Les françaises Lili Sebesi et Albane Dubois finissent 4e au pied du podium aux Mondiaux qui se sont achevés à Geelong en Australie. Une très belle performance pour le duo féminin dont la série n’est pas encore qualifiée pour la France et qui marque des points pour être sélectionné devant le duo Julie Bossard et Aude Compan qui finissent 36e. La paire espagnole Támara ECHEGOYEN et Paula BARCELÓ remporte le titre devant les Anglaises Charlotte DOBSON et Saskia TIDEY et les américaines Stéphanie ROBLE et Maggie SHEA.
Récit de la medal race par Lili Sebesi et Albane Dubois
“ Deux manches de finales ce matin dans des conditions de vent oscillant. Nous nous classons 6ème et 6ème! Régulières, cela nous permet de remonter à la 3ème place au classement général avant l’ultime manche compte double du championnat, la MEDAL RACE. On continue de prendre manche après manches, détendues, ensemble, et à naviguer de façon intelligentes. 🙂 YES!
Vers 15h : Place à la medal race. Le vent est monté 15-18 noeuds! Ca va être sport. Les 1ères et 2èmes au classement général sont assurées d’avoir une médaille avant la medal race grâce aux écarts de points. Mais nous, notre médaille est loin d’être assurée car les écart de points sont serrés. Les 7 autres équipages de cette course peuvent également prétendre, comme nous, à la 3ème place.
Nous décidons d’aborder cette medal en restant sur ce qu’on sait faire, s’appliquer à suivre le vent! Nous partons au comité pour pouvoir virer rapidement et se “mettre à l’endroit” comme on dit dans le jargon. C’est à dire pouvoir suivre les oscillations du vent. Et malheureusement un dernière bascule à gauche permettra au paquet situé à notre gauche de repasser devant après avoir été très bien placée en début de manche. Bref, nous finissons 8ème de cette medal race et 4ème de ce Championnat du monde 2020! Ça sera donc une médaille en Chocolat.
Forcément un peu déçues de perdre le podium, mais ça va, on aime bien le chocolat. Plus sérieusement, si on nous avait dit il y a 15 jours qu’on ferait 4ème mondiale sur ce Championnat, on aurait signé cash, alors cette perf’ à 6 mois à peine des JO, on la prends!!! On espère pouvoir vous annoncer d’autres bonnes nouvelles prochainement. “
Peter Burling et Blair Tuke viennent de remporter ce samedi en Australie leur sixième titre de champion du monde en 49er. Le duo kiwis règnent en maître sur cette classe et la paire espagnole Diego Botin et Iago Lopez Marra qui avaient semblé contester leur domination aux pre-world n’a rien pu faire en terminant à 20 points tout comme les les Allemands, Erik Heil et Thomas Ploessel qui finissent à 22 points.
“Nous avons réussi à remporter les premières courses le matin pour être plus détendus après”, a déclaré Burling. « C’est une une année olympique et c’est une bonne année pour gagner ce titre.». Blair Tuke : «Nous avons vraiment travaillé certains domaines cette semaine et nous apprécions cette victoire . »
L’année s’annonce chargée pour les 2 kiwis qui mènent de front campagne olympique et Coupe de l’America à bord d’Emirates Team New Zealand : «Nous allons simplement continuer comme nous l’avons fait et profiter des deux. Nous avons une année chargée pour mener de front les deux mais avant avant Rio, c’était pareil. »
Les meilleurs français Erwan FISCHER et Clément PEQUIN terminent 18e confirmant leur bon niveau aux pre-world, Kévin FISCHER et Yann JAUVIN 45e et les sélectionnés pour les JO Lucas RUAL et Emile AMOROS finissent 46e.
Alors que les Multi50 étaient à la fête sur la Transat Jacques Vabre, les Ultimes étant absents pour cause de Brest Atlantiques, la Classe Multi50 sera en revanche absente de The Transat CICI faute de participants alors que les Ultimes seront eux bien présents mais sur un parcours distinct.
