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Vecteur Plus demain au départ du Mini Fastnet

Mini pavois 2005 : vecteur plus
DR

Vecteur Plus – Aloys Claquin & Jean Christophe Mourniac : progresser
A bord du mini 6.50 Vecteur Plus, progresser est le but de ces 5 jours de course, et ce en vue de la Mini Transat.
« Jean Christophe, c’est un calme, il est posé et réfléchi, c’est le genre de mec avec qui j’aime naviguer. Je pense que j’ai beaucoup à apprendre à ses côtés, tant sur les réglages, la tactique que sur la méthodologie et la rigueur. Je vais en tirer le maximum pour progresser. Nous ne nous sommes pas fixés d’objectif mais si nous terminons dans les 5, je serai ravi » précise Aloys Claquin.
Jean Christophe Mourniac est un touche à tout (Tornado, F18, Figaro Bénéteau, Multi 60…) mais a très peu navigué en Mini. « Je viens sur la Mini Fastnet pour me faire plaisir mais aussi pour partager mon expérience avec Aloys et répondre à ses nombreuses questions. A terre, nous nous entendons très bien, je pense que nous allons rapidement prendre nos marques en mer pour naviguer le mieux possible. »
Perfectionnement dans les réglages, gestion des quarts… Aloys et Jean Christophe prennent le départ de La Mini Fastnet pour travailler.

Servomap – Didier Le Vourch & Yves Le Blevec : le régatier et le tourdumondiste
Didier et Yves ont très peu navigué ensemble mais à terre, ces deux là s’entendent très bien. C’est un duo explosif qui prend le départ à bord de Servomap.
« Avec Yves, je pense que nous allons former une bonne équipe. Il connaît bien le bateau pour avoir navigué avec sur la Mini Transat 2001. Je pense qu’il va m’apporter beaucoup de solutions mais aussi me faire découvrir de nouvelles sensations. Le parcours de la Mini Fastnet, je l’aime bien car il passe devant chez moi, le Chenal du Four où j’ai fais mes premiers bords » commente le navigateur de Lampaul Plouarzel, Didier Le Vourch.
Pour Yves Le Blevec, qui rentre d’un Tour du Monde à bord du Maxi Cata Orange, « c’est un retour dans le monde des petits bateaux. Je suis confiant, Didier est une personne zen, calme mais aussi un très bon régatier. Mon objectif est de reprendre contact avec le bateau et terminer cette course qui sera qualificative pour la Mini Transat 2005. »
Pour ce tandem, l’objectif est clair, naviguer bien, propre comme ils le font toujours, le tout détendu et dans la bonne ambiance.

@doc Solutions – Lucas Montagne & Pierrick Lainé : une première
Depuis le début de la saison 2005, Lucas mène le mini 6.50 @doc Solutions dont le propriétaire est Pierrick Lainé.
« Avec Pierrick, nous nous sommes entraînés dans la baie de Quiberon et nous avons fait le convoyage ensemble de La Trinité sur Mer à Douarnenez. Les manœuvres fonctionnent bien. Le parcours : je le trouve très intéressant, pour moi ce sera un mélange de terrain connu, car j’ai beaucoup navigué en Manche et en Mer d’Iroise, et de découverte. La course en double va nous permettre de pousser le bateau de façon plus importante qu’en solo et de se faire plaisir » analyse Lucas Montagne.
Quant à Pierrick, « c’est ma première vraie course avec mon bateau et participer à la Mini Fastnet est la concrétisation du travail réalisé dessus. Je suis heureux de prendre le départ de cette course mythique. Le plateau étant large, je pense que ça va se bagarrer à tous les niveaux et avec Lucas, nous allons nous battre. Notre objectif : franchir la ligne d’arrivée en étant contents de nous ! »
Plaisir, c’est le mot d’ordre à bord d’@doc Solutions, sans oublier que c’est une course et que s’il y a des coups à jouer, ils seront bien là.

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Kersauson au départ Sydney

Geronimo Cap Gemini Schneider Electric - Olivier De Kersauson
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– Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, pouvez-vous nous dire comment vous avez vécu cet abandon alors que vous étiez en tête de l´Oryx Quest ?

Olivier de Kersauson : "Pas bien car cela représente beaucoup de travail pour nous et nos partenaires. Pour notre équipe, c´est un an et demi de travail qui s’écroule. Cela fait partie des violences de ce métier, mais c’est une violence supplémentaire dont je me serais bien passé".

– Etes-vous pleinement satisfait des réparations effectuées sur "Geronimo" ?

