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TourVoile. Début de la 45e édition avec 8 équipages

Tour Voile 2025, Etape Larmor Plage, le 26 Juin 2025, Photo © Jean-Marie LIOT / Tour Voile

La 46e édition du Tour Voile débute ce vendredi 27 juin à Larmor-Plage et se poursuivra jusqu’au 12 juillet. Huit équipes sont engagées cette année . Un chiffre en nette baisse par rapport à l’année dernière, où quinze équipes étaient présentes. Dans ces conditions, il est difficile de parler d’une véritable renaissance du Tour. Le “Tour de France à la voile” — une appellation interdite par ASO, qui en détient les droits et en a concédé l’usage à la FFVoile — reste encore loin de ses années fastes. Certes le Figaro Beneteau 3 est plus adapté à la course au large que le Diam24 mais l’orientation jeune et mixité ne suffisent pas à déchainer l’engouement et faire revivre ce tour comme l’institution qu’il a été. Ce qui n’enlève rien au talent de ces 8 équipages que nous suivront.

8 équipages se disputeront les premières places du classement provisoire lors de cette première journée de compétition à Larmor-Plage. Les conditions météo du jour semblent favorables pour cette entrée en matière. Les Figaro Beneteau 3 devraient évoluer dans un vent de secteur Ouest-Sud-Ouest, comme l’explique Gabriel Jean Albert, à bord de La Réunion. « Nous allons avoir un peu d’air, suffisant pour boucler la majeure partie du programme, hormis peut-être l’éventuelle course côtière autour de Groix. Ce sera une entame plutôt facile malgré une marée assez importante avec un coefficient 88. Petit sujet dans le sujet, qui pourrait peser dans la stratégie de course. Une première journée qui servira surtout de prélude à la grande étape prévue demain. Nous sommes au taquet. »

Même état d’esprit chez Nesse x Netman, où l’impatience monte à mesure que l’heure du départ approche. « Nous sommes prêt, s’enthousiasme Maxime Helie. Cela fait plusieurs mois que nous attendons ce moment, depuis que le projet a vraiment pris forme en janvier. Nous avons hâte d’y aller pour 4 belles courses devant Lorient. Il pleuvait ce matin, mais on nous a dit que le ciel se dégage toujours ici… Avec toute l’équipe nous sommes prêts, le bateau aussi, il n’y a plus qu’à y aller. »
À la veille du coup d’envoi de la 46e édition du Tour Voile, l’effervescence gagne les pontons du port de Larmor-Plage. Les 8 équipages peaufinent les ultimes réglages à bord de leurs Figaro Beneteau 3 avant de s’élancer ce vendredi 27 juin, pour la première course de cette épreuve d’endurance, qui s’étendra jusqu’au 12 juillet prochain. L’occasion également pour Yann Chateau, le Directeur de course, de transmettre ses dernières recommandations.

Depuis sa renaissance en 2023, le Tour Voile est marqué par la transmission, la mixité et la formation. Des valeurs portées avec conviction par Yann Chateau, fin connaisseur de la Classe Figaro Beneteau. Son objectif : instaurer une relation de confiance avec les équipages tout au long des deux semaines de compétition à venir.
« Si j’ai confiance en eux, je n’aurai aucun problème à proposer des étapes engagées en cas de conditions météo musclées, détaille-t-il. À l’inverse, si je perçois certaines lacunes nous adapterons le format pour que tout puisse fonctionner correctement.. »

Une vision partagée par Nils Palmieri, Figariste reconnu, venu épauler le CER – Ville de Genève. « Le fait d’avoir Yann en tant que directeur de course est un énorme atout. Il connaît parfaitement l’univers des Figaristes qui recherchent des courses riches en jeu, et pour ça, il a su comprendre cette attente, tout en maintenant un cadre de navigation sécurisé. Il ne va pas nous brider, mais il ne jouera pas non plus avec les limites. »
Car ne l’oublions pas, si la Solitaire du Figaro Paprec – dont Yann Chateau est aussi directeur de course –, est souvent considérée comme l’antichambre du Vendée Globe, le Tour Voile s’impose, lui, comme une véritable école de formation à la course au large. Un terrain d’apprentissage exigeant, où se forgent les compétences et la rigueur nécessaires aux grandes aventures océaniques.
« Ce qui est certain, c’est que la course au large est un univers particulièrement complexe, poursuit Yann. Il faut maîtriser un ensemble de domaines : l’équipage, les manœuvres, la connaissance du bateau, la météorologie, la sécurité… Autant de savoirs à acquérir dans un temps réduit. »

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Mini. Revivez la Mini-Fastnet à bord du vainqueur Nicomatic

Benoît Marie et Federico Waksman vous embarque à nord du proto Nicomatic – Petit Bateau sur la Mini-Fastet ou plutôt la Mini-Slownet. A voir. Une édition calme, marquée par de longues heures à chercher le moindre souffle terminé après six jours au départ de Douarnenez, avec un parcours exigeant les menant jusqu’au mythique Fastnet, au large des côtes irlandaises.

Les conditions météorologiques ont imposé un défi supplémentaire : un vent très léger, peu propice aux performances de Nicomatic – Petit Bateau, conçu pour voler dans des régimes plus soutenus. Ces conditions devaient naturellement avantagé leur principal concurrent, Alex Demange.
Malgré ça, le duo a su tirer parti de cette course pour progresser. Leur collaboration à bord a été fluide et constructive, permettant d’optimiser plusieurs aspects techniques, du positionnement du matériel au test de nouvelles configurations de voiles.
L’apport de Federico, embarqué pour la première fois sur ce format, a été précieux : regard neuf, exigence et engagement. Une dynamique qui conforte l’équipe dans sa trajectoire à l’approche de la Transgascogne, dernière grande étape avant la Mini Transat.
Place maintenant au chantier d’été pour préparer sereinement la prochaine course.

