Par un communiqué la Fédération Française de Voile demande à l’ensemble des structures affiliées, Comités Départementaux, Comités Territoriaux et Ligues de reporter toutes les compétitions de toutes disciplines, de tous niveaux et de toutes catégories du samedi 14 mars inclus jusqu’au 5 Avril 2020. Une période qui pourra être également prolongée.
Conformément aux recommandations du Président de la République dans son allocution du 12 mars 2020 recommandant notamment à l’ensemble des Français de limiter leurs déplacements ainsi que les rassemblements au strict nécessaire, le Conseil d’Administration de la FFVoile a décidé de reporter l’Assemblée Générale fédérale prévue le 28 Mars 2020. La FFVoile a également d’ores et déjà validé le report des Championnats de France planifiés jusqu’au 5 Avril 2020. Les classements nationaux sont également suspendus jusqu’à cette date.
En tant que Fédération délégataire, nous avons une responsabilité importante en termes de santé publique et dans ce contexte, la FFVoile demande à l’ensemble des structures affiliées, Comités Départementaux, Comités Territoriaux et Ligues de reporter toutes les compétitions de toutes disciplines, de tous niveaux et de toutes catégories.
Cette période pourra être prolongée par décision de la FFVoile. La FFVoile demande également à ses structures affiliées, ses Comités Départementaux, ses Comités Territoriaux et ses Ligues de suspendre toute activité de groupe (entraînements, stages, pratiques de loisirs ou autres), toute réunion et tout regroupement qui serait de nature à favoriser une propagation du virus. Cette mesure s’applique également pour la voile scolaire.
Il est également de la responsabilité de chaque structure d’appliquer les dispositions annoncées nationalement et de se renseigner auprès de sa préfecture et de toute autre autorité locale pour connaitre les arrêtés et dispositions spécifiques de chaque territoire.
Les informations officielles sont notamment disponibles sur les sites
http://www.[nomdu département].gouv.fr/
La Fédération Française de Voile a parfaitement conscience que l’ensemble de ces mesures va avoir un impact important, et notamment économique, pour les structures de son réseau ainsi que pour ses licenciés.
Néanmoins, la santé de chacun d’entre nous doit à ce stade être notre priorité absolue. Dans ce contexte, il est primordial que la position des structures affiliées, Comités Départementaux, Comités Territoriaux et Ligues soit alignée sur celle de la FFVoile.
Nous vous invitons à rester en veille car la FFVoile continuera à communiquer dans les prochaines semaines pour accompagner au mieux notre réseau face à cette situation inédite que nous allons affronter collectivement.
Les Class J “Svea” et “Topaz” ont été gravement endommagés dans un accident peu de temps avant le premier départ de l’Antigua Classique, et deux marins ont dû recevoir des soins médicaux
La catastrophe s’est produite peu de temps avant la première course du Superyacht Challenge Antigua: 90 secondes avant le coup de départ, le yacht de classe J “Svea” est entré en collision avec “Topaz”, conduisant son étrave pointue sur la poupe de manière dramatique. Le fait que les marins en soient sortis indemne pour la plupart d’entre eux est un miracle quand on regarde la vidéo. Les bateaux ont été gravement endommagées. Un marin est passé par-dessus bord de “Topaz”, deux marins de “Topaz” ont dû être soignés médicalement, mais ne sont pas gravement blessés.
Les deux bateaux ont pu rejoindre seuls le port d’Antigua, mais ne peuvent plus participer à la régate. Le jury de régate a depuis déterminé que l’équipage “Svea” avait enfreint les règles 10 et 14. “Svea” naviguait à tribord au moment de la collision, “Topaz” à bâbord et avec priorité. Dans un premier temps, il n’y a eu aucun autre commentaire de la part des équipages participants (jusqu’à 35), des organisateurs ou de l’association de classe. La vidéo de l’accident percutant est l’un des nombreux clips circulant sur les réseaux sociaux et montre au final comment les membres de l’équipage “Velsheda”, qui naviguent très près de l’accident, se mettent en sécurité sous le pont craignant que les mâts des bateaux impliqués dans la collision ne basculent.
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 12/03/2020 Alexis Courcoux / Macif
Le trimaran MACIF a été remis à l’eau ce jeudi après trois mois de chantier et quittera dès demain Lorient pour Port-la-Forêt. Pascal Bidégorry, appelé à remplacer François Gabart, pourra alors entamer sa préparation pour The Transat CIC (départ le 10 mai depuis Brest) et embrasser les codes de la navigation en solitaire à bord de MACIF.
