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Record du Fasnet battu par PowerPlay

6th April 2021. Hamble. Hampshire . UK. The ‘Powerplay’ MOD70 racing team skippered by Peter Cunningham and Ned Collier, shown here as they pass the Needles on their world record attempt for the ‘Classic Fastnet’ route. Leaving from Cowes, rounding the Fastnet Rock in Southern Ireland and crossing the finish line in Plymouth Sound. UK. Credit - Lloyd Images

Le trimaran MOD70 PowerPlay, barré par Peter Cunningham et skippé par Ned Collier Wakefield, a battu le record du Fasnet en 25 heures 04 minutes 18 secondes lundi 5 avril.

«C’était plutôt ambitieux, mais les conditions étaient réunies et l’équipe était prête à partir», a commenté Peter Cunningham.
Ce lundi 05 avril, peu après midi, dans un vent du nord très froid et fort, PowerPlay a commencé sa tentative de record du Fastnet sur la ligne Squadron à Cowes. Après avoir rejoint Lands ‘End, il a traversé la mer Celtique à des vitesses supérieures à 30 nœuds. Il a contourné le célèbre phare de Fastnet dans la nuit avant d’arriver le mardi 6 avril, à 13h42 et 19 secondes à Plymouth Breakwater, où l’équipe a célébré son incroyable course de 25 heures, 4 minutes et 18 secondes.
«Nous n’avons pas laissé grand-chose là-bas, nous avons poussé très fort et tout s’est aligné», a commenté le skipper PowerPlay Ned Collier Wakefield. «Je ne vais pas mentir, c’était assez intense, surtout en avril avec un nord arctique avec de la neige autour. Avec le vent apparent, nous avons vu 50 nœuds au-dessus du pont, et nous avons atteint une vitesse de pointe d’un peu moins de 40 nœuds. Les gars ont fait un travail brillant, changeant de voiles environ toutes les demi-heures – C’était dur, physique et très froid. En tant qu’équipage, nous avons fait plus de 50 courses Fastnet au total, nous adorons le parcours et le faire plus vite qu’auparavant est vraiment cool.
Équipage PowerPlay: Peter Cunningham, Ned Collier Wakefield, Tom Dawson, John Hamilton, Paul Larsen, Jack Trigger, Miles Seddon, Martin Watts.

6th April 2021. Hamble. Hampshire . UK. The ‘Powerplay’ MOD70 racing team skippered by Peter Cunningham and Ned Collier, shown here as they started their world record attempt on the ‘Classic Fastnet’ route. Leaving from Cowes, rounding the Fastnet Rock in Southern Ireland and crossing the finish line in Plymouth Sound. UK. Credit – Lloyd Images

Le parcours historique de 595 nm commence à Cowes IOW, autour de Lands ‘End, à travers la mer Celtique, autour du phare de Fastnet au large des côtes irlandaises et se termine au Plymouth Breakwater.
La course de PowerPlay est plus de deux heures plus rapide que le record établi par Phaedo3 en 2015. La première course Fastnet a eu lieu en 1925 et a été remportée par Jolie Brise qui a pris plus de six jours pour terminer le parcours.


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Transat Jacques Vabre. Clément Giraud et Erik Nigon inscrits, un retour au Havre spécial

Photo Vincent_Olivaud_

L’IMOCA Compagnie du Lit / Jiliti se refait une santé au chantier, Clément Giraud émerge d’un repos mérité post-Vendée Globe et travaille déjà avec Erik Nigon sur la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre dont le départ sera donné le 7 novembre prochain. Le début d’une nouvelle histoire ! Et pas des moindres.

Clément Giraud ne cesse de boucler des boucles… Celle du Vendée Globe d’abord qui l’a vu faire le grand tour en moins de 100 jours au terme d’une année particulièrement riche en rebondissements. Mais revenir au Havre en novembre prochain, et surtout, prendre le départ, sera pour le navigateur toulonnais une autre boucle nécessaire à l’écriture d’une nouvelle histoire.

Remember…
21 octobre 2019 : au Havre, Clément Giraud s’apprête à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre quand son bateau prend feu dans le port. Un fait rarissime. Son partenaire prend la fuite. Tout reste à reconstruire pour le Vendée Globe. Un sms venu de l’Atlantique et signé Erik Nigon, lui propose un marché : « le premier qui trouve un sponsor prend mon bateau ». Là aussi… fait rarissime ! L’équipe fonce, met le bateau en chantier, trouve des partenaires et Clément prend le départ sous l’œil bienveillant d’Erik qui à terre, suivra son bateau H24.

Ce n’était pas le plan initial…

Clément Giraud : « Au Havre, j’ai laissé des souvenirs, plus ou moins bons. Disons que ce n’était pas le plan initial… (rires). Depuis, on a réécrit l’histoire, sans doute encore plus belle qu’elle ne l’aurait été. Revenir au Havre avec Erik, son bateau, La Compagnie du lit, Jiliti et tous nos partenaires, c’est le début d’une nouvelle histoire. Forcément, nous arriverons avec une certaine appréhension mais qui se transformera vite en énergie positive ! »

Le bateau sera remis à l’eau mi-mai après sa cure de jouvence, puis les deux inséparables débuteront les entrainements à Brest.

Clément Giraud : « Nous nous connaissons bien à terre. Nous devons prendre nos habitudes en mer. Au programme, nous irons reconnaitre le début de parcours, une phase capitale pour bien entamer la course et être dans le match puis nous enchainerons les navigations côtières pour multiplier les manœuvres, trouver notre dynamique.

