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Pierre Quiroga et Erwan Le Draoulec, les skipper Macif prêts pour la saison

Skipper Figaro Macif
Skipper Figaro Macif Crédit : Y. Riou-Polaryse / disobey. / Macif

Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) et Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020), les skippers Macif enchaînent les entraînements depuis plusieurs mois et abordent avec sérénité ce début de saison 2020. Le coup d’envoi du Championnat de France Elite de Course au Large 2020, auquel les skippers Macif participeront, sera donné le 16 mars prochain sur la Solo Maître CoQ, aux Sables d’Olonne. Cette épreuve en solitaire sera la première du circuit Figaro Bénéteau. Préparant en parallèle la Transat AG2R LA MONDIALE en double dont le départ sera donné un mois plus tard depuis Concarneau,

« J’ai dû faire plus de 40 jours de navigation depuis ma sélection à l’automne dernier » entame Erwan Le Draoulec. Sélectionné au mois d’octobre 2019, le jeune skipper de 24 ans a très rapidement enfilé son ciré Skipper Macif pour prendre en main son Figaro Bénéteau 3 aux côtés de Pierre Quiroga, qui ajoute : « le fait de ne pas avoir de bateau attitré au début des entraînements entre les deux Figaro Skipper Macif a favorisé les échanges. Nous avons navigué sur chaque bateau en solitaire afin de choisir celui sur lequel nous nous sentions le plus à l’aise. »

En complément des stages d’entraînement organisés depuis le mois de janvier par le Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt, les deux skippers Macif ont également cumulé des navigations avec d’autres experts, à l’instar de François Gabart cette semaine aux côtés d’Erwan. « C’était super d’avoir François à bord » confie Erwan. « Son regard, son expérience, ses conseils… J’ai essayé de tout absorber ! D’autant que les conditions étaient très musclées avec 40 nœuds de vent et une mer formée ! L’objectif de ces sorties d’entraînement étant également d’éprouver le matériel, d’identifier les pièces ‘sensibles’ et de les prévoir en conséquence pour partir sereinement sur cette première transatlantique en Figaro Bénéteau 3. »
Une association de compétences
Issus de formations différentes : l’olympisme pour Pierre Quiroga et le large pour Erwan Le Draoulec, les deux skippers Macif feront parler leur complémentarité sur cette saison 2020, notamment sur la prochaine Transat AG2R LA MONDIALE. « Nos expériences sont très différentes et nous avons beaucoup à nous apporter l’un et l’autre » explique Erwan. « Ce sera ma troisième traversée de l’Atlantique, après ma victoire sur la Mini Transat 2017 et ma 12 e place sur la Transat AG2R LA MONDIALE 2018. Je suis habitué à la gestion du bateau et de bonhomme au large, sur le long terme tandis que Pierre est excellent sur la partie stratégique. »

Traverser l’Atlantique pour atteindre Saint-Barthélemy aux Antilles sera en revanche une grande première pour Pierre Quiroga, qui s’élancera comme bizuth sur cette 15e édition. « Je n’ai pas d’appréhension particulière. Au contraire, à écouter les récits et histoires de mer d’Erwan et d’autres skippers, j’ai hâte d’y être ! »
Pour atteindre des objectifs
À l’aube de cette nouvelle saison, les deux skippers Macif se sont fixés trois objectifs : faire preuve de régularité sur l’ensemble des courses du Championnat de France Elite de Course au Large et effectuer de beaux résultats sur la Transat AG2R LA MONDIALE, en double, puis sur l’épreuve reine qu’est la Solitaire du Figaro. « Il faut au moins briller sur l’une de ces deux épreuves » explique Pierre. « Nous allons remettre le pied à l’étrier sur la Solo Maître CoQ, qui part dans 10 jours des Sables d’Olonne. Cette première épreuve va nous servir de repère en solitaire par rapport au reste de la flotte. Même si ce n’est pas le format privilégié dans nos entraînements cet hiver, je souhaite faire un beau résultat au classement général. » Concernant Erwan, la Solo Maître CoQ sera la 2e épreuve de sa carrière à bord d’un Figaro Bénéteau, en solitaire. Les objectifs sont donc différents : « j’ai très peu d’expérience sur les régates côtières, et encore moins en Figaro Bénéteau 3. Sur ces formats, les phases de départ sont très importantes, ce qui n’est pas mon point fort. Il faut également enchaîner les manœuvres, ce que je n’ai jamais fait en solitaire ! J’ai beaucoup appris cet hiver et j’ai envie de mettre tout cela en application. Je souhaite me mettre en confiance pour la suite de la saison et me donner des axes de travail pour progresser. »

Conscients de leur jeunesse mais aussi de leurs capacités, les deux skippers Macif comptent atteindre un beau résultat sur la Transat AG2R LA MONDIALE et mettent toutes les chances de leur côté pour atteindre un Top 5. « On ne sait jamais ce qui peut arriver, nous souhaitons avant toute chose amener le bateau de l’autre côté en bon état. Si nous faisons les choses correctement, nous pouvons réaliser un beau résultat sportif » terminent-ils.