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IBSA REGATTA, 1ère régate internationale pour jeunes handicapés de 12 à 17 ans

Photo : Bertrand Louasse

Les 26 et 27 septembre 2025 à Antibes, 40 duos s’affronteront dans la baie de la Salis sur des bateaux Hansa 303 pour la 3e édition de l’IBSA Regatta. Cette première régate internationale handi-valide, destinée aux jeunes de 12 à 17 ans, voit chaque année son succès récompensé par la présence de plus en plus nombreuse de jeunes marins.

IBSA Regatta est issue de la rencontre de deux personnes : Fabrice Jover, directeur général IBSA Pharma, et Jérémie Chauchoy, Handivoile Développement France, qui ont souhaité organiser un événement destiné aux adolescents handicapés physiques et ou mentaux. De là est née IBSA Regatta, la première régate internationale handi-valide pour jeunes. Si l’engagement de Jérémie pour le handicap est lointain, celui de Fabrice a été marqué par un jeune handicapé surdoué de la voile, Nathan Mesiano, qui a su lutter et performer dans un univers de valide. Alors que la première édition en 2023 accueillait 22 équipages, soit 44 enfants, la 2e édition a permis à 32 équipages (64 enfants) de concourir, dont un équipage belge et un venant de Saint-Martin. Cette année pour sa 3e édition IBSA Regatta, le nombre de concurrents augmente encore avec 80concurrents attendus soit 40 duos handi ou handi-valides.

En 2025, IBSA Regatta attend 40 équipages dont près de 8 équipages étrangers venant de Belgique, Espagne, Grande-Bretagne, Suisse, Italie et Tunisie. « La voile est l’un des seuls sports qui permet à une personne de naviguer et ce quel que soit son handicap. Depuis 3 ans, nous voyons ces adolescents évoluer, se perfectionner dans ce sport, mais aussi s’amuser. Certains ont même participé aux Championnats du Monde de la classe Hansa en Australie. Nous sommes contents d’avoir contribué à développer la voile handi chez les jeunes et de voir que cela progresse vite. Pour rester connectés, ils ont même créé un groupe WhatsApp entre eux et cela c’est aussi un formidable signe de volonté de partage et de réussite. », explique Fabrice Jover.

Cette année, au vu de l’engouement, Jérémie Chauchoy a organisé une journée de sélection pour IBSA Regatta sur le lac du Conchil (Nord) : « Nous sommes très contents, parce qu’il y avait 12 équipages 100% handi de la région. Nous avons eu des conditions exceptionnelles et ça naviguait vraiment bien. C’est extraordinaire de voir ces jeunes motivés régater à fond. »

En 2024, sur la 2e édition d’IBSA Regatta, Bernard Destrubes de World Sailing a classifié les jeunes handicapés. Les critères de classification sont très précis et ne concernent que les handicaps physiques. Dans le monde, sur plus de 700 personnes classifiées en voile, seulement 3 avaient moins de 18 ans. Grâce à IBSA Regatta, World Sailing a rencontré tous les jeunes et a pu classifier 14 enfants, ce qui est extraordinaire.

Accompagnée par la Société des Régates d’Antibes, la ville d’Antibes et la classe Hansa, l’équipe d’IBSA a souhaité organiser cet événement sur deux jours en mêlant compétition, découverte de la voile et moments conviviaux.

Jeudi 25 septembre
-arrivée des concurrents et début des entrainements sur les Hansa 303

Vendredi 26 septembre
-10h : début des régates
-après-midi : suite des régates

-diner des équipages

Samedi 27 septembre
-9h30 : début des régates
-après-midi : finale
-17h : remise des prix

Parrainée par le jeune navigateur de Beaulieu sur mer, Nathan Mesiano, IBSA Regatta souhaite mettre la lumière sur le handicap, l’audace et la solidarité et faire découvrir à des enfants atteints de handicap que la voile est un sport de liberté et des possibles.

Source CP

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Catas. Le 22e Raid Émeraude à Chausey, retour des F18

Raid Emeraude 2025, Raid vers Chausey, le 21/06/2025, Photo © Jean-Marie LIOT / Raid Emeraude

Le Yacht-Club de Saint-Lunaire organisait ce week-end son 22e Raid Émeraude. L’épreuve a attiré une flotte de quarante catamarans de sport, tous réunis pour une régate intense sur la Côte d’Émeraude, avec un pari gagné : l’aller-retour à Chausey dans la journée.

C’est la deuxième fois de son histoire que le Raid Émeraude proposait un parcours vers l’archipel de Chausey en Normandie. En 2022, la flotte avait fait escale à Granville pour rentrer à Saint-Lunaire le lendemain. Cette fois, les organisateurs voulaient tenter l’aller-retour dans la journée, mais pour cela, il fallait espérer un petit coup de pouce de la météo… « La vague de chaleur que nous avons connu ce week-end nous a apporté des vents de sud-est », explique le Directeur de Course, Stéphane Fretay. « Les concurrents ont donc eu des conditions idéales pour ce parcours et même si le vent était instable en force et en direction, nous avons pu faire une petite pause à Chausey et lancer un deuxième départ pour rentrer ».

