- Publicité -
Accueil Blog Page 233

Solo Maitre Coq. Corentin Horeau remporte la grande Course

C’est finalement Corentin Horeau (Mutuelle Bleue) qui s’est imposé sur la grande course de la 19ème édition de la Solo Maître CoQ ce jeudi 21 avril à 11h35’13”. Une belle course menée toujours aux avants-postes et qui s’est jouée sur une belle option prise au passage de la dernière marque du parcours.
Tom Laperche, 2e n’est pas passé loin du doublé. En terminant 3e avec son Figaro de la Région Normandie, Guillaume Pirouelle montre d’emblée qu’il faudra compter sur lui sur le circuit Figaro. Confirmation également pour Alan Roberts – Seacat Service 4e, Loïs Berrehar – Skipper Macif 5e et Achille Nebout – Amarris Primeo. 6e

Corentin Horeau a franchi la ligne d’arrivée de la grande course de la Solo Maître CoQ, bouclant ainsi en tête les 327 milles du parcours entre Belle-Ile, Ré et Yeu au terme d’un peu moins de 48 heures de mer. « Cette victoire fait évidemment très plaisir », a déclaré le skipper de Mutuelle Bleue, auteur d’un très joli coup, à moins de 20 milles des Sables d’Olonne. « Lors de l’édition 2014, Gildas Mahé avait fait la même chose et il avait gagné. J’avais ce souvenir gravé dans un coin de la tête. De plus, renter dans le Pertuis d’Antioche, dans la molle et avec le courant, je ne le sentais pas trop. Pour moi, c’était un coup à être obligé de mettre l’ancre pour ne pas finir à la côte », a détaillé le Trinitain qui est ainsi remonté de la cinquième à la première place. « On savait que si le vent revenait, ce serait d’abord par le large. A un moment, j’ai touché 7 nœuds de vent et je me suis retrouvé sur la route directe. Dès lors, je me suis dit que ça sentait bon pour moi même si c’est resté très irrégulier. Un coup ça repartait, un coup ça revenait. C’est resté capricieux jusqu’au bout mais je savais que c’était moins dur pour moi que pour les autres, plus proches de la terre », a détaillé Corentin qui s’est finalement imposé avec une avance de 51 minutes sur son poursuivant le plus proche.

Des cartes redistribuées mais de la confiance acquise malgré tout
« Je l’avais dit avant même le départ : mon objectif était de gagner cette course offshore. L’important, c’était de marquer les esprits dès la première confrontation de la saison. C’est fait et c’est bien fait », a ajouté le navigateur qui a longtemps oscillé entre les 4e et 6e places avant de faire la différence. « J’ai pris un mauvais départ mais je suis vite revenu. J’ai, malgré tout, encore du travail à faire sur le plan technique, notamment pour gagner en vitesse par rapport à des gars comme Tom Laperche et Loïs Berrehar. Ils ont vraiment très bien navigué sur cette course. Mieux que moi, j’ose le dire. Je suis cependant très content de ce que j’ai fait. J’ai navigué en lâchant mes coups et en ne regardant pas les autres. Je sais qu’en général, lorsque je régate comme ça, les choses se passent bien alors je ne me prive plus », a ajouté Corentin Horeau qui confirme, de fait, qu’il sera indiscutablement l’un des hommes à battre cette saison. Même chose pour Tom Laperche, qui a fait forte impression tout au long du parcours, le dominant une large partie du temps. « J’ai tout donné et j’ai bien navigué sur cette grande course. Je suis évidemment un peu déçu de ne pas la gagner finalement, mais en même temps, j’ai pu voir que j’étais capable de mener plus de la moitié du temps, en tous les cas jusqu’à ce que l’on s’englue dans la molle », a relaté le skipper de Région Bretagne – CMB Performance qui a connu quelques heures pénibles dans la nuit et ce matin, notamment dans le sud-ouest de l’île de Ré. « Je me suis retrouvé dans zéro nœud de vent, avec de la houle et du courant, à faire des 360° sans rien contrôler du tout. Ça n’a vraiment pas été facile mais comme je m’y étais préparé, je n’ai pas pété de plomb », a indiqué le Morbihannais qui est parvenu à sauver sa place sur le podium, contrairement à Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) qui doit se contenter de la 5e place alors qu’il avait, lui aussi, dominé les débats durant une large partie de la course. Il est sans doute celui qui a payé le plus durement la pétole des derniers milles, ce qui a, par ailleurs, fait les affaires de Guillaume Pirouelle (Région Normandie).

Des parcours côtiers au programme de la suite
Ce dernier n’a toutefois pas volé sa place de 3e. Bien au contraire même. S’il s’était déjà fait remarquer sur les épreuves en double l’an dernier au côté d’Alexis Loison, le marin a confirmé que même en solitaire, il était particulièrement solide. « Je suis super content de terminer 3e. C’est vrai que lors des entraînements, j’avais déjà pu voir que j’étais dans le coup mais c’est génial de le confirmer avec plus de 30 bateaux autour de soi en course. J’ai bien géré les premiers bords ce qui m’a permis d’être rapidement dans le match. Je me suis retrouvé dans le paquet des cinq premiers et ensuite j’ai cravaché pour tenir le rythme, notamment sur le long bord de près débridé entre Yeu et Belle-Ile. Je savais que ça pouvait être le moment de se reposer un peu mais aussi celui de pouvoir faire le break avec ceux de derrière. Je n’ai donc pas dormi ou presque. La fin de course a été longue et difficile, avec d’importants trous sans vent. Ça tournait dans tous les sens mais j’ai bien bataillé jusqu’à la fin. A présent, il reste les petits parcours de samedi et dimanche, une perspective qui me plaît plutôt bien », a terminé Guillaume qui sera assurément très à l’aise sur ce type d’exercice après ses longues années au plus haut-niveau en 470. En attendant, comme les autres, il va profiter d’une journée de repos bien méritée ce vendredi.

CLASSEMENT 

1- Corentin Horeau / Mutelle Bleue
2- Tom Laperche / Région Bretagne CMB Performance
3 – Guillaume Pirouelle / Région Normandie
4 – Alan Roberts / Seacat Services
5 – Lois Berrehar / Skipper Macif 2022


- Publicité -

Semaine Olympique de Hyères. Les français jouent à domicile

Hyères, France is hosting the third round of the 2018 World Cup Series. More than 830 sailors from 46 nations, sailing in one Para World Sailing event and the ten Olympic classes will race in the French town from 22-29 April 2018. © Richard Langdon/Sailing Energy/World Sailing

Une belle semaine attend les Français à Hyères qui essaieront de réitérer leurs belles performance à Palma. Le Semaine Olympique de Hyères est, depuis plus de 50 ans, l’un des plus grands rassemblements mondial de voile olympique.

Pour l’équipe de France, c’est le rendez-vous à domicile à ne pas manquer pour décrocher un maximum de médailles. L’ensemble des 10 séries représentées aux Jeux Olympiques de Paris 2024 seront présentes sur le plan d’eau hyèrois, du 23 au 30 avril 2022.
Les Français sont très attendus à Hyères quelques semaines après le Trofeo Princesa Sofía où ils ont brillement marqué les esprits avec pas moins de 6 médailles dont 3 en or pour Théo de Ramecourt (Kitefoil), Hélène Noesmoen (IQfoil) et le duo Erwan Fischer / Clément Pequin (49er). Avec 23 athlètes présents, l’équipe de France vise des podiums dans quasiment toutes les séries.
Absents à Palma, les champions de planche à voile IQfoil, Pierre Le Coq, Nicolas et Thomas Goyard, participeront à leur première compétition internationale de l’année, avec notamment le champion du monde en titre Nicolas Goyard, en tête d’une délégation déjà très affutée.