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Women’s Cup. La Galerne l’emporte à nouveau

womens cup
womens cup

La Women’s Cup s’est achevée le week end dernier après des belles régates intenses. Dès 10h ce dimanche, divisée en deux groupes, la flotte des J80 s’est élancée dans des conditions météorologiques musclées par 20 nds de vent d’Ouest accompagné de grosses rafales. Les spectateurs étaient présents au bout de la jetée du port de Pornichet, venus profiter de ce joli spectacle.
C’est une fois de plus La Galerne (Margot Riou – skipper, Tiphaine Ragueneau, Blandine Jaffrain, Marion Ledoux, Juliette Leroux) qui vient décrocher la première place de cette 10ème édition ! L’équipage a fait preuve d’une belle dynamique tout le week-end et s’en est vu grandement récompensé. CAP 220 (Christelle Philippe – skipper, Amélie Sadoc, Céline Devaux, Claire Glaymann, Eva Foucher) se place sur la deuxième marche du podium, manquant de peu de points le titre, suivi par Her’Elles – MySplice (Claire Bouchereau – skipper, Marie Mathilde Lezan, Jessica Roussel, Solenn Mourgues, Claire Hillmeyer) à la troisième place.

Margot Riou : “On part à égalité ce matin avec l’équipage de Christelle, donc très sérré au niveau des points. Son équipage gagne la première course, puis nous gagnons la deuxième. Tout s’est donc joué sur la dernière manche et même sur le dernier bord, où l’on prend finalement l’avantage. Nous sommes très contentes d’avoir navigué à domicile avec une équipe d’organisation irréprochable. Rien n’était joué même si naviguer à la maison, sur le plan d’eau que l’on cotoie et des bateaux que l’on connait aide sûrement. C’est ma première victoire sur la Women’s Cup.

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Vendée Globe. Maxime Sorel sur tous les fronts

maxime sorel
maxime sorel

Excursions en haute montagne, virée sur les Yoles de Martinique, sessions de surf, engagements associatifs, et suivi du chantier de son IMOCA V and B – Mayenne, Maxime Sorel est sur tous les fronts. Dans le viseur, un seul objectif, se préparer pour être au top physiquement et mentalement pour son premier Vendée Globe.

Maxime Sorel est à la tête d’une petite entreprise qui fonctionne bien. Entouré d’un peu moins d’une dizaine de personnes dont son frère Jérémy, team manager, d’une équipe technique qu’il vient de renforcer avec l’arrivée de Philippe Laot, il rythme son hiver entre une semaine de chantier à Concarneau, et une belle série d’expéditions sportives. « Sur le chantier, je n’ai pas besoin d’être là tout le temps, alors j’essaie de condenser une semaine intense avec l’équipe, et la semaine d’après je la consacre à mes partenaires, à des escapades sportives ou pour des associations » précise le jeune Cancalais. Ainsi depuis quelques mois, Maxime a enchaîné le Trophée Mer et Montagne qui associe deux champions, un marin et un montagnard, pour quelques jours de compétition sur le domaine du Grand Massif ; la journée des Sportifs en Mayenne ; le Défi des Barrés de la Yole en Martinique aux côtés de marins exceptionnels et dont le but est de valoriser les Yoles en vue de leur inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco ; du ski de rando en Norvège ; un détour au V and B day, la convention nationale du réseau V and B ; un week-end en haute montagne pour skier, escalader, bivouaquer en igloo construit par lui-même… avant de retourner fin mars au Grand Bornand avec quelques partenaires du bateau pour une dernière session de ski.

Skipper hyper-actif ? Maxime sait qu’il mène une vie à 1000 à l’heure. « Je me lève le matin, je suis déjà sur mon ordinateur, puis je file courir avant de prendre mon petit déjeuner et arriver au chantier avant tout le monde. Là la journée avec les équipes techniques se met en place, on fait des réunions, je vais sur le bateau, je mets les mains dans la colle… dès que j’ai une heure je sors ma planche de surf du coffre ». Car si Maxime est mordu de montagne, il est avant tout amoureux de la mer : « C’est la première année où je ne passe pas l’hiver à naviguer, et j’ai besoin de me retrouver dans l’eau. J’adore le surf, et le fait d’en faire 3 ou 4 fois par semaine me fait du bien. J’en ai vraiment besoin.»

