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Daedalus à bout de souffle

Tony Bullimore sur Daedalus
DR

Lorsque “Daedalus”” est arrivé au Qatar en début d´année pour prendre le départ de cette course autour du monde, plus d´une personne avait esquissé un léger sourire devant l´audace d´un skipper qui se préparait à défier une flotte de multicoques parmi les plus rapides au monde avec un catamaran d´ancienne génération. C´est vrai, “”Daedalus”” était une vieille monture avec plus d´un tour du monde sous ses dérives. Quant au skipper, il faisait lui aussi figure de vieux loup de mer avec un grand nombre de milles au compteur.

Tous deux formaient un duo assez incongru aux côtés de “”Doha 2006″” ou de “”Geronimo””. Malgré une récente remise à neuf, “”Daedalus”” portait toujours les cicatrices des nombreuses courses au large auxquelles il avait participé.
Lors de la conférence de presse d´avant départ, Tony Bullimore avait souri lorsqu´on lui avait demandé comment il dépenserait la récompense promise en cas de victoire. Son sourire avait quelque chose d´ironique. Mais Bullimore savait que pour gagner une course, il faut d´abord la terminer. Chaque épreuve autour du monde apporte son lot de difficultés et même en naviguant prudemment, en s´accrochant et en évitant les embûches, le skipper anglais savait qu´il avait une chance d´obtenir un bon résultat.

Au final, il a fait mieux, réalisant une superbe course : lui et ses équipiers ont même établi un nouveau temps de référence du cap de Bonne Espérance à l´île Maurice. Sa seconde place sur cette première édition de l´Oryx Quest est largement méritée.

– Classement général : “”Doha 2006″” (Brian Thomspon) en 62 jours 21 h 1´ 22´´ (les 25.602 milles à 16,96 nœuds de moyenne); 2. “”Daedalus”” (Tony Bullimore) en 75 jours, 0 h 20´ 48´´.
Abandons : “”Geronimo”” (Olivier de Kersauson) et “”Cheyenne”” (David Scully).”

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Vittet Express

Dominic Vittet
DR

En douze heures, Dominic a repris 40 milles aux leaders ! Il en profite pour passer devant Marc Emig (Total) et vient chatouiller la 8e place de Yannick Bestaven (Aquarelle.com). Sa trajectoire très sud paye, mais sans doute un peu trop tard : à 833 milles de l’arrivée (pour le leader) Atao Audio System accuse tout de même encore un retard de 174 milles. Et le classement est désormais de plus en plus proche de la réalité du terrain, puisque la flotte se resserre sur la route directe pour l’entonnoir des Bahamas.Et tous vont encore vite, sous spi, poussés par un vent de nord est de 15-20 nœuds. En tête, Eric Drouglazet (Crédit Maritime-Zerotwo) et Charles Caudrelier (Bostik) se livrent un duel acharné à 20 milles l’un de l’autre. Ce matin, Charles évoquait « une vraie nuit de figaristes à chasser les nuages » et regrettait d’être « un peu empétolé ». Ce qui faisait écrouler de rire Jeanne Grégoire (Banque Populaire) : « Charles se plaint toujours de ne pas avoir de vent, mais on n’arrive jamais à lui reprendre un mille ! ». En embuscade, Samantha Davies sur son Skandia précède un Gildas Morvan (Cercle Vert) qui était 4e ce matin, à 97 milles d’Eric Drouglazet. Très jolie bagarre aussi pour la 5e place entre le Coutot Roehrig de David Raison, le Gedimat d’Armel Tripon et Banque Populaire… en attendant que Dominic Vittet s’y joigne ?Source Trophée BPE

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Seacart 30, un monotype signé Lombard