Malgré une seconde journée annulée, faute de vent suffisant dimanche, tous les concurrents se sont dit ravis du côtier jusque la Pointe du Grouin à Cancale, puis de leur escapade normande. Un parcours exigeant qui a profité aux équipages les plus expérimentés, à l’instar de Francis Ferrari et de Riwan Perron, qui l’emportent dans la catégorie C1, avec près de 10mn d’avance sur la ligne d’arrivée devant Saint-Lunaire. « Dans la première course, nous avons fait une petite erreur qui nous a fait perdre du temps, confie le barreur du Nacra 20, mais nous avons quand même réussi à revenir et à gagner la manche. Il y avait beaucoup de vent à la côte avec les falaises, on a pu bien tactiquer avant de partir au large vers Chausey. C’est vraiment sympa de faire un tour là-bas en régate. Nous n’avons pas souvent l’occasion d’y aller ».

Une classe F18 dynamisée

En Formule 18, la flotte comptait cette année 18 bateaux, contre 13 l’année dernière et ce retour en force fait la joie des participants. « Il y avait du niveau ! Ça fait plaisir ! » confirmait Emeric Darry à la remise des prix. Vainqueur dans cette catégorie avec David Fenouillère, le Vendéen a lui aussi beaucoup apprécié le parcours : « Je ne suis pas d’ici et je n’avais jamais fait le Raid Émeraude. Pendant toute la course, je n’arrêtais pas de dire à David : c’est vraiment très beau chez toi ! On avait fait le championnat du monde de F18 ensemble il y a onze ans, mais c’est la première fois que je viens avec lui sur le Raid Émeraude avec lui… et ce ne sera sans doute pas la dernière ! »

Parmi les grands noms de cette édition, Damien Seguin courait lui aussi son premier Raid Émeraude. Après deux Jeux Paralympiques et deux Vendée Globe, l’acquisition d’un Formule 18 est un retour aux sources. « Je suis content de partager ça avec mon fils Etann. Quand j’étais jeune je faisais du Hobie Cat 16 avec Thibaut Vauchel en Guadeloupe. J’adore le cata et le F18 est un support intéressant, rapide et fun. Le but c’est de se faire plaisir et de retrouver les copains. Nous sommes plusieurs avec Victorien Erussard à vouloir relancer la classe F18 et nous espérons que d’autres vont nous rejoindre ».

Deuxième National Viper à Saint-Lunaire

Absents du Raid Émeraude l’année dernière, Emmanuel Le Chapelier et Eric Le Bouedec signe une retour en beauté puisqu’il remporte cette 22e édition en Viper, devant les tenants du titre Michel Kermarec et Fanny Merelle. Champions du monde de cette classe en 2014, et vainqueurs du Raid en 2022 et 2023, ils partaient favoris dans cette édition. Dès le départ de la première course vers Chausey samedi, ils ont donné le ton en tentant un départ aussi culotté que réussi, seuls bâbord amures au bateau comité, devant toute la flotte. « Ce n’était pourtant pas gagné, car nous avons couru avec une vieille grand-voile toute rafistolée qui date de notre victoire sur le Championnat du monde Viper à Erquy en 2014 », confiait Eric Le Bouedec à son retour à terre.

Précieux bénévoles

Une fois de plus, de nombreux membres et amis du Yacht-Club de Saint-Lunaire ont répondu à l’appel, contribuant avec dévouement à l’organisation et au succès de l’événement à terre comme sur l’eau. Malgré une météo compliquée marquée par la vague de chaleur qui a balayé la Bretagne ce week-end, leur engagement a été à la hauteur de la difficulté du parcours. Ils ont pu assurer la sécurité et le confort des concurrents pour leur faire vivre une expérience inoubliable et partager avec eux leur passion de la mer. Le rendez-vous est déjà donné pour l’année prochaine.

CLASSEMENTS

Groupe F18

  1. FRA7 : Emeric DARY et David FANOUILLERE
  2. FRA888 : Pierre-Yves DURAND et Aurélien BUFFET
  3. FRA5 : Victorien ERUSSARD et Frédéric MOREAU

Groupe C1

  1. FRA67 : Francis FERRARI et Riwan PERRON
  2. FRA205 : Eric PROUST et Jean-Jacques REDON
  3. FRA104 : François TAPIN et Christine VELU

Groupe Viper

  1. FRA299 : Emmanuel LE CHAPELIER et ERIC LE BOUEDEC
  2. FRA31 : Michel KERMAREC et Fanny MERELLE
  3. FRA1313 : Matthieu BIORET et Alexandre HAMEL

    Source CP
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Numéro Spécial Hors-Série n°4. Tout savoir des Bateaux : Foils & vitesse

Numéro Hors série N°5 Course au large

De la navigation vélique archimédienne à la navigation vélique en sustentation sur l’eau en passant par l’hélice, Comment sommes-nous passés de l’idée de se déplacer sur l’eau à l’aide d’un engin flottant, sans même comprendre les lois qui régissent sa flottabilité, à celle de la sustentation sur l’eau, fondée sur les principes de l’aérodynamisme ? Par Jean Sans

Numéro Spécial de 80 pages – en kiosque à partir du 25 juin.

Pourquoi, depuis plus de 3 000 ans, la technologie liée à la mobilité maritime continue-t-elle de susciter autant de passion ? La quête de performance, notamment incarnée par la vitesse, est au cœur des préoccupations maritimes depuis des siècles. Marins et États ont rapidement compris que la rapidité de leurs navires pouvait asseoir leur puissance commerciale, assurer leur victoire lors des batailles navales et affirmer leur suprématie impériale. Même la découverte de nouveaux continents et de nouvelles routes maritimes s’est transformée en une course effrénée où il fallait être le premier à planter son drapeau.