« Depuis un an tout s’est très vite mis en route. On a fait un travail de dingue ! »

Sportif de très haut niveau et homme pressé, Maxime a pour autant les pieds bien sur terre. « Depuis mes débuts en compétition je mets tout en place tout seul. Petit à petit on a constitué une belle équipe, on a été chercher de beaux partenaires nous-mêmes. Je tire toutes les ficelles du projet, parce que j’aime ça. C’est mon métier, ingénieur en génie civil, de gérer des projets. J’ai besoin de tout savoir et d’être partout, même si désormais je m’appuie sur des personnes compétentes. J’aime bien gérer les problèmes ». Rien ne semble donc freiner Maxime « Depuis un an que j’ai intégré le circuit IMOCA, j’ai vu très vite que l’on passait dans un autre monde et je me suis rapidement entouré. Tout s’est très vite mis en route. On a fait un travail de dingue ! »

Le compte à rebours est lancé, dans moins de 8 mois Maxime s’élancera dans le célèbre chenal des Sables d’Olonne à la conquête de son premier tour du monde. D’ici là, l’année s’annonce toujours aussi rythmée avec la sortie de chantier de V and B – Mayenne mi-mars pour quelques semaines d’entraînements intensifs au large de Concarneau. Le calendrier IMOCA offre la possibilité d’enchaîner 2 transatlantiques au printemps : The Transat CIC dont le départ sera donné le 10 mai de Brest vers Charleston (US), puis la New-York Vendée Les Sables d’Olonne en juin.

Philippe Laot et Maxime Sorel

3 questions à Philippe Laot, directeur technique V and B – Mayenne

Quelle est ta mission au sein du team ?
« Je suis arrivé dans l’équipe de Maxime en janvier avec pour mission d’être prêts techniquement pour le Vendée Globe. Nous sommes actuellement en période de chantier chez Kaïros à Concarneau, où nous faisons un grand contrôle général. Nous avons complètement démonté le bateau pour le passer au peigne fin et l’optimiser. Maxime a découvert son bateau il y a un an, et en a pris toute sa mesure fin 2019, il avait donc quelques attentes afin de le mettre à sa main. Le Vendée Globe est une course ingrate car elle est longue et ne permet pas d’arrêt. Le moindre petit pépin doit être géré très rapidement. Je serai aux côtés de Maxime jusqu’à la fin de son tour du monde. »

Est-ce que Maxime est un skipper impliqué ?
« Oui, Maxime s’implique vraiment dans cette partie technique, on passe beaucoup de temps à échanger afin d’agrandir sa culture technique de l’IMOCA, et son mode d’emploi. Maxime a un réel goût pour cela, il a une culture d’ingénieur, il raisonne et analyse très vite les choses. Il a souvent des questions très pertinentes. »

Quelles sont les prochaines échéances ?
« Nous allons remettre le bateau à l’eau autour du 18 mars et comptons valider nos choix avec quelques navigations techniques en équipage. Puis Maxime s’appropriera son bateau lors de sessions d’entraînements intensives avant de prendre le départ des deux transatlantiques du printemps. Cet été le bateau sera remis en chantier pendant 2 mois, il s’agira encore d’optimiser les derniers points avant le Vendée Globe. »

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Une belle 43e édition du Festival ARMEN à Saint-Tropez

Cinquante voiliers et deux-cent cinquante équipiers ont participé au Festival ARMEN qui allie Ski, art et voile. Pour cette première grande épreuve annuelle de la Société Nautique de Saint-Tropez, et entre deux coups de vent, les conditions étaient parfaites lors des deux week-ends de régates, de la journée de ski. En cumulant les points de toutes les épreuves, l’équipage maximois sur LA MICHE remporte le Trophée ARMEN (Art-Ski-Voile) et le Challenge René Perrier (Art-Voile). Non loin derrière au classement général, les équipes tropéziennes sur DIONE et sur JADE. L’équipage de Guy Curnillon sur CACHOU de Saint-Tropez remporte le beau trophée du Challenge André Hermann (Ski-Voile).
Le voilier MAJOLAN de Christian Le Floch finit premier du classement général toutes classes confondues.

Lors de la remise des prix en présence notamment de Tony Oller, Président de la Société Nautique de Saint-Tropez, Georges Korhel, directeur de course, Jean André Cherbonel du Jury, les villes de Cavalaire et de Saint-Tropez, les bénévoles, toute l’organisation et surtout les participants ont été chaleureusement applaudis. Un beau mélange de sport et de culture, le tout agrémenté de moments festifs comme la soirée des équipages très réussie grâce notamment à la participation d’un DJ, du vignoble TORPEZ, du Rhum DIFE et du vin arrangé Thibaut ! Prochaine épreuve pour la Société Nautique de Saint-Tropez, la redoutable course au large des 900 Nautiques de Saint-Tropez dès le 18 avril 2020.

