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18 pieds Australien : Carnac donne le ton

18 pieds Australien Blues Point
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Précurseur des dériveurs extrêmes, la classe des 18 pieds australiens régate tous les ans sur le célèbre plan d’eau de Carnac dans le Morbihan. La baie de Quiberon offre des conditions de vent stables et une mer calme qui en font un lieu de prédilection pour ces luges des mers et leurs spis de 80 m². Conquis par le site et l’ambiance, les australiens ont offert un bateau au Yacht Club de Carnac afin de lancer un centre d’entraînement en France. Impressionnés par le spectacle de cette flotte déchaînée, cinq coureurs : Gwénolé Gahinet, Anatole Modaï, Renaud Mary, Lénaïc Fiolet et Gaël Moysan ont convaincu le Yacht Club de leur confier « Blues Point », le bateau, pour se lancer dans la folle aventure de la régate en 18 pieds. L’ambition du projet est de parvenir au meilleur niveau européen. Ces cinq jeunes de 20 à 28 ans venant d’horizons divers : First class 8, Open 7.50 et 49er se confronteront avec les meilleurs équipages européens lors du Grand Prix de Carnac le week-end du 8 mai.

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MARLOW, partenaire historique du Team Offshore Challenges,
accompagne le record de la navigatrice Ellen MacArthur.

Arrivée d´Ellen MacArthur
Arrivée d´Ellen MacArthur

Marlow et le Team Offshore Challenges : une longue histoire.
Les relations de Marlow avec Ellen ont commencé lors de la Mini Transat 1997 quand la navigatrice, alors inconnue du grand public, avait acheté un mini 6,50 à son actuel associé et directeur de projet Mark Turner. Mark achète alors un nouveau bateau pour se préparer à la mini Transat 1997. C’est sur les précieux conseils de la fameuse corderie anglaise qu’il avait fait une sélection des produits standard Marlow. Cette année-là, Mark finissait 4ème et Ellen 13ème. Cette période a marqué le début d’une aventure extraordinaire.
Plusieurs années et un grand nombre de milles après, les relations entre Marlow et Offshore Challenges se sont renforcées. Le team a choisi Marlow suivant des critères de sélection fondés sur la solidité, la légèreté et la fiabilité : des bouts standards associés à des développements spécifiques.

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Orange II à l´équateur dans 4 jours !

Bruno Peyron - Orange II
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« En ce moment, c´est le quart de Yann, Ludo, Yves et Florent » nous expliquait cet après-midi Bruno Peyron au moment de la vacation en direct et en vidéo. « Il y a eu un chantier voile à l´instant pour mettre des lattes profilées pour le près dans les voiles d´avant. Yann est à la barre dans un vent évanescent de 10-12 noeuds. On est passé cette nuit d´un ris genaker medium à grand-voile haute et code zéro. Il faut faire de la vitesse et que le bateau soit près à affronter le près dans deux jours. » La remontée dans les alizés de nord-est sera la prochaine étape du parcours d´Orange II pour rejoindre l´équateur. Peyron a donc déjà fait préparer sa machine à remonter le vent pour cette nouvelle donne météo.
« Il fait aujourd´hui un temps qui n´a rien à voir avec le Sud. Pourtant, ce n´était pas il y a très longtemps… c´était il y a 4 jours seulement et on était en polaire et en ciré ! Le vent a donc beaucoup molli. Jusqu´à maintenant, on a eu la chance de suivre le même système météo depuis l´océan Indien. Cette dépression qui est remontée avec nous jusqu´aux Falkland est en train de nous quitter et nous, on passe dans un système de transition. Cela ralentit et on va même s´arrêter demain. On va en profiter pour faire un check du mât et des voiles, voire faire un petit pansement sur le safran avec Yves, Bernard et Nicolas. »
Voilà enfin arrivé le moment du check-up complet du bateau, repoussé depuis le passage du Cap Horn. Pour profiter au maximum des vents portants, Bruno Peyron a repoussé ce pit-stop technique. Le choc avec une orque ce week-end aurait pu précipiter les événements, mais le safran endommagé n´a pas donné de signe de faiblesse. Ce sera donc l´occasion d´aller voir de près les dégâts. « Apparemment, la safran tient le choc et même, au niveau vibration, il y en a moins depuis qu´il est dans l´eau. Depuis que le catamaran navigue tribord amure. C´est logique car il reste ainsi en milieu homogène. Quand il est de l´autre coté, il passe de l´air à l´eau comme la coque au vent. D´un point de vue structurel, Yves dit que c´est stationnaire ce qui n´empêche pas qu´il faudra aller vérifier. »

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Tous vainqueurs !

