dimanche 14 septembre 2025
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Anne Liardet attend son heure

Anne Liardet
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Impitoyable golfe de Gascogne où lambinent l’anticyclone et ses vents de Nord. Anne Liardet s’y engage, cap au Nord Ouest. Désastreux pour la vitesse de rapprochement vers la ligne d’arrivée. Il faut pourtant trouver cette bascule au Nord Nord Ouest pour virer enfin de bord cap à l’Est. Anne patiente et s’accroche. Son fidèle Roxy tape dans la mer, encaisse toujours et encore les creux et les bosses de l’Atlantique, avec juste un peu d’usure et les petits bobos qui commencent à s’accumuler. Ainsi les girouettes, envolées cette nuit, ainsi les deux pilotes Brooks rendant l’âme au petit matin, ainsi le désalinisateur à bout de souffle… Anne sent l’arrivée proche. Elle barrera jusqu’au bout. Et écopera. Et assèchera. Jusqu’au bout. Fatiguée mais sans lassitude. Prête comme au premier jour à s’émerveiller et à se passionner.

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18 pieds Australien : Carnac donne le ton

18 pieds Australien Blues Point
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Précurseur des dériveurs extrêmes, la classe des 18 pieds australiens régate tous les ans sur le célèbre plan d’eau de Carnac dans le Morbihan. La baie de Quiberon offre des conditions de vent stables et une mer calme qui en font un lieu de prédilection pour ces luges des mers et leurs spis de 80 m². Conquis par le site et l’ambiance, les australiens ont offert un bateau au Yacht Club de Carnac afin de lancer un centre d’entraînement en France. Impressionnés par le spectacle de cette flotte déchaînée, cinq coureurs : Gwénolé Gahinet, Anatole Modaï, Renaud Mary, Lénaïc Fiolet et Gaël Moysan ont convaincu le Yacht Club de leur confier « Blues Point », le bateau, pour se lancer dans la folle aventure de la régate en 18 pieds. L’ambition du projet est de parvenir au meilleur niveau européen. Ces cinq jeunes de 20 à 28 ans venant d’horizons divers : First class 8, Open 7.50 et 49er se confronteront avec les meilleurs équipages européens lors du Grand Prix de Carnac le week-end du 8 mai.

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Benoit Parnaudeau, Dixième du Vendée Globe 2004-2005

Benoit Parnaudeau - Max Havelaar/Best Western
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Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles est de 116 jours 01 heures 06 minutes et 54 secondes à la vitesse moyenne théorique sur le parcours de 8,5 nœuds. Benoît Parnaudeau termine à la dixième place avec 28 jours 14 heures 18 minutes et 59 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Repères (en heure française) : Lieu départ et arrivée : Les Sables d’Olonne (France)Nombre de milles à parcourir : 23 680 millesDate du départ : Dimanche 7 novembre 2004 à 13h02Date première arrivée : Vincent Riou (PRB) le mercredi 2 février 2005 à 23h49.Date arrivée Parnaudeau : jeudi 03 mars 2005 à 14h 08’54’’.Temps de course : 116 jours 01 heures 06 minutes 54 secondes.Retard sur le premier : 28 jours 14 heures 18 minutes 59 secondes. Course de Benoît Parnaudeau (Max Havelaar-Best Western) :Equateur : 14 jours 02H58 (21/11 à 16h00), 15ème positionBonne Espérance : 32 jours 03h48’ (9/12 à 16h50), 15e positionCap Leeuwin : 48 jours 13h28’ (26/12 à 02h30), 13e positionCap Horn : 74 jours 17h58’ (21/01 à 7h00), 11e positionEquateur : 97 jours 07h03’ (12/02 à 20h05), 10e positionArrivée : 116 jours 01h06’54’’ (03/03 à 14h08’54’’), 10e place.Source : Vendée Globe

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Deux heures de check-up au large du Brésil…

Bruno Peyron - Orange II
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Bruno Peyron : « Il n’y a pas de vent, le timing est parfait. L’état du bateau est nickel à part un petit choc sur l’étrave bâbord où la crash-box est légèrement enfoncée et bien sûr le tissu arraché sur le safran bâbord. »
En compagnie de Nicolas de Castro, le skipper de Orange II a pu plonger pour étudier de près les dégâts sur le safran bâbord et les nouvelles sont bonnes « On a plongé autour du safran pour bien voir. On a scié les fences [1] sur leur partie avant qui était arrachée. Les tissus de carbone à 90° [2] sont partis. Mais les tissus à 45° ont l’air de tenir. Il n’y a donc pas de raison de tenter autre chose… »
Comme prévu depuis le passage du cap Horn, Peyron a profité de ce pit-stop pour faire faire un contrôle complet du bateau. « On a fait une inspection générale du mât, du rail de grand-voile, on a changé les crayons du chariot de têtière de grand-voile. Tout cela pendant que la grand-voile et le solent étaient affalés. »