Philippe Mourniac, directeur de l’équipe de France : « La semaine olympique de Hyères est une épreuve majeure sur le plan international. C’est le rendez-vous important en amont des championnats d’Europe et du Monde qui vont se dérouler ces prochains mois. L’ensemble du plateau international monte en puissance pour atteindre ses objectifs. En plus on joue à domicile, c’est un peu le Roland-Garros de la voile : on a envie de briller chez nous ! Première nation lors de l’étape de World Cup à Palma il y a quelques semaines, les français ont montré qu’ils pouvaient performer et accrocher des podiums dans toutes les séries. Nous avons une équipe de France magnifique que beaucoup de nations nous envient ! »

Les français jouent à domicile
Les dix séries, d’ores et déjà en lice pour Paris 2024 sont bel et bien engagées pour offrir des régates internationales de haut vol sur ce plan d’eau qu’ils connaissent bien. Si l’ensemble de l’équipe de France régate régulièrement sur la côte varoise, aussi belle que technique, les kitesurfeurs Lauriane Nolot, Axel Mazella, Théo De Ramecourt s’entrainent à Hyères toute l’année. Les frères Nicolas et Thomas Goyard, champions d’IQFoil, se sont récemment installés dans la petite cité balnéaire pour bénéficier des meilleures conditions d’entrainements à quelques kilomètres du futur site Olympique Marseillais. Jean-Baptiste Bernaz (Laser), originaire de Sainte-Maxime est également un grand habitué du plan d’eau.
Lauriane Nolot (Kitesurf), hyèroise : « C’est la première fois que les kitesurfs vont participer à la semaine olympique Française. C’est génial de recevoir tout le monde à la maison ! J’ai toujours navigué ici avec mes parents, et désormais avec l’ensemble de l’équipe de France de Kitesurf car notre pôle d’entrainement est ici. C’est un super spot avec en général pas mal de vent. A Palma je suis passé à un cheveu de la médaille d’or, je ne vais pas la laisser passer à la maison. Je suis super motivée ! »

L’équipe de France présente à la Semaine Olympique Française de Hyères – Toulon Provence Méditerranée :
IQFoil Femme (nouvelle planche à voile olympique)
Entraineur national : Pierre Loquet
Entraineur adjoint : Nicolas Huguet

  • Hélène NOESMOEN (SN Sablais)
  • Lucie BELBEOCH (Stade Français)
  • Delphine COUSIN (Saint Barth YC)
    IQFoil Homme (nouvelle planche à voile olympique)
    Entraineur national : Julien Bontemps
    Entraineur adjoint : Nicolas Huguet
  • Nicolas GOYARD (ACPV Noumea)
  • Thomas GOYARD (ACPV Noumea)
  • Pierre LE COQ (CMV ST Brieuc)
    470 (dériveur double mixte)
    Entraineur national : Gildas Philippe
  • Aloïse RETORNAZ (SN Sablais) et Hippolyte MACHETTI (YC Cannes)
    49er (dériveur double haute performance)
    Entraineur national : Françoise Le Courtois
  • Lucas RUAL (APCC) et Emile AMOROS (CN Pornic)
    49er FX (dériveur double haute performance)
    Entraineur national : à annoncer
  • Sarah STEYAERT (La Rochelle Nautique) et Charline PICON (La Rochelle Nautique)
    ILCA 7 (dériveur solitaire – anciennement Laser )
    Entraineur national : Nicolas Le Berre
  • Jean-Baptiste BERNAZ (CN Sainte-Maxime)
    ILCA 6 (dériveur solitaire – anciennement Laser Radial )
    Entraineur national : Pascal Rambeau
  • Marie BOLOU (SR Douarnenez)
    Nacra 17 (mixte catamaran à foil)
    Entraineur national : Benjamin Bonnaud
  • Billy BESSON (YC La Grande Motte) et Noa ANCIAN (Catamaran C Noumea)
  • Tim MOURNIAC (ASN Quiberon) et Lou BERTHOMIEU (S N O Nantes)
    KiteFoil ( Kite Surf à foil) féminin
    Entraineur national : Ariane Imbert
    Entraineur adjoint : Bertrand Dumortier
  • Poéma NEWLAND (KSL)
  • Lauriane NOLOT (HKA)
    KiteFoil ( Kite Surf à foil) masculin
    Entraineur national : Ariane Imbert
    Entraineur adjoint : Bertrand Dumortier
  • Théo DE RAMECOURT (CHES Cayteux)
  • Benoît GOMEZ (C V Arcachon)
  • Axel MAZELLA (HKA)

    Le programme de Semaine Olympique Française de Hyères – Toulon Provence Méditerranée :
    Lundi 25 avril : cérémonie d’ouverture
    Lundi 25 au vendredi 29 avril : courses de qualifications
    Samedi 30 avril : Medal Races
    Samedi 30 avril : Remise de prix et cérémonie de clôture
- Publicité -

Cap Martinique. La liste des inscrits

La Trinité-sur-Mer se prépare à accueillir la première édition de la Cap-Martinique qui partira le 1er mai.

Car le niveau de préparation de cette course amateur n’a pas grand-chose à envier à celui des plus grandes courses professionnelles et les concurrents sont déjà à plus de 200 % dans la compétition. Patrick Paul, engagé aux côtés de son fils Maxime explique : « Pour un amateur comme moi, cela demande beaucoup de temps. J’ai la chance d’avoir une activité professionnelle en lien avec la Cap Martinique mais j’ai une grosse charge de travail des deux côtés. » Le bateau nécessite en effet une préparation de tous les instants pour affronter l’Atlantique. Le skipper et son fils bénéficient de l’expérience et de la solidarité des amis rochelais. Certains viennent en effet de disputer la Transquadra et mesurent la difficulté de l’exercice : « Il faut se rendre compte que le bateau n’a jamais navigué aussi longtemps. Il faut donc soigner la préparation pour ne rien casser ou avoir les moyens de réparer si besoin. »

L’un de ses concurrents, Patrick Isoard connaît bien la route puisqu’il vient de terminer la Transaquadra en double. Son bateau est à peine rentré des Antilles qu’il s’apprête à traverser à nouveau, seul cette fois. Propriétaire de quatre magasins d’accastillage dans le Morbihan Patrick tient à démontrer que « les cordonniers ne sont pas toujours les plus mal chaussés ». Pour lui, cette Cap-Martinique s’annonce « plus dure et plus physique » que la Transquadra. Le challenge est en effet de traverser cette fois en solitaire et de rejoindre Fort-de-France sans la moindre escale.

Dès samedi, tous les concurrents seront réunis dans le port morbihannais et commenceront à regarder la météo prévue pour le départ, dimanche 1er mai à 15h00.

