- Publicité -
Accueil Blog Page 2096

Xavier Rohart et Pascal Rambeau Champions du Monde de Star 2005

Xavier Rohart
DR

Le Star : une classe à part
Depuis plus de quatre-vingt-dix ans, le Star n´a cessé d´occuper le devant de la scène. Tout premier monotype "One-Design", dépourvu de spi ou de trapèze, le Star réclame un savoir faire technique extrême et exige le summum dans l´art de la régate, tout en restant l´un des bateaux les plus "fun" pour naviguer sur tous les plans d´eau du monde grâce à sa carène très planante. Le secret du succès du Star est contenu dans la maxime "rester jeune tout en engrangeant de l´expérience". Son histoire a commencé en 1910 sous la plume d´un certain Francis Sweisguth´s. En mai 1911, les cinq premiers Star furent lancés le long de la côte est des Etats-Unis, à Long Island Sound, et depuis les Star n´ont cessé d´y tirer des bords, tout en investissant la quasi-totalité des plans d´eau les plus techniques et les plus réputés de la planète. Le Star est le plus ancien de toutes les séries olympiques modernes, et a fait sa première apparition aux JO en 1932. Il est considéré comme "l´épreuve reine" des Jeux en voile.  8 200 Star ont été construits depuis 80 ans.

- Publicité -

Orange II au sud de la nouvelle-Zélande

Bruno Peyron - Orange II
DR

« Actuellement, on a les bonnes conditions pour poser la troisième attaque. Si on pouvait tenir la dépression qui nous porte, on pourrait garder ce système jusqu’au cap Horn ! On navigue au-dessous de la Nouvelle-Zélande. On a choisi cette latitude pour deux raisons : passer une porte que l’on s’est fixé pour éviter les icebergs. Et, en plus, pour se positionner en latitude par rapport à la dépression qui arrive et ainsi avoir des vents moins forts, normalement entre 20 et 25 noeuds. »Cette dépression accompagne le maxi catamaran depuis un jour et demi et génèrera des vents de 75 noeuds avec des creux de 13 mètres samedi, mais heureusement quelque 400 milles en arrière du géant. Bruno Peyron la surveille donc afin d’optimiser sa trajectoire en travers de l’Océan Pacifique. « On ne connaît pas sa vitesse de progression exacte, mais on sait en fonction de notre vitesse si on la devance ou si on se fait rattraper. Le vent va tourner au nord-ouest et dès qu’on attaque, le vent adonne ce qui nous fait remonter la trajectoire vers le nord-ouest. Dans ce cas, on est obligé de ralentir pour attendre la refusante. C’est comme si on surfait sur les isobares ! »Dans la journée de samedi, Orange II va franchir l’antiméridien, symbole du retour vers l’Europe pour Bruno Peyron et son équipage.

- Publicité -

Grave avarie sur Geronimo

Olivier de Kersauson - Geronimo
DR

Le constat est simple, sans réparation, Geronimo ne peut pas affronter en toute sécurité les mers du sud et Olivier de Kersauson se voit contraint de mettre le cap sur l´Australie.
Geronimo n´a pas trahi son équipage, l´avarie n´a rien de structurel. “Quand on heurte même une simple planche à plus de 25 nœuds, l´impact est violent “”. Quant au bruit qu´aurait pu faire le choc, impossible de l´entendre dans le brouhaha incessant qui règne sur ces géants.
“”Le choc a eu lieu à la courbure du bras de liaison tribord. L´amorce de rupture fait 30 centimètres, les deux peaux sont séparées et les dégradations autour montrent bien qu´il s´agit d´un choc et pas de problèmes de tension “”. “

- Publicité -

Premier bilan positif pour SODEBO

Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004
Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004

Sachant que le Vendée Globe reste l’un des évènements voile parmi les plus porteurs au monde en terme d’image, de valeurs et de retombées médiatiques, l’entreprise leader sur son marché, celui du traiteur frais en grande distribution, a su saisir l’opportunité qui se présentait début 2004 et ainsi toucher tous les jours pendant presque 4 mois, un vaste public de consommateurs à travers un dispositif original. Le but : " Développer la notoriété et l’image de la marque en complément d’une communication classique (médias) avec un outil – le sponsoring voile – qui véhicule les valeurs de l’entreprise, telles l’aventure humaine, l’engagement, le dépassement de soi, l’exigence, la ténacité " explique Patricia Brochard, co-Présidente du groupe agro-alimentaire.

