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Vendée Globe. Modifications ergonomiques sur Charal

La vie à bord d’un Imoca de dernière génération est vite un enfer à vivre pour les skippers.  Le chantier d’hiver de l’IMOCA Charal a notamment eu pour but d’apporter des retouches ergonomiques pour permettre à Jérémie Beyou de supporter du mieux possible la vie à bord pendant le Vendée Globe. Explications avec le skipper et Héloïse Baizé, ingénieure au bureau d’études du Charal Sailing Team.

S’ils sont nettement plus performants que les IMOCA de la génération précédente, les nouveaux foilers sortis de chantier en 2018 et 2019, dont Charal aura été le premier de cordée, s’avèrent en revanche plus exigeants physiquement, avec des comportements assez brutaux qui ne ménagent guère les skippers. Jérémie Beyou et Christopher Pratt en ont encore fait l’expérience sur la dernière Transat Jacques Vabre, dont ils ont tiré nombre d’enseignements en termes d’ergonomie du cockpit et de la cellule de vie à l’intérieur du bateau.

« Avec la vitesse et le mode semi-volant, le bateau devient rapidement invivable, explique Jérémie Beyou. En débriefant la transat Jacques Vabre, nous nous sommes dit que si j’avais été tout seul, j’aurais vite été à bout physiquement, juste sur des positions statiques. Quinze jours en double, ça passait, mais en solitaire sur 70-80 jours, non. La notion de rythme est capitale sur un Vendée Globe : pour tenir la cadence que tu souhaites à certains moments, c’est primordial d’être bien assis pour régler le bateau, bien allongé pour récupérer, c’est cette somme de petits détails qui permet d’imprimer le bon rythme. Aujourd’hui, sur ces bateaux, la limite devient plus humaine que technique. »

D’où le soin apporté cet hiver à plusieurs modifications ergonomiques, confiées au sein du bureau d’études à la jeune ingénieure Héloïse Baizé, qui indique : « Un des objectifs du chantier est de mettre le bateau en configuration solitaire et de répondre aux demandes spécifiques de Jérémie. Cela concerne aussi bien le poste de veille dans le cockpit que sa position à la table à cartes. Par exemple, à l’origine, il n’y avait de siège nulle part, on est en train d’étudier cette solution. »

La modification la plus importante concerne la protection du cockpit, de façon à ce que le skipper soit en permanence au sec, ce qui nécessite la fabrication d’une maquette à l’échelle 1, en bois et en mousse : « Nous avions déjà fait évoluer le cockpit avant la Transat Jacques Vabre en le protégeant quasiment intégralement sous ce que avions appelé « la véranda ». Il s’est avéré qu’elle avait quelques défauts, notamment qu’elle n’était pas totalement étanche. Nous faisons donc quelque chose de plus structuré et de plus esthétique pour que ça puisse tenir pendant tout le Vendée Globe », poursuit Héloïse Baizé.

Jérémie Beyou ajoute : « On se rapproche d’un cockpit fermé comme sur d’autres bateaux neufs, mais on veut garder l’esprit de départ, à savoir que je puisse continuer à voir ce qui se passe devant pendant les manœuvres, au vent et sous le vent pour régler les voiles. On a donc adopté une solution un peu hybride. Parallèlement, avec Garmin, un de nos partenaires, nous sommes en train de développer la vision par caméras. Le « confort », c’est aussi ça, ce n’est pas que rajouter du composite ou des mousses à droite à gauche. »

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SailGP. Bruno Dubois nouveau Team Manager de France SailGP

Bruno Dubois, ex-team manager de China Team l’année dernière, rejoint cette année l’équipe française de SailGP. S’il devra contribuer à la performance sportive du team, il participera également à son développement commercial aux côtés de l’agence Disobey, ex-Wind Report, qui gère aussi la communication du Team Macif. Larry Elisson et Russel Coutts qui financent l’ensemble du circuit pendant 3 ans ont demandé aux teams de trouver eux aussi des partenaires.

