- Publicité -
Accueil Blog Page 408

Imoca Apivia. Le Vendée Globe, c’est déjà demain !

Beau vainqueur de la Transat Jacques Vabre avec Yann Eliès, Charlie Dalin a passé avec succès le premier test de son Imoca Apivia qui a démontré de belles performances. Il reste encore quelques mois avant le Vendée Globe et plusieurs étapes importantes.

La première étape, forcément, sera la remise à l’eau du bateau, qui marquera la fin du chantier hivernal au cours duquel APIVIA a été modifié afin d’optimiser ses performances, déjà saluées par la victoire de Charlie Dalin et Yann Eliès sur la Transat Jacques Vabre en novembre dernier. « Le chantier bat son plein, dans tous les domaines, explique le Normand. On parle accastillage, gréement, nouvelles voiles, parce que les voileries apprennent en même temps que nous le comportement des foilers. Il va falloir remettre APIVIA à l’eau courant mars pour s’accorder le temps de s’entraîner et tester les modifications avant de rejoindre Brest pour le départ de The Transat CIC. Nous partirons alors pour deux mois pendant lesquels APIVIA sera loin de son port d’attache ».

La Transat CIC, la doyenne des transatlantiques en solitaire, partira de Brest, direction Charleston (USA), le 10 mai prochain. Puis le 16 juin, la transat retour New York – Vendée (les Sables d’Olonne) sera l’occasion d’une nouvelle cavalcade en solitaire sur l’Atlantique pour le skipper d’APIVIA. Charlie Dalin : « J’aborde ces deux Transats comme des entraînements pour le Vendée Globe. Elles vont me préparer dans le niveau d’exigence que je vise et de connaissance d’au moins deux crans. Elles seront très instructives, parfaites pour aborder la fin d’année. En juillet, APIVIA sera à nouveau en chantier, pour pouvoir naviguer dès août avec un bateau en configuration Vendée Globe et attaquer, en septembre, les derniers entraînements du Pôle Finistère Course au large ».

Dans la fraîcheur d’une matinée de novembre aux Sables d’Olonne, les concurrents du Vendée Globe remonteront le chenal des Sables, direction la ligne de départ au large de la bouée de Nouch sud. Ce sera le 8 novembre, c’est-à-dire demain ! « Il suffit d’entendre cette date pour que je sourie, s’amuse Charlie. Ça va venir très vite ! J’ai autant hâte de la confrontation sportive autour du monde que d’aller très loin, dans des zones hostiles à l’Homme. Il y a un défi physique et mental majeur, le plus grand que je me sois jamais lancé. J’ai hâte d’y être ! »

Un statut à assumer pour la saison 2020
La victoire de Charlie Dalin lors de la Transat Jacques Vabre a confirmé son statut de très sérieux prétendant à la victoire. En tout cas de l’Imoca APIVIA, dessiné pour gagner. Est-ce que le skipper se sent aujourd’hui à la hauteur de sa monture ? « Ce que je vois et sais, c’est qu’on travaille en équipe pour être en mesure de gagner le prochain Vendée Globe. Je suis content et rassuré de voir à quel point le team APIVIA est fort, compétent, efficace et travailleur. Cela apporte beaucoup de sérénité. Je suis content de nos choix techniques ; j’ai même déjà identifié beaucoup d’axes de progrès ».

Être prêt pour trois mois en solitaire
Cette année, avec deux Transats de plus de 12 jours et un mois et trois semaines de Vendée Globe, sans compter les entraînements à Port-la-Forêt, Charlie Dalin se prépare à vivre trois mois, sur douze, en solitaire à bord d’APIVIA. Costaud ? Charlie s’en frotte les mains : « C’est sûr que ça va faire beaucoup de navigations en solitaire, mais je ne suis pas du tout effrayé. Il faudra bien récupérer après les deux Transats, veiller au des entraînements. L’objectif est que je sois à 100% de mon potentiel au départ du Vendée Globe ». « Une Transat renforce certains groupes musculaires et en affaiblit d’autres, notamment les jambes. Ce sera encore plus manifeste pendant le Vendée Globe, il faut s’y préparer. J’ai beaucoup progressé sur le haut du corps, je le vois à mes performances à la colonne de winch. Je travaille aussi la récupération au Centre européen du sommeil. Pour cela, on a fait des enregistrements de mon activité lorsque j’ai ramené, en solitaire, APIVIA du Brésil. Et puis, avec le team APIVIA, on cherche les solutions pour aller le plus vite possible, le plus longtemps possible… en se fatiguant le moins possible ».