Seacart 30
Seacart 30

Dix unités sont en cours de finition et les règles de monotypie sont déjà établies.Long de 30 Pieds et construit en Nomex Carbone intégralement en autoclave, (jusqu’au rail d’écoute de grand voile !) ce trimaran accuse un poids en régate de 760 Kg et une surface de toile de 70 M2.Les premières sorties ont permis de confirmer les performances avantageuses du monotype : avec 15 N réels, la vitesse au près était de 11.5 Nœuds au meilleur VMG et de 20 nœuds au portant sous Génaker.Relativement étroit, doté d’appendices simples (une dérive centrale, 1 safran sur chaque flotteur) et d’un mat aile carbone, le bateau est particulièrement vivant et agréable à la barre. La raideur de plate-forme est réellement impressionnante pour ce type d’engin .Grâce à une puissance modérée, une construction extraordinairement intelligente (Marstrom a construit industriellement plus de 800 Tornados en 20 ans) , les coûts sont néanmoins maîtrisés et les régates au large ou en baies promettent d’être passionnantes, sans déraper dans une course à l’armement contrairement aux F28, F40 et plus récemment encore les Ormas 60’ .Particulièrement adapté aux pays nordique par son concept « Week-end Lover, offshore racer », le bateau offre en sus une habitabilité remarquable et une plate-forme réellement dégagée pour naviguer au large. Entièrement démontable en moins de 2 heures, il est également transportable sur remorque ou en conteneur 40’. A noter également un moteur hors bord (6 à 9 cv) escamotable par coulissement sur rails Harken dans la jupe arriere (sur chaise en carbone !!) qui rends le bateau autonome en toute circonstances.Développé et promus par Calle Hennix (un ancien de la Whitbread) le bateau compte déjà plusieurs acheteurs (Suède , Etats unis et grande Bretagne) et devrait être sujet a un avenir prometteur comme bateau d’entraînement pour de grandes écuries de course (pour l’instant principalement anglo-saxonnes) . Il devrait également rencontrer un vif succès auprès de particuliers avertis. Un circuit de course complet est en cours de mise en place.Affaire à suivre….Marc LombardCaractéristiques génerales :Longueur hors tout avec Bout dehors et safrans : 11.15MLongueur coque/Flotteurs :9.10 MLargeur : 6.65 MTirant d’eau : 0.37 M/ 2MDéplacement régate avec HB 6cv : 760 KgSurface de voilure au pres : 80 M2Surface de voilure au portant : 140 M2Contacts : Calle Hennixwww.oceanlakemarine.com

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Premier Record SNSM pour le trimaran Sodebo

Trimaran Sodebo - Thomas Coville
DR

Thomas Coville et son équipage – Jacques Vincent, Jean-Christophe Mourniac, Fabrice Levet, Martial Salvan et Jean-Marie Biette – sont depuis cet après-midi les tous premiers détenteurs du record SNSM Saint Nazaire-Saint Malo au bénéfice des Sauveteurs en mer. A 17h54’04, remontant au près dans un trop faible vent de nord-est, après une nuit musclée à tirer des bords de près dans une mer courte avec 25 à 30 nœuds de nord-ouest et rafales à 35, Sodebo a coupé la ligne d’arrivée au large de la cité Corsaire et établi ce premier temps de référence : 25 heures 37 minutes, 17 secondes pour avaler les 284 milles du parcours. « C’est bien, mais ce n’est pas nous qu’il faut mettre en avant, mais la SNSM » commente Thomas Coville, avant d’ajouter : «le match de nuit avec Géant était vraiment sympa, même si nous aurions aimé avoir de la concurrence un peu plus longtemps ». Sodebo a en effet été le seul des trois trimarans engagés à pouvoir boucler la totalité du parcours.

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A moins de 1000 milles de Cuba !

Charles Caudrelier - BOSTIK
DR

« J’ai mis le pilote, et j’ai passé douze heures couché dans la bannette ». Si Yannig Livory (Entreprendre au Pays de Lorient) a ressenti le besoin de se reposer, ce n’est pas en prévision de la guerre des nerfs qu’il faudra livrer en longeant les côtes cubaines. « J’ai entamé un nouveau bidon d’eau de 20 litres hier. Aussitôt, j’ai eu mal au ventre. Je l’avais pourtant bien lavé avant de partir, et je l’avais rempli avec de l’eau en bouteilles. Ca doit être le bouchon qui n’était pas très propre. Et comme on commence à être fatigué, la réaction a été immédiate. J’ai passé douze heures allongé, en me levant juste pour vider mon seau ». Ce midi, le régime gastrique du skipper de Ploemeur retrouvait son équilibre, l’autorisant à ingérer du solide. A bord de Gedimat, la fatigue touche plutôt le cerveau que l’estomac d’Armel Tripon. « J’ai des hallucinations auditives. J’entends des sonneries de téléphone, des gens qui parlent derrière moi, et je me suis même surpris en train d’écouter France Info alors que la radio était éteinte… c’était le point boursier de Jean-Pierre Gaillard », s’amuse Armel. Mais le Nantais n’est pas là pour rigoler, comme le montre sa belle remontée au classement. Ce matin, il a repris la 6ème place à David Raison (Coutot Roehrig), pour venir se placer dans le tableau arrière de Jeanne Grégoire (Banque Populaire). Il en faudrait plus pour inquiéter Eric Drouglazet (Crédit Maritime – Zerotwo), toujours cramponné à son fauteuil de leader. Pour la sixième fois depuis le départ de Saint-Nazaire, il a été le plus rapide de la flotte ces dernières 24 heures, et empoche donc les 500€ du Top Chrono AG2R Prévoyance du jour. Malheureusement, le directeur de course n’a pas pu lui annoncer la bonne nouvelle à la vacation, puisque son téléphone satellite n’a plus de batteries. Et c’est aussi une panne de téléphone qui explique le silence de Dominic Vittet (Atao Audio System). Un silence rompu hier soir. Un cargo a croisé la route du Figaro jaune et blanc. L’officier de quart et le coureur ont pu échanger par la VHF (la radio marine – NDLR). La discussion aura permis de rassurer sa famille, ses amis et ses partenaires, sans nouvelles directes depuis samedi dernier.