En 2020, de nouvelles nations comme le Danemark et l’Espagne rejoignent la ligue mais la Chine, elle, ne sera plus présente. Bruno Dubois entre donc avec beaucoup d’enthousiasme dans les rangs de France SailGP Team. L’ex-Directeur de North Sails France pendant près de 20 ans, met désormais au service de l’équipe de Billy Besson son expérience forgée ces dernières années en tant que Team Manager de différents projets, notamment à la tête de Team France pour la 35e America’s Cup. Ces dernières années, Bruno Dubois a aussi dirigé les deux campagnes Volvo Ocean Race (tour du monde en équipage avec escales) de l’équipe franco-chinoise Dongfeng Race Team avec, à la clef, la victoire de l’édition 2017-18.

« Nous sommes heureux d’accueillir Bruno au sein de notre équipe tricolore. Son arrivée est une chance pour le succès et les objectifs 2020 de France SailGP team », souligne Billy Besson. Pour l’équipe de France SailGP Team, barré par le quadruple champion du monde de Nacra 17 Billy Besson, l’enjeu sportif est bien de capitaliser sur l’expérience accumulée en 2019 et de poursuivre la progression amorcée. Avec cinq podiums accrochés l’an dernier et une victoire de manche lors de la grande finale à Marseille devant son public, les Français ont gagné en confiance. Si les marins ont moins d’expérience que certains concurrents à bord de ces catamarans surpuissants, ils ont tous un très fort bagage en termes de régates au contact et en multicoque, au niveau international. En progressant dans le maniement de cette machine exigeante, les résultats sont arrivés et l’ambition est bien de franchir une nouvelle marche pour la saison 2 de SailGP qui doit rimer le plus souvent possible avec des places sur le podium.

Quatre événements ont été annoncés pour 2020 : Sydney (28-29 février), San Francisco (2-3 mai), New York (12-13 juin), et Cowes (14-15 août). Les deux derniers grands prix qui clôtureront la saison seront annoncés prochainement.

Sur la ligne de départ, l’équipe de Billy Besson retrouvera les deux nations poids lourds de 2019 : l’Australie menée par Tom Slingsby qui a remporté la saison 1, au coude à coude avec l’équipe Japon SailGP Team du double médaillé olympique Nathan Outteridge. Côté britannique, Grand-Bretagne SailGP Team accueille cette année un nouveau barreur aux cinq médailles : Sir Ben Ainslie. Rome Kirby mènera une nouvelle fois l’équipe Américaine, alors que ce championnat accueille deux nouvelles nations : le Danemark, skippé par Nicolai Sehested, et l’Espagne dont la composition du team sera présentée à Madrid fin janvier.

Questions/réponses avec Bruno Dubois :

Que retirez-vous de votre expérience avec l’équipe Chine SailGP Team ?
« Nous avons terminé troisièmes de cette première saison et j’en retire une grande satisfaction car ce n’était pas évident au départ d’affronter les meilleures nations et nous avons eu une belle courbe de progression. »

Quel regard portez-vous sur la saison 1 de France SailGP Team ?
Ce que je sais c’est que le podium s’est joué de peu entre la Chine, la Grande-Bretagne et la France. Billy Besson et son équipe ont beaucoup travaillé pour s’améliorer et nous avons vu à Marseille qu’ils étaient dans le coup.

Quels sont les principaux objectifs pour l’équipe sur cette saison 2 ?
Deux axes de travail dicteront le futur de l’équipe : la performance et le sponsoring. Nous devons commencer à flirter avec le podium dès que possible et avoir des partenaires pour nous accompagner. A ce stade et comme la majeure partie des équipes dans cette ligue, nous sommes encore subventionnés par SailGP et nous devons nous diriger au plus vite vers une indépendance financière.

Que mettez-vous en place pour atteindre ces objectifs ?
L’équipe n’a évidemment pas attendu mon arrivée pour préparer la prochaine saison. Beaucoup de travail a été fait depuis Marseille dans tous les domaines que ce soit sportifs mais aussi en communication, marketing et commercial. La structure est en place et solide. Pour y arriver, il va falloir se concentrer et faire un focus sur notre saison.

Quel est le programme avant la première épreuve de Sydney fin février ?
Côté sportif, l’équipe va participer à deux sessions de simulateur en Angleterre avant de partir pour Sydney ainsi que des jours d’entrainements début Février sur un support volant ! Nous avons sélectionné les derniers membres de l’équipe et nous allons faire un “get together” de travail afin d’être fin prêts pour Sydney.

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Mariska et Mariquita, 2 plans Fife aux enchères à Rétromobile !