A l’occasion de ce partenariat, SODEBO a renforcé ses équipes qui ont su développer des outils de communication adaptés. Dix jours après le départ de la course, la marque avait déjà accru sa notoriété de 5 points (passant de 56% à 61% en notoriété assistée sur la cible des acheteurs de produits traiteurs frais – source IPSOS). Parmi les principales actions mises en place, à noter : une visibilité de la marque sur l’ensemble des monocoques engagés, le développement d’un site internet, des stands sur le village de départ et d’arrivée, un relais auprès des salariés avec un PC course dédié dans l’entreprise, un dossier de presse sonore repris par plus de 100 radios locales ainsi que de nombreuses opérations de relations presse et de relations publiques .

- Publicité -

Galop d’essai pour “Yellow Basket””…”

Pogo 40
Pogo 40

" Yellow Basket, le premier Pogo 40 achève sa première semaine à l´eau. Et quelle semaine !!! Après sa mise à l´eau lundi, Le premier Pogo 40 a été préparé en vue de subir les tests de stabilité nécessaires à l´homologation CE et bien sur le test à 90° pour la jauge Class 40."

- Publicité -

Encore sept solitaires en mer

Raphael Dinelli - AKENA Vérandas
DR

Les femmes malmenées
Si Conrad Humphreys et Joé Seeten approchent du but, les cinq autres ont encore un bout de chemin à parcourir. Parmi eux, deux femmes : Anne Liardet et Karen Leibovici.
A la barre de "vieux" bateaux, elles savaient avant de partir qu´elles n´avaient aucune chance de pouvoir suivre la cadence infernale imposée par les 60 pieds de la dernière génération : "On va vivre notre course dans la course", disait la Rochelaise Leibovici ("Benefic").
Elles savaient aussi qu´on ne boucle pas un tour du monde sans rencontrer le moindre pépin.
Si la Brestoise avait été relativement épargnée depuis le départ, la Rochelaise, elle, les a accumulés. Souffrant terriblement du dos (les séquelles d´un accident de voiture l´été dernier), elle se retrouve rivée à la barre de longues heures afin d´économiser l´énergie. Pire, ses réserves de gazoil diminuent de jour en jour, son hydrogénérateur a été emporté dans une rafale à 70 nœuds et elle n´a plus d´eau douce à bord, son dessalinisateur étant, lui aussi, tombé en panne. La question est maintenant de savoir combien de temps la jeune femme va-t-elle pouvoir supporter ce rythme infernal.

- Publicité -

Miami Race Week : il va faire chaud en Floride

Le Farr 40 Mascalzone Latino
DR

Ils étaient 59 en 2004, pour 2005 ils sont déjà plus de 130 à deux semaines de l’ouverture des débats ! Les régatiers américains semblent se presser au portillon de Miami cette année, après une semaine de Key West particulièrement réussie. Le fait que Premiere Racing, organisateur de Key West, ait récemment repris la barre de l’ancienne SORC y est sans doute pour quelque chose, car comme le souligne Michael Brennan, propriétaire du TP52 Sjambok, « Peter Craig (patron de Premiere Racing, ndlr) et son équipe ont toujours garanti une organisation de haut niveau. Cela (c’est-à-dire son arrivée aux commandes, ndlr) a joué un grand rôle dans le fait que je me décide à m’aligner pour la semaine de Miami ». Les Transpac 52 constituent une des classes monotypes représentées, et leur participation est à elle seule un gage de la bonne santé de l’épreuve… Mais monotype, a-t-on dit ? Voilà en tous cas dans quelle typologie tombent les TP52 pour cette épreuve, ce qui est étonnant dans la mesure où la classe est en fait régie par une Box Rule, et que les bateaux ne sont, par voie de conséquence, pas tous identiques ! Mais si vous nous permettez cette petite digression, l’amalgame est aisé dans la mesure où puisque le temps réel prévaut, les petites différences architecturales sont un peu rapidement oubliées. Les organisateurs confondent monotypie et classe open, ce qui n’est en soi pas un vrai drame, mais qui tend à sous-estimer l’effort des cabinets d’architecture.