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J/80 : une saison 2005 qui démarre fort !

J80 Flahault Marine
DR

Force est de constater que cette série a le vent en poupe. Le nombre de participants, mais aussi le niveau, ne cessent de s’élever à chaque nouveau rendez-vous. On note l’arrivée en force des troupes de l’Ecole Navale, et avec elle, de quelques sportifs de haut niveau en Préparation Olympique, embarqués sur 4 bateaux dont 2 montent sur le podium. Les étrangers (3 Anglais, 1 Espagnol et 1 Allemand) n’avaient pas non plus fait le déplacement pour rien et c’est l’équipage allemand skippé par U.Munker qui s’octroie la 1ère place au classement général. On retrouve également 2 équipages anglais parmi les 6 premiers.

Pendant tout le week-end, la bataille a fait rage pour la première place, avec 4 vainqueurs de manche différents sur 5 courses. Le ton est donc donné pour lui suite du championnat et les prétendants à la succession d’Eric Brezellec, vainqueur de la Coupe de France 2004, sont nombreux.
N’oublions pas les autres objectifs de 2005 : le Championnat du Monde Militaire de Voile (du 20 au 29 Mai en rade de Brest) pour certains et le Mondial J/80 (du 8 au 15 juillet à Falmouth – GB) pour d’autres.

Prochains rendez-vous de la Coupe de France 2005 :
– Grand Prix de l’Ecole Navale, à Brest, du 6 au 8 Mai
– Grand Prix du Crouesty, du 13 au 15 Mai

Site de la classe : http://www.classej80france.com

Source Classe J/80

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Maximus contre Mari-Cha IV, le combat des titans !

Mari Cha IV
DR

Parmi ces compétiteurs, Mari-Cha IV, enregistré dans la catégorie des "Performance Cruiser" et malgré une taille similaire à ces palaces flottants, dispose d´un intérieur dépouillé de tout luxe. Le monocoque de Robert Miller et ses 43 mètres de coque est une véritable machine à engranger les milles.
Pour Robert Miller, concourir dans le « Rolex Transatlantic Challenge » est une priorité depuis que les premiers coups de crayons ont été posés sur les plans du voilier.
L´un des sérieux avantages du Mari-Cha IV et de son équipe est de déjà connaître le parcours avec un temps de référence établie à 6 jours 17 heures 52 minutes et 39 secondes en octobre 2003.

"Il serait formidable de remporter la course et d´améliorer notre propre record" confie Mike Sanderson, skipper de Mari-Cha IV. Cette performance dépendra énormément des conditions météorologiques mais semble à portée de main. "Lorsque nous avons navigué sur l´Atlantique pour ce record, cette traversée était notre première grande navigation. Avec 525 milles parcourus lors de la première journée, nous avons eu le sentiment d´être en croisière rapide à 25 nœuds, le tout sans avoir à sortir nos cirés." commentait Sanderson. Un chantier hivernal a permis à Mari-Cha IV de s´alléger pour devenir encore plus rapide et compétitif. Alors que le bateau dispose de ballast amovible sous la forme d´une quille pendulaire et de ballast liquide, des dérives latérales ont également été ajoutées afin, selon Sanderson, d´optimiser le bateau de façon extraordinaire dans les bords au près. Hormis ces modifications, les 18 mois de navigation de l´équipage à bord de Mari-Cha IV ont permis de se familiariser avec le monocoque et de le pousser dans ses retranchements. "Nous naviguons bien et je pense que nous avons le potentiel pour établir un nouveau record, mais tout dépendra du temps", résume Mike Sanderson.