C’est une vente aux enchères exceptionnelle qui aura lieu le mois prochain à Rétromobile.  Artcurial présentera le 15MJ Mariska et Mariquita, dernier survivant de la classe 19MJ.

Construit par le prestigieux armateur William Fife & Sons, Mariska est l’un des quatre seuls survivants des célèbres yachts reine des 15MJ. Au total, 20 de ces magnifiques bateaux ont été construits entre 1908 et 1917, époque durant laquelle ces yachts de pointe été adulés par l’aristocratie. Mariska a été construit pour A.K. Stothert, l’un des marins les plus plébiscités de son époque.

Acheté par son propriétaire actuel en 2007, Mariska a été complètement restauré pendant deux ans et demi, pour un travail total de plus de 25 000 heures. Relancé en septembre 2009, il décroche deux impressionnantes deuxièmes places en Coupe d’Automne YCF et lors des Voiles de Saint-Tropez. Depuis, il a remporté le trophée de la classe 15MJ en 2011, 2013, 2014, 2016, 2017 et 2019, ainsi que le Grand Chelem (Giraglia, Puerto Sherry, San Remo et St Tropez) en 2016 et 2017. Mariska est présenté entièrement préparé pour la course ou la croisière, offrant la possibilité de rejoindre l’une des classes de course les plus prestigieuses au monde.

Mariquita également construit par William Fife III et commandé par A K Stothert participa à des courses entre 1911 et 1913 dans la nouvelle classe de 19MJ. Vendu en 1915, Mariquita a passé la Première Guerre mondiale à l’abri des regards dans un fjord norvégien, avant de retourner au Royaume-Uni. Acheté par les collectionneurs de Ferrari Albert Obrist et Peter Livanos en 1988 il bénéficie d’un restauration totale de 4 ans dans les chantiers Fairlie Restorations, le célèbre chantier naval de restauration à Port Hamble, près de Cowes, où Mariquita fut dûment restauré entre 2001 et 2004.

Remis à flots en 2005, Mariquita a remporté de nombreux prix au cours de ces dernières années, et a notamment fini premier lors de la Monaco Classic Week, des Régates Royales de Cannes et des Voiles de Saint-Tropez. En 2014, il a remporté la catégorie Big Boat du Panerai Trophy. Ce navire iconique est le dernier exemplaire existant de la classe 19MJ.

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Le célèbre ciré jaune Guy Cotten à l’Elysée

La célèbre marque Guy Cotten et son ciré jaune a été sélectionnée pour représenter le Finistère à La Grande Exposition du « Fabriqué en France » les 18 et 19 janvier prochains à l’Elysée.

La Veste Rosbras Jaune, iconique de la marque de par sa couleur et de par son histoire*, sera donc exposée pendant 2 jours à l’Elysée.
C’est une belle reconnaissance d’un savoir-faire maintenu en Bretagne depuis plus de 55 ans. Notre nouvelle usine, mise en activité en mai 2019, marque bel et bien la concrétisation, le succès de cette démarche et la volonté de la faire perdurer.
• Cette unité de 4500m² offre une parfaite rationalisation de la production ; toutes les unités de fabrication sont réunies en un seul lieu. Couplée aux investissements en machines, il en résulte une forte amélioration de la capacité de production permettant de répondre aux carnets de commandes bien remplis.
• Toute notre activité est basée sur une démarche responsable : Quasiment autonomes en électricité, nous sommes dans la veine de la transition écologique. Bornes électriques, recyclage, réduction de gaspillage… sont des sujets pratiqués au quotidien bien avant la mise en place des empreintes carbones. Et 95% des fournisseurs de matières sont français ou européens.
• Les 3 sites de production qui se trouvent à Trégunc, Landaul et Madagascar ont tous les Mêmes procédés de fabrication, les Mêmes machines-outils, le Même suivi de qualité.
70% de la production est réellement faite en Bretagne et cela devrait progresser avec l’augmentation de capacité qu’apporte la nouvelle usine.
CA 2018 : 15.9 M
+ de 300 produits
44% de la production est vendue à l’export

* LA VESTE ROSBRAS
Le CIRE emblématique et révélateur des valeurs de la Marque Guy Cotten : authenticité, efficacité, durabilité, sobriété !
Ella a évoluée au fil du temps et est maintenant munie de la Capuche MAGIC – Modèle Breveté ! La capuche qui tourne avec la tête ! Veste Ciré coupe kimono pour une grande aisance dans les mouvements. Coutures soudées haute fréquence. Capuche avec visière. Fermeture par glissière et double rabat agrippant. 2 poches étanches intégrées. Poignets élastiqués réglables.

