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Course des Caps. La flotte toujours groupée dans des petits airs

Le début de cette course des Caps en IMOCA ressemble à une étape de la Solitaire du Figaro tant les vitesses en 24h ont été proches et la flotte groupée. Sam Goodshild et son équipage Macif sont en tête ce mardi matin avec un écart infime devant la flotte qui a longé les côtes anglaises hier au portant, en tirant habilement parti des zones de vent et des courants.

Les onze équipages de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord ont connu un net, mais plutôt bref ralentissement en début de nuit, empêtrés dans une phase de transition entre deux systèmes météo, marquée par un col barométrique entre Start Point et Lizard. Une fois cette zone franchie, ils ont retrouvé un flux de nord, puis de nord-ouest, et progressent désormais au près en direction de l’archipel des Scilly qu’ils s’apprêtent à contourner par le sud. Ils mettront ensuite le cap sur le mythique phare du Fastnet, qu’ils devraient atteindre tôt demain matin, portés par un vent allant forcissant. Côté classement, bien que la flotte reste très compacte – moins de 35 milles séparent le premier du dernier –, l’équipage de MACIF Santé Prévoyance mené par Sam Goodchild a réussi à creuser un très léger écart et mène la danse ce mardi matin, avec 1,9 mille d’avance sur ses poursuivants.

Une transition délicate, mais une flotte toujours groupée
La journée d’hier a mis les nerfs des marins à rude épreuve. Pascal Bidegorry (Association Petits Princes – Quéguiner) a démontré toute la maîtrise nécessaire pour naviguer dans ces conditions exigeantes le long des côtes anglaises : « On a vraiment bien géré le courant, qui joue un rôle majeur dans ces parages. Jusqu’à Start Point, on était au portant, en enchaînant les bords pour aller chercher la pression, en naviguant en zigzag selon les variations. Ensuite, le vent est passé plein arrière et on a continué sur le même principe. » Au cours de la nuit, la flotte a dû négocier une phase de transition délicate, qui a nettement ralenti sa progression durant deux heures. Anne Beaugé (Holcim – PRB) confiait ce matin : « Ça s’est plutôt bien passé, je m’attendais à pire ! L’ambiance à bord est excellente, et c’est agréable de profiter de conditions clémentes, avec du soleil et même des dauphins. »

Au près pour rejoindre le célèbre Fastnet
Depuis la sortie de cette zone piégeuse, les équipages progressent au près dans un flux de nord-ouest, cap sur l’archipel des Scilly qu’ils s’apprêtent à contourner par le sud. Bien que la flotte reste extrêmement compacte, il convient de souligner la belle performance des IMOCA à dérives droites, New Europe de Szabolcs Weöres et FDJ United – Wewise de Fabrice Amedeo, qui restent au contact des foilers. Le Hongrois insiste cependant sur la nécessité d’une navigation attentive : « Réagir vite, travailler en continu et garder le bateau en mouvement, c’est la clé. Nous allons continuer d’évoluer du près jusqu’en Irlande, ce qui est une bonne nouvelle pour nous afin de limiter nos pertes face aux autres bateaux, plus rapides aux allures portantes ». Lorsqu’on lui demande quelles pourraient être les prochaines difficultés sur la route, le navigateur ne se perd pas en hypothèses. Il résume, avec une lucidité qui en dit long sur la nature imprévisible de l’épreuve : « Ne pas savoir quel sera le prochain défi, c’est justement le plus grand défi ! »

Une histoire de gagne-petit
Pour l’heure, avec un vent encore modéré oscillant entre 10 et 14 nœuds, la flotte s’apprête à négocier le passage des Scilly avant d’entamer la remontée vers le Fastnet. Tom Dolan (Charal) prévient : « Il va falloir composer avec de nombreuses accélérations du vent. Ça risque de se jouer à la manière d’une régate de Figaro Beneteau, avec de petits décalages. En somme : du gagne-petit. Il faudra vraiment tirer les bons bords. » Avec un groupe toujours aussi compact et un vent qui devrait se renforcer progressivement, la course promet de rester passionnante et disputée jusqu’au passage du célèbre phare, qu’ils pourraient atteindre dès demain matin à l’aube, avant la longue montée vers le nord qui les mènera jusqu’aux Shetlands, théâtre de nouveaux enjeux stratégiques.

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Ocean Fifty Series. Erwan Le Roux (Koesio) s’impose à nouveau sur l’Act2

L’Act 2 des Ocean Fifty Series a sacré une nouvelle victoire pour Erwan Le Roux et son équipage Koesio après celle de l’Act 1 à Saint-Malo. Mais il s’en est fallu de peu. Sébastien Rogues (Inter Invest) occupait la première place jusqu’à samedi en milieu de journée, avant que le Rochelais remporte la dernière manche, hier, avec un coefficient 2. Erwan Le Draoulec (Lazare), qui n’a jamais fait moins bien que 4ème, complète le podium. Avec un vent qui n’a cessé de faiblir, la direction de course à annulé la course du jour.