INTERVIEWS

Patrick Isoard (Sun Fast 3200 / Enfants du Mékong) :
« Mon bateau vient juste de rentrer de la Martinique puisque j’ai participé à la dernière transquadra. Je l’ai sorti de l’eau pour faire le carénage, l’entretien du moteur, du gréement et il est prêt à repartir avec moi ! J’ai des magasins d’accastillage et je tiens à démontrer que les cordonniers ne sont pas toujours les plus mal chaussés. Cette transat sera cependant plus physique et plus difficile que la transquadra. D’abord parce que je vais partir en solitaire et ensuite parce qu’il n’y a pas d’étape. Si l’on fait des erreurs dans le Golfe de Gascogne, il n’y a aucun moyen pour rattraper son retard ensuite. »

Patrick Paul (JPK 10.10 / Association Sainte Bernadette) :
« Je ne suis pas encore à 100 % sur la course. J’ai la chance d’avoir une activité professionnelle en lien avec la Cap Martinique, donc mon travail ne m’éloigne donc pas trop mais j’ai une grosse charge de travail des deux côtés. Heureusement que le départ n’a pas été donné l’année dernière comme prévu, j’aurais été dans un état d’impréparation totale. Ce qui a pris un temps énorme, c’est la préparation de la pharmacie. Il y a quand même deux sacs de supermarché pleins ! C’est un gros dossier. J’ai aussi pu intégrer les retours ce ceux qui ont participé à la transquadra. C’est très riche d’enseignement. Il faut se rendre compte que le bateau n’a jamais navigué aussi longtemps. Cela peut prendre 25, 26 jours ! Il faut donc soigner la préparation pour ne rien casser ou avoir les moyens de réparer si besoin. Pour un amateur comme moi, cela demande beaucoup de temps. Mon objectif est de réussir à me reposer un peu avant le départ.
Pour la préparation, j’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur mon équipier, Maxime et l’équipe du chantier qui suit la préparation du bateau. Je profite aussi de l’aide des amis et du groupe Transquadra de la Rochelle.

Liste des ENGAGES

DUO :
KUTTEL Adrien, HEGIE Gerry (JPK 10.30 / Sentinel Ocean Alliance)
CARPENTIER Patrice, HOAHER Frédéric (JPK 9.60 / Planète Urgence)
DELEMAZURE Alexandre, WEIL Emmanuel (Figaro 2 / Project Rescue Ocean)
DERVILLE Victor, FIGEAC Gauthier (Ofcet 32 / Énergie Jeunes)
MONTECOT Jacques, LAFITE Samuel (Figaro 2 / Loire Odyssée)
AMEDEO Jacques, DURANT Antony (JPK 110 / Handicap international urgence Ukraine)
BURGAUD Olivier, PONTU Sylvain (JPK 10.80 / Gustave Roussy)
GERARD Ludovic, BROSSAY Nicolas (JPK 10.80 / Pure Ocean)
TROUSSEL Olivier, BAUCHER Benoit (JOD 35 / Nidcap)
PAUL Patrick, PAUL Maxime (JPK 10.10 / Association Sainte Bernadette)
GACH Philippe, D’ALLARD Thierry (Pogo 30 / Association Fegaye)
PERON Alain, CHAVIGNY Jean-Marc (JPK 10.10 / Un papillon contre l’eczéma)
MENAHES Ludovic, LE GOFF David (JPK 10.10 / Karrgreen)
CADIOU Loeiz, DELAMARRE Hervé (JPK 10.10, LEA)
DE WITTE Tristan, DUTREUX Marcel (JPK 10.10 / Entreprise du Patrimoine Vivant)
SAUZIERES Philippe, VALRAUX François (JPK 10.80 / A Tree for You)
CHERIAUX Jean-François, CHEVALIER Patrick (JPK 10.10 / Les Apprentis d’Auteuil)
FROMENT Quentin, FROMENT Vianney (Figaro 2 / Le Rocher, Oasis des Cités)
WATINE Nicolas, ROCHARD Rémy (A 35 / Choisir l’Espoir)
JACOBSON Robert Rosen, HENDRICKX Gijs (Sun Fast 3300, SNSM La Trinité-sur-Mer)
D’ABOVILLE Eric, DE LAMINAT Sébastien (JPK 9.60 / Les enfants du Mékong)
AMALRIC Séverine, AMALRIC Pierre-Henri (Figaro 2 / L’Envol)
BARSOTTI Pierre, BOUTHORS Etienne (JPK 9.60 / La Ligue contre le cancer)
FISH Deb, CRAIGIE Rob (Sun Fast 3600 / Disasters Emergency Committee)

SOLO :
JOB Even (Figaro 2 / Oc&aïa)
VIAN Régis (A 31 / Espérance Banlieues)
ISOARD Patrick (Sun Fast 3200 / Enfants du Mékong)
TOUGERON Frédéric (First 36.7 / Radis)
BEHAGHEL Marc (JPK 10.30 / Aura France)
BODIN Stephane (JPK 10.30 / Des gâteaux solidaires)
KELBERT Jean-Pierre (JPK 10.30 / SNSM Morbihan)
THOMAS Eric (Pogo 30 / Imagine for Margo)
OZON Alexandre (Sun Fast 3300 / Trophée de l’Estuaire rose)
HAMON Jean-François (Sun Fast 3300 / Architectes sans Territoire)
DOMENECH-CABAUD Laurent (Figaro 2 / AVF – Végécantines)
CHATAIGNER Hervé (JPK 10.30 / Scolioses et Partage)
CORET Pascal (Pogo 30 / CDC Développement)
LEFORT Etienne (A 35 / Archaelogy and Developpement Foundation)
FOLLIN Adrien (Sun Fast 3300 / SNSM Saint-Tropez)

- Publicité -

Une épreuve en Ultime avant le Rhum

C Favreau / Défi Azimut Ultim

Les Ultime vont s’affronter avant le Rhum sur une course en équipage de 6 navigants au départ de Concarneau le 1er juillet prochain pour une boucle 3600 milles nautiques.

La course prendra le nom de « Finistère Atlantique » et verra les concurrents traverser le golfe de Gascogne puis laisser l’archipel de Madère et Lanzarote (Canaries) à tribord et passer entre les îles Faial et Pico (Açores) avant de remonter vers Concarneau.
Courue en équipage de 6 navigants, l’épreuve donnera un indicateur sur les performances de chacun des bateaux après leur chantier d’hiver. On ne connait pas la liste des bateaux, ni si François Gabart y participera avec son trimaran SVR-Lazartigue, la classe lui refusant pour le moment son certificat de jauge.

Pour Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants d’Ultim Sailing :
“Nous nous réjouissons de la confiance que nous ont accordé les collectivités territoriales, la CCI et la Classe Ultim 32/23 pour proposer cette épreuve à tous les amoureux de la course au large. Puisse-t-elle être un magnifique warm up avant le sprint antillais du mois de novembre. Nous leur donnons, à tous, rendez-vous à partir du 29 juin prochain, au pied de la ville close, magnifique théâtre maritime au sein duquel l’infiniment grand s’adossera aux remparts du « petit » St Malo.”

- Publicité -

Dispositif Marin d’Exceptions. Equivalence pour les coureurs au large pour le brevet Capitaine 200

Jeudi 14 avril, Madame la Ministre de la mer, Annick Girardin, accueille Marie Riou, Yannick Bestaven, Jean Luc Denéchau, Président de la Fédération Française de Voile et Thierry Verneuil, Président de l'ENVSN pour le lancement officiel d'un nouveau dispositif intitulé « Marin d'Exceptions ».

La Ministre de la mer, Annick Girardin a lancé officiellement un nouveau dispositif intitulé « Marin d’Exceptions ».
On le sait, le métier de « coureur au large » comporte de multiples facettes. Chef de projet, porte-parole, employeur, technicien, bricoleur et bien entendu marin. Si plusieurs compétences sont difficiles à valoriser par l’obtention d’un diplôme sans bilan de compétences ou formations adéquates, étonnement la compétence nautique entrait dans la même catégorie.

