dimanche 16 novembre 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 192

Globe40. Arrivée encore serrée à Bora-Bora

Les concurrents de la Globe40 sont arrivés sur le célèbre atoll de Bora-Bora mercredi soir. Une arrivée encore très serrée et marquée par de nombreux rebondissements.

L’américain AMHAS qui capitalisait une quarantaine de milles d’avance à 140 milles de Papeete prenait une option défavorable qui lui faisait perdre incroyablement toute son avance en quelques heures et à nouveau les 3 premiers se tenaient en un mouchoir de poche. Un épilogue qui a tenu en haleine les observateurs toute la journée pour se terminer dans la nuit par la victoire de MILAI Around The World devançant AMHAS de 7 minutes à l’issue de cette étape de 2550 milles à coefficient 2.

Une étape très tactique
Après le départ d’Auckland en baie intérieure devant le Royal New Zealand Yacht Squadron les Class40 ont directement pris une route plein Est au près pendant une semaine allant chercher une bascule de vent au contact d’une vaste zone anticyclonique ; une semaine de vitesse pure avec quelques options plus ou moins nord ou sud de la route ; est venu ensuite le temps de virer pour faire une route quasi directe vers Bora- Bora marque à contourner ; ce bord également une course de vitesse exigeante avec de multiples changements de voile pour attraper la moindre risée. Enfin la dernière partie du parcours entre Bora Bora a réservé les surprises attendues c’est-à-dire une remise à zéro des positions des 3 leaders.

La Polynésie Française : une grande histoire maritime
Plus vaste espace maritime au monde dépendant d’un seul état, la Polynésie Française avec ses 118 iles s’étend sur la surface de l’Europe ; ses 5 archipels Iles de la Société, Tuamotu, Marquises, Australes et Gambier offrent une variété extraordinaire de territoires. De ce territoire le peuple polynésien, peuple de