Audrey OGEREAU, co-skipper de Koesio : « On est trop contents que l’équipage tourne aussi bien, il y a une bonne ambiance, on a bien navigué et ça paie sur la toute fin. La régularité est notre force, on n’a jamais fait de grosses erreurs. Nous avons pris des risques mesurés. Quant à la mixité à bord, elle n’apporte que du bon, elles appaise les tensions et apporte une vision différente ».
Hélène NOESMOEN intégrée à l’équipage de Koesio depuis le début de la saison, n’avait jamais navigué en Ocean Fifty. Tacticienne, elle a d’emblée pris une grosse responsabilité à bord : « J’ai une chance énorme d’être dans cette équipe. Avec un planning d’entrainement, cela m’a permis d’arriver sereine et en confiance. On m’a laissé les pleins choix de la tactique. La relation de confiance s’est établie très vite. Si j’ai pu faire quelques erreurs, elles ont été assumées par tout le monde. A bord l’ambiance est sérieuse, appliquée et humainement super. Embarquer une fille à bord permet d’ouvrir des opportunités” .

L’équipage de Koesio ©Vincent Olivaud/Ocean Fifty

Estelle GRECK, équipière de Inter Invest : « Je n’avais jamais fait d’Ocean Fifty avant l’Act de St Malo. je viens de la Mini Transat, la Class40, le Figaro. C’était vraiment génial. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de régate. On est vraiment au contact. Il y a très peu de points entre chacun. Ça joue ! je suis arrivée dans un équipage déjà constitué, ils se connaissaient tous très bien mais l’intégration s’est très bien passée. Le quota est une très bonne idée pour nous intégrer dans un équipage. A terme, les équipages nous appelleront pour nos qualités de marins. Merci aux organisateurs sinon je n’aurai pas eu cette opportunité. Le résultat est un peu frustrant mais on sait pourquoi on a perdu notre première place. On sait ce qu’on a mal fait hier. C’est plus facile à encaisser. Nous avons fait une très belle journée jeudi, une belle journée vendredi, et hier on s’est trompés de parcours. Les points sont tellement serrés qu’à la moindre erreur, tu redescends. ».

Colombe JULIA, équipière de Lazare : « Je n’avais fait que 2 entrainements en Ocean Fifty, au début de la semaine ! C’était mes premières courses. Je viens de l’olympisme en dériveur, et je fais du double en Figaro. Les Ocean Fifty sont incroyables, je n’avais jamais régaté à ces vitesses. En termes de sensations c’est très différent du Figaro… C’est un gros bateau mais quand-même assez maniable. J’ai trop kiffé ! J’aimerais bien continuer à naviguer sur ces bateaux ! A bord je me suis sentie à l’aise tout de suite. L’équipage m’a fait confiance. On a progressé tout au long des régates. Le principe du quota, au début, est une bonne chose. Cela permet de former des femmes en régate., de les faire monter en compétences et à terme, de se passer de quota ».

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Série Olympiques. Tim Mourniac et Aloïse Retornaz en Or en Nacra 17 à Kiel

Tim Mourniac et Aloïse Retornaz ont remporté leur première médaille d’or alors qu’ils ont formé leur duo il y a à peine 6 mois. En remportant cette médaille trois semaines après avoir remporté la médaille de bronze au Championnat d’Europe, Tim et Aloïse confirment leur position de challenger face aux références internationales.

La semaine de Kiel s’est déroulée dans un vent bien soutenu, avec du clapot, de quoi plaire à Tim et Aloïse qui ont excellé dans ces conditions très physiques. Ils ont couru les 12 régates de sélection de cette compétition aux avant postes oscillant entre la 1ère et la 3è place. Ils se sont présentés sur la ligne de départ de la Medal race avec 3 points d’avance sur leurs concurrents britanniques, (Gimson/Burnet). Dès le départ, Tim et Aloïse ont parfaitement contrôlé ces adversaires pour terminer 4è. Au classement général, Tim et Aloïse ont creusé l’écart avec 23 points tandis que le tandem britannique totalise 30 points.

Tim Mourniac : “On a une très bonne dynamique depuis le début de l’année. On ne fait que progresser et notre médaille de bronze au Championat d’Europe nous a donné confiance dans nos capacités. A Kiel, nous avons eu des conditions que l’on affectionne. On a été plutôt à l’aise dès la 1ère journée et on a joué plutôt devant toute la semaine. Nous n’avons fait que progresser avec toujours un peu d’avance sur les anglais et les australiens. On a terminé le boulot en medal race.
Toute la semaine, on a bataillé à trois et c’était super intense. Les anglais qui sont LA référence en Nacra, ont été invaincus toute l’année. On va essayer de garder cette dynamique et cette méthode de travail avec Gildas (Gildas Philippe, entraineur ndlr) et Aloïse. L’été sera studieux en Bretagne pour préparer le Championnat du Monde. Nous allons maximaliser nos atouts. Avoir à nos côtés Gildas à quasiment 100% c’est incroyable. Il s se connaissent très bien avec Aloïse. Il connait son fonctionnement et cela nous permet de passer de grosses étapes de communication pour être bien en phase. C’est un super régatier, il nous aiguille bien, et moi, j’apporte ma connaissance du Nacra.