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Soulagement…

Dominic Vittet - Atao Audio System
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Il y a souvent de la passion et toujours de l’émotion à suivre et organiser, depuis les coulisses, une course à la voile. Lorsque celle-ci se pare des plus beaux, mais parfois des plus difficiles atours de l’Aventure il faut de la patience et du sang froid. Le Trophée BPE Saint-Nazaire / Cienfuegos de Cuba confirme d’heure en heure son statut de belle et passionnante épreuve de course au large en solitaire. Et lorsque l’épreuve nous offre de bonnes et heureuses nouvelles comme cette nuit, les terriens que nous sommes, décollons un peu les pieds du sol. Hier soir, tard, lorsque la nouvelle est tombée sur les mails et les téléphones portables de l’équipe d’organisation un grand souffle est venu libérer la pression légitime qui pesait depuis samedi dernier sur les proches et les amis du solitaire de Crac’h. A Saint-Nazaire au PC Course, dans le Morbihan où il réside et dans le nord au siège d’Atao Audio System un grand souffle de soulagement est venu bercer notre nuit. Un navire de commerce navigant dans les parages a repéré, hier en fin de journée, le Figaro Bénéteau N° 22 sous voile et navigant normalement. Un contact VHF (radio haute fréquence marine) entre le skipper de Atao et le chef de quart a confirmé que Dominic Vittet était bien à bord. Ce dernier a confirmé la panne de ses moyens de communication satellite. Rien d’autre d’anormal n’a été signalé, peut-on lire, dans le télex envoyé par un des marins de quart embarqué sur le cargo.

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Abandon de Michel Desjoyeaux et Géant

Géant - Michel Desjoyeaux
DR

Le skipper du trimaran géant a fait savoir à 4H20 du matin à la direction technique de l’organisation qu’il abandonnait le record SNSM. Alors qu’il naviguait à 10 milles de la Pointe du Raz, les lattes et les boîtiers de latte de la grand voile se sont cassées, et ont contraint l’équipage à naviguer sous toile réduite avec 3 ris dans la grand voile.« Cette configuration ne permet pas d’étaler la mer assez formée, expliquait Michel Desjoyeaux désolé, le bateau et les hommes souffraient, nous avons donc décidé de faire demi-tour et de rentrer à Port la Forêt ». Sodebo est donc le seul bateau restant dans le record. L’équipage de Thomas Coville se trouvait peu avant 6H30 à 6 milles dans le nord de l’île de Sein, au près dans une mer toujours hachée, à une vitesse de 11 nœuds.

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Record SNSM : c’est parti

Trimaran Sodebo - Thomas Coville
DR

A Saint-Nazaire où tout est plus grand que grand, des chantiers et leurs paquebots à l’estuaire en passant par le pont qui l’enjambe, il était logique qu’un Géant ouvre la ligne du plus beau des contre-la-montre à la voile. C’est chose faite. Aujourd’hui mardi à 15h01’46, même la météo a déroulé le tapis rouge à Michel Desjoyeaux, quand un soleil autoritaire a déchiré le ciel de grains à l’instant même où l’icône de la voile, le marin le plus titré au monde, a lancé son grand trimaran sur la ligne de départ. Cargo sur l’estuaire, public sur la digue, flux d’ouest-sud-ouest soutenu, 20-25 nœuds, mer courte, rafales… et Géant a décollé, deux ris trinquette comme dans les livres, faisant déjauger sa coque au vent comme pour saluer les hélicos venus immortaliser « cet intense moment d’émotion », dixit Damien Grimont, l’inventeur de ce record Saint-Nazaire – Saint-Malo au profit des Sauveteurs en mer.Quelques minutes plus tôt, la grande porte levante du sas de Saint-Nazaire avait eu bien raison de se prendre pour un gigantesque clap de cinéma, s’ouvrant puis se refermant le temps de permettre à Géant, Gitana X et Sodebo de prendre leur envol. Et quel envol ! Remontant au près le chenal de la Loire, Géant tirait des bords millimétrés et lâchait déjà la pleine puissance de sa voilure, fendant l’écume à une vitesse déjà impressionnante dans ces conditions en remontant au vent : 16, 17 nœuds…L’équipage était déjà dans le match, Michel Desjoyeaux à la barre et un certain Vincent Riou à bord. Les deux derniers vainqueurs du Vendée Globe sur le même bateau, on a connu des images moins marquantes. « C’est un rêve qui se concrétise », commente Damien Grimont, « j’ai fait dix ans de course au large sans penser assez à tous ces bénévoles de la SNSM. Aujourd’hui, je suis content de leur renvoyer l’ascenseur. Il faut multiplier le nombre d’adhérents au moins par deux ou trois, c’est ce qui compte aujourd’hui ».

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