner le meilleur sur l’eau. J’ai hâte de passer en mode compétition après avoir beaucoup navigué, ces derniers temps, avec notamment, un aller-retour instructif entre Lorient et Marseille. »

De son côté, Guillaume Le Brec a, lui aussi, hâte d’embarquer le 3 août sur la Rolex Fastnet Race, course qui figure à son palmarès pour être arrivé 1er en 2009 en Class40 et 2ème en 2011 en Imoca avec Jean-Pierre Dick. « J’aime le parcours de la Rolex Fastnet Race. J’ai de très bons souvenirs sur cette épreuve. Je suis ravi d’embarquer avec Maxime. Il est organisé et il sait où il veut aller. Maxime m’a proposé un plan sportif ambitieux, en relation avec son bateau et son projet, qui me convient parfaitement. Nous allons utiliser nos atouts et je vais essayer de l’aider au maximum pour trouver les manettes de son bateau en vue du Vendée Globe.

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Greta Thunberg se rendra à New York à bord de l’Imoca Malizia

MALIZIA II - Boris Herrmann and Pierre Casiraghi to sail Greta Thunberg across the Atlantic. #UniteBehindTheScience

La jeune suédoise Greta Thunberg traversera l’Atlantique mi-août au départ de l’Angleterre sur l’IMOCA Malizia II, barré par Pierre Casiraghi et Boris Herrmann. Devant participer au Sommet Mondial pour le Climat des Nations Unis à New York le 23 septembre prochain, Greta a choisi d’utiliser ainsi un mode de transport zéro-émission.

Greta and Svante meeting Boris Herrmann (Team Malizia) in Paris – July 2019 Photo : Birte Lorenzen

Pierre Casiraghi, fondateur du team Malizia et co-skipper, lors de cette traversée de l’Atlantique, a déclaré : « Je pense qu’il faut sensibiliser le grand public sur l’augmentation des émissions mondiales et de la pollution due à l’activité humaine. Convaincre les gouvernements et les institutions internationales de se mobiliser et d’appliquer les lois pour protéger l’humanité et la biodiversité, est de la plus haute importance pour l’avenir de notre planète. Greta est une ambassadrice qui délivre un message fondamental à la fois pour notre société et pour la survie des générations futures. Le team Malizia et moi-même sommes fiers de traverser l’Atlantique à ses côtés et de l’accompagner sur ce mode de transport qui est encore un des seuls aujourd’hui à ne pas émettre d’émissions fossiles. J’espère que cela va changer dans un avenir proche. Je respecte le courage de Greta de partir dans cette aventure, son engagement total, son sacrifice et son combat pour ce qui est probablement un des plus grands défis actuels de l’humanité. »

Skipper et navigateur professionnel, Boris Herrmann ajoute : « Greta a le courage de faire face à l’ignorance et l’injustice concernant la crise climatique. Je ne suis pas surpris qu’elle considère ce voyage comme tout à fait réalisable pour elle, tenant compte de son assurance à s’exprimer haut et fort même devant les personnes les plus puissantes de la planète. »

Boris de confirmer : « Pierre et moi sommes conscients de notre responsabilité. Nous nous assurerons que Greta rejoigne New York en toute sécurité. Je suis ravi que notre ambition sportive et notre projet à la voile puisse jouer un rôle dans la prise de conscience du défi le plus important auquel l’humanité est confronté aujourd’hui. Je me sens honoré que Greta ait accepté notre proposition de traverser l’Atlantique à bord de Malizia, malgré le manque de confort pour elle. »

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