vendredi 21 novembre 2025
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Nouvelle course en Figaro. Le Trophée Banque Populaire Grand Ouest sur la route des Iles du Ponant

Banque Populaire Grand Ouest est partenaire titre la première épreuve de l’Académie Figaro proposée, à partir de cette année, en partenariat avec la Fédération Française de Voile au départ de Concarneau.

L’épreuve partira de Concarneau, le dimanche 1er mai 2022, pour aller parer la quasi-totalité des 15 îles du Ponant, des îles Chausey, en Manche, à l’ile d’Aix, en Atlantique. Une fois les îles contournées, les marins reviendront au pied de la ville close. Si le Trophée Banque Populaire Grand Ouest – Sur la Route des îles du Ponant, constituera le volet sportif de l’événement, le Grand Prix Banque Populaire Grand Ouest se déroulera, lui, les vendredi 6 et samedi 7 mai en présence des partenaires de l’événement, des sponsors des bateaux et des marins.

En lançant son Académie en 2022, la Classe Figaro Bénéteau, en partenariat avec la Fédération Française de Voile, a souhaité faciliter l’arrivée de nouveaux entrants (jeunes, étrangers ou femmes) au sein de l’une des catégories phare de la course au large.

Forte de ce constat, la société Ultim Sailing, désormais exclusivement dirigée par Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, a proposé à la Classe d’imaginer et produire l’un de ses premiers événements. C’est donc une course de 800 milles qui s’élancera de Concarneau, le 1er mai 2022, avant de revenir à Concarneau après avoir enroulé 12 des 15 îles du Ponant qui s’étendent des îles Chausey, au large de Granville, jusqu’à l’île d’Aix, au sud de La Rochelle. Le Trophée Banque Populaire Grand Ouest – Sur la route des îles du Ponant était né.

Soutenue, par ailleurs, par la Région Bretagne, la CCI Quimper Cornouaille, le Département du Finistère, la Ville de Concarneau, cette première épreuve a vocation à s’inscrire durablement dans le calendrier du circuit de la classe Figaro Bénéteau.

Il y aura donc des rebondissements, en mer, tout en mobilisant, à terre, le tissu économique du territoire. En effet, entre le départ et les arrivées de la course, une série de rencontres-débats sera organisée, chaque jour au sein de l’espace d’organisation de l’événement, entre différents acteurs économiques pour nouer ou renforcer leurs liens.

Pour Maurice Bourrigaud, Directeur général de Banque Populaire Grand Ouest : « Si l’époque peut être, parfois, complexe, il est essentiel pour Banque Populaire Grand Ouest de maintenir ses engagements auprès des acteurs du nautisme. L’année dernière, nous avons décidé de soutenir le Tour de Bretagne à la Voile. Au même moment, nous avons finalisé notre partenariat avec le Spi Ouest France qui, désormais, porte aussi notre nom. Quand les organisateurs nous ont présenté ce projet, nous avons vite donné notre accord à ce projet inédit et original. Nous sommes sponsors mais aussi, et surtout, soucieux d’accompagner les acteurs du territoire, notamment dans le domaine de la voile que nous soutenons depuis plus de 30 ans ».

Pour Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants de Brest Ultim Sailing : « nous nous réjouissons de la confiance commune de la Classe et de l’ensemble de nos partenaires, au premier rang desquels Banque Populaire Grand Ouest, la CCI Quimper Cornouaille et les principales collectivités. D’une part, parce que nous croyons à un certain modèle d’organisation et de production d’événements pour la course au large que nous éprouvons dès cette année. D’autre part, parce que l’Académie créée par la Classe Figaro Bénéteau permettra, nous en sommes convaincus, de muscler encore davantage le pouvoir d’attraction des Figaro Bénéteau 3. Enfin, parce que le littoral qui s’étire du Mont Saint-Michel à la Rochelle est un terrain de jeu magnifique et empli de difficultés ».

Pour Jean-François Garrec, Président de la CCI Quimper Cornouaille : « Notre territoire dispose de nombreux atouts que nous devons valoriser. L’océan en fait partie.
De la construction de bateaux, à la pêche en passant par l’organisation de manifestations nautiques d’envergure, la filière « Mer » se déploie en sud Finistère avec force et efficacité.
En se mobilisant dès 2006 pour faciliter l’accueil de grandes courses à la voile à Concarneau, la CCI a initié un mouvement. Convaincus du rayonnement à la fois économique, sportif et touristique de ce type d’événements, elle a su fédérer les filières nautiques, commerce, industrie agro-alimentaire, pêche… autour d’un projet commun et a contribué à ouvrir la discipline à un public large et varié
».

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Snim. Pierre Quiroga, parrain de la SNIM du 15 au 18 avril

La 56ème édition de la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée organisées par la Société Nautique de Marseille et ses équipes a choisi Pierre Quiroga comme parrain qui porte haut les couleurs du club après sa belle victoire sur La SOlitaire du Figaro.

Pierre Quiroga est licencié à la Société Nautique depuis plus de 6 ans, et voue un attachement fort à Marseille et à son club. Mais depuis six mois, le palmarès de Pierre Quiroga s’est remarquablement étoffé. Le 17 septembre 2021, il a inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire de la régate en remportant la célébrissime Solitaire du Figaro. « C’est une grande fierté » reconnait-il volontiers « En tant que Méditerranéen, c’est encore plus fort ». Seul Kito de Pavant, en 2002, y était parvenu auparavant. « Ici on fait beaucoup d’IRC, on fait beaucoup de dériveur, je pense qu’en équipe de France beaucoup de régatiers sont des Méditerranéens » une expérience qu’il a lui-même vécue en 470 au Pôle de Marseille « mais en course en solitaire, on n’a pas cette culture-là, donc il y a eu beaucoup à apprendre, beaucoup de chemin à parcourir ». Sur le trajet nécessaire, le Hyérois d’origine reconnait l’effort et la souffrance.

Aujourd’hui, il s’estime « fier-parrain » de la Snim. « La Snim pour moi, c’est l’événement phare du bassin méditerranéen. Il y a le Spi Ouest France en Atlantique, et en Méditerranée on a la Snim. C’est une course de renom. C’est une épreuve que l’on doit remporter si l’on veut être un marin performant et reconnu sur le circuit IRC Méditerranée ».
S’il a dû récemment renoncer à ses projets de Class40 pour la prochaine Route du Rhum faute de temps, le skipper de 29 ans a d’ores et déjà un carnet de bal bien rempli avec une ouverture de saison en multicoque à bord de l’Ocean Fifty Primonial avec Sébastien Rogues, le récent vainqueur de la Transat Jacques Vabre. Et si la forme n’est pas encore arrêtée, les projets ne manquent pas pour retrouver à l’œuvre ce marin pugnace et talentueux.

