La flotte s’étire entre ceux qui sont déjà dans l’Hémisphère Sud, ceux qui sont dans le pot au noir et ceux qui y arrivent.
Vendée Globe. Images du bord – jour 12
Trophée Jules Verne. Sodebo 3 se prépare
Le trimaran Ultim Sodebo 3 est parti s’entrainer au large de Lorient checker ses systèmes après quelques semaines d’arrêt suite à sa casse matériel. Les travaux de réparation sont quasiment finis et le l’équipe devrait bientôt se mettre en Stand By.
Vendée Globe. Sébastien Destremau : “J’ai fait un trou dans ma casquette”
Entre Alex Thomson et Sébastien Destremau, on est dans deux mondes différents, deux bateaux à la jauge Imoca. Deux mondes qui se côtoient à distance sur les oceans et qui font ce Vendée Globe.
Suite à la chute de la bôme et grand voile sur la casquette en carton de Merci au matin du troisième jour , cette dernière n’a cessé de se détériorer petit à petit. Aujourd’hui la partie la plus abimée et gorgée d’eau a été enlevée en faisant place à un trou béant.“ C’est comme si j’avais un toit ouvrant. On a aussi tenté de la soulager avec une épontille posée sur la colonne de moulin. Depuis l’incident de l’autre jour, on sait bien que ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle ne se détruise complètement. J’aurai bien aimé lui montrer les mers du sud mais je crains qu’on soit un peu court.En tous cas ce projet a été vraiment passionnant à mener et ce qui est chouette, c’est qu’en faisant parler d’elle, cette casquette fait réfléchir et fera bouger les lignes.”
JO 2024 : la marina olympique de Marseille confiée aux architectes Carta et Rougerie
Selon le journal La Provence, ce sont les cabinets d’architectes de Roland Carta et de Jacques Rougerie, associés au groupe des Travaux du Midi (groupe Vinci) qui ont été choisis par la ville de Marseille pour concevoir la future marina olympique du Roucas-Blanc, qui accueillera les épreuves de voile des Jeux olympiques de 2024.
Alors que l’information n’a pas été officialisée par la mairie de Marseille, le cabinet Carta, contacté vendredi par Courseaularge a simplement indiqué qu’il « ne fait pas de commentaire ».
Le projet de Carta et Rougerie a été préféré à ceux présentés par Bouygues avec l’architecte Jacques Ferrier, par Eiffage avec l’agence Chabanne architecture et à celui déposé par Léon Grosse associé à l’agence allemande Auer et Weber et Panorama Architecture, précise La Provence.
Selon le quotidien, outre la maîtrise des coûts, c’est « l’impact environnemental » du projet de Carta et Rougerie qui a convaincu le jury composé de membres de la nouvelle majorité municipale dirigée par Michèle Rubirola, maire Europe Ecologie les verts (EELV) élue au printemps dernier.
La base nautique du Roucas-Blanc devra être prête dès 2023, pour les test-events qui doivent s’y dérouler à un an des Jeux.
Le chantier de la marina s’élève à environ 25 millions d’euros, financés par la Ville, l’Etat et les collectivités.
C’est un projet à l’architecture « peu ostentatoire » qui a été retenu, autour d’une « arena de la mer », entourée de bâtiments « bas, à un étage, pour qu’ils aient le moins d’impact sur le voisinage », explique Jacques Rougerie, cité par La Provence.
Le journal publie une image de synthèse de la marina, qui s’étend sur 6 hectares et est conçue « comme un anneau tourné vers la mer et parfaitement inséré dans son environnement », entre la Corniche et le parc du Prado.
« C’est l’après-JO qui nous a guidés, en gardant en tête qu’on voulait que les jeunes puissent s’approprier cette base nautique », a encore expliqué M. Rougerie, architecte spécialiste de la mer, notamment à l’origine de projets pour l’exploration et la colonisation des océans.