- Publicité -

SailGP. Une équipe française remaniée pour 2020

FRA SailGP Team, helmed by Billy Besson during a race condition practice session. Race 1 Season 1 SailGP event in Sydney Harbour, Sydney, Australia. 12 February 2019. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP

La deuxième saison de SailGP commencera à Sydney fin février. L’équipe française a été profondément remaniée. Elle est désormais managée par Bruno Dubois. Billy Besson reste à la barre mais Marie Riou est remplacée par François Morvan et Jules Bidegaray intègre l’équipe comme wincheur. Thierry Douillard est le nouvel entraîneur de l’équipe qui remplace Franck Citeau focalisé sur les JO.

Nouveau contrôleur de vol
La fin de la préparation olympique de Billy Besson et Marie Riou en Nacra17 coïncide avec le départ de cette dernière de France SailGP. Une page se tourne donc dans la grande histoire qui a lié les deux champions – quatre titres mondiaux glanés ensemble -, sans que cette fin de cycle ne sonne toutefois la fin d’une amitié très forte. C’est désormais à François Morvan (expert du multicoque) que revient le poste exigeant et délicat de contrôleur de vol. « En 2019, il était déjà avec nous en back up. Il a montré ses compétences et son savoir-faire malgré le peu de navigation sur le bateau. Il a participé à toutes les séances sur simulateur. Il a vécu avec l’équipe, il connaît bien notre mode de fonctionnement. Ce choix était donc logique » commente Billy Besson. Pour Matthieu Vandame, l’énorme expérience de François en multi (petits et gros, en inshore et au large) ainsi que ses qualités de régleur et de barreur font de lui l’homme de la situation.

Nouveau coach
L’autre changement important concerne le coaching, avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Thierry Douillard. Le multiple vainqueur du Tour de France à La Voile, coureur au large, coach du team Oman Sail et routeur pour Sodebo, a remporté les suffrages pour remplacer Franck Citeau et Stevie Morrison, pris par d’autres activités. « Il a une superbe carrière et c’est quelqu’un qui cumule de nombreuses qualités : il est coutumier du milieu anglo-saxon, familier des aspects techniques du bateau et des analyses de données. Et humainement, il correspond bien à ce que l’on cherche, précise Billy. Je pense qu’il va beaucoup nous apporter. »

Un quatrième wincheur
Enfin, l’équipe navigante accueille un petit dernier : Jules Bidegaray, 25 ans, lauréat du concours lancé à Marseille à l’automne dernier dans le but de former et recruter un jeune wincheur. Issu de la filière Team France Jeune et du Tour Voile, Jules intègre le collectif en tant que remplaçant et 4e wincheur, aux côtés des hommes forts du team : les très expérimentés Olivier Herledant, Devan Le Bihan et Timothée Lapauw. « Pour nous, indique Billy, le plus important est qu’il soit opérationnel à partir de la 2e ou 3e régate. Ce sont des postes très exigeants qui demandent de la fraîcheur. Il faut être prêt physiquement et mentalement à envoyer du lourd ».

Une nouvelle aile modulable au printemps
Concernant ces remaniements chez les navigants, Billy explique : « L’idée est d’essayer de donner un second souffle, une nouvelle énergie pour aller de l’avant et atteindre des objectifs clairs de performance. Mais sans tout chambouler non plus ! ».

Pilier du clan tricolore, Matthieu Vandame conserve ainsi son poste au réglage d’aile. Il aura cette année un défi supplémentaire à relever : apprivoiser le maniement et les réglages de la nouvelle aile modulable qui devrait être adoptée dès l’épreuve de San Francisco (2 et 3 mai). Il s’agira d’une aile escamotable (18 /24 m de haut), permettant de s’adapter à un large éventail de conditions de navigation. Dans sa configuration réduite, dans la brise, elle permettra au F50 d’aller encore plus vite. « On devrait encore gagner quelques nœuds ! » promet Matthieu.