Répartis en deux groupes IRC, trois groupes OSIRIS, quarante-neuf voiliers étaient en lice.
Lors du premier week-end, un aller-retour Saint-Tropez-Cavalaire, même si le ciel n’était pas dégagé, les régatiers ont bénéficié des meilleures conditions de vent avec des courses au portant. Le second week-end dans le Golfe de Saint-Tropez fut encore plus idyllique avec un beau soleil printanier, une mer plate et un bon vent de 10-15 nœuds.
Après cinq courses effectuées et quatre retenues, le voilier tropézien VITO 2 avec Jean-François Chevalier prend la tête du groupe IRC A devant BERNINA X de Marc Verdet et MAD 4 de Clive Llewellyn également de Saint-Tropez. En IRC B, TEAM CAPTAIN NASON S de Christelle Renaud (CN Sainte-Maxime) l’emporte devant GIVE ME FIVE 998 d’Adrien Follin et MACAYA de Marc Pons.

Du côté des voiliers jaugés OSIRIS, l’équipage MAJOLAN de Christian Le Floch l’emporte dans le groupe OS A devant MARIA GIOVANNA II de Jean-Pierre Sauvan (SN Saint-Tropez) et BULLY II de Pierre Chatelard (CNSR).
Dans le groupe OS B, NUTELLA de Max Laout (CN La Napoule) prend la tête devant CACHOU de Guy Curnillon (SN Saint-Tropez) et ROCK N ROLL de Didier François (CN La Napoule)
Chez les OS C, c’est l’équipe de MIMI TEAM de Daniel Fernandez (CN Saint-Raphaël) qui remporte la course devant BLISS de Jean-Claude Bertrand (CN La Napoule).
Sans oublier le prix spécial pour leur première participation attribué au bateau OLYMPIA’S TIGRESS de Susan Glenny (RORC) avec à bord un équipage international.

L’équipage de L’AUTRE FEMME, premier à l’épreuve de ski
Le vendredi entre les deux week-ends, sous un soleil de plomb et une neige fraiche, l’épreuve de ski, un parcours slalom mis en place par l’école de ski d’Isola 2000, a réuni vingt-deux équipages, soit quarante-quatre compétiteurs (deux équipiers par bateau). Malgré le meilleur temps effectué par un concurrent du voilier LADY JO en 45 sec 24, c’est l’équipe de L’AUTRE FEMME de Saint-Tropez qui remporte l’épreuve Ski cumulant les deux meilleurs temps. Ils remportent un séjour d’une semaine à Isola 2000 offert par De Colombe Immobilier.

Victoire de LA MICHE pour l’œuvre artistique !

Côté Art, une très belle exposition d’Art organisée par Cécile de Kock a réuni plusieurs peintres et sculpteurs de talent du 28 février au 8 mars à la salle Jean Despas. Un beau succès avec de nombreux visiteurs qui ont également pu admirer les œuvres des concurrents sur le thème cette année de « la figure de proue ».
En cumulant le vote du jury composé par les artistes et le vote du public, la création de l’équipier de LA MICHE remporte le prix pour l’Art.

LES CLASSEMENTS :

TROPHEES:

– TROPHEE ARMEN 1er combiné ART MER NEIGE : LA MICHE avec Maggie Kolosdiege (CN Sainte-Maxime)
– CHALLENGE RENE PERRIER 1er combiné ART VOILE (avec le classement du jury) : LA MICHE avec Maggie Kolosdiege (CN Sainte-Maxime)
– CHALLENGE ANDRE HERMANN 1er combiné SKI VOILE : CACHOU / Guy Curnillon (SN Saint-Tropez).
– SKI 1er bateau SLALOM : BATEAU L’AUTRE FEMME avec Lionel Michon et Julien Maitre (SN Saint-Tropez)
– SKI Meilleur temps : Tony Merillon sur LADY JO/ (SN Saint-Tropez)
– CONCOURS D’ART Vote du public et du jury : LA MICHE, œuvre de Pierre Arbona (CN Ste Maxime
– VOILE, TOUTES CLASSES CONFONDUES : MAJOLAN – Christian Le Floch

CLASSEMENT VOILE

OS A
1- MAJOLAN – CHRISTIAN LE FLOCH (SN SAINT TROPEZ)
2- MARIA GIOVANNA II – JEAN-PIERRE SAUVAN (SN SAINT TROPEZ)
3- BULLY III 6 PIERRE CHATELARD (CN ST RAPHAEL)

OS B
1- NUTELLA – MAX LAOUT (CN LA NAPOULE)
2- CACHOU – GUY CURNILLON (SN SAINT TROPEZ)
3- ROCK N ROLL – DIDIER FRANCOIS (CN LA NAPOULE)

OS C
1- MIMI TEAM – DANIEL FERNANDEZ (CN ST RAPHAEL)
2- BLISS – JEAN CLAUDE BERTRAND (CN LA NAPOULE)

IRC A (IRC 2)
1- VITO 2 – JEAN FRANCOIS CHEVALIER – (SN SAINT TROPEZ)
2- BERNINA X – MARC VERDET (SN SAINT TROPEZ)
3- MAD 4 – CLIVE LLEWELLYN – YC France et SNST