Outre le Centre national de la mer Nausicaà à Boulogne sur Mer ou l’Oceonarium de Cochin (Inde), il a été récemment retenu pour concevoir le futur centre aquatique olympique de Val Parisis où s’entraîneront les nageurs lors des JO de Paris-2024.
Deux dossiers font encore débat autour des épreuves de voile des JO-2024 à Marseille. D’abord celui du financement. La nouvelle équipe municipale a ainsi annoncé qu’elle souhaitait réduire de moitié son investissement prévu à l’origine à hauteur de 20 millions d’euros. Au total, selon La Provence, l’ensemble des études et travaux s’élève à 30 millions d’euros pour la partie terrestre et les bâtiments de la marina et à 15 millions d’euros pour les travaux maritimes.
La ville s’est rapprochée du délégué interministériel aux JO, Michel Cadot qui a succédé à ce poste à Jean Castex. Un nouveau plan de financement a été proposé qui mettrait davantage à contribution la Région, ce qui a fait vivement réagir son président Renaud Muselier.
Autre dossier encore à finaliser, celui du programme des épreuves de voile pour 2024. En 2018, la Fédération internationale de voile (World Sailing) a modifié le programme pour faire entrer notamment une toute nouvelle épreuve, spectaculaire et répondant à la volonté de réforme et de parité du CIO, celle de la course au large, disputée sur un quillard monotype, par un équipage double et mixte, sur une durée de trois jours et deux nuits. Mais la « vieille garde » du monde la voile tente encore de revenir sur cette décision pour laquelle la Fédération française de voile notamment s’est fortement battue. Le programme sportif des JO-2024, y compris celui de la voile, doit être définitivement validé lors d’une réunion de la Commission exécutive du CIO, qui se tiendra en Suisse du 8 au 10 décembre.
Vendée Globe. L’écart se creuse devant, la flotte s’étire

Alex Thomson est toujours en tête ce matin mais Thomas Ruyant devrait lui prendre son leadership dans la journée avec son positionnement plus Est. Charlie Dalin, 3e, reste en observation et s’est positionné entre les deux. Les heures qui viennent rendent encore très incertaine la meilleure trajectoire pour contourner Sainte-Hélène.
Derrière ce trio qui joue la gagne de ce Vendée Globe, la flotte s’étire. Jean Le Cam est encore dans la course avec PRB et Bureau Vallée. Louis Burton fait une très belle course. Son bateau, ex-Banque Populaire, est décidément très rapide et parvient à rivaliser avec Kevin Escoffier. C’est un peu la surprise de ce Vendée Globe.
60 milles derrière, Samantha Davies, Boris Hermann ont décroché. Ils sont rattrapé par Sébastien Simon sur Arkea Paprec qui revient à fond dans la course. C’est la bonne nouvelle pour son architecte de renom Juan Kouyoumdjian. Le bateau mériterait d’être au moins à une 4e place. Une place qui ne serait pas improbable la semaine prochaine. Son skipper met le charbon mais cela demande un effort considérable pour être capable de réguler en permanence comme il l’explique à la vacation. « J’ai bien avancé depuis 24h, j’ai repris du terrain, je suis super heureux d’avoir raccroché le wagon ! » confiait ce matin à la vacation de 5h Sébastien Simon. Le skipper d’ARKÉA PAPREC ne croit pas si bien dire : il est le plus rapide de la flotte avec 507,3 milles engloutis depuis 24h. A entendre le bruit de fond à l’autre bout du fil, son foiler semblait ce matin cavaler à vive allure, cognant parfois les vagues, volant à plus de 22 nœuds sur une mer formée. Mais le marin n’en avait visiblement cure : « J’ai bien dormi, je me suis mis des bouchons dans les oreilles, je vais d’ailleurs y retourner ! » racontait-il la voix claire. Sébastien, 10e ce matin, compte bien continuer sur la lancée : il trace sa route à 20 milles du tableau arrière de Sam Davies (Initiatives-Cœur), toujours sans girouette, donc sans donnée de vent.
