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Transat Ag2r. Martin Le Pape avec Yann Eliès

Martin Le pape et Yann ELiès
Martin Le pape et Yann ELiès

Martin Le Pape et Yann Eliès, c’est un duo de choc qui voudra assurément jouer la gagne sur la Transat Ag2r. Le talent réuni des deux marins et l’envie de bien faire après une première saison en Figaro 3 qui s’est soldée par une Solitaire loin de leurs ambitions premières fait de cet équipage un bon prétendant au podium de cette transat qui partira le 19 avril prochain.

Habituellement peu enclin à dévoiler ses objectifs, Martin Le Pape l’annonce cette fois fort et clair : il vise un podium, et pourquoi pas la victoire, dans la prochaine édition de la Transat AG2R La Mondiale, dont le coup d’envoi sera donné le 19 avril prochain. Pour relever le pari, le skipper, qui portera pour l’occasion les couleurs de la fondation Stargardt avec le soutien de Bellocq Paysages et de Sertico, les mécènes majeurs de son projet, a choisi d’associer ses compétences à celles de Yann Eliès, misant ainsi sur la complémentarité pour performer sur les 3 890 milles du parcours entre Concarneau et Saint-Barth.

Auteur d’une belle saison sur le nouveau Figaro Bénéteau 3 sous les couleurs de Macif l’an passé, Martin Le Pape affiche d’emblée ses ambitions pour cette année 2020. « Jusqu’à présent, je n’aimais pas forcément formuler clairement mes objectifs avant une épreuve, bien souvent par superstition. Cette fois, en revanche, je n’ai pas peur de dire que je pars sur la Transat AG2R dans la peau de celui qui veut monter sur le podium, voire même gagner », explique Martin Le Pape, estimant légitimement être en mesure de remplir le contrat. « Cela fait maintenant quelques années que je suis sur le circuit Figaro. Je commence à être assez mûr sur les différents plans et j’ai prouvé la saison dernière que j’avais la capacité de faire avancer vite le nouveau bateau. Parallèlement à ça, l’AG2R est une course à laquelle je m’apprête à participer pour la 4e fois. Je connais donc relativement bien le parcours. De mon côté, il n’y a donc pas beaucoup d’inconnues hormis celles liées au comportement du bateau sur une course aussi longue, mais qui sont les mêmes pour tout le monde », détaille le skipper du bateau Stargardt dont la vocation est de porter un coup de projecteur sur la maladie du même nom, une maladie Orpheline héréditaire des yeux affectant la Macula, région centrale de la rétine.

Déjà l’impatience d’en découdre

« On a vu en 2019 que le Figaro 3 avait des petits problèmes de jeunesse et on va certainement en découvrir d’autres lors de sa première traversée de l’Atlantique. On a pas mal de questions en suspens concernant la vie à bord : comment le bateau va-t-il comporter dans la mer ? Comment va-t-on gérer le bruit ? Où va-t-on dormir et manger ? On va trouver les réponses au fur et à mesure et ça va forcément être super intéressant même si l’enjeu du moment est précisément d’essayer d’anticiper les choses au maximum. En ce sens, je suis d’autant plus impatient de partir », relate Martin, resté sur la frustration d’un démâtage lors de la dernière édition de la course en 2018, survenu au large du Portugal. « Je suis un peu resté sur un sentiment d’échec sur cette Transat AG2R alors je suis encore plus motivé cette année pour bien faire », annonce le marin qui a donc choisi de s’associer au très expérimenté Yann Eliès.

Additionner les compétences pour la performance

« Yann possède une expérience énorme du large et nous avons, l’un et l’autre, une certaine forme de complémentarité, ce qui est, on le sait, un gros atout sur une épreuve telle que celle-ci », souligne le skipper. Sentiment pleinement partagé par son acolyte. « Martin et moi, nous nous sommes contactés fin décembre et nous sommes tout de suite tombés d’accord sur le fait qu’il fallait qu’on fasse cette AG2R ensemble. De mon côté, il était évident qu’il fallait que je reproduise un peu ce que j’avais fait avec Charlie Dalin et Sam Davies ces derniers mois, c’est-à-dire parvenir à une adition des compétences de chacun pour faire un truc bien. Martin est pointu en analyse informatique et en météo tandis que pour ma part, j’ai davantage d’expérience au large. Je pense qu’ensemble, on peut réussir à faire quelque chose de vraiment bien », termine le triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et double vainqueur de la Transat Jacques Vabre, pas franchement habitué à faire de la simple figuration.