Erik Nigon : « Avec ce bateau, il a fait un tour du monde, j’ai fait quatre transats : on a des choses à se dire ! C’est trop top de partir sur la Transat Jacques Vabre avec un grand marin et ami comme Clément. Je suis d’autant plus à bloc que la cause que je soutiens depuis 15 ans avec l’association AIDES a besoin de visibilité et de dons. La lutte contre le VIH SIDA a pris un sale coup avec la pandémie Covid, les dépistages sont en baisse, les personnes les plus vulnérables sont encore plus isolées alors ne lâchons rien. Le mauvais temps, on surfe dessus et cap sur #2030SANSSIDA ! »

Retour à Madinina

Encore un coup du destin… La Transat Jacques Vabre a choisi d’arriver en Martinique, où Clément est né, où il a passé une partie de son enfance et laissé des souvenirs impérissables d’école buissonnière consistant à prendre la tangente pour aller naviguer et surfer avec ses copains qui l’attendent de pied ferme. « C’est une forme de fierté de retourner dans les Caraïbes, de revoir ceux avec qui j’ai commencé à naviguer sur tous types d’engins flottants… Le parcours me plait. Il est inédit, j’aime que les choses changent. J’aurai à cœur de bien faire pour arriver heureux à Fort-de-France ! »

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Globe40. Un nouvel équipage américain au départ de la GLOBE40

Amhas at the Atlantic Cup in Charleston SC.

Il y a plus de 4 mois était annoncé le décalage d’un an de la GLOBE40 avec un nouveau départ de Tanger en juin 2022 ; la prolongation de la crise sanitaire, l’année additionnelle offerte aux projets en préparation, l’émergence de nouveaux projets à l’horizon 2022 ou le retour de quelques-uns qui étaient stoppés en 2021 ont mis en avant tout l’intérêt de ce choix. Pour autant le début d’année 2022 a été particulièrement actif avec l’achat de nouveaux bateaux, la mise en place de programmes d’entrainement tout au long de l’année 2021, la constitution des équipes et le travail sur les partenariats.

Une démarche qui va se poursuivre tout au long du 1er semestre avec la nouvelle échéance d’inscription au 1er juillet pour les nouvelles équipes ; compte tenu du nombre de projets bouclés ou avancés l’objectif de 15 équipes finalisées à cette date et d’une vingtaine en fin d’année 2021 est en bonne voie.
Le profil des équipes s’affine et dessine pour cet événement une physionomie complétement nouvelle dans la course au large : avec de l’ordre des 2/3 de projets internationaux et au moins une quinzaine de nationalités, avec un mélange d’amateurs souvent de grande expérience au large mais pas forcément acquise sur le circuit classique européen, et des professionnels avec des palmarès d’envergure mais qui viennent chercher une expérience différente. En clair le sentiment monte bien dans les équipes et dans l’organisation d’une expérience sportive et humaine assez exceptionnelle qui s’annonce. A l’image du nouvel équipage américain calibré au départ de la GLOBE40

L’engouement du concept GLOBE40 aux USA : l’alliance amateurs éclairés et professionnels expérimentés
 Après Joe Harris – GRYPHON SOLO 2 – avec à son palmarès un premier tour du monde en 2016, c’est un autre équipage américain de haut vol qui rejoint les inscrits de la GLOBE40. Micah Davis réunit sur son Akilaria RC3 n° 127 AMHAS deux équipes qui vont se partager les étapes de la GLOBE40 ; une alliance d’amateurs très éclairés et de professionnels avec une forte expérience, et un gout enlevé de compétition, d’aventure et de voyage.

Micah enchaine depuis plus de 10 ans les courses aux USA et les transatlantiques ; il fera équipe avec Brian Harris patron d’un chantier naval à Portland, une énorme expérience comme manager technique et navigateur. Craig Horsfield a 2 mini transats à son actif et sera associé à Jesse Naimark – Rowse qui a parcouru pas moins de 50.000 milles entre 2012 et 2020 en Imoca, la plupart du temps sur Hugo Boss.

Une nouvelle illustration de l’engouement que suscite aux USA le concept de la GLOBE40, alors que 2 autres projets américains sont en cours. 

Une GLOBE40 en bonne marche vers ses objectifs de 15 équipages bouclés au 1er juillet et une vingtaine en fin d’année 2021, tout en poursuivant activement la préparation de l’épreuve avec les villes étapes. 

Les équipes ne chôment pas non plus comme le projet grec MASAI de Thémis Matsakis qui vient de rallier Athènes de Lorient sur leur nouveau Pogo S2 , un parcours de 2400 milles ; ou le projet brestois DESTINATION GLOBE40 de Kieran et Jean-Jacques Le Borgne qui revient d’une semaine d’entrainement en Atlantique sur leur EÄRWEN tout juste sorti de chantier.

Ils parlent de leur projet GLOBE40 

Micah : « Pour moi, l’attrait de la course au large en double est le mélange d’aventure, de compétition et d’autonomie, et ce sera certainement le cas pour le Globe 40. Participer à une course autour du monde est le summum de la carrière de tout marin au large. – c’est une formidable opportunité d’aventure, de compétition et pour ma famille de se joindre à moi pour explorer le monde. »

Brian : « J’ai participé à des projets IMOCA 60 en tant que préparateur et membre d’équipe à terre pour 6 courses autour du monde en travaillant avec 4 skippers différents. Ces expériences sont à l’origine de mon désir de naviguer dans une course autour du monde. La voile en double est ce qui m’a toujours le plus intéressé ; le parcours des alizés est parfaitement adapté à ces bateaux et les escales dans les ports sont fascinantes. J’ai hâte de commencer ce qui sera une aventure incroyable et une grande course de voile compétitive ».