Aloïse Retornaz : ” Après le Championnat d’Europe où les conditions étaient plus légères, nous avons rencontré des conditions très différentes. Avec seulement quelques mois de navigation commune, on est encore en phase de travail. Toute la semaine, nous avons eu de super conditions, un vent irrégulier de terre. C’était dur, il fallait tactiquer et faire voler le bateau en même temps. Mais nous avons trouvé le bon fonctionnement, nous avons un petit ascendant en vitesse au près sur les autres concurrents et Tim a fait de nombreux beaux choix tactiques. Il y a encore beaucoup à apprendre pour moi, notamment sur les bords de portant. Il manquait quelques concurrents, notamment les italiens… Il faut garder les pieds sur terre !

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Carto. Suivre la Course des Caps

Suivre la course des 11 IMOCA engagés sur le tour des îles britanniques

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Carto. Suivre course Les Sables – Horta – Les Sables

Suivre la course des 27 équipages engagés dans l’édition 2025 de la course Les Sables – Horta – Les Sables

Ordre de passage à la bouée de dégagement :

1.⁠ ⁠212. Maccaferri Futura (Luca Rosetti / Mattéo Sericano)
2.⁠ ⁠199. Legallais (Fabien Delahaye / Pierre Leboucher)
3.⁠ ⁠169. Eora (Rupert Henry / Antoine Carpentier)
4.⁠ ⁠197. Seafrigo – Sogestrans (Guillaume Pirouelle / Alexis Loison)
5.⁠ ⁠181. VSF Sports (Pep Costa / Pablo Santurde)
6.⁠ ⁠195. Vogue avec un Crohn (Pierre-Louis Attwell / Maxime Bensa)
7.⁠ ⁠208. Zeiss (Thimothé Polet / Pierrick Letouzé)
8.⁠ ⁠204. Les Invincibles (William Mathelin – Moreaux / Pietro Luciani)
9.⁠ ⁠205. Bleu Blanc Planète Location (Quentin Le Nabour / Thierry Chabagny)
10.⁠ ⁠196. Alternative Sailing ) – Constructions du Belon (Guillaume L’hostis / Antoine Le Manchec)
11.⁠ ⁠193. Influence Two (Andréa Fornaro / Alessandro Torresani)
12.⁠ ⁠176. Yelcho (Milan Kolacek / Pierre Brasseur)
13.⁠ ⁠190. Trim control (Alexandre Le Gallais / Thomas Lurton)
14.⁠ ⁠206. Swift (Greg Leonard / Jack Trigger)
15.⁠ ⁠211. Ekinox (Benoit Sineau / Alberto Riva)
16.⁠ ⁠186. Alderan (Sasha Laniece / Susann Beucke)
17.⁠ ⁠178. #Empowher (Pamela Lee / Jay Thompson)
18.⁠ ⁠203. Pierreval (Vincent Riou / Yann Doffin)
19.⁠ ⁠153. Belgium Ocean Racing (Djemila Tassin / Kevin Bloch)
20.⁠ ⁠173. Viranga (Emmanuel Hamez / Mickael Mergui)
21.⁠ ⁠162. KPLER (Jérôme Lesieur / Stéphane Le Diraison)
22.⁠ ⁠164. Interaction (Yannig Livory / Erwan Livory)
23.⁠ ⁠133. Gustave Roussy (Christophe Rateau / Sylvain Pontu)
24.⁠ ⁠141. ESATCO (Nicolas Guibal / Arnaud Kwaka)
25.⁠ ⁠147. Belco (Louis Mayaud / Alexandre Bellangé)
26.⁠ ⁠163. Association Neurofibromatose (Stéphane Bodin / Loeiz Cadiou)
27.⁠ ⁠177. Ocean Connect (Yves Courbon / Jean-BaptisteTernon)

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Imoca. Départ à 14h de la course des Caps ce dimanche à Boulogne-sur-mer

La direction de course a confirmé le tracé définitif de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord. Le départ sera donné ce dimanche 29 juin à 14 heures, dans le sens horaire autour des îles Britanniques. Dans un scénario marqué par des vents instables et un courant soutenu, les onze IMOCA en lice devront rapidement trouver la meilleure trajectoire pour s’extirper de la Manche, un sujet épineux tant le risque de rester piégés dans des zones de calmes reste élevé. Et la suite du parcours s’annonce tout aussi incertaine : un anticyclone pourrait s’installer durablement sur la région, laissant présager une course qui s’étire en longueur, les premiers routages envisageant, pour l’heure, une durée de sept jours, voire plus, pour venir à bout des 2 000 milles de ce tracé exigeant.

« La situation s’annonce délicate », indique Jacques Caraës, directeur de course. « Une légère brise de sud-ouest à ouest pourrait toutefois permettre aux bateaux de progresser malgré un courant soutenu. » Dans ces circonstances, le choix d’un parcours dans le sens horaire prend tout son sens : il a été conçu pour permettre des ajustements si la course devait s’éterniser. « Si la flotte devait rester bloquée trop longtemps, il serait possible de raccourcir le tracé en évitant les Shetland, ce qui permettrait de gagner près de 24 heures. Cette décision serait prise au passage du Fastnet, grâce à une porte située entre le rocher et la côte. » Il précise également : « Dans l’éventualité d’un blocage anticyclonique à l’approche de l’arrivée, notamment avec l’obligation de contourner le DST, il pourrait également être envisagé de juger l’arrivée au large de Douvres avant de rejoindre Boulogne-sur-Mer. » Un peu comme décider de couper une file d’attente interminable en empruntant la sortie de secours, cette option permettrait de ne pas prolonger inutilement la course. Pour l’instant, en tous les cas, le tracé complet est maintenu tel qu’annoncé ce matin aux équipages, même si le petit parcours côtier initialement prévu pour le départ pourrait être annulé au profit d’une simple marque de dégagement.

