mercredi 17 septembre 2025
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Route du Rhum 2006 : participation d´ Ellen MacArthur peu probable.

Ellen MacArthur / Castorama
DR

Remotivé comme jamais après sa belle victoire en équipage sur le Tour des Iles Britanniques le 29 mai dernier, Roland Jourdain ambitionne de briller à nouveau entre Le Havre et Salvador de Bahia (Brésil) : “On y va pour la gagne. C´est une course que j´aime bien (1). Même si Ellen n´a plus navigué sur un monocoque de 60 pieds depuis sa victoire dans le Rhum en 2002, je ne suis pas inquiet : le bateau, c´est comme le vélo, ça ne s´oublie pas””. Le skipper de “”Sill & Veolia”” a confirmé qu´il s´alignerait au départ de la 8e édition de la Route du Rhum.

Cap sur la Chine
Reste à savoir si MacArthur, victorieuse en 2002 sur son monocoque fétiche “”Kingfisher””, sera, elle aussi, de la partie. “”Le Rhum 2006 ? Rien n´est décidé, on réfléchit !””, avoue l´intéressée qui, pour l´heure, se focalise sur les records. Après avoir échoué de peu en juin 2004 sur l´Atlantique nord, elle va y retourner cette année : “”Avec “”Castorama””, on sera en stand-by en septembre-octobre à New-York””. Avec Jourdain, elle enchaînera donc avec la Transat en double en novembre.
Ensuite, fin 2005 ou début 2006, la navigatrice mettra le cap sur l´Asie à bord de son trimaran de 75 pieds : “”Il y a des choses à faire là-bas””, se contente-t-elle d´expliquer. En fait, la Chine constitue le deuxième marché de son sponsor “”B & Q”” (ndlr : l´équivalent de “”Castorama”” en France) et le trimaran de 75 pieds y restera jusqu´en juillet 2006.
 
Année de réflexion
Ayant renoncé à faire construire un trimaran de 60 pieds, la navigatrice anglaise se retrouverait donc sans bateau pour le Rhum. Bien sûr, elle pourrait facilement en trouver un, mono ou multi, mais comme elle n´aura pas le temps de s´entraîner…
“”Pour l´instant, il y a très peu de chance qu´Ellen dispute la Route du Rhum, mais on ne sait jamais. En vérité, nous sommes dans une année de réflexion. Pour le Rhum 2006 et le Vendée Globe 2008, nous n´avons rien planifié””, explique Mark Turner, manager d´Ellen MacArthur.
A 28 ans, la jeune femme a tout simplement envie (besoin ?) de souffler un peu, surtout après un tour du monde en solitaire certes couronné de succès mais ô combien éprouvant. Alors, comme le dit Dame Ellen dans sa langue natale : “”Wait and see””.

PE”

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Eclatante victoire du tandem Berthet – Richard

Victoire de Bouygue Telecom
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Eclatante victoire de Pierre Loïc Berthet (Bouygues Télécom)
Bouygues Télécom et l’équipage de Pierre Loïc Berthet ont tué le suspense. Leur déficit de 5 points face aux toulonnais de Fabien Henry et Sébastien Audigane s’est, dès la première course lancée peu après 10 heures, évanoui et transformé en avantage. 8ème, les Nantais réussissaient à intercaler 8 bateaux entre leur tableau arrière et Coych-Toulon-Méditerranée. La seconde manche était du cousu main pour Mathieu Richard, spécialiste mondial du Match Race, qui gardait jusqu’à l’arrivée ses adversaires à longueur respectable de son Mumm 30. Dominateur sur tous les plans d’eau français depuis trois saisons, Berthet trouve ainsi ce week end à la Trinité une consécration et une reconnaissance Mondiale. Fabien Henry et ses Laséristes ont connu une terrible défaillance au pire moment de la compétition, alignant leurs plus mauvais résultats du week-end, au plus mauvais moment.