- Publicité -

Un calendrier pour les monotypes Swan

Swan 45 à Key West
DR

Le 45, dessiné par German Frers, s’est illustré dans des épreuves comme la Giraglia Rolex Cup, ou encore la Newport – Bermudes l’an passé… Mais incontestablement, avec l’avènement de son propre championnat du monde, la Swan 45 Gold Cup, la classe a fait un pas en avant en octobre dernier. Ils étaient 20 à régater à Capri, ce qui n’a pas manqué d’éveiller l’intérêt de nombreux (futurs) propriétaires. Propriétaires qui sont les barreurs puisque la série obéit à la règle owner – driver, ce qui n’empêche pas certains de se payer des équipiers de luxe, à l’instar de Paul Cayard que l’on a vu à Capri l’automne dernier. Lancé en 2001, le 45’ doit selon le cahier des charges que s’est imposé le chantier, rester « compétitif pendant au moins 15 ans ». Plus de 40 coques auront été construites en moins de 3 ans, et les dernières unités vendues sont parties au Japon et en Israël. Pour chaque flotte (USA, Europe du nord et Méditerranée) quatre épreuves obligatoires sont prévues et débouchent sur un titre de « champion ». Pour 2005, les hostilités ont d’ores et déjà été ouvertes puisque 6 monotypes (un chiffre il est vrai assez modeste) ont couru la semaine de Key West, tandis que 7 se sont alignés à la Primo Cup. On les verra d’autre part lors de la Copa Del Rey, de la semaine Rolex de Capri, et des Bell Lawrie Scottish Series. Dernier point d’importance, le Swwan 45 a été sélectionné pour faire partie des 3 supports choisis pour l’Admiral’s Cup. Le 601 a pour sa part fait son entrée en piste lors de la Rolex Swan Cup, et pour l’heure 6 unités ont été lancées. 2005 sera sa première saison, qui s’ouvrira à Cowes lors de la Rolew Swan European Regatta. Ensuite, les 601 iront courir en Méditerranée pour la « semaine des détroits » (Rolex toujours), la Rolex Middle Sea Race et enfin l’Atlantic Rally for Cruisers (ARC). En 2006, le monotype sera présent à Key West, à la Miami Race Week et sur la Newport – Bermudes en ce qui concerne la flotte américaine. Quant au premiers championnats du monde de la série, ils interviendront comme dans le cas du 45’, 3 ans après sa naissance : ce sera donc en 2007, à Cowes.JB

- Publicité -

Orange II à mi-parcours !

Bruno Peyron - Orange II
DR

A 11h ce matin, l´équipage de Orange II maintenait une moyenne de 21,3 noeuds sur les dernières 24h (511 milles parcourus). A l´aube de son 24e jour, iI était pointé à 22,9 noeuds de vitesse depuis le départ de Ouessant. Son avance sur le temps du record absolu du tour du monde en équipage, détenu par le maxi-catamaran Cheyenne de Steve Fossett est donc toujours de 4 jours.
A la vacation radio du jour, le skipper de Orange II manifestait un peu de déception sur sa performance des dernières 24h. Un peu de casse à bord, une baleine évitée de justesse,… Le bateau est confronté depuis hier à un vent d´ouest et une mer croisée et casse bateau l´obligeant à multiplier les empannages et donc à rallonger sa route vers la pointe sud de la Tasmanie. Demain après-midi, Orange II fera donc son entrée dans l´Océan Pacifique.

- Publicité -

Le bonheur n´est pas dans le près

Doha 2006
DR

“C´est très humide à bord et ça secoue. Les cirés, les bottes et les casques ont remplacé les shorts et les tee-shirts, plus pour la quantité d´embruns que pour la température de l´air. Je suis dans la coque sous le vent et ça secoue d´avant en arrière comme un test pour ceintures de sécurité””, écrivait, hier dans un e-mail, Brian Thompson, skipper de “”Doha 2006″”.
Ça secouait à bord de “”Doha 2006″”, mais l´ambiance était exactement la même sur “”Geronimo””, comme l´explique Olivier de Kersauson : “”Les conditions sont dures, fatigantes, tant sur le plan physique que psychologique. Nous traversons un moment de vie inconfortable. La cadence est lourde, le bateau tape, nous ne pouvons pas faire un geste sans nous tenir à quelque chose””.”

- Publicité -
- Publicité -