Pour Sam Davies (Initiatives Cœur), la complexité de la situation ne laisse aucun doute : « Les conditions s’annoncent particulièrement délicates pour les premiers milles, avec un vent à la fois faible et instable. Combiné au fort courant dans la Manche, cela soulève de nombreuses questions sur la meilleure stratégie à adopter dès les premiers milles. » Elle insiste sur la nécessité d’anticiper : « Ça fait longtemps qu’on n’a pas navigué dans des conditions si molles. On se moque souvent, mais c’est la mer qui décide. Il faut se mettre en mode “petit temps”, adapter le bateau, penser à tous ces détails comme le mouillage, qu’on n’avait pas eu à gérer depuis quatre ans. » La Britannique évoque aussi l’importance des choix techniques : « Il faut réfléchir à la sélection des voiles : il y a des questions sur le spi, surtout qu’à bord, on a une voile en moins depuis l’année dernière (soit six au total, ndrl), ce qui limite encore les options. Personnellement, je n’ai pas encore finalisé ma déclaration pour optimiser ce dossier au maximum, car on connaît les conditions au départ, mais on a beaucoup de doutes sur le retour. Le scénario météo est très changeant et incertain à long terme, donc il faut décider et ensuite assumer ces choix. »

Des options décisives dès la sortie de Boulogne

Jérémie Beyou (Charal) abonde dans ce sens et rappelle que le début de course sera déterminant : « Le départ et toute la sortie de la Manche vont être compliqués, jusqu’à ce que le Nord-Ouest revienne avant les Scilly. Il va vraiment falloir réussir à s’extirper au plus vite de ces conditions erratiques. » Pour lui aussi, la première décision clé réside dans le choix des voiles : « Faut-il tout miser sur un jeu optimisé pour sortir en tête de la Manche, ou anticiper les vents plus forts qui arriveront ensuite ? » Un dilemme stratégique qui peut changer le destin de la course. Il insiste aussi sur le choix de trajectoire : « Aujourd’hui, les routages proposent soit la côte anglaise, soit la côte française. Et ça peut vraiment faire une différence, donc il va falloir rapidement choisir son camp. D’après les simulations, le groupe qui sortira en tête pourrait prendre une avance intéressante pour la suite. »

Un début de course éprouvant et une incertitude sur la durée

Élodie Bonafous (Association Petits Princes – Quéguiner) confirme la difficulté annoncée : « Le début de course s’annonce très mou, très calme, pas simple du tout. Même la météo pour la première partie de la Manche est compliquée : on sera à peine aux Scilly mardi après-midi, alors qu’on part dimanche… Il nous faudra donc deux jours pour couvrir une distance qu’on ferait en une journée en Figaro Beneteau, c’est assez fou ! » Elle note l’importance de la précision tactique : « Il faudra vraiment être attentifs, analyser les effets de site, l’angle du courant, et choisir la meilleure voile et le bon endroit pour avancer efficacement. Ce ne sera pas une mince affaire ! » Comme ses concurrents, la Finistérienne pointe para ailleurs l’incertitude sur la durée : « Initialement, on comptait cinq jours de mer, mais maintenant on parle plutôt de sept ou huit jours. Nous réfléchissons donc à embarquer plus de nourriture pour ne pas risquer de manquer » Un élément logistique qui pourrait rapidement peser sur la performance et le moral de l’équipage. Ces incertitudes renforcent l’idée qu’avec des conditions exigeantes, cette première édition de la Course des Caps -Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord s’annonce comme un défi hors normes, où chaque option tactique et chaque manœuvre seront déterminantes jusqu’au dernier mille.

Comment suivre le départ ?

Le départ de la Course des Caps sera donné ce dimanche 29 juin à 14 heures. Pour profiter de ce spectacle, il sera possible d’admirer les IMOCA depuis le Calvaire des Marins, la plage de Boulogne-sur-Mer ou la digue de Wimereux. Par respect pour la biodiversité locale, certaines zones resteront interdites, notamment la pointe de la Crèche, la digue Carnot et la gare maritime. Ceux qui souhaitent plonger dans l’ambiance pourront se rendre dans la fan zone du village de course, où le départ sera retransmis en direct sur grand écran. Enfin, la course sera diffusée en direct sur France 3, de 13h à 15h, avec les commentaires des navigateurs Pierre Leroy et Armel Le Cléac’h, et sur la chaîne YouTube officielle. À noter : les pontons seront fermés dimanche matin et ne rouvriront qu’à partir de 13h. La mise en scène du départ débutera à 11h30, et le dernier bateau quittera le ponton à 12h30. Chaque équipage larguera ensuite les amarres toutes les trois minutes, après un passage sur la scène du village.