O.D.K. : "A priori oui. Le pilotage du travail a été d’une grande cohérence avec Hervé Devaux (ndlr : cabinet d´études brestois) et le chantier australien. Maintenant, seule la mer nous apportera des certitudes".

– Sur ce Tour de l´Australie, vous allez défricher le terrain pour les maxi-multicoques. Pouvez-vous nous décrire le parcours : endroits délicats, zones ventées, courants, pièges, etc.

O.D.K. : "Sur ce parcours, il y a presque de façon caricaturale tous les pièges concentrés d’un tour du monde : météorologiquement, c´est tout-à-fait remarquable avec un long trajet en zone équatoriale et un autre relativement court dans les 40èmes mais en plein en hiver. Météorologiquement parlant, ce parcours est excessif avec des courants forts, des alizés faiblissants et des renverses de marée toujours difficiles à négocier dans le détroit de Torres. D’un autre côté, c’est amusant de défricher, d’être les premiers à faire ce parcours avec ce type de bateau".

– Les marins australiens ont très bonne réputation, mais sauront-ils s´adapter à Geronimo, bateau qui, pour reprendre vos propos, "demande de l´expérience et de la cohésion entre les équipiers" ?

O.D.K. : "Sur les parcours que l’on fait habituellement, on a une bonne connaissance météo : on gère surtout le rythme. Là, c’est important de s’adjoindre des locaux qui ont une vraie connaissance du parcours et qui ont des "pratiques de la zone". Ce qu’ils ne savent pas en connaissance du bateau, ils le compensent en savoir de la zone des sites et des lieux qui, par endroit, n’ont rien à envier à la côte bretonne".

– L´Australie, pays maritime s´il en est, se passionne-t-il pour les records, notamment à bord des maxi-multicoques ?

O.D.K. : "Visiblement oui. Notre accueil est exceptionnel : l’intérêt est très fort et le public connaisseur. Ils naviguent tous ici. C’est un parcours de record (1) passionnant à faire et complexe : nous, comme les Australiens, l’avons compris. Personnellement, ça me fait plaisir de retourner dans ce pays où j’ai gagné la "Sydney – Hobart" avec Eric Tabarly il y a 38 ans (ndlr : en 1967 avec "Pen Duick III")".

Philippe Eliès / Le Télégramme

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Cotonella remporte l´OSTAR !

Franco Manzoli
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"Je suis ravi. Ces deux derniers jours, je ne savais absolument pas que j´étais en tête. Je suis resté fidèle à ma route, et les vents ont été avec moi… Durant les dernières 24 heures, j´ai couru 200 milles au portant, ce qui contrastait beaucoup avec ce que j´avais vécu jusqu´ici. Dès le départ, les conditions ont été difficiles, avec beaucoup de près et une mer très forte : c´était un peu comme s´il avait fallu travailler, prendre ses repas et dormir sur une moto de cross !"

Là où ses rivaux Branec IV (longtemps leader de l´épreuve) et Spirit ont choisi de piquer au sud dans les dernières 48 heures, Cotonella a plutôt choisi de conserver sa route directe plus au nord, et s´est de la sorte offert une belle victoire.

JB

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Foncia, 2ème de la Giraglia Rolex Cup

Foncia
DR

“Je suis très heureux. C´est mon premier bon résultat en multi et ça fait du bien après les déboires du début de saison (casse de la dérive, du foil et du pied de mât) qui ont bridé l´équipe. C´était très frustrant notamment au Grand Prix de Corse. Là, on vient de réaliser une très belle course à plusieurs niveaux. En vitesse, le trimaran va bien à toutes les allures et dans toutes les conditions de vent et de mer. En stratégie, on a bien navigué. On était bien placé par rapport aux phénomènes météo. On n´est d´ailleurs pas passé loin de la gagner ! A quelques milles de l´arrivée, on naviguait au contact de Groupama et de Géant avec un avantage pour nous. Nous étions du bon côté du plan d´eau. Quand Groupama a viré, on se voyait bien devant mais malheureusement, on est tombé dans une bulle d´air. Franck Cammas a croisé juste devant nous et nous a contrôlés jusqu´à l´arrivée. Enfin, l´équipage a été ´top´. On est resté à fond pendant 24 heures et ça a payé. C´est du bonheur !”” explique le skipper de FONCIA.

Equipage : Armel Le Cléac’h, Nicolas Troussel, Thierry Chabagny, Ronan Le Goff, Thierry Briend et Damian Foxall.