« On a les crocs »
Quant au skipper et barreur du bateau, il aborde cette nouvelle saison avec une énorme envie d’en découdre. 2019 était l’année de la découverte pour l’équipage français. 2020 sera celle de la maturité. Le team a coché de nombreuses cases : dompté le F50 dans toutes les conditions de vent et de mer, frôlé le chavirage, pris des départs d’anthologie, connu le bas et le haut du classement. « L’expérience acquise nous permet aujourd’hui d’être en confiance. On va pouvoir attaquer fort, sans appréhension » se réjouit d’avance Billy Besson.

En attendant les retrouvailles avec leur F50 pour des entraînements prévus autour du 20 février à Sydney – l’épreuve a lieu les 28 et 29 -, France SailGP va se réunir à plusieurs occasions, dans les jours qui viennent, afin de se mettre en ordre de marche. A moins de deux mois du début des hostilités, une énergie intense règne déjà dans les rangs : « nous sommes tous très très motivés et Billy a le couteau entre les dents ! » conclut Matthieu Vandame.

Composition de l’équipe navigante 2020 de France SailGP :

Billy Besson/ barreur – 38 ans – Réside à Sevrier, France
François Morvan / régleur de vol – 36 ans – Réside à Nantes, France
Matthieu Vandame / régleur d’aile – 37 ans – Réside à Rennes, France
Olivier Herledant / Wincheur –39 ans – Réside à Douarnenez, France
Devan Le Bihan / Wincheur – 36 ans – Réside à Hennebont, France
Timothé Lapauw / Wincheur – 27 ans – Réside à Antibes, France
Jules Bidegaray / Wincheur – 25 ans – Réside à Hyères, France

- Publicité -

Team New Zealand dévoile son proto

Le Defender Emirates Team New Zealand a surpris tout le monde en dévoilant son prototype fin janvier à Auckland. Seule équipe à ne pas en avoir construit un, après avoir longtemps dit qu’ils préféraient la modélisation sur ordinateur, les Kiwis ont dorénavant leur proto, – un bateau mesurant moins de 12 m comme l’autorise le Protocole, – et baptisé Te Kāhu signifiant «Le faucon» . C’est sans doute la refonte du calendrier et le retard de 6 mois pris pour la construction des foils monotypes pour toutes les équipes qui a conduit les kiwis à revoir leur programme. Alors que leur premier AC75 devrait très prochainement partir pour l’Italie pour participer aux America’s Cup World Series, ils disposent dorénavant d’un bateau d’entrainement dans la lignée de leur premier AC75 pour poursuivre leurs développements sans interruption.

« Nous sommes vraiment ravis de lancer Te Kāhu. Il y a eu beaucoup de travail dans la conception et la construction de ce bateau en interne, ce qui est vraiment étonnant car tout s’est déroulé entre la conception et la construction de notre premier AC75 et les travaux en cours sur notre deuxième bateau. » déclarait le patron d’Emirates Team New Zealand, Grant Dalton.« On pourrait penser que le lancement de notre bateau d’essai arrive un peu en retard, mais au début de toute campagne, des décisions doivent être prises qui ne seront finalement jugées qu’à la fin. Nous avons décidé au sein de l’équipe que nous devions avoir un proto mais qu’il soit conçu comme notre premier AC75 pour lui donner des possibilités de développement continu significatives. Il ne fait aucun doute que les Challengers ont beaucoup appris avec leur prototype. Mais c’était une décision assumée de notre part de ne pas l’avoir tout de suite» a poursuivi Dalton. «Nous savons par expérience que le développement et les gains qui ont lieu au cours de l’année précédant la Coupe de l’America sont d’une importance vitale», a expliqué Dan Bernasconi, responsable du design. « Nous ne pouvions pas nous permettre de naviguer uniquement les quelques semaines sur les America’s World Series sur notre AC75 et attendre son retour en Nouvelle-Zélande.»