Dans moins de deux mois, Pascal Bidégorry prendra le départ de The Transat CIC à bord du trimaran MACIF, à la place de François Gabart, dont la fatigue accumulée, après une décennie de batailles navales acharnées et souvent victorieuses, l’a conduit avec la Macif à prendre la décision de renoncer à cette nouvelle épopée en solitaire.
« Il est vrai que nous avons peu de temps pour préparer The Transat CIC ; c’est bien pour cela que nous allons mettre du cœur à l’ouvrage, emmagasiner des savoirs supplémentaires pour, le jour du départ, être le plus pertinent possible ». Pertinent ? « Il faut que je me construise dans l’utilisation du bateau, avant tout, explique Pascal Bidégorry. Même si je connais le trimaran MACIF pour avoir souvent navigué à bord (il a notamment remporté la Transat Jacques Vabre en 2015, première course du bateau aux côtés de François Gabart, qu’il a également régulièrement assisté dans ses périodes de développement, ndlr), certains éléments importants comme l’électronique et les appendices ont bien changé. Mon but est de trouver le bon équilibre entre la meilleure façon de manœuvrer le bateau et la recherche de performance. Ainsi, je vais d’abord aller chercher de la sérénité dans ma manière d’être sur le bateau puis, une fois passée cette étape, je ferai de la place pour le sport, afin de vivre le moment pleinement ».
Prendre en main un trimaran en solitaire n’est pas une mince affaire. « Humainement, ajoute le Basque, c’est un challenge bien particulier. Je vais m’appuyer sur mon expérience, de l’Orma notamment, qui était un bateau plus volage que le trimaran MACIF. Je garde de ma deuxième place sur la Route du Rhum en 2006 un sentiment de plénitude parce que je m’étais réalisé dans cette course. C’est aussi ce que je souhaite vivre sur The Transat CIC, en plus de la réussite du projet MACIF et de la satisfaction du team MACIF ».
Le chrono tourne déjà. Aujourd’hui, le trimaran MACIF a été remis à l’eau et mettra dès demain le cap sur Port-la-Forêt. Il faudra alors une bonne semaine pour que les éléments essentiels à une bonne navigation soient validés.
En fin de semaine prochaine, Pascal et le team MACIF entameront la phase de préparation en mer du skipper, en respectant un planning au cordeau. « J’ai retrouvé François et l’équipe MACIF avec un réel plaisir et je crois que c’est réciproque : ils ont la banane quand j’entre dans le hangar ! Je m’adapte à leur façon de travailler, ils gèrent parfaitement ce bateau depuis 2015, je m’appuie sur leurs compétences… Et je vais profiter de la présence de François, qui connaît par cœur la nouvelle configuration des appendices, pour compenser rapidement ce que j’ignore des réglages de MACIF. Pour appréhender ces bateaux, il ne s’agit pas d’être le plus costaud, mais de bien construire son histoire. Le faire avec des gens que je connais bien et que j’apprécie humainement, cela me permettra de relever le défi ».
3 mois de chantier avant d’aborder The Transat CIC
La Brest Atlantiques terminée, le trimaran MACIF est alors entré en chantier mi-décembre à Lorient pour être contrôlé afin de déceler les problèmes d’usure et de fragilité éventuels apparus suite à la course. Il n’a pas subi de modification majeure ; l’attention se portant surtout sur les réparations des différentes avaries survenues sur les appendices du bateau pendant son demi tour du monde. L’équipe technique s’est donc concentrée sur la réparation du foil tribord qui sera replacé à bord d’ici 10 jours, un safran central refait à neuf et le développement d’une nouvelle dérive. Le vol étant aujourd’hui totalement dépendant de l’équilibre sur ces appuis, ces éléments rétablis, le trimaran MACIF sera donc de nouveau compétitif pour le départ de The Transat CIC.