Source : Foncia”

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Une Première victorieuse pour Groupama 2

Groupama 2
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Auteur hier du meilleur départ, Groupama 2 est le premier bateau à virer l’îlot situé à la pointe du Cap Corse et auquel la course doit son nom – la Giraglia – ce matin à 5h50. Puis après une matinée et un après-midi, dans les petits airs, Franck Cammas et son équipage coupent, à 18h18, la ligne d’arrivée de la 53ème Giraglia Rolex Cup. Une édition qui se sera principalement disputée dans le petit temps, comme l’expliquait Franck Cammas : « A part sur le départ, où nous avons eu entre 15 et 17 nœuds de vent au près puis au portant, les conditions météorologiques ont été plutôt molles. Rapidement, en début de soirée, le vent est tombé jusqu’à moins de 5 nœuds. Nous avons atteint la Giraglia dans ces conditions mais sur un seul bord au portant. Au petit matin, juste avant le passage du rocher, le vent est un peu revenu, 8 nœuds de Sud-Ouest. Mais ce petit regain sera de courte durée puisqu’une heure après il tombe à nouveau. Cela a fait accordéon toute la journée et nous nous sommes retrouvés plusieurs fois arrêtés sans vent ! »

A l’arrivée à Gênes, les trois premiers bateaux se tiennent en un mouchoir de poche puisque Groupama 2 possède au final tout juste plus de 10 minutes d’avance sur son poursuivant direct. Une victoire sur le fil et un match serré qui n’a pas été pour déplaire au régatier Cammas : « La course a été intense jusqu’au bout avec Foncia notamment qui dans les derniers milles croise pas très loin derrière nous. Armel profite de faire une route plus directe que Géant et nous pour bien recoller sur la fin et même subtiliser la deuxième place. Géant va vite dans le petit temps sous gennaker et Foncia se défend aussi très bien. »

Outre la régate au contact avec ses homologues de la classe ORMA, le skipper de Groupama 2 retiendra de sa première participation à cette classique, le mélange des genres et la « confrontation » avec les maxi-monocoques : « Comme attendu, nous avons rapidement rattrapé les monocoques partis 4 heures avant nous. En à peine 6 heures de course, nous étions déjà devant le premier mono! Ce passage en revue était assez impressionnant. Je retiendrais  le slalom au milieu de centaines de bateaux dans la passe du Levant. Je pense que pour eux le spectacle a été sympa même si, seul regret, nous avons remonté la flotte à la nuit tombée. »

Groupama 2 quittera Gênes dans la matinée de dimanche en direction de Marseille, où l’équipage est attendu pour les premiers entraînements du Grand Prix Phocéen, programmés mardi 21 juin prochain.

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Le jour des grandes premières

Oracle BMW Racing
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Ce jeudi 16 juin était à marquer d´une pierre blanche. Pour la première fois en effet, les 12 protagonistes de la 32e Ameria´s Cup étaient réunis au grand complet pour en découdre sur le plan d´eau de Valencia. Cinq d´entre eux effectuaient leurs premiers bords en compétition tandis que China Team et United Internet Team Germany entraient tout bonnement dans l´univers de la Coupe. Enfin, cette journée marquait l´avènement de la nouvelle jauge des Class America (la fameuse Version 5), et l´arrivée d´un bateau flambant neuf, celui de Team Shosholoza.

Divisés en deux zones de course (un rond situé au Nord de la baie de Valencia et un deuxième au Sud), les concurrents ont eu droit à deux matchs chacun, soit cinq heures de régates disputées dans un vent mollissant (de 10 à 6 nouds) et capricieux en direction.

Quatre syndicats invaincus, premières victoires pour les bizuths
Côté compétition, les matchs du jour étaient plutôt déséquilibrés avec une série de duels où les syndicats les plus puissants affrontaient des équipes plus modestes, récentes et peu entraînées. Sportivement, il n´y eut donc pas de grande révolution sur le plan d´eau et les gros poissons n´ont fait qu´une bouchée des petits. Le Defender Alinghi, BMW ORACLE Racing, Emirates Team New Zealand et Luna Rossa Challenge sont donc ce soir invaincus.
Mais il faut reconnaître que certains syndicats ne se sont pas laissés manger aussi facilement.
Le Desafío Español 2007, les Suédois de Victory Challenge et dans une moindre mesure les Italiens de Mascalzone Latino – Capitalia Team, trois équipes qui faisaient leur entrée en compétition dans la 32e America´s Cup, se sont montrés très combatifs, même si tous n´ont pas gagné de match. Et que dire des Allemands d´United Internet Team Germany qui remportent aujourd´hui une première victoire intelligente à l´issue d´un match très serré dominé au départ par K-Challenge ?

