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Classe Mini. Les enjeux pour la Classe

L’engouement pour la Mini-Transat ne se dément pas. Toutes les courses font le plein et les listes d’attente sont également bien fournies. Affluence aux courses, constructions de prototypes, circuit sportif 2002, perspectives pour le conseil d’administration, autant de sujets évoqués avec la présidente de la Classe Mini, Amélie Grassi.

Amélie, comment se présente cette nouvelle saison 2022 pour la Classe Mini ?

La saison va être chargée, dense, intense mais ça se présente bien. Notre première satisfaction est de commencer la saison sans les restrictions sanitaires qu’on a pu connaître l’an passé, ça allège tout de même l’ambiance et l’organisation des courses.
Après, la Classe Mini rencontre un super succès. Chaque année, ça se densifie. Certes, ce n’est pas pratique pour gérer l’afflux de participants aux courses, mais le point positif, c’est que ça démontre une super dynamique: les circuits sont bien vivants, et ce, dans l’ensemble de pôles d’entraînement un peu partout sur les côtes Françaises, en Espagne, en Italie ou encore en Irlande.

Est ce que vous avez été surpris de cet engouement pour la Classe Mini ?

Je ne dirais pas qu’on a été surpris. Cet afflux en Classe Mini est assez cyclique. C’est déjà arrivé : il y a une dizaine d’années c’était la même chose, il n’y avait pas de place pour courir sur la Mini-Transat, c’était compliqué d’acheter un bateau…. On voit des pics de participation, puis ça rebaisse ensuite avant de nouveaux pics. On a quand-même eu en 20017, 2019 et 2021 des supers éditions de la Mini-Transat, avec des conditions météo plutôt favorables, ce qui participe à créer cet appel d’air.
L’afflux va bien-sûr créer des difficultés pour se qualifier par exemple, mais ces difficultés, qui font partie du parcours pour arriver à la Mini-Transat, vont naturellement créer de l’espace, parce que certains vont au fil du temps peut-être renoncer ou se rendre compte que cette aventure n’est, finalement pas faite pour eux.

Quelles solutions avez-vous envisagées pour répondre à cette forte demande ?

La première question qu’on s’est posée, c’est : est-ce qu’on peut augmenter le nombre de participants à la Mini-Transat ? Ou augmenter sa fréquence? On n’y a pas répondu favorablement parce qu’accepter plus de participants c’est compliqué à gérer. Les Minis 6.50 restent de petits bateaux qui naviguent sous dérogation.
On a déjà une flotte très conséquente, c’est délicat de faire plus que ça. 84 bateaux c’est déjà beaucoup, peu de courses rassemblent autant de participants.
Et en termes de temporalité, on a regardé s’il était envisageable d’annualiser la Mini-Transat. Mais
globalement, on est content du cycle de préparation : une Mini tous les 2 ans, c’est déjà suffisamment costaud à préparer pour les coureurs et à mettre en place pour la Classe, les organisateurs, les villes d’accueil et leurs partenaires.
En partant de ce postulat, on ne peut pas, non plus, organiser 2 fois plus de courses d’avant saison parce que ce n’est pas utile de qualifier 2 fois plus de gens que ce que peut accueillir la Mini-Transat.
Du coup la manière de réagir, c’est plutôt d’essayer de répartir équitablement l’accès aux courses pour les différents coureurs sur le circuit. Ce n’est pas forcément simple à faire, mais c’est ce qu’on s’applique à réaliser avec les ordres de préférence. Le système fonctionne assez bien même si cette année, il sature un peu, parce qu’il y a, vraiment, beaucoup de monde.
Après, on n’a pas non plus envie de réagir dans la précipitation parce que si le Mini 6.50 a autant de succès, c’est aussi parce que l’institution et son fonctionnement tournent quand-même super bien depuis des dizaines d’années. Je pense qu’il ne faut pas réagir trop vite, dans le feu de l’action. Du coup, on temporise et on verra déjà sur la prochaine édition comment ça va se passer.
Pour le moment, ça se passe globalement assez bien. C’est sûr quelques projets sont en difficulté mais il reste des places sur des courses en Méditerranée, les coureurs se déplacent, ce qui est chouette parce que cela crée des échanges de circuit.

Maintenir la diversité

On n’attend pas moins de 10 nouveaux protos cette année, cela répondait à un objectif de la Classe depuis quelques années ? Ça aussi c’est un succès ?