Craig : « Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours rêvé de faire le tour du monde. Ces bateaux sont la plateforme idéale pour relever ce défi et je suis ravi de rejoindre l’équipe et Jesse dans une course qui allie performance et accessibilité. Cette course permet à la fois de courir à haut niveau et de partager son expérience avec les autres. »

Jesse : « Participer à une course autour du monde a toujours été un de mes grands rêves. La Globe40 est la combinaison parfaite pour avoir une belle course tout en étant beaucoup plus accessible qu’un événement comme le Vendée Globe. J’espère pouvoir montrer qu’une équipe américaine peut être compétitive dans un sport typiquement dominé par la France. »

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La Société Nautique de Saint-Tropez s’adapte : Manifestations et Nouvelle directrice pour le Club

Suite aux dernières mesures de restriction annoncées le 31 mars par le Président de la République, les régates et les rassemblements demeurant interdits, la Société Nautique de Saint-Tropez présidée par Pierre Roinson, a pris la décision de décaler le départ de sa course au large et annulé deux de ses épreuves. Par ailleurs, l’épreuve des 52 Super séries prévue début mai à Saint-Tropez a également été reportée à 2022.
Quoiqu’il en soit, avec son calendrier annuel bien rempli notamment avec les Voiles de Saint-Tropez et de nouvelles épreuves de haut vol (dont SAIL GP) durant l’automne 2021, l’équipe de la SNST affale un peu les voiles mais garde le cap avec une nouvelle directrice à la manœuvre depuis le 1er avril 2021. 

Annulations et report

Après l’annulation du « Festival ARMEN » en mars, le report en 2022 de « 52 Super Séries », ce sont deux autres épreuves qui n’auront pas lieu en 2021 : « la Coupe de l’Hippocampe » avec les Smeralda 888 du Yacht Club de Monaco et « les Dames de Saint-Tropez », une régate pleine de charme qui allie la Tradition et la navigation au féminin. Le calendrier des voiliers de Tradition ne pouvant être extensible sur l’année, le 9ème rendez-vous des Dames aura lieu en 2022 si tout rentre dans l’ordre sanitaire d’ici là…
Sans parler du rassemblement des « Voiles Latines à Saint-Tropez » qui a été officiellement annulé par la Ville de Saint-Tropez, organisatrice de l’évènement dès le mois de décembre 2020.
Pour la course « Au Large de Saint-Tropez », initialement prévue du 10 au 18 avril, la direction de course de la SNST, menée par Georges Korhel, a décidé de maintenir l’épreuve mais seulement pour les coureurs en solo et en duo et sur le parcours de 400 Nautiques. La date du départ de la course est donc décalée au 2 juin 2021. Pour les équipages, ils devront patienter encore jusqu’en 2022 pour pouvoir participer à cette course.
Pour l’heure, les évènements de la SNST après le 15 mai sont maintenus.
Concernant la Rolex Giraglia, le Yacht Club italiano fera une annonce officielle dès le 6 avril 2021 en fonction des restrictions en Italie…

Une nouvelle directrice pour la SNST

Depuis le départ de Tony Oller en février 2021 qui œuvre désormais à la direction du Port de Saint-Tropez, le Conseil d’Administration de la SNST a choisi, parmi les candidat(e)s au poste de directeur, une femme, en la personne de Sabrina Coccia qui prend ses fonctions dès le 1er avril 2021.
Originaire des Alpes Maritimes, cette quinquagénaire qui parle couramment anglais et italien a déjà dirigé une association dans le domaine de l’innovation pendant cinq ans avant de devenir consultante indépendante en 2013, en stratégie et organisation des entreprises. Egalement conférencière internationale, elle est « Official Business Coach » pour l’Union Européenne.
Ayant toujours aimé la voile qu’elle pratique, Sabrina Coccia est prête à relever  ce nouveau challenge : diriger ce club historique parmi les plus attractifs et actifs de France.
Forte d’un CA de seize membres, de nombreux bénévoles actifs et d’une équipe composée de six salariés tout autant motivés qu’expérimentés, nul doute que la Société Nautique de Saint-Tropez a encore de beaux horizons devant elle…

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Sardinha Cup. Team SNEF et les trois Figaros du Team Bretagne CMB en tête

JEAN-BAPTISTE D'ENQUIN - SARDINHA CUP 2021

A 17h ce jeudi, Xavier Macaire/Morgan Lagravière (Team SNEF) menaient la flotte devant les trois Figaros du Team Bretagne CMB qui naviguaient groupés.

Les 21 Figaro Beneteau 3, qui se sont élancés mercredi sur le Trophée Naomis, première des deux étapes de la Sardinha Cup, ne traînent pas en route, puisque les premiers sont attendus vendredi matin sur la ligne d’arrivée à Saint Gilles Croix de Vie. Jeudi après-midi, Team SNEF menait la flotte, avec à la barre un duo Xavier Macaire/Morgan Lagravière récemment formé, ce qui est le cas de la plupart des tandems inscrits sur la course.
24 heures après le départ du Trophée Naomis, les bateaux de tête de cette première étape de la Sardinha Cup ont déjà avalé plus de trois quarts du parcours : l’aller-retour entre le Pays de Saint Gilles et Arcachon s’est en effet effectué plus vite que les fichiers météo ne le laissaient penser la veille, à plus de 11 nœuds de vitesse moyenne, par la grâce d’un vent d’est puis sud-est resté soutenu, de l’ordre d’une vingtaine de nœuds.