K-Challenge perd un point précieux
Thierry Peponnet et son équipe avaient pourtant fait bonne impression dès le premier flight en menant la vie dure à Team New Zealand. Ils maîtrisaient ensuite parfaitement leur premier louvoyage devant l´équipe allemande skippée par Jesper Bank, avant de se faire doubler à la première marque au vent. Dommage pour l´équipe française qui a savamment modifié FRA 60 pour optimiser le passage à la Version 5 de la jauge et qui s´est beaucoup entraîné dans les eaux espagnoles. Ce match à leur portée aurait pu leur apporter un premier point bien précieux.

Première journée difficile pour China Team
CHN 69 a été baptisé ce jeudi 16 juin au matin et l´équipe annonçait un nouveau partenaire, Lladró, fabricant de porcelaine espagnole et première société valencienne à sponsoriser une équipe de la 32e America´s Cup. Sur l´eau, Pierre Mas (désormais à la barre de l´ancien FRA 69) s´attendait à des heures difficiles. Confronté successivement à Alinghi et BMW ORACLE Racing, China Team perd ses deux régates mais s´est révélé plus offensif face aux américains.

Enfin, Team Shosholoza qui souffre d´un manque d´entraînement sur son bateau neuf est un des syndicats qui a semblé aujourd´hui le plus en difficulté.

Vendredi, le même programme attend les douze équipages de la 32e America´s Cup : deux séries de matchs et toujours la fameuse brise thermique valencienne.

Résultats du jeudi 16 juin :

Flight 1
Emirates Team New Zealand (NZL 82) bat K-Challenge (FRA 60) – delta 0:50
Luna Rossa Challenge (ITA 74) bat Mascalzone Latino – Capitalia Team – delta 3:24
Desafío Español 2007 (ESP 67) bat United Internet Team Germany – delta 1:59
BMW ORACLE Racing (USA 76) bat Victory Challenge (SWE 63) – delta 0:51
+39 Challenge (ITA 59) bat Team Shosholoza (RSA 83) – delta 5:24
Alinghi (SUI 75) bat China Team (CHN 69) – delta 6:48

Flight 2
Emirates Team New Zealand (NZL 82) bat Mascalzone Latino-Capitalia Team delta 2:27
United Internet Team Germany (GER 72) bat K-Challenge (FRA 60) – delta 01:02
Luna Rossa Challenge (ITA 74) bat le Desafío Español 2007 (ESP 67) – delta 01:12
Victory Challenge (SWE 63) bat +39 Challenge (ITA 59) – delta 01:51
Alinghi (SUI 75) bat Team Shosholoza (RSA 83) – delta 03:34
BMW ORACLE Racing (USA 76) bat China Team (FRA 69) – delta 01:39

Tableau de points

Alinghi 2
BMW ORACLE Racing 2
Emirates Team New Zealand 2
Luna Rossa Challenge 2
Victory Challenge 1
+39 Challenge 1
Desafío Español 2007 1
United Internet Team Germany 1
Team Shosholoza 0
Mascalzone Latino-Capitalia Team 0
China Team 0
K-Challenge 0

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Nuit calme en vue

Generali Solo - Jour 5
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Ce matin, et après une étonnante journée de pétole mercredi ayant réduit à néant tout espoir de parcours banane, Gruissan avait renoué avec sa réputation de ville ventée. Les Figaro Bénéteau, dont les arbres d’hélice avaient été dûment plombés, sont sortis du bassin un à un en remorque dans un flux soutenu rendant les manœuvres délicates. Sur zone, le départ initialement prévu à 11 heures a finalement été donné une demi-heure plus tard, le temps de récolter les dernières données météo et de verrouiller tous les détails de la procédure dans ces conditions musclées. « C’est un temps parfait pour moi », souriait Gildas Morvan (Cercle Vert) en consultant la prévision avant de grimper à bord… Et de fait, on imaginait bien que les gros bras allaient sortir du lot dans ce régime soutenu ! Ce qui bien sûr s’est immédiatement produit, le géant vert pointant en tête à la marque au vent, avec dans son sillage Eric Drouglazet (Malongo), Laurent Pellecuer (Cliptol Sport), Benoît Petit (Défi Santé Voile) et Jérémie Beyou (Delta Dore). Sous spi, le paquet de tête ne tardait pas à s’envoler vers l’est, abordant leur traversée du golfe du Lion à vive allure – il s’agissait d’engranger de l’avance avant les calmes attendus en fin de journée, et vers 14h30 le bateau accompagnateur Parsifal, parti en avance, faisait état d’une brise aux abonnés absents au large de Cassis. En fin d’après-midi, la direction de course notait pour sa part un souffle de 10 à 12 nœuds de secteur nord au large du delta du Rhône, permettant aux skippers de continuer à progresser sous spi. A 17 heures, le relevé Argos montrait une flotte étalée sur un axe nord – sud, positionnée dans le sud ouest de Beauduc. Un tiers du parcours (soit 50 milles) avait été déjà été avalé par un groupe de tête très serré, et composé de Yann Eliès (Groupe Generali Assurances), Benoît Petit (Défi Santé Voile), Gildas Morvan (Cercle Vert) et Eric Drouglazet (Malongo). Dans le courant de la soirée, les 22 solitaires vont être ralentis davantage par des vents restant au nord mais diminuant en termes de force… Patience et langueur de vent, on s’achemine vers une nuit indolente lors de laquelle il ne faudra surtout rien lâcher !Source : Generali Solo