Ces gains de vitesse impliquent des découvertes scientifiques et alimentent progressivement la démesure des navires conçus. Aujourd’hui la vitesse reste l’apanage de l’art de la régate avec un voilier. Certes la régate sous la forme de compétitions entre amateurs fortunés faisant appel à des équipages de marins professionnels n’apparait qu’à la fin du XIXe siècle, mais le souhait de toujours aller plus vite et de rattraper une vague silhouette que l’on discerne à l’horizon hante tous les marins. Ce vaste domaine s’étend d’environ 2000-1500 ans avant notre ère jusqu’à nos jours, avec un intrus inattendu apparu à la fin du XIXe siècle, bien que déjà présent dans la mythologie grecque : l’aviation.

Comment les bateaux sont-ils passés de la navigation à la vitesse… au vol au-dessus des flots ? Ce numéro spécial vous plonge dans les coulisses d’une révolution technologique : des principes physiques aux avancées récentes, découvrez comment les bateaux à foils ont pris leur envol, et comment les marins d’aujourd’hui font littéralement voler leurs embarcations autour du globe.

Jean Sans

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Ocean Fifty Series. Un Act 2 qui se veut une évènement modèle en terme d’engagement sociétal et environnemental

Upwind by MerConcept, partenaire de l'Act 2 ©Vincent Olivaud/Ocean Fifty

Après St-Malo remporté par Koesio, les trimarans Ocean Fifty se retrouvent à Concarneau cette semaine pour disputer l’act 2 de leur championnat. En partenariat avec Upwind by MerConcept et la Région Bretagne, avec le soutien de la Ville de Concarneau, la classe Ocean Fifty a souhaité faire de cet événement un modèle d’engagement sociétal et environnemental. Toutes les composantes de ce rendez-vous seront portées par les équipages, l’équipe d’organisation et les conférenciers qui viendront, pendant 5 jours, enrichir les connaissances de chacun et ouvrir le débat. Parce que le modèle des événements de course au large doit changer…

LES ENGAGEMENTS

-Une femme à bord de chaque Ocean Fifty, parfois deux, et même cinq.
-Renoncement au jugement direct sur l’eau (diminution de la consommation de carburant)
-Village Zéro plastique à usage unique – Venez avec votre gourde
-Mesure d’impact carbone réalisée par l’organisation et les équipages, suivie d’un bilan
-Certification Sailors of the Sea – Objectif Platine
-Compost, tri minutieux des déchets
-Mobilisation et priorisation des acteurs locaux (écoles, associations, entreprises)

LE PROGRAMME SPORTIF

Jeudi et vendredi, les 8 Ocean Fifty engagés sur l’Act 2 viendront livrer le meilleur d’eux-mêmes sur des parcours construits, engagés et techniques. Samedi et dimanche, place aux parcours côtiers pour des exercices plus stratégiques. A Saint-Malo au début du mois, chacun a pu jauger l’autre et opérer quelques réglages. La revanche promet d’être encore plus disputée. Le tiercé actuel aura fort à faire.
Erwan LE ROUX (Koesio) tient la corde ; il a brillamment remporté le premier Act à Saint-Malo et compte bien transformer son essai à Concarneau. Thibaut VAUCHEL-CAMUS (Solidaires En Peloton) n’a fait que monter en puissance lors de l’Act 1. Enfin, Sébastien ROGUES (Inter Invest) qui avait remporté 3 Acts sur 5 en 2024, aura à cœur de faire aussi bien. Erwan LE DRAOULEC (Lazare), Baptiste HULIN (Viabilis Océans), Anne-Claire LE BERRE (UpWind by MerConcept) et Luke BERRY (Le Rire Médecin – Lamotte) ont quelques atouts dans leurs manches, dans des conditions qui devraient être un peu plus ventées, notamment jeudi. Quant à Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose), absent à Saint-Malo, il rejoint le championnat à Concarneau.

15 FEMMES DANS LA COURSE

Upwind by MerConcept – Anne-Claire LE BERRE, Élodie-Jane METTRAUX (Suisse), Tiphaine RAGUENEAU (FR), Michaela ROBINSON (Afrique du Sud), Lisa FARTHOFER (Autriche)
Koesio – Audrey OGEREAU (FR) et Hélène NOESMOEN (FR)
Solidaires En Peloton – Axelle PILLAIN (FR), Sophie FAGUET (FR)
Viabilis Océans – Lola BILLY (FR) et Clémentine HILAIRE (FR)
Le Rire Médecin – Lamotte – Mathilde GÉRON (FR)
Mon Bonnet Rose – Isabelle MAGOIS (FR)
Lazare – Colombe JULIA (FR)
Inter Invest – Estelle GRECK (FR)

Audrey OGEREAU, Mathilde GÉRON, Anne-Claiure LE BERRE, Michaela ROBINSON @Vincent Olivaud/OCEAN FIFTY

LE PROGRAMME DES CONFERENCES

MERCREDI 25 JUIN
-10h – Former les femmes aux carrières nautiques, à terre et en mer. Avec Tiphaine RAGUENEAU (navigatrice), Pauline GÉRARDIN (The Magenta Project x Imoca), Christine COURTOIS (Vice Présidente de la FFVoile en charge de la mixité)
Fresque du sexisme spéciale course au large, avec Anna LE COSSEC

JEUDI 26 JUIN
-9h15 – Former la jeunesse aux métiers du nautisme. Avec Dimitri CAUDRELIER (fondateur de Reboat), Thibaut GARIN (Co-directeur de MerConcept), Alice GUILLEMOT (Lycée maritime du Guilvinec)