Le navigateur malouin-guadeloupéen, Thibaut Vauchel-Camus skipper du Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP, deuxième de la dernière Transat Jacques Vabre, troisième de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2018, compte bien ajouter une grande compétition au large à son palmarès et souhaite ardemment, en 2020, remporter la fameuse Transat Québec Saint-Malo, course en équipage. Cette année sera aussi une nouvelle occasion pour Thibaut Vauchel-Camus, son équipe et ses partenaires de continuer leur mission auprès de la Fondation ARSEP pour vaincre ensemble la Sclérose En Plaques. Entretien…
« The Transat CIC, que j’ai remportée il y a quatre ans en Class40, était vraiment un objectif dans mon programme mais, faute de participants en Multi50, je ne serai pas au départ. Il n’y aura aucun Multi50 sur cette traversée de l’atlantique en solitaire réputée très difficile et qui a lieu tôt dans la saison. J’étais, avec Gilles Lamiré, le seul à être en mesure de la faire. Les autres projets sont trop jeunes pour y aller et deux nouveaux Multi50 sont en fin de construction. Plus que quelques mois pour retrouver la densité promise de la classe Multi50. Je suis donc déçu mais pas abattu. Nous mettons en place un programme différent : plus de préparation et plus de rencontres avec la création du SEPtour.L’idée est de profiter de ce mois de mai (avec la non-participation à The Transat CIC) pour continuer à renforcer nos liens avec les patients atteints de la Sclérose En Plaques et nos partenaires dans toute la France. Nous allons organiser des escales et des sorties en mer du Sud-Ouest, en Atlantique, jusqu’aux Hauts-de-France, en mer du Nord, dans des ports qui n’ont pas l’habitude de voir de ce type de destrier océanique.”
Québec Saint-Malo « La Québec Saint-Malo sera l’un des points d’orgue sportifs de notre saison. J’avais terminé à la quatrième place en Class40, il y a quatre ans, à 24 secondes du troisième. Un finish d’anthologie en baie de Saint-Malo ! L’objectif cette année est vraiment de la gagner. Nous serons six Multi50 très compétitifs au départ de cette transat. Elle va être passionnante. J’embarque Martin Bazin et Jérémie Lagarrigue, voire un quatrième et j’ai déjà hâte d’être au départ. En guise de “prologue”, nous participerons à la 10ème édition de la Route Halifax – Saint-Pierre. De retour en France fin juillet, nous enchaînerons avec trois Grands Prix : le Grand Prix Saint-Malo Lodigroup dans la foulée de la Québec Saint-Malo, le Trophée des Multicoques de la Baie de Saint-Brieuc et le Trophée de Brest Multi50. Enfin, je me réserve la possibilité de tenter le record en solitaire Cowes – Dinard début juin et je serai, en équipage, au départ de l’Armen Race en mai. »
Un voilier au top ! « Cet hiver, le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP est en chantier. Nous avons pris la place du catamaran Energy Observer sous une tente de 200m2 au Pôle technique de Saint-Malo. Nous démontons tous les systèmes afin de les réviser. Nous expertisons la plateforme à l’ultrason, un peu comme un scan qui nous permet de détecter de possibles soucis structurels non visibles à l’œil nu. Nous réparons les bobos. Enfin, nous optimisons la forme de la casquette et quelques aménagements ergonomiques. »
Le programme sportif du Défi Voile Solidaires En Peloton :
• ArMen Race La Trinité-sur-Mer | 28 au 24 mai
• Projet de record Cowes-Dinard | Juin
• Route Halifax – Saint-Pierre (et Miquelon) | du 26 au 29 juin
• Transat Québec Saint-Malo | départ le 12 juillet
• Trophée Saint-Malo Lodigroup | du 24 au 26 juillet 2020
• Trophée des Multicoques de la Baie de Saint-Brieuc | 21 au 23 août 2020
• Trophée de Brest Multi50 | 4 au 6 septembre
OFF BELLE-ILE EN MER, FRANCE - SEPTEMBER 18: French skipper Francis Joyon is training on his Maxi Trimaran IDEC Sport with his crew, Christophe Houdet, Bertrand Delesne, Corentin Joyon and Antoine Blouet, prior to their Asian Tour next winter on September 18, 2019, off Belle-Ile en Mer, France. (Photo by Francois Van Malleghem/Alea)
« Avec un tel Atlantique Sud, jamais nous n’aurions battu le record du Trophée Jules Verne! » L’image est signée Francis Joyon, toujours quelque peu décontenancé à l’entame de son 26ème jour de course, par les imprévisibles caprices de l’Atlantique Sud, qui l’ont vu hier et pour la première fois, déplorer un retard sur le temps référence de cette Route du Thé. En compagnie de son équipage, Francis s’attache depuis l’arrivée de l’alizé de Nord Est, à relancer à la hausse son chrono. A plus de 25 noeuds sur le fond, et près de 16 noeuds sur la route directe, il augmente de nouveau régulièrement son avance et regarde dès à présent vers la ô combien cruciale transition avec les dépressions d’Atlantique Nord. Il compte 320 mn ce jeudi.
