A bord des bateaux, l’une des caractéristiques de la SNIM : on retrouve des champions à tous les étages ! Chez les Melges 24, bien sûr, où le champion du monde 2005 de la série Sébastien COL fait équipe sur ENCORE (ex-SCUTUM) avec Jean François CRUETTE ; Bruno JOURDREN, 4ème mondial et second meilleur français de la série, vainqueur de la Transat AG2R 1998 navigue sur DAUCY ; le 1er anglais Quentin STRAUSS, navigue avec Nigel YOUNG sur GILL, etc…De nombreux champions sont présents également sur de plus grandes unités : Xavier ROHART (champion du monde 2003 & 2005 sur Star, médaille de bronze aux JO d’Athènes) navigue avec les frères ABIGNOLI (champions du monde 2002 de J80) sur un X43 SHAMBALA ; Sylvain CHTOUNDER prête main forte à Walter RADULIC, champion régional, sur MARSEILLE – GRAND LITTORAL, ; Kito de PAVANT (vainqueur de la Solitaire du Figaro 2002, du Tour de France 2003) est comme d’habitude sur un IMX45 IMAGINE avec sa bande de copains de Montpellier.. ; et tout ce beau monde se fond dans la masse en toute modestie !
Les américains débarquent à la Trinité
« C´est une belle journée de régate. Le vent, qui était mesuré à 95° (Est Sud-Est) pour les premiers départs, monte progressivement. Pour le moment nous avons une quinzaine de nœuds sur la zone de course. » C´est dans ces conditions parfaites que Christophe Gaumont, Président du comité de course a pu lancer les premières régates du rond B où l´on retrouvait notamment les 29 Mumm 30 inscrits, venus préparer les Mondiaux de la catégorie qui auront lieu sur ce même plan d´eau au tout début du mois de juin. Comme annoncé, les équipages étrangers sont arrivés affutés.
Aux premières loges, le Mumm 30 de l´Américaine Deneen B. Demourkas sur Groovederci qui terminait première, puis troisième des deux manches de la journ&eac ute;e. Déjà vainqueur de la semaine de Key West, cette Californienne s´est affirmée rapidement comme l´une des favorites de la catégorie. Etonnant lorsque l´on sait que ses débuts de navigatrice datent de 1999 sur un Farr 40 qu´elle avait choisi « pour son allure…» Depuis, avec l´aide de Laurent Pages, elle écume avec bonheur le circuit Mumm comme en témoigne sa troisième place au Tour de France à la Voile 2004.
Berthet vise un quatrième titre
30 équipages venus des quatre coins de l’hexagone mais aussi de toute l’Europe, cette 27ème édition du Spi Ouest France Bouygues Telecom s’annonce pour le moins relevée dans le camp des Mumm 30. S ‘ils peuvent volontiers faire figure de grands favoris compte tenu de leurs derniers résultats et de leur manie de rafler tous les lauriers, les équipiers de Bouygues Telecom – à l’instar du tacticien Mathieu Richard – préfèrent jouer de prudence et ne pas crier trop vite au succès. « Ce n’est pas parce qu’on a gagné les trois derniers Spi, qu’on entre dans l’arène dans la peau du vainqueur, loin s’en faut. D’abord le Spi, c’est à chaque fois un nouveau départ et cette année, ce rendez-vous a une connotation particulière du fait que début juin se disputera, ici même au large de la Trinité-sur-Mer, le Championnat du Monde de la série. Et qui dit championnat du monde, dit très beau monde avec pas mal d’étrangers qu’on ne connaît pas encore. Croyez-nous, le niveau sportif s’annonce plus que costaud ! », confie volontiers ce pilier de la « dream team » du Mumm 30. Gare donc aux Américains, mais aussi aux Néerlandais de Mean Machine, les champions d’Europe en titre. Méfiance aussi, les Hyèrois promettent de se révéler très dangereux, tout comme ceux de Région Ile de France où les Nordistes emmenés par Gery Trentesaux…