Suite à l’impulsion du vainqueur du Vendée Globe, Yannick Bestaven, et après la bonne collaboration entre le Ministère de la Mer et la Fédération Française de Voile il est désormais possible pour les Marins de faire un bilan de compétence et obtenir l’équivalence au diplôme capitaine 200 Voile et Pont. Une belle avancée pour tous ces professionnels de la voile, dans la droite ligne du projet politique du Conseil d’Administration de la FFVoile qui souhaite donner des perspectives d’évolution et de reconversion aux professionnels du nautisme qu’ils soient coureurs au large ou employés d’un club de voile.

Si à l’occasion du lancement une liste de 6 marins a été publiée, (voir ci-dessous), tous les coureurs au large peuvent prétendre à cette équivalence. Comment est-ce que cela fonctionne ? Les candidats, qui peuvent trouver toutes les informations sur la plateforme formation de la FFVoile, dépose un dossier de candidature. C’est ensuite une commission de la Fédération Française de Voile qui détermine si le Marin peut bénéficier de l’équivalence. Si ce dernier ne possède pas encore toutes les compétences, des formations dédiées et adaptées au programme sportif du marin sont alors proposées à l’ENVSN. Il est même possible d’aller plus loin en certifiant d’autres compétences (radiophonie, moteur…) afin d’obtenir un capitaine 200 plus complet.

Formulaire La demande se fait sur la base d’une démarche volontaire de la part du sportif. :

Jean Luc Dénéchau, Président de la Fédération Française de Voile :

« Je suis très satisfait de ce nouveau dispositif qui va permettre aux coureurs au large d’avoir leurs compétences nautiques reconnues à travers un diplôme. C’est un travail de plusieurs années que nous avons réussi à finaliser grâce à la Ministre de la Mer Madame Annick Girardin, que je tiens à remercier. C’est une étape importante dans la valorisation des compétences des professionnels du nautisme au sens large que nous souhaitons développer. Dans le cas présent, l’obtention de cette équivalence va aussi permettre aux sportifs concernés de faciliter leurs reconversions ».

Première promotion « Marin d’exceptions » :

  • Yannick BESTAVEN
  • Yann ELIES 
  • Marie RIOU
  • Damien SEGUIN
  • Armel LE CLEAC’H
  • Clarisse CREMER
- Publicité -

Figaro. Départ de la Solo Maître CoQ, 33 marins prêts à en découdre

Vincent Olivaud

La première des cinq épreuves comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2022 a débuté ce mardi. Pas moins de 33 Figaristes vont en découdre jusqu’à dimanche avec, au programme, une grande course de 327 milles entre Belle-Ile, Ré et Yeu, puis des parcours côtiers d’une trentaine de milles au large des Sables d’Olonne. Pour tous, anciens comme nouveaux venus sur le circuit, l’occasion s’annonce parfaite pour se (re)mettre doucement mais sûrement dans le bain, valider tout le travail réalisé ces derniers mois, se jauger puis jauger la concurrence. En bref, idéale pour prendre ou reprendre ses marques, d’autant que la météo s’annonce relativement clémente. A tout le moins nettement moins complexe que cela était annoncé encore ce week-end.

« Après avoir multiplié les entraînements ces derniers mois, à présent, on a hâte de rentrer dans le vif du sujet et d’aller régater ! On est là pour ça et on est impatient que ça commence ! », lâche, sans détours, Tom Laperche (Région Bretagne – CMB Performance), le tenant du titre de cette Solo Maître CoQ, résumant à lui seul l’état d’esprit général de la flotte. Se jauger, observer les forces en présence, poser les bases, évaluer les progrès réalisés cet hiver et ceux qu’il reste à faire, ou encore marquer des points d’entrée de jeu font partie des différents objectifs des 33 marins en lice. Trente-trois navigateurs parmi lesquels des habitués du circuit, mais aussi et surtout une foule de « petits nouveaux », parmi lesquels de nombreux étrangers tels que Piers Copham (Voile des Anges), Conor Fogerty (Raw) ou Sanni Beuke (The Race is Female), médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo 2021 en 49er FX. « Après 14 ans d’olympisme, je démarre cette année une nouvelle carrière au large. Je sais que j’ai beaucoup à apprendre mais je suis déterminée. J’ai découvert que la voile était pour moi plus qu’un simple sport. Un véritable mode de vie », explique l’Allemande qui fait partie de ceux dont l’objectif, cette semaine, est de prendre ses repères puis de progresser, tout comme Chloé Le Bars (Région Bretagne – CMB Océane), Romen Richard (Passion Santé – Trans-Forme), Laurent Givry (Cap Horn) ou encore Basile Bourgnon (Edenred).

Première confrontation en solitaire
« Ça va être la première fois que l’on va se confronter, à la fois aux autres bizuths, aux gros bras du circuit et à des skippers expérimentés. C’est un joli mélange et je pense que l’on peut s’attendre à des surprises », annonce Basile Bourgnon qui a, lui, troqué son Mini 6.50 pour un Figaro Bénéteau cette année. « Je ne me fixe pas d’objectif particulier sur cette première course en solitaire. L’idée, c’est vraiment de voir où je me situe par rapport aux autres. Je me suis énormément investi cet hiver dans ma préparation et dans celle du bateau. J’ai hâte de mettre en œuvre ce que j’ai appris. Je vais tâcher de faire le moins d’erreurs possible et de me concentrer sur l’essentiel », détaille le Morbihannais qui retrouvera, face à lui, des bizuths pas si bizuths, à l’image de Jorg Riechers (Alvar Yachts) qui s’est déjà illustré largement en Mini 6.50 puis en Class40, avec notamment deux podiums sur la Transat Jacques Vabre en 2013 puis 2019, mais aussi Laurent Bourguès (Unis pour l’Ukraine), ancien directeur technique de l’équipe LinkedOut de Thomas Ruyant. « Mon expérience en Figaro 2 lors d’une Transat AG2R m’avait laissé sur ma faim techniquement », souligne le Marseillais, un brin revanchard et, surtout, plus déterminé que jamais pour montrer ce dont il est capable. « Je sais que la classe est très compétitive, y compris dans son actuel renouvellement. Je connais mes forces et mes lacunes. On va voir ce que ça donne ».

De nouvelles têtes à surveiller
Son de cloche identique ou presque du côté de Guillaume Pirouelle (Région Normandie), qu’il conviendra de surveiller de près, lui aussi, même s’il fait ses premiers pas en solitaire sur le support. « Les entraînements se sont plutôt bien passés cet hiver. L’idée, sur cette première course du Championnat, c’est de faire le mieux possible, de voir ce qu’il reste à travailler d’ici à la Solitaire du Figaro », commente le Normand, 5e de la Transat en Double – Concarneau -St Barthélemy puis du Tour de Bretagne à la Voile l’an passé au côté d’Alexis Loison. « Ces expériences m’ont servi à débroussailler le terrain sur un certain nombre de points. J’ai énormément appris mais le double et le solitaire sont deux choses très différentes », note Guillaume, qui préfère rester humble, ne sachant pas vraiment à quoi s’attendre.