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Francis Joyon explose le record de la Route du Thé de 4 jours

Francis Joyon et l’équipage du maxi-trimaran IDEC SPORT (Bertrand Delesne, Christophe Houdet, Antoine Blouet et Corentin Joyon) ont battu ce mercredi matin 19 février le Record de la Route du Thé, entre Hong Kong et Londres.
Ils ont franchi la ligne d’arrivée matérialisée par le pont Queen Elizabeth II sur la Tamise à 07 heures, 37minutes et 33 secondes UTC, soir 08h, 37mn et 33 secondes en heure française.
Le temps de course et nouveau record de la Route du Thé est de 31 jours, 23 heures, 36 minutes et 46 secondes.
Il bat le précédent record de l’Italien Giovanni Soldini (Maserati) de 4 jours, 03 heures, 00 minutes et 26 secondes. Entre Hong Kong et Londres, IDEC SPORT a parcouru 15 873 milles (plus de 28 000 kilomètres) à 20,7 noeuds de moyenne.

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Francis Joyon devrait pulvériser le record de la Route du Thé

OFF BELLE-ILE EN MER, FRANCE - SEPTEMBER 18: French skipper Francis Joyon is training on his Maxi Trimaran IDEC Sport with his crew, Christophe Houdet, Bertrand Delesne, Corentin Joyon and Antoine Blouet, prior to their Asian Tour next winter on September 18, 2019, off Belle-Ile en Mer, France. (Photo by Francois Van Malleghem/Alea)

Les dernières 48h ont été intenses et en mode survie à bord d’Idec Sport pour l’équipage qui n’est plus qu’à 300 milles du but et compte plus de 1000 milles d’avance. Francis Joyon et l’équipage du maxi trimaran IDEC SPORT devraient, sauf imprévu, franchir demain matin entre 7 et 9 heures du matin, la ligne d’arrivée de cet immense record de la Route du Thé qui rejoint Hong-Kong et Londres. Au terme de 32 jours de mer, et après avoir parcouru près de 16 000 milles sur le fond et à près de 21 noeuds de moyenne, Joyon et son équipage pulvériseraient ainsi de 4 bonnes journées le temps référence détenu depuis 2018 par l’équipage italien du trimaran Maserati, skippé par Giovanni Soldini (36 jours, 2 heures, 37 mn et 12 sec.)

Mais avant de crier victoire en glissant sous le pont Elizabeth II sur la Tamise, Francis et ses boys doivent aujourd’hui et la nuit prochaine négocier plusieurs difficultés d’importance, à commencer par ce fort flux de secteur plein Ouest, qui va les obliger à tirer de longs bords de portant en travers de la Manche, et d’en revisiter les rivages, un coup côté anglais, un coup côté français.

A sec d’énergie
En abordant avec la nuit prochaine l’Est de l’Angleterre, le maxi-trimaran IDEC SPORT entrera dans le très délicat et très encombré estuaire de la Tamise et sera confronté à son trafic intense, ses bouées, ses courants… un secteur dangereux que tout marin préfère négocier de jour. Et comme rien n’est jamais simple en mer, c’est à sec de carburant et donc batteries déchargées que Francis devra appréhender cette zone à haut risque, sans AIS ni radar… Une arrivée « à la Joyon » a-t-on envie de dire. Le détenteur du Trophée Jules Verne et vainqueur de la dernière Route du Rhum a tout au long de son immense carrière connu et maitrisé ce genre de situation improbable, quand ses inépuisables ressources physiques et humaines ont pallié aux déficiences techniques.