Grand soleil, vent de secteur Ouest pour une dizaine de nœuds, petit clapot résiduel suite au coup de vent d’hier… la baie de Quiberon exhibait aujourd’hui ses plus beaux atours pour célébrer les 40 protagonistes du superbe spectacle sportif proposé depuis mercredi aux amateurs de joutes nautiques. Les américains Demourkas (Groovederci) et Richardson (Barking Mad) terminent en beauté ces régates, prenant respectivement la première et seconde place de la 11ème et dernière manche du Mondial. Un peu tard cependant pour ces deux skippers venus avec de légitimes ambitions à la Trinité sur Mer. Ils repartent 6ème et 9ème du classement général. Autre étranger déçu, le Champion d’Europe Néerlandais Peter De Ridder, lent à se mettre en train mercredi dernier mais qui a ensuite accumulé les accessits, empochant deux victoires de manche. Las ! Sa disqualification lors de la dramatique (14 voiliers disqualifiés pour avoir volé le départ donné sous la règle du drapeau noir !) 7ème course, lui a enlevé toute chance de prétendre à ce si convoité titre suprême.
L’Anglais Louis Browne monte sur la troisième marche du podium. Son Astérix a écrasé l’épreuve 2 jours durant, avant lui aussi de subir l’impitoyable règlement de ce championnat du monde qui comptabilise toutes les manches disputées, y compris les plus médiocres. Vainqueur du Spi Ouest France sur ce même plan d’eau en avril dernier, Louis repart « heureux d’avoir été battu par un champion tel que Berthet » (sic).

Les jeunes Toulonnais (24 ans de moyenne d’âge ) constituent une autre bonne surprise de ce championnat. Issus en majorité de la filière laser de méditerranée, ils ont surpris par leur audace et leur régularité. Bien que battu sur le fil, Fabien Henry affichait à l’arrivée un large sourire de satisfaction ; « Comme nous l’annonçons depuis le début, notre principal objectif est le Tour de France à la voile. Nous sommes donc très heureux de ce résultat qui est de bon augure pour la grande boucle… »

Ce championnat du monde organisé par la Société Nautique de la Trinité sur mer semble avoir comblé l’ensemble des équipages présents, ainsi que les acteurs internationaux de la Class Mumm. La météo, certes un peu trop calme en début de semaine, a néanmoins permis de disputer les 11 manches prévues sur les Instructions de course, dans des régimes de vent variés, permettant aux coureurs de briller à toutes les allures, au soleil de surcroi…

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Jourdain McArthur en duo sur la Jacques Vabre

Roland Jourdain - Sill & Veolia
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En janvier dernier, son abandon dans le Vendée Globe sur avarie de quille a été ressenti par Jourdain comme un échec cuisant. Gilles Falc’hun, président du Groupe Sill, qui soutient Roland depuis 1992 lui pose alors la question « anodine » de savoir s’il pouvait être intéressé de naviguer avec Ellen. Façon détournée et pudique d’annoncer à Bilou que l’histoire n’allait pas se terminer de la sorte et que d’autres chapitres restaient encore à écrire.

Les protagonistes se rencontrent et tombent très vite d’accord : Roland Jourdain et Ellen MacArthur embarqueront sur le même bateau. Auparavant, ces deux marins ne se sont retrouvés qu’une seule fois. C’était en 2002 au Grand Prix de Marseille remporté par Sill. Le reste du temps, ils étaient concurrents. L’étrave de l’un n’étant jamais loin du tableau arrière de l’autre, Ellen et Bilou se sont souvent cotoyés sur les podiums !

L’histoire de ce duo n’est pas simplement faite de compétition. C’est aussi l’histoire de deux marins qui aimentla mer et la respectent, de deux amis passionnés qui trouvent enfin le temps et l’occasion de courir ensemble.

Roland et Ellen cumulent à eux deux 8 Transats Jacques Vabre, 5 podiums dont 2 victoires… Gageons que la somme des deux énergies réunies conduira certainement le monocoque Sill et Veolia vite et surtout là où il faut !

En attendant, Roland Jourdain et Ellen MacArthur quitteront Roscoff dès le vendredi 3 juin au soir pour satisfaire à l’obligation de qualification imposée par le comité de course de la Transat Jacques Vabre.