La Transat New York-Vendée-Les Sables sera l’ultime course de préparation pour les 27 skippers inscrits en vue du Vendée Globe. Pas étonnant que le plateau soit conséquent. Un plateau deux fois plus fourni qu’il y a quatre ans et ultra qualitatif puisqu’il réunira pour la toute première fois les huit nouveaux IMOCA construits en vue du Vendée Globe de novembre prochain. Coefficient 4 dans le championnat qualificatif des IMOCA Globe Series, ce parcours de 3 500 milles (6 300km), essentiellement au portant, constituera un véritable “tour de chauffe” pour les forces en présence. Qui succédera à Jérémie Beyou, vainqueur de la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne en 2016 ? Début de réponse le 16 juin à Big Apple…
Partenaires fondateurs de la course, le département de la Vendée et la ville des Sables d’Olonne, s’associent une nouvelle fois à la Classe IMOCA pour permettre aux skippers de se confronter au meilleur niveau. Au départ de l’une des villes les plus iconiques au monde, les solitaires se jaugeront ainsi à l’échelle de l’Atlantique avec une arrivée tout aussi symbolique devant les Sables d’Olonne et son célèbre chenal.
« Premier partenaire de la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne, dernière transat qualificative pour le Vendée Globe, le Département de la Vendée s’affirme plus que jamais comme LE département de la voile, » déclare Yves Auvinet, Président du Conseil départemental de la Vendée. « Avec ses 255 kilomètres de côtes, la Vendée est naturellement tournée vers la mer, qui fait partie intégrante de son identité et porte les valeurs intrinsèques des Vendéens : le goût de l’aventure collective comme du dépassement de soi. C’est avec bonheur que la Vendée accueille donc l’arrivée de cette transatlantique, confiée par la Classe IMOCA ! »
« L’arrivée des skippers dans le chenal des Sables d’Olonne est un temps fort de la saison touristique, » ajoute Yannick Moreau, Maire des Sables d’Olonne. « Cette course donnera aux visiteurs un avant-goût du Vendée Globe. Nous faisons tout pour que cet événement soit une belle fête pour les passionnés du monde entier. »
27 marins, 7 nationalités, 5 femmes
Ils étaient 14 en 2016, pour l’édition inaugurale de cette transat, ils seront quasiment le double cette année, démontrant une nouvelle fois la belle dynamique de la Classe IMOCA qui ne cesse de battre des records de participation. Le 16 juin, ce sont 27 skippers qui devraient être au départ, et dans un cadre prestigieux, à New York. Cette épreuve, dont l’un des objectifs est d’accroître l’internationalisation de la Classe, réunira des marins venus de sept pays : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Suisse, Italie, Japon et Nouvelle-Zélande. Cinq femmes sont inscrites : Clarisse Crémer, Samantha Davies, Isabelle Joschke, Miranda Merron et Pip Hare.
« Un grand merci à la Vendée et aux Sables d’Olonne pour leur engagement de la première heure et leur fidélité, » confie Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA. « Nous sommes particulièrement heureux de ce magnifique plateau. Sportivement, cela s’annonce passionnant et nous travaillons avec le directeur de course Jacques Caraës et son équipe pour que cet événement soit bénéfique pour tous les acteurs, sportivement, techniquement et également en termes de sécurité. Mener ces machines en solitaire n’a rien d’anodin et nous avons un immense privilège d’avoir un tel groupe de marins qui, avec leurs partenaires et leurs équipes, mettent tant d’engagement et d’expertise pour que ces événements soient un réel succès. »
17 foilers dont 8 de dernière génération !
Pour la première fois, les huit IMOCA construits dans l’optique du Vendée Globe 2020 devraient être réunis sur une même course. Jérémie Beyou (Charal) viendra défendre son titre et tentera de battre son propre temps de référence sur ce parcours (9 jours, 16 heures, 57 minutes et 49 secondes). Pour rappel, les autres marins disposant d’IMOCA neufs sont : Charlie Dalin (APIVIA), Thomas Ruyant (ADVENS for Cybersecurity), Kojiro Shiraishi (DMG Mori Global One), Sébastien Simon (ARKEA PAPREC), Alex Thomson (Hugo Boss), Armel Tripon (L’Occitane en Provence) et Nicolas Troussel (CORUM L’Épargne). Nul doute que cette toute première confrontation entre ces bateaux, dessinés par quatre architectes différents, sera très instructive. A noter également que les foilers seront majoritaires puisqu’ils devraient être 17 au départ. Une compétition au plus haut niveau sportif est à prévoir.
