dimanche 14 septembre 2025
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Pavillon noir sur la Volvo

Disney d�barque sur la Volvo
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Pour l’heure, on ne connaît pas les détails de cette campagne (équipage…) mais on sait d’ores et déjà que Disney s’associe au Team Atlant, mené par Johan Salen et Richard Brisius, qui auront donc la direction des opérations. Les organisateurs de la course se félicitent de cette participation qui leur permettra de gagner une bonne dose de visibilité du côté des USA. Ce que Glenn Bourke souligne non sans satisfaction : «cette participation nous mène à un niveau supérieur en termes d’exposition. Le fait de s’associer à une icône hollywoodienne comme Disney est une chance pour l’événement, et pour la voile en général. Cette annonce souligne également la valeur de la Volvo Ocean race en tant qu’outil de communication au niveau mondial. En ce qui concerne la compétition, je m’attends à ce que cette équipe, portant fièrement les couleurs américaines, soit au meilleur niveau et joue aux avant-postes. »

La suite de Pirates des Caraïbes, dans laquelle on retrouvera le Capitaine Jack Sparrow alias Johnny Depp et Elizabeth Swann, ou Keira Knightley dans le civil, sortira en salles aux USA en 2006. Le film est actuellement en tournage à Los Angeles et aux Caraïbes.

JB (Source : Volvo Ocean Race)

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Un amateur éclairé en Class 40

Objectif Rhum Class 40
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Daniel Cholley navigue depuis une trentaine d´années sans pour autant prétendre au titre ronflant de skipper professionnel. Au contraire, il revendique haut et fort son statut d´autodidacte curieux de tout, qui l´a emmené sur toutes sortes de bateaux, avec une forte préférence pour les escapades caribéennes et les bateaux qui vont vite. Fin 2002, de retour des Grenadines, il décide de se lancer dans la construction d´un voilier pour le grand départ.
Ce sera un voilier rapide, léger, innovant, avec quelques idées personnelles, fruits de ces années de navigation. Et pourquoi pas un retour en Guadeloupe pour 2006, avec la plus belle des transats, la Route du Rhum… C´est parti pour l´aventure.Rencontre avec BAT´KARE, jeune cabinet d´architectes de Nantes. Avant-projet, puis projet définitif qui arrive au moment de la création de la Classe 40. Les plans sont finalisés et un chantier de 200m2 est installé à Nogent s/Seine. La chasse aux sponsors commence.
Dossiers, rendez-vous innombrables, promesses non tenues. Deux attachées de presse motivées s´y cassent les dents et baissent les bras. Palmarès ou pas, et quelque soit la hauteur du budget, la recherche de financement est devenue une affaire de professionnels. A ce jour, le chantier est arrêté faute de finances.Les mannequins sont installés, et le pont, à l´envers, est entièrement latté. Il faut maintenant casser la tirelire pour aller voir les fournisseurs. La communication envisagée est pourtant originale et atypique du milieu. Pour une fois, on est pas en face d´une jeune skipper aux dents longues, issu du 6,50, puis du Figaro, avec en ligne de mire un 60´ pour le prochain Vendée Globe.

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Spi Ouest France, régate de tradition…

Spi Ouest France
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Pour autant, bien des paramètres sont à géométrie variable, à commencer par les conditions météo. «De toute façon, on ne changera pas la météo, elle sera ce qu´elle sera. Normalement nous attendons 15 à 18 nœuds de Sud Est, virant Sud Ouest» lance tranquillement Jean Paul Vallégant, le président de la SNSM de la Trinité sur Mer. L´homme est à son 20ème Spi Ouest France Bouygues Telecom et préside le rond le plus important de l´épreuve, celui des plus grosses unités. «Il y a 187 bateaux, c´est le rond où ils sont les plus nombreux. Je n´ai pas le droit à l´erreur.» Côté organisation, Jean Paul Vallégant annonce 24 heures d´avance sur les objectifs. «On n´est pas encore rentré dans le rush, le stress va commencer à monter demain, à la veille des inscriptions ». Jean Paul Vallégant a un secret qui lui permet d´afficher cette belle sérénité en toutes circonstances : Sainte Anne…. «Chaque année, après le Spi Ouest France, avec ma femme et quelques copains nous nous rendons à pied à Sainte Anne d´Auray ; Outre la ballade (21 kilomètres), c´est pour nous l´occasion de faire un pèlerinage et de remercier Sainte Anne.»