Avec ce record de la Route du Thé, Francis met un terme à un incroyable périple entrepris le 19 octobre 2019 au départ de Port Louis en Bretagne, dans le cadre de l’IDEC ASIAN TOUR, qui aura ainsi vu l’homme de tous les exploits faire plus d’un demi-tour du monde et rajouter en 4 mois et demi, 4 nouveaux records ou temps références à son éloquent palmarès.

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Challenge Spi Dauphine, la 1ère régate étudiante itinérante

Challenge Spi Dauphine
Challenge Spi Dauphine

Le magazine Course Au Large est partenaire du Challenge Spi Dauphine qui réunit chaque année des étudiants passionnés de voile venant des quatre coins de la France et des pays limitrophes comme l’Angleterre et l’Italie.
Les équipages de prestigieuses universités et écoles françaises et internationales s’affrontent dans des compétitions sur mer et terre et développent leur combativité, leur persévérance et leur solidarité dans un esprit sportif et combatif, mais aussi d’entraide et de fair-play.

Pour sa 39e édition, le Challenge Spi Dauphine aura le plaisir de vous accueillir aux Marines de Cogolin au cœur d’un Golfe de Saint Tropez du 4 au 7 avril ainsi qu’au Lavandou, authentique village de pêcheurs et station balnéaire sur la côte d’Azur Varoise du 7 au 11 avril 2020.

Le Challenge Spi Dauphine se veut accueillant, responsable et innovant.
Il a à cœur de jouer un rôle fédérateur et de permettre à chacun de vivre une belle aventure en accompagnant des personnes en situation de handicap dans leurs quêtes de défis et d’accomplissement ainsi qu’avec une journée solidaire ou des activités de sensibilisations sont mises en place.
Sur le plan écologique, la Spi a pour objectif d’insuffler aux participants l’envie d’agir de manière éco-responsable avec notamment la mise en place d’une journée centrée sur l’écologie faisant intervenir des acteurs engagés.
L’innovation est au cœur du challenge avec une partie du village de la régate dédiée aux start-up. Les jeunes entreprises peuvent venir parler d’elles, de leurs ambitions et de leurs projets.

Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable qui perdure depuis 38 ans.

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Figaro. La Solo Maître CoQ se prépare

Solo Maître CoQ 2019 ©Christophe Breschi
Solo Maître CoQ 2019 ©Christophe Breschi

Les Figaristes ont repris leurs entraînement avant la première des quatre épreuves du calendrier 2020 de la classe Figaro Bénéteau comptant pour le Championnat de France Elite de Course au large (coefficient 2). La Solo Maître CoQ se jouera du 13 au 22 mars prochain. L’épreuve, organisée par Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large pour la cinquième année consécutive, devrait réunir une trentaine de solitaires parmi lesquels les « gros bras » du circuit, des « petits nouveaux » mais aussi quelques « invités » surprises. Tous sont bien décidés à entamer de la meilleure manière possible cette nouvelle saison, d’une part pour valider le travail réalisé cet hiver et, d’autre part, pour s’affirmer d’entrée de jeu comme un concurrent sérieux pour la suite.

Près de 20 solitaires ont confirmé leur participation à l’épreuve, parmi lesquels quelques hommes forts du circuit, à l’image de Gildas Mahé (Breizh Cola), vainqueur de l’édition 2012 de l’épreuve ou de Xavier Macaire, tenant du titre. « La Solo Maître CoQ est traditionnellement la première course de la saison Figaro. Elle permet de valider tout le travail réalisé dans l’hiver et de jauger la concurrence. C’est une épreuve importante qui rencontre chaque année toujours plus de succès. Un succès lié notamment à son format qui mixe une grande course de 340 milles entre Belle-Ile, Yeu et Ré et des parcours côtiers, et qui en fait un exercice particulièrement complet », assure le skipper de Groupe SNEF qui ambitionne légitimement de signer un troisième podium d’affilée sur la compétition. « L’épreuve m’a effectivement plutôt bien réussi lors des deux dernières éditions et j’espère évidemment faire aussi bien cette année. Je ne viens pas pour faire de la figuration et je vais tout donner, même si j’ai bien conscience que le niveau sportif est à la fois très relevé et très homogène. De ce fait, ça brasse énormément dans les classements », détaille Xavier, sociétaire du club Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large.