Revoir le départ

En tête jeudi matin au passage de la bouée d’Arcachon, Team SNEF conservait les commandes dans l’après-midi à l’approche des côtes vendéennes, avec à ses trousses les trois Figaros du Team Bretagne CMB, Performance (Tom Laperche/Loïs Berrehar), Océane (Elodie Bonafous/Corentin Horeau) et Espoir (Gaston Morvan/Ronan Treussart), mais également le duo franco-italien Achille Nebout/Ambrogio Beccaria (Primeo Energie-Amarris), les expérimentés Martin Le Pape/Yann Eliès (Gardons la Vue/Fondation Stargardt) et les Normands Alexis Loison/Guillaume Pirouelle, les sept premiers se tenant en 2 milles à 15h.

Autant de tandems qui, comme les quatorze autres, se sont formés en vue de cette Sardinha Cup et du reste de la saison en double pour des raisons parfois très différentes. A bord de Team SNEF, Xavier Macaire explique ainsi, à propos du choix de Morgan Lagravière : « J’en suis à ma onzième année de Figaro, je pense que j’ai fait le tour de ce que je pouvais m’apprendre moi-même et que j’ai besoin de trouver d’autres compétences, d’où ma décision de contacter Morgan. Nous sommes très complémentaires : je suis dans la stratégie, l’anticipation, lui dans le sensitif, la finesse de barre, la recherche de réglages.»

Pour d’autres duos, cette Sardinha Cup est affaire de transmission et/ou de partage d’expérience. Gaston Morvan, 24 ans, qui dispute sa première saison au sein du Team Bretagne CMB, se fait ainsi « chapeauter » par Ronan Treussart, de quinze ans son aîné, qui l’aide à accélérer sa formation au support et au large : « Il avait déjà joué ce rôle en 2019 auprès de Tom Laperche, ça avait plutôt bien marché. Personnellement, je viens de la voile olympique, donc, je suis plutôt spécialiste des petits parcours au ras des côtes, Ronan a beaucoup navigué sur des formats plus longs, des transats, du large, c’est important pour moi qu’il m’entoure sur un parcours comme la Sardinha Cup. Et en plus, c’est un gars vraiment sympa. »

Cette expérience du large explique aussi pourquoi Achille Nebout, également issu de la voile olympique, a fait appel à l’Italien Ambrogio Beccaria, vainqueur en 2019 de la Mini-Transat en bateau de série : « Il est très complet dans plein de domaines, à la fois bon à la barre, aux réglages et en stratégie, avec une vision du grand large que je n’ai pas forcément. Et il fait très bien les pâtes carbo ! ».

A bord de Devenir, le menu est plutôt au pudding et au thé pour Violette Dorange, puisque cette dernière, qui fêtera ses 20 ans le dernier jour de la Sardinha Cup, le 17 avril, a choisi de s’associer au Britannique Alan Roberts, 31 ans : « Son côté anglo-saxon fait que c’est un super marin, très carré, rigoureux, il a aussi beaucoup d’expérience en Figaro, ça me paraissait logique de faire appel à lui pour la Sardinha Cup. »

Tout comme Benoît Mariette (Génération Sénioriales) a trouvé logique de reconstituer avec Antoine Lauriot-Prévost un duo déjà testé avec succès il y a deux ans sur le Tour de Bretagne : « Ça s’était super bien passé, autant sur l’eau en termes de compétences techniques qu’humainement. Antoine est un bon navigant qui apporte en plus son côté architecte naval, il est toujours à se questionner sur la technique, il a beaucoup de choses à m’apporter sur la connaissance du bateau. »

Qui ne sera pas de trop au moment de négocier les derniers milles du Trophée Naomis, avec notamment un tour de l’île d’Yeu nocturne pendant lequel les cartes de cette première étape peuvent très bien être rebattues…

INFO ARRIVÉE
Heure d’arrivée du Trophée Naomis : la flotte de la première étape de la Sardinha Cup est attendue vendredi matin à Saint Gilles Croix de Vie. Le chenal menant à Port la Vie étant inaccessible pour cause de marée basse entre 8h et 12h30, les duos, arrivés après sa fermeture, rejoindront le ponton après 12h30.

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SAILGP. L’équipe française présente son équipe pour la saison 2

Photo : Eloi Stichelbaut

La saison 2 de SAILGP commence les 24 et 25 avril prochains aux Bermudes mais les Français sont déjà sur place pour 3 semaines d’entraînement à bord des catamarans volants. Pour faire partie des meilleurs teams en F50 et se hisser sur le podium, l’équipe tricolore barrée par Billy Besson et managée par Bruno Dubois veut s’appuyer sur l’expérience acquise tout en intégrant de nouveaux éléments pour insuffler une nouvelle dynamique à cette deuxième saison de compétition.