SA CREATION :
L’histoire de sa création se situe sur les rives de l’Aven, près de Concarneau. L’école de voile de Rosbras-Brigneau bat son plein. On est en 1966. Yvon Hémery, responsable du centre, demande à Guy Cotten, en ami, de réfléchir à un vêtement pratique pour la navigation. Il n’existe alors sur le marché que des vestes à boutons pressions ou des vareuses qui s’enfilent par la tête. Rien de bien pratique. Quelques jours, et quelques soirées de réflexion plus tard, les stagiaires du centre testent les premières vestes cirées étanches. La Rosbras est née !
L’utilisation d’une fermeture à glissière et d’un rabat avec double ruban agrippant est retenue. En un temps record la veste devient LA Référence. Son système d’étanchéité au vent et à l’eau crée la révolution sur le marché. Il n’y a pas aujourd’hui une seule veste de quart dans le monde qui n’utilise le « système Rosbras ».
La fabrication de la veste Rosbras fait décoller la production et doubler l’atelier.
Quelques décennies plus tard, quand on pense « Ciré », on pense ciré jaune et l’image de la veste Rosbras se présente tout naturellement. Elle a un très fort crédit sympathie auprès de tous les publics.

15 000 Rosbras ont été fabriquées par an dans les dix dernières années sur le marché Loisirs et Professionnel. Plus de 600 000 Rosbras ont été vendues depuis sa création.

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JO Tokyo 2020. Quentin Delapierre – Manon Audinet et Lucas Rual – Emile Amoros sélectionnés pour Tokyo

Quentin Delapierre & Manon Audinet en Nacra 17 sélectionnés aux JO202 Copyright : Sailing Energy
Quentin Delapierre & Manon Audinet en Nacra 17 sélectionnés aux JO202 Copyright : Sailing Energy

C’est le 7 janvier 2020 que le Bureau Exécutif du CNOSF a validé la sélection de l’équipage Quentin Delapierre & Manon Audinet en Nacra 17 (catamaran à foil mixte) et du duo Lucas Rual & Emile Amoros en 49er (dériveur double haute performance) pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

Nacra 17 : l’ascension fulgurante de Quentin Delapierre & Manon Audinet
Quentin Delapierre et Manon Audinet ont été finalement sélectionnés. Ils se connaissent depuis qu’ils sont enfants et régataient déjà l’un contre l’autre en catamaran. Quentin débute à la Cataschool, à Larmor-Baden, avant d’intégrer le Dispositif France Jeunes Inshore de la FFVoile. Après deux victoires sur le Tour Voile en 2016 et 2018, Quentin décide de se consacrer à une préparation olympique. De son côté, Manon intègre en 2013 l’équipe de France associée à Moana Vaireaux pour la préparation olympiques de Rio 2016 en Nacra 17. En septembre 2018, Quentin et Manon se retrouvent pour former un nouvel équipage en Nacra17.
Seulement un an après avoir formé leur duo, le Vannetais Quentin Delapierre et la Rochelaise Manon Audinet commencent à marquer leur territoire et s’offrent à Enoshima, sur le plan d’eau des Jeux Olympiques, leur première victoire internationale lors de la World Cup Séries.
Quentin Delapierre, Nacra 17 (école de voile CATASCHOOL – 56) : « C’était un pari osé pour Manon comme pour moi car il y a 1 an et demi je sortais du Tour Voile, je n’avais jamais fait de Nacra et le délai était vraiment court pour arriver jusqu’à Tokyo. Mais Manon était convaincue et nous nous sommes tout de suite tout de suite engagés avec l’ambition de progresser rapidement et de nous en donner les moyens. J’ai aujourd’hui du mal à réaliser qu’on est sélectionnés, c’est incroyable comme annonce. Le fait d’aller à Tokyo est une véritable réussite personnelle même si ce n’est évidemment pas la finalité, il faut maintenant aller chercher une médaille. Mais je suis aujourd’hui persuadé qu’on a les capacités de régater parmi les meilleurs, nous n’avons vraiment pas à rougir mais nous devons encore progresser dans nos départs. Nous ne sommes pas les favoris, mais je suis persuadé qu’on fait partie des outsiders et que nous sommes très observés et craints sur certaines allures. En tous cas cette sélection nous donne une patate d’enfer pour nous donner à fond ! »
Manon Audinet, Nacra 17 (St Georges Voile – 17) : « Je suis très heureuse de partager cette sélection avec Quentin et Franck Citeau notre entraîneur. Aller aux Jeux est la finalité de notre discipline et quand on est un sportif de haut niveau on rêve de rentrer dans le cercle très fermé des médaillés olympiques. Ce serait hyper gratifiant compte tenu des sacrifices que cela implique. Ce projet c’est un sprint de deux ans pour aller chercher le graal ! Ça fait un an et demi qu’on a commencé à naviguer ensemble, notre pari était très ambitieux et on savait qu’il fallait tenter l’aventure à fond. On a travaillé très fort pour cela jusqu’à signer une victoire internationale sur le plan d’eau des Jeux lors de la World Cup cet été. On a encore des axes de progression mais on sait qu’on a la bonne méthode et que si l’on travaille à fond on peut arriver à faire de belles choses »