Le programme complet – Village de La Course des Caps
Dimanche 29 juin – Grand départ de La Course des Caps
10h00 – Ouverture du village d’animations et ouverture du bar “La Trinquette”
10h00-11h00 – Accès au ponton
11h30-12h30 – Présentation des équipages et scénarisation du départ
13h00-15h00 – Diffusion en direct du départ de la course sur France 3
14h00 – Départ de la course
16h00-20h00 – Fête du Départ by BJ Baptiste Mouchon
19h00 – Concert sur la scène du village
20h00-00h00 : Thé dansant électronique
Du lundi 30 juin au samedi 5 juillet
18h00-12h00 – Village ouvert : diffusion des nouvelles de la course
Animations suspendues en semaine
Concerts les soirs de week-end
Dimanche 6 juillet – Arrivée & remise des prix
10h00 – Réouverture des stands d’animation
11h00 – Remise des prix sur la scène principale
19h00 – Concert de clôture

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Class40. Départ des 27 duos pour Horta

Départ de "Les Sables – Horta 2025" - Class40 - Les Sables d'Olonne le 28 juin 2025 à 12:00. V. Olivaud

Les 27 équipages engagés en Class40 sur la course Les Sables – Horta – Les Sables ont pris le départ ce samedi à 12h avec des vents modérés et une mer maniable. La Flotte évolue ce dimanche matin en approche du Cap Finisterre menée par le Class40 Legallais de Fabien Delahaye et Pierre Leboucher. La course se joue en 2 étapes avec un aller en duo et un retour en solo.

« Beau temps, belle mer. Comme d’habitude, tout est parfait aux Sables d’Olonne. Il y a 10 à 15 nœuds de vent et du soleil. C’est la belle vie », souriait Vincent Riou (Pierreval – Fondation GoodPlanet) quelques heures avant le coup d’envoi. Même son de cloche du côté de l’Italien Luca Rosetti : « Cette première étape s’annonce très bien. Ce sont des conditions sympas et on a envie d’aller sur l’eau, de prendre le départ avec les copains, d’être côte à côte, de se tester. C’est un parcours magnifique, avec un départ des Sables-d’Olonne, le passage du cap Finisterre, puis l’arrivée à Horta. C’est génial. » Un état d’esprit partagé jusque sur la ligne de départ, où la tension laissait place à la concentration.

Dès les premiers bords, les Italiens Luca Rosetti et Mattéo Sericano (Maccaferri Futura), à bord de leur voilier flambant neuf, ont pris un départ canon, en tête à la bouée de dégagement. « Nous partons avec un bateau neuf. C’est un bateau qui n’est pas encore fiabilisé mais c’est génial d’arriver ici et de commencer la saison avec un bateau tout neuf. C’est la deuxième course du bateau mais c’est le premier vrai test dans l’océan, au large », expliquait Luca, ravi de leur mise en action.
Derrière eux, un duo très expérimenté : Fabien Delahaye et Pierre Leboucher (LEGALLAIS) considérés comme les grands favoris de cette édition, un statut que Pierre prend avec du recul : « C’est une course où il va y avoir du jeu, tout peut arriver. Techniquement ça ne sera pas très dur. Comme il n’y a pas beaucoup de vent, il n’y aura pas d’écrémage. Il va y avoir beaucoup de bateaux à pouvoir jouer », confiait Pierre, à quelques minutes de quitter le ponton.
Le trio de tête est complété par un tandem pro-am : l’Australien Rupert Henry et le Français Antoine Carpentier (Eora), qui réussissent une très belle entame de course. Tous auront à négocier un premier passage technique au large du Cap Finisterre, prévu dans les 24 heures. Là, les conditions devraient se corser avec un vent plus soutenu et une mer plus formée.

Les premiers bateaux sont attendus à Horta, sur l’île de Faial, dans la nuit de jeudi à vendredi. En attendant, la flotte glisse tranquillement vers le large, portée par l’envie et l’enthousiasme d’une belle traversée.

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INTERVIEWS

« La belle vie aux Sables-d’Olonne »
Vincent Riou et Yann Doffin (Pierreval – Fondation GoodPlanet)
« Beau temps, belle mer. Comme d’habitude, tout est parfait aux Sables-d’Olonne. Il y a 10 à 15 nœuds de vent et du soleil : c’est la belle vie. Ce sont de vraies conditions estivales. Comme à chaque départ, on a hâte d’être ce soir. La première journée est toujours un peu importante : c’est la mise en route ! »

« Le binôme fonctionne bien »
Alexis Loison et Guillaume Pirouelle (Seafrigo – Sogestran)
« Ça a beaucoup bougé ces derniers jours, mais depuis hier, les prévisions sont plus stables. Sur la route, il va y avoir pas mal de travail, notamment au cap Finisterre. Il y a des petits pièges sur une trajectoire assez directe. Il va falloir se creuser la tête.
Avec Alexis, nous n’avons pas beaucoup navigué ensemble cette année, mais on se connaît bien. Le binôme fonctionne bien. »

« Le premier vrai test dans l’océan »
Luca Rosetti et Mattéo Sericano (Maccaferri Futura)
« Cette première étape s’annonce très bien. Ce sont des conditions sympas et on a envie d’aller sur l’eau, de prendre le départ avec les copains, d’être côte à côte, de se tester.
C’est un parcours magnifique, avec un départ des Sables-d’Olonne, le passage du cap Finisterre, puis l’arrivée à Horta. C’est génial.
Nous partons avec un bateau neuf, pas encore totalement fiabilisé, mais c’est formidable d’arriver ici et de commencer la saison avec ce nouveau support. C’est seulement la deuxième course du bateau, mais le premier vrai test en haute mer. »