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Giraglia Rolex Cup 2005 : un plateau prometteur…

Giraglia Rolex Cup
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Dans 10 jours, le premier coup de canon retentira dans le golfe de Saint-Tropez. Français, Italiens, Espagnol, mais aussi Russes et Américains, s’engageront dans les trois jours de régates côtières. Des régates de plus en plus disputées, comme en témoigne la performance de Near Miss l’année dernière, qui a malmené les maxis au classement général en temps combiné. Grand absent, cette année, le team Alfa Romeo laisse une place de choix à ses concurrents directs pour la victoire en temps réel. Qui de Magic Carpet, Y3K ou Black Dragon sera à même de s’imposer dans cette course aux multiples facettes ? Le spectacle sera aussi du côté des multicoques. La participation exceptionnelle de ces « formule 1 » des mers devrait permettre à Franck Cammas sur son Groupama tout neuf ou à Pascal Bidegorry sur un Banque Populaire, tout juste auréolé de sa victoire dans l’IB Challenge, course entre Lorient et Nice en équipage, d’imposer leur marque sur la Giraglia Rolex Cup. A noter également, l’une des premières sorties en course du nouveau Swan 601, Carbon Arrow, un monocoque high-tech qui va très certainement faire parler de lui.

Le programme de la Giraglia Rolex Cup débutera dès le samedi 11 juin par la chaîne des inscriptions aux régates côtières dont le coup d’envoi sera donné le lendemain, inaugurant 3 jours d’épreuve d’une longueur maximale de 25 milles dans le golfe de Saint-Tropez.
Mardi soir, une prestigieuse soirée à la Citadelle à laquelle participe tous les équipages est l’occasion de récompenser les plus performants d’entre eux lors de ces régates tropéziennes. Cette belle fête clôture également ce grand rassemblement avant le départ de la « regata longa » le lendemain.
A 13h mercredi 15 juin, les équipages et les skippers prendront le large en direction de l’île du Levant, première marque de parcours des 243 milles de course. Ils entameront ensuite une longue traversée vers le rocher de la Giraglia, avant d’attaquer la délicate remontée vers Gênes.

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K-Challenge se prépare pour les Louis Vuitton Acts de Valence

K.Challenge Fra 60 et Fra 57
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L´équipe s´est préparée très sérieusement depuis le mois de mars, en s´entraînant 5 jours sur 7 à deux bateaux avec FRA 60 et FRA 57 en version 5 de la règle de jauge, tout en continuant la mise au point des nouvelles voiles, du nouveau mât, et de FRA 60 (le bateau de compétition de l´équipe, vainqueur de l´America´s Cup en 2000 avec Team New Zealand). 
De nouvelles recrues ont aussi officiellement rejoint le team K-Challenge après les sélections de ces derniers mois, apportant toujours plus de compétences internationales dans l´équipe : du côté des navigants, on compte désormais dans les rangs Frédéric Lemaistre (America´s Cup 2003 avec Le Defi, Français), Wouter Verbraak (Volvo Ocean Race en 2002, Hollandais), Christophe André (champion de France de match racing en 2004 avec Sébastien Col, Français), Yann Maillet (America´s Cup en 2003 avec Alinghi, Suisse), Gilles Favennec (America´s Cup 2003 avec Le Defi, Français), Jean-François Cuzon (Ingénieur en électronique et informatique spécialisé dans la voile de compétition, Français).
L´équipe à terre s´est aussi étoffée avec l´arrivée de Jorn Tychsen (Entraîneur sportif et physiothérapeute, Danois) et d´Hervé Penfornis (dessinateur et technicien en composites, Français) dans le design team.
Cameron Appleton, équipier dans la cellule arrière, et Thierry Peponnet, skipper, commentent : "nous sommes satisfaits des développements et des résultats de l´entraînement de l´équipe avec le temps dont nous avons disposé. La prochaine étape pour nous sera de nous mesurer aux autres équipes."
 
Le travail des jours à venir avant la compétition à Valence va en effet permettre à K-Challenge de s´entraîner aux côtés des autres équipes, afin de profiter de ces derniers bords pour effectuer les derniers réglages avant d´attaquer les régates. Rendez-vous donc dans quelques jours à Valence pour les premiers entraînements sur le plan d´eau de la compétition et les derniers préparatifs sur la base .

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Championnat du Monde Mumm 30 : copie conforme !!