Actuellement, 14 IMOCA naviguent désormais dans les alizés de l’hémisphère Sud, 14 skippers bienheureux d’avoir été épargnés par la Zone de Convergence Intertropicale et de glisser maintenant à belle vitesse le long des côtes brésiliennes. Pour Stéphane Le Diraison entré dans le Pot au Noir hier soir, ce n’est pas la même chanson. Encalminé dans la Zone de Convergence Intertropicale, le skipper de Time for Oceans mange son pain noir et se gratte la peau irritée par le sel et l’humidité ambiante. « C’est dingue, il fait une chaleur étouffante. Je slalome entre les nuages et les orages. Je soupçonne le Pot de se refermer sur moi. Je ne vais pas avoir la chance des premiers, je m’y vois encore bloqué pendant une quinzaine d’heures » racontait le skipper de Time for Oceans ce matin. Philosophe et adepte des bons mots, Stéphane parle de patience et décrit le ciel comme un feu d’artifice. « Juste un moment à passer » ajoute le solitaire qui navigue en cavalier seul, entre deux « paquets » : à 150 milles de La Fabrique (Alan Roura) et à 260 milles de One Planet One Ocean (Didac Costa).
Plus haut, au Cap-Vert, tandis que Nicolas Troussel a été rejoint par son équipe à Mindelo, 7 IMOCA filent vers le Sud dont s’est échappé Armel Tripon qui tente d’accélérer mais les conditions météos ne favorisent pas son retour. A contrario de Fabrice Amédéo qui revient sur la flotte après avoir contourner l’anticyclone.
Vendée Globe. Un trio en tête
Alex Thomson a concédé 50 milles à ses poursuivants directs Thomas Ruyant et Charlie Dalin qui sont revenus à sa hauteur mais avec un décalage plus à l’est.
Le dernier classement de 18h met LinkOut à 17.8 nm d’Hugo Boss et Apivia à 47,4 nm. Soucis techniques ? Petites cachotteries ? Difficile à dire, le skipper anglais n’ayant pu répondre à la vacation du matin. Au jeu des théories, une grosse session bricolage, prévue dans le pot au noir – mais finalement repoussée puisque, de pot au noir, il n’y en eut quasiment pas pour les leaders – ; celle de la réduction de voilure le temps de mener un train complet de contrôles et de petites réparations ; celle du décalage de performances entre HUGO BOSS d’une part et LinkedOut et Apivia d’autre part, proposée par Marcus Hutchinson (team manager de LinkedOut) et qui soulignait qu’à des designs différents correspondaient des pics de performance différents. Difficle à dire sans une explication du Gallois. La raison voudrait que ce soit la météo avec un peu moins de pression à l’ouest comparé à LinkedOut et Apivia.
Bref, beaucoup de questions, de scénarios pour un ralentissement passager, Alex Thomson ayant remis la gomme ces dernières heures. Pour autant, les résultats des expertises qui sont actuellement menées sur les circonstances du démâtage de Nicolas Troussel, dans des conditions de navigation acceptables, sont très attendus. Ce démâtage soulève des questions dans toutes les équipes, toutes équipées d’un des mâts monotypes imposés par la Classe IMOCA afin de sécuriser la flotte – et le résultat est probant depuis plusieurs années. Des flots de datas envoyés par CORUM L’Epargne sortiront des informations utiles au collectif.
18:00 (heure française)
- Alex Thomson – HUGO BOSS à 20 974 milles de l’arrivée
- Thomas Ruyant – LinkedOut à 17.8 milles du leader
- Charlie Dalin – Apivia à 47.4 milles du leader
- Jean Le Cam – Yes We Cam! à 142.5 milles du leader
- Kevin Escoffier – PRB à 194 milles du leader
Vendée Globe. Nicolas Troussel est arrivé à Mindelo
Suite à son démâtage, Nicolas Troussel a sécurisé son bateau et a pu faire route au moteur vers l’île de Mindelo où il est arrivé ce jour après 3 jours. Son équipe l’attendait.