Oui c’est un succès, c’est une réelle satisfaction parce que ça n’a pas été une démarche simple à mener. Il y a quand-même beaucoup de bateaux de série, donc faire de la place aux prototypes, c’est un objectif louable mais cela suppose de faire comprendre à tous que la diversité de la Classe fait partie de son ADN et que tous doivent faire un effort pour que les prototypes puissent revenir un peu en force.
La démarche a été bien accueillie par les adhérents puisque les mesures qui ont été votées pour modifier nos
textes et favoriser le prototype, l’ont été à la très large majorité, presque à l’unanimité en assemblée générale.
C’était une première victoire de constater que tous les adhérents étaient motivés pour maintenir cette diversité. Et aujourd’hui, on voit que toutes les petites choses qu’on a mis en place pour encourager les gens à se lancer en proto fonctionnent super bien. On va avoir un circuit dynamique en proto cette année. Il y a plein de bateaux en construction, les “vieux” prototypes sont tous rachetés aussi, c’est top. C’est top parce qu’on a vraiment envie de rééquilibrer la présence proto/ série.
Et pour la petite anecdote, il est sympa de rappeler qu’il y a 10 ou 15 ans, ce même genre de mesure avait été votée et mise en place pour “protéger” les bateaux de série qui avaient alors du mal à se faire une petite place sur le circuit. C’est à ce moment-là, que la Classe avait instauré les quotas d’accès à la Mini Transat…
C’est un peu ça l’histoire de la classe : plus de prototypes ou plus de séries selon les années. C’est important que le Conseil d’administration veille à ce que tout le monde puisse accéder au circuit et conserver la diversité de la Classe, qui est son moteur, depuis toujours.

Sportivement, la grosse échéance de cette année c’est Les Sables Les Açores Les Sables ?

Oui sans hiérarchiser les courses, c’est la seule épreuve dite de catégorie A et pour les coureurs qui y participent c’est celle pour laquelle il faut répondre à des critères de qualification plus exigeants. Donc on a le droit de dire qu’elle est importante !
Toutes les courses font le plein, même en Méditerranée, c’est chouette de voir les courses se remplir aussi. Du coup sportivement il y a des plateaux avec un niveau de jeu assez élevé, même s’il ya des profils variés et pas que des supers champions de la course au large.
La Classe Mini italienne est également redynamisée et travaille un peu plus en autonomie. Et même si on se déplace toujours là bas, ça nous soulage un peu. Les évènements vont s’enchaîner rapidement et ça va être intéressant parce qu’on va bientôt avoir les premiers résultats sportifs et voir un peu qui tire son épingle du jeu et se positionne pour Les Sables Les Açores Les Sables notamment cette année.

Quels sont les objectifs particuliers pour le bureau, le conseil d’administration pour cette année ?

On aimerait poursuivre la dynamique de valorisation des bateaux dits “vintage”. On essaye de trouver les moyens de les mettre en avant autrement que par des podiums de résultats. On n’a pas encore toutes les solutions, mais un petit groupe du conseil d’administration travaille là-dessus.
Ensuite, cette année on va avoir un oeil attentif sur le suivi de l’équilibre proto/ série pour voir concrètement ce que donnent nos modifications, sur les courses, le nombre de participants, etc…
On a également voté pas mal de modifications pour la jauge des bateaux de série. Elles sont mises en application pour la première année donc on va surveiller ça de près et accompagner les coureurs dans les mises en conformité parce qu’il y a des modifications un peu conséquentes, et, enfin, s’assurer que les retombées des modifications sont positives. Ça a été un tournant, je pense, dans l’histoire de la jauge série donc il faut qu’on surveille ça de près pour savoir si tout se passe comme on l’espérait.

Comment se passe ta prise de fonction en tant que Présidente de la Classe ?

J’ai de la chance parce qu’on reste sur une certaine continuité. L’organisateur de la Mini-Transat ne change pas ce qui apporte un certain confort, une certaine sérénité. Le covid s’estompe tranquillement donc pour l’instant on n’a pas de gros sujet “touchy” à gérer en ce début d’année.
Ça permet aussi à tous les membres du bureau de prendre leurs marques, de travailler à tête reposée sur les sujets qui ont été votés lors de la dernière assemblée générale en décembre dernier, parce que c’est rare que la jauge évolue autant, donc ça nous permet de bien bosser là-dessus.
Un groupe travaille aussi sur la réduction de l’impact de la pratique d’un point de vue environnemental.
J’ai conscience que c’est une prise de fonction “tranquille” sans gros problème à gérer même si le circuit démarre fort avec plein de participants. On n’est pas assommés de sujets compliqués, on prend tous du plaisir à se découvrir au sein du Conseil d’administration qui a été quand-même renouvelé de moitié.
Les 2 dernières années, le conseil d’administration a été assez actif, je suis assez contente d’être là pour observer toutes les modifications qui ont été faites et voir ce que ça donne : ça me fait vraiment plaisir. En tant que Présidente, j’évite de donner trop mon avis, je regarde plus tout ce qui se passe, pour avoir un point de vue global sur les différents projets en cours, c’est chouette pour moi d’analyser tout ça, avec un peu plus de recul que quand j’étais moi-même skipper Mini.