Equipages de choc : tous les chemins mènent à la Snim
Ce sont des fidèles de l’épreuve, mais ils sont attendus cette année avec une attention toute particulière. Tout juste débarqué du cargo qui doit le ramener dans les tous premiers jours du mois d’avril à Gênes, le JPK 10.10 Hathor V va rentrer dans un planning au chausse-pied pour être en état de prendre le départ de la Snim ; ses deux co-skippers, les frères Paul et Patrick Van Gaver, qui viennent de boucler leur toute première traversée de l’Atlantique à l’occasion de la Transquadra vont tout faire pour être au départ. « La Snim c’est incontournable ! » évoque Paul « c’est mon enfance, ma jeunesse, mon club, c’est tout quoi ! La Snim, ce sont les plus beaux bateaux de la Méditerranée. On ne peut pas rater ça, et c’est pour cela que je tiens absolument à ce que le bateau soit prêt, et bien préparé » ajoute-t-il, conscient que le timing joue en sa défaveur. Quelques images de sa Transquadra illustrent le bonheur qu’ont pris les deux co-équipiers. Entre anecdotes et faits de mer, le passage du détroit devant le port de Tanger après Gibraltar, le saut d’une baleine sortie de l’eau de toute sa masse et retombée dans un fracas, des surfs tout-en-glisse ou le franchissement de la ligne d’arrivée : des moments forts et inoubliables ! Quelques moments d’angoisse et de frissons aussi, lors de la première étape, entre les Baléares et la côte espagnole, pris dans un phénomène météo inexpliqué, possiblement associé à un effet de foehn. « D’un seul coup le vent s’est arrêté, s’est renversé, et on a eu une rafale autour de 40 nœuds qui a couché le bateau, avec un air chaud brûlant, comme un sèche-cheveux. Ça a recommencé 3 ou 4 fois, avec même des arrivées de libellules et de papillons, en pleine nuit. Quand le phénomène revenait, on entendait un espèce de bruit qui ressemblait à un torrent furieux ».
Pas le genre d’histoires à démobiliser la jeune génération pour autant, comme le prouvent Victor Bordes Laridan et l’équipage des Minots de la Nautique, qui s’aligneront au départ de leur seconde Snim avec la ferme volonté de renouveler la victoire de l’année dernière, dans l’épreuve comme dans le championnat qu’ils ont remporté haut la main. Le jeune skipper, qui fêtera ses 20 ans cette année, espère également briller dans le championnat Duo. Pour relever ce défi lors d’autres régates, il embarquera comme barreur et tacticien aux côtés de Sébastien Henri à bord de Télémaque 2, le JPK 10.10 que le champion de Trail a acquis l’an dernier pour se mettre à la voile, avec une étonnante détermination.
Pour la seconde année, le coach sportif continuera sa découverte de la régate en disputant la Snim en double avec l’une des révélations du dernier Vendée Globe, le skipper mayennais Maxime Sorel.

Sous spi
De jeunes arbitres dans les coulisses de la 56ème
Faisant suite à l’appel de la Commission Régionale d’Arbitrage de la Ligue Voile Paca-Sud, reconnue par la FFVoile, la Société Nautique de Marseille a décidé d’intégrer trois jeunes âgés de 14 à 18 ans ayant candidaté par la filière dans l’organisation de la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée. Le but de l’opération est d’aider au recrutement et au renouvellement des bénévoles dans tous les secteurs de l’arbitrage : comité de cours, juges, jaugeurs, mouilleurs, viseurs, à terre et sur l’eau.

Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée 2022 – 56e édition –
organisée par la Société Nautique de Marseille

Jeudi 15 avril : Confirmation des inscriptions contrôle de jauge
Vendredi 15 avril : 15h mise à disposition en mer
départ de la grande course pour les 0, 1, 2, 3, solos et duos (en fonction de la météo)
Samedi 16 avril : 11h mise à disposition en mer
Dimanche 17 avril : 11h mise à disposition en mer
Lundi 18 avril : 11h mise à disposition en mer, dernier départ possible 15h30

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La Sardinha Cup de retour entre la Vendée et le Portugal !

©JEAN-BAPTISTE D'ENQUIN - SARDINHA CUP 2021

Après deux éditions en 2019 et 2021, la Sardinha Cup, toujours en double et en Figaro Beneteau 3, fait son retour en 2022, avec un parcours aller-retour entre le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Figuera da Foz, au Portugal. L’épreuve, dont l’avis de course est publié ce jeudi, comptera au calendrier du Championnat de France Elite de Course au Large.

Après deux tentatives, la troisième sera la bonne ! Créée et baptisée ainsi en référence au trajet suivi par les sardines, qui, à une époque de l’année, remontent du Portugal pour rejoindre les côtes françaises, entre les estuaires de la Gironde et de la Loire, la Sardinha Cup ira bien pour sa troisième édition au Portugal. En 2019, le Figaro Beneteau 3 ayant tout juste été mis à l’eau, l’organisateur, le Team Vendée Formation, avait accédé à la demande des coureurs de ne pas aller trop s’éloigner des côtes françaises, tandis qu’en 2021, c’est la pandémie de Covid 19 qui avait eu raison de l’escale portugaise.

Cette fois, elle aura bel et bien lieu, et c’est la ville de Figuera da Foz, station balnéaire de plus de 60 000 habitants située à 200 kilomètres au nord de Lisbonne, qui accueillera l’équipe d’organisation, les duos participants et leurs équipes et partenaires début juin. Comme lors des deux précédentes éditions, la Sardinha Cup se courra en double et sur des Figaro Beneteau 3, de retour cette année au calendrier du Championnat de France Elite de Course au Large, avec un départ et une arrivée au Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, l’agglomération étant fidèle de l’événement depuis ses débuts.

Les grandes lignes du programme sportif :

Le village ouvrira ainsi le samedi 4 juin, tandis qu’un Pro Am, qui permettra d’embarquer les partenaires de la course et des skippers, aura lieu le lendemain. Le lundi 6 juin, sera lancée la première étape, longue d’environ 580 milles, vers Figuera da Foz, où la flotte des Figaro Beneteau 3 est attendue le vendredi 10. Un nouveau Pro Am se disputera le dimanche 12, le coup d’envoi de la deuxième étape vers la Vendée sera donné le mardi 14 pour une arrivée prévue à Saint-Gilles-Croix-de-Vie le samedi 18 juin.