Un Pot au Noir déconcertant
« On ne faisait pas les malins ! » s’excuserait presque Francis Joyon. « Cet Atlantique ne s’est pas montré très coopératif depuis notre passage à Bonne Espérance. Les systèmes évoluaient de manière très imprévisible et très rapide, en totale contradiction avec nos fichiers météo. Le Pot au Noir a été fidèle à sa légende et très déconcertant. Le bateau tapait beaucoup dans un clapot très irrégulier, tandis que nous n’avions que très peu de pression dans les voiles. Nos fichiers nous annonçaient depuis hier l’arrivée du vent de Nord Est, annonciateur d’alizé, alors que nous évoluions dans un tout petit flux de Sud Ouest. Nous n’avons pas beaucoup regardé les positions, mais nous nous doutions que Soldini et l’équipage de Maserati avaient bien progressé dans le même moment en 2018. »
Une route traditionnelle vers l’Europe
Les conditions s’inversent aujourd’hui en faveur d’IDEC SPORT, bien calé dans un alizé « en tous points classique » selon Francis, 18 noeuds de vent de secteur Nord Est, sur une longue houle assez régulière. Les écarts repartent à la hausse, tandis que le maxi trimaran suit désormais une route des plus traditionnelles sur ce type de parcours retour vers l’Europe. « Nous suivons vraiment la route habituelle, vers l’Ouest Açorien où, semble-t-il, les systèmes se mettent bien en place pour une transition sans trop de douleur. » Francis, échaudé par cette récente navigation si peu conventionnelle, se refuse à livrer la moindre estimation d’heure d’arrivée. « Nous sommes heureux de retrouver de la fraicheur. Avec les embruns, les cirés sont de sortie et nos nuits sont plus propices au sommeil. L’équipage en profite et la bonne humeur, un moment tempéré par l’étouffante chaleur combinée aux petites vitesses, est de retour. »
A 2 700 milles de l’arrivée, tous les curseurs sont en position ascensionnelle. IDEC SPORT, sur ce long bord tribord amure, et sur un angle très serré, va jusqu’aux Açores progresser à près de 600 milles par 24 heures, et envisager sereinement l’entrée en Manche avant de négocier l’estuaire de la Tamise.
Mutuelle Bleue, assureur santé mobilisé et impliqué dans la lutte contre le cancer, se lance dans un projet de sponsoring voile très ambitieux dont l’objectif est de sensibiliser autour de messages de prévention positifs. Associée à l’Institut Curie, premier centre français de lutte contre le cancer, Mutuelle Bleue confie à la jeune et brillante Amélie Grassi un Figaro Bénéteau pour porter haut son engagement sur la Transat AG2R LA MONDIALE dont le départ sera donné le 19 avril 2020 à Concarneau.
« Objectif 40 % » c’est le nom du projet porté par le bateau Mutuelle Bleue pour l’Institut Curie. 40% c’est la proportion de cancers qui pourraient être évités grâce aux changements de comportements. Partant de ce constat édifiant mais aussi prometteur, Mutuelle Bleue a ainsi créé un programme de prévention positive incitant à la pratique d’une activité physique régulière associée à une alimentation équilibrée et diversifiée. Ces deux éléments jouent en effet un rôle décisif dans la prévention des cancers. Consciente que la prévention à elle seule, ne suffit pas dans la lutte contre les cancers, Mutuelle Bleue est engagée depuis plus de 10 ans auprès de l’Institut Curie, 1er centre français de lutte contre le cancer. L’Institut Curie associe un centre de recherche de renommée internationale et un ensemble hospitalier de pointe qui prend en charge tous les cancers y compris les plus rares. Aujourd’hui, souhaitant aller plus loin dans ce mécénat d’entreprise, Mutuelle Bleue imagine un programme « OBJECTIF 40% » porté par le bateau Mutuelle Bleue pour l’Institut Curie sur la Transat AG2R LA MONDIALE.