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189 voiliers au départ de Saint-Tropez

Départ de la Giraglia Rolex Cup
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Pour la première fois, Saint-Tropez accueillait en son sein, les multicoques de 60 pieds du Championnat ORMA. Au mouillage, à quelques encablures du port, Groupama et TIM Progetto attendaient patiemment leurs camarades de jeu, répartis dans les différents port du golfe.
Du côté des 189 monocoques engagés dans la grande course de la Giraglia Rolex Cup l’excitation était palpable le long des quais. De concert, l’ensemble de la flotte a quitté le port pour prendre part au départ donné à 12h30. Premiers à partir, les voiliers des classes 2-3-4 et 5 faisaient lentement route vers la sortie de la baie de Saint-Tropez, suivis dix minutes après par les monocoques des classes 0 et 1.

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Geronimo paré à quitter Sydney

Geronimo à Sydney
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Armé de bras « tout neufs » après l’avarie subie lors de l’Oryx Quest, Geronimo repart en campagne. L’événement, baptisé « The Challenge », devrait devenir un nouveau parcours pour les chasseurs de records. Au programme : 6500 milles en doublant Sydney Heads, Great Barrier Reef, Cape York et les Thursday Islands group, Cobourg Peninsula, Melville and Bathurst Islands, North West Cape, Cape Leeuwin et South East Cape (Tasmanie).

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Les multis à la Giraglia

Gitana X et Gitana 11
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Cinquante-troisième édition : la Giraglia Rolex Cup est une grande classique de la Méditerranée qui rassemble parmi les plus beaux et les plus rapides yachts de la Grande Bleue sur un parcours de 243 milles entre Saint-Tropez et Gênes en allant virer les îles du Levant puis le rocher de la Giraglia, près du cap Corse. Imaginé par René Levainville, Franco Gavagnin et Beppe Croce, cette épreuve a connu différents parcours au fil des éditions (au départ de Cannes, puis de Toulon ou du Lavandou, et à l’arrivée à San Remo puis Gênes) mais depuis son cinquantième anniversaire, elle conserve le même parcours. Le record est détenu par le monocoque Alfa Romeo en 2003 en 22h 13’ 48’’. Depuis Gitana IV, la famille du Baron de Rothschild a souvent participé à cette épreuve et est plusieurs fois montée sur le podium. C’est donc avec plaisir que le Baron Benjamin de Rothschild prendra le départ sur Gitana 11 de cette course devenue mythique en Méditerranée.

Cette fois, sept multicoques s’élanceront quatre heures après la flotte des 180 monocoques inscrits, soit à 17h00 devant Saint-Tropez : les mêmes trimarans que lors du Grand Prix de Corse car la Giraglia a été intégrée au Championnat des Multicoques Orma avec un coefficient de 0,5.

Les prévisions météorologiques annoncent un léger flux de secteur Nord Ouest pour la fin de journée et une faible brise jeudi dans le golfe de Gênes : les trimarans devraient donc avancer rapidement vers les îles du Levant au vent de travers puis vers la Corse sous gennaker. Mais il est difficile de prévoir s’ils pourront améliorer le temps de référence car tout se jouera lors des derniers milles avant Gênes.

A noter que le champion de planche à voile, Jochen Krauth vient épauler Thierry Duprey du Vorsent sur Gitana X, en remplacement de Mayeul Riffet légèrement blessé au dos lors de la dernière manche du Grand Prix de Corse.

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