L’Imoca CORUM – L’Epargne est désormais au mouillage devant le port de Mindelo, sur l’île de Sao Vincente, la deuxième plus grosse ville du Cap-Vert.
Lire aussi : Nicolas Troussel revient sur son démâtage.


Vendée Globe. Images du bord – Jour 11
Les passages de l’Equateur s’enchaînent avec le rituel à Neptune quand d’autres arrivent ans le pot au noir. Devant les leaders filent vers le Brésil.
Jean le Cam : “Par rapport aux foilers, Moi je suis en catégorie 4L. Mais on l’a bien tuné ma 4L. Elle est assez véloce.”
Tour d’irlande. Nouveau record établi en Figaro Bénéteau 3 par Pamela Lee et Catherine Hunt

C’est désormais officiel, Pamela Lee et Catherine Hunt sont les nouvelles détentrices du record du monde de vitesse en double autour de l’Irlande. Le record a été établi le 13 octobre 2020 en partant de Dublin. Il aura fallu seulement 3 jours, 19 heures, 41 minutes et 39 secondes à l’équipage féminin du Figaro BENETEAU 3 IARRACHT MAIGEANTA pour boucler le parcours.
Ce temps record a été officialisé le 3 novembre 2020 par le WSSRC « The World Speed Sailing Record Council ». Il faut remonter en 2014, pour retrouver le temps de référence pour ce Tour d’Irlande lors de la Round Ireland Race en 4 jours et 6 heures.
Pamela et Catherine forment un formidable duo, né il y a seulement quelques mois sur le circuit 2020 du Figaro BENETEAU 3, lors de la Solitaire. A l’annonce du record officiel, nous nous sommes empressés d’appeler l’irlandaise Pam et l’anglaise Cat afin qu’elles nous retracent les différentes étapes de leur merveilleuse aventure sportive.
Bonjour Pam et Cat, pouvez-vous vous présenter ?
Pam : J’ai commencé la voile en dériveur en Irlande. Puis je suis devenue monitrice et j’ai continué la voile à l’université. J’ai déménagé à Sydney en Australie alors que j’avais une vingtaine d’années et comme je voulais continuer à naviguer, j’ai découvert la course au large qui est très organisée là-bas avec en point d’orgue Sydney-Hobart. D’ailleurs, un des premiers bateaux sur lesquels j’ai navigué au large était un First 45 ! Par la suite, mes diplômes de skipper en poche j’ai fait des courses en Espagne, aux Antilles et plus récemment le Fastnet. Cette année, Avec Kenny Rumball (ndlr : Skipper irlandais sur La Solitaire 2020), nous avions décidé d’essayer de représenter l’Irlande au championnat du monde de course au large mixte qui devait avoir lieu à Malte et qui a malheureusement été annulé. C’est à cette occasion que nous avons commencé à nous intéresser au Figaro 3 qui devait être le support des qualifications irlandaises.
Heureusement, Kenny a décidé de faire la Solitaire à la place et j’étais sa préparatrice ce qui pour lui et moi était vraiment la meilleure façon de bien connaître le bateau.

Cat : Je suis anglaise, j’ai 21 ans et j’ai grandi dans le Nord-Ouest de l’Angleterre. J’ai commencé la voile dans ma région d’origine, en dériveur. Puis, j’ai navigué en habitable à l’adolescence, cela me plaisait vraiment de faire partie d’un équipage plus important. A l’âge de 17/18 ans, j’ai eu l’opportunité de naviguer en Class40 grâce au Magenta Project et j’ai fait mon premier Fastnet. Ensuite, j’ai effectué une saison complète du RORC et un autre Fastnet sur le JPK 1180 Sunrise. Enfin, l’hiver dernier j’ai fait une transat sur un Ker 46 avec un équipage de moins de 30 ans et nous avons terminé deuxième.