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Class40. Mikaël Mergui met à l’eau son nouveau bateau

Photo Robin Christol

Le Méditerranéen Mikaël Mergui a mis à l’eau et baptisé à Hyères son nouveau Class40 Centrakor, un LiftV2 sur plan Lombard avec lequel il participera à la Route du Rhum.


Fraîchement mis à l’eau et baptisé par sa marraine Noëmie Honiat, jeune et talentueuse pâtissière, le Class40 n°183 CENTRAKOR a rejoint son élément, mercredi 6 avril 2022, sur les bords de la Méditerranée. À 7 mois jour pour jour du départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, cette mise à l’eau signe le début d’une belle aventure pour Mikaël Mergui son skipper et Centrakor, le spécialiste de l’équipement de la maison et de la décoration à petits prix.

Skipper et équipier professionnel depuis plus de 20 ans, Mikaël Mergui affiche un solide palmarès sous le signe de l’éclectisme. Du Tour de France à la Voile au match-racing, en passant par la Coupe de l’America, ce navigateur ne s’arrête jamais. Au fil de ses expériences, celui qui compte parmi les meilleurs équipiers internationaux caresse néanmoins le rêve de revenir à la course au large en solitaire. Il y avait goûté en 2005 sur la Mini-Transat, lui offrant l’occasion de traverser l’Atlantique seul à bord d’une coque de noix de 6,50 mètres qu’il avait lui même construite. Car là réside la spécificité du Méditerranéen qui affiche aussi, à 40 ans, de vrais savoir-faire de technicien. Deux casquettes qu’il réunit aujourd’hui dans son rôle de capitaine de son propre projet, à la barre d’un bateau optimisé à sa main, pour faire son grand retour dans la compétition océanique. « La construction d’un nouveau Class40 nous permet d’écrire une histoire inscrite sur la durée en partant d’une page blanche. Elle nous garantit d’être sportivement présents à bord d’un voilier compétitif dans la catégorie la plus nombreuse et la plus disputée, avec 55 concurrents attendus sur la prochaine Route du Rhum, » explique le skipper de Centrakor.

Un ancrage méditerranéen fort

« Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir joué le double six au jeu de l’oie et d’avancer dans les cases qui me mènent vers le départ de la Route du Rhum, une course qui m’a toujours fait rêver. Ce beau bateau est le fruit de la confiance que m’a accordée Centrakor. Grâce aussi au soutien spontané de la municipalité d’Hyères, je suis fier d’avoir pu fédérer les forces vives me permettant d’ancrer ce bateau de course au large sur son territoire en bordure de Méditerranée, » ajoute-il, heureux de porter ce projet, vitrine des compétences réunies autour de lui.

L’émotion était palpable pour le public présent sur le port varois pour ce lancement qui signe l’aboutissement de cinq mois de construction en Normandie. Un chantier d’envergure suivi de quatre semaines sans répit pour Mikaël Mergui et son équipe, soudés et engagés, dans les derniers travaux avant la mise à l’eau pour assembler les pièces du puzzle qui composent ce bateau aux lignes racées. Fièrement décoré aux couleurs de Centrakor, équipé de tout son accastillage et de l’indispensable électronique embarquée, quillé et mâté, le dernier né des Class40 est fin prêt à hisser les voiles et tirer ses premiers bords sur le magnifique plan d’eau de la rade d’Hyères.

Bientôt le grand bain

« C’est très émouvant de voir enfin ce projet de bateau Centrakor se concrétiser ! Le voir prendre nos couleurs, sentir l’enthousiasme et la fierté de Mikaël, voir les étoiles dans les yeux de ses enfants, dans ceux des Petits Princes et Petites Princesses venus assister au baptême. Ce voilier incarne toutes les valeurs que nous voulions mettre en avant en cette année anniversaire, celle des 15 ans du réseau. C’est un vrai bonheur de le voir prêt à prendre le large pour embarquer toutes les équipes Centrakor dans le sillage de cette aventure humaine hors normes qui promet de tous nous tenir en haleine dans les semaines et mois à venir, » confirme Nathalie Grand-Clément, Directrice Générale de l’enseigne.

