dimanche 14 septembre 2025
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Des milles chèrement payés

Karen Leibovici - Benefic
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Karen Leibovici déploie des trésors d’énergie pour garder la tête froide dans un invraisemblable marasme météorologique qui l’emprisonne depuis 5 jours au large du Sénégal. La jeune femme descend aujourd’hui sous la barre des 2 000 milles à parcourir jusqu’à l’arrivée. 2 000 milles en route directe, mais combien au louvoyage dans une météo bien cruelle ?

Cruelle aussi pour Benoit Parnaudeau et Anne Liardet. Benoit est attendu jeudi prochain aux Sables d’Olonne. Mais après un violent coup de vent, il compose aujourd’hui avec du vent très faible. Son étrave est désormais résolument pointée vers l’arrivée et Benoit sent la délivrance proche. Anne Liardet navigue enfin cap au nord par le travers de Lisbonne. Le vent est instable en force et en direction, ce qui n’est pas le cas de la mer dont la longue houle venue d’Irlande cueille de face l’étrave de Roxy. « Je me fais brasser entre deux
grains » explique la jeune femme qui s’est fixée dimanche prochain comme date d’arrivée aux Sables d’Olonne. Seul marin à sourire un peu aujourd’hui, Raphaël Dinelli savoure, après plusieurs jours de vent fort, une navigation travers au vent propice à la vitesse sur la route directe. Le vendéen espère tenir cette allure le plus longtemps possible, 24 heures au minimum, avant d’aborder, comme ses prédécesseurs dans ce Vendée Globe, la remontée le long de la péninsule ibérique dans du Nord Est fort, au près et face à la mer.

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Rolex Farr 40 Worlds : Richardson sous pression

Barking Mad
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Remportés il y a tout juste 6 mois par Jim Richardson à San Francisco, les championnats mondiaux de la série édition 2004 avaient été particulièrement hauts en couleurs. Son Barking Mad, tenant du titre, est donc naturellement aujourd’hui dans le collimateur de tous les prétendants à la couronne, mais Richardson reste confiant, après avoir décroché une 4ème place la semaine passée lors de l’épreuve préliminaire. « Nous avons fini 4èmes des Sprint Series il y a quelques semaines, puis nous avons gagné le championnat national australien. Nous venons aussi de faire 4èmes aux Pre-Worlds, et j’espère que cela signifie que nous allons remporter le mondial ». Barking Mad n’était manifestement pas au maximum de son potentiel la semaine dernière, mais l’équipage américain reste confiant malgré les conditions exigeantes du Pacifique. « A San Francisco, tout s’était déroulé parfaitement pour nous. Ici, le plan d’eau est différent, le style de navigation aussi… A San Francisco, nous pouvions partir en milieu de ligne, et je crois qu’ici ce sont surtout les côtés qui paient. Les bateaux australiens auront sûrement un avantage, car ils connaissent la musique par cœur ».

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Vivement la fin !

Anne Liardet - Roxy
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“J’en ai ras le bol””…“”J’en ai ras le bol. On a eu notre dose de difficultés physiques. Ce ne sont vraiment pas des conditions agréables. “”Roxy”” est très fatigué. Le gréement se relâche toujours, les fuites augmentent au niveau du puits de dérive””, expliquait, aujourd’hui à la vacation, la Brestoise Anne Liardet qui attend que les conditions se calment. Malheureusement, cela dure depuis plus de 48 h. Si Parnaudeau peut espérer trouver un peu de calme dans les heures à venir, Liardet, elle, devra encore patienter au moins une journée de plus.Engluée, stoppée, bloquée, arrêtée… Depuis quatre jours, Karen Leibovici (“”Benefic””) est littéralement prisonnière d’une dorsale anticyclonique où le vent ne dépasse guère les 4 nœuds. Et cela devrait durer encore quatre jours de plus ! Le bateau est ballotté par la houle, les voiles claquent d’un bord sur l’autre et fatiguent le gréement déjà éreinté par un tour du monde. Cette situation est d’autant plus pénible que la Rochelaise n’a plus beaucoup d’énergie, souffre toujours du dos, et voit l’échéance de son arrivée reculer de jour en jour.”

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Orange II … réponse dans deux jours !