Le « prologue » du Vendée Globe
Organisée par la Classe IMOCA, avec la collaboration de Sea to See, la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne servira donc d’ultime test avant le grand saut autour du monde. Cette transatlantique en solitaire permettra de faire un état des lieux complet des performances. Les marins visant les premières places auront à cœur de marquer les esprits à moins de cinq mois du départ du Vendée Globe. Pour d’autres, l’objectif numéro 1 sera de terminer pour valider leur qualification pour le tour du monde en solo. L’enjeu est donc de taille car, à l’issue de cette épreuve, nous connaîtrons le plateau définitif du neuvième Vendée Globe. L’arrivée dans le chenal des Sables d’Olonne sera un moment fort qui donnera aux navigateurs un avant-goût de la grande émotion qu’ils éprouveront le 8 novembre prochain. Enfin, la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne fera également office de répétition générale pour le directeur de course Jacques Caraës et son équipe.
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Les 27 inscrits pour la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne 2020 :
Fabrice Amedeo – Newrest & Art et Fenêtres
Romain Attanasio – PURE
Yannick Bestaven – Maître CoQ
Jérémie Beyou – Charal
Conrad Colman – Ethical Power
Manuel Cousin – Groupe Sétin
Clarisse Crémer – Banque Populaire IX
Charlie Dalin – APIVIA
Sam Davies – Initiatives Cœur
Benjamin Dutreux – Water Family-Oceania Hotels
Kevin Escoffier – PRB
Pip Hare – Pip Hare Ocean Racing
Boris Herrmann – Malizia II-Yacht Club de Monaco
Isabelle Joschke – MACSF
Stéphane Le Diraison – Time For Oceans
Miranda Merron – Campagne de France
Erik Nigon – Vers un Monde sans Sida
Giancarlo Pedote – Prysmian Group
Alan Roura – La Fabrique
Thomas Ruyant – ADVENS for Cybersecurity
Damien Seguin – Groupe APICIL
Kojiro Shiraishi – DMG Mori Global One
Sébastien Simon – ARKEA PAPREC
Maxime Sorel – V and B-Mayenne
Alex Thomson – Hugo Boss
Armel Tripon – L’Occitane en Provence
Nicolas Troussel – CORUM L’Épargne
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Les dates clés de la course :
A New York :
– 10 juin : date limite d’arrivée des bateaux au Brooklyn Navy Yard
– 11 juin : rendez-vous des skippers au consulat de France
– 13 juin : régate d’exhibition sous forme de runs au pied de la statue de la Liberté
– 16 juin : départ de la New York-Vendée-Les Sables d’Olonne
Aux Sables d’Olonne :
– 25 juin : ouverture du village
– Entre le 25 et le 28 juin : ETA des bateaux
– 28 juin : Postlogue, runs devant la grande plage des Sables d’Olonne et remise des prix
Adapter la voilure au contexte sanitaire mondial, et respecter le calendrier des courses déjà programmées : tel était l’enjeu de l’équipe d’organisation de la 55ème Snim suite à la décision de report prise en ce début de semaine par le comité directeur de la Société Nautique de Marseille. Au lieu de se retrouver comme à l’habitude à Pâques – initialement du 10 au 13 avril – un nouveau rendez-vous est donc proposé aux quelques 150 solitaires, duos et équipages fidèles à l’événement qui sont conviés à rejoindre les pannes du Vieux-Port pour participer à un événement inédit de festivités et de régates à partir du vendredi 10 et jusqu’au lundi 13 juillet, avec au programme notamment une grande course le vendredi 10 juillet pour les IRC. Les 4 jours de régate de la Snim seront suivis d’un autre temps fort : le premier départ de la Transquadra de Marseille le mardi 14 juillet.
Snim et départ de la Transquadra : Rendez-vous à Marseille du 10 au 14 juillet !
“Nous accueillons habituellement à la Snim des équipages qui viennent de l’étranger et qui ont besoin d’anticiper leur programme le plus tôt possible. Toute la difficulté était de trouver un créneau permettant de faire 4 jours de régates : le pont du 14 juillet nous permet d’atteindre cet objectif. ” explique Pierre Sathal, le président de La Nautique “C’est un véritable challenge pour tout le monde, bien sûr pour les participants auxquels nous pensons sans relâche avec ce changement à un mois de l’événement, mais c’est aussi un très gros défi pour nos équipes de permanents comme pour tous les bénévoles qui sont les piliers de l’organisation. L’envie est là de proposer ces nouvelles dates et de mettre sur pieds une véritable fête de la voile, avec la Transquadra. Toutes nos équipes sont mobilisées pour cela.”