Pour Olivier RAIMBAULT, Dirigeant opérationnel de Mutuelle Bleue : « Notre expérience en tant que fournisseur officiel de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe a rempli tous les objectifs que nous nous étions fixés et a laissé entrevoir de nombreux potentiels pour aller plus loin. C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité poursuivre sur un partenariat titre. Ce bateau et cet équipage sont le relais de notre positionnement. Ce projet ne pouvait se faire sans y associer un pendant solidaire, au regard de notre engagement dans la prévention santé et de notre relation avec l’Institut Curie. Nous avons donc créé ensemble un concept nous permettant de sensibiliser tout à chacun sur le cancer : de la prévention par l’hygiène de vie à la prise en charge, à l’accompagnement et la nécessité des dons pour encourager la recherche. La voile représente à ce titre un excellent vecteur de communication mais également de valeurs communes. »
Pour le professeur Thierry PHILIP, président du Directoire de l’Institut Curie : « Les médecins et chercheurs de l’Institut Curie travaillent main dans la main pour accélérer la recherche et améliorer les soins des patients atteints de cancers. En France, le cancer représente 400 000 nouveaux cas par an et bien-sûr, les messages de prévention et de diagnostic demeurent tout à fait essentiels. Participer aux côtés de Mutuelle Bleue, fidèle mécène de l’Institut Curie depuis plus de 10 ans, à la Transat AG2R est une formidable occasion de rappeler que l’activité physique améliore la qualité de vie et, par son action thérapeutique, aide les patients à mieux lutter contre le cancer et les effets secondaires des traitements. En prévention mais aussi pendant et après la maladie, la pratique d’un sport est bénéfique à tous les niveaux. Avec son équipage et Mutuelle Bleue, l’Institut Curie poursuit ainsi son unique et seul objectif : prendre le cancer de vitesse sur cette grande course au large qu’est la Transat AG2R. »
Amélie Grassi partage l’aventure avec Ambrogio Beccaria
Même génération, même soif de gagner. Marins incontournables de la Classe Mini, Amélie Grassi, 25 ans, et Ambrogio Beccaria, 28 ans et récent vainqueur de la Mini Transat sur un bateau de série, ont logiquement envie de passer à l’étape supérieure. A peine rentrée de sa brillante Mini Transat, Amélie se lance déjà dans ce nouveau projet et décide d’embarquer avec elle le jeune italien. L’équipage mixte qui se connait très bien rejoint le circuit Bénéteau Figaro 3 pour cette mythique transatlantique dont le départ sera donné le 19 avril 2020 de Concarneau pour rallier Saint-Barthélemy aux Antilles. Avec l’engouement et la détermination qu’on leur connait, et encadrés par l’équipe d’OC Sport Pen Duick basée à Lorient, les jeunes bizuths possèdent toutes les cartes en main pour écrire une belle histoire.
Pour Amélie GRASSI, skipper du bateau Mutuelle Bleue pour l’Institut Curie : « Comme beaucoup de monde, le cancer est une maladie qui me parle car elle a touché certains de mes proches. Je suis heureuse de pouvoir me lancer à travers ce projet dans une campagne de sensibilisation très positive et dynamique. Cela a du sens pour la sportive que je suis de promouvoir l’importance de prendre soin de son corps ou de son alimentation. J’ai déjà navigué en Figaro Bénéteau 3 l’année dernière avec Loïck Peyron. Après ma Mini Transat, j’avais vraiment envie de participer à cette transatlantique. Tout s’est fait très rapidement, et je suis heureuse d’embarquer Ambrogio avec moi. Partenaires d’entrainements depuis 2 ans, nous sommes très proches, nous sommes bien sur l’eau et nous nous comprenons bien. L’aventure s’annonce belle et engagée ! »
Pour Hervé FAVRE, CEO OC Sport Pen Duick : « Début 2019, nous ouvrons le HUB by OC Sport à Lorient, marquant ainsi notre retour dans la gestion de projets sportifs, notre métier d’origine. Choix confirmé la même année puisque nous remportons la victoire sur la Solitaire URGO le Figaro 2019, course mythique du championnat de France élite de course au large. Confiant dans ce tournant décisif, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous embarquons un partenaire de long terme, cette fois outre Atlantique. En effet, Mutuelle Bleue, déjà fournisseur officiel de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en 2018, a fait le choix audacieux de devenir le partenaire titre d’un Figaro Bénéteau 3 sur la Transat AG2R LA MONDIALE, seule course transatlantique en double et à armes égales. Nous saluons avec ferveur le projet solidaire qu’ils ont décidé d’embrasser au travers de ce projet sportif, qui plus est porté par un équipage mixte. Un signal fort que nous sommes fiers de porter. Cet engagement à leur côté conforte ainsi le positionnement unique du HUB en tant que plateforme clé en main d’accompagnement pour les sponsors et les marins. »
Programme de Mutuelle Bleue pour l’Institut Curie
• Solo Guy Cotten Concarneau : 30 mars au 5 avril 2020
• Transat AG2R LA MONDIALE : départ le 19 avril 2020
La navigatrice bitannique Miranda Merron est la sixième concurrente officiellement inscrite au Vendée Globe 2020, à bord de son Imoca Campagne de France. Son dossier d’inscription a été validée par les instances organisatrices de la course le 30 janvier dernier.