Dalton concluant : «Avec Te Kāhu, nous avons un bateau d’essai qui nous fournira la plate-forme pour, espérons-le, faire des progrès significatifs dans nos développements pour 2021. Qui a fait les meilleurs choix parmi toutes les équipes ? nous n’en avons aucune idée. Je suppose que nous le saurons l’année prochaine. »

 

- Publicité -

Ultimes. L’écurie Gitana se retire de la Classe Ultim 32/23

BREST ATLANTIQUES 2019, de Brest à Brest, via Rio de Janeiro & Cap-Town, sans escale. Arrivée victorieuse de Maxi Edmond de Rothschild, Charles Caudrelier, Franck Cammas, Yann Riou. Brest, mercredi 4 décembre 2019. temps:

C’est officiel, l’écurie Gitana se retire de la Classe Ultim 32/23 anciennement le Collectif Ultim. Ils n’en feront plus partie dès cette année. Une décision prise après la Brest Atlantiques remportée par Franck Cammas et Charles Caudrelier à bord du Maxi Edmond de Rothschild.

Les raisons de cette séparation sont nombreuses mais tiennent beaucoup à la difficulté des équipes à se retrouver autour d’un dénominateur commun ou d’une vision commune face à leurs intérêts particuliers. De plus, l’écart de niveaux entre les bateaux et leur phase de développement différentes n’aidant pas non plus à trouver le juste équilibre. Les discussions tendues autour de la fameuse « aile de raie », le plan porteur sous la coque centrale, a sans doute été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Précurseur, le Maxi Edmond de Rothschild a été le premier à se doter de cette aile de raie avant que Macif puis Banque Populaire en fasse de même. Mais des discussions entre les équipes visant à en limiter la taille a convaincu l’écurie Gitana qu’on essayait de brider leur Maxi dans ses développements et ses performances sans compter les échanges autour de l’asservissement des foils.

Des divergences techniques et un collectif qui ne serait pas si « collectif » que cela ont donc conduit l’écurie Gitana à se retirer. L’équipe participera cependant avec les autres Ultimes à The Transat. Puis en fin d’année, elle tentera de battre le record du Trophée Jules Verne en équipage de 6 avec des foils asservis.

Après une première victoire sur la Rolex Fastnet et une seconde beaucoup plus probante sur la Brest Atlantiques, le maxi Edmond de Rothschild a été assurément l’ultime le plus performant en 2019 avec Franck Cammas et Charles Caudrelier devant le trimaran Macif de François Gabart, Sodebo Ultim3 de Thomas Coville et Actual Leader d’Yves Le Blevec.

La Brest Atlantiques aura été un succès pour l’ensemble de la classe Ultim faisant oublier les nombreuses casses sur la Route du Rhum. Deux nouveaux bateaux sont en construction: le nouveau trimaran Macif et le nouveau Banque Populaire d’Armel le Cleac’h. Trois acquéreurs potentiels sont sur les rangs pour racheter l’actuel trimaran Macif. Le Sodebo Ultim 3 en chantier, devrait ressortir avec une « aile de raie » et ses performances sont attendues sur The Transat. Il pourrait également tenter un Trophée Jules Verne en fin d’année. Une régate planétaire entre le Maxi Edmond de Rothschild et Sodebo Ultim 3 comme le duel entre Idec et Spindrift en 2015, pourrait être incroyable.
A voir le développement de ces Ultim, on se dit que finalement, le bilan est plutôt positif. Et plus que jamais, on se rapproche de plus en plus du vol au large. On n’enlèvera pas à l’écurie Gitana le fait d’y avoir cru les premiers. Collectif ou pas.

- Publicité -

Cap2Rio2020. Love Water s’impose devant Maserati

Le trimaran de 80 pieds Love Water (ex-Prince de Bretagne de Lionel Lemonchois) a gagné son duel avec le MOD70 Maserati sur la course CapetoRio. Le premier aura mis 7d 20h 24m 2s et le second 8d 3h 9m 34s. Love Water skippé Craig Sutherland l’emporte en temps réel et en temps compensé d’une petite heure. Le MOD70 équipé de foils et récemment d’une aile de raie a rencontré des problèmes avec l’un de ses safrans. Le reste de la flotte est à 170 milles de l’arrivée.