Lucas Rual & Emile Amoros en 49er sélectionnés aux JO202 Copyright : Sailing Energy
Lucas Rual & Emile Amoros en 49er sélectionnés aux JO2020 Copyright : Sailing Energy

49er : Lucas Rual et Emile Amoros, jeunes et brillants
Lucas et Emile se sont rencontrés au Sport- Etudes de La Baule. Formé en septembre 2012, le duo pornicais dispose d’une complémentarité et une complicité à toute épreuve ! Après une très belle carrière en 29er, ils s’imposent désormais en 49er en se plaçant déjà plusieurs fois dans les 10 premiers des championnats d’Europe et du Monde.
Lucas est étudiant en école d’ingénieur à l’INSA Rennes, et Emile en école de Kiné, ils ont tous les deux mis leurs études entre parenthèses jusqu’à la sélection du bateau français pour Tokyo 2020 qu’ils viennent de décrocher.
Emile Amoros, 49er (APCC Voile – 44) : « Les Jeux Olympiques, forcément c’est un rêve ! On se prépare à cette sélection depuis 4 ans mais sans jamais vraiment imaginer y être pour continuer à progresser. Maintenant que l’on sait qu’on part tout prend forme ! L’équipe de France de 49er a un excellent niveau, nous étions 4 équipages à pouvoir prétendre à aller à Tokyo. Avec Lucas, on forme un super duo très complémentaire, bienveillant et on a la fougue ! Nous avons confiance en nous ce qui nous fait rester lucide dans la pression et les gros enjeux. En plus de cela, on est entouré d’un excellent groupe de préparation et d’entrainement mais aussi de partenaires fidèles à qui nous devons beaucoup. Maintenant il faut tout mettre en œuvre pour aller chercher une médaille et faire une grosse performance aux Jeux. On sait qu’on en est capable ! ».
Lucas Rual, 49er (Club Nautic Pornic – 44) : « Je me souviens que quand je régatais en Optimist, je regardais à la télévision les compétitions des 470 aux Jeux Olympiques. C’est un rêve d’enfant ! Et aujourd’hui c’est vraiment difficile de réaliser. Tous les équipages français ont un très bon niveau, et tous méritent cette place, alors bien sûr on y croyait, mais cela semblait toujours un peu loin. Ce qui est grisant, c’est que nous sommes des outsiders mais on sait que l’on peut se battre pour être devant. On l’a déjà montré, on est vraiment pas loin. Une médaille est clairement possible. »

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Transat AG2R. Armel Le Cléac’h avec Erwan Le Roux

Transat Ag2r erwan le Roux et Armel Le Cleac'h
Transat Ag2r erwan le Roux et Armel Le Cleac'h

Tout en continuant à veiller de près sur la construction de son nouvel Ultim, Armel Le Cléac’h entamera sa deuxième saison en Figaro 3 avec en ligne de mire la Transat AG2R La Mondiale à laquelle il participera en double avec Erwan Le Roux.
Un défi qu’il aborde avec enthousiasme : « en 2019, j’étais revenu dans la discipline afin de rester affuté physiquement. Je savais que ça allait être compliqué mais ça m’a permis de voir où se situait mon niveau. Cette nouvelle saison, je l’aborde avec davantage d’ambition en matière de résultats ».