Début mai, après quelques navigations d’entraînement, l’heure sera venue de rejoindre les lignes de départ de cette saison 2022. Et de se jeter dans le grand bain de la préparation sur l’eau de cette Route du Rhum dont le départ sera donné le 06 novembre prochain. Une course que le grand public aura aussi la chance de suivre au plus près grâce à la technologie inédite d’un partenaire qui rejoint le projet pour en faire le plus large écho. Affaire à suivre…

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SNIM. Le rendez-vous incontournable en rade de Marseille ce week-end de Pâques

Les régatiers les plus affutés de tout le bassin, comme le public marseillais et les nombreux visiteurs de la cité phocéenne, y sont très attachés : vendredi 15 avril à 15 heures sera donné le premier coup de canon de la 56ème édition de la Snim. Pour la centaine de solos, duos et équipages engagés dans le Championnat Méditerranée, l’édition 2022, organisée par la Société Nautique de Marseille, renoue enfin avec le week-end de Pâques. Cette date retrouvée confère à la Snim l’une de ses caractéristiques : offrir fréquemment un épisode météo musclé, habituel en début de printemps. L’effervescence est présente au cœur du Vieux-Port, et les concurrents prêts pour l’incroyable spectacle le long des rivages de la Métropole Aix-Marseille Provence, des espaces bientôt amenés à accueillir les épreuves de voile des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Tous sur l’eau depuis… 135 ans !
La Snim, c’est un rendez-vous incontournable : une grande régate internationale sur un plan d’eau magique ! Mais-en en perpétuant le flambeau de cette semaine initiée en 1965, les équipes de la Société Nautique rappellent que des régates étaient déjà organisées dans les spectaculaires rades de Marseille il y a 135 ans, date de création de la Nautique, qui n’a depuis cessé de rassembler et de faire naviguer les plus belles unités de la Méditerranée et au-delà.

La grande course
Depuis 2010, une grande course est au programme des plus grandes catégories, ainsi que des duos et des solos. Le principe de cette course est simple : proposer aux coureurs un parcours côtier optimal, tout en leur permettant d’arriver avant ou en toute première partie de nuit. En fonction des conditions météo, la grande course peut être lancée dès le vendredi 15h, mais l’organisation peut également décider de la différer au samedi ou au dimanche, en prévenant les coureurs par un avenant la veille du jour concerné.

Pierre Quiroga : embarquer avec les Minots
Le parrain de la 56ème édition ne se voyait pas rester à terre pendant toute la durée de la Snim. Il a accepté l’invitation de l’équipage du A35 des Minots de la Nautique, envisageant son rôle comme celui d’un observateur, plus que celui d’un équipier de choc. Il est vrai que les performances de ce jeune équipage, dont la moyenne d’âge est aux alentours de 20 ans, permettent au récent vainqueur de la Solitaire du Figaro de prendre ce rôle sans pression ; en 2021, ils ont non seulement remporté leur catégorie au classement Méditerranée, mais également le Trophée des Trophées remis au vainqueur du Championnat de France des Equipages IRC, toutes catégories.

Sous spi
Sur l’eau avec Régate en Vue
Afin de permettre au public marseillais de se rendre sur l’eau pour suivre au plus près les régates de la 56ème Snim, l’opération « Régate en Vue » sera menée par les équipes de l’Office de la Mer à partir du Vieux-Port, le samedi 16 avril de 11h15 à 13h environ. Le secret de la réussite de cette initiative : permettre aux personnes embarquées de bénéficier d’un commentaire et de se familiariser avec les bases de la régate. L’opération, qui a maintes fois prouvé sa pertinence et son utilité, et notamment accessible à des personnes sourdes ou malentendantes. Tous les renseignements concernant la réservation et l’achat de places sont disponibles en ligne sur le site internet www.officedelamer.com, rubrique boutique.

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Chavirage. Le trimaran d’Armel Tripon en remorque vers la Bretagne

Armel Tripon est soulagé. Il va pouvoir remettre à flot son trimaran suite à son chavirage en course. Le bateau fait toute vers la Bretagne sous la houlette d’Adrien Hardy et son équipe.