Avec l’annonce de la nouvelle discipline de course au large aux Jeux Olympiques, j’ai commencé à naviguer en double juste avant le confinement du printemps. Puis j’ai contacté Alan Roberts (autre skipper sur La Solitaire 2020) et il m’a proposé de devenir la préparatrice de son Figaro 3 pour La Solitaire. C’est là que j’ai rencontré Pam.
Quel a été votre premier contact avec le Figaro 3 ?
Pam : Pour moi c’était au printemps avec Kenny et Joann Mulloy (ndlr : skippeuse irlandaise qui a fait La Solitaire en Figaro 3 en 2019) ; je crois que c’était à Lorient au milieu des tous les autres Figaro et nous avons été très impressionnés. Nous avons passé environ une semaine à découvrir le bateau et la navigation en double, avec Joann pour nous aider. Et comme par hasard il y avait entre 30 et 40 nœuds de vent tous les jours…
Cat : C’est l’Artemis Offshore Academy qui m’a fait découvrir le Figaro (ndlr : Figaro 2 à l’époque) et je connaissais bien tous les skippers. J’ai navigué pour la première fois en Figaro 3 cette année en mars, j’ai convoyé un bateau en double juste avant le confinement… En rentrant en Angleterre je voulais vraiment continuer à naviguer en double et j’ai eu la chance de convoyer de nouveau un bateau – celui d’Alan Roberts – entre l’Angleterre et la France.
Qu’avez-vous appris de votre expérience de préparatrices sur La Solitaire ?
Pam : Certainement une connaissance intime du bateau, très importante avec la monotypie. Echanger avec les autres préparateurs m’a aussi permis d’apprendre tous leurs petits « trucs » pour être au même niveau que les autres bateaux. Donc au départ du tour d’Irlande, j’étais vraiment très confiante dans ma connaissance du bateau.
«J’ai aussi été bluffée par l’écosystème de « la course au large à la française » et le niveau général des skippers et des préparateurs. J’aimerais tellement ramener un peu de tout cela en Irlande ! »
A présent, revenons sur la genèse du projet…
Pam : Nous étions les deux seules filles préparatrices et les deux seules non françaises, donc cela nous a rapproché. Nous avons beaucoup échangé sur nos connaissances respectives, notre fonctionnement et cela nous a aidé à mieux faire notre job.
«Et puis j’avais cette idée de record féminin en tête donc j’en ai parlé à Cat et elle m’a tout de suite dit : « je viens avec toi ». Oui je crois qu’en à peine une heure nous étions décidées à partir ensemble !»
Cat : Tout s’est enchaîné très vite : le prêt du bateau par Marcus Hutchinson, le support de Abby Ehler et Libby Greenhalgh du Magenta Project et enfin la météo : Quand notre routeur Miles Seddon nous a dit qu’il y avait une bonne fenêtre nous étions tellement heureuses !
Pensiez-vous que la course serait suivie par des milliers de personnes ?
Cat : Nous sommes parties à un moment où il y avait très peu d’événements sportifs et très peu de nouvelles positives… La voile peut être un peu ennuyeuse à suivre pour le grand public mais là c’était simple et évident : 2 filles sur un bateau autour de l’Irlande.
Nos petites vidéos et les réseaux sociaux ont fait le reste… C’est aussi ce qui fait le succès des courses en solitaire en France : le public suit le parcours de tel ou tel coureur via la cartographie et les images/vidéos, ce côté aventure est quelque chose que nous aimerions rendre plus populaire en Irlande et en Angleterre.
Pam : Nous avons été assez discrètes avant le départ, mais une fois en mer avec le bon début que nous avions pris, l’intérêt du public a été croissant.
Que préférez-vous sur le Figaro 3 ?
Cat et Pam : le code 0 (gennaker) !