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Un logiciel de navigation convivial pour la régate !

Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004
Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004

Après le succès rencontré par son logiciel Optima (voir références plus bas), qui permet de construire les polaires de vitesse, Adrena a présenté, à l’occasion du salon nautique de Paris 2004, son nouveau logiciel TACTIQUE.TACTIQUE est un logiciel de navigation spécialement dédié à la course.En régate tout est important : la qualité des voiles, le réglage du bateau, la cohésion et l’efficacité de l’équipage mais aussi, et de plus en plus, l’informatique qui vous donne la bonne information à tout moment pour vous permettre de toujours prendre la bonne décision.• parce que même les meilleurs équipages ont besoin des meilleurs outils pour battre leurs concurrents, • parce que pendant un parcours banane ou sur un côtier, il y a plus urgent à faire que de cliquer sur une souris, • parce qu’un logiciel puissant n’est pas forcément compliqué d’utilisation,TACTIQUE enchaîne automatiquement les phases de parcours et vous fournit constamment les informations dont vous avez toujours rêvé :• temps et distance pour rejoindre la ligne, le bateau comité, la bouée,• temps et distance aux laylines,• les bords suivants sont-ils spiables ?• comment va évoluer le courant ?• le bateau est-il au maximum de son potentiel ? (vitesse, target)

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Damien Seguin au Spi Ouest France

Spi Ouest France
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Le chantier Naval de Vidy (Suisse) confie la barre de son esse 850 qui a été élu bateau de l’année 2005 par la presse européenne spécialisée, à Damien Seguin pour l´édition 2005 du Spi Ouest France. Il portera pour l’occasion le même nom que celui qui sera donné au Figaro de Damien (le baptême du Figaro est prévu courant mai) :
Nom du bateau : des pieds et des mains…

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68 candidats à La Solitaire Afflelou Le Figaro

Bostik Findley - Charles Caudrelier
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Depuis 36 ans, La Solitaire est l’événement phare du circuit Figaro Bénéteau et cela se confirme pour l’édition 2005, puisque la course enregistre à ce jour 68 pré inscriptions. Navigateurs connus ou moins connus, professionnels ou amateurs, confirmés ou bizuths… ils sont nombreux à vouloir prendre le départ de cette course mythique le 7 août prochain. Comme le stipule l’avis de course, pour des raisons de sécurité, le nombre de concurrents est limité à 55, les skippers doivent confirmer leur inscription avant le 31 mai 2005.

Les ténors du circuit mais aussi…
Comme tous les ans, La Solitaire réunira une des flottes les plus importantes de monotypes. Parmi les 68 skippers ayant annoncé leur intention de participer à la Solitaire Afflelou Le Figaro, on retrouve les ténors du circuit tels que les vainqueurs des 4 dernières années : Charles Caudrelier (2004), Armel Le Cléac’h (2003), Kito de Pavant (2002), Eric Drouglazet (2001), ou encore ceux des années antérieures comme Michel Desjoyeaux (1992 et 1998) et vainqueur du Vendée Globe 2000-2001, Dominic Vittet (1993), Lionel Péan (1983), des vainqueurs d’étape : Yann Eliès, Antoine Koch, Halvard Mabire, Sébastien Audigane et des prétendants à la victoire : Jean-Luc Nélias (vainqueur du classement bizuth 2004), Gildas Morvan, Erwan Tabarly, Pierre Mas de retour après 14 ans d’absence, sans oublier les bizuths : Yannick Bestaven (vainqueur de la Mini-Transat 2001), Gildas Philippe (5e des JO 2004 en 470 Hommes), Jean-Christophe Caso, Gildas Mahé…

Ils sont 5 étrangers à souhaiter prendre le départ de la 36e édition de La Solitaire : Samantha Davies (Angleterre), Hervé Fabre (Suisse), Liz Wardley (Australie), Pietro d’Ali (Italie) et Jorg Riechers (Allemagne).