Les opérations de récupération de l’Ocean Fifty d’Armel Tripon se poursuivent sur la côte espagnole, sous la houlette d’Adrien Hardy et son équipe. Arrivés sur zone hier matin, ils s’activent depuis à récupérer tout ce qui peut l’être après le chavirage intervenu dans la nuit de dimanche à lundi. Bonne nouvelle en ce mercredi après-midi, Les P’tits Doudous ont pu être retournés et même si le mât est en plusieurs morceaux, la plateforme elle-même semble relativement épargnée.
Comme souvent quand un coup dur survient en mer, une solidarité et une mobilisation se mettent vite en place. C’est cette belle chaîne, cette formidable énergie qui accompagnent Armel Tripon et toute son équipe depuis que le trimaran de 50 pieds a chaviré au nord-est de l’Espagne. Sur place depuis hier matin, l’équipe de sauvetage a tout mis en œuvre pour récupérer un maximum de matériel. Après avoir rencontré quelques difficultés à remettre la plateforme à l’endroit en pleine mer, la décision a été prise de le remorquer dans la baie de Carino, à l’entrée de la Ria Ortigueira. Les autorités portuaires voisines de La Corogne ont tout de suite proposé leur aide et tout mis en œuvre pour faciliter les choses en libérant l’équipe des formalités administratives et en dépêchant une grue au plus près du bateau. Avec leur précieuse collaboration, le retournement des P’tits Doudous a pu s’effectuer sans aucun problème. Adrien Hardy et son équipe se sont activés à préparer le bateau pour le ramener en Bretagne. Une opération rondement menée puisque l’Ocean Fifty est désormais en remorque vers la baie de Quiberon, pour une arrivée prévue entre vendredi soir et samedi matin.

Retournement des P’tits Doudous à La Corogne © Oceanic Assistance
Retournement des P’tits Doudous à La Corogne
© Oceanic Assistance

Une bonne nouvelle qui donne à Armel Tripon l’énergie de se tourner vers la suite :
« Soulagement ! C’est le premier mot qui me vient en voyant Les P’tits Doudous à l’endroit. Le bateau est intègre et ceci grâce au professionnalisme de tous. La course au large est collective et solidaire, et ce chavirage me le prouve d’autant plus. Merci à mon équipe d’abord à qui je dois tant. Merci aussi à Adrien et son équipage pour leur efficacité, à Denis Hugues et toute l’organisation de la 1000 Milles des Sables, au MRCC et à Carlos Fernandes de Landa Suansez de la Marina Coruna. Un immense merci aux 110 associations Les P’tits Doudous pour leur soutien sans faille qui me touche beaucoup. Merci à nos partenaires qui vont nous permettre de repartir de plus belle, avec encore plus d’envie. Merci à toutes et tous pour vos messages chaleureux et réconfortants. A très bientôt sur l’eau pour la suite de la saison, sans oublier la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, en novembre prochain ».

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1000 Milles des Sables. Leyton vers la victoire, Douget imprime son rythme, abandon pour Gerkens

Après une nuit active durant laquelle il a multiplié les manœuvres Sam Goodchild devrait l’emporter alors qu’il ne reste plus que 2 bateaux sur 5 en course. Il est attendu sur la ligne d’arrivée ce mardi 12 avril, en début d’après-midi. En Class40, la course est super avec Corentin Douguet qui impose son rythme.

Cet affaiblissement va naturellement impacter principalement la flotte des Class40, dont les leaders ont débordé ce matin l’Occidentale de Sein peu après 8h30. Dans l’immédiat, en tous les cas, Corentin Douguet continue d’imprimer le rythme avec aisance sur son tout nouveau LiftV2, mais dans son sillage Ian Lipinski (Crédit Mutuel), Simon Koster (Banque du Léman), Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), Antoine Magré (E. Leclerc Ville La Grand) et Nicolas d’Estais (HappyVore), s’accrochent et ne lâchent rien. « Le vieux Figariste essaye de s’échapper tout le temps mais il y a toujours de la molle qui nous le ramène en distance de frappe. C’est loin d’être fini cette histoire si l’on regarde la météo ! », assure Koster. De fait, si l’on observe les modèles, force est de constater que les 250 milles de course s’annoncent relativement complexes. En effet, si, pour l’heure, le skipper de Quéguiner – Innoveo et ses chasseurs profitent d’un flux de sud soufflant entre 15 et 17 nœuds pour rejoindre la marque virtuelle de Ouest Gascogne, la situation va se compliquer ensuite ainsi que l’explique Christian Dumard, le consultant météo de la course : « Les concurrents vont devoir gérer de nombreuses phases de transition et évoluer principalement au près et au reaching dans des vents pas très forts (entre 3 et 10 nœuds). » Dans ce contexte, leurs ETA (estimations d’heure d’arrivée) se situent dans la nuit de mercredi à jeudi ou, au plus tard, jeudi dans la journée.

A noter par ailleurs :

Aux environs de 8 heures, Jonas Gerckens a pris contact avec la Direction de course pour signifier son abandon dans cette 2e édition de la 1000 Milles des Sables. Le skipper de Volvo, contrarié par quelques petits soucis techniques, fait actuellement route en direction de Lorient.

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Chavirage. L’hélitreuillage d’Armel Tripon

Les secours espagnols qui ont récupéré Armel Tripon suite à son chavirage ont diffusé une vidéo de son hélitreuillage. Le bateau est en cours de récupération par Adrien Hardy et son équipe qui sont sur place et qui après l’avoir retourné ont réussi à le remorquer.