Une deuxième pour Laperche ?
« Le match promet d’être hyper intéressant et il va évidemment mettre certaines choses en perspective avant la suite de la saison. Pour ce qui me concerne, mon objectif est de gagner l’épreuve, et notamment de remporter la grande course de 327 milles dont le départ sera donné demain à 11h30. La Solo Maître CoQ est la première course que j’ai remporté en Figaro. Elle a donc une saveur particulière pour moi et j’espère, cette fois encore, qu’elle sera synonyme de bons souvenirs à l’arrivée », termine Tom Laperche qui sera assurément l’homme à battre ces prochains jours, même si, en plus des marins précédemment cités, Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan), Elodie Bonafous (Quéguiner – La Vie en Rose), Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB Espoir), Achille Nebout (Amarris – Primeo Energie), Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022), Erwan Le Draoulec (Skipper Macif 2020), Corentin Horeau (Mutuelle Bleue) ou encore Alan Roberts (SeaCat Services) vont assurément lui donner du fil à retordre !

Suivre la cartographie : https://www.solomaitrecoq.com/cartographie

LES INSCRITS 

Loïs BERREHAR / SKIPPER MACIF 2022
Sanni BEUCKE / THIS RACE IS FEMALE
Alberto BONA / IBSA
Elodie BONAFOUS / QUEGUINER – LA VIE EN ROSE
Basile BOURGNON / EDENRED
Laurent BOURGUES / UNIS POUR L’UKRAINE 56
Piers COPHAM / VOILE DES ANGES
Pep COSTA / TEAM PLAY TO B
Jules DELPECH / ORCOM
Tom DOLAN / SMURFIT KAPPA – KINGSPAN
Violette DORANGE / DEVENIR
Conor FOGERTY / RAW
Robin FOLLIN / LES COMMUNES DU GOLFE
Maël GARNIER / AGEAS – TEAM BAIE DE SAINT-BRIEUC
Laurent GIVRY / CAP HORN
Philippe HARTZ / MARINE NATIONALE – FONDATION DE LA MER
Corentin HOREAU / MUTUELLE BLEUE
Arthur HUBERT / MONATOUTENERGIE.FR
Tom LAPERCHE / REGION BRETAGNE CMB PERFORMANCE
Chloé LE BARS / REGION BRETAGNE CMB OCEANE
Erwan LE DRAOULEC / SKIPPER MACIF 2020
Robin MARAIS / MA CHANCE MOI AUSSI
Gaston MORVAN / REGION BRETAGNE CMB ESPOIR
Achille NEBOUT / AMARRIS – PRIMEO ENERGIE
Nils PALMIERI / TEAMWORK
David PAUL / YOUR NAME HERE
Guillaume PIROUELLE / REGION NORMANDIE
Romen RICHARD / PASSION SANTE / TRANS-FORME
Jörg RIECHERS / ALVA YACHTS
Alan ROBERTS / SEACAT SERVICES
Kenneth RUMBALL / OFFSHORE RACING ACADEMY
Alexis THOMAS / LA CHARENTE MARITIME
Charlotte YVEN / TEAM VENDEE FORMATION – BOTTE FONDATIONS

- Publicité -

La Race Around partira de La Rochelle

La course autour du monde en Classe40, The Race Around a officialisé sa ville de départ et d’arrivée de La Rochelle. Une course qui partira en 2023 et dont l’organisateur annonce 35 concurrents en solo et en double.

Sam Holliday co-fondateur de The Race Around, a déclaré : « Nous ne pouvions pas être plus enthousiastes à l’idée que The Race Around partira et se terminera à La Rochelle. Dans la ville, le département au sens large et la région, nous avons trouvé une communauté que nous serons fiers d’appeler chez nous pour notre première édition et au-delà.

“La ville ne fait qu’un avec la voile en son cœur, de l’époque d’Isabelle Autissier à celle du vainqueur du Vendée Globe Yannick Bestaven, nous sommes ravis d’ajouter à sa riche histoire et nos concurrents de classe mondiale ont hâte de commencer et de terminer la course de leur vie de cette partie du monde avant-gardiste, axée sur la durabilité et innovante.

«Avec la construction d’un ‘Race Village’ de classe mondiale autour du Bassin des Chalutiers, nous sommes ravis d’accueillir les Rochalais pour découvrir de première main le monde de la Class40 aux côtés de divertissements pour tous les âges. La ville nous offre tout ce dont nous pouvions rêver pour construire un événement pérenne aux côtés de nos nouveaux partenaires privés et institutionnels !
Jean-François Fountaine, Maire de La Rochelle et Président de l’Agglomération de La Rochelle, a déclaré :« Nous sommes très heureux d’accueillir la première édition de The Race Around en 2023 à La Rochelle. Notre rade et son plan d’eau exceptionnel se prêtent à merveille à ce type de grande course à la voile. Toute l’année, nous vivons au rythme de événements sportifs, qui positionne notre belle cité maritime « La Rochelle Force Océan » comme un haut lieu des compétitions internationales de voile.

« Notre Agglomération étant fortement engagée en faveur de l’environnement, The Race Around sera un événement éco-responsable avec pour objectif d’atteindre une empreinte carbone nulle. Cette course est une belle opportunité de promouvoir et d’animer notre territoire et de soutenir l’ensemble de notre filière nautique.”

Sylvie Marcilly, Présidente du Département de la Charente-Maritime, a déclaré :“Je me réjouis que la belle ville de La Rochelle ait été choisie pour accueillir un tout nouvel événement nautique international en 2023 en Charente-Maritime.

“De tels événements renforcent l’attractivité et le dynamisme de notre région, ils offrent aussi une formidable vitrine pour notre industrie nautique et contribuer ainsi à son développement économique et aux nombreux emplois qui en dépendent. Les valeurs de sport et d’aventure qu’une course au large laisse dans son sillage sont aussi une source de fierté et d’inspiration pour tous les Charentais. Pour toutes ces raisons, et parce qu’elle est innovante et éco-responsable, je suis ravie d’accueillir “The Race Around” en Charente-Maritime l’année prochaine !”

- Publicité -

Voiles de St. Barth. Une première journée tonique

Les Voiles de St Barth Richard Mille - Copyright Theo Questel

La première journée des Voiles de St-Barth s’est déroulée dans un régime d’alizé soufflant entre 20 et 25 nœuds, avec une première course pour le moins tactique sur le côté ouest de l’île (de 16 à 28 milles selon les classes), jouant à la fois avec les bascules de vent, les différences de pression et les effets de côte. A ce petit jeu, certains se sont évidemment montrés plus à l’aise que d’autres, mais l’action a bel et bien été au rendez-vous dans chacune des onze classes.

« Les conditions étaient fantastiques aujourd’hui ! Si, sur certaines portions du parcours, nous avons composé avec une très grosse houle, ce qui nous a fait atteindre des vitesses similaires à celles du vent au portant et procuré d’incroyables sensations, la grande majorité de la course s’est jouée sur une mer plate, ce qui a été parfait pour exploiter le potentiel de notre bateau », a commenté Niall Dowling, vainqueur du jour dans la classe des CSA 2, à bord d’Arabella, un Cape 31 mis à l’eau en décembre dernier. « Il est encore assez nouveau pour nous mais il a un joli potentiel. Nous nous sommes énormément amusés aujourd’hui. Les paysages ici à Saint-Barth sont très beaux et c’est assez remarquable d’avoir des îlets comme marques de parcours ! », a ajouté le navigateur Britannique qui devance ce soir au classement provisoire l’équipage de Lazy Dog mené par le Porto-Ricain Sergio Sagramoso, qui signe cette année sa neuvième participation à l’épreuve et n’est autre que le tenant du titre en CSA 3.