« Le jeu va s’ouvrir au cap Finisterre »
Pierre-Louis Attwell et Maxime Bensa (Vogue avec un Crohn)
« C’est l’heure de prendre les derniers fichiers météo et de faire les dernières analyses. On part dans des conditions plutôt sympas, c’est chouette.
Il y aura un peu de jeu stratégique : il faudra travailler la vitesse et le positionnement. On imagine que les premiers à atteindre le cap Finisterre, et à attraper le flux le long des côtes portugaises, pourraient s’échapper. »

« Parfaits pour une mise en jambe »
Christophe Rateau et Sylvain Pontu (Gustave Roussy)
« Il y a toujours plein de choses à faire en dernière minute, qu’on repousse et repousse. Depuis hier, on commence à barrer des choses qui ne seront finalement pas faites, mais l’essentiel est bon.
On a du monde à bord ce matin pour le petit-déjeuner et les derniers approvisionnements.
Les conditions sont réunies, c’est parfait pour une mise en jambe. On est ravis.
On part avec des ambitions très raisonnables par rapport au bateau et à l’équipage, mais avec la volonté de bien naviguer et de donner le maximum. »

« Tout peut arriver »
Pierre Leboucher (Legallais)
« Les conditions météo sont plutôt clémentes : pas plus de 20 nœuds tout au long du parcours. Ce sera plutôt sec, mais stratégiquement, ce ne sera pas si simple. Il faudra bien se positionner, notamment au cap Finisterre.
Je ne connais pas Horta, ce sera une première pour moi.
C’est une course où il va y avoir du jeu : tout peut arriver. Techniquement, ce ne sera pas très dur. Comme il n’y a pas beaucoup de vent, il n’y aura pas d’écrémage. Beaucoup de bateaux vont pouvoir jouer. »

« Je suis super content d’être là »
Mickael Mergui (Viranga)
« C’est toujours un peu stressant, un départ. On quitte le confort de la terre pour se retrouver à deux dans trois mètres carrés.
Ce qui est bien, c’est que les conditions sont chouettes, avec une belle météo et un vent sympa.
C’est une longue histoire avec Emmanuel. On s’est retrouvés un peu par hasard à naviguer ensemble sur une Normandy Channel Race en 2021. On ne se connaissait pas, on s’est rencontrés la veille du départ, et au final, on s’est bien entendus.
Il y a un peu moins de dix jours, son équipier s’est blessé et il m’a proposé d’embarquer. Je suis super content d’être là. J’aime beaucoup cette course. »

POINTAGE
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Class40. A la dérive depuis 11 mois, le Class40 Acrobatica retrouvé sur une plage au Maroc

Le skipper Alberto Riva et ses deux équipiers, l’Italien Tommaso Stella et le Français Jean Marre, ont eu la surprise de retrouver leur Class40 échoué sur une plage au Maroc, alors qu’ils pensaient le bateau définitivement perdu. Après plus de onze mois à la dérive, Acrobatics est revenu s’échouer sur le rivage. « Tellement excitant de la revoir ! »

Depuis l’incident survenu le 9 juillet 2024 lors de la course Québec–Saint-Malo, le bateau a parcouru plus de 1 300 milles, poussé par les vents et les courants, avant de toucher terre sur la côte marocaine, près de la plage d’El Ouatia, à la latitude des Canaries.

Le skipper Alberto Riva, qui s’apprête à prendre le départ de la course Les Sables–Horta–Les Sables ce samedi, a réagi :

« Après tout ce temps, c’est comme retrouver une partie de moi. La voir là-bas, attachée aux rochers pour éviter qu’elle ne reparte avec la marée suivante, m’a bouleversé. Dès que nous avons appris la nouvelle, toute l’équipe d’Acrobatics s’est mobilisée pour gérer au mieux ce qu’il restait de la coque.
Maintenant, je me prépare à repartir : samedi, je serai au départ des Sables–Horta, à bord du “vaisseau frère” d’Acrobatics. Un retour aux Açores, là où nous avons débarqué après l’accident, il y a presque un an.
La pensée est forte, mais je dois aussi me concentrer sur la régate. Je vous tiendrai au courant, étape par étape. Et si mes engagements me le permettent, je compte retourner au Maroc dès que possible. »

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Imoca. Boulogne-sur-mer fait son show !

Depuis l’ouverture officielle du village de la course mardi dernier, le quai des Paquebots ne désemplit pas. Dans une ambiance conviviale et animée, le public afflue chaque jour pour admirer les IMOCA à quai, flâner sur le nouveau ponton flottant, échanger avec les marins ou simplement s’imprégner de l’atmosphère unique qui règne autour de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord. Entre animations, rencontres et premières émotions partagées, le rendez-vous maritime a déjà conquis les cœurs. Et le rythme va s’accélérer ce vendredi 27 juin, avec un temps fort très attendu : à partir de 14h, la rade de Boulogne-sur-Mer deviendra le théâtre d’un spectacle nautique exceptionnel à l’occasion des runs de vitesse IMOCA du Défi Pom’Potes.