Le Spi Ouest-France Destination Morbihan est reporté. Il devait initialement se tenir à La Trinité-sur-Mer du 9 au 13 avril mais en raison du contexte lié au coronavirus Covid-19, il est reporté du 24 au 27 septembre.
Une décision prise par la direction du Spi Ouest-France Destination Morbihan en concertation avec la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer organisateur technique de l’épreuve, la mairie de la Trinité et la FFVoile, suite à une réunion tenue à la Préfecture du Morbihan. Les organisateurs tiennent à remercier chaleureusement chaque partenaire, compétiteur, exposant, collaborateur et spectateur pour leur compréhension, leur confiance renouvelée et leur soutien. Rendez-vous à tous du 24 (jour de la chaîne d’inscriptions) au 27 septembre 2020, les régates étant programmées les 25, 26 et 27.
D’autres événements nautiques pourraient suivre à l’image de la Massilia Cup qui a annoncé également son report.
En accord avec ses partenaires, le CNTL Marseille a décidé de déplacer le rendez-vous de la Massilia Cup. Initialement prévu en ouverture des régates dans la cité phocéenne les 27, 28 et 29 mars, l’événement est reprogrammé autour du week-end du 26 et 27 septembre. “Cette date était déjà au calendrier du club avec les régates de la Duo Sails, dernière épreuve du championnat double IRC Méditerranée” détaille Marc Sanjuan, vice-président et responsable du pôle voile “Nous souhaitons en faire un événement où chacun trouve sa place.” La Massilia est traditionnellement ouverte aux solitaires et aux équipages en IRC et en OSIRIS, et accueille aussi les Monotypes et Sportboats : J70, SB20 et Grand Surprise.
La Massilia Cup 2020 – 39e édition – organisée par le CNTL
– Nouvelles dates Du vendredi 25 au dimanche 27 septembre
– Ouverte aux IRC, OSIRIS (solo et équipages) Monotypes J70, SB20 et Grands Surprises
– Inscrite au Championnat Méditerranée et au Championnat Solo Méditerranée IRC – UNCL
– Plus de 100 bateaux
– Régates en rade de Marseille pour les équipages
– Course 100 milles nautiques au départ de Marseille pour les solitaires (quatrième édition)
Newport stopover. Race Village. 08 May, 2018. Ainhoa Sanchez/Volvo AB
Le 10e stopover du parcours de The Ocean Race fera son unique escale Nord américaine dans la ville de Newport, Rhode Island, au Printemps 2022. Newport sera un des dix stopovers au cours des huit mois de course, sur un parcours de 38 000 milles autour du monde, qui débutera à Alicante – Espagne, en octobre 2021 avant de se terminer à Gênes – Italie en juin 2022.
« C’est une excellente nouvelle pour notre état, puisqu’une nouvelle fois, cela va attirer l’attention globale sur Newport et l’état du Rhode Island, en tant que destination touristique promettant de générer des dizaines de millions de dollars en terme d’impact économique, » déclare Gina Raimondo, la gouverneur de l’état du Rhode Island.
« Je suis reconnaissante que The Ocean Race reconnaisse la valeur d’un retour dans l’Ocean State. Je le suis tout autant envers nos partenaires et l’hôte officiel, Sail Newport, qui ont beaucoup travaillé pour assurer le succès d’un retour de la course. »
Pour la première fois, Newport accueillera deux flottes : les IMOCA 60, monocoques à foils qui repoussent les limites en matière de technologie, ainsi que les monotypes de la classe VO65, qui nous offraient la course la plus serrée de l’histoire en 2017-18.
« Il s’agit de l’évènement phare en matière de course au large. Ces athlètes passent 24 heures sur 24 pendant plusieurs semaines à traverser les systèmes météo allant des tempêtes aux zones calmes. En tant que communauté passionnée de voile, nous les accueillons et célébrons le dépassement humain sur ce challenge monumental, » ajoute Brad Read, le Directeur Exécutif de Sail Newport.