La course-école du large :

« Nous proposerons un parcours libre, pour laisser aux marins une grande variété d’options, commente le directeur de course, Guillaume Rottée, qui vient de publier l’avis de course, ouvrant officiellement les inscriptions. Si la traversée du golfe de Gascogne dans le sens nord-sud est fréquente en course au large, le trajet retour l’est moins, et le grand intérêt de cette Sardinha Cup est de renouer avec les étapes à l’étranger, ce qui manquait ces derniers temps ! »

Directrice du Team Vendée Formation, Estelle Graveleau se réjouit également de voir la Sardinha Cup sortir des frontières hexagonales, d’autant que la course a toujours cherché à elle-même ouvrir ses portes aux marins venus d’ailleurs : « Le format double permet d’aller chercher des jeunes et/ou des étrangers qui peuvent venir se former au support et découvrir le circuit Figaro Beneteau aux côtés de skippers plus expérimentés, nous sommes très attachés à ce principe d’aller chercher des marins à l’étranger. »

La Sardinha Cup est également très attachée à son concept de course-école, qui est l’occasion de faire découvrir à des jeunes, en les impliquant dans l’équipe du Team Vendée Formation, tous les métiers d’une organisation de course : communication, relations avec les partenaires, préparation technique des bateaux, logistique, arbitres, jaugeurs… L’ambition est également de montrer cette face cachée au grand public, via les nombreux contenus éditoriaux (vidéo, photo, texte) diffusés sur les différents supports de communication. Mais aussi de lui ouvrir les portes de l’environnement proche d’une course de voile en mettant en avant les différents métiers de la mer – pêcheurs, gendarmes maritimes, équipes de Port-la-Vie et des municipalités hôtes, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez…

La Sardina Cup est enfin l’opportunité pour les territoires partenaires de valoriser leurs atouts touristiques. « Du mariage de la sardine et de la plaisance, est née une course pas comme les autres, la Sardinha Cup, véritable vitrine en termes de communication pour le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ! L’Office de Tourisme réitère pour la troisième fois son soutien au Team Vendée Formation, organisateur de cette course au large, en devenant partenaire majeur de cet événement. C’est en effet une réelle opportunité en termes de visibilité pour le territoire et en cohérence avec l’ADN de notre destination », se félicite Alice Plaud, directrice de l’Office de Tourisme.

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Les Français sur la Whitbread, 50 ans de “French Connection” depuis le début en 1973

L’IMOCA et The Ocean Race ont replongé dans l’histoire de la course pour souligner l’héritage que les Français ont laissé avec notamment Eric Tabarly.

Quand ce 8 septembre 1973, dix-neuf voiliers de sept nations dont un tiers sont Français, quittent Portsmouth et les eaux vertes du Solent avant de mettre le cap sur l’Afrique du Sud, il y a non seulement le stress inhérent à tout départ de course, mais aussi une sacrée dose d’inconnu face à ces 27 000 milles, notamment les fameux quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants dans l’océan Indien puis Pacifique. Quelques années auparavant la légende prétend que l’ancien aviateur Sir Francis Chichester, vainqueur à soixante ans de la première Transat Anglaise (Ostar), quatre ans avant Eric Tabarly, aurait eu l’idée de cette course autour du monde en équipage avec quelques sommités britanniques dont Robin Knox-Johnston, vainqueur du Golden Globe en 1969, ainsi que l’amiral Otto Steiner. La course est baptisée Whitbread Round The World Race car sponsorisée par le célèbre brasseur britannique. Ce premier tour du monde se dispute en quatre longues étapes entre Portsmouth, Le Cap, Sydney, Rio et Portsmouth. Un bateau noir ne passe pas inaperçu sur les pontons. Pen Duick VI, un ketch de 22 mètres, a été spécialement dessiné par André Mauric pour cette course, équipé d’un lest en uranium appauvri et de pièces en titane. Il est skippé par Éric Tabarly accompagné de jeunes et talentueux équipiers dont on va bientôt entendre parler – Olivier de Kersauson, Philippe Poupon, Marc Pajot… La plupart des voiliers sont de véritables « coffres forts » lents et lourds, et chargés à bloc de boîtes de conserves, et jerrycans d’eau.

Eric Tabarly I © DR The Ocean Race

Des voiliers de course-croisière aussi robustes que confortables

En 1973, il n’y a encore ni nourriture lyophilisée ni dessalinisateur sur les voiliers, mais des couchettes moelleuses, un chauffage d’appoint afin d’essayer de faire sécher les cirés en vinyle issus de la pêche, et même des pantoufles. Il est de bon ton d’embarquer un médecin à bord vu que les communications via la BLU sont totalement aléatoires – le futur explorateur Jean-Louis Etienne par exemple sur Pen Duick – et surtout un cuistot, hors quart, devant les « fourneaux » de la cuisine presque comme à la maison.

La presse britannique promet un duel au sommet entre Éric Tabarly et Chay Blyth sur Great Britain II. Cet ancien militaire a établi le record du tour du monde en solitaire contre les vents dominants deux ans plus tôt et en 292 jours quand les Anglais ont découvert Tabarly lors de sa victoire dans l’Ostar en 1964. Les deux marins partent clairement pour gagner. Le commando de parachutistes – de solides gaillards mais guère marins –, recruté par Blyth se plaint de manger que des plats bourratifs à base de curry. L’on frôle la mutinerie. Blyth, va finir par reconnaître à l’arrivée en Afrique du Sud « que même les parachutistes sont des êtres humains… ». On imagine l’ambiance à bord.

Sayula II, équipage vainqueur de la Whitbread Round the World Race 1973-74 I © Bernardo Arsuaga Private Collection

Rien de tel sur Sayula II, un Swan 65, dessiné par le prestigieux cabinet américain Sparkman et Stephens, construit en Finlande et considéré à l’époque comme la « Rolls » des bateaux de course-croisière. Le milliardaire mexicain Ramon Carlin, a tout compris. Il a enrôlé certes son fils, modeste plaisancier, mais aussi de brillants marins. Pendant que les jeunes torchent de la voile sur le pont, le skipper et ses convives profitent. « Nous avons de l’alcool à bord et il nous arrive de prendre un verre ensemble après dîner ou en fin de quart, lorsque nous rentrons trempés et glacés » explique ce bon vivant. « Certains ne prêtent aucune attention au fait que nous avons quelques femmes à bord (notamment Paquita son épouse). Leur présence est une excellente chose. » N’empêche, la légende ne dit pas vraiment combien elles sont à bord, mais prétend que ces dames vont débarquer au Cap, préférant retrouver leur conjoint aux escales.