Objectif performance pour les uns, expérience pour les autres
Si ce dernier affiche clairement des objectifs de performance, d’autres en revanche, débarquent à la Solo Maître CoQ avec des ambitions plus modestes, comme en témoigne Estelle Greck (Cap Horn). « Ce sera ma toute première course en Figaro. Je m’entraîne depuis un mois sur le support et c’est hyper formateur car le niveau de la classe est très gros », commente la navigatrice qui a fait ses gammes en Mini puis en Class40. « Je découvre le bateau et je renoue avec le solitaire puisque depuis ma participation à la Mini Transat en 2017, je n’ai fait que du double », ajoute Estelle, victime d’un démâtage lors de la dernière Transat Jacques Vabre alors qu’elle occupait la 7e position chez les 40 pieds, au côté de Charles-Louis Mourruau. « Ça a été une chance pour moi de rebondir rapidement sur ce nouveau projet après la Route du Café en faisant la rencontre de Laurent Givry », précise la skipper que l’on retrouvera en duo avec ce Français expatrié aux US, lors de la Solo Concarneau puis de la Transat AG2R. Elle espère ensuite pouvoir s’aligner au départ de la Solitaire si elle parvient à boucler son budget. « Je sais que je m’apprête à franchir une grosse marche et à entrer encore un peu plus dans la cour des grands », annonce Estelle Greck. Même chose pour Elodie Bonafous (Bretagne – CMB Océane), Nils Palmieri (Namasté) ou encore Kévin Bloch (Team Vendée Formation), qui, malgré une participation, l’an passé, à la Sardinha Cup en double avec Henri Leménicier, se prépare également à sa première confrontation en solo sur le circuit exigeant des Figaro Bénéteau.

Des « petits nouveaux » pas si nouveaux
« Ce n’est jamais facile d’être bizuth, et c’est encore plus vrai dans cette classe », note le jeune ingénieur diplômé de l’ENSTA Bretagne. Certains « rookies » de cette 17e Solo Maître CoQ possède toutefois déjà une très grosse expérience du large, à l’image d’Alan Roura (La Fabrique), 12e du Vendée Globe 2016-2017 et actuellement en préparation du prochain Tour du Monde. « Mon 60 pieds IMOCA est actuellement en chantier. Avec l’échéance du 6 novembre qui approche à grand pas, il faut que je navigue. Le Figaro est, en ce sens, très intéressant et il se trouve que les dates de la Solo Maître CoQ correspondent bien à mon calendrier. Je vais pouvoir me confronter, régater au contact. Je sais que je risque d’être dans les choux et que ça va être dur, mais comme je l’ai dit, l’idée, c’est de passer un maximum de temps sur l’eau », déclare le marin suisse. « Depuis un mois, j’enchaîne les entraînements. Je ne vise pas une perf, mais je ne viens pas pour finir dernier non plus. Il y a quelques années, j’ai fait pas mal de régates en solo. J’ai des restes mais ça revient petit à petit », s’amuse Alan d’ores et déjà impatient de jouer des coudes.

Programme

Vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 mars:
Contrôle de jauge et de sécurité

Lundi 16 mars:
9h30 départ des pontons
9h45 remontée du chenal
11h00 départ de la 1e manche du jour

Mardi 17 mars:
9h30 départ des pontons
9h45 remontée du chenal
11h00 départ de la 1e manche du jour

Jeudi 19 mars:
11h00 départ des pontons et remontée du chenal
13h00 départ de la grande course

Samedi 21 mars:
Arrivée de la grande course

Dimanche 22 mars:
11h30: remise des prix
L’accès au ponton Vendée Globe sera libre pendant toute la durée de l’épreuve.