Pour Billy Besson, barreur de l’équipe bleu blanc rouge, le retour à la compétition à bord des F50 est très attendue : « Nous sommes aux Bermudes depuis quelques jours déjà et nous sommes vraiment heureux de renaviguer à bord des bolides volants F50. Le plateau est incroyable cette saison avec désormais huit équipes nationales, portant à quatre le nombre de barreurs médaillés d’or olympique dans la ligue et le dernier double vainqueur de l’America’s Cup ! C’est vraiment exceptionnel de pouvoir naviguer à aussi haut niveau. Il va falloir tirer le meilleur parti de ces prochaines semaines d’entraînement pour travailler dur et se remettre à niveau sur le F50, notamment avec la nouvelle aile. Enfin, je suis également heureux de pouvoir faire découvrir le circuit aux athlètes féminines qui vont nous rejoindre mi-avril », souligne Billy Besson.

Nouveau régleur d’aile
« L’idée est d’essayer de donner un second souffle, une nouvelle énergie pour aller de l’avant et atteindre des objectifs clairs de performance. Mais sans tout chambouler non plus ! », explique Billy. L’Anglais Leigh McMillan prend ainsi le poste au réglage d’aile. Après une belle campagne à bord d’Ineos sur l’America’s Cup au poste de contrôleur de vol, il aura cette année un nouveau défi à relever en rejoignant l’équipe tricolore SailGP. Il devra apprivoiser le maniement et les réglages de la nouvelle aile modulable. Il s’agit d’une aile escamotable (18/24 m de haut), permettant de s’adapter à un large éventail de conditions de navigation. Dans sa configuration réduite, dans la brise, elle permettra au F50 d’aller encore plus vite.

« C’est vraiment un plaisir de rejoindre l’équipe française. Je connais une partie de l’équipe pour avoir navigué contre eux il y a quelques années donc nous nous connaissons déjà bien. J’espère pouvoir apporter à l’équipe mes multiples expériences. Avec les équipes de la Cup, j’ai l’habitude de travailler sur la performance des bateaux et j’espère pouvoir exploiter au mieux les F50 de SailGP. Il y a des équipes de très haut niveau sur le circuit mais j’aime être un outsider et prouver aux autres qu’ils ont tort, et j’espère que nous pourrons le faire. SailGP est un circuit fantastique et je pense que les courses seront très serrées. Je suis vraiment impatient de rentrer dans la compétition. Et je suis fier de défendre le drapeau bleu blanc rouge ! Par chance je suis habitué à défendre les mêmes couleurs ! » explique Leigh McMillan.

Contrôleur de vol
François Morvan (expert du multicoque) répondra pour cette saison encore au poste exigeant et délicat de contrôleur de vol. Il pourra profiter de l’expérience de Leigh McMillan pour aiguiser ses compétences. « François est avec nous depuis le début de SailGP. Il a montré ses compétences et son savoir-faire malgré le peu de navigation sur le bateau. Je suis persuadé que le partage d’expérience avec Leigh sera un plus sur son poste », explique Billy.

Coach
Thierry Douillard sera à nouveau le coach de l’équipe pour cette saison 2, multiple vainqueur du Tour de France à la Voile, coureur au large, coach du team Oman Sail, routeur pour Sodebo, « il a une superbe carrière et c’est quelqu’un qui cumule de nombreuses qualités : il est coutumier du milieu anglo-saxon, familier des aspects techniques du bateau et des analyses de données », précise Billy.

Trois wincheurs
L’équipe sera composée des très expérimentés Matthieu Vandame, Olivier Herledant et Timothé Lapauw, piliers du clan tricolore aux winchs et aux réglages des voiles d’avant. « Ce sont des postes très exigeants. Il faut être prêt physiquement et mentalement à envoyer du lourd”, poursuit Billy.

Deux athlètes féminines
« C’est une chance que l’on a dans la voile car c’est réellement un sport mixte. L’initiative de SailGP d’ouvrir le circuit à des athlètes féminines sonne comme une évidence, » souligne Billy. Après Hélène Noesmoen, championne du monde de planche à voile sur foil, c’est au tour de l’athlète en 49erFX, Amélie Riou, de rejoindre l’équipe française. En plus du rêve olympique dans sa discipline, pouvoir découvrir et intégrer un circuit professionnel comme SailGP constitue une opportunité immense pour Amélie. Toutes deux vont pouvoir découvrir les différents postes à bord des F50 pendant les practices, être au coeur de l’action en suivant les courses à bord des bateaux assistance des teams, découvrir aussi les métiers à terre, technique, communication toujours au service d’un sport professionnel de haut niveau « SailGP représente pour moi l’élite mondiale avec tous les meilleurs athlètes internationaux. Cela représente aussi l’innovation et cet aspect est intéressant que ce soit en vitesse, en datas ou en développement durable avec toujours la performance comme objectif. J’espère pouvoir apporter à l’équipe ma bonne humeur et ma volonté de vouloir toujours aller au bout des choses, » explique Amélie Riou.