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Groupama 2 à l´eau

Groumama 2 en action : Le redoutable plan VPLP reprend le chemin de l´entraînement.
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En juin 2004, lors de la mise à l’eau de Groupama 2, Franck Cammas et son équipe avaient délibérément choisi de programmer la réalisation de certaines pièces plus tard afin de se laisser le temps de les concevoir de façon optimum, en se basant notamment sur les premières navigations.

C’est ainsi que pour la saison 2005, Groupama 2 est équipé d’un nouveau mât. « Au moment de la mise à l’eau, nous avions décidé d’utiliser le mât de secours afin de nous laisser plus de temps de réflexion et de conception cet hiver. L’objectif de ce nouveau mât est, bien entendu, de gagner du poids en gardant la même résistance et en améliorant quelques détails, comme la possibilité d’affaler la trinquette, chose que nous n’avons jamais eu sur le premier Groupama. » Issu du même moule que le précédent, ce nouvel espar, conçu par Franck De Rivoyre et réalisé chez Lorima, a d’ores et déjà répondu aux premiers desideratas de Franck et de ses hommes. En effet, il devrait leur permettre de gagner près de 60 kg, ce qui, sur un tube de 500 kg représente un gros pourcentage.

Autre partie importante de ces travaux hivernaux, la conception et la mise en place d’une dérive légèrement modifiée. Ce nouvel appendice, dont l’embout a été redessiné, devrait permettre à Groupama 2 de gagner encore un peu en vitesse. « Initialement, cette nouvelle dérive devait être une dérive de secours. Mais quitte à avoir un peu de temps et à en refaire une, nous avons amélioré le système existant d’après des dessins de Martin Fisher. Sur le papier, la nouvelle forme gagne beaucoup. »

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Ed Baird N°1, devant Mathieu Richard…

Marseille International Match Race 11
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Ed Baird, premier du round robin à six a du choisir son adversaire pour les demi-finales. Un choix difficile à faire car tel qu’il le dit « on choisit son adversaire par rapport aux matchs courus jusque là – dans certaines conditions – et le lendemain les conditions sont tout autres ». son choix s’est porté sur Philippe Presti qu’il a battu lors de leurs deux duels de la semaine.

Du bon vent pour les phases finales
Avec 10 nœuds de vent pendant les demi-finales et près de 15 nœuds pour la finale, on a assisté à un beau spectacle aujourd’hui.

Demi-finales :
Mathieu Richard a éliminé Chris Dickson par 2 à 0
Ed Baird a éliminé Philippe Presti par 2 à 0 également

La place de 5ème qui se jouait en même temps que les demi-finales a vu la victoire de Paolo Cian contre Sébastien Col par 2 à 1.

Finale et petite finale
Ed Baird remporte la victoire par 2 à 0 contre Mathieu Richard.
Chris Dickson se classe 3ème par 2 à 1 contre Philippe Presti.

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Carnet de bord de Brian Thomson

A Bord de Doha 2006
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"Nous allons très certainement faire du largue serré vers le centre de l’anticyclone, autour duquel nous allons ensuite virer. Nous referons par la suite un autre bord de largue serré vers le nord, jusqu’à l’île Maurice dans des vents d’Est qui se situent dans le secteur Nord de l’anticyclone. Ce n´est pas l’option que nous attendions. Nous avions l’intention d’aller au Sud de l’anticyclone et de continuer à naviguer en vent arrière, pour enfin le contourner par l’Est. Mais cette dorsale nous a tellement ralenti, que l’anticyclone va trop s’allonger d’Est en Ouest avant que nous puissions y arriver. Il nous serait alors totalement impossible de le contourner par l’Est. Cela nous ferait aller jusqu´à mi-chemin vers l´Australie et bien après les îles Kerguelen pour y arriver."