Un blondinet de 25 ans nommé Peter Blake
A bord de Pen Duick VI, et même s’il y a une guitare, des carnets de chants et du Châteauneuf du Pape – le vin préféré de Tabarly – les emménagements sont nettement moins douillets, et l’équipage pousse le ketch dans ses derniers retranchements. Des images tournées à bord, montrent des équipiers hors-quart en slip, grimpant à toute vitesse sur le pont sans harnais, afin d’aider à affaler l’immense spi lors d’un départ au lof dans un grain puissant, le bateau roulant bord sur bord. Un miracle qu’il n’y ait pas eu de blessés. Le favori va perdre toute chance de l’emporter quand son mât s’écroule sur le pont. Un nouveau mât sera installé en Afrique du Sud. Un autre équipage passe plus de temps à utiliser la caisse à outils qu’à régater. Sur ce bateau battant pavillon britannique, un blondinet néozélandais de 25 ans, dispute la première de ses cinq Whitbread consécutives. Il se nomme Peter Blake, et a été enrôlé comme équipier sans spécialité. Dans son journal de bord, il raconte : « Nous n’avons encore jamais navigué sur ce bateau, et le départ est notre première sortie en mer ! On termine les emménagements intérieurs dans le Solent. Heureusement, il fait beau… Nous n’avons pas vérifié que les toilettes n’étaient pas connectées, et au bout d’une semaine, on se rend compte que tout part dans les fonds où sont stockées les conserves. Et comme dans la panique du départ, nous avons rangé les boîtes sans les référencer, les étiquettes se sont décollées et quand on en ouvre une, c’est la surprise ! »

Philippe Facque : « J’avais 21 ans et l’opportunité de faire le tour du monde en course ! »
Après des mois de mer, Sayula II l’emporte en temps compensé devant un confortable Nicholson 55 baptisé Adventure et Grand Louis du Français André Viant. L’on compte malheureusement trois disparus, dont le Français Dominique Guillet, co-skipper de 33 Export, et cinq bateaux non classés. La course a été sans pitié, et le skipper du bateau polonais Otago, bon marin mais amateur patenté, dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : « Il est vraiment difficile de vivre dans un espace aussi restreint et dans cette promiscuité. Même des rats ne pourraient vivre ainsi les uns sur les autres sans se quereller de temps en temps ! » A écouter Philippe Facque, aujourd’hui directeur général du chantier CDK, mais qui en 1973, a posé son sac sur le bateau d’André Viant, les souvenirs n’ont pas tout à fait le même goût. Deux ans auparavant, et au grand dam de ses parents, il a zappé les oraux du Bac ayant l’opportunité d’effectuer sa première transat.

Repéré par André Viant pour ses qualités de manœuvrier, il lui propose d’embarquer à bord de Grand Louis pour la première Whitbread. « J’avais 21 ans et l’opportunité de faire le tour du monde en course. C’était juste génial ! Contrairement à Kriter mené par Jack Grout où il n’y avait que des stars à bord mais qui ne s’entendaient pas, chez nous, il y avait une super ambiance, cette complicité et confiance, indispensables sur une telle course. Nous étions dix, fonctionnions par quarts de trois – un sur le pont, un en stand-by et un à la bannette. Il y avait un mix de la famille d’André Viant, polytechnicien, chef d’entreprise, formidable marin – ses filles Françou et Sylvie, son fils Jimmy, son gendre Michel Vanek… et de jeunes marins dont Loïc Caradec et moi. Grand-Louis était une goélette confortable mais un tank qui n’avançait pas. Je me souviens que dans l’océan Indien, pour tuer le temps, on se faisait des crêpes… Comme c’était la première course autour du monde, tout le monde partait avec des bateaux lourds et robustes. On ne savait pas trop à quoi s’attendre. » Il a beau diriger le chantier CDK qui a construit nombre de voiliers IMOCA, dont six vainqueurs du Vendée Globe ou le dernier 11th Hour Racing Team, Philippe Facque, n’a jamais navigué sur ces bateaux. « Ce qui est hallucinant avec ces foilers, c’est qu’ils ont des performances supérieures aux trimarans Orma de 60 pieds d’il y a trente ans. Ces bateaux sont fabuleux, mais à cinq dans les mers du Sud, ça sera forcément sportif et physiquement exigeant. Ces coques en carbone sont d’incroyables caisses de résonnance. Mais en même temps depuis cinquante ans, la course s’est tellement professionnalisée, et les marins d’aujourd’hui sont hyper préparés et encore plus « durs au mal » que nous. Je me pose parfois la question. Si j’avais leur âge aujourd’hui (il en a 70), est-ce que je prendrais mon pied à faire un tour du monde en équipage sur ces machines extraordinaires ? Je crois quand même que oui… Ils vont aller trois fois plus vite, moins cuisiner que nous à bord c’est sûr, mais vivre une aventure exceptionnelle, unique et rare » conclue-t-il en riant.

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Cap Martinique. La première édition se prépare

Dans moins de deux mois, le 1er mai, sera donné le coup d’envoi de la première édition de la Cap-Martinique. Cette transatlantique inédite qui relie d’une traite La-Trinité-sur-Mer (Morbihan) à Fort-de-France (Martinique) rassemble 40 bateaux menés en double ou en solitaire par des marins 100 % amateurs. « On ne se rend souvent pas compte du défi que cela représente de traverser l’Atlantique en course. C’est une petite Route du Rhum pour les engagés » rappelle Jean-Philippe Cau, co-organisateur aux côtés de Thibaut Derville. Car c’est en effet la première fois qu’une course aussi longue et aussi exigeante est proposée à des marins non professionnels. La Transquadra, course mythique, permet en effet une escale à Madère.

Niveau relevé

« Nous avons placé haut le niveau d’exigence sportive avec les qualifications, avec le contrôle des bateaux, et le plateau correspond à cette exigence » poursuit Jean-Philippe Cau. « On a des coureurs aguerris, que l’on connaît bien, et c’est un gage de sérénité avant le départ. » La course est ouverte aux équipages doubles ainsi qu’aux skippers solitaires qui sont réunis au sein d’un même classement. Car la récente Transquadra, disputée en février a démontré qu’un solitaire pouvait très bien s’imposer au « scratch ». Après 14 jours de course, les vainqueurs – en double – ne se sont imposés qu’avec 30 minutes d’avance sur Alexandre Ozon, seul à bord de son Sun Fast 3 300. Car l’autre distinction au sein de la flotte est le choix du chantier. Il n’existe pas de « classement constructeur » mais la course se joue aussi entre les types de bateaux. Les grands favoris naviguent à bord de JPK 10.30 ou de Sun Fast 3300 (Jeanneau), deux machines dernier cri, capables de surfs sauvages à plus de 20 nœuds.