IRC B (IRC 3-4)
1- TEAM CAPTAIN NASON S- CHRISTELLE RENAUD (CN STE MAXIME)
2- GIVE ME FIVE 998 – ADRIEN FOLLIN (SN SAINT TROPEZ)
3- MACAYA – MARC PONS (SN SAINT TROPEZ)

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Tanguy Le Turquais : “Continuer de progresser et gagner en constance”

Tanguy Le Turquais, skipper du Figaro Beneteau 3 Queguiner - saison 2019 - En mer le 13/03/2019 @ Alexis Courcoux

Après des entraînements studieux tout l’hiver, lors desquels il a à la fois navigué en double puis en solo, en focalisant ses efforts sur la vitesse du bateau et, par ricochet sur le développement de ses voiles, Tanguy Le Turquais s’apprête désormais à entrer dans le vif de sa saison, la deuxième sous les couleurs du Groupe Quéguiner, négociant multi-spécialiste en matériaux de constructions, leader en Bretagne. Ses soucis de santé à présent derrière lui, le Vannetais qui avait, pour mémoire, subit une lourde opération à l’automne 2018, est plus en forme que jamais, bien décidé à jouer dans le Top 10 sur l’ensemble des quatre grandes courses inscrites au calendrier de la classe Figaro Bénéteau comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2020.

En multipliant les séances d’entraînement et les sorties en mer à Lorient, que ce soit en double avec son binôme de la prochaine Transat AG2R LA MONDIALE, Julien Villion, mais aussi en solo, Tanguy Le Turquais fait indiscutablement partie des Figaristes ayant passé le plus de temps sur l’eau depuis la fin du mois de janvier. Surmotivé et déterminé à poursuivre sa courbe de progression après une saison pas si simple l’an dernier, marquée, en prime, par l’arrivée du nouveau Figaro 3, le skipper de Quéguiner Voiles & Océan a misé à la fois sur le volume et l’efficacité. « Nous avons bien enchaîné mais nous avons, malgré tout, eu des conditions assez peu variées puisque nous avons essentiellement rencontré du vent fort. Cela nous a cependant permis de bien travailler sur le développement des voiles et d’acquérir de nombreuses données, même si nous regrettons de ne pas en avoir davantage dans le vent médium », explique Tanguy dont le premier rendez-vous de la saison approche à grands pas. Et pour cause, les premières courses de la Solo Maître CoQ sont programmées dans une semaine tout pile (le lundi 16 mars). « L’épreuve va me permettre de me mettre en confrontation et de situer le travail réalisé sur le jeu de voiles, même si, avec Julien, nous l’avons surtout développé en vue de la Transat, qui reste un exercice très différent de celui qui m’attend aux Sables d’Olonne », souligne le navigateur dont le format particulier de la Maître CoQ n’est toutefois pas pour lui déplaire.

Objectif Top 10

Pour mémoire, l’an passé, il avait signé une très belle deuxième place sur cette même course face à une concurrence des plus affûtées. « Faire aussi bien voire mieux, ce serait évidemment génial mais je garde néanmoins la tête froide. Il est vrai que j’ai terminé la saison 2019 sur du positif, que j’ai effectivement les moyens de bien faire, et que les manœuvres en solo sont l’un de mes points forts, mais le niveau en Figaro reste particulièrement relevé et homogène. Rien n’est jamais écrit à l’avance et mon objectif reste de me caler pour la suite ». La suite, justement, sera composée de la Duo Concarneau Guy Cotten (du 30 mars au 5 avril), de la Transat AG2R LA MONDIALE (du 19 avril au 10 mai), de la Le Havre Allmer Cup (du 5 au 14 juin), de la Drheam Cup (du 18 au 27 juillet), puis de la Solitaire du Figaro (du 30 août au 20 septembre). « C’est une grosse saison qui s’ouvre, avec l’AG2R et la Solitaire en points d’orgue. Je suis vraiment content et je savoure la chance que j’ai de pouvoir me préparer à tout ça dans de super conditions, avec le soutien du Groupe Quéguiner bien sûr, mais aussi de tous ses collaborateurs. Mes principaux objectifs sont de continuer de progresser et de réussir à rentrer dans le Top 10, en particulier lors de la Solitaire. Pour cela, je dois gagner en régularité. Je sais que je suis capable de faire de belles choses mais je préfère cependant ne pas trop me mettre de pression pour rester le plus détendu possible. La constance sera la clé d’une belle saison et si je parviens à en faire preuve, cela peut se traduire pour un bon résultat au Championnat de France », termine Tanguy Le Turquais.