Liste des inscrits à ce jour:

Palmieri Nils (Teamwork)
Goodchild Sam (Leyton)
Mahé Gildas (Breizh Cola)
Greck Estelle (Cap Horn)
Bloch Kévin (Team Vendée Formation)
Dolan Tom (Smurfit Kappa)
Delahaye Fabien (Loubsol)
Le Turquais Tanguy (Queguiner-Kayak)
Laperche Tom (Bretagne CMB Espoir)
Berrehar Loïs (Bretagne CMB Performance)
Bonafous Elodie (Bretagne CMB Océane)
Mariette Benoît (Génération Sénioriales)
Roura Alan (La Fabrique)
Leboucher Pierre (Guyot Environnement)
Nebout Achille (NC)
Loison Alexis (Région Normandie)
Quiroga Pierre (Skipper Macif 2019)
Le Draoulec Erwan (Skipper Macif 2020)
Macaire Xavier (Groupe SNEF)

 

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Record. Francis Joyon et son équipage à 800 milles de l’arrivée +680 mn

Francis Joyon et l’équipage d’IDEC SPORT filent à plus de 30 nds vers Londres et comptent ce lundi matin plus de 680 milles d’avance sur le record de la Route du Thé. Le maxi-trimaran a retrouvé depuis samedi des conditions lui permettant de renouer avec les hautes vitesses. Avec 20 noeuds de Nord-Ouest, le maxi-trimaran rouge et blanc file ce matin à 32 noeuds, cap sur l’entrée de la Manche située à 500 milles et qu’ils pourraient atteindre d’ici mardi matin.

Le bon flux de Nord-Ouest qui accompagne IDEC SPORT et son équipage devrait les propulser à près de 30 noeuds jusqu’à l’entrée de la Manche qu’ils devront remonter avant d’embouquer la Tamise jusqu’au Pont Queen Elisabeth II, ligne d’arrivée de la Route du Thé. Les premières prévisions d’arrivée commencent donc à occuper l’équipage qui, depuis le départ de Hong Kong et après un mois de mer, est impatient de retrouver la terre ferme. Si IDEC SPORT continue sur ce rythme, il pourrait arriver à Londres mardi en fin de journée.

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Transat AG2R. Gildas Mahé avec Thierry Chabagny sur Breizh Cola

gildas mahe chabagny
gildas mahe chabagny Copyright_Delphine_Largenton

Gildas et Thierry comptent 12 Transat Ag2r à eux deux (4 pour Gildas et 8 pour Thierry), mais ce sera leur ‘première’ ensemble. Pour autant, il leur est arrivé de traverser l’Atlantique en ‘voisins’, notamment en 2016, quand Chabagny (avec Erwan Tabarly) s’était emparé de la victoire avec seulement 300 mètres d’avance sur Mahé qui courait alors en compagnie de Nicolas Lunven. « Ils auraient pu la gagner et ça doit le motiver pour aller chercher la gagne, d’autant plus qu’en 2018, il finit 3ème avec Nico Troussel. Passer la ligne en tête sur Breizh Cola ce serait top ! » confie Thierry Chabagny.

Gildas Mahé et Thierry Chabagny se connaissent depuis de longues années et leur amitié s’est vraiment scellée en 2005 quand ils ont remporté le Tour de Bretagne. « C’est Armel (Le Cléac’h) qui m’a présenté Gildas, il y a plus de 20 ans, quand Armel courait en Figaro sur Crédit Agricole, se souvient Chabagny, on faisait des petites régates ensemble et, en 2005, je l’ai invité à me rejoindre pour le Tour de Bretagne. Nous avons passé 10 jours tous les deux, c’était une super régate, je n’ai que de bons souvenirs de ce Tour que, de surcroît, nous avons remporté ! C’était ma première victoire sur le circuit et celle-ci m’a débloqué. Après, j’ai enchaîné des trucs bien. Depuis, je l’appelle Magic Mahé ! ».

Voilà pour les souvenirs… « Cette fois c’est Gildas qui m’a invité pour la Transat AG2R et comme j’étais disponible je n’ai pas hésité une seconde. Gildas a énormément de feeling, il sent et voit les choses, il a le nez fin. C’est un passionné qui aime être en mer et ce plaisir le fait réaliser de belles choses. J’ai beaucoup de chance qu’il m’ait choisi. »

Thierry Chabagny fait partie du team du Maxi Spindrift 2, à bord duquel il occupe le poste de barreur régleur. Il a participé à 16 Solitaire du Figaro, se classant régulièrement aux avants postes.