Le Centre de sauvetage maritime du Finisterre a coordonné lundi 11 avril le sauvetage du skipper du trimaran Noir Desir renversé à 40 miles au nord de A Corogne. L’hélicoptère Helimer Maritime Sauvetage Helimer 401 (équipage de Babcock) a sauvé le skipper en le transportant à Alvedro en bon état. L’urgence s’est déroulée la nuit avec des conditions météorologiques défavorables (vent S/SW force 7 et mer combinée de W de 4/5 m). Le sauvetage a eu lieu en 1 heure après la réception de l’alerte de radiobalises par le Centre national de coordination de sauvetage maritime à Madrid. La haute préparation de l’équipage français du Noir Desir à faire face à ce type d’urgence est remarquable. Il était au-dessus du trimaran renversé lorsque l’opération de sauvetage a été effectuée par l’hélicoptère Helimer 401.

“Partis de Lorient tôt lundi matin, Adrien Hardy et ses hommes sont arrivés sur la zone du chavirage des P’tits Doudous ce matin. Actuellement à 48 milles au Nord-Est de La Corogne, l’Ocean Fifty d’Armel Tripon, retourné depuis un peu moins de 36 heures, semble en bon état. L’équipe de sauvetage va désormais mettre le semi-rigide à l’eau et s’atteler à démêler les câbles sous la plateforme afin d’essayer de récupérer tout ce qui peut l’être (bôme, voiles…) avec l’aide de plongeurs.

Une fois passée cette première phase, deux solutions se présenteront ; tenter le retournement du trimaran en mer, sur la zone de chavirage, ou le remorquer vers le port de La Corogne afin de le remettre à l’endroit. Cette opération n’interviendra pas avant la fin de journée pour la première hypothèse, demain matin pour la seconde. Le choix sera fait en fonction des conditions de mer et de vent sur place, et du comportement du bateau. Les P’tits Doudous seront ensuite remorqués vers leur port d’attache de La Trinité-sur-Mer.”

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Globe40. A deux mois du prologue !

Les concurrents de la GLOBE40 continuent de se préparer pour ce tour du monde en Class40 inédit. Le départ du prologue de Lorient sera un moment fort pour un projet lancé il y a presque 3 ans maintenant. Et ce avant l’émotion du grand départ de Tanger le 26 juin.

Après deux années d’une crise sanitaire sans précédent dans un monde devenu clos et une crise internationale en cours la GLOBE40 aurait pu en rester au stade de belle idée.

A l’arrivée c’est un groupe très engagé de concurrents internationaux – à 80% -qui a surmonté les difficultés pour être au départ de la première de cette nouvelle épreuve bâtie sur un concept innovant et pourtant simple : un tour du monde en course accessible sportivement et financièrement, un parcours innovant et adapté au support, le gout de la compétition autant que de l’ouverture sur le monde.

En ce moment même le premier équipage d’outre-Atlantique avec la skippeuse canadienne Mélodie Schaffer a entamé son convoyage vers l’Europe, Joe Harris a prévu de mettre à l’eau son Gryphon Solo 2 la semaine prochaine à Portland, la seconde équipe américaine de Micah Davis est prévue dans les premiers jours de juin à Lorient, l’équipe marocaine prend en main cette semaine son bateau , Eric Grosclaude finit un mois de chantier avant la remise à l’eau, le japonais Masa Suzuki vient de présenter son projet au salon international de Tokyo, le hollandais Frans Budel est plus que jamais dans les startings blocks, etc..

La liste des inscrits a été mise à jour et est disponible sur le site internet de la course ; mais il faudra probablement attendre juin pour connaitre l’ensemble du plateau, le partenariat de dernière minute étant une grande spécialité de la course au large.

Un monde ouvert pour la première fois depuis deux ans
Avec l’annonce de l’ouverture de la Nouvelle- Zélande le 4 mai prochain aux ressortissants de nombreux pays, une dernière étape est franchie et l’ensemble du parcours est maintenant accessible aux concurrents de la GLOBE40.

La GLOBE40 sera la première course océanique à parcourir et à relier ce nouveau monde : nul doute que ce sera là un message fort.

Avec un dernier repérage en mars sur l’Ile de la Grenade aux Antilles l’ensemble des villes étapes – à l’exception de la Nouvelle- Zélande encore fermée à cette date- aura été visité par l’équipe d’organisation ; après 3 années de contacts et de travail un réseau de correspondants de grande qualité s’est constitué, beaucoup de liens personnels se sont noués, et l’événement suscite un réel engouement. Pour beaucoup de villes étapes ce sera une opportunité de reprendre la parole pour la promotion de leur destination après le grand silence imposé pendant 2 ans.