Benoit Parnaudeau - Max Havelaar/Best Western
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Benoît qui jette ses dernières forces dans les 250 milles qui le séparent de la délivrance. « J’ai été dessus toute la nuit » raconte t-il, « Sous les grains et sous les vrais giboulées de mars, avec un bateau qui se couche dans le froid et l’eau glaciale ». Le vent de secteur nord est rentré. Il mollira demain matin, à l’heure où le Rochelais sera en approche du port vendéen. Marée oblige, ce n’est qu’à partir de 19 heures que Benoît entrera dans le chenal vers Port Olona. Formidable Anne Liardet (Roxy). Au plus bas moralement hier, soumise aux caprices d’une dorsale anticyclonique, il a suffi de quelques reflets de la lune et de la constellation du scorpion sur une mer enfin apaisée pour rendre à la jeune femme l’énergie et l’enthousiasme du premier jour. « J’ai hâte d’arriver, mais il y aura un pincement au cœur, comme lorsqu’on termine quelque chose de fort ». C’est donc cela un marin, quelqu’un capable d’aimer toujours et encore les éléments pourtant si durs et si impitoyables. « Plus qu’un ou deux bords à tirer et j’en terminerai vent de travers dans le golfe de Gascogne. A dimanche ! »Raphaël Dinelli (Akena Verandas) en jubilerait presque, malgré la fatigue et les efforts redoublés sur le pont pour maîtriser un voilier chahuté dans 40 nœuds de vent. « J’ai eu des « claques » à 50 nœuds et le bateau est parti dans des surfs à plus de 20 nœuds. » Avec plus de 270 milles parcourus ces dernières 24 heures en route directe, Raphaël peut être satisfait. A 1 400 milles de l’arrivée, il entame aussi sa dernière caisse de nourriture, preuve tangible que sa grande boucle touche à son terme.La palme de l’héroïsme à Karen Leibovici (Benefic), marin jusqu’au bout des ongles qui s’évertue au-delà de l’épuisement à équilibrer, régler et faire marcher son bateau au rythme infernal d’un vent qui tourbillonne, s’installe, forcit puis disparaît. Fatigue et douleur, riz et pâtes cuits à l’eau de mer, voilà les composantes des derniers 1 900 milles de Karen dans ce Vendée Globe…Source : Vendée Globe

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Vecteur Plus : une écurie chez les Mini

Vecteur Plus N°265
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Le grand monde du petit bateau bouge pas mal ces temps-ci… Nous vous en parlions hier, Corentin Douguet vient de signer un partenariat important, et travaille actuellement d’arrache-pied pour que son plan Manuard (un des bateaux les plus performants du plateau) soit au top dès le début de la saison. Saison qui commencera, côté Atlantique, le 30 avril à Pornichet pour la Select 6.50 – remportée l’an passé par ce même Douguet – une épreuve où l’on attend 70 Mini ! Dans ce contexte d’effervescence, la montée en puissance de projets d’envergure est bien réelle, et nous aurons l’occasion d’ici peu de vous reparler de la structure Quai 17 Challenges basée à La Rochelle, structure qui gère le Challenge Espoir Crédit Agricole version 6.50, et compte une bonne quinzaine de ministes dans ses rangs.

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Nouveau délaminage sur Géronimo

Geronimo
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Depuis mardi matin, Geronimo s´est déplacé vers des eaux plus abritées à l´Est de la Tasmanie.  De nouveaux indices de délaminage sont apparus dans le bras avant, en dehors des zones refaites à Perth. L´état de la mer ne permettant pas de cerner la zone de rupture dans le vacarme ambiant , Olivier de Kersauson a  décidé d´approfondir les recherches sans tarder, avant d´attaquer le sud du Pacifique. Le skipper prendra sa décision, quant à la poursuite de sa circumnavigation, après avoir mesuré précisément  l´étendue de ces nouveaux dommages. Mais on peut s´inquiéter sur la capacité du trimaran à poursuivre cette aventure dans les mers du Sud.

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Des milles chèrement payés

Karen Leibovici - Benefic
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Karen Leibovici déploie des trésors d’énergie pour garder la tête froide dans un invraisemblable marasme météorologique qui l’emprisonne depuis 5 jours au large du Sénégal. La jeune femme descend aujourd’hui sous la barre des 2 000 milles à parcourir jusqu’à l’arrivée. 2 000 milles en route directe, mais combien au louvoyage dans une météo bien cruelle ?