Gildas Mahé va participer à sa cinquième Transat AG2R. Après l’avoir courue avec Bernard Stamm, Jean Le Cam, Nicolas Lunven et Nicolas Troussel, pour cette édition, il a choisi Thierry Chabagny. « En premier lieu, Thierry est quelqu’un de sympathique avec qui passer trois semaines ne sera pas un problème, bien au contraire. En mer, il est calme, serein et solide. Et ça, c’est précieux ! Et en plus, il était disponible et d’accord pour venir naviguer avec moi sur Breizh Cola.
Compte tenu de nos expériences, de nos points forts et de nos points faibles (et nous en avons forcément…), nous allons réaliser une course de deux solitaires et une Transat AG2R, c’est exactement ça. Nous serons en confiance l’un et l’autre, ce qui aide à ne pas commettre de grosses erreurs. Le niveau est tellement élevé, il n’y a pas de place pour le hasard. Le duo que nous allons former devrait pouvoir montrer de belles choses… ».

Les deux skippers ont commencé à s’entraîner à Lorient. Le premier rendez-vous pour Breizh Cola et Gildas Mahé en course débutera le 16 mars pour la Solo Maître Coq qui, comme son nom l’indique se court en solo. Il faudra attendre le 2 avril, la Solo Concarneau (qui peut se courir en double) pour que les deux skippers régatent en duo à bord de Breizh Cola.

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Rappel des 1ères dates de courses 2020 :
La Solo Maître CoQ : départ le 16 mars des Sables
La Solo/Duo Concarneau : départ le 2 avril de Concarneau
La Transat AG2R La Mondiale : départ le 19 avril

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Vendée Globe. Jean Le Cam cinquième inscrit cherche partenaire

jeanlecam
jeanlecam ©Chris Askoll

Jean Le Cam y retourne. S’il sera le vétéran de la course, son expérience en fait un redoutable adversaire pour les bateaux à dérives. Il l’avait dit à Yann Eliès à l’arrivée du dernier Vendée Globe et Jean est resté fidèle à ses propos. Il est annoncé comme le vétéran de la course… Pourquoi encore et encore ?!
La réponse est simple : « Quand on aime on ne compte pas ». Jean Le Cam adore cette course à chaque fois différente. Il aime, en toute sincérité, la raconter, la partager avec le public et ses partenaires.
Jean prendra le départ avec son bateau Hubert, sans foils. Cet Imoca, avec lequel il a déjà fait deux tours du monde, n’a pas été conçu pour voler et Jean l’aime tel qu’il est ; d’autant qu’il a encore des atouts à faire valoir pour le rendre encore plus compétitif.

L’objectif de Jean est clairement d’arriver en tête des bateaux à dérive, en moins de 80 jours, le temps de son record personnel dans le dernier Vendée Globe en 2016/2017.
En recherche de partenaires
Le budget cible n’est pas encore réuni et Jean est toujours en quête de partenaires. Son projet est accessible aux PME et le skipper le qualifie avec humour de « très bon rapport qualité-prix »…. Il se fera fort de l’expliquer aux entreprises curieuses d’en savoir plus !

Parallèlement à ses démarches et rencontres de partenaires potentiels, Jean Le Cam a mis son bateau en chantier afin de le préparer avec la minutie qui est l’une de ses marques de fabrique.

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Laser. JB Bernaz 4ème au mondial

Il n’est pas encore sélectionné officiellement pour les JO mais on imagine mal qu’il ne le soit pas. Avec six manches gagnées sur douze courues, JB Bernaz a marqué les esprits sur le Championnat du Monde de Laser qui s’est achevé ce dimanche à Melbourne, en Australie, avec une 4ème place. 6ème en 2019, le Français affiche une progression constante et vise le pic de performance pour les Jeux Olympiques de Tokyo cet été, dans une discipline qui illustre parfaitement l’exigence du sport de très haut niveau.