« Nous avons une équipe sportive qui est optimisée pour cette saison. Le noyau dur reste le même avec des athlètes qui connaissent bien le sujet, mais nous avons aussi intégré de nouvelles compétences notamment au poste clé de réglage d’aile. L’Anglais Leigh Mcmillan, l’un des marins les plus talentueux en multicoque en Grande-Bretagne, occupera ce poste et pourra également partager son expérience de contrôleur de vol. Concernant l’équipe technique, il y a eu une réorganisation au sein de SailGP. Chaque équipe compte désormais 3 membres pour réaliser 5 compétences. Nous avons dû rechercher des personnes très qualifiées pour pouvoir couvrir ces 5 postes. De plus, nous allons accueillir 2 athlètes féminines au sein de notre équipe qui vont pouvoir découvrir le circuit. Depuis le report de la saison, nous sommes restés actifs que ce soit au niveau sportif, commercial ou communication avec une partie de l’équipe opérationnelle. Nos objectifs sont clairs : être prêts et compétitifs pour la première épreuve et contribuer avec l’aide de nos partenaires (prochainement annoncés) à populariser la voile auprès des fans de sport du monde entier mais avec une raison d’être qui va au-delà du sport avec le programme “Race for the Future », déclare Bruno Dubois, Team Manager de l’équipe française SailGP.

Composition de l’équipe France SailGP Team pour la saison 2 :

Athlètes équipe navigante :
Billy Besson / barreur
François Morvan / contrôleur de vol
Leigh McMillan / régleur d’aile
Olivier Herledant / wincheur
Matthieu Vandame / wincheur
Timothé Lapauw / wincheur

Athlètes sélection féminine :
Hélène Noesmoen
Amélie Riou

Equipe technique :
Graham Tourell / responsable technique et pilote du semi-rigide assistance
Harry McGougan / responsable de l’aile et plongeur
Jean-Luc Lacaze / responsable composite

Equipe support :
Bruno Dubois / team manager
Thibault Laudren / responsable des opérations
Virginie Bouchet / responsable communication et marketing
Kilian Philippe / coach sportif

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Finn. Qualifier la série pour Jonathan Lobert aux Championnat d’Europe

The Trofeo Princesa Sofia Iberostar celebrates this year its 50th anniversary in the elite of Olympic sailing in a record edition, to be held in Majorcan waters from 29th March to 6th April, organised by Club Nàutic S’Arenal, Club Marítimo San Antonio de la Playa, Real Club Náutico de Palma and the Balearic and Spanish federations. ©Pedro Martinez/SAILING ENERGY/50th Trofeo Princesa Sofia Iberostar 05 April, 2019. Photos Sailing Energy

Après une longue période sans compétition officielle, les FINN (dériveur grand gabarit) se retrouvent du 10 au 16 avril à Vilamoura au Portugal pour disputer leur championnat d’Europe 2021. L’épreuve se révèle importante pour le champion français, Jonathan Lobert, qui y voit une dernière confrontation avant d’aller qualifier sa série pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 lors du championnat du monde organisé à Porto début mai.

Jonathan Lobert, médaillé de bronze aux Jeux Olympique de Londres, deux fois vice-champion du Monde et champion d’Europe, n’a pas d’autre choix que d’aller qualifier sa série pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 à Porto début mai. Si la France a de belles chances d’y parvenir, seule 1 place sera attribuée pour le quota Européen lors des Mondiaux qui se dérouleront à Porto début mai.

Pour l’heure, 50 bateaux venus de toutes les grandes nations mondiales se confronteront sur le plan d’eau de Vilamoura dans le sud du Portugal, avec comme double objectif de performer sur ce championnat d’Europe et de reprendre ses marques face à une concurrence européenne très élevée. Jonathan s’alignera aux côtés d’un autre français, Antoine Devineau, capable lui aussi de marquer les esprits.

Jonathan Lobert « Tout va bien ! Le jeu de la régate officielle me manquait. C’est important de se remettre en confrontation après une si longue période. J’aime bien les régates où il y a du challenge. J’ai la niaque, je suis en forme, j’y vais le couteau entre les dents. En Europe, en Finn, il y a un excellent niveau et sur nos bateaux il faut avant tout être malin pour éviter les erreurs. Chaque plan d’eau, chaque journée, chaque manche est différente, il faut être au top tout le temps et c’est là que l’expérience peut me servir. C’est une super opportunité d’avoir ce championnat d’Europe qui va me permettre de me remettre dans le bain avant le mondial. Nous avons fait une belle session d’entrainement cet hiver à Marseille avec Antoine Devineau qui a bien progressé en vitesse et technique et est aussi dans le match. Puis nous sommes allés à Lanzarote pendant 2 mois retrouver d’autres nations. Je suis resté bien concentré. Mon objectif est de qualifier la nation pour les Jeux de Tokyo à Porto dans un mois. L’enjeu est important surtout qu’il y a une concurrence très rude, nous sommes 8 nations à pouvoir prétendre et seul un bateau y parviendra. D’ici là je vais faire le maximum pour avoir le sentiment du travail bien fait.»

Jonathan Lobert a par ailleurs été élu mardi 6 avril à la Commission des Athlètes de Haut-Niveau (CAHN) du CNOSF pour le mandat 2021-2025. Représentant les athlètes au sein du Conseil d’administration du CNOSF, la Commission des athlètes de haut niveau a pour mission de représenter les athlètes et faire entendre leurs voix au sein du CNOSF.