« Newport demeure une ville historique pour de nombreuses générations de marins, » confirme Richard Brisius, le président de The Ocean Race. « C’est une ville construite autour de l’eau, et les gens d’ici tiennent la course dans leur coeur. C’est la raison pour laquelle c’est un stopover attendu de nos marins ainsi que de nos partenaires. » « Lorsque vous marchez au milieu de Fort Adams State Park et dans les rues de Newport, vous sentez l’enthousiasme et la passion pour The Ocean Race, et c’est quelque chose dont nous sommes fiers. Nous voulions y retourner pour y amener un superbe évènement en 2022. »
« Fort Adams State Park est l’endroit idéal pour accueillir les marins et fans du monde entier, tout en affirmant la beauté de l’état du Rhode Island à travers son côté historique, sa beauté naturelle, ses vents et son magnifique parc » déclare Janet Coit, directrice du Département du Management Environnemental du Rhode Island.
Brad Read souligne que l’évènement à eu un impact majeur sur l’économie et le tourisme de la communauté. Les organisateurs ont publié un rapport sur l’impact économique qui montre que l’évènement de 2015 a généré 47,7* millions pour l’état. (LINK)
Les deux derniers évènements ont attiré beaucoup de visiteurs, avec plus de 137 000 venus visiter le village de course en 2015 et plus de 100 000 en 2018.
« The Ocean Race est l’un des trois évènements majeurs de notre sport, aux côtés des Jeux Olympiques et de l’America’s Cup. C’est pourquoi il offre une telle motivation pour les marins et les fans de tous âges, » ajoute Richard Brisius.
« Mais au-delà de ça, The Ocean Race, avec 11th Hour Racing, son partenaire basé à Newport, montre que le sport peut avoir un réel impact en dehors de son terrain de jeu. Avec un programme de développement durable compréhensible et innovant, ensemble, nous ouvrons la voie pour créer une différence positive dans notre communauté. »
En 2015, le stopover de Newport marquait la naissance du programme de développement durable de The Ocean Race. Une initiative qui s’est largement étendue à tous les stopovers lors de l’édition 2017-18.
Janet Coit ajoute, « les stopover 2015 et 2018 ont montré comment mettre au point un évènement public de grande échelle durable, et comment éduquer les visiteurs aux problèmes liés à la santé des océans, ainsi que l’urgence de réduire la pollution plastique. Le Département du Management Environnemental est impatient d’entamé son partenariat avec The Ocean Race, Sail Newport et tous les autres partenaires pour poursuivre nos pratiques durables et ainsi nous confronter aux problèmes environnementaux au niveau local, et global. »
Lors de l’évènement 2018 par exemple, à l’occasion de l’Ocean Summit de Newport, le Rhode Island est devenu le premier état américain signataire de la charte des Nations Unies, Clean Seas. Cela a conduit la gouverneur à créer un groupe de travail sur la pollution plastique, menant à une interdiction des sacs plastiques au sein de l’état.
Dans le même temps, 14,8 tonnes de gaz à effet de serre ont été évitées grâce à l’utilisation d’un mélange de carburant biodiesel pour les générateurs, tandis qu’une campagne autour des transports alternatifs a encouragé les visiteurs à utiliser leurs vélos et les bateaux-taxis à la place de leurs véhicules, pour se rendre dans le village de course.
Charlie Enright, (Bristol, Rhode Island), qui a grandi en naviguant dans la baie de Narragansett a mené des équipes lors des deux dernières éditions de la course, et a maintenant le regard tourné vers la prochaine, dans la classe IMOCA – les monocoques de 18 mètres, équipés de foils – avec le soutien d’11th Hour Racing. Il est fier de voir un événement de classe mondiale faire escale dans sa ville.
« The Ocean Race est un événement d’envergure internationale. Avoir un stopover ici dans le Rhode Island n’est pas une mince affaire. Je dirais que cela représente un village de course, mais au fond cela implique bien plus, » déclare Charlie Enright.
« Cela demande un état actif, qui fourni les infrastructures pour accueillir un tel évènement. Par ailleurs, ça signifie que la ville de Newport étend sa saison touristique vers la fin du printemps, mais aussi que Sail Newport – petite organisation sans but lucratif situé dans la baie de Narragansett – s’ouvre au monde entier. »
« C’est touchant et pour moi, c’est un élément de passion et de fierté. C’est génial de pouvoir arriver et repartir d’ici, de voir tous les spectateurs, et de fait, de bénéficier d’un avantage en étant à domicile dans un évènement aussi international. »
« Au sein de Sail Newport, nous avons vu le désir de la communauté nautique locale de participer et d’aider. La partie la plus émotionnelle de cette course est de voir notre communauté l’accueillir dans le village de course avec autant d’enthousiasme. C’est cela qui nous fait revenir en tant que ville hôte de The Ocean Race, » conclut Brad Read.