Cette inscription, comme elle se plait à le souligner, est aussi le fruit du travail qu’elle mène depuis plusieurs années avec Halvard Mabire. À eux deux, ils ont parcouru presque tous les océans de la planète. Et Halvard de préciser ; « Le Vendée Globe est une course non stop, mais en fait il y a quand même beaucoup d’étapes : lancement du projet, acquisition d’un bateau, candidature, validation de 2 000 miles de navigation en solitaire, participation à la Transat Jacques Vabre… Et chacune doit être franchie pour s’atteler à la suivante. Le Vendée Globe est un bien long parcours et pour certains (es), le coup de canon du départ du 8 Novembre sera le coup de canon de la ligne d’arrivée de toutes les étapes qui précèdent LA GRANDE AVENTURE“.
Miranda poursuit chez V1 D2 l’optimisation de son Campagne de France. Elle participera au printemps aux deux courses transatlantiques en solitaire du programme Imoca, The transat CIC en mai, et New York-Vendée en juin.
La dixième édition de l’EFG Sailing Arabia – The Tour qui se courre en Diam24 a été remportée par l’équipe EFG Bank, composée de Sofian Bouvet, Gaulthier Germain et d’Ali al Balushi. EFG Bank a dominé dès la toute première étape à Salalah.
Sofian Bouvet a déclaré: «Nous sommes très heureux car c’est notre première régate ensemble. C’est un événement très important pour nous alors que nous nous préparons pour la Tour Voile en juillet. Nous avons fait face à beaucoup de conditions différentes et nous nous sommes vraiment réunis en équipe et cela nous a montré que nous avons ce qu’il faut pour gagner. C’est donc un très bon début d’année.”
La bataille pour la deuxième place s’est jouée entre Groupe Atlantique et l’équipe féminine DB Schenker sur la cinquième et dernière étape à Mascate remportée finalement par l’équipe étudiante de quelques points seulement. Skipper de DB Schenker, Audrey Ogereau, a déclaré: «Nous sommes très fiers d’être en troisième position à la fin de la tournée. Nous quatre – moi-même, Lauranne [Mettraux], Ibtisam [al Salmi] et Marwa [al Kaifi] – avons passé un mois à nous entraîner ensemble ici à Oman avant le début de la régate et le travail acharné a vraiment porté ses fruits. Nous nous sommes tellement améliorés depuis l’année dernière et cela nous préparera vraiment bien pour la saison de voile en France. Je suis également très heureux que nous puissions obtenir un si bon résultat pour DB Schenker. C’est la quatrième année consécutive qu’ils soutiennent une équipe entièrement féminine et je suis fier de naviguer pour eux. »
La 55e Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée lève le voile sur son programme qui aura lieu en rade de Marseille du 10 au 13 avril, avec en point d’orgue une grande course largement ouverte à la plupart des classes, en équipage comme en double ou en solitaire. Plus de 150 concurrents sont attendus en IRC mais aussi en monotypes, avec pour la quatrième année le Championnat Méditerranée Surprise au programme du grand rendez-vous international de grade 3 du week-end de Pâques, organisé par les équipes de la Société Nautique de Marseille sous la houlette de leur président, Pierre Sathal.
Côté régate
Trois ronds sont prévus pour accueillir les départs des différentes classes dans le but de donner à chacun la possibilité de s’exprimer sur un type et une longueur de parcours parfaitement adaptés aux caractéristiques des bateaux, des équipages et à la météo. Si les conditions s’y prêtent, le départ de la grande course sera donné dès le vendredi 10 avril à 15h. Pour la deuxième année, cette épreuve d’une centaine de milles nautiques qui accueille les plus grands IRC et les équipages réduits est également ouverte aux concurrents IRC de la classe 3, très amateurs de l’exercice. Du côté des Surprise, la journée du vendredi est traditionnellement consacrée à la confirmation des inscriptions et au grutage, la première manche du championnat sur l’eau ayant lieu le samedi matin.