Déjà vainqueur en janvier de Sail Melbourne, Championnat d’Océanie qui faisait office de course de préparation pour le Mondial, Jean-Baptiste Bernaz a encore montré cette semaine qu’il faudrait compter sur lui, plus que jamais, pour animer les grands rendez-vous de cette saison 2020, avec les Jeux Olympiques de Tokyo en ligne de mire. Il remporte en effet le plus grand nombre de manches sur l’épreuve et affiche une vitesse impressionnante dans les conditions musclées.
Mais pour l’heure, c’est l’Allemand Philipp Buhl qui remporte le titre mondial après avoir pris la tête du classement dès le deuxième jour, talonné toute la semaine par JB, jusqu’à cette ultime et difficile journée. Après une première manche de 32ème ce matin, le coureur du Club Nautique de Sainte-Maxime a réussi à trouver les ressources pour gagner la deuxième. Mais avec une dernière manche de 21ème, cela n’a pas été suffisant pour lui permettre de garder sa place sur le podium, qui lui échappe de deux points. L’Australien Matt Wearn décroche sa troisième médaille d’argent d’affilée, et le Croate Tonci Stipanović (médaillé d’argent à Rio) le bronze.

Avec le beau championnat que tu as fait cette semaine, tout le monde te voyait sur le podium. Que s’est-il passé aujourd’hui ?
Je paye très cher ma BFD* d’hier sur une manche de 8. Ça s’est joué à vraiment pas grand-chose donc aujourd’hui, sur le premier départ, j’étais un peu en retrait car je ne pouvais pas me permettre de prendre trop de risques. Après, c’est difficile de revenir devant avec une concurrence hyper affutée qui ne laisse rien passer. On a aussi changé de système de vent. C’est la première fois qu’on a ces conditions depuis un mois, un vent assez aléatoire. J’étais perdu et j’ai très mal navigué. Mais j’ai réussi à me remobiliser et claquer la deuxième. Puis la dernière était une manche décisive, donc à chaque fois qu’on croisait un mec avec qui on était chaud au classement, on se virait dessus. Ça a joué comme ça jusqu’à la dernière bouée. A part Buhl et Wearn qui ont vraiment été très bons, aujourd’hui tout le monde a chargé au niveau des points. Donc c’était le jackpot pour ceux qui n’avaient pas utilisé leur joker. D’ailleurs, dans les neuf premiers, tout le monde a utilisé sa discard aujourd’hui. Pour moi ça aurait dû être la 32. Ma manche de 21 n’est pas une bonne manche mais c’est tolérable. En faisant sauter la 32, je faisais rentrer ma manche de 8. Les autres ont mieux navigué mais j’aurais fait 3ème au général. C’est le jeu !”

Tu vises le titre depuis plusieurs années. On imagine que tu es déçu. Comment vis-tu ce résultat et as-tu des regrets ?
Philipp Buhl a vraiment été très très fort. Il n’y a rien à redire. Aujourd’hui il a été magistral. Matt Wearn a été bon aussi. Je n’ai pas trop de regret, ils ont juste été monstrueux.
C’était jouable et c’est bien pour ça que je suis déçu. Mais c’est plutôt une bonne nouvelle d’être déçu d’être 4ème ! Ça progresse chaque année. On a bien bossé avec Elise Marsollier sur le mental, avec Olivier Pauly, mon préparateur physique, et avec Serge Mouquet, le kiné de l’Équipe de France. Je me sens vraiment dans le match, mentalement et physiquement. Ce matin je me sentais mieux qu’hier encore. Quand il y a de l’air, je suis carrément devant. Il faut gommer quelques erreurs comme le 720** et le black flag* mais à chaque fois j’ai bien rebondi. L’année dernière, j’ai déjà perdu le podium sur la dernière journée, là j’avais craqué mentalement. Aujourd’hui je me suis planté sur de la voile pure. Je suis déçu parce que c’était un objectif fort que je m’étais fixé. Je voulais le titre de Champion du Monde donc j’avais mis beaucoup de poids sur ce championnat. Mais ce n’est pas ça l’objectif cette année, c’est les Jeux Olympiques. On va continuer à travailler dans le bon sens en attendant la sélection. La courbe de progression est toujours bonne et on va faire ce qu’il faut pour que le pic de performance soit cet été.”