Le 10 mai prochain, ils seront 30 marins à s’élancer sur un tracé inédit reliant Brest et la Bretagne, à Charleston et l’Amérique. Trimarans géants défiant les lois de la gravité, monocoques IMOCA en préparation appliquée et appuyée pour le Vendée Globe ou Class40 aux ambitions affûtées, le plateau de l’édition 2020 de la mère des courses transatlantiques en solitaire ne va pas manquer de sel. Marins multi-capés, jeunes pilotes en quête d’expérience, amateurs plus qu’avertis, le casting de ce cru historique promet l’écriture d’un nouveau chapitre riche, dense et enthousiasmant…
9 Class40 dans le sillage d’Eric Tabarly
Du quai Malbert à la marina du Château, le port de Brest va vivre au rythme de The Transat CIC à partir du 30 avril, date de l’inauguration du village départ de la course. Pour rendre à ce monument de la course au large les honneurs dus à son rang, ils seront 30 solitaires à rallier la cité du Ponant. Parmi eux, 9 Class40 partiront à l’assaut de l’Atlantique par la face Nord et s’attaqueront à l’un des morceaux de choix d’un programme 2020 particulièrement relevé avec à suivre l’Atlantic Cup et la Transat Québec-Saint-Malo en guise de retour en France.
Si Ian Lipinski et son détonnant « Crédit Mutuel » feront figure de favoris, ils seront plusieurs à vouloir jouer les troubles fêtes, à commencer par Luke Berry (Lamotte Module Création), Jörg Riechers (Imagine a better world) ou encore Kito de Pavant (Made in Midi). Pour ces marins professionnels ou amateurs engagés à bord des plus petits bateaux de la flotte, emprunter le sillage de Sir Francis Chichester ou d’Eric Tabarly aura forcément une saveur particulière.
17 IMOCA pour une course à enjeux
20 pieds plus long, les IMOCA s’imposeront par leur forte représentation au départ – 17 marins – mais également par les enjeux affichés par les différents concurrents. A quelques mois du coup d’envoi du prochain Vendée Globe, les monocoques d’Armel Tripon (L’Occitane en Provence) et du Japonais Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One) tireront leurs premiers bords en compétition et attireront forcément de nombreux regards. Bien décidés à inscrire leur nom au palmarès de The Transat CIC et à marquer les esprits d’entrée de saison, Charlie Dalin (Apivia), Samantha Davies (Initiatives-Cœur), Kevin Escoffier (PRB) ou encore Thomas Ruyant (Advens for Cybersecurity) auront le couteau entre les dents… et ils seront loin d’être les seuls. Qu’ils viennent chercher une victoire, un podium, un Top Ten ou une qualification pour le tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, ces marins de la classe IMOCA auront tous une carte majeure à jouer entre Brest et Charleston.
4 géants dans leurs eaux
Les 4 géants de la catégorie Ultime, exerceront forcément un attrait particulier dans les eaux finistériennes. D’abord parce que leurs mensurations « extrêmes » ne laissent jamais le grand public indifférent, mais aussi parce que nombreux sont les Brestois venus célébrer ces marins ces dernières années, lors de leurs départs ou arrivées de records océaniques. Thomas Coville (Sodebo Ultim’3), Pascal Bidégorry (Macif), Franck Cammas (Edmond de Rothschild) et Yves Le Blevec (Actual Leader Ultim) sont chez eux à Brest. Figures de proue des 60 ans de The Transat CIC, les grands trimarans ouvriront la voie vers Charleston à partir du dimanche 10 mai, 15 heures.