Également vainqueur de la dernière édition et malmené par la concurrence aujourd’hui, le team de Liquid est désormais fixé. S’il veut conserver sa couronne chez les CSA 4, il va devoir faire le minimum d’erreurs possibles. « La course dure cinq jours. C’est un marathon et si nous devons nous contenter de la troisième place aujourd’hui, les écarts ne se comptent qu’en secondes. Cela promet de la belle bagarre tout au long de la semaine », a commenté Pamala Baldwin. De fait, si elle s’incline pour moins d’une minute face à ses deux adversaires, Jokers on El Ocaso de John Maybury et Blitz de Peter Corr, force est de constater que dans la plupart des classes les écarts ont été infimes à l’issue de ce premier round. Chez les Maxi, le match a été particulièrement serré entre Vesper de Jim Swartz et Bella Mente de Hap Fauth. Si le premier, a finalement remporté la mise pour une poignée de secondes, le deuxième a cependant longtemps mené les débats avant de complètement rater un envoi de spi dans le dernier tiers du parcours, et ainsi de laisser passer son rival.

Privé lui aussi de la victoire après avoir occupé les commandes de la flotte des CSA 6 avec une confortable avance, l’équipage de Team Island Water World, a toutefois connu un épilogue un peu plus complexe, la faute à une rupture de son point d’étai. Une avarie qui l’a malheureusement contraint à l’abandon, laissant alors le champ libre à Blue Skies de Gérard Quénot pour la première place au classement provisoire. Une première place qu’occupent, ce soir, également Crybaby de Pierre Altier en Diam24 OD, Stark Raving Mad VII de Jim Madden chez les CSA 3, Caro de Maximilian Klink chez les CSA 1, Team Arawak de François Nel et Rodney Williams en Multi CSA, Mach Schnell de Kent Haeger chez les Offshore Multihull mais aussi Pata Negra de Bernard Girod chez les CSA 5. « C’est une belle entrée en matière pour nous, évidemment, d’autant qu’en plus du résultat, il y a eu le plaisir d’effectuer un très beau parcours, sans doute l’un des plus amusants sur lesquels j’ai eu l’occasion de courir. Je savais que ce serait bien mais cela dépasse toutes mes attentes. Je suis époustouflé ! », a relaté Rob Grant qui remplace cette semaine Girod au poste de barreur, ce dernier étant contrarié par une veille blessure ravivée lors de la phase d’entraînement il y a deux jours. Preuve que ce changement de dernière minute n’entache en rien les ambitions de l’équipage qui, après avoir terminé deuxième en 2019, ne vise rien d’autre que la gagne cette année !

- Publicité -

SNIM. Une 56e édition magique

Le très bon service de presse n’a pas eu de mal a trouvé son titre. La 56e Snim était magique cette année ! Certes comme au spi, le vent fut un peu léger au début avant de rentrer le dernier jour sous un soleil magnifique permettant de lancer un nombre record de courses. Après deux  années de crise sanitaire, le plaisir est intact pour les 1 200 équipiers (100 bateaux) qui ont répondu à l’invitation de la Société Nautique de Marseille, et les championnat IRC Méditerranée battent leur plein.


Adrenaline ne perd pas le nord !
Sur le rond nord, “Super journée, avec un vent de sud-est stable de 7/9 nœuds“ explique Georges Korhel qui a lancé deux manches. Adrenaline était le bateau à battre en IRC 2 en ce dernier jour de la 56e Snim. Avec 6 manches remportées (+1 manche disqualifiée non retirable) sur 7 courses retenues, Le Sydney 46 de Michel Gendron aura flirté avec le petit Chelem. Une victoire finale qui émeut son skipper. “La dernière fois que ça nous est arrivé sur la Snim, c’était en 1981, sur Nénu Farr, un quarter tonner…“ Quatre décennies plus tard, le sociétaire de la Nautique a de nouveau dominé de la tête et des épaules. “C’est une belle satisfaction“, explique celui qui a participé à sa première Snim à 16 ans en 1976. “On a fait un gros travail sur le bateau, depuis un an, en cherchant à optimiser le poids. On est reparti à zéro sur la carène, on a acheté un nouveau jeu de voiles et deux nouveaux spi en cherchant vraiment à s’améliorer sur des petits détails. On a un équipage qui navigue ensemble depuis quatre ans, avec à la tactique François Pailloux.“ Et comme les planètes sont définitivement alignées, cette Snim s’est déroulée uniquement dans du petit temps… conditions de prédilection d’Adrenaline.

En IRC 0/1, les Tropéziens d’Arobas 2 arrachent la victoire finale lors de la dernière journée, en remportant les deux manches du jour, alors que Chenapan 4 recule d’une place au classement général et termine second.
En IRC 3, la Société Nautique de Marseille a rêvé du triplé, mais Week-end Millionnaire et l’équipage d’Yves Ginoux (3e au levé du soleil) ont coiffé les espoirs du club organisateur qui termine 2e, 3e et 4e. “On a eu une magnifique Snim de petit temps, ce qui est très rare“, explique le vice-président du CNTL et secrétaire général de l’UNCL. “Après une première journée difficile, on est bien revenu dans le match. L’IRC3 était la classe la plus représentée et le niveau était vraiment relevé sur la Snim, avec 7/8 bateaux pouvant jouer la gagne. On peut être satisfait de notre performance.“ Yves Ginoux fêtera sa 2000e ligne de départ lors de la prochaine régate à Saint-Mandrier, dans deux semaines. “Si on avait couru un peu plus sur la Massilia, je l’aurais célébré sur la Snim, conclut-il d’un clin d’œil.“ A noter la dégringolade de Jin Tonic Alice qui finit à la 4e  place.
Pour être complet sur le rond nord, Guy Claeys sur Expresso, termine à la première place des duos, sans trembler, avec six victoires et deux deuxièmes places. La rade de Marseille n’a plus beaucoup de secrets pour le sociétaire belge de la SNST, souvent gagnant dans la cité phocéenne.


Conditions magiques en rade sud !
“Magique“, s’enthousiasme Corinne Aubert, présidente du comité. “Toute la journée, on a eu un vent sud/sud ouest stable de 8 à 12 nœuds, ce qui nous a permis de lancer trois parcours banane pour les monotypes, et deux bananes et un côtier pour les IRC4.“
En J70, l’équipage de Sage Engineers Sevy a trusté les accessits avec six victoires et trois deuxièmes places, terminant loin devant tout le monde. “On a décidé de venir dans le sud, explique Jean-Yves Martin, car il y a une grosse saison de J70, avec les championnats de France, à Marseille, d’Europe à Hyères et du Monde à Monaco. On navigue ensemble depuis cinq saisons et ça commence à payer…“ Néophytes sur le plan d’eau des futurs Jeux Olympiques, les hommes de l’ouest ont bien géré un terrain de jeu réputé compliqué. “On regarde beaucoup le plan d’eau et on essaye d’observer ce que font les autres. Ça nous a beaucoup aidé de voir les séries qui partent avant.“ Le bateau basé à Rennes ira aussi à Miami, en 2023, pour défendre les couleurs de la France, à l’occasion du Championnat du Monde.
En Grand Surprise, l’ASAH Section Voile de Pierre Feyzeau s’impose au général, après deux belles victoires lors de cette journée de clôture.
En IRC4, après avoir remporté la catégorie en 2018 et 2021, Rostanbar 2 s’offre un triplé, devant Godzilla 2 de Julien Boucard. “On est doublement content, sourit Philippe Mazoyer le propriétaire de Rostanbar 2. “On fait le doublé après la Massilia Cup, et surtout, on a bien résisté dans le petit temps. Habituellement, le bateau est le plus performant dans 12 nœuds de vent…“


La phrase du jour : “Je connais les poissons par leur prénom, dans la rade…“ Yves Ginoux (Week-end Millionnaire 3 – CNTL), après sa 11e victoire en 41 participations à la Snim.