Dernière étape majeure avant les Jeux Olympiques, ce Championnat du Monde a mis en évidence le très haut niveau d’une discipline où la concurrence est redoutable, et qui ne laisse place à aucune erreur. Toujours au rendez-vous, dans le top 10 mondial depuis quatre ans, JB s’est montré particulièrement rapide et compétitif. Un pas de plus vers la sélection pour les Jeux Olympiques auxquels le Maximois va se préparer en Méditerranée, à Palma puis à Hyères à l’occasion de la Semaine Olympique Française, du 18 au 25 avril.

*BDF : disqualification pour départ prématuré (drapeau noir)
** 720 : pénalité de deux tours imposée par le jury au départ de la course 4

CLASSEMENTS LASER WORLDS 2020
1 Philipp BUHL (GER) 26 pts
2 Matt WEARN (AUS) 38 pts
3 Tonci STIPANOVIC (CRO) 64 pts
4 Jean Baptiste BERNAZ (FRA) 66 pts
5 Elliot HANSON (GBR) 66 pts
6 Hermann TOMASGAARD (NOR) 71 pts
7 Luke ELLIOTT (AUS) 72 pts
8 Sam MEECH N(ZL) 86 pts
9 Jesper STALHEIM (SWE) 93 pts
10 Filip JURIŠIC (CRO) 94 pts
Infos : 2020-standard-men.laser-worlds.com

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Nacra 17. Quentin Delapierre et Manon Audinet 4e aux Mondiaux

Les Mondiaux de Nacra 17 ont consacré les anglais John Gimson et Anna Burnet devant les deux équipes australiennes. Quentin Delapierre et Manon Audinet terminent 4e après une troisième place sur la Medal race. Une très belle performance pour la paire française qui continue sa bonne progression. Tim Mourniac et Noa Ancian finissent 25e après de belles manches.

Quentin Delapierre et Manon Audinet
Et voilà, c’est la fin d’une intense semaine de compétition à Geelong en Australie ! Nous sommes super contents de la façon dont nous la terminons même si la frustration de finir au pied du podium est présente ! En faisant 16e et 1e (oui, oui mesdames et messieurs 😄) sur les deux dernières manches qualificatives, nous intégrons la medal race ! Et là, croyez-nous, nous avons tout donné ! Un sérieux match entre les quatre premiers dont nous faisons partie démarre, il ne faut pas faire d’erreurs. La Medal Race a la particularité de systématiquement redistribuer les cartes alors il faut vraiment naviguer proprement 🤓 Nous réalisons une très belle manche pour terminer 3e et conserver notre quatrième place au classement général à deux petits points du podium !! 
Quel championnat !! Nous sommes vraiment satisfaits de la façon dont nous avons navigué. Certes il reste quelques petits point à améliorer, mais nous avons su être plus réguliers que par le passé, le travail paye ! Il vaut mieux terminer 4e maintenant et aller chercher la médaille cet été plutôt que l’inverse. De bon augure pour les JO.

Les Anglais au top
Coaché par Ian Percy, le duo anglais qui avait cassé sa barre franche la veille a su rebondir et performer en remportant la médaille d’or. Gimson : «Nous savions que les essais australiens étaient toujours en cours, cela nous a certainement aidés. Notre stratégie était de prendre un bon départ et de rester sur la sellette. Aucun de nous ne peut le croire; après la semaine que nous avons passée, nous sommes incroyablement heureux. Nous avons juste continué à nous battre cette semaine“.

Duel australien
Ces Mondiaux ont vu un incroyable match entre les deux équipes australiennes Nathan et sa soeur Haylee Outteridge face à Jason Waterhouse et Lisa Darmanin avec comme enjeu une sélection Australienne pour Tokyo qui sera annoncée semaine prochaine.

Les Etats-Unis ont qualifiés leur série pour les Jo avec Riley Gibbs et Anna Weiss et Stephanie Roble et Maggie Shea.

Les danois Ida Marie Nielsen et Marie Olsen ont gagné leur selection pour les JO devant Schutt et Iben Nieslby.

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