Bruno Peyron - Orange II
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Plusieurs solutions se présentent à l’équipage de Orange : intervenir directement sur le safran et effectuer une stratification de la zone d’impact, sous la mer. Soit enlever le safran, le remonter à bord, le réparer et le remettre à poste ensuite. Cette seconde solution n’est à priori pas celle retenue par Peyron qui semble envisager plutôt une réparation sous l’eau. Réponse dans deux jours…Pour l’heure, le géant Orange II continue à accumuler les milles à 25 noeuds de vitesse moyenne, navigant bâbord amure, donc en appui sur la dérive et le safran tribord. Le safran endommagé n’est donc pour l’instant pas sollicité.

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A 26 noeuds le long de la côte Argentine…

Orange II au Cap Horn
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Des rafales à 80 noeuds…
« Dès la sortie du détroit de Lemaire, nous sommes partis dans l’Est pour laisser les Malouines sur bâbord. On est passé quasiment à toucher l’île, à un demi mille entre la pointe et l’île. Il y avait 40 à 45 nœuds de vent dans les rafales » raconte ce midi Bruno Peyron. Le catamaran géant est accompagné dans sa remontée par une dépression qui génère des vents assez forts. C’est la même dépression qui est arrivée au cap Horn quelques heures après Orange II avec des rafales à 80 nœuds sur la pointe de l’Amérique du Sud. Elle prend d’ailleurs la même route que le catamaran qui va pouvoir en tirer profit lors des prochaines heures. « Elle nous accompagne encore deux jours. Mais le vent va mollir un peu. En ce moment, on a 30 nœuds après avoir eu 40 nœuds hier. » La dépression lâchera le catamaran au niveau du cap de San Antonio en Uruguay. Orange II se retrouvera alors au large du Brésil avec pour mission de traverser une dorsale et des vents plus erratiques. Ce sera l’occasion de faire un bilan technique complet du bateau. Un bilan que Bruno Peyron souhaitait faire après le passage du cap Horn mais que les vents violents ont retardé.

Retour après la mi-mars…

Si le bateau continue sa route en parfait état, la fatigue s’accumule sur les hommes qui réalisent une performance sportive exceptionnelle. Le skipper, tout comme Roger Nilson le navigateur, sont hors quart. Tous deux ressentent aussi de la fatigue après 34 jours de course folle contre la montre. « La différence du fait d’être hors quart, c’est que l’on na pas de rythme » explique Bruno Peyron. Les 12 hommes d’équipage tournent toutes les 4 heures : 4 heures sur le pont, 4 heures de stand-by pour les manœuvres et 4 heures de repos. Bruno et Roger doivent donc adapter leur rythme à la vie permanente du bateau. « C’est un peu comme en solitaire même si en solo, il y a un peu plus de rythme. Je participe à toutes les manœuvres sur le pont sauf depuis quelques jours. Mais j’ai participé à 95 % des manœuvres depuis le départ. Notre niveau de fatigue est donc le même que tout le monde. Quand on est sur le pont, cela représente un gros effort physique et ce n’est pas notre tâche à Roger et moi. Par contre nous sommes tout le temps en alerte. » Skipper et navigateur se concentrent désormais sur une route optimale qui devrait les ramener en Bretagne après la mi-mars.

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Fin de course difficile …

Karen Leibovici - Benefic
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Le bonheur n’est pas dans le près !Le long des côtes portugaises, Benoît Parnaudeau (Max Havelaar/Best Western) remonte plein nord dans un vent de force 8 établi depuis plus de 24 heures. La mer, évidemment, est dure et le bateau fatigué tape beaucoup. Ces conditions peu confortables devraient durer encore 24 heures pour le prochain concurrent attendu aux Sables d’Olonne jeudi prochain. Comble de galère, le vent est exactement orienté dans l’axe de la route, ce qui oblige Benoît à remonter à 60° du vent, et réduit sa vitesse de rapprochement de moitié par rapport à sa vitesse réelle.Au cœur de la dépressionLa nuit d’Anne Liardet (Roxy) était nettement moins ventée que celle de Benoît mais tout aussi agitée. Prise au cœur de la dépression, la navigatrice a encore subi de violents orages, avec un vent instable qui passe de 30 à 5 nœuds et change de direction constamment. Dans la matinée, le vent est revenu au nord-est. Comme Benoît, Anne se trouve désormais au nord de la dépression avec un vent de face très fort qui la contraint à beaucoup de vigilance. D’autant qu’elle s’inquiète un peu pour son gréement qui se relâche constamment.