Cruelle aussi pour Benoit Parnaudeau et Anne Liardet. Benoit est attendu jeudi prochain aux Sables d’Olonne. Mais après un violent coup de vent, il compose aujourd’hui avec du vent très faible. Son étrave est désormais résolument pointée vers l’arrivée et Benoit sent la délivrance proche. Anne Liardet navigue enfin cap au nord par le travers de Lisbonne. Le vent est instable en force et en direction, ce qui n’est pas le cas de la mer dont la longue houle venue d’Irlande cueille de face l’étrave de Roxy. « Je me fais brasser entre deux
grains » explique la jeune femme qui s’est fixée dimanche prochain comme date d’arrivée aux Sables d’Olonne. Seul marin à sourire un peu aujourd’hui, Raphaël Dinelli savoure, après plusieurs jours de vent fort, une navigation travers au vent propice à la vitesse sur la route directe. Le vendéen espère tenir cette allure le plus longtemps possible, 24 heures au minimum, avant d’aborder, comme ses prédécesseurs dans ce Vendée Globe, la remontée le long de la péninsule ibérique dans du Nord Est fort, au près et face à la mer.

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Orange II … réponse dans deux jours !

Bruno Peyron - Orange II
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Plusieurs solutions se présentent à l’équipage de Orange : intervenir directement sur le safran et effectuer une stratification de la zone d’impact, sous la mer. Soit enlever le safran, le remonter à bord, le réparer et le remettre à poste ensuite. Cette seconde solution n’est à priori pas celle retenue par Peyron qui semble envisager plutôt une réparation sous l’eau. Réponse dans deux jours…Pour l’heure, le géant Orange II continue à accumuler les milles à 25 noeuds de vitesse moyenne, navigant bâbord amure, donc en appui sur la dérive et le safran tribord. Le safran endommagé n’est donc pour l’instant pas sollicité.

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Vivement la fin !

Anne Liardet - Roxy
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“J’en ai ras le bol””…“”J’en ai ras le bol. On a eu notre dose de difficultés physiques. Ce ne sont vraiment pas des conditions agréables. “”Roxy”” est très fatigué. Le gréement se relâche toujours, les fuites augmentent au niveau du puits de dérive””, expliquait, aujourd’hui à la vacation, la Brestoise Anne Liardet qui attend que les conditions se calment. Malheureusement, cela dure depuis plus de 48 h. Si Parnaudeau peut espérer trouver un peu de calme dans les heures à venir, Liardet, elle, devra encore patienter au moins une journée de plus.Engluée, stoppée, bloquée, arrêtée… Depuis quatre jours, Karen Leibovici (“”Benefic””) est littéralement prisonnière d’une dorsale anticyclonique où le vent ne dépasse guère les 4 nœuds. Et cela devrait durer encore quatre jours de plus ! Le bateau est ballotté par la houle, les voiles claquent d’un bord sur l’autre et fatiguent le gréement déjà éreinté par un tour du monde. Cette situation est d’autant plus pénible que la Rochelaise n’a plus beaucoup d’énergie, souffre toujours du dos, et voit l’échéance de son arrivée reculer de jour en jour.”

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Rolex Farr 40 Worlds : Richardson sous pression

Barking Mad
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Remportés il y a tout juste 6 mois par Jim Richardson à San Francisco, les championnats mondiaux de la série édition 2004 avaient été particulièrement hauts en couleurs. Son Barking Mad, tenant du titre, est donc naturellement aujourd’hui dans le collimateur de tous les prétendants à la couronne, mais Richardson reste confiant, après avoir décroché une 4ème place la semaine passée lors de l’épreuve préliminaire. « Nous avons fini 4èmes des Sprint Series il y a quelques semaines, puis nous avons gagné le championnat national australien. Nous venons aussi de faire 4èmes aux Pre-Worlds, et j’espère que cela signifie que nous allons remporter le mondial ». Barking Mad n’était manifestement pas au maximum de son potentiel la semaine dernière, mais l’équipage américain reste confiant malgré les conditions exigeantes du Pacifique. « A San Francisco, tout s’était déroulé parfaitement pour nous. Ici, le plan d’eau est différent, le style de navigation aussi… A San Francisco, nous pouvions partir en milieu de ligne, et je crois qu’ici ce sont surtout les côtés qui paient. Les bateaux australiens auront sûrement un avantage, car ils connaissent la musique par cœur ».

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