America´s Cup : Mascalzone Latino devient Capitalia
C’est la deuxième participation consécutive de ce syndicat mené par Vincenzo Onorato, le magnat italien du transport maritime. Team Capitalia qui représente le Reale Yacht Club Canottieri Savoia, dispose de son bateau ITA 72 depuis la campagne 2002 d’Auckland et vient de faire l’acquisition des deux Class America du Team Dennis Conner, USA 66 et USA 77. A Auckland en 2002, le parcours de cette nouvelle équipe avait été jalonné de moments forts, à l’image de sa belle victoire face aux Français et d’un duel mémorable contre l’autre concurrent italien. Pour Mascalzone Latino, l’objectif de cette première Louis Vuitton Cup était d’accumuler de l’expérience en vue de challenges futurs. C’est pourquoi, malgré l’élimination précoce de son équipe, Vincenzo Onorato ne se montra pas trop déçu. « Participer une seule fois à l’America’s Cup ne sert à rien » avait-il déclaré alors. « Il faut essayer, essayer et essayer, apprendre et essayer encore. Lors de la précédente Coupe, nous étions là pour apprendre » a expliqué Onorato à l’occasion de la première présentation officielle de son équipe mercredi à Naples. « Cette fois, nous sommes sérieux. J’aime l’atmosphère qui règne au sein de ce groupe. Nous sommes déterminés et engagés à nous battre jusqu’au bout. »
Tour de Bretagne : rendez-vous à la rentrée
Pour sa cinquième édition, le Tour de Bretagne à la Voile aura lieu pour la première fois au mois de septembre. Après une saison solitaire très chargée, il ne sera donc pas étonnant de voir les Figaristes s’adjoindre les compétences de co-skippers talentueux, pas nécessairement issus du sérail. La richesse de la course en double consiste à partager les compétences mais également à exprimer ses sensations, à échanger de manière collégiale. C’est là toute la magie du Tour de Bretagne à la Voile que les 160 skippers, qui l’on déjà couru, plébiscitent.
La Bretagne verra donc s’unir et s’affronter de grands marins pendant une semaine entière et pas n’importer laquelle, parce que septembre c’est aussi le mois des grandes marées en Bretagne, qui réservent toujours des surprises … Les concurrents devront jouer avec les coefficients pour ne pas être freinés par une renverse de courant et pour frôler les cailloux en limitant les risques.
Do you IRC (à St Tropez) ?
Cette nouvelle épreuve dans le calendrier de la Société Nautique de Saint-Tropez complétera les épreuves IRC courues en Méditerranée, en Atlantique et en Manche. Un classement général permettra ainsi aux meilleurs équipages d´aller courir la super finale en monotypes de série. Cette course est donc ouverte à tous les voiliers disposant d´un certificat de jauge IRC. A Saint-Tropez, les 16 et 17 avril prochain, les concurrents se défieront sur des parcours côtiers. Outre la compétition, l´objectif de cette épreuve est de faire rencontrer les régatiers de tous les horizons. Cette première édition "test" permettra d´orienter les futures dans le sens voulu des participants. On ne doutera pas de l´accueil réservé aux concourants lors de cette manifestation. La Société Nautique de Saint-Tropez n´a jamais dérogé à la règle de la convivialité lors de ses nombreux événements.