VENDREDI 27 JUIN
-9h – Réinventer le transport maritime à la voile. Avec Pierre-Arnaud VALLON (VELA), Jimmy PAHUN (Député), Yann ROYER (SailCoop), Arnaud CACQUEVEL (Bretagne développement Innovation)

SAMEDI 28 JUIN – FÊTE DE LA MER ET DES LITTORAUX
-10h30 – Biodiversité littorale et écosystèmes partagés. Avec Antoine CHABROLLE et Guillaume MASSÉ, chercheurs à la station marine de Concarneau
-11h30 – Prise de parole Fête de la Mer et des Littoraux. Avec Sophie PANONACLE (fondatrice), Marc BIGOT (Maire de Concarneau), Nadia AMEZIANE (Museum d’histoire naturelle).
-18h – Éco-conception et ambitions de la CLASSE OCEAN FIFTY. Avec Jean-Marie CHEVALIER (Agence Think+) qui présentera les premiers bilans d’impacts de la classe Ocean Fifty.

LE PROGRAMME DES ANIMATIONS

LA TOULINE – Expo photos « Les femmes qui exercent un métier maritime ou portuaire »
WINDSHIP – Expo photos « Le transport maritime à propulsion vélique »
UNDER THE POLE – Découvrir la caravane d’observation du milieu sous-marin
SAILCOOP – Vendredi après-midi, le voilier Isabelle, by Sailcoop, transport à la voile de passagers, proposera au public d’embarquer pour suivre des régates

Cécile ANDRIEU, Co-directrice de MerConcept, partenaire de l’Act 2 avec UpWind by MerConcept et 11th Hour Racing : « UpWind by MerConcept porte des valeurs de performance, d’inclusion et de durabilité. C’est donc tout naturellement que nous avons engagé il y a quelques mois des discussions avec la Classe OceanFifty et la fondation 11th Hour Racing, afin de mettre sur pied cet événement pilote, unique dans le paysage de la course au large. On s’est ainsi collectivement fixé des objectifs ambitieux en termes de mixité et de réduction de l’impact, à terre comme en mer. Cet Act nous permet de tester plein de choses qui, j’en suis sûre, auront une résonance sur le reste de notre écosystème ».

Fabrice CAHIERC, Président de la Classe Ocean Fifty : « La Classe Ocean Fifty s’est engagée naturellement dans la sphère RSE. Sans subir cette notion parfois vue par certains comme une gentille complaisance à l’air ambiant, notre Classe a toujours intégré les notions environnementales et sociétales dans son fonctionnement et dans ses règlements. Cet Act 2 nous permet d’y monitorer notre performance non plus sur l’eau mais sur terre . Nous souhaitons que cet Act 2 devienne une base sur laquelle nous puissions nous étalonner, trouver de nouveaux axes de progrès, les challenger, aller plus loin puis les partager avec d’autres classes, en un mot, grâce à ce laboratoire concarnois, participer à rendre les compétitions à la voile plus durables ».

Anne-Claire LE BERRE, skipper de l’Ocean Fifty UpWind by MerConcept, avec un équipage 100% féminin : « Le projet UpWind by MerConcept est né du constat que peu de femmes avaient accès au multicoque. Cette saison, 7 femmes de toutes nationalités y participeront. L’ambition est de rendre les femmes autonomes sur tous les postes à bord et de changer la vision sur la voile féminine. Sur l’Act 2, l’obligation d’embarquer une équipière à bord a un impact hyper positif car on a vu que dès l’Act 1, la plupart des équipages ont embarqué une femme qui souvent n’avait jamais navigué en Ocean Fifty. Les équipes techniques se féminisent aussi, cela avance même si nous sommes encore loin de la parité. Au niveau sportif, nous avons fait une belle entame à Saint-Malo, nous allons chercher à monter d’une place au classement, voire mieux ».

Laurent BOURGUÈS, skipper de Mon Bonnet Rose : « Nous sommes heureux de rejoindre le championnat sur cet Act à Concarneau. Une douzaine de partenaires nous ont premis de réunir le budget pour faire la saison. C’est une sacrée victoire de pouvoir continuer à porter les couleurs de Mon Bonnet Rose, association qui soutient les femmes atteintes de cancer. Cette semaine nous ferons naviguer sept femmes en rémission dans le cadre d’un séjour voile organisé par l’association. Nous sommes toujours à la recherche d’un partenaire majeur qui pourrait nous donner les moyens de nos ambitions et nous permettre d’offrir davantage de sorties pour ces femmes. Sur un plan sportif, je suis heureux de revenir à la compétition. Nous avions conclu la saison dernière sur une belle 4ème place à Sainte-Maxime. C’est encourageant ! »

LE CLASSEMENT GÉNÉRAL PROVISOIRE

DU CHAMPIONNAT OCEAN FIFTY SERIES
Après l’Act #1

1er – Koesio – Erwan Le Roux – 11 pts
2è – Solidaires En Peloton – Thibaut Vauchel-Camus – 10 pts
3è – Inter Invest – Sébastien Rogues – 9 pts
4è – Lazare – Erwan Le Draoulec – 8 pts
5è – Viabilis Océans – Baptiste Hulin – 7 pts
6è – Upwind by MerConcept – Anne-Claire Le Berre – 6 pts
7è – Le Rire Médecin Lamotte – Luke Berry – 5 pts
Mon Bonnet Rose (Laurent Bourguès) entrera dans le championnat lors de cet Act concarnois, Edenred (Emmanuel Le Roch) rejoindra le championnat dès qu’il sera mis à l’eau, Wewise devrait confirmer le nom de son futur skipper rapidement et entrera alors dans le championnat.