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Le troisième Cap Horn de Bruno Peyron…

Orange II au Cap Horn
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Les temps intermédiaires de passage au cap Horn sont époustouflants. Orange II aura également mis 18 jours et 8 heures depuis le Cap de Bonne-Espérance, soit près de trois jours de mieux que le précédent temps de référence sur ce parcours jusque-là détenu par Innovation Explorer lors de The Race. Il établit aussi un nouveau temps de référence entre le Cap Leeuwin et le Cap Horn en 10 jours et 23 heures, soit près de deux jours de mieux que le précédent temps de référence établi par lui-même sur Orange I lors du Trophée Jules Verne 2002…

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Dépression pour les uns, anticyclone pour les autres !

Benoit Parnaudeau - Max Havelaar/Best Western
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Force 8 au large du Portugal

Benoît Parnaudeau (Max Havelaar/Best Western) et Anne Liardet (Roxy) traversent depuis hier soir une zone dépressionnaire où le vent, assez instable, souffle à 35 nœuds. Naviguant au nord du centre de la dépression, Benoît a surtout connu un vent de sud-est fort, tournant doucement à l’est. Du coup, le skipper rochelais a de plus en plus de mal à suivre la route directe vers le Cap Finisterre, distant de moins de 400 milles, et s’attend à finir au près pour entrer dans le golfe de Gascogne d’ici 48 heures. Derrière lui, Anne Liardet a connu une nuit encore plus agitée. Très proche du centre dépressionnaire, Anne a d’abord subi des orages très violents au passage d’un front froid. Un vrai déluge ! Les éclairs tombaient tout autour de son monocoque 60 pieds. Et puis le vent a chuté d’un seul coup de 35 à 5 nœuds… Anne s’est alors retrouvée au cœur même de la dépression, où le vent faible et très instable l’empêchait de progresser sereinement. Cette nuit blanche passée à la manœuvre a fatigué encore un peu plus la navigatrice qui reste très prudente à moins d’une semaine de son arrivée aux Sables.

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Alinghi mobilise ses troupes

America´s Cup 2007
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“Comme Alinghi est qualifié d’office pour la phase finale, nous ne disposerons pas de compétition avec les Challengers. Avec deux bateaux et deux équipes de classe mondiale, toutes les deux capables de gagner l’America’s Cup, nous serons à même d’instaurer des compétitions internes du plus haut niveau.”” Ceci est devenu encore plus important depuis qu’Ernesto Bertarelli, Président du Syndicat, a aboli une grande partie des avantages compétitifs du Defender pour permettre à l’America’s Cup d’évoluer vers un événement plus excitant et accessible.Team Alinghi est actuellement en train de s’installer à Valence et son but est de hisser les voiles dès le 4 avril, un mois crucial, puisque le premier à offrir d’excellentes conditions pour régater dans la région, ce qui permettra de s’adonner à des compétitions d’entraînement dans des conditions similaires à celle rencontrées durant la Coupe. La logistique pour déménager presque cent membres et leur famille, soient environ 350 personnes, est un grand défi pour le Team. Patrick Magyar, Directeur Général du Team, explique pourquoi : “”Nous devons prendre en compte que notre équipe comprend 17 différentes nationalités, et moins de 10 pour cent parlent espagnol. Nous n’avons pas seulement besoin de maisons, mais aussi de jardins d’enfants et d’écoles, de support pour des choses telles qu’assurances, soins médicaux, et bien sur nous voulons que le Team se sente à la maison.”” Certaines des autres équipes reculent devant cette étape difficile.”

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Karine Fauconnier découvre le Sud

Karine Fauconnier
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Karine Fauconnier. C´est aussi sa première navigation dans les mers du sud sur un multicoque géant. Une expérience forcément enrichissante pour la jeune navigatrice : « nous sommes six nationalités à bord et deux femmes, cela change d´une transatlantique sur des multicoques de 60 pieds. Le fait d´être 13 nous permet de faire des quarts plus longs et de dormir davantage : hier, j´ai dormi 4h30 ! Et puis, il y a des choses étonnantes comme ce petit chauffage pour sécher les affaires et adoucir l´atmosphère. Tout cela est inimaginable sur nos 60 pieds. »
La découverte de ce nouveau terrain de jeu fascine l´héritière Fauconnier « Nous avons traversé une zone de gris durant cinq jours où le ciel et la mer se mélangeaient dans un crachin froid et humide. Mais hier, nous avons eu un  beau et long couché de soleil, suivi d´un levé de lune exceptionnel. C´est une curieuse région où l´on ne peut pas dire qu´il y ait une absence totale de vie. C´est plein d´oiseaux dont de gigantesques albatros que nous croisons ». 

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