Bidégorry prend la barre
” Quand on aime la glisse , la régate et la compétition de haut niveau, il faut arriver au multi. Ce qui me passionne aussi c’est de préparer, bidouiller. Dans cette série, il faut être un marin complet , développer les bateaux , travailler en relation étroite avec les architectes. J’aime beaucoup ce travail en amont. Là je m’éclate “” explique Pascal Bidegorry.Un châssis performantCôté chantier , le marin basque et toute son équipe ont été servis ces derniers mois. Car la plateforme de l’ancien Bayer lancé quelques mois avant la Route du Rhum 2002 et rachetée fin 2004 par la banque bleue été largement allégée et transformée. Mais le potentiel de ce plan Nigel Irens , sister ship de Sergio Tacchini est connu. Après un patient travail d’optimisation de ce châssis performant , Pascal Bidegorry et son équipe renouvelée espèrent disposer d’un 60 pieds affûté capable de rivaliser avec les meilleurs de la classe. “” C’est la première année , nous n’avons pas les acquis de certaines écuries. Nous sommes conscients qu’on ne sera pas les rois de la piste d’entrée de jeu. Il faut du travail et de la rigueur. Mais si nous naviguons aussi bien qu’on a travaillé cet hiver, les résultats suivront .”” Les premières sorties effectuées ces derniers jours ont mis en confiance le basque et son équipe. Bidegorry attend la comparaison avec quelques camarades de classe car plusieurs écuries ont mené de gros travaux d’optimisation. La semaine prochaine fournira une occasion de s’étalonner plus précisément dans le cadre d’un stage qui réunira quatre bateaux à Port la Forêt. “
Temps (très) menaçant sur l´Oryx
A l´heure qu´il est, il devrait déjà avoir mis le cap vers le nord pour rejoindre la prochaine marque de parcours obligatoire, l´île Maurice. Mais une dépression tropicale est en train de se développer au dessus de cette petite île ensoleillée de l´océan Indien. D´après le bureau américain d´études météorologiques (US Met office), spécialiste de la surveillance des cyclones, cette perturbation a des chances d´évoluer en quelque chose de plus menaçant. Un “quelque chose plus menaçant”” qui pourrait bien être un véritable cyclone…
Dans son carnet de bord, le skipper de Doha 2006, Brian Thompson, ne cache pas son inquiétude : “”nous essayons de faire le plus d´Est possible maintenant, tant que nous le pouvons, pour anticiper ce prochain système. Pour l´instant, il ne s´agit que d´une petite anomalie sur les images satellite, mais à chaque nouvelle prévision cela devient de plus en plus clair, et il y a maintenant pas mal de “”chances”” que cela donne naissance à un cyclone. Ce phénomène météo devrait concerner directement l´île Maurice, qui est une marque de parcours à laisser à bâbord. En d´autres termes, les vents vont souffler très fort de secteur nord du côté Est de la dépression, et il ne serait pas prudent de les affronter. De l´autre côté, à l´ouest de ce système, les vents souffleront de secteur sud, mais si nous voulons en bénéficier, nous ne pouvons pas passer la marque de parcours de l´île Maurice. Il reste toutefois une option : prendre très au large du côté Est et laisser la dépression à bâbord. Mais dans cette région à l´extérieur de ce système météo, les vents seront très faibles donc ce n´est pas si simple. Si la dépression évolue de façon inattendue, nous risquons d´avoir du mal à nous échapper “”. Par ces mots, Brian Thompson pense évidemment à une violente tempête imprévisible qui pourrait anéantir leurs chances de victoire et mettre en péril leur sécurité.
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Régate côté sud
L’an passé, le cap des 200 voiliers de toutes catégories avait été franchi, le quart des inscrits venant de l’étranger ! Ce chiffre exceptionnel devrait se confirmer cette année, ce qui représentera plus de 2000 personnes sur le site durant les quatre jours du week end pascal ! Cette année encore, un jury international présidera aux destinées de la course. Si les étrangers adorent venir sur la SNIM, c’est parce qu’elle se court selon deux jauges : l’ORC club, jauge simplifiée et attractive pour les français, et surtout l’IMS, jauge internationale plus « pointue », beaucoup plus prisée des étrangers.
X-35, le monotype « selon X »
Avec son tableau arrière ouvert, et son vaste espace de manœuvre devant la barre à roue, cette unité est dans son élément naturel sur les parcours de régate. Le X-35 affiche un tirant d’eau de 2.15 m et dispose d’un safran profond.
Avec son poids total excédant à peine 4 tonnes et son plan de voilure généreux (spi symétrique et génois à faible recouvrement), le X-35 devrait faire aussi bien sinon mieux que le X-332 Sport, qui a atteint plus de 18 nœuds dans 25 à 35 nœuds de vent.
Lancement : été 2005. Deux unités d’essai sont prévues pour des sorties de test avec les futurs propriétaires.
Une monotypie stricte sera appliquée
80 unités seront construites pour être livrées au printemps 2006