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Équipe de France présente au Portugal :

Jonathan LOBERT : S R Rochelaises (Nouvelle Aquitaine)
Antoine DEVINEAU : SNO Nantes (Pays De La Loire)

Autres français présents :

Marc Allain DES BEAUVAIS : SNO Nantes (Pays De La Loire)
Fabian PIC : S R Rochelaises (Nouvelle Aquitaine)
Valerian LEBRUN : SNT Trinité sur Mer (Bretagne)

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Le programme du championnat d’Europe Finn :

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Le programme de l’équipe de France (à date)

  • Championnat d’Europe Finn à Vilamoura ( Portugal) du 10 au 16 avril 2021
  • Sélection quotas Europe Laser et Radial à Vilamoura ( Portugal) du 17 au 24 avril 2021
  • Championnat du Monde de RSX à Cadix (Espagne) du 22 au 27 avril 2021
  • Championnat d’Europe 470 à Vilamoura ( Portugal) du 30 avril au 7 mai 2021
  • Gold Cup de Finn à Porto (Portugal) du 8 au 12 mai 2021
  • World Cup à Enoshima (Japon) pour toutes les séries olympiques début juillet 2021
  • Jeux Olympiques à Enoshima (Japon) du 25 juillet au 4 aout 2021
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Imoca. Sébastien Simon prêt pour la saison

© Martin Viezzer / Team ARKEA PAPREC

Sébastien Simon fait le point sur le chantier d’hiver de son 60 pieds. Impatient de retourner sur l’eau, le skipper d’ARKEA PAPREC prend le temps d’expliquer les modifications faites sur le bateau et qui permettront de naviguer à 100% d’ici quelques semaines.

Avec l’aide d’un expert, toute la coque a été sondée aux ultrasons afin de détecter des potentiels morceaux abîmés. Ces analyses ont montré que le bateau est très sain, même si la partie qui réceptionnait le foil tribord avait été très abîmée lors de l’impact avec un OFNI sur le Vendée Globe.

« Nous avons rapidement décidé avec l’équipe de découper entièrement cette zone, de la reconstruire pour avoir une pièce saine et solide et de la greffer sur la coque », explique Sébastien Simon. « Les matériaux composites comme le carbone nous permettent de faire ce genre d’opération qui serait impossible avec de l’acier par exemple. Structurellement, cette pièce est complètement liée au bateau. Après une bonne couche de peinture, on n’y verra que du feu ! »

© Martin Viezzer / Team ARKEA PAPREC

Le foil tribord a, quant à lui, été envoyé chez Persico, en Italie. Touché lors de l’impact avec l’OFNI mais structurellement sain, il a été réparé par le constructeur et est de retour à Port-La-Forêt. « Il recevra bientôt sa nouvelle peinture », ajoute Sébastien.
« Nous démarrerons la saison sur ARKEA PAPREC avec une paire de foils en très bon état. Nous pourrons alors voler à bord de notre Imoca et ressentir à nouveau ces sensations incroyables ! »

L’Imoca ARKEA PAPREC sera remis à l’eau dans le courant du mois de mai. « J’ai hâte de me confronter et de faire les courses avec mes camarades », confie Sébastien. « En août, nous serons au départ de la Rolex Fastnet Race, une course emblématique de la voile internationale. Septembre sera marqué par le Défi Azimut qui promet des photos et des vidéos incroyables lors des runs de vitesse ! J’adore ça, on fait le spectacle ! Ce sera la dernière course avant la Transat Jacques Vabre qui partira le 7 novembre pour une traversée de l’Atlantique jusqu’en Martinique. »

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Figaro. Sardinha Cup, départ de la 1ere étape

Photo Nicolas Michon / Sardinha Cup

La première étape de la Sardinha Cup a été donné ce mercredi à 16h avec 10-12 nœuds de vent de nord-ouest, grand soleil et mer plate. Une météo vendéenne a revêtu ses plus beaux atours pour accompagner ce mercredi le coup d’envoi du Trophée Naomis, première des deux étapes de la Sardinha Cup 2021. Sous génois, les 21 Figaro Beneteau ont été libérés par le comité de course à 16h08, cap sur la première marque de passage, la bouée Vendée, franchie en tête après une petite demi-heure par Macif (Pierre Quiroga/Erwan Le Draoulec) devant Team SNEF (Xavier Macaire/Morgan Lagravière), Bretagne CMB Espoir (Gaston Morvan/Ronan Treussart), Team Vendée Formation (Charlotte Yven/Pierre Daniellot) et Région Normandie (Alexis Loison/Guillaume Pirouelle).

Compacte, la flotte a ensuite mis le cap, sous spi, plein sud vers Arcachon pour un premier bord de 130 milles qui fera la part belle à la vitesse, mais pas uniquement, à en croire plusieurs favoris de la Sardinha Cup. « Il n’y a pas de grandes options stratégiques, mais on peut avoir des surprises assez importantes sur des petites différences de positionnement, qui pourront avoir leur importance sur le classement final », résume Xavier Macaire, troisième de l’épreuve il y a deux ans et encore candidat au podium.

« Ça devrait être une course de vitesse car les deux tronçons aller-retour jusqu’à Arcachon sont tout droits, mais avec quand même un peu de subtilité, il y a des pièges dans lesquels on peut facilement tomber », estime quant à lui Tanguy Le Turquais, associé à Corentin Douguet sur Quéguiner-Innoveo. Pierre Quiroga ajoute : « C’est une étape où ça va plutôt se décider en début de course avec un empannage à caler avant minuit. Pour moi, c’est le moment important de la course : il faudra choisir entre aller au large ou à l’intérieur, les deux options comportent des risques. A mon avis, ceux qui seront derrière à Arcachon auront du mal à revenir, parce qu’il y aura toujours un peu plus de vent devant, d’où l’importance de bien négocier ce début d’étape. »