A Tanger le départ marquera pour la première fois le départ d’une grande course océanique d’Afrique et d’une terre arabe ; en Océan Indien et dans le Pacifique les parcours de course habituellement très sud aux limites des glaces ne permettent pas de découvrir les terres de ces grands espaces maritimes : avec pour la première fois une étape sur l’Ile Maurice et en Polynésie Française la GLOBE40 renoue avec les grands récits de Bernard Moitessier ou d’Eric Tabarly.

Un événement media de portée internationale
La GLOBE40 sera le support exceptionnel d’une histoire à raconter que ce soit autour de la forte personnalité de chacun des skippers, de leur aventure personnelle et sportive, comme de l’identité propre de chacune des villes étapes.

Les moyens sont en place pour partager avec le plus grand monde cette aventure à l’échelle de la planète : une équipe vidéo présente à chaque étape, un photographe de mer de grande notoriété Jean-Marie Liot, un sujet long produit à chaque étape, une distribution internationale des images, de nombreux voyages de presse.

Enfin un accord d’exclusivité est en cours de finalisation avec une société de production américaine basée à New York pour développer un projet en plusieurs épisodes à destination d’un des grands réseaux à portée mondiale.

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Chavirage. Les premières explications d’Armel Tripon : “Le Pilote a décroché!”

"Les P'tits Doudous" Ocean Fifty skippé par Armel Tripon et Benoît Marie, Transat Jacques Vabre 2021 © Pierre Bouras / Les P'tits Doudous

Peu avant minuit ce dimanche 10 avril, Armel Tripon a chaviré à bord de son Ocean Fifty au large de La Corogne. Alors en course sur la 1000 Milles des Sables, en solitaire, le skipper des P’tits Doudous a rapidement été hélitreuillé et ramené à terre. Tôt ce matin, une équipe de sauvetage, menée par Adrien Hardy, a pris la mer pour aller récupérer le trimaran sur zone. Quelques heures après son arrivée dans le port espagnol, Armel Tripon est revenu sur les circonstances du chavirage.

La nuit dernière, le skipper des P’tits Doudous évoluait dans un vent de Sud Ouest de 18 à 19 nœuds, sur une mer formée avec une houle d’Ouest, quand son trimaran de 50 pieds a chaviré. Dans ces conditions relativement instables, le Nantais dont on connait l’expérience et le sens marin naviguait prudemment, sous petit gennaker et balasté à fond. Réfugié à l’intérieur de la coque centrale de son Ocean Fifty dans un premier temps, il a rapidement été hélitreuillé par les secours espagnols et déposé à terre, à La Corogne où il a passé la nuit. Dans le même temps, l’opération de récupération du bateau s’est organisée depuis Lorient, sous la direction du navigateur Adrien Hardy dont l’expertise en matière de sauvetage de voiliers de course n’est plus à démontrer. L’équipe devrait arriver ce soir sur zone, aidée par une balise de positionnement activée par Armel avant de quitter le bord, afin de localiser la position des P’tits Doudous.

Armel Tripon encore sous le choc
Joint ce matin par téléphone, Armel Tripon, naturellement sous le choc, est revenu sur les évènements de la nuit dernière : « J’étais sous petit gennaker et balasté à fond quand c’est arrivé. Je n’étais pas en mode attaque du tout. Je faisais route au 140 quand le pilote automatique a décroché et que le bateau s’est retrouvé à 70° du vent. Le pilote a mal réagi face à une survente et là où il aurait dû abattre, il a lofé. Je me trouvais à l’intérieur et quand je suis sorti, le gennaker claquait. J’avais pourtant mis les largeurs qui permettent de choquer les voiles en grand en cas de besoin, mais ça n’a pas fonctionné. J’ai voulu abattre de nouveau mais en deux secondes les étraves ont planté. Je me suis précipité à l’intérieur… j’ai entendu un crac au moment où le mât a touché l’eau, puis le bateau a chaviré ».

En sécurité à terre, à La Corogne, Armel Tripon n’est pas blessé. Il attend désormais que l’équipe partie de Lorient tôt ce matin arrive sur la zone du chavirage pour suivre les opérations de remorquage.

Face à cette situation très difficile à vivre pour Armel et pour toute l’équipe, les partenaires sont plus que jamais unis pour faire face et soutenir le skipper. Nolwenn Febvre, Présidente et Fondatrice des P’tits Doudous : « Les soignants des P’tits Doudous sont tous mobilisés derrière Armel. Les tempêtes sont notre quotidien à l’hôpital et nous savons les gérer. Armel nous aide toute l’année en étant un parrain très engagé et aujourd’hui, c’est à nous de l’aider. Nous sommes de tout cœur avec lui ».