Le bilan de la 56e Snim

Pierre Sathal – vice-président de la SNM : “On est très heureux de retrouver la date de Pâques, après deux années perturbées par la crise sanitaire. On a eu un temps magnifique, nos comités ont lancé un maximum de courses et on a eu une météo formidable, durant ce long week-end. La chance que nous avons, c’est que nous fêtons aussi les 135 ans du club, à l’occasion du retour de la Snim sur nos dates fétiches. Nous travaillons sur ce magnifique pavillon flottant, qui fête, lui, ses 125 ans, qui est remarquablement entretenu. J’en profite aussi pour remercier nos équipes de permanents et de bénévoles, sans qui on ne pourrait pas organiser ces grandes régates. Leur implication est fondamentale. Je remercie aussi nos amis de  l’Union Nautique Marseillaise, qui ont accueilli nos deux soirées des équipages. Mais la Snim ne pourrait pas exister sans la présence de nos partenaires : les collectivités locales, toujours derrière nous, la Banque Populaire Méditerranée qui nous fait confiance depuis plusieurs années et EDF qui vient de nous rejoindre.

 
Ils ont navigué sur la Snim :

Philippe Bonavita, Benoit Briand, Laurent Camprubi, Noe Delpech, Dimitri Deruelle, Eric Drouglazet, Albane Dubois, Yves Ginoux, Alexis Le Pesteur, Jean-Paul Mouren, François Pailloux, Pierre Quiroga, Xavier Rohart, Richard Sautieux, Lili Sebesi, Philippe Serenon, Maxime Sorel, Romain Tellier, Dominique Tian, Jean-Marie Vidal.

Trophée des 135 ans
Pierre Quiroga reçoit le trophée des 135 ans du club, remis au parrain de la Snim.

Le pôle course de la SNM performe !
“On a des coureurs de haut niveau au Pôle course qui performent, comme Pierre Quiroga, vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2021, Lili Sebesi, qui a terminé 9e au J.O. Et on vient juste de faire rentrer Nakamal, un Swan 55 qui va participer aux 50 ans de la Withbread… après avoir participé à la première édition, il y a un demi-siècle…“ Bernard Daurelle, responsable pôle course de la SNM.


Classements généraux

IRC 0/1 – 8 courses, 7 retenues
1/ Arobas 2 (Gérard Logel – SNST) 12pts
2/ Chenapan 4 (Gilles Caminade – CNTL) 16pts
3/ Alizée (Laurent Camprubi – CNTL) 20pts


IRC 2 – 8 courses, 7 retenues
1/ Adrenaline (Michel Gendron – SNM) 15pts
2/ Sloughi (Gilles Rivas – CN Palavas) 20pts
3/ Magic Express (Laurent Lavaysse – YC la Grande Motte) 21pts


IRC 3 – 8 courses, 7 retenues
1/ Week-end Millionnaire 3 (Yves Ginoux – CNTL) 18pts
2/ Checkmate (Jean-Yves Le Gall – SNMarseille) 19pts
3/ Les Minots de la Nautique (Victor Bordes Laridan – SNMarseille) 19,5pts


IRC4 – 9 courses, 8 retenues
1/ Rostanbar 2 (Philippe Mazoyer – ANS Mandrier) 16pts
2/ Godzilla 2 (Julien Boucard – SNMarseille) 19pts
3/ Akka (Guillaume Delmon – SN La Ciotat) 26pts


Duo – 8 courses, 7 retenues
1/ Expresso (Guy Claeys – SNST) 8pts
2/ Ilogan (Pierre Perdoux – CNTL) 16pts
3/ Jubilee (Jonathan Bordas – CNTL) 19pts


J/70 – 10 courses, 9 retenues
1/ Sage Engineers (Damian Michelier – CN Rennes) 12pts
2/ Confluence Tack (Thomas Couturier – SNMarseille) 26pts
3/ Black Board (Lionel Tissot – SRV Annecy) 29pts


Grand Surprise – 10 courses, 9 retenues
1/ ASAH Section Voile Gangster (Pierre Feyzeau – ASAH Section Voile) 20pts
2/ US Gazelec Paris IDF Transistor (Gérard Deloge – US Gazelec Paris IDF) 23pts
3/ Massilia Voile Delphy (François Sallerin – CMV Marseille) 30pts

- Publicité -

Spi.108 courses en baie de Quiberon dans des petits airs

La Trinité-sur-Mer . Morbihan . 44 ème édition du Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest 2022 à La Trinité-sur-Mer .

Le soleil a baigné la France ce week-end Pascal mais le vent aura été léger durant ces 4 jours de Spi. Les 380 équipages auront tout de même couru 108 courses pleines d’intensité et offert un beau spectacle.

Pour le dernier jour, la météo prévoyait un vent de nord-ouest pour 10 nœuds : en réalité, 7 nœuds balayaient le plan d’eau de la baie de Quiberon. Le comité de course envoyait sur leurs parcours respectifs les 18 catégories de bateaux répartis sur 5 zones de course dès 9h30 avant que le vent ne s’écroule complètement à 11h30. Tous ont pu courir une manche sauf les IRC C et Osiris A.

Rond Breizh Cola : flottes compactes et régates de haute voltige
Les flottes de J/80, J/70 et Open 5.70 sur ce rond situé à la sortie du chenal de la Trinité-sur-Mer ont démontré une grande homogénéité avec des équipages européens de qualité. Résultat : des régates de haut niveau très disputées et des lignes de départ au cordeau. En J/80, la série la plus représentée du Spi avec 58 concurrents, la victoire revient aux Nantais (PL Yachting & Armen Habitat) skippés par Simon Moriceau devant l’équipage de Patrick Bot (Ecole Navale Loca Ponto). Chez les J/70, les Espagnols (Noticia) venus de Santander ont cassé la baraque avec 7 victoires sur 9 courses ! Le reste du podium est serré : deux petits points séparent l’équipage d’Hervé Leduc (Pierre Oceane), deuxième, de celui de Philippe Guigné (Virtual Regatta 70), troisième. Les p’tits jeunes en Open 5.70 (27 participants) ont bataillé ferme malgré la suprématie du club de Saint-Aubin-Elbeuf. On notera la belle performance de l’équipage d’un certain Eliott Coville (SNT) qui termine deuxième. La relève est bien là…

Rond Banque Populaire Grand Ouest : amateurs et professionnels aux abois
Il fallait voir les passages de bouées des deux séries monotypes Open 7.50 et Mach 6.50 ! Du grand jeu tout en finesse dans les petits airs avec peu d’erreurs : du placement façon jeu d’échec… Nicolas Groleau et son équipage dont Arthur Le Vaillant sur Atchoum prennent la tête du classement devant 6 concurrents très incisifs. Chez les Mach 6.50, les stars de la course au large étaient bien présentes pour retrouver les joies de la régate au contact. Anthony Marchand et ses équipiers de choc s’adjugent la victoire devant l’équipage de Mer Concept skippé par Antoine Gautier. Dans l’imposante flotte des Grand Surprise (37 bateaux), il y a eu du match à tous les étages ! Le club de voile de Saint-Quentin s’est cependant montré intraitable. Très belles bagarres du côté de la catégorie des First 31.7 qui regroupait 16 équipages et beaucoup de Bretons désireux d’en découdre. C’est l’équipage de Christian Laube du club de la vallée des fous qui l’emporte largement. Enfin, les 9 First Seascape 24 ont réalisé 6 régates ultra serrées. La victoire revient aux Sablais sur le monocoque RC Marine Pornic barré par Emeric Dary.