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Imoca. Tom Dolan embarque à bord de Charal aux côtés de Jérémie Beyou pour sa première en IMOCA

Le vainqueur de la dernière Solitaire du Figaro rejoint l’équipage de Charal, emmené par Jérémie Beyou, 4e du dernier Vendée Globe, pour la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord dont le coup d’envoi sera donné le 29 juin prochain. À bord : un casting de haut vol, avec Nicolas Andrieu, Lou Berthomieu, visage de l’élite de la voile olympique et Marin Le Roux, le mediaman embarqué.

Pour Tom Dolan, cette aventure marque bien plus qu’un simple changement d’échelle : c’est une passerelle directe vers son objectif le plus ambitieux – devenir le premier Irlandais à boucler le Vendée Globe. « C’est vraiment incroyable. Je réalise un rêve en partant faire de l’équipage au large en IMOCA. C’est comme à la télé : j’ai même un ciré avec mon nom inscrit dans le dos ! », s’émerveille-t-il.

Si le marin découvre l’univers exigeant de l’IMOCA, il ne le fait pas à moitié. À bord de Charal, l’un des bateaux les plus aboutis de la flotte, il entre de plain-pied dans le très haut niveau, entouré de marins qui conjuguent expérience, performance et partage. « Je suis fier et heureux de faire partie de l’équipage de Jérémie Beyou. C’est quelqu’un de très attachant, ultra performant, mais aussi très pédagogue. Il aime partager. » Cette immersion dans un collectif aussi structuré s’inscrit parfaitement dans l’ADN de la Course des Caps, qui se veut laboratoire de transmission et de collaboration. Ici, les talents émergents côtoient les références absolues de la discipline, dans une dynamique d’équipage pensée comme une équipe de haut niveau. Chaque profil est choisi pour sa complémentarité, son énergie, son regard. Et le skipper de Kingspan coche toutes les cases. « C’est ma toute première course en 60 pieds et j’ai la chance de la vivre sur l’un des meilleurs bateaux de la flotte, avec l’un des meilleurs skippers. Je saute ainsi plusieurs étapes d’un coup. »

Un parcours redoutable autour des îles Britanniques

Avec près de 2 000 milles à parcourir autour des îles Britanniques, la Course des Caps promet d’imposer une navigation dense et variée : effets de site, courants puissants, mer du Nord capricieuse, zones pétrolières, cargos, bancs de sable… Pour Tom Dolan, qui connaît bien les côtes d’Irlande, ce tracé résonne particulièrement : « Le parcours est impressionnant : on va monter aussi loin au nord que le cap Horn est situé au sud. Il fera jour en continu. Ce sera une course technique et complexe. La mer, comme souvent dans ces régions, sera très agitée, exigeante. On va se régaler ! » Les ambitions de l’équipe Charal sont claires : jouer les premiers rôles. Depuis la fin du Vendée Globe, le bateau a évolué. L’objectif : optimiser les performances, en particulier dans le vent fort – des conditions que le nord de l’Écosse et de l’Irlande pourraient offrir en abondance.

Un rôle clef à bord, et un projet personnel en ligne de mire

À bord de Charal, Tom Dolan sera en charge de la navigation et de la météo avant le départ de la course, une responsabilité de taille pour une première en IMOCA. « Le fait de naviguer en équipage permet de mieux répartir la charge de travail et réduit la pression. » Une configuration collective qui lui permet d’apprendre vite, au contact des meilleurs, tout en nourrissant son propre projet. « Ce qui m’impressionne, c’est la fluidité au sein de l’équipe. Je suis aussi ravi de découvrir la navigation sur des prototypes. » Pour celui qui a forgé sa réputation le circuit Figaro Beneteau par sa détermination, son sens marin et sa progression fulgurante, cette course en IMOCA n’est pas une simple étape. C’est le début d’un nouveau chapitre, celui qui, il l’espère, le mènera un jour aux Sables-d’Olonne pour affronter les mers du Sud en solitaire. Et quand on l’entend parler de cette aventure, entre admiration, lucidité et passion intacte, on comprend (et on espère !) que Tom Dolan est bien en train d’écrire son propre cap vers le Vendée Globe.

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IRC. Le Volvo 70 Tschüss 2 domine sur la Transatlantic race

IRC, NYYC, Newport, keelboat, offshore, “New York Yacht Club”, “Transatlantic Race ” June 18th 2025 - Transatlantic Race start day..Hosted by New York Yacht Club - Harbour Court..Organized by the New York Yacht Club and the Royal Ocean Racing Club with support from the Royal Yacht Squadron and the Storm Trysail Club, the Transatlantic Race 2025 from the East Coast of the United States to the shores of the United Kingdom stands as one of sailing’s most time-honoured and demanding challenges. The west-to-east route tests sailors with the unpredictability of the North Atlantic, serving up everything from gales and fog to high-pressure systems and subtly shifting wind patterns..©Paul Todd/OUTSIDEIMAGES.COM IRC, NYYC, Newport, keelboat, offshore, “New York Yacht Club”, “Transatlantic Race ” June 18th 2025 - Transatlantic Race start day..Hosted by New York Yacht Club - Harbour Court..Organized by the New York Yacht Club and the Royal Ocean Racing Club with support from the Royal Yacht Squadron and the Storm Trysail Club, the Transatlantic Race 2025 from the East Coast of the United States to the shores of the United Kingdom stands as one of sailing’s most time-honoured and demanding challenges. The west-to-east route tests sailors with the unpredictability of the North Atlantic, serving up everything from gales and fog to high-pressure systems and subtly shifting wind patterns..©Paul Todd/OUTSIDEIMAGES.COM IRC, NYYC, Newport, keelboat, offshore, “New York Yacht Club”, “Transatlantic Race ” June 18th 2025 - Transatlantic Race start day..Hosted by New York Yacht Club - Harbour Court..Organized by the New York Yacht Club and the Royal Ocean Racing Club with support from the Royal Yacht Squadron and the Storm Trysail Club, the Transatlantic Race 2025 from the East Coast of the United States to the shores of the United Kingdom stands as one of sailing’s most time-honoured and demanding challenges. The west-to-east route tests sailors with the unpredictability of the North Atlantic, serving up everything from gales and fog t