A terre et pour le public
La réussite d’une régate, c’est aussi l’ambiance pour les participants à terre, et c’est dans ce but que de nombreux bénévoles de la Nautique sont également mobilisés pour assurer ce volet. Mettant à profit la grande plate-forme de l’estacade à couple du pavillon flottant, mais aussi des 240 m2 couverts de l’Espace Nautique, des buffets et des animations sont prévus tous les soirs pour les régatiers, sans oublier l’incontournable repas chaud à l’arrivée de la course de nuit. Pour le public, les bateaux qui évoluent dans la rade constitue un spectacle à couper le souffle qui préfigure les évolutions des concurrents qui participeront aux épreuves de voile dans le cadre des Jeux de Paris 2024. Une attraction accessible à tous grâce au “balcon” constitué par la Corniche en bordure du futur plan d’eau olympique.
Focus : Les Minots de l’Ecole de Voile dans le grand bain
Il y a plus de 3 millions de pratiquants voile en France, et dans le sillage de la politique de développement encouragée par la FF Voile, la Société Nautique de Marseille met à profit le rendez-vous international incontournable du week-end de Pâques pour accompagner la pratique de la voile sportive des jeunes en habitable, comme l’explique son président, Pierre Sathal :
“Faire naviguer des jeunes est pour nous une priorité pour assurer la relève et asseoir le rayonnement du club. Depuis quelques mois, nous avons mis à la disposition d’un équipage junior un A35 de l’école de voile qui s’appelle les Minots de l’Ecole de Voile pour qu’il puisse faire de la régate. Parce qu’apprendre à manier un bateau, c’est une chose, le faire courir, c’en est une toute autre. Rien ne peut remplacer l’expérience pour maitriser le sujet, et pour progresser, et c’est ce que nous avons voulu mettre en pratique avec la petite équipe décidée menée par Victor Bordes, Matteo Solari et François Barbet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous n’avons pas été déçus du résultat, puisque dans les deux régates qu’ils ont faites en 2019 ils ont terminé premier et second ! Cette année, on a monté le curseur, ils sont inscrits à tout le championnat de la Méditerranée IRC, et viennent de terminer second ce week-end à la manche du Challenge Florence Arthaud dont l’organisation nous échoit cette année. Nous attendons donc avec tous les espoirs de les voir porter les couleurs du club pendant la Snim, à laquelle ils vont participer en IRC3. Pour eux, la grande course sera une découverte et un petit aperçu des valeurs portées par la course au large comme l’endurance et le travail d’équipe. Une école de voile pour une – modeste – école de vie.”
Le Programme en mer
Vendredi 10 avril : 15h mise à disposition en mer – départ de la grande course
Samedi 11 avril : 11h mise à disposition en mer
Dimanche 12 avril : 11h mise à disposition en mer
Lundi 13 avril : 11h mise à disposition en mer, 19h remise des prix
Avec trois courses disputées la saison passée (la Rolex Fastnet Race, le Défi Azimut et la Transat Jacques Vabre) ainsi qu’un convoyage retour, l’arrêt au stand de l’IMOCA PRB était indispensable. Sorti d’eau en décembre, le 60’ vendéen est depuis entre les mains de l’équipe technique qui travaille d’arrache-pied afin qu’il retrouve son élément début avril. S’en suivra un programme intense en solitaire pour Kevin Escoffier avec 2 transats et le Vendée Globe en fin d’année.