Astérix en tête du Championnat du Monde Mumm 30
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Dans un contexte en tout point similaire à la journée d’hier, mer plate et vent faible, l’anglais Louis Browne s’est d’emblée inscrit dans la continuité des belles performances affichées la veille. Dès le départ, son « Astérix » s’installe avec une obstination qui force le respect dans le sillage d’un leader, et ne le quitte plus jusqu’à l’arrivée…Bilan du jour ; une seconde et une première place, et les anglais de Hamble de planter solidement l’Union Jack sur la plus haute marche du podium. Une victoire de manche en tout point impressionnante, tant le duo Browne-Chris Draper (médaillé de bronze à Athènes en 49ers) a fait preuve de maîtrise, prenant la tête dès le départ après un rappel général. Appliqué aux règlages, fluide aux manœuvres, l’équipage d’Astérix a aussi fait une démonstration de vitesse pure au portant, accentuant systématiquement son avance sous spinnacker.
 
Derrière cette hégémonie Britannique, les Monégasques de Michele Perris « Dangerous but Fun » sortent vainqueur du duel qui les a opposé toute la journée au « Bouygue Télécom » de Pierre Loïc Berthet. Le Nantais pourtant fort à son affaire en début d’après midi s’effondrait lors de la seconde manche du jour et terminait en milieu de peloton à la 21ème place. Cette petite baisse de régime ouvrait grand la porte du podium à un autre équipage français très en vue depuis hier, celui du toulonnais Fabien Henry assisté pour l’occasion de Sébastien Audigane.
 
A l’issue de cette seconde journée de régates, Louis Browne semble inaccessible. Le changement de temps prévu pour demain avec l’arrivée de vent plus soutenu peut encore modifier la donne. Cela sera t’il suffisant pour troubler la superbe d’ "Astérix" ? Richard Perini, l’Australien champion du monde en titre ne veut pas abdiquer sans combattre ; « Nous ne sommes pas loin de notre meilleur niveau » affirme t’il. Les américains Demourkas et Richardson semblent avoir grillé tous leur jokers. Ils sont condamnés à l’excellence pour se rapprocher du podium…

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Sébastien Josse au départ de la Route de l´Equateur sur ABN AMRO !

ABN AMRO
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Dans la classe 60 pieds, on retrouve sur Team ABN AMRO à la tête d’un équipage international de jeunes talents tous âgés de moins de 30 ans, le skipper français (originaire de Nice et basé depuis quelques années en Bretagne) Sébastien Josse, 5ème du Vendée Globe 2004-2005.
 
Cet équipage ABN AMRO, récemment constitué après un long cycle de sélections aux Etats Unis, au Brésil et en Europe en prévision de la prochaine Volvo Ocean Race, dispute avec cette Route de L’Equateur, sa première épreuve off-shore, un test grandeur nature en prévision des longues étapes de la Course Autour du Monde, dont le départ sera donné le 12 novembre prochain de Vigo, Espagne. C’est dire si les enjeux de cette première confrontation « Full Team » sont importants pour Sébastien qui à moins de 6 mois pour construire la cohésion de son équipage. Les 4 500 milles et les près de vingt jours de course vont permettre au skipper français d’observer le potentiel individuel de chacun en haute mer et, à l’arrivée au Congo, de pouvoir attribuer définitivement les postes de navigation afin de tirer le maximum sportif de son team.

Composition de l’équipage de Team ABN AMRO – Route de l’Equateur
12 membres d’équipage – 7 nationalités représentées :
1 – Skipper – Sébastien Josse – France – 30 ans
2 – Navigateur – Simon Fischer – GB – 27 ans
3 –Chef de Quart – Scott Beavis – Nouvelle Zélande – 24 ans
4 – Simeon Tienpont – Hollande – 23 ans
5 – George Peet – USA – 25 ans
6 – Luke Molloy – Australie – 27 ans
7 – Andre Minsky – Brésil – 28 ans
8 – Andrew Lewis – USA – 22 ans
9 – Phil Harmer – Australie – 26 ans
10 – Gerd Jan Poortman – Hollande – 27 ans
11 – Lucas Brun – Brésil – 21 ans
12 – Maurice Paardenkooper – Hollande –

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Anne Caseneuve abandonne l´OSTAR