Le maxi catamaran ne se sera donc arrêté que deux heures, entre 10 heures et midi, heure française, pour ce bilan technique général. Il va ensuite reprendre sa route vers l’Equateur avec l’île d’Ouessant et le record de Cheyenne en point de mire.
A 10h00 TU, 11 heures heure française, Orange II était d’ailleurs situé quelque 60 milles devant le point du jour 48 atteint par le catamaran de Steve Fossett en 2004. Cela lui donne plus de dix jours d’avance au moment où il ne restait plus que 10 jours et demi à Cheyenne pour revenir à Ouessant.
Le redémarrage de Orange II devrait par contre être un peu plus lent. Bruno Peyron confirme que le vent va revenir, mais doucement : « Le vent est un peu mou et vient même de faire un tour complet. Il va passer de l’ouest-nord-ouest au nord, puis au nord-est et enfin à l’est. Cela va donc être assez lent pendant les premières heures… Nos routages pour l’Equateur changent tout le temps, mais on devrait y arriver dimanche entre 0 et 12 heures. »

Le record du tour du monde absolu, avant le 23 mars au plus tard.
Pour battre le record absolu du tour du monde à la voile (détenu depuis le 5 avril 2004, par l’Américain Steve Fossett, en 58 j, 09 h, 32 mn), Orange II doit franchir la ligne d´arrivée à Ouessant avant le 23 mars 2005 à 19 h 34 mn et 52 s (GMT).

Repères du jour :
Jour : 38
Latitude : 17 40.76´ S
Longitude : 34 24.52´ W
Vitesse sur 24 h : 16.7 nds
Distance sur 24 h : 402 mn
Vitesse depuis départ : 23.7 nds
Distance totale : 21630 mn
Distance restante : 4429.50 mn
Écarts au jour 38 :
– Record J.Verne : +3979 mn (en avance)
– Record absolu : +3285 mn (en avance)

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Odyssée d´Ulysse : Et de TROIS… nom de ZEUS !!!

Départ Odyssée d´Ulysse 2003
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Un parcours semé de légendes
Le Pays des Lestrygons. Peuple de grands cannibales qui dévora la plupart des compagnons d´Ulysse. D’après la version de Victor Bérard, ce lieu se situe soit au port de Bonifacio soit côté Sardaigne Porto Pozzo, mais de toutes les manières sûrement dans les bouches de Bonifacio… La descente vers l’île de la Thrinacie (Sicile) s’arrêtera au Cap Spartivento (sud Sardaigne) pour remonter vers l’occident, vers La grotte de Poséidon. Véritables entrailles de plus de 1.000 mètres de profondeur, ce site a été visité lors d’un voyage pédagogique avec des enfants en juillet 2004 (voir site Internet). A ce passage, les concurrents devront être sages comme des images… Il est vrai qu’au mois d’avril en Méditerranée les dieux sont assez irritables et écument régulièrement de rage dès qu’ils se sentent dérangés par de pauvres mortels.

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Nouveau délaminage sur Géronimo

Geronimo
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Depuis mardi matin, Geronimo s´est déplacé vers des eaux plus abritées à l´Est de la Tasmanie.  De nouveaux indices de délaminage sont apparus dans le bras avant, en dehors des zones refaites à Perth. L´état de la mer ne permettant pas de cerner la zone de rupture dans le vacarme ambiant , Olivier de Kersauson a  décidé d´approfondir les recherches sans tarder, avant d´attaquer le sud du Pacifique. Le skipper prendra sa décision, quant à la poursuite de sa circumnavigation, après avoir mesuré précisément  l´étendue de ces nouveaux dommages. Mais on peut s´inquiéter sur la capacité du trimaran à poursuivre cette aventure dans les mers du Sud.

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Vecteur Plus : une écurie chez les Mini

Vecteur Plus N°265
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Le grand monde du petit bateau bouge pas mal ces temps-ci… Nous vous en parlions hier, Corentin Douguet vient de signer un partenariat important, et travaille actuellement d’arrache-pied pour que son plan Manuard (un des bateaux les plus performants du plateau) soit au top dès le début de la saison. Saison qui commencera, côté Atlantique, le 30 avril à Pornichet pour la Select 6.50 – remportée l’an passé par ce même Douguet – une épreuve où l’on attend 70 Mini ! Dans ce contexte d’effervescence, la montée en puissance de projets d’envergure est bien réelle, et nous aurons l’occasion d’ici peu de vous reparler de la structure Quai 17 Challenges basée à La Rochelle, structure qui gère le Challenge Espoir Crédit Agricole version 6.50, et compte une bonne quinzaine de ministes dans ses rangs.

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Tous vainqueurs !