CLASS 40
1 Lamotte-Module Création Luke BERRY
2 Yoda Franz BOUVET
3 Made in Midi Kito DE PAVANT
4 Crédit Mutuel Ian LIPINSKI
5 Entraide Marine Charles-Louis MOURRUAU
6 Gustave Roussy Sylvain PONTU
7 Imagine a Better World Jörg RIECHERS
8 Ryking Ocean Racing Mikael RYKING
9 Everial Stanislas THURET
Ultimes
1 MACIF Pascal BIDEGORRY
2 Edmond de Rothschild Franck CAMMAS
3 Sodebo Ultim 3 Thomas COVILLE
4 Actual Leader Ultim Yves Le BLEVEC
Imoca
1 Maitre CoQ IV Yannick BESTAVEN
2 Groupe Setin Manuel COUSIN
3 Banque Populaire Clarisse CREMER
4 Apivia Charlie DALIN
5 Initiatives-Coeur Samantha DAVIES
6 Water Family Benjamin DUTREUX
7 PRB Kevin ESCOFFIER
8 Vers Un Monde Sans Sida Clément GIRAUD
9 Malizia II – Yacht Club De Monaco Boris HERRMANN
10 MACSF Isabelle JOSCHKE
11 Campagne de France Miranda MERRON
12 Prysmian Group Giancarlo PEDOTE
13 La Fabrique Alan ROURA
14 Advens For Cybersecurity Thomas RUYANT
15 Dmg Mori Global One Kojiro SHIRAISHI
16 V AND B – Mayenne Maxime SOREL
17 L’Occitane En Provence Armel TRIPON
Le skipper Phil Sharp double vainqueur du Championnat Class40, a choisi de rejoindre la très exigeante Classe Figaro. Trois courses sont au programme de son Figaro Bénéteau 3 « OceansLab », dont la Solo Maitre CoQ dans 10 jours. Le navigateur de 38 ans, dur au mal, est très attendu sur un circuit qui force à repousser sans cesse ses limites.
Depuis sa très remarquée victoire dans la Route du Rhum en 2006, par la route Nord, Phil Sharp a accumulé une expérience au large et en régate dont le palmarès force le respect : double vainqueur de la Normandy Channel Race (2017, 2018), double vainqueur du Championnat Class40 les mêmes années, record du Tour de l’île de Wight en 2019, Phil Sharp a trusté une quinzaine de podiums.
Aujourd’hui, il a choisi de rejoindre l’ambitieux circuit Figaro avec le souci de se confronter aux meilleurs : « La régularité sur les parcours de course exige de la rigueur et de l’expérience. La Classe Figaro est un excellent moyen d’y parvenir car elle permet de se mesurer aux meilleurs skippers. Les courses sont intenses, les écarts resserrés, ce qui signifie que l’erreur n’a pas sa place et que les concurrents sont poussés à atteindre leurs limites. Cela me plait vraiment ».
Six années se sont écoulées depuis les derniers entraînements de Phil Sharp en Figaro. Depuis, les bateaux se sont dotés de foils et ont offert aux meilleurs navigateurs l’occasion de se mesurer à armes égales sur un monocoque puissant, rapide et monotype. Il appartient au navigateur de faire la différence…
Phil Sharp : « Ce sera une courbe d’apprentissage très raide pour suivre le rythme des figaristes expérimentés – dont certains courent dans la classe depuis plus de 10 ans – mais il sera intéressant de voir ce que je peux apporter grâce à mon expérience en Class40. Le vrai défi sera dans la stratégie et la gestion personnelle.
Davantage que la Class40, le circuit Figaro se concentre sur des épreuves côtières courtes, où les phénomènes météorologiques locaux, les effets de côtes et de marées sont omniprésents. Il est très difficile de trouver un rythme qui permette de s’endormir, et les épreuves sont donc très fatigantes. Il sera primordial de s’autogérer et de rester concentré du début à la fin. La Classe Figaro vous apprend la discipline et la constance – c’est le Boot Camp ultime de la voile ! »
Le navigateur britannique régatera sous les couleurs de son projet OceansLab, lancé à la fin de l’année dernière avec pour un objectif d’accélérer les innovations propres dans le secteur maritime en réduisant les émissions et en améliorant la santé des océans.
Ainsi Phil Sharp utilisera un antifouling 100% sans biocide. L’innovation consiste en un film protecteur à base de silicone collé sur la carène du bateau et qui préserve les performances tout en offrant une fonction antifouling optimale, minimisant la rétention d’algues et de mollusques. L’électronique et le moteur du bateau seront alimentés par un biodiesel avancé biodégradable exempt de polluants nocifs tels que le soufre et les aromatiques présents dans les combustibles fossiles.
Programme à venir :
Solo Maitre Coq (16 mars – Les Sables d’Olonne)
Duo Concarneau Guy Cotten (2 avril)
All Mer Cup en solitaire (5 juin – Le Havre)