Même analyse de la part du Cherbourgeois Alexis Loison : « Il va y avoir du jeu, on s’attend à la fois à une course de vitesse et de stratégie, bref une course de Figaro ! Dès le début, on va avoir le choix entre aller au large ou à terre, c’est un schéma qu’on a déjà vécu sur la Sardinha Cup il y a deux ans. Ensuite, il faudra aller vite vers Arcachon. Sur ce bateau, au reaching (vent de travers) sous gennaker (grande voile d’avant), on a vite fait de créer des écarts. »

Dans ces conditions, les duos les plus entraînés et/ou les plus expérimentés sur le monotype des chantiers Beneteau auront sans doute l’avantage, ce que concède Christian Ponthieu, co-skipper de Robin Marais sur Ma chance Moi aussi : « Sur ce gros bord de vitesse, on risque de retrouver les ténors de la classe assez vite devant. » Reste que l’intéressé estime que rien ne sera joué pour autant à l’issue de l’aller-retour entre le Pays de Saint-Gilles et Arcachon, le finish autour de l’île d’Yeu vendredi matin, sans doute dans du petit temps, pouvant réserver son lot de surprises : « Ce tour peut être une bonne prise de tête, car c’est une île assez haute avec des dévents assez marqués. »

« Le tour de l’île d’Yeu dans de la molle sera à mon avis déterminant pour le classement final », pronostique quant à lui Marc Mallaret, qui dispute sa première course en double en Figaro Beneteau 3 avec Sébastien Marsset (Mercy ship.org). D’ici là, le Sudiste redoute une chose : le froid, qui devrait saisir la flotte mercredi soir, dès le soleil couché : « Le cache-cou, le bonnet, les épaisseurs de polaires, j’ai tout pris ! Et on a de quoi se faire des thés et cafés », sourit-il.

« On n’a pas lésiné sur le poids des habits qu’on embarque, on a pris tout ce qu’on a de chaud », ajoute Estelle Greck, qui débute également en double avec Laurent Givry (Rêvons Long Cours). A chacun sa technique pour combattre le froid : « La mienne, c’est que j’habite en Normandie », sourit Alexis Loison, tandis que Charlotte Yven affirme à qui veut la croire avoir « installé une cheminée à bord ». Tanguy Le Turquais conclut : « Le meilleur moyen, c’est de s’activer, de manœuvrer beaucoup, et de toute façon, ça ne sera pas pire qu’il y a deux ans où on avait tous été cueillis d’entrée par le froid. C’était la première course du bateau, depuis, on a trouvé des petites stratégies, ça devrait mieux se passer. » Et ne durer que la première nuit…

Le bateau des marcheurs est parti !

Le 22e concurrent de la Sardinha Cup a également pris le départ ce mercredi du Trophée Naomis, il s’agit du bateau des marcheurs que toutes les équipes qui se sont inscrites jusqu’à mardi soir sur l’application Kipplin font avancer grâce à un moyen très simple : la marche à pied ! Ce jeu, qui permet de contribuer à la lutte contre la sédentarité au travail, a été adopté par plusieurs centaines de participants répartis en équipes de cinq, celle qui aura effectué le plus de pas jusqu’à la fin de la deuxième étape remportera à sa façon la Sardinha Cup. La totalité des équipes fait par ailleurs avancer le bateau des marcheurs sur la cartographie officielle de la course
Le pointage à la bouée Vendée :

  1. Macif (Pierre Quiroga/Erwan Le Draoulec)
  2. Team SNEF (Xavier Macaire/Morgan Lagravière)
  3. Bretagne CMB Espoir (Gaston Morvan/Ronan Treussart)
  4. Team Vendée Formation (Charlotte Yven/Pierre Daniellot)
  5. Région Normandie (Alexis Loison/Guillaume Pirouelle)
  6. Charente Maritime (Alexis Thomas/Robin Follin)
  7. Primeo Energie-Amarris (Achille Nebout/Ambrogio Beccaria)
  8. Génération Sénioriales (Benoît Mariette/Antoine Lauriot-Prévost)
  9. G-Alok (David Paul/Damien Cloarec)
  10. Quéguiner-Innoveo (Tanguy Le Turquais/Corentin Douguet)
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Réservez votre soirée mercredi soir sur internet avec Yannick Bestaven et Charlie Dalin

Ce mercredi 7 avril à 20H45, le Festival International du Film et du Livre d’Aventure de La Rochelle (FIFAV) organise une soirée spéciale en présence de Yannick Bestaven et Charlie Dalin. Pour la première fois depuis la fin du Vendée Globe, les deux skippers seront réunis pour une discussion autour du thème : Vendée Globe, où s’arrête la course, où commence l’aventure ?
Afin de compléter la discussion, le FIFAV diffusera également le nouveau documentaire de Nicolas Raynaud : “La grande famille du Globe”.

Portraits de Yannick Bestaven & Charlie Dalin, en présence, sur le plateau du FIFAV.
◾️    Diffusion du Film « La grande famille du Globe » 52’ France 2021.
◾️    Echange avec le réalisateur Nicolas Raynaud
◾️    Interview croisée Yannick Bestaven & Charlie Dalin.
◾️    Avec la participation de Violette Dorange !
◾️    Questions du public via un tchat Facebook Live.

  INFORMATIONS PRATIQUES  

◾️    Soirée en ligne et en direct (Pas de rediffusion).
◾️    Accès libre et gratuit !
◾️    Lien d’accès à la soirée disponible ici.
◾️   Ouvert aux questions du public via un tchat FB Live.

 VOIR LA SOIRÉE >

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