"Toute navigation au près avec des vents forts, ou même au largue serré est un danger pour les grands multicoques. Nous allons donc faire bien attention dans ces 5 prochains jours pour ne pas casser le bateau. En ce moment, nous continuons de faire une belle navigation vent arrière, puisque nous faisons cap à l’est. Mais une forte houle Nord s’est formée depuis la nuit dernière. Elle annonce des vents plus forts qui se trouvent devant. La nuit dernière nous avons passé beaucoup de temps bâbord amures, cap NE. Et toujours à cause de cette forte houle, nous avons du prendre un ris, hisser le yankee et remplir les deux ballast arrières pour réduire le tangage. Il nous fallait garder le bateau en dessous des 13 nœuds. Tribord amures, nous pouvons maintenant naviguer sous grand-voile haute, Gennaker moyen, sans ballast et faire du 20 nœuds. Tout dépend de l’état de la mer sur un bateau rapide comme le notre. Comme je l’ai mentionné auparavant, les graphiques des courbes polaires du bateau doivent bien souvent être ignorées. Nous pouvons aller aussi vite que les conditions nous le permettent, et ces conditions changent sans arrêt. Nous devrons empanner plus tard dans la soirée; cela signifie prendre de nouveau un ris, affaler le Gennaker moyen et envoyer le yankee avant même de penser à faire tourner le bateau…

…C’est vraiment une tache fascinante de réussir à mener ce genre de bateau autour du monde; pour qu’il aille à la fois vite mais en toute sécurité. Chaque jour, j’apprends de nouvelles choses sur la météo, sur de nouvelles solutions pour naviguer et gérer le bateau. Et naturellement sur les relations et personnalités à bord qui changent constamment !

…Il vaut mieux ne pas trop penser à la distance et au temps qui accompagnent un tel voyage. Certains équipiers nous demandent sans arrêt le nombre de milles qu´il reste à parcourir, la date estimée d´arrivée, etc. D´autres apprécient tout simplement la navigation au jour de jour, quart après quart. Damian, qui a une grande expérience de la mer, était agréablement surpris d´apprendre qu´il ne restait plus que 5000 milles à parcourir. Il croyait être à plus de 6000 milles de l´arrivée car il n´avait pas les yeux constamment rivés sur les chiffres. Comme on dit en anglais "Une casserole trop regardée ne bout jamais". Il vaut mieux savourer cette expérience jour après jour et en tirer le meilleur. Peu importe la distance qu´il nous reste à parcourir. Bientôt, l´aventure sera terminée et il faudra se réhabituer au stress de la vie à terre. Et aux petits plaisirs du quotidien aussi, bien sûr!".

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27ème édition du Spi Ouest France/Bouygues Telecom : J-6

Spi Ouest France
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« On est «à donf » comme dirait Ellen Mac Arthur » raconte Monique Vallégant, la directrice de la SNT (Société nautique de la Trinité). « Même si nous sommes rôdés, l´organisation du Spi reste un moment fort de la saison et il y a, malgré tout, de petites montées d´adrénaline ». Sept permanents mettent actuellement toute leur énergie au service du grand rendez-vous Pascal, ils seront 150 à partir de mercredi soir… « Les bouées sont gonflées, les parkings sont prêts, les salles aussi. Il y a, comme d´habitude, des modifications de dossiers, des désistements, mais la bonne nouvelle c´est que nous allons réussir à prendre tout le monde cette année. Personne ne sera privé de Spi ». Son mari, Jean Paul Vallégant, président de la SNSM de la Trinité est en charge de la sécurité. Une lourde responsabilité sur ce qui demeure la plus grande épreuve française de voile habitable. Penché sur les fichiers météo, Jean Paul Vallégant nous annonce un temps clément… « La sécurité, c´est essentiel. Quand une épreuve de cette ampleur se déroule tôt dans la saison, il y a davantage de risques de mauvais temps et il fait quand même encore froid. Cette année, nous avons fait le choix d´ouvrir l´épreuve aux bateaux dont la taille est supérieure à 7 mètres. En effet, depuis quelques années on voyait arriver des bateaux un peu extrêmes, pour lesquels il aurait pratiquement fallu créer un autre rond. La baie de Quiberon n´étant pas extensible et notre souci restant la sécurité, nous préférons nous cantonner à des séries classiques et garder l´homogénéité de l´épreuve ».

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