Fiabilité, performance et ergonomie, tels sont les maître-mots du chantier hivernal qui a débuté il y a maintenant un peu plus de deux mois à Port-la-Forêt. Présent depuis son lancement, Kevin a revêtu pour l’occasion sa casquette d’ingénieur, lui qui a dirigé durant près de 10 ans le bureau d’études Banque Populaire « Je pourrais vous parler des heures de l’aspect technique de bateaux ! C’était donc une évidence pour moi de m’investir pleinement dans ce chantier et d’être auprès de l’équipe pour suivre l’ensemble des dossiers. » A côté du traditionnel check-up complet de fin de saison, des modifications majeures sont apportées à l’IMOCA PRB. Parmi celles-ci le renforcement de la structure pour supporter le travail des foils, l’agrandissement de la casquette, ainsi qu’un nouveau plan de voilure. Des changements de pièces d’accastillage et d’électronique viennent également compléter cette « to do list » bien chargée. « Nous sommes dans le timing. » commente Kevin, « Le bateau est en train d’être poncé. Nous avons effectué les renforts de fond de coque, de pont. Les modifications du roof également. Il nous reste désormais des ‘détails’ »
Loïc Féquet rejoint le Team
L’équipe technique de PRB s’est étoffée depuis janvier avec l’arrivée de Loïc Féquet. « Je fais venir quelques malouins pour travailler sur le bateau ! » s’amuse Kevin, lui-même originaire de Saint-Malo. Si le clin d’œil prête à sourire, ce n’est évidemment pas la raison qui a poussé le skipper de PRB à faire ce choix. « J’ai souhaité que Loïc nous rejoigne car il présente un double profil. Il est à la fois bon technicien, mais aussi très bon navigant. Il a fait par le passé pas mal de Multi50 et de Class40. Pour préparer un bateau il n’y a rien de tel que d’avoir ces personnes-là car elles savent identifier les points bloquants. Je suis vraiment très content qu’il ait accepté cette proposition ! Sa présence amène du soulagement et va également permettre de faire un roulement sur les dix prochains mois avec Damien, Antoine et Pierre*. »
Retour à la compétition le 10 mai
Après une première année courue en double avec Nicolas Lunven, c’est désormais en solitaire que Kevin s’apprête à attaquer cette nouvelle saison. Et c’est à l’occasion de The Transat CIC dont le départ sera donné le 10 mai, qu’il renouera avec la compétition. Plus connue sous le nom de Transat Anglaise, celle-ci emmènera la flotte de Brest à Charleston. Si une partie seulement du plateau IMOCA du Vendée Globe sera présente, cette transatlantique est pour Kevin un entraînement grandeur nature indispensable dans sa préparation. « C’est très important pour moi de participer à The Transat car ce qui me manque par rapport à certains de mes concurrents c’est l’expérience en solitaire, qui plus est en course. Il faut que je sois le plus prêt possible pour le tour du monde et on n’apprend jamais aussi bien qu’en faisant des courses. »
Après The Transat CIC, Kevin participera à la Transat New-York Vendée dont l’arrivée se fera aux Sables d’Olonne. S’en suivra un nouveau chantier, avant de reprendre les entraînements. Le Défi Azimut qui se tiendra du 9 au 13 septembre en baie de Lorient sera la dernière occasion de se confronter aux concurrents.
Kevin et l’IMOCA PRB mettront ensuite le cap vers les Sables d’Olonne mi-octobre en vue du départ du Vendée Globe qui sera donné le dimanche 8 novembre.
*Damien Guillou (boat captain), Antoine Nicodème (en charge du composite) et Pierre Denjean (en charge du gréement)
LE PROGRAMME 2020
• Début avril : mise à l’eau de PRB
• 10 mai : départ de The Transat CIC
• 16 juin : départ de la transat New-York Vendée
• Juillet : chantier d’été
• 9 au 13 septembre : Défi Azimut – Lorient
• 8 novembre : départ du Vendée Globe
La 36e édition de la Primo Cup-Trophée Credit Suisse a accueilli pour la première fois deux nouvelles classes : les L30 et les Onefly. Le mercure avoisinant les 14°, la brise de 5 à 15 nœuds et la mer plate ont posé les bases d’un cadre idyllique permettant à l’ensemble des équipages de garder un souvenir tout particulier de ce cru 2020.
J/70 : épreuve test pour les équipages
Étonnants du premier au dernier jour, les Russes d’Elf n’ont pas eu à jouer des coudes face aux 65 équipages en lice pour décrocher la timbale avec des manches de 2e,2e,2e et 6e. Rien n’était moins sûr en revanche concernant les deux autres marches du podium finalement occupées par Cer Aprotec – Ville de Genève et Giangiacomo Serena di Lapigio (G-Spottino) du Yacht Club de Monaco. Dans la catégorie Corinthien (amateur), les Anglais de Brutus empochent la victoire sur le fil, à égalité de points avec Cesare Gabasio (Tinnj70) lui-même suivi de Stefano Roberti (Piccinina), tous deux du Y.C.M. Les résultats de l’épreuve n’ont rien de prémonitoires mais peuvent déjà donner un bon indicateur de ce que sera le championnat du monde de la série qui se déroulera ici même, à Monaco, du 18 au 23 octobre 2021. « Le plateau de cette Primo Cup annonce un niveau très élevé pour le mondial. Nous avons vraiment hâte d’y être » note le barreur de G-Spottino qui aura à cœur de repartir avec une médaille autour du cou à l’issue de cette épreuve organisée à la maison.