Onze voiliers parmi les plus performants du circuit s’élanceront dans une course contre le chronomètre sur un parcours d’environ un mille nautique. Le principe est simple : aller le plus vite possible en ligne droite pour établir un temps de référence. Comme le souligne Jacques Caraës, directeur de course : « Les conditions météo s’annoncent idéales pour ces runs de vitesse, avec un flux de sud-ouest bien établi entre 15 et 18 nœuds et une mer plate. C’est un scénario parfait pour que les bateaux expriment tout leur potentiel, en glisse pure, dans un cadre à la fois performant et sécurisé. Les équipages vont pouvoir se régaler, et les invités à bord vivre des sensations fortes dans d’excellentes conditions. »

Entre 14h et 16h, les IMOCA multiplieront les passages libres pour tenter de réaliser leur meilleur temps. Puis, dans la foulée, les six plus rapides prendront part à une grande finale spectaculaire qui promet des pointes à plus de 30 nœuds (soit 60 km/h). Le public est invité à suivre ce rendez-vous depuis plusieurs points de vue idéaux : le Calvaire des Marins, la plage de Boulogne-sur-Mer ou la digue de Wimereux. Pour vivre l’ambiance de l’intérieur, direction le village officiel où les images seront retransmises sur écran géant. Et pour celles et ceux qui souhaitent profiter de l’événement à distance, une diffusion en ligne est prévue sur France 3 et sur notre chaîne YouTube. Par respect pour la biodiversité locale, certaines zones resteront interdites au public : la pointe de la Crèche, la digue Carnot et la gare maritime. La journée s’achèvera à 19h avec la remise des prix. Un beau moment de voile à vivre pleinement, sur l’eau comme à terre !

Le programme complet – Village de La Course des Caps

Vendredi 27 juin – Journée des runs de vitesse (Défi Pom’Potes)
-10h00 – Ouverture du village et ouverture du bar “La Trinquette”
-11h30 – Fermeture du ponton, début de l’appareillage des IMOCA
-14h00-18h00 – Défi Pom’Potes
-19h00 – Remise des prix du défi Pom’Potes
-20h00 – Concert sur la scène du village
-21h00 – Soirée Capitaine je vous aime au bar La Trinquette
-00h00 – Fermeture du bar La Trinquette
Samedi 28 juin – Sorties en mer (grand public)
-09h00-20h00 – Embarquements semi-rigides autour des IMOCA
-10h00 – Ouverture du village
-15h00 – Conférence sur le thème de la fabrication de cordages Cousin Trestec
-16h30 – Interviews des équipages INITIATIVES CŒUR et VULNERBALE
-20h30-00h00 – Soirée Disco Night Fever
-19h00 – Concert sur la scène du village
Dimanche 29 juin – Grand départ de La Course des Caps
-10h00 – Ouverture du village d’animations et ouverture du bar “La Trinquette”
-10h00-11h00 – Accès au ponton
-11h30-12h30 – Présentation des équipages et scénarisation du départ
-13h00-15h00 – Diffusion en direct du départ de la course sur France 3
-14h00 – Départ de la course
-16h00-20h00 – Fête du Départ by BJ Baptiste Mouchon
-19h00 – Concert sur la scène du village
-20h00-00h00 : Thé dansant électronique
Du lundi 30 juin au samedi 5 juillet
-18h00-12h00 – Village ouvert : diffusion des nouvelles de la course
-Animations suspendues en semaine
-Concerts les soirs de week-end
Dimanche 6 juillet – Arrivée & remise des prix
-10h00 – Réouverture des stands d’animation
-11h00 – Remise des prix sur la scène principale
-19h00 – Concert de clôture

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Class40. Les Sables – Horta – Les Sables, un départ dans des conditions rapides pour les 27 duos

Les Sables – Horta 2025 - Class40. Photo V. Olivaud

Le départ de la 10e édition de Les Sables – Horta – Les Sables sera donné ce samedi 28 juin à 12h00. Les 27 duos engagés peaufinent leurs derniers réglages. Le golfe de Gascogne s’annonce rapide, avec du vent portant, avant un passage plus agité au Cap Finisterre, où les conditions devraient se durcir.
« Ils vont partir dans de bonnes conditions. On s’attend à une descente rapide vers le cap Finisterre, où le vent peut s’accélérer avec une mer croisée. », indique Denis Hugues. Le directeur de course s’attend à ce qu’ils rejoignent Horta en 6 jours mais rappelle que l’arrivée est aléatoire. « Il y a neuf îles et des endroits à éviter ou à privilégier. Si l’anticyclone est situé dessus, il y a peu de vent et ça peut se terminer dans la pétole. »

Si la course attire des marins chevronnés, elle séduit aussi de nombreux amateurs éclairés venus vivre une aventure hors normes. Certains n’ont pas hésité à traverser la planète pour être au départ, à l’image de Henri Rupert, installé en Australie :
« Le bateau est en France depuis trois ans et cela fait partie de ma préparation pour la Route du Rhum l’année prochaine. J’aime naviguer en Class40, car cela me permet de devenir un meilleur marin. »
Originaire du Texas, Greg Leonard découvre quant à lui les Sables-d’Olonne avec enthousiasme :
« Je suis très enthousiaste pour cette course. C’est la première fois que je viens aux Sables. C’est très chouette d’être au ponton Vendée Globe ! Je l’ai vu si souvent à la télé ! »
Pour Yann Doffin, qui s’apprête à prendre le départ de sa première course en Class40, l’enjeu est tout aussi fort :
« Ce sera une sacrée expérience. C’est une nouvelle étape dans ma carrière de marin. Il faudra être à la hauteur, et c’est un beau challenge. »
Tous partagent une même soif d’apprendre et bénéficient des conseils de marins de très haut niveau, comme Vincent Riou ou Antoine Carpentier, figures d’excellence dans la classe. Dans l’ambiance conviviale des pontons et face au large, Les Sables – Horta – Les Sables joue pleinement son rôle de tremplin et de révélateur.