- Publicité -

Route du Thé. Francis Joyon en avance de 270 milles

Parti samedi matin à l’assaut du record de la Route du Thé de Hong-Kong à Londres, Francis Joyon et son équipage ont déjà 270 milles d’avance ce mardi matin sur le trimaran de 70 pieds Maserati et vont bientôt entrer en finir avec la Mer de Chine pour passer dans l’Ocean Indien.
« Partir a été un soulagement! Nous sommes heureux de renouer avec cette vie maritime qui nous convient tant! » On ne change pas Francis Joyon, toujours aussi rétif à la trépidation des grandes métropoles. Après un stand-by réduit à sa plus simple expression, le marin détenteur du Trophée Jules Verne et vainqueur de la dernière route du Rhum, accompagné d’Antoine Blouet, Christophe Houdet, Bertrand Delesne et de son fils Corentin, s’est replongé avec appétit dans cette posture si particulière de chasseur de record. « Nous sommes à fond, au taquet, attentifs à tous nos réglages » décrit Francis. « J’ai, avec l’aide de Christian Dumard, notre conseiller météo à terre, affiché dans le cockpit des tableaux avec toutes nos polaires de vitesse, noeud par noeud. » En toutes circonstances, quel que soit l’angle du vent, l’état de la mer et la force du vent, l’équipage sait précisément où mettre le curseur de vitesse. « Nous sommes à 86% du potentiel du bateau! On peut encore s’améliorer ! » s’amuse Francis. Cette exigence se traduit, au bout de seulement 2 jours dans cette tentative contre le record de la Route du Thé, par une avance substantielle sur le chrono de Giovanni Soldini. « Nous avons fait en une journée le parcours qui nous avait pris trois jours à l’aller » s’amuse Bertrand Delesne, Boat Captain. « Le portant, c’est fantastique! » surenchérit Joyon. « Nous avons allégé le bateau au maximum » précise-t’il, « abandonnant même notre annexe à Hong Kong. Giovanni et son équipage avaient été rapides dans les zones de transition. Il va nous falloir rivaliser avec eux ces prochains jours dans des conditions de tout petit temps au niveau de l’équateur et du passage de La Sonde. »

Prudence, vigilance, attention au bateau, le tout dans une ambiance toujours aussi conviviale, familiale même. « Nous sommes partis pour un très long voyage » explique Bertrand Delesne. « Je crois que mon plus long séjour en mer est de 26 jours, en Class40. Ce record nous projette dans une autre dimension, à bord d’un bateau extraordinaire. La cohésion à bord est excellente, toujours sous le regard exercé et bienveillant de Francis. L’avitaillement en Chine a été un grand moment de découverte. On a du mal à se frayer un passage dans le cockpit entre les sacs de nouilles chinoises, et quelques surprises culinaires…. »

- Publicité -

Transat AG2R. Tanguy Le Turquais embarque Julien Villion

La Transat AG2R – La Mondiale partira le 19 avril prochain de Concarneau et les annonces de tandems se multiplient. Tanguy Le Turquais embarquera Julien Villion sur Groupe Quéguiner – Kayak. « Je suis très heureux de former un duo avec Julien pour cette course. Je le vois évoluer depuis longtemps avec beaucoup d’admiration, mais nous nous sommes réellement rencontrés l’an dernier, lors du Tour de Bretagne à la Voile. Il régatait alors en double avec Justine Mettraux, l’une de mes partenaires d’entraînement à Lorient. Il possède de très nombreux atouts car il est très fort sur l’eau et maîtrise remarquablement les aspects routages météo et performance » analyse le Vannetais, évoquant l’impressionnant palmarès de son binôme, doté, entre autres, de trois victoires sur le Tour de France à la Voile (2012, 2013 et 2019) ou encore d’un titre de vice-champion du Monde ISAF Jeune en HC16 en 2004.

« C’est une vraie chance pour moi de l’avoir à mes côtés sur une transatlantique car un gars comme lui, c’est véritablement une pépite et il a énormément de choses à m’apprendre. Je vais profiter de tout ce qu’il peut m’apporter », explique Tanguy qui, après déjà deux participations à la fameuse transat AG2R avec Hervé Aubry en 2016 puis Clarisse Crémer en 2018, vise légitimement un bon résultat sur l’épreuve. « Julien est un mort de faim. Comme moi, il fait les choses pour gagner. On forme assurément une bonne team et on s’alignera au départ sans aucun complexe » termine Tanguy Le Turquais.