Organisée par le Yacht Club de New York et le Royal Ocean Racing Club, avec le soutien du Royal Yacht Squadron et du Storm Trysail Club, la course d’Ouest en Est est partie depuis 6 jours. Le Volvo 70 Tschüss 2 ex-Wizzard , de Christian zubo, co-skippé par Johnny Mordaunt, a parcouru plus de 2 000 miles et reste solide leader pour la victoire en temp réel et en IRC.

« Pendant les premiers jours de la course, nous avons eu diverses conditions, principalement en raison des changements de température de la mer. Le plan est en train de panoramiser, mais tout le monde s’en tient au plan jusqu’à ce qu’il vous frappe au visage », commente Campbell Field, le navigateur de Tschss, ne prenant rien pour acquis.

Une caractéristique remarquable de leurs progrès a été la navigation de précision à travers les méandres du Gulf Stream. «Nous avons ramassé plus de trois nœuds actuels dans une zone et près de quatre dans un autre», explique M. Field. «La température de la mer a été un indicateur important – nous l’avons vu tomber de 25 degrés Celsius à un peu moins de 8 degrés Celsius en quelques heures.»

Leur parcours de 24 heures a culminé à 491,5 milles nautiques, avec une moyenne de 20,5 nœuds. Avec 3,8 nœuds de courant favorable et des vitesses durables de 18 à 19 nœuds, ils poussent fort. « Nous sommes passés à seulement un kilomètre et demi du point Alpha », explique Field. « Nous avons 1 600 nm à parcourir, et tout peut arriver, mais en ce moment, nous pourrions battre le temps écoulé du bateau précédent. »

Cette fois-ci, 10 jours, 9 heures, 1 minute et 42 secondes a été fixé en 2019 par Wizard, maintenant en compétition sous le nom de Tsch’ss 2. Les projections actuelles montrent une fin de près de deux jours plus rapide. Leur principal défi est de rester en avance sur un front froid prévu dans les 48 heures. « Il s’agit de nous placer à la pointe. Nous courons notre propre course, et si nous restons intelligents, nous finirons fort », a conclu Field.
Le rival le plus proche de Tschoss 2, à environ 300 miles, est le VO65 Sisi d’Oliver Kobale. Xaver Kettele, à bord de la VO65 autrichienne, reflétait:

« Le départ a été lent pour nous, mais après 20 heures de course, nous avons trouvé la brise et navigué sur l’« autoroute » depuis. Nous avons choisi une route plus nord que Tsch’ss basée sur nos modèles, mais plus tard, leur vitesse de bateau était meilleure. La vie à bord est rapide, humide et sauvage. Les spiritueux sont élevés, et si Tschôss s’enlève, nous serons prêts. »

Le reste de la flotte est toujours dans des conditions instables. En IRC 1 Marten 49 Moana de Hanno ziehm est bien placé pour atteindre une meilleure pression avant les rivaux. Leur concurrent le plus proche est Nielsen 59 Hound de Dan Litchfield.
« Nous arrivons au point où le bateau devient notre monde entier », a déclaré Nicholas Horbaczewski de Hound. « J’ai le luxe de piloter mon drone. L’Atlantique est vivant. Les dauphins jouent dans notre sillage, les oiseaux nous suivent la nuit et les baleines sautent au loin.”

À bord du JV82 Ikigai de Clarke Murphy, le navigateur Dee Caffari partage des mises à jour quotidiennes. Le samedi 21 juin, il a signalé une navigation au champagne et des vitesses de pointe sur 22 nœuds. Le lendemain, le ton avait changé : « Cela a été une journée difficile de 24 heures », a déclaré Dee. « Nous avons déchiqueté notre A2 à mi-gype dans l’obscurité, embrouillés avec l’A1, et nous nous sommes retrouvés avec le Code zéro. Dans 2 autres jours de plus et nous serons enfin dégagés de la zone glacée. »

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Imoca. Charlie Dalin contraint de renoncer à sa saison 2025 passe la barre à Sam Goodchild et Loïs Berrehar

ⓒ Ronan Gladu / disobey. / MACIF

Charlie Dalin a du renoncer à naviguer sur son IMOCA MAcif Santé Prévoyance pour raison de santé jusqu’à la fin de l’année. C’est Sam Goodchild qui prendra la barre du bateau jusqu’à la fin de la saison 2025 avec à ses côtés, Loïs Berrehar. Le duo participera à la Course des Caps, le Défi Azimut et la Transat Café L’OR.

Malgré son absence sur l’eau cette année, Charlie Dalin reste étroitement impliqué dans la conduite de son projet. « C’est une décision difficile à prendre, mais priorité à la santé. Je suis évidemment déçu de ne pas pouvoir naviguer cette saison, mais j’ai une totale confiance en Sam et Loïs pour porter haut les couleurs de MACIF Santé Prévoyance. L’équipe reste pleinement mobilisée, et je suivrai leur progression avec beaucoup de fierté et de soutien. » déclare Charlie.