Avant de participer à la Solitaire du Figaro dont le départ sera donné fin août, le tenant du titre du Vendée Globe passera un premier test : la Transat AG2R La Mondiale dont le départ sera donné le 19 avril prochain à Concarneau. Une course qu’Armel connaît bien puisqu’il l’a remporté à deux reprises, en 2004 et 2010. « À chaque fois, je me suis imposé devant un bateau de Banque Populaire. Désormais, j’espère offrir la victoire à l’équipe ! » Pour y parvenir, le navigateur pourra compter sur un renfort de poids, celui d’Erwan Le Roux.
« Même si nous avons très peu eu l’occasion de naviguer ensemble, nous avons commencé quasiment au même moment, lors de la Solo Le Télégramme ». Armel salue également les « qualités humaines » du Morbihannais et apprécie « sa capacité à pouvoir barrer sur un Figaro 3 aux allures rapides et au portant ».

Erwan Le Roux peut en effet se targuer d’une solide expérience, sur de nombreux supports. En Multi50, il a notamment brillé à la Route du Rhum (vainqueur en 2014, 2e en 2018), à la Transat Jacques Vabre (vainqueur en 2009, 2013, 2015 et 2e en 2017) ou à la Transat Québec-Saint Malo (vainqueur en 2012). Le co-skipper ne cache pas son plaisir de revenir en Figaro : « je trouve cela passionnant d’avoir l’opportunité de pouvoir développer encore un peu le bateau, d’améliorer la performance. Je suis persuadé que nous formerons un bon binôme et que nous serons très complémentaires à bord. »
L’association avec Armel est également une source de motivation : « c’est un skipper tenace en mer, pointilleux dans sa préparation et fin dans ses analyses météo ». À 46 ans, le Morbihannais est également ravi de « découvrir le fonctionnement d’une équipe réputée, ce qui sera à coup sûr très enrichissant ». Le programme d’entraînement débutera après la mise à l’eau du bateau, à la fin janvier.

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Equipier sur la RORC Caribbean 600

La RORC Caribbean 600 est devenue un classique incontournable de la navigation offshore. Une régate unique dans les magnifiques îles des Caraïbes.

Cette course rassemble toutes sortes de voiliers : monocoques et multicoques de course mais aussi super yachts et voiliers de course croisière avec plus de 900 marins professionnels et amateurs à bord. La navigation y est exigeante avec des vents forts (mais chauds) et une mer souvent formée.

Le parcours de la course Caribbean 600 s’étend sur 600 miles nautiques, slalomant entre les magnifiques îles des Caraïbes : Antigua, l’île de York, Barbuda, Tintamarre, Anguilla, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saba, Saint-Eustache, Saint-Kitts, Nevis, Redonda, Montserrat , Guadeloupe, Les Saintes et Les Désirades.

Avec le départ et l’arrivée depuis l’île d’Antigua, c’est un véritable défi nautique en raison de l’interaction des conditions locales dans les différentes îles avec les alizés. Le RORC Caribbean 600 est sans aucun doute une régate unique. Une expérience dont vous vous souviendrez toujours.

Équipier à bord d’Albatros sur la course Caribbean 600

Challenge Ocean vous propose d’embarquer à bord d’Albatros, monocoque de 21m, comme équipier sur la course de la Caribbean 600 au sein d’un équipage amateur pour parcourir les 600 milles de course, encadré par deux marins professionnels (skipper Capitaine 200 Voile, navigateur).

Quelque soit votre niveau, l’esprit de compétition est indispensable pour s’engager sur une telle épreuve. Nous ne visons pas le podium, mais avant tout de bien naviguer et vivre de l’intérieur cette course grandiose ! La durée de l’embarquement à bord est de l’ordre de 8 jours, au départ et à l’arrivée d’Antigua.

Au moins 1/3 de l’équipage doit avoir effectué le stage World Sailing (ex ISAF) qui a une validité de 5 ans. Si vous souhaitez suivre cette formation de 2 jours (survie en mer, incendie, médical, etc), possibilité de la mener au CEPS de Lorient.