INTERVIEWS

Sasha Laniece et Susann Beucke

Sasha Laniece (Alderan) :
La météo évolue encore à quelques jours du départ. On s’attendait à avoir du vent et, a priori, ça sera plus calme et plus stratégique. Les deux me vont bien. Nous, on découvre le bateau. C’est la première course uniquement en Class40. Je suis impatiente. Ça me va bien s’il y a un peu de vent car j’ai envie de tirer sur le bateau. Tout me va !

Pep Costa et Pablo Santurde

Pep Costa (VSF Sport) :
« C’est la première grande course au large pour moi à bord de ce bateau. J’ai beaucoup d’envie. C’est une course sympa car c’est du grand large et j’aime bien ça. Le bateau est super et, avec Pablo, nous sommes complémentaires. Le parcours est cool car on ne va pas souvent dans des endroits comme ça. C’est très intéressant. C’est la première fois que j’y participe en Class40. C’est une course assez mythique, c’est légendaire. Je mesure la chance d’être au départ. Je suis avec Pablo qui l’a déjà gagnée deux fois. Son talent ne peut pas être remis en question. C’est notre première vraie course au large mais ça va nous aider pour la suite. »

Guillaume L’Hostis et Antoine Le Manchec

Guillaume Lhostis (Alternative Sailing) :
« C’est une course hyper importante pour cette saison. On a pris la 4ème place sur le Spi Ouest France et on a terminé 5ème lors de la Normandy Channel Race. Ce qui est une belle performance. C’est la première course en duo avec Antoine (Le Manchec) et nous allons faire la Transat Café L’Or ensemble l’hiver prochain. Le gros morceau, c’est le retour en solo. Ça sera ma première course en solo en Class40. Je me suis bien préparé physiquement en mentalement à ce challenge là. Je l’attends avec impatience. C’est bien pour me jauger et aussi pour l’aventure ! »

Vincent Riou et Yann Doffin

Vincent Riou (Pierreval Good Planet) :
« Le niveau est de plus en plus relevé dans la classe donc il ne faut pas être prétentieux. L’objectif, c’est la Transat Café L’Or cette année et le Rhum l’année prochaine. Il y a beaucoup de monde, du niveau, de la compétition. Cette classe a la particularité de pouvoir mêler des professionnels de très haut niveau et des amateurs éclairés qui viennent se faire plaisir et découvrir le large et les sensations qui vont avec. Ça permet de faire des expériences comme celle que je fais cette année avec Yann. Cela met de la diversité et du nombre. On a de belles lignes de départ avec près de 30 bateaux. C’est beaucoup plus « light » que l’IMOCA. En termes de navigation, c’est moins engagé et le projet est plus simple. C’est une classe restreinte en termes de développement technologique donc on a le temps de naviguer. C’est un peu le retour aux sources avec une petite équipe, un petit projet. Il y a de l’entraide, de l’échange et moins de pression. Je prends beaucoup de plaisir. »

Yann Doffin (Pierreval Goodplanet) :
« Ça sera une sacrée expérience car c’est la première pour moi. C’est une nouvelle étape dans ma carrière de marin. J’ai déjà fait une Quebec Saint Malo mais on était quatre. Aujourd’hui, il faudra être à la hauteur et c’est un beau challenge. »

Henri Rupert (Eora Racing) :
« C’est la première fois que je suis sur cette course et je ne suis jamais allé aux Açores. Le bateau est en France depuis 3 ans et cela fait partie de ma préparation pour la Route du Rhum l’année prochaine. J’aime naviguer en Class40 car cela me permet de devenir un meilleur marin. J’ai la chance de naviguer avec Antoine (Carpentier), il est bien meilleur que moi ! »

Greg Leonard (Swift) :
« Je suis très enthousiaste avec cette course. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de vent le premier jour mais après il y aura plus de vent. Nous serons beaucoup au portant, avec le vent dans le dos et c’est très sympa. Je ne connais pas Horta et c’est la première fois que je viens aux Sables, je suis impatient de prendre le départ. C’est très chouette d’être au ponton Vendée Globe ! Je l’ai vu si souvent à la télé ! Et je pense qu’Horta sera magnifique aussi. »

Denis Hugues (Directeur de Course) :
« Ils vont partir dans de bonnes conditions. Pour le moment, il n’y a pas de front à passer sur le Golfe de Gascogne. Ça va descendre jusqu’au Cap Finistere. On s’attend à ce que la flotte passe à proximité de la côte. Il peut y avoir une belle accélération du vent au Cap Finisterre, avec des rafales et une mer croisée. L’arrivée sur les Açores reste aléatoire. Il y a neuf îles et des endroits à éviter ou à privilégier. Si l’anticyclone est situé dessus, il y a peu de vent et ça peut se terminer dans la pétole. »

Source CP

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