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Alexis Loison, de belles ambitions cette année

Alexis Loison, skipper du Figaro 3 RŽgion Normandie, ˆ lÕentrainement avant sa participation ˆ la Solitaire Hurgo Le Figaro 2019, le 25 mai 2019, photo © Jean-Marie LIOT

Après avoir terminé l’année 2019 par une belle victoire en double avec Fred Duthil sur le Tour de Bretagne à la Voile, Alexis Loison s’est accordé une grosse parenthèse, loin de son Figaro Bénéteau, sans toutefois déserter les plans d’eau. C’est ainsi regonflé à bloc, avec autant d’envie que d’énergie, que le skipper de Région Normandie se prépare à entamer la saison. Une saison articulée autour de six épreuves, dont quatre comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2020 parmi lesquelles la Transat AG2R La Mondiale qu’il disputera au côté d’Anthony Marchand à bord de Groupe Royer – Secours Populaire, puis la fameuse Solitaire du Figaro. Côté objectif, le Cherbourgeois ne fait pas de mystères : il vise le podium sur ces deux grandes courses, mais aussi le titre national. Les choses sont posées.

Embarquez avec Alexis Loison par Jean-Marie Liot

Et si la 15e était la bonne ? C’est en tous les cas tout ce que l’on peut souhaiter à Alexis Loison qui n’a de cesse d’élever son niveau de jeu et de performer depuis son arrivée sur le circuit des Figaro Bénéteau, en 2006. L’an dernier, jamais le navigateur n’est passé aussi près du podium sur la redoutable Solitaire du Figaro, et c’est légitimement qu’il ambitionne d’y parvenir cette année. Même chose sur la Transat AG2R en 2018 où il a dû, là aussi se « contenter » de la 5e place alors qu’il abordait l’épreuve avec le statut assumé de favori avec son acolyte Anthony Marchand. « J’ai des travaux à terminer », plaisante le skipper du Figaro Bénéteau3 aux couleurs de la Région Normandie, qui a choisi de prendre un peu de hauteur ces derniers mois, plutôt que de jouer la carte du volume aux entraînements. « La saison dernière, très condensée et marquée par l’arrivée du nouveau bateau, a été éprouvante. Après ça, j’ai vraiment ressenti le besoin de décrocher pour revenir avec un maximum d’envie et de fraîcheur », souligne le Cherbourgeois. Ce dernier a donc fait un vrai break, avec une parenthèse à la montagne puis des navigations dans les eaux chaudes de la Nouvelle-Calédonie ou, plus récemment, celles d’Antigua dans le cadre de la prestigieuse RORC – Caribbean 600. « Je voulais vraiment penser à autre chose qu’au Figaro et le pari est réussi. Je suis au taquet », annonce Alexis qui a remis son bateau à l’eau en fin de semaine dernière, et qui va rentrer dans le vif du sujet dès le 16 mars, avec les premières manches de la Solo Maître CoQ – une épreuve qu’il a déjà accrochée à son palmarès en 2018.

Autant d’atouts que d’ambition

« L’an passé, je visais le doublé mais une blessure au dos a contrarié mes plans. J’ai donc une petite revanche à prendre. Je suis content de revenir aux Sables d’Olonne et de recommencer par cette course-là qui arrive toujours tôt dans la saison, en particulier les années de Transat AG2R, et qui cueille généralement tout le monde un peu à froid avec des conditions un peu rudes », explique le Normand qui sait que dans les conditions musclées, l’expérience est un atout incontestable, chose qu’il compte d’ailleurs bien démontrer sur l’ensemble des autres courses inscrites à son calendrier : la Solo Concarneau Guy Cotten (du 30 mars au 5 avril), la Transat AG2R (du 19 avril au 10 mai), la Le Havre Allmer Cup (du 5 au 14 juin), la Drheam Cup (du 18 au 27 juillet), puis la Solitaire du Figaro (du 30 août au 20 septembre). « Le programme s’annonce assez complet et un peu plus étalé que lors de la saison passée. J’ai choisi d’ajouter la Drheam Cup qui fait partie du calendrier promotionnel de la classe car elle part de chez moi, à Cherbourg et que c’est un beau parcours. Je suis, par ailleurs, content que l’année se termine par la Solitaire. J’ai vraiment frôlé le Top 3 sur cette épreuve l’an dernier et monter sur le podium cette année est clairement mon objectif. Toute mon avant-saison va me servir à préparer cette course et à valider mes choix de voiles notamment. On ne connait pas encore entièrement le parcours mais les premières étapes (Saint-Quay et Dunkerque, ndlr) vont nous faire régater en Manche, un endroit que je connais bien et que j’apprécie particulièrement, ce qui n’est évidemment pas pour me déplaire », termine Alexis Loison qui vise également le titre de champion de France Elite de Course au Large 2020.

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SailGP. Les Anglais s’imposent, les Français derniers

France SailGP Team, helm : Billy Besson FRA. Sydney SailGP, Event 1 Season 2 in Sydney Harbour, Sydney, Australia. 28 February 2020. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP

La première étape du Circuit SailGP qui s’est courue à Sydney en Australie s’est soldée par la nette victoire, voire domination des Anglais emmenés par Ben Ainslie. L’Anglais a remporté facilement 4 des 5 manches laissant loin derrière ses adversaires et notamment le tenant du titre, Team Australia. On nous avait promis des courses serrées mais le spectacle n’a pas été au rendez-vous à l’image de la finale que les Australiens perdent avant même de franchir la ligne de départ en prenant une pénalité bêtement en rentrant dans la box trop tôt. Oui les F50 vont vite, foilent en virant incroyablement mais il a manqué quelque chose sur ce premier rendez-vous pour s’emballer. Frustrant.