Anne Caseneuve / Trimaran Acanthe Ingénierie
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C’est par trois messages successifs envoyés à ses correspondants à terre qu’Anne Caseneuve annonçait au petit matin de ce jeudi 2 juin son retrait de la course. A la suite d’une chute brutale qui a projeté Anne au fond du cockpit, son genou s’est brisé. Les conditions étaient alors particulièrement difficiles sur le pont d’Acanthe Ingénierie, le vent soufflait entre 30 et 40 nœuds avec des déferlantes, une vague plus forte que les autres aura provoqué l’accident, sa violence était telle qu’Anne a bien cru que « c’est la tête qui allait y passer ».
Depuis l’accident, Anne souffre terriblement, et ne parvient presque plus à se déplacer, après avoir mûrement réfléchi, elle ne peut envisager de continuer la course dans ces conditions. « Je suis tombée, mon genou est parti à 90°, dès que je m’appuie sur cette jambe le genou part, ça fait super mal comme s’il se déboîtait. Je n’ai plus d’appui et le genou semble peser des tonnes. Je me déplace assise pour manœuvrer, au moindre faux mouvement, je hurle de douleur, la descente du tri est impraticable. Avec ce que je me suis fait, je ne pourrai jamais être première, si je continue, je mettrai 20 jours au minimum pour arriver. »
Cet accident survenu au quatrième jour de course alors qu’elle était en tête sur la route directe vers Newport doit représenter une amère déception. Hier encore, confiante, elle faisait part de son optimisme et se sentait bien dans sa course même si le rythme qu’elle s’était imposé depuis le départ était particulièrement intense. Sa décision d’arrêter est liée au fait que malgré la douleur, elle est maintenant dans l’incapacité de manœuvrer Acanthe Ingénierie, un bateau qui plus est physique et exigeant. Partie pour remporter cette course, et éventuellement battre le temps de référence dans la catégorie des 50 pieds, Anne voit ses espoirs réduits à néant, et c’est avec amertume qu’elle a dû se ranger à la raison. « J’en sais rien, mais je ne peux plus rien faire pour gagner. La lutte était pourtant drôlement intéressante. Je ramène le tri en fortune en Bretagne » Anne.

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Le Global Challenge cet été à La Rochelle

Départ de la 3ème manche du Global Challenge
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Une course unique au monde !
Cette course autour du monde est née de l’imagination de Sir Chay Blyth qui a été le premier marin en 1971 à faire le tour du monde en solitaire et sans escale contre les vents dominants soit d’ouest en est. 21 ans plus tard, ce marin lance la première édition du Global Challenge, soit une course autour du monde contre vents et courants en équipage ouverte aux amateurs et embarqués sur des bateaux strictement identiques. Le pari est gagné et le Global Challenge acquiert ses lettres de noblesse édition après édition embarquant ainsi des amoureux de la mer et de la voile encadrés par un seul et unique skipper professionnel. Le Global Challenge parcourt ainsi le monde d’escale en escale en passant dans des villes au passé maritime prestigieux comme Portsmouth, Sydney, Cape Town, Boston ou encore La Rochelle pour la France… Cette année, la 4e édition et l’avant–dernière étape de ce rendez-vous tourdumondiste de douze bateaux accostera à La Rochelle du 3 au 13 juillet prochain. Une escale placée sous l’encadrement du Grand Pavois Organisation qui après la Withbread, la Volvo Ocean Race et avant la prochaine Transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia accueillera pour la deuxième fois consécutive cette course autour du monde hors du commun…

Dix jours de présence…
Si la flotte des douze 72 pieds strictement identiques partira de Boston le 19 juin prochain pour une dernière transatlantique, l’organisation du Global Challenge et le Grand Pavois Organisation attendront la flotte entre le dimanche 3 et le mardi 5 juillet au large de la ville aux deux tours. GPO, la Société des Régates Rochelaises et la ville de La Rochelle accueilleront donc les quelques 216 hommes et femmes d’équipage au cœur de la ville soit dans le bassin des Chalutiers, le rendez-vous de toutes les grandes courses organisés par GPO. Un village sera d’ailleurs monté autour des douze monocoques et permettra au public de profiter pendant une dizaine de jours de la présence de ces bateaux de 22 mètres uniques au monde. Plusieurs temps forts seront organisés comme une remise des prix privative le dimanche 10 juillet où plus de 400 convives sont attendus !