Sam Goodchild s’apprête donc à relever ce nouveau défi avec détermination : « Mes pensées accompagnent bien sûr Charlie, et je lui adresse tout mon soutien. C’est un honneur pour moi de prendre la barre de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance car je mesure pleinement la responsabilité avec la MACIF qu’ils me confient. Nous mettrons donc toute notre énergie avec Loïs pour être à la hauteur de l’ambition collective portée par ce projet. »

Si l’absence de Charlie Dalin marque un tournant temporaire, le projet MACIF Santé Prévoyance reste porté par une équipe unie, mobilisée pour assurer la continuité sur les plans sportif, technique et humain. Ce passage de relais s’inscrit dans une démarche réfléchie et anticipée, avec le soutien actif de l’ensemble des partenaires.

Nous nous joignons aux Dirigeants, Élus et collaborateurs de la Macif pour apporter tout notre soutien à Charlie dans cette période difficile, et adressent à Sam Goodchild, Loïs Berrehar et l’ensemble de l’équipage de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance tous leurs vœux de succès dans les courses prochainement programmées.
Conformément aux souhaits de Charlie et de Macif, aucune déclaration ne sera faite par ailleurs sur le sujet.

Trois temps forts à l’agenda !
Le programme sportif de la saison reste donc inchangé, avec trois courses au programme de MACIF Santé Prévoyance.

● La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord.. Une nouvelle épreuve du circuit IMOCA, au départ et à l’arrivée de Boulogne-sur-Mer qui s’élancera ce dimanche 29 juin 2025 en équipage mixte avec un médiaman embarqué. A bord de MACIF Santé Prévoyance, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et Guillaume Gatefait (médiaman) s’élanceront alors sur un parcours de près de 2000 milles autour des Îles Britanniques.

Pendant la pause estivale, Sam et Loïs profiteront alors de la mise en chantier de MACIF Santé Prévoyance pour participer à The Ocean Race Europe. En août, ils embarqueront respectivement à bord de Biotherm et de Malizia, avant de retrouver MACIF Santé Prévoyance à la rentrée pour une fin de saison qui se déroulera en équipage réduit.

● Le Défi Azimut – Lorient Agglomération du 16 au 21 septembre à Lorient,

● La Transat Café L’OR – Le Havre Normandie, le 26 octobre.

Pour l’heure, les navigations techniques et les stages d’entraînement s’enchaînent depuis 3 semaines à bord de MACIF Santé Prévoyance avec toujours pour objectif de maintenir une dynamique de performance tout en consolidant les acquis techniques et humains du projet, en vue des échéances majeures à venir.

Sam Goodchild et Loïs Berrehar en tandem pour 2025
Sam Goodchild, Champion IMOCA Globe Series 2023 qui possède une solide expérience en IMOCA, formera donc cette année un duo complémentaire avec Loïs Berrehar, co-skipper pour l’ensemble des épreuves à venir.

À 31 ans, Loïs Berrehar s’impose comme l’un des talents les plus prometteurs de la course au large française. Après dix années en catamaran de sport à haut niveau, le Carnacois s’est illustré sur le circuit Figaro pendant six saisons, remportant la Transat Paprec en 2023 (avec Charlotte Yven), la Solo Guy Cotten en 2024 et terminant deuxième de la Solitaire du Figaro la même année, avec deux victoires d’étapes à la clé. Fort de cette expérience au sein de la filière Skipper Macif, il a enchaîné deux Transats Jacques Vabre en IMOCA (2021 et 2023), avant d’être choisi comme skipper remplaçant de Charlie Dalin sur MACIF Santé Prévoyance pour le Vendée Globe 2024, une marque de confiance forte, gage de son sérieux et de son sens marin. Sélectionné par Banque Populaire pour porter son projet Vendée Globe 2028, Loïs continue de capitaliser de l’expérience, animé par une passion intacte pour la compétition au grand large. Outre son talent, il séduit par son humilité, son franc-parler, son engagement, sa rigueur et un sourire toujours au rendez-vous. C’est donc tout naturellement qu’il sera co-skipper de l’Imoca MACIF Santé Prévoyance jusqu’à la fin de l’année 2025.

« Je pense fort à Charlie aujourd’hui, et je lui envoie beaucoup de soutien. Quand il m’a appelé pour rejoindre ce projet, je l’ai pris comme une grande marque de confiance ! C’est hyper stimulant sportivement ! Je connaissais Sam comme concurrent mais pas personnellement donc je suis impatient de naviguer à ses côtés. On va tout faire pour viser la victoire sur MACIF Santé Prévoyance ! » témoigne Loïs.

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Sécurité. Risque de noyade pour le gilet de sauvetage de Decathlon rappelé en urgence

gilet de sauvetage de Decathlon rappelé en urgence pour risque de noyade

Le gilet de sauvetage autogonflant bateau adulte LJ150N + harnais gris, de la marque TRIBORD, fait l’objet d’un rappel en urgence. Une perforation de la vessie peut entraîner un risque de noyade. Ce produit, commercialisé par Decathlon, a été vendu dans ses magasins du 1er mars 2025 au 10 juin 2025.

Consigne importante : n’utilisez plus ce produit. Rapportez-le dans votre magasin Decathlon, où il vous sera remboursé.

Informations et assistance : 0800 710 770 (appel gratuit)

Code article : 4855900

Date limite du rappel : 19 décembre 2025

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