Têtes d’affiche

En solitaire, le match le plus attendu oppose Jean-Pierre Kelbert, patron du chantier JPK à Alexandre Ozon (Les Voiles de l’Espoir), qui court sous les couleurs de Jeanneau. Le premier connaît par cœur sa monture, fabriquée dans son propre chantier, alors que le second – électronicien de profession – est un marin chevronné, qui a passé des années en mer. Également candidat au podium, Stéphane Bodin, est engagé à bord d’un JPK 10.30. En duo, Ludovic Menahes et David Le Goff (Karrgreen) ont dominé la dernière saison de la tête et des épaules. Ils surveilleront Olivier Burgaud et Sylvain Pontu (Contre Vents et Cancers). Les deux hommes ont un beau pédigrée mais s’engagent à bord d’un bateau – le Sun Fast 3 300 – qu’ils ne connaissent pas encore sur le bout des doigts. En double, la surprise peut venir d’Adrien Kuttel et Gerry Hegie (Sentinel Ocean Alliance). Les deux Sud-Africains ont de solides palmarès mais ils sont inconnus dans l’hémisphère nord. Une seule chose est sûre, ils affichent une détermination hors norme puisqu’ils ont amené leur bateau en Afrique du Sud afin de profiter de l’été austral pour s’entraîner.

Un village ouvert à tous

A moins de deux mois du départ, le village de départ prend forme à La Trinité-Sur-Mer (Morbihan). « Nous disposons de 600 m2 couverts, avec un grand chapiteau, pour accueillir toutes les animations, bars, commerces de la course » détaille Thibaut Derville. Le grand public pourra profiter des animations et spécialités aux couleurs de la Martinique et du Morbihan.

“L’Envol” prend la mer

Tous les concurrents de la Cap-Martinique courent sous les couleurs d’une association qu’ils soutiennent. Ainsi, Séverine et Pierre-Henri Almaric portent les couleurs de « l’Envol ». Cette association accompagne les enfants et leur famille pour « que les enfants malades restent des enfants ». A l’occasion de la Cap-Martinique, de nombreux échanges seront mis en place entre les enfants hospitalisés et l’équipage. Ces moments de partage seront mis en place avant le départ, mais aussi pendant la course et même à l’arrivée en Martinique. Ce sera d’ailleurs la première action de l’Envol en Martinique.

ENGAGES

DUO :

KUTTEL Adrien, HEGIE Gerry (JPK 10.30 / Sentinel Ocean Alliance)
CARPENTIER Patrice, HOAHER Frédéric (JPK 9.60 / Planète Urgence)
DELEMAZURE Alexandre, WEIL Emmanuel (Figaro 2 / Project Rescue Ocean)
DERVILLE Victor, FIGEAC Gauthier (Ofcet 32 / Énergie Jeunes)
MONTECOT Jacques, LAFITE Samuel (Figaro 2 / Loire Odyssée)
AMEDEO Jacques, TAILLIANDIER Brice (JPK 110 / Te Mana o te Moana)
BURGAUD Olivier, PONTU Sylvain (JPK 10.80 / Contre Vents et Cancers)
GERARD Ludovic, BROSSAY Nicolas (JPK 10.80 / Pure Ocean)
TROUSSEL Olivier, BAUCHER Benoit (JOD 35 / Nidcap)
PAUL Patrick, PAUL Maxime (JPK 10.10 / Association Sainte Bernadette)
GACH Philippe, D’ALLARD Thierry (Pogo 30 / Association Fegaye)
PERON Alain, CHAVIGNY Jean-Marc (JPK 10.10 / Un papillon contre l’eczéma)
MENAHES Ludovic, LE GOFF David (JPK 10.10 / Karrgreen)
CADIOU Loeiz, DELAMARRE Hervé (JPK 10.10)
DE WITTE Tristan, DUTREUX Marcel (JPK 10.10 / Entreprise du Patrimoine Vivant)
SAUZIERES Philippe, VALRAUX François (JPK 10.80 / A Tree for You)
CHERIAUX Jean-François, CHEVALIER Patrick (JPK 10.10 / Les Apprentis d’Auteuil)
FROMENT Quentin, FROMENT Vianney (Figaro 2 / Le Rocher, Oasis des Cités)
WATINE Nicolas, ROCHARD Rémy (A 35 / Choisir l’Espoir)
JACOBSON Robert Rosen, HENDRICKX Gijs (Sun Fast 3300)
D’ABOVILLE Eric, DE LAMINAT Sébastien (JPK 9.60 / Parrains Marins)
AMALRIC Séverine, AMALRIC Pierre-Henri (Figaro 2 / L’Envol)
BARSOTTI Pierre, BOUTHORS Etienne (JPK 9.60 / La Ligue contre le cancer)
FISH Deb, DAVIES Rob (Sun Fast 3600 / Disasters Emergency Committee)

SOLO :
JOB Even (Figaro 2 / Oc&aïa)
VIAN Régis (A 31 / Espérance Banlieues)
HENRARD Stéphane (Opium 39 / Kick Cancer)
ISOARD Patrick (Sun Fast 3200 / Enfants du Mékong)
TOUGERON Frédéric (First 36.7 / Radis)
BEHAGHEL Marc (JPK 10.30)
BODIN Stephane (JPK 10.30 / Les Blairoudeurs)
KELBERT Jean-Pierre (JPK 10.30)
THOMAS Eric (Pogo 30 / Imagine for Margo)
OZON Alexandre (Sun Fast 3300 / Les voiles de l’espoir)
HAMON Jean-François (Sun Fast 3300 / Architectes sans Territoire)
DOMENECH-CABAUD Laurent (Figaro 2 / AVF – Végécantines)
CHATAIGNER Hervé (JPK 10.30 / Scolioses et Partage)
CORET Pascal (Pogo 30 / CDC Développement)
LEFORT Etienne (A 35)
FOLLIN Adrien (Sun Fast 3300)

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Class40. Un Pogo S4 pour Stan Thuret

Stan Thuret a lancé la construction d’un nouveau Class40. Un plan Verdier, le Pogo S4.La carène du scow de Guillaume Verdier a été étudiée spécialement pour le parcours au portant de la Route du Rhum et le PogoS4 a d’ores et déjà prouvé qu’il était bien né au vu de sa troisième place sur la Transat Jacques Vabre 2021.

Le nouveau Class40 Everial, qui portera le n°177, est actuellement en construction chez Pogo Structures, un chantier Finistérien passé maître dans l’art de l’infusion, situé à deux pas de son futur port d’attache de Concarneau. Ce qui permet à Stan de suivre la construction de sa future “fusée” (comme il le dit joyeusement) jusqu’à sa mise à l’eau mi-mai !