Rond Département du Morbihan : serré sur les parcours courts, disputé sur les côtiers
34 concurrents en IRC double ont régaté sur 4 courses. C’est peu, vu les conditions météo très légères, mais c’est suffisant pour comprendre combien rien n’a jamais été gagné pour personne. Jugez plutôt : le J/120 (Hey Jude) de Philippe Jude de la SNT l’emporte à un point du JPK 10.80 (Racing Bee 2) du talentueux Figariste Alexis Loison ! Chez les Multi 2000, la flotte éclectique des multicoques fut un spectacle pour les yeux. Du trimaran Vintage Quicksilver aux bateaux de série Dragonfly 53 en passant par le tout dernier OCS 50 de Loic Escoffier, les départs valaient vraiment le coup d’œil. Dans la catégorie des Proto, le Seacart 30 de Philippe Laperche termine sur la première marche du podium, tandis que chez les Séries, c’est le Dragonfly 28 de Paul Chiron qui remporte la mise. Peu nombreux, les Mini 6,50 étaient 5 concurrents avec un équipage au top tout le temps : Martin Revol sur Martin en Mini.

Rond Saint James : 130 voiles dehors
Quel spectacle sur cette zone de course la plus au sud de la baie de Quiberon ! 130 équipages sur des départs successifs, des passages de bouées splendides, des manœuvres rondement menées, une des images du Spi qui fait toujours autant rêver. Du côté des IRC répartis en trois catégories, le 40.7 Pen Koent d’Emmanuel Le Men rafle pour la énième fois la victoire devant le JPK 11,80 de Richard Fromentin. Chez les IRC B, les trois premiers équipages se sont battus comme des chiffonniers : le J/99 de Maxime Mesnil devance d’un point l’A35 de Jean-Yves Le Goff et de deux points le J99 de Didier Le Moal. Trois grands habitués du Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest qui n’ont pas fini d’user leur fonds de cirés en baie de Quiberon… On notera également la jolie victoire chez les IRC C de Ronan Treussart sur son Half Tonner Halfajet Delta Voile Bretagne devant le Shamrock Diablesse du très bon Nicolas Lunven.

78 bateaux ont bataillé ferme dans la catégorie des Osiris. Le J24 Jeronimo d’Aurélien Garcia devance l’Hélium 765 d’Erwan Gourdon en Osiris A, tandis que la palme revient au Contention 33 Black Magic d’Amaury Fourcadet largement devant ses 27 concurrents. Le X37 Mayero de Jean Passini termine un cheveu devant le J/109 Axilone Koke de Samuel Blevin en Osiris C. Il y avait du sport dans cette flotte conséquente sur le rond Saint James !

Rond Région Bretagne : 14 courses pour les ETF 26 !
Jean-Christophe Mourniac et son équipage sur Teampro récidivent : ils remportent encore une fois cette année le Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest ! Leur avance est considérable sur la concurrence avec 19 points d’écart sur le deuxième : le Britannique Mark Rijkse sur Toroa Racing. On notera que les filles de l’APCC Nantes menées par Mathilde Geron terminent à la 8e place. Une première pour le Lady Team Pro, tout ne fait que commencer…

Ils ont dit
Gaël Desgrées du Loû, responsable du Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest
« Cette 44e édition est un cru magnifique avec des conditions estivales. Des milliers de personnes sont venues voir les régates sur l’eau et sur le village où il y a eu 4 jours d’animations. Le Spi, c’est un mélange entre les meilleurs régatiers professionnels et amateurs, et d’année en année, nous essayons de dynamiser cet évènement avec beaucoup de passion. Cette année, pour un retour le week-end de Pâques, il y a eu beaucoup d’inscrits avec 380 bateaux, 2 000 régatiers. On retrouve le niveau des grands Spi. Rendez-vous l’année prochaine pour la 45e édition ! »

Didier Visbecq, président de la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer
« Nous sommes très fiers à la SNT d’avoir 380 bateaux et 8 pays étrangers qui nous ont rejoint. Il y a un peu de déception au regard de la météo pour les régatiers mais c’est une chance pour la vie à terre. C’est vrai qu’il faut contenter tout le monde, les professionnels plus demandeurs et les amateurs toujours contents. On organise 52 jours de régate par an, c’est à chaque fois un engagement mais un pur plaisir. Heureusement que nombreuses personnes se mobilisent à la SNT avec 130 personnes sur l’eau sur 50 bateaux et des bénévoles volontaires qui reviennent chaque année. Nous avons beaucoup de chance d’organiser cela depuis 44 ans. »

Pablo Santurde, J/70, Noticia
« C’était un Spi Ouest-France génial avec peu de vent mais suffisamment pour faire 9 courses. C’est toujours super d’être ici, l’ambiance est incroyable. En J/70, le niveau est bon, mais je pense qu’avec le petit temps, c’est encore plus difficile car la flotte est compacte. Le plan d’eau était compliqué avec beaucoup d’instabilité de vent et de gros coefficients de marée et des algues. Aujourd’hui spécialement ! Nous repartons à Santander après la remise des prix, c’est à 900 km mais nous ne regrettons pas d’être venus. »

Eliott Coville, Open 5.70, Alambic
« Il y avait pas mal de niveau sur les 5 premières places, il y a eu de belles bagarres. Le comité a bien enchaîné les manches sur notre rond, il en a lancé 9, donc c’était super ! Nous étions trois copains et nous faisons 2e au général, nous sommes très satisfaits. C’est aujourd’hui que nous avons tout remonté. Il y avait peu de vent avec de grosses variations, des algues et énormément de courant. Compliqué mais intéressant… Le Spi, c’est un évènement génial, c’est le début de l’été, il y a du monde, La Trinité revit ! »

Jacques Vapillon, Multi 2000, F40 Irvi
« C’était un beau Spi avec de super conditions estivales. Même si le vent faible n’était pas très favorable pour nous, nous nous sommes bien amusés. C’est un Spi positif pour la classe Multi 2000. Nous avons beaucoup retravaillé la jauge pour donner plus d’équité à chaque bateau cette année. Les écarts sont moindres maintenant et du coup, il y a plus de jeu sur le plan d’eau. Nous étions 21 Multi cette année, ce qui est un record. Les bateaux sont très disparates mais la jauge a le mérite de faire courir tous ces bateaux ensemble, et nous avons fait de belles bagarres. »

Stephane Ayrault, Tikocco, IRC Double
« Ce furent des conditions agréables. Nous sommes contents d’avoir fait 4 manches ! En IRC double, c’est une année de transition car il y a eu la Transquadra et la cap Martinique, mais il y aura sûrement plus de bateaux l’année prochaine. Le niveau de jeu est intéressant car il y a des équipages très forts, ce qui permet de progresser tout le temps. »

Pierre Moissonnier, Erwan Force, Osiris C
« C’est l’été à Pâques ! Nous avions des conditions de rêve avec du tout petit temps. Nous avons couru seulement 4 parcours mais les courses étaient variées donc nous avons eu beaucoup de plaisir. Il fallait composer avec du courant très fort et du vent très faible, c’était tactiquement très intéressant. Le plaisir a été là tout le temps. Le Spi et moi, c’est une vieille histoire ! Je ne manque jamais ce rendez-vous, il y a du niveau, donc je reviens l’an prochain… »

- Publicité -
- Publicité -