Une frustration à l’image de l’équipe française. Après sa collision avec l’équipe espagnole qui l’a privé de courses samedi, les Français ont complètement manqué leur départ dans la 5e manche et cassé leur drisse de foc dans la dernière. Ils terminent derniers. Il faudra attendre la prochaine étape pour mesurer le niveau de l’équipe alors que le niveau général s’est clairement élevé avec l’arrivée de Ben Ainslie.

Billy Besson : « Hier soir toute l’équipe a bossé sur le bateau pour pouvoir nous permettre d’être sur la ligne de départ aujourd’hui. Je voudrais vraiment les remercier car ce n’était pas joué d’avance et ils ont réussi. Aujourd’hui c’est une journée à oublier. On a vraiment essayé de tout donner, même en loupant un start on revient hyper bien sur tout le paquet, pas seulement les Danois. J’aimerais bien voir les temps de course réalisés, car on n’a pas été ridicules ! Sur la deuxième manche aujourd’hui, on fait vraiment un super tour, on commençait à être à l’aise sur le bateau et là, c’est cette écoute de Foc qui casse… On se retrouve du coup bien pénalisés, c’est très frustrant. D’ici le prochain événement nous allons retourner nous entraîner sur le simulateur et revenir plus forts.

Rendez-vous à San Francisco les 2 et 3 mai prochains pour le second événement de la saison 2 de SailGP.

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SailGP. Billy Besson : “Les Espagnols ont été agressifs. On paie cher !”

Billy Besson FRA, helm. Sydney SailGP, Event 1 Season 2 in Sydney Harbour, Sydney, Australia. 28 February 2020. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Billy Besson explique les raisons de la collision :  « On est légèrement au-dessus, on avait pris l’intérieur un peu sur eux. On était au près, lui décide de virer alors qu’il n’était pas forcément au bout de la boundery (limite d’exclusion), donc pas forcément le droit de virer mais décide d’y aller. Je vois qu’il commence à le faire, donc je dis à mes équipiers de commencer la manœuvre de virement. J’appuie sur le foil qui commence à descendre mais là je vois que le bateau espagnol a vraiment mis de l’angle pour virer de bord comme si nous n’existions pas. Donc à mon tour je mets tout de suite de l’angle pour essayer de l’éviter mais il nous percute directement violemment comme le montrent les images. »

En effet, au moment du choc, le foil tribord de SailGP ESP percute le flotteur babord du F50 FRA. Cette collision a eu pour conséquence des dommages structurels importants mettant les Français hors course pour le reste des manches de cette première journée.
« L’équipe va devoir travailler toute la nuit et sûrement jusqu’à la dernière minute. Il y a des temps de séchage incompressibles pour les réparations des couches de carbone donc nous ne sommes pas assurés de pouvoir prendre le départ des manches demain. Nous sommes vraiment déçus d’autant plus que nous ne sommes pas responsables et nous avons perdu beaucoup déjà au classement en ne disputant pas les courses de la journée. On paie cher… Le barreur du bateau espagnol a vraiment été très agressif dans sa navigation et je pense aussi que ça ne va pas être le dernier. Le niveau est vraiment monté par rapport à l’année dernière, nous aussi, donc c’est positif. Cela permet d’avoir des courses très serrées et c’est super excitant pour le circuit. » conclut Billy Besson.

SI les Français avaient pris un excellent départ, l’une des grandes forces de Billy, ils n’ont pas réussi à garder la tête, prenant une pénalité avec le bateau danois puis en heurtant le bateau espagnol. Tout cela s’est joué en une seconde. Les Français auraient sans doute pu éviter cela en virant une seconde plus tôt comme l’explique Marie Riou.

France SailGP Team hit by the spanish boat during day 1 of Sydnet SailGP. Helm : Billy Besson FRA. Sydney SailGP, Event 1 Season 2 in Sydney Harbour, Sydney, Australia. 28 February 2020. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Deuxièmes de la deuxième manche, les Espagnols sont au niveau des meilleurs. Ben Ainslie lui, a survolé les courses. La suite demain en espérant voir le bateau français de retour. Le jury a pénalisé les Espagnols de 9 points pour avoir causé des dommages sur le bateau français.