” La grosse motivation cette année, c’est de me confronter à nouveau à du solitaire ! C’est ce qui m’a poussé à faire de la course au large : repousser ses capacités physiques et mentales et gérer tout seul une traversée de l’Atlantique. Et cette année, ce sera sur la Route du Rhum, un sacré morceau où je pourrais mettre en pratique tout ce que j’ai appris depuis 7 ans. J’ai en plus la chance d’avoir un sponsor qui m’accompagne sur un Pogo S4 de dernière génération avec l’idée d’aller jouer les trouble-fêtes ! On coche toutes les cases pour faire les choses de la meilleure des manières, sportivement mais aussi avec notre engagement pour faire rêver et inspirer les gens sur l’Océan.”

Nouveau bateau, nouveau programme ! Après sa mise à l’eau et quelques semaines d’entraînements en Atlantique, Stan et le Class40 Everial mettront le cap sur la Méditerranée pour 2 courses : la célèbre Rolex Giraglia en équipage au départ de Saint-Tropez et la Duo Max en double au départ de Marseille. Puis viendra le parcours de qualification sur la route du retour en Bretagne, une répétition générale mi-septembre à Saint-Malo avec la 40′ Malouine, avant le grand départ en solitaire sur la Route du Rhum le 6 novembre !

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Rorc Caribean 600. Le film

La 13e édition de la RORC Caribbean 600 a attiré 74 bateaux, 738 marins de 32 nations différentes pour courir autour de 11 îles des Caraïbes sur 600 nm en 1 grande course !

C’est Pac52 Warrior de Christopher Sheehan qui a été le grand vainqueur, remportant le trophée RORC Caribbean 600 pour le meilleur temps corrigé sous IRC. “Tactiquement, la RORC Caribbean 600 est l’une des courses les plus difficiles au monde. C’est comme un match de boxe poids lourds; les gauches et les droites continuent de venir vers vous et vous attendez ce coup de grâce. À tout moment, vous pouvez tout perdre, aucune avance n’est sûre jusqu’à la toute fin », a commenté le tacticien de Warrior Won, Richard Clarke

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Jules Bonnier à la barre du Class40 Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète

Le malouin Jules Bonnier prend la barre du Class40 N°153 (ex Lamotte Module Création de Luke Berry) avec les couleurs du réseau national d’agences immobilières Nestenn et de l’association Entrepreneurs pour la Planète. Un programme de 3 ans avec un objectif ambitieux de participer à la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dès cette année.

Démarrer la voile en Optimist, en stage d’été, à 7 ans à Saint-Malo, cela peut paraître banal pour un jeune Malouin. Rêver de faire du large très jeune, sans doute moins. C’est le cas de ce jeune officier pont de la marine marchande de 26 ans. Depuis sa première transatlantique en course (Québec Saint-Malo 2016), Jules Bonnier réfléchit à l’élaboration d’un programme de compétition au grand large avec l’idée de créer un projet pérenne pour ses partenaires.

“Très heureux d’annoncer un programme en Class40 pour les trois prochaines années. Mon bateau va porter les couleurs de Nestenn, une très belle entreprise française représentée par plus de 450 agences franchisées en France et dans le monde ainsi que l’association Entrepreneurs pour la Planète. En tant que dirigeant d’entreprise, leurs valeurs et leurs ambitions me correspondent. Je vais participer aux courses du championnat Class40 dans le but de me préparer au grand rendez-vous de la saison : la Route du Rhum – Destination Guadeloupe qui part en novembre prochain de Saint-Malo. Je suis qualifié grâce aux milles validés la saison passée mais je dois encore exécuter les 1000 milles qualificatifs en solitaire sur mon bateau. Être Malouin et sur la ligne de départ de cette transatlantique, c’est un rêve et en termes d’émotions, ça sera certainement très fort.”, s’enthousiasme Jules Bonnier.

Chantier d’hiver et nouvelle décoration pour le n°153
Le bateau est arrivé à Saint-Malo début février. Le chantier d’hiver a commencé sur la zone technique du bassin Duguay-Trouin. Au programme : la révision de l’accastillage, du gréement ainsi que quelques petites modifications ergonomiques. La décoration du bateau a été confiée à Jean Baptiste Epron et la mise aux couleurs de Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète sera réalisée au mois de mars.

C’est un mouvement collectif constitué du siège de l’enseigne Nestenn et de franchisés des 4 coins de France et d’outre-mer qui soutiennent le projet de Jules Bonnier sur 3 ans. Pendant plus de 6 mois, Jules a présenté son projet aux franchisés des différentes régions pour les convaincre de rejoindre l’aventure et cela a plutôt bien fonctionné.

« Parce qu’une entreprise et un navigateur ont le même but, se fixer un cap et l’atteindre ! Jules est compétiteur, ambitieux, déterminé, le groupe Nestenn l’est aussi ! Son énergie, son charisme, sa passion et sa sincérité sont les ingrédients que nous sublimons tous les jours dans notre métier d’agent immobilier et nous sommes heureux de partager ces valeurs avec lui. Il est challengeur, nous aimons ça, il est champion dans l’âme, nous adorons ça ! C’est donc tout naturellement, dès notre première rencontre, que Nestenn a décidé d’hisser la grand-voile aux côtés de Jules Bonnier ; un sponsoring de trois années consécutives avec la collaboration active de nos agences immobilières Nestenn. Avec Jules et la fougue de ses 26 ans, nos agences Nestenn vont vivre un championnat mondial d’exception, 20 courses inoubliables, 6 transatlantiques dont deux ultimes : la Route du Rhum et la Transat Jacques Vabre, entre autres. Nous sommes fiers d’offrir nos couleurs et nos valeurs à Jules qui saura sans nul doute les porter haut le mât ! » confie Olivier Alonso – Président du groupe immobilier Nestenn.

“La confiance que m’accorde Nestenn en m’accompagnant sur 3 années de programme de course au large m’offre une superbe opportunité de m’exprimer sur l’eau avec un projet performant. Je suis content d’avoir pu rencontrer les franchisés y compris ceux qui sont éloignés du littoral. Ils ont adhéré aux valeurs de notre sport. C’est une vraie fierté d’apporter quelque chose de différent en termes d’activations et de communication. J’ai hâte de les retrouver sur les départs de course et partager avec eux cette aventure sportive et humaine.” poursuit Jules Bonnier

L’Association Entrepreneurs pour la Planète, co-partenaire du Class40 153.