Benoit Parnaudeau - Max Havelaar/Best Western
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Benoît qui jette ses dernières forces dans les 250 milles qui le séparent de la délivrance. « J’ai été dessus toute la nuit » raconte t-il, « Sous les grains et sous les vrais giboulées de mars, avec un bateau qui se couche dans le froid et l’eau glaciale ». Le vent de secteur nord est rentré. Il mollira demain matin, à l’heure où le Rochelais sera en approche du port vendéen. Marée oblige, ce n’est qu’à partir de 19 heures que Benoît entrera dans le chenal vers Port Olona. Formidable Anne Liardet (Roxy). Au plus bas moralement hier, soumise aux caprices d’une dorsale anticyclonique, il a suffi de quelques reflets de la lune et de la constellation du scorpion sur une mer enfin apaisée pour rendre à la jeune femme l’énergie et l’enthousiasme du premier jour. « J’ai hâte d’arriver, mais il y aura un pincement au cœur, comme lorsqu’on termine quelque chose de fort ». C’est donc cela un marin, quelqu’un capable d’aimer toujours et encore les éléments pourtant si durs et si impitoyables. « Plus qu’un ou deux bords à tirer et j’en terminerai vent de travers dans le golfe de Gascogne. A dimanche ! »Raphaël Dinelli (Akena Verandas) en jubilerait presque, malgré la fatigue et les efforts redoublés sur le pont pour maîtriser un voilier chahuté dans 40 nœuds de vent. « J’ai eu des « claques » à 50 nœuds et le bateau est parti dans des surfs à plus de 20 nœuds. » Avec plus de 270 milles parcourus ces dernières 24 heures en route directe, Raphaël peut être satisfait. A 1 400 milles de l’arrivée, il entame aussi sa dernière caisse de nourriture, preuve tangible que sa grande boucle touche à son terme.La palme de l’héroïsme à Karen Leibovici (Benefic), marin jusqu’au bout des ongles qui s’évertue au-delà de l’épuisement à équilibrer, régler et faire marcher son bateau au rythme infernal d’un vent qui tourbillonne, s’installe, forcit puis disparaît. Fatigue et douleur, riz et pâtes cuits à l’eau de mer, voilà les composantes des derniers 1 900 milles de Karen dans ce Vendée Globe…Source : Vendée Globe

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Orange II à l´équateur dans 4 jours !

Bruno Peyron - Orange II
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« En ce moment, c´est le quart de Yann, Ludo, Yves et Florent » nous expliquait cet après-midi Bruno Peyron au moment de la vacation en direct et en vidéo. « Il y a eu un chantier voile à l´instant pour mettre des lattes profilées pour le près dans les voiles d´avant. Yann est à la barre dans un vent évanescent de 10-12 noeuds. On est passé cette nuit d´un ris genaker medium à grand-voile haute et code zéro. Il faut faire de la vitesse et que le bateau soit près à affronter le près dans deux jours. » La remontée dans les alizés de nord-est sera la prochaine étape du parcours d´Orange II pour rejoindre l´équateur. Peyron a donc déjà fait préparer sa machine à remonter le vent pour cette nouvelle donne météo.
« Il fait aujourd´hui un temps qui n´a rien à voir avec le Sud. Pourtant, ce n´était pas il y a très longtemps… c´était il y a 4 jours seulement et on était en polaire et en ciré ! Le vent a donc beaucoup molli. Jusqu´à maintenant, on a eu la chance de suivre le même système météo depuis l´océan Indien. Cette dépression qui est remontée avec nous jusqu´aux Falkland est en train de nous quitter et nous, on passe dans un système de transition. Cela ralentit et on va même s´arrêter demain. On va en profiter pour faire un check du mât et des voiles, voire faire un petit pansement sur le safran avec Yves, Bernard et Nicolas. »
Voilà enfin arrivé le moment du check-up complet du bateau, repoussé depuis le passage du Cap Horn. Pour profiter au maximum des vents portants, Bruno Peyron a repoussé ce pit-stop technique. Le choc avec une orque ce week-end aurait pu précipiter les événements, mais le safran endommagé n´a pas donné de signe de faiblesse. Ce sera donc l´occasion d´aller voir de près les dégâts. « Apparemment, la safran tient le choc et même, au niveau vibration, il y en a moins depuis qu´il est dans l´eau. Depuis que le catamaran navigue tribord amure. C´est logique car il reste ainsi en milieu homogène. Quand il est de l´autre coté, il passe de l´air à l´eau comme la coque au vent. D´un point de vue structurel, Yves dit que c´est stationnaire ce qui n´empêche pas qu´il faudra aller vérifier. »

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MARLOW, partenaire historique du Team Offshore Challenges,
accompagne le record de la navigatrice Ellen MacArthur.

Arrivée d´Ellen MacArthur
Arrivée d´Ellen MacArthur

Marlow et le Team Offshore Challenges : une longue histoire.
Les relations de Marlow avec Ellen ont commencé lors de la Mini Transat 1997 quand la navigatrice, alors inconnue du grand public, avait acheté un mini 6,50 à son actuel associé et directeur de projet Mark Turner. Mark achète alors un nouveau bateau pour se préparer à la mini Transat 1997. C’est sur les précieux conseils de la fameuse corderie anglaise qu’il avait fait une sélection des produits standard Marlow. Cette année-là, Mark finissait 4ème et Ellen 13ème. Cette période a marqué le début d’une aventure extraordinaire.
Plusieurs années et un grand nombre de milles après, les relations entre Marlow et Offshore Challenges se sont renforcées. Le team a choisi Marlow suivant des critères de sélection fondés sur la solidité, la légèreté et la fiabilité : des bouts standards associés à des développements spécifiques.

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