Une journée « Public Open Day » !
Mais l’un des temps forts de cette venue du Global Challenge à La Rochelle sera le « Public Open Day » prévu le dimanche 10 juillet. En effet, de 10 heures à 16 heures 30, il sera possible au grand public de visiter les bateaux et de rencontrer les membres d’équipage et les skippers. En effet, rares sont les possibilités de visiter et de découvrir l’intérieur et le confort rudimentaire de bateaux conçus pour faire le tour du monde contre vents et courants. Il sera aussi possible de dialoguer avec les skippers et les marins et d’échanger des expériences et des points de vue avec ces amateurs qui ont vécu certainement l’aventure de leur vie ! Enfin, dernier rendez-vous important à noter : le départ. Les bateaux quitteront en parade le bassin des Chalutiers le mercredi 13 juillet à 8h30 pour couper la ligne de départ mouillée au large de La Rochelle par la Société des Régates Rochelaises à 12h00. Destination pour eux Portsmouth en Angleterre, soit les 435 derniers milles de cette régate planétaire.

Source GPO

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Transat Jacques Vabre : trente duos attendus

Groumama 2 en action : Le redoutable plan VPLP reprend le chemin de l´entraînement.
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Premier inscrit dans la catégorie des multicoques de 60 pieds : le duo Desjoyeaux – Destremau sur “Géant”” a montré l´exemple. Franck Cammas a répondu lui aussi présent ! Le double vainqueur en titre sur “”Groupama”” partira donc, comme en 2003, aux côtés de Franck Proffit pour tenter un triplé à Bahia. Quant à Yvan Bourgnon (“”Brossard””), après avoir annoncé la création de son écurie, il a, lui aussi, réservé sa place dans le bassin Paul Vatine, tout comme Yves Parlier qui, malgré son récent chavirage, fera tout son possible pour pointer les deux étraves de son “”Médiatis-Région Aquitaine”” vers le Brésil.

Des 50 pieds à la pelle
Les 50 pieds participeront aussi à la transat en double. La limite des cinq bateaux inscrits pour constituer cette classe devrait même être largement atteinte si l´on se réfère aux déclarations des acteurs de la classe. En monos, la flotte s´internationalise avec la présence de deux skippers américains, Kip Stone (“”Artforms””) et Joe Harris, de l´Italien Simon Accati (“”Tredici””). Le régional de l´étape Roger Langevin a ouvert la liste des trimarans en inscrivant son tout nouveau “”Branec IV””, récemment racheté à Richard Nilson. Il partira fin juin -au retour de l´Ostar– avec Henriette Lemay, pour sa qualification. Jean-François Durand (“”Défi Vendéen””), l´Allemand Boris Hermann, et les Italiens Lucas Mattei et Pascale di Grégorio, sont tous susceptibles de venir compléter la liste des trois premiers inscrits. Du côté des trimarans : Hervé Cléris (“”CLM””), Dominic Demachy (“”Gifi””), Anne Caseneuve (“”Groupe Acanthe Ingenierie””), Pascal Quintin (“”Jean Stalaven””), le Suisse Dany Monnier (“”Victorinox””) et Franck-Yves Escoffier qui testera pour l´occasion son “”Crêpes Whaou”” nouvelle génération.

Premiers qualifiés et duos annoncés
Ils ne sont pas encore inscrits mais se sont déjà acquittés de leur qualification : Thierry Duprey et Erwan Le Roux (“”Gitana X””) ont été les premiers à parcourir les 1.000 milles obligatoires. A ce jour, seul le tandem Thomas Coville – Jacques Vincent (“”Sodebo””) les a imités entre La Trinité et Cadix. Une nouvelle association verra le jour entre Fred Le Peutrec et Yann Guichard qui embarqueront ensemble sur “”Gitana XI””. Quant aux duos déjà révélés, place à l´expérience ! En monocoques de 60 pieds, Loïck Peyron, qui n´a jamais manqué une Jacques Vabre, ne dérogera pas encore cette année à cette règle et partira avec Jean-Pierre Dick sur “”Virbac”” pour briguer à nouveau la plus haute marche du podium. Sur “”Bonduelle””, Jean Le Cam et Kito de Pavant reprendront ensemble le chemin de Bahia, sur une seule coque cette fois : Stamm et Eliès, tous les deux détenteurs du dernier Trophée Jules Verne, se retrouveront à bord de “”Cheminées Poujoulat””. Quant à Anne Liardet et Karen Leibovici, après avoir bouclé leur Vendée Globe, elles associeront cette fois leur talent pour un duo 100% féminin. “

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