Jules Bonnier devient, à sont tour, l’un des ambassadeurs de l’association Entrepreneurs pour la Planète qui rassemble le monde de l’entreprise et le monde de l’environnement. Il prolonge ainsi l’aventure initiée par Sébastien Audigane et François Jambou – navigateurs engagés – qui en 2021 au cours d’une riche année, ont permis de faire découvrir cette association environnementale au monde de la voile et dont ils continueront de porter les valeurs.

“Dès le début de ce projet en Class40, j’avais à cœur de m’engager et de porter les couleurs d’une association dont je partagerais les valeurs en tant que marin et chef d’entreprise. La rencontre avec Entrepreneurs pour la Planète a du sens et je les accueille bien volontiers à mon bord. Nous avons tous un rôle à jouer pour ne plus être simplement témoin de la pollution des océans et des couacs climatiques.” explique Jules Bonnier.

“Chez Entrepreneurs pour la Planète, nous œuvrons pour la transition écologique des entreprises. S’associer au projet sportif de Jules Bonnier c’est rattacher notre démarche à une discipline qui se soucie de l’environnement marin. Grâce à ce partenariat aux côtés de Nestenn, nous allons bénéficier une nouvelle fois d’un fantastique mégaphone pour sensibiliser les entreprises à la crise climatique et l’effondrement de la biodiversité » poursuit Christophe Caille, Président de l’association.

En 2022, engranger de l’expérience et des milles pour figurer sur la Route du Rhum

Dès sa mise à l’eau, les entraînements vont se succéder pour que Jules puisse prendre ses marques. “C’est un bateau performant qui a terminé 3ème du championnat de Class40 en 2021. L’idée est de prendre en main le bateau pour monter en puissance au fur et à mesure de la saison afin d’être dans les meilleures dispositions pour m’aligner au départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe” conclut-il.

Le programme prévisionnel de courses en 2022:

15 mai 2022 : Normandy Channel Race / 13 juin 2022 : Mondial Class40 / 15 juillet 2022 : Drheam Cup / 15 septembre 2022 : 40 Malouine Lamotte / 6 novembre 2022 : Route du Rhum – Destination Guadeloupe

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Figaro. Dernière saison avec le Team Bretagne-CMB pour Tom Laperche

Tom Laperche, skipper du Figaro Bretagne CMB Espoir 2eme de la 1ere étape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - en mer le 06/06/2019 @ Alexis Courcoux

Tom Laperche attaque sa quatrième et dernière saison au sein du Team et ses ambitions sont particulièrement élevées. « Je veux profiter au maximum de ma dernière année sous les couleurs du Team », confirme l’intéressé qui, après deux troisièmes places sur la très exigeante Solitaire du Figaro en 2020 et 2021, vise clairement la victoire sur cette même épreuve en 2022. « Pour atteindre mon objectif, je n’envisage pas de me reposer sur mes acquis. Je veux tout pousser au maximum, qu’il s’agisse de réglages, d’analyses de données du bord, de préparation mentale, de préparation physique ou encore de météo. Mon objectif sur cette saison est donc avant tout de performer et de m’exprimer au plus haut niveau ». Les ambitions sont donc claires pour le skipper Performance !

La saison 2022 s’annonce à la fois dense et riche pour les skippers Espoir, Performance et Océane du Team Région Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne. Au programme cette année : 5 épreuves comptant pour le Championnat de France Élite de Course au Large, parmi lesquelles la fameuse Solitaire du Figaro. Si Tom Laperche, Gaston Morvan et Chloé Le Bars ont en commun l’objectif de faire briller les couleurs de la Région et du CMB, ils affichent toutefois des ambitions différentes.

Si Tom est parfaitement déterminé, Gaston Morvan n’est pas en reste. Le jeune Finistérien, qui était parvenu à signer une remarquable 7ème place et à remporter le classement bizuth sur la Solitaire du Figaro l’an dernier, nourrit, lui aussi, de grandes ambitions. « Faire dans le Top 5 à chaque grande course est mon objectif. Je ne me surestime pas mais maintenant que j’ai pu voir ce dont j’étais capable, je suis super motivé ! », commente Gaston.
Le skipper Espoir participe à tous les stages mis à place par le Pôle Finistère Course au Large depuis la fin du mois de janvier. Il met toutes les chances de son côté : « Avec Tom et Chloé, nous sommes dans une bonne dynamique. J’ai pu partager des entraînements en double avec des marins tels que Nicolas Lunven, Pascal Bidégorry ou encore Robin Follin qui m’ont chacun apporté une part de leur expérience », ajoute le skipper.

Définir des axes de travail et progresser
Chloé Le Bars, la nouvelle skipper Océane s’apprête, quant à elle, à faire ses premiers pas sur le circuit. Son objectif cette année est de développer son projet, de prendre ses marques et de progresser.
« Mes partenaires d’entraînement et de Team ont aujourd’hui un temps d’avance sur moi. Ils sont tous de bons conseils et je n’hésite donc pas à leur poser des questions. Même chose avec les préparateurs des bateaux. Je ne pouvais pas rêver mieux pour progresser et avancer », assure la skipper Océane qui a, comme les autres, enchaîné les navigations ces dernières semaines, et ainsi pu identifier des axes de travail prioritaires. « J’ai déjà bien progressé dans les manœuvres et sur les réglages. C’est beaucoup de changements pour moi après le Mini 6.50 d’autant que le Figaro Bénéteau 3 est un bateau très physique mais je commence à prendre mes marques même si j’ai bien conscience d’avoir beaucoup de travail sur la planche ! », note Chloé dont l’objectif principal cette saison sera d’élever graduellement son niveau de jeu. « Je ne me fixe pas d’objectifs de résultats. Mes priorités sont de progresser et de me faire plaisir sur l’eau », termine la navigatrice.

Source : CMB

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Violette Dorange avec l’artiste Speedy Graphito ensemble pour la Fondation Apprentis d’Auteuil

La jeune navigatrice Violette Dorange, toujours en quête de nouvelles expériences et de nouvelles rencontres, avait sollicité début février via Instagram l’artiste plasticien Speedy Graphito*, pionnier de l’art urbain français et reconnu dans le monde entier, avec bien sûr une petite idée derrière la tête !
Objectifs : sa nouvelle tenue de voile imaginée par Speedy et une fresque réalisée avec les jeunes d’Apprentis d’Auteuil !
L’artiste plasticien touché et séduit par la démarche « audacieuse » de Violette a tout de suite accepté le challenge et s’est prêté au jeu avec bonheur ! Un souvenir gravé dans le mur !