- Publicité -

Francis Joyon à l’assaut de la Route du Thé, départ samedi

Le trimaran IDEC SPORT à Hong Kong © Photos IDEC SPORT

Après un périple en Asie, Francis Joyon entamera samedi matin vers 10 heures française le dernier acte de son IDEC SPORT ASIAN TOUR, avec une tentative contre le record de la Route du Thé, cette voie mythique entre Hong Kong et Londres, dont le temps de référence appartient depuis 2018 à l’Italien Giovanni Soldini sur son Mod70 Maserati.
Toujours accompagné de son équipage réduit à 4 hommes : le boat captain Bertrand Delesne, les préparateurs et équipiers Antoine Blouet et Corentin Joyon, enfin l’ami de toujours Christophe Houdet, Francis va refaire en sens inverse et d’une seule traite le parcours qui l’a conduit en fin d’année dernière au coeur de l’Extrême Orient, après avoir au passage signé un nouveau record sur La Mauricienne, entre la Bretagne et l’île Maurice, et inscrit deux nouveaux temps références sur les parcours entre Maurice et Ho Chi Minh Ville (Viet Nam), puis entre le Viet Nam et Shenzhen en Chine.
Objectif de cette nouvelle tentative de record : descendre sous la barre fixée par le trimaran de 70 pieds Maserati et l’équipage de Giovanni Soldini, en 36 jours, 2 heures et 37 minutes, à la vitesse moyenne de 17,4 noeuds

« Nous avons quitté Shenzhen hier pour rallier Hong Kong et la zone de départ du record. » Francis envisage un départ assez rapide dès samedi matin, vers 10 heures Françaises. Il aura préalablement procédé aux derniers réglages du bateau, mise en tension du mât et naturellement, avitaillement pour ce long sprint de près de 13 000 milles théoriques qui se présente à lui. « Nous avons fait le maximum, dans des conditions peu évidentes, pour vérifier le bon état du bateau.» poursuit Francis. « L’équipage est ultra motivé par ce parcours chargé d’histoire et de symboles du commerce entre l’empire Britannique et la Chine. Nous allons vraiment ramener du thé à Londres, comme le faisait les grands clippers d’autrefois, du thé bio celui-là, issu du commerce et de l’agriculture équitable, des notions chères à Christophe Houdet. »

C’est une route majoritairement marquée par les alizés qui attend le maxi trimaran IDEC SPORT. « Nous allons partir dans de bonnes conditions » précise Francis « Pas extraordinaires mais au portant dans l’alizé de Nord Est, cap sur le détroit de la Sonde et ses redoutables calmes qui nous ont bien fait souffrir à l’aller. La zone de l’équateur s’annonce particulièrement déventée. Une fois dans l’océan Indien, c’est à un risque de cyclone que nous serons confrontés, avec 35 noeuds de vent moyen mais aux allures portantes. » La négociation de l’Atlantique dans ses très grandes longueurs, Nord et Sud, sera comme à l’accoutumée une confrontation avec les grands systèmes anticycloniques de Sainte Hélène au Sud, et des Açores au Nord, avant une remontée complète de la Manche vers l’estuaire de la Tamise. « Cette Route du Thé est vraiment le gros morceau de notre périple » poursuit le skipper d’IDEC SPORT. « Christian Dumard, notre conseiller météo, nous voit atteindre Bonne Espérance dans les temps du record. Il y aura donc beaucoup de suspens pour la remontée de l’Atlantique…. »

 

- Publicité -

Brest Atlantiques. Le film de la course en 52 minutes !

La Brest Atlantiques aura été un succès pour les ultimes. Retour sur ce demi tour du monde en Ultime avec des des images inédites.

- Publicité -

L’ex-Fleury Michon IX retrouvé sur les côtes libyennes

Le trimaran Ad Maoira, ex-Fleury Michon IX, semble avoir terminé sa vie sur les côtes libyennes. C’est le journal de la Vela italien qui a publié les images où l’on voit la coque centrale sur la plage sans ses flotteurs. Le bateau participait à la Rolex Middle Sea Race et se livrait à un beau duel avec Rambler jusqu’à Lampedusa où l’équipage s’est rendu compte de problèmes structurels à bord et avait du abandonner le bateau qui a dérivé sur les cotes libyennes.
Son propriétaire, Bruno Cardile qui avait restauré le bateau a tout fait pour le récupérer après son abandon mais les vents violents à plus de 40 nds n’avait pas permis de le récupérer. Arrivé sur les côtes libyiennes, le bateau a été littéralement pillé et irrécupérable.

- Publicité -
- Publicité -