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SailGP. Collision entre le bateau français et espagnol

The fleet cross the start line during race 1. Sydney SailGP, Event 1 Season 2 in Sydney Harbour, Sydney, Australia. 28 February 2020. Photo: Sam Greenfield for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Le circuit Sail GP a commencé avec le premier rendez-vous à Sydney tôt ce matin heure française avec 15-20 nds sur le plan d’eau. Une entame qui n’a pas réussi au bateau français skippé par Billy Besson qui n’a pu éviter le bateau espagnol lors d’un virement à la limite des boundaries. Le bateau français abîmé n’a pas pu courir les deux autres manches. Les sept F50 se sont élancés à pleine vitesse dans un flux de 15-20 nœuds. Après un départ magistral du barreur français Billy Besson à bord du catamaran volant F50 sur cette première manche et un début de course en tête de flotte, une collision violente est survenue entre les catamarans SailGP FRA et SailGP ESP lancés à pleine vitesse, avec pour conséquence un retour au stand pour l’équipe tricolore. Au moment du choc, le foil tribord de SailGP ESP percute le flotteur babord du F50 FRA. Cette collision a eu pour conséquence des dommages structurels importants mettant les Français hors course pour le reste des manches de cette première journée.
Ben Ainslie sur Ineos UK a remporté toutes les manches et s’impose devant les Japonais et les Australiens.

 

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Rorc Caribbean 600. Victoire de PowerPlay avec Loick Peyron

C’est le MOD70 PowerPlay de Peter Cunningham skippé par Ned Collier Wakefield avec Loick Peyron à son bord qui a franchi le premier la ligne d’arrivée de la Rorc Caribbean 600 à l’issue d’une course longue avec des conditions météos très changeantes. Il s’impose de 4 minutes devant le MOD70 Argo de Jason Carroll (États-Unis).

Le Maserati Multi70 (ITA) de Giovanni Soldini a terminé troisième après une bataille tactique épique entre les trois multicoques océaniques. Au cours de la course de 600 milles, il y aura eu au moins sept changements de leaders. Maserati avec son gouvernails en T-Foil aura été à la peine dans des conditions inhabituellement légères. PowerPlay et Argo se seront livrés à un beau duel durant 46 heures du début à la fin où tout s’est joué dans la dernière étape de Redonda à Antigua.

J’ai renoncé à compter le nombre de fois où l’on est revenu en tête – je n’avais pas assez de doigts“, a commenté le propriétaire de PowerPlay, Peter Cunningham. «C’était la course la plus fantastique. Absolument incroyable. L’équipe PowerPlay est fantastique – l’organisation et le nombre de changements de voile que nous avons dû effectuer tout au long, en particulier compte tenu des reliefs. Vous savez que vous entrez dans le trou en premier et que vous vous retrouvez ensuite troisième ou quatrième – cela pourrait changer si facilement. Nous avons eu des moments difficiles mais personne ne s’est inquiété. »

L’Argo de Jason Carroll fini deuxième pour la deuxième année consécutive, malgré un effort herculéen de l’équipe qui comprenait Franck Cammas (FRA), Brian Thompson (GBR) et Thierry Fouchier. Jason Carroll une fois sur le quai à Antigua. « Ce fut une course très différente de l’année dernière avec beaucoup de temps passé à se battre dans les airs légers. C’était frustrant, mais très amusant d’avoir les bateaux si proches les uns des autres. Nous reviendrons pour prendre notre revanche ! »

Team Argo pour le RORC Caribbean 600: Franck Cammas, Jason Carroll, Charles Corning, Thierry Fouchier, Artie Means, Alister Richardson, Brian Thompson © Arthur Daniel / RORC

Giovanni Soldini : « Nous avions un problème de vitesse contre les autres bateaux à moins de 13 nœuds », a commenté Giovanni Soldini. «C’était une très bonne course avec trois bateaux qui se battaient beaucoup. Même si nous étions plus lents, nous avons pu les attraper trois fois. Nous avons bien fait à la Guadeloupe en allant très près de la terre, ils sont venus nous couvrir et nous étions tous près de la plage, mais nous avons gardé la voie intérieure, puis le vent s’est arrêté pendant 20 minutes. Nous sommes ensuite allés au sud de Marie-Galante parce que nous devions essayer quelque chose de différent, mais l’ascenseur est n’est pas venu pendant une heure. »

À bord de Maserati (ITA) – Guido Broggi, Ronan Cointo, Carlos Hernandez, Oliver Herrera Perez, Nico Malingri, Matteo Soldini, Giovanni Soldini © Arthur Daniel / RORC

Le navigateur de PowerPlay, Simon ‘SiFi’ Fisher (GBR), a commenté le dernier moment décisif de la course. «C’est en fait plus difficile quand on est en tête car on devient le canari dans la mine de charbon! À Redonda, Argo a fait du bon travail et nous avons tiré la corde un peu trop fort là-bas. Nous étions à égalité et la brise était d’environ 40 degrés. Puis il y a eu un gros décalage vers la droite, à environ 70 degrés et Argo a pris la tête. C’était très tactique. »

Le MOD70 de Peter Cunningham a terminé le parcours en 1 jour 21 h 51 min 34 s

70 équipes sont toujours en course dans le RORC Caribbean 600.

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