« J’avais envie de faire quelque chose de super original en demandant à un artiste de customiser ma tenue de voile et en créant un petit événement avec les jeunes de la Fondation Apprentis d’Auteuil », résume Violette Dorange. « En cherchant sur Internet et Instagram, je suis tombée sur Speedy Graphito. Je ne le connaissais pas contrairement à mes parents qui l’appréciaient beaucoup ! Reconnu pour ses graffitis comme l’un des pionniers du street-art en France, il pouvait réaliser quelque chose de coloré, de vivant qui plairait aux jeunes. »

La suite ? Violette contacte Speedy. Ils conviennent d’un rendez-vous le 5 février au Musée en Herbe à Paris où Speedy Graphito expose son univers « Mondes imaginaires », avant de retrouver les jeunes de la MECS Sainte-Thérèse (Maison d’Enfants à Caractère Social).

« J’ai tout de suite été séduit par la démarche et l’enthousiasme de Violette », reconnaît Speedy Graphito. « J’aime les jeunes passionnés, à fond dans leur projet. Violette m’a touché. Moi-même engagé dans plusieurs associations caritatives, je trouve son investissement avec Les Apprentis d’Auteuil très fort, très grand. Il m’a semblé normal de partager du temps avec elle et les jeunes. »

Un lien fort et de beaux souvenirs
À la MECS Sainte-Thérèse, l’artiste a recouvert de graffs la salopette et le ciré de Violette, avec de gros marqueurs indélébiles, « effet tatouage garanti qui a l’air de lui plaire » s’amuse-t-il.
« Speedy Graphito a totalement improvisé ma tenue », souligne admirative Violette. « On retrouve la mer à travers des poissons, des vagues, une grosse pieuvre. J’espère que cette très belle tenue va attirer les regards, susciter des questions : Qui l’a réalisée ? Pourquoi je l’ai fait faire ? À moi d’expliquer le projet DeVenir avec Apprentis d’Auteuil. De marquer mon lien avec la fondation. »
En attendant, Violette a répondu aux nombreuses questions des jeunes présents, avant de les inviter à révéler leurs talents dans une fresque réalisée avec elle et l’artiste, sur le mur d’un lieu de vie de la MECS. « Tous ensemble, nous avons passé un super moment dont il restera un lien très fort noué avec Speedy Graphito et deux très beaux souvenirs », confie Violette. « Un moment fort en échanges et en émotions », commente l’artiste. « Rien ne vaut ces instants de partage et de passion ! »

Un jeune, une navigatrice et la mer
Engagé dans un match de foot au profit d’une association caritative, Valdo, 16 ans, n’a malheureusement pas vécu cette rencontre. N’empêche, il a enfilé avec un bonheur non dissimulé la nouvelle tenue de voile de « sa » navigatrice et posé, heureux et fier, devant la fresque. En se souvenant de ses deux précédentes rencontres avec Violette, l’une en vis-à-vis et l’autre en visioconférence.
« Lorsque Violette est venue nous voir l’an dernier à la MECS, j’avoue que j’aimais bien les bateaux mais je ne m’intéressais pas à la voile. Je ne savais même pas que le Vendée Globe existait !

C’est Violette qui me l’a appris. Je sais, aujourd’hui, qu’elle veut participer au Vendée Globe 2024. Je lui souhaite bonne chance !
En fait, Violette m’impressionne par son vécu, sa motivation, son engagement. La voile, c’est son métier. Elle sait ce qu’elle doit faire. Mais quand je vois ce qu’elle réalise à son âge, je me dis que tout est possible dans la vie.
Sa nouvelle combinaison imaginée par Speedy Graphito est très originale, très lumineuse, très belle. Le poisson rappelle l’océan ; la vague, celle qu’elle doit franchir. Moi qui suis venu du Cameroun en France par la mer, jamais je n’oublierai son conseil : ne rien lâcher. Je garderai la petite carte qu’elle m’a dédicacée et je la soutiendrai à fond. »

Pour réaliser son rêve – participer au Vendée Globe 2024, la course à la voile autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance – Violette Dorange doit boucler son budget et porter toujours plus haut et loin son projet DEVENIR avec Apprentis d’Auteuil.

Plus que jamais engagée pour Apprentis d’Auteuil, Violette Dorange diffusera, chaque fin de mois, une vidéo pour partager ses liens avec les jeunes et les familles. Sujet de cette première : sa rencontre avec Speedy Graphito, pionnier du street-art, et les jeunes de la Maison d’enfants Sainte-Thérèse à Paris. « En demandant à Speedy Graphito de customiser ma tenue de voile et de réaliser une fresque avec les jeunes, j’ai voulu créer un petit événement : susciter la curiosité dans le monde de la mer et laisser le souvenir d’une belle rencontre. »

Le projet Devenir, c’est un défi sportif sociétal, un collectif de partenaires associés à une cause, celle de la jeunesse en difficulté. C’est aussi une association forte avec la Fondation Apprentis d’Auteuil qui, depuis 150 ans, œuvre pour soutenir ces jeunes et leurs apporter une éducation de qualité.

Un bel équipage
Apprentis d’Auteuil et Violette Dorange ont signé un partenariat où la fondation n’apporte aucun financement. La navigatrice appose le logo d’Apprentis d’Auteuil sur la grand-voile de son bateau baptisé DeVenir, pour lui donner la plus grande visibilité possible. Elle invite, bénévolement, le grand public à faire des dons à la fondation. Elle implique également ses sponsors dans des actions de mécénat au profit des jeunes et des adultes d’Apprentis d’Auteuil.

« La confiance peut sauver l’avenir » est le crédo de la fondation, c’est aussi le résumé de l’aventure du Projet DeVenir : des partenaires ont choisi de faire confiance à une jeune femme de 20 ans pour parier sur l’avenir !

Violette Dorange, une sportive engagée

Palmarès de la jeune femme de 20 ans, sportive de haut-niveau en voile et étudiante en ingénierie à l’INSA de Rennes :

2021 : Solitaire du Figaro / 19ème au classement général
2021 : Transat en Double Figaro / 9ème avec Alan Roberts
2020 : Solitaire du Figaro / 30ème – A 19 ans Violette est la plus jeune femme sur La Solitaire du Figaro
2019 : Mini Transat 6.50 / 16ème
2018 : Championnat du Monde Jeunes 420 (USA) / médaille de bronze
2017 : La 1ère à traverser le détroit de Gibraltar sur un Optimist
2017 : Vice-Championne du Monde de 420 Sanya (Chine) ; Championnat d’Europe Open 420 à Athènes (Grèce) / 3ème ; Championne de France 420
2016 : La 1ère à traverser La Manche sur un Optimist – Ile de Wight / Cherbourg
2016 : Championnats du Monde Jeunes en 420 à Auckland (NZL) / Médaille de bronze ; Championne de France 420
2015 : Championnat d’Europe Optimist (Pays de Galles) / 4ème

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