L30 : de la course au large à la Primo Cup
Pour leur banc d’essai, les équipages de L30, support de prédilection pour les premiers championnats du monde de course au large qui se dérouleront à Malte en octobre 2020, ont eu matière à se défier. Huit bateaux représentant autant de nations ont ainsi tiré leurs premiers bords en baie monégasque. Des débuts totalement maîtrisés par le belge Jonas Gerckens qui a réussi à mettre en difficulté Anastasia Kolesnichenko et son équipage qui terminent deuxièmes. Denis Lankin du Y.C.M s’offre une très belle troisième place. Développé par Rodion Luka, médaillé olympique ukrainien en collaboration avec Andrej Justin concepteur du RC44, le 30 pieds sert de monture aux paires de marins souhaitant s’aligner au départ des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui accueillera une épreuve de course offshore en double mixte.
Sans surprise
On va finir par manquer de superlatifs pour qualifier les Suisses de Shensu tant ils ont été fascinants par leur navigation impeccable dans la catégorie Longtze Premier. Une victoire convaincante et indiscutable au même titre que la deuxième place de Qi, imperturbable depuis le début des hostilités. Steffen Schneider (Outsider) s’empare de la troisième place, position qu’il occupait dès vendredi soir.
En Smeralda 888, Beda barré par Timofey Sukhotin remporte la mise devant Botta Dritta et Black Star. La Primo Cup fait office de coup d’envoi du championnat monégasque de la classe actuellement mené par Timofey Sukhotin qui détrône ainsi provisoirement Charles de Bourbon des Deux Siciles, le tenant du titre 2019 et Président de la classe. La série se retrouvera à Monaco du 20 au 22 mars à l’occasion du Challenge de Printemps.
En Melges 20, Valentin Zavadnikov (Oleg Reps) et Path barré par Anatoly Karachinsky, deux sociétaires du Y.C.M, montent sur le podium occupant respectivement la 1e et la 3e place.
Longtze PremierDock SideOnefly
Les sensations au rendez-vous
L’accueil, pour la première fois à Monaco, d’une flotte de Onefly, monotype à ailes et à foils, a suscité la curiosité des spectateurs mais aussi des concurrents. Ces petites libellules des mers ont en effet la capacité de s’envoler au-dessus du niveau de l’eau dès 8 nœuds de vitesse, qu’elles peuvent atteindre en un rien de temps et avec très peu de vent. En marge des régates, 10 bateaux se sont ainsi défiés au pied du Rocher monégasque alternant exhibition et régates.
Christopher Pratt, skipper aux multiples Transat Jacques-Vabre et aux incalculables Solitaire du Figaro faisait partie des têtes d’affiche qui ont répondu à l’invitation du Y.C.M « c’est formidable de revenir ici en Principauté et de naviguer sur un support extrêmement attractif tel que le Onefly. Nous sommes ici, au pieds des montagnes, entre deux régimes d’Est et d’Ouest et c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel. »
Le rideau est donc tombé sur cette 36e édition. Alors que la majorité des équipages a quitté la Principauté, d’autres, tels que les J/70 et les Melges 20, se donneront de nouveau rendez-vous du 5 au 8 mars à l’occasion du 5e et dernier Acte des Monaco Sportsboat Winter Series.
Classement de la 36e Primo Cup – Trophée Credit Suisse
J/70 :
1er : Mikhail Sheremetev (Elf) – RUS : 12 points
2e : Nelson Mettraux (CER APROTEC-Ville de Genève) – SUI : 26 points
3e : Giangiacomo Serena di Lapigio (G-Spottino) – MON : 32 points
Smeralda 888 :
1er : Timofey Sukhotin (Beda) – MON : 8 points
2e : Francesco Vauban (Botta Dritta) – MON : 10 points
3e : Paolo Rotelli (Black Star) – MON : 14 points
Longtze Premier :
1er : Jarmo Wieland (Shensu) – SUI : 5 points
2e : Franck Beat (Qi) – SUI : 7 points
3e : Steffen Schneider (Outsider) – SUI : 13 points