La licence FFVoile est obligatoire avec une aptitude médicale à la compétition. Affilié École Française de Croisière auprès de la Fédération Française de Voile, vous pouvez souscrire votre licence auprès du Club CHALLENGE OCEAN.

PLus d’informations sur : https://www.challengeocean.com/evenement/equipier-sur-la-course-caribbean-600/

Durée : 8 jours*
Dates : du 21 au 28 février 2020
Embarquement : Antigua ou Saint-Martin le 20 février 2020
Débarquement : Antigua ou Saint-Martin le 29 février 2020
Bateau : Albatros – Challenge 67 avec équipage professionnel
En course : Classe IRC1
Entraînement : les 21 et 22 février 2020
Départ de la course : le 24 février 2020
Remise des prix : le 28 février 2020
Prix : 2650€, caisse de bord incluse (petit-déjeuner, déjeuner, dîner, consommables), inscriptions et licence FFV en sus.

* Durée assujettie aux conditions météorologiques.

Download RORC Caribbean 600 Notice of Race

Accéder au site du Royal Ocean Racing Club

 

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Sydney Hobart. Victoire en temps réel de Comanche

Pour la deuxième fois en 3 ans, Jim Cooney et son équipage ont remporté la Sydney Hobart en temps réel à bord du super maxi Comanche après avoir parcouru les 628 milles nautiques de la course en 1 jour, 18 heures, 30 minutes et 24 secondes, loin du record établi par ce même bateau en 2017 (1 jour, 9 heures, 15 minutes et 24 secondes).Ils devancent Infotrack et Wild Oats XI. En temps compensé, le TP52 Ichi Ban semble l’emporter alors que la flotte continue d’arriver.

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Louis Duc et Thomas Servignat en sécurité après leur hélitreuillage

Louis Duc et Thomas Servignat ont démâté ce mercredi à quelques encablures des Açores en convoyage retour de la Transat Jacques Vabre sur leur Class40. Ils ont été hélitreuillés et sont sains et saufs. Le jour le plus long… c’était hier pour Thomas et Louis !

Après un début de transat retour plutôt tranquille, le duo du Class40 150 venait juste d’entrer dans l’automne, hier, et d’aborder les trains de dépressions qui se déversent sur nos côtes et nos têtes depuis quelques semaines. 35 à 40 nœuds fichier, une mer formée : les deux complices envisageaient une escale à Horta, aux Açores, avant de rallier Lorient dans de meilleures conditions météo.

Ils étaient positionnés hier matin à 150 milles dans l’ouest de l’archipel portugais et naviguaient à une douzaine de nœuds, au portant, lorsque leur balise a été déclenchée, autour de 8h du matin heure française.
Le CROSS Gris-Nez a immédiatement pris les affaires en main et transmis l’information au MRCC de Lisbone. Un bateau de commerce a été dérouté, un avion et un hélicoptère ont aussitôt décollé pour rallier la zone où le bateau avait été positionné à 8h TU.

Vers 19h l’avion avait repéré le Class40 et réussi à contacter Louis : ils étaient tous les deux à bord et en bonne santé ! Une demi-heure plus tard, alors que la nuit tombait sur l’Atlantique, les deux marins étaient hélitreuillés et faisaient route vers l’hôpital de Terceira où ils ont aussitôt été pris en charge.
Ils vont bien et sont entre de bonnes mains.

Leur bateau aurait fait un 360°. Le mât, cassé, aurait transpercé le cockpit. Ils n’ont donc pu sortir leur radeau de survie. Les deux marins ont attendu les secours sur le pont de leur Class40, entre deux eaux, toute la journée…

Un immense merci au CROSS et à toutes les équipes du MRCC de Lisbonne pour leur efficacité et leur réactivité : estimer la dérive d’un bateau, voire d’un radeau de survie, et le repérer dans de telles conditions météo et aussi rapidement est exceptionnel, respect et admiration.

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America’s Cup. Chavirage de l’AC75 de Team New Zealand

L’AC75 de Team New Zealand a chaviré ce mercredi en baie d’Hauraki. On sait maintenant à quoi ressemble un chavirage d’AC75 . Cela s’est passé finalement en douceur et sans gravité pour l’équipage et pour le bateau qui a pu être redressé “facilement” et sans dommage. Une petite erreur dans un jib selon Peter Burling qu’il vaut mieux faire en entraînement qu’en course.


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