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1000 milles des Sables. Armel Tripon hélitreuillé après son chavirage en Ocean Fifty

Armel Tripon skipper de l’Ocean Fifty a chaviré dans la nuit ce dimanche 10 avril, peu avant minuit, alors qu’il évoluait au portant dans des conditions relativement instables (20-25 nœuds de vent) à une trentaine de milles du way-point de La Corogne en troisième position au sein de la flotte des Ocean Fifty de la 2e édition de la 1000 Milles des Sables. Le skipper du trimaran Les P’tits Doudous allait bien et s’est réfugié à l’intérieur de son bateau.

Peu après 1 heure ce lundi 11 avril, moins de deux heures après son chavirage au large des côtes espagnoles, Armel Tripon a été hélitreuillé et déposé à La Corogne. Les opérations pour récupérer l’Ocean Fifty “Les P’tits Doudous” ont été lancées.

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L’ENVSN a inauguré l’allée des Champions à l’occasion des Foils journées à Quiberon

Thierry Verneuil le président du Conseil d’Administration et Alex Cornu, directeur de l’ENVSN ont inauguré l’Allée des Champions Olympiques à l’occasion de l’ouverture des Foils Journées de l’ENVSN – Baie de Quiberon le 8 avril 2022 en baie de Quiberon.

Depuis 1970, l’École Nationale de Voile et des Sports Nautiques forme et prépare les sportifs de haut niveau aux échéances olympiques et internationales. Afin de réunir, comme un passage de témoins, les générations des Champions et Championnes d’hier et d’aujourd’hui et la génération des JO 2028, l’ENVSN a organisé ce temps fort et symbolique : l’inauguration de l’Allée des Champions Olympiques.

Jusqu’en 2024, l’allée centrale de l’ENVSN va arborer une exposition permanente des Champions et Championnes Olympiques qui ont bénéficié de ses expertises : recherche et développement des matériaux, préparation physique et mentale, accompagnement de haute performance, etc.

Etaient présents :
-Serge Maury, médaille d’Or en 1972 à Munich (Finn)
-Jean-Yves Le Deroff, médaille d’Or en 1988 à Séoul (Tornado)
-Thierry Peponnet, médaille d’Or en 1988 à Séoul (470)
-Nicolas Hénard, double médaillé d’Or en 1988 à Séoul et 1992 à Barcelone
-Luc Pillot, médaille d’Or en 1988 à Séoul (470)
-Franck David, médaille d’Or en 1992 à Barcelone (PAV)
-Yves Loday, médaille d’Or en 1992 à Barcelone (Tornado)
-Damien Seguin, médaille d’Or aux Jeux paralympiques en 2004 et 2016 (2.4)

Charline Picon, médaillée d’Or à Rio en 2016 (PAV), prépare un nouveau défi en 49er FX et sera en compétition à Palma, et ne pourra être présente physiquement à cette inauguration.

La délégation française du Championnat du Monde Jeunes de Voile, « Youth World Sailing Championships » (moins de 19 ans), qui s’est déroulé en décembre 2021 au Sultanat d’Oman, a brillé avec une moisson historique de 3 médailles d’or, 3 médailles de bronze et vainqueur du trophée des nations. Une nouvelle génération de marins français, porteuse de magnifiques promesses pour les Jeux Olympiques 2028, a été invitée à l’inauguration de l’Allée des Champions Olympiques :
-Manon Pianazza, médaille d’Or en Techno 293
-Thomas Proust & Eloise Clabon, médaille d’Or en Nacra15
-Hugo Révil & Karl Devaux, médaille d’Or en 29
-Manon Pennaneac’h et Victoire Lerat, médaille de Bronze en 420
-Théa Lubac, médaille de bronze en ILCA 6
-Héloise Pégourie, médaille de bronze en KiteFoil
-Jules Chantrel, 4e en Techno 293
-Ulysse Dereeper, 5e KiteFoil
-Zou Schemmel & Jean-Philippe Boudard, 6e en 420
-Caroline Pennetier & Fleur Babin, 13e en 29er
-Martin Kowalski, 21e en ILCA 6
Une exposition leur est également consacrée dans le hall de la cafétéria de l’ENVSN.

Une célébration des sports nautiques avec les Foils Journées 2022 !
Parce que la pratique de la voile est au cœur des actions de l’ENVSN, l’inauguration de l’Allée des Champions Olympiques se déroulera durant les Foils Journées – Baie de Quiberon 2022 : 3 jours où se mêlent, sportifs, professionnels de la voile et grand public pour tester les supports à Foils, régater mais aussi participer à des conférences et tables rondes.
Le programme des Foils Journées 2022

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