Pam : Après avoir navigué sur de nombreux bateaux différents, ce qui est top sur le Figaro c’est que tout est conçu pour la navigation en solitaire, tout est regroupé, bien pensé etc…
Cat : La simplicité et la monotypie, le niveau de la flotte en France. Nous devrions avoir plus de Figaro de ce côté-ci de La Manche.
Pam : « Il y a également la capacité à aller vite « facilement » ; nous sommes deux filles avec des gabarits « normaux » et nous sommes allées très vite en contrôlant le bateau sans problème. Je me sens parfaitement bien à bord et je sais que je peux naviguer seule en toute sécurité. »
Quels sont vos projets maintenant, serez-vous sur la Solitaire en 2021 ?
Pam : Oui si je trouve un sponsor ! Avec Kenny nous allons ramener le bateau en France puis essayer d’avoir un budget pour l’année prochaine.
Cat : Je dois d’abord terminer mes études ; je vais continuer à m’entrainer et quand je serai diplômée, j’essaierai de monter mon propre projet en Figaro 3 dans 2 ans.
Pam : Nous avons aussi d’autres idées de records…
Source : Bénéteau
Vendée Globe. Les écarts se resserrent en tête

Thomas Ruyant et Charlie Dalin sont bien revenus sur Alex Thomson toujours leader en ce 12e jour de course mais qui pourrait concéder sa première place.
Si Alex Thomson a su parfaitement bien jouer le coup avec son Hugo Boss lors du passage de la tempête Theta avec un bon positionnement, il a manqué sa sortie du pot au noir en allant peut-être trop à l’ouest vers le Brésil. La situation météo ce matin, qui a peut-être évolué par rapport à la route que s’était donnée Alex hier n’est pas favorable ce matin. Ses poursuivants directs Thomas Ruyant et Charlie Dallin n’en demandaient pas temps pour profiter d’un vent plus soutenu mais surtout d’une route plus courte et plus rapide pour aller chercher le moment où les trajectoires commencent à s’arrondir pour aller vers le Cap. Les 100 milles d’avance d’Alex pourraient se transformer rapidement en 85 milles de retard en latéral à ce rythme ce jeudi. Thomas Ruyant et Charlie Dalin filent à 22 nds quand Alex est à 18 nds. Une situation qui ne va pas s’arranger dans les prochaines heures avec plus de vents faibles proches des côtes brésiliennes qu’au large et qui vont davantage favoriser LinkedOut et Apivia.
Derrière, Jean Le Cam est toujours à une incroyable 4e place avec 100 milles d’avance sur PRB et Bureau Vallée avec son bateau Yes We Cam. Ce qu’il fait est vraiment phénoménal.
On notera également le retour de Sébastien Simon sur Arkea Paprec qui est revenu comme une bombe à la faveur du pot. 11e et seulement à 283 milles des leaders, l’outsider comme il se définissait lui-même conserve toutes ses chances. Il a un bateau rapide, performant et ses problèmes à bord semblent être réglés. Il ne serait pas étonnant de le voir dans les 5 premiers à hauteur du Cap de Bonne Espérance. Une place qui correspondrait mieux au performances du bateau et à la qualité du marin.
8:00 (heure française)
- Alex Thomson – HUGO BOSS à 21 018 milles de l’arrivée
- Thomas Ruyant – LinkedOut à 22.3 milles du leader
- Charlie Dalin – Apivia à 51 milles du leader
- Jean Le Cam – Yes We Cam! à 113 milles du leader
- Kevin Escoffier – PRB à 173 milles du leader
18:00 (heure française)
- Alex Thomson – HUGO BOSS à 21 232.7 milles de l’arrivée
- Thomas Ruyant – LinkedOut à 70.11 milles du leader
- Charlie Dalin – Apivia à 97.24 milles du leader
- Jean Le Cam – Yes We Cam! à 116.16 milles du leader
- Kevin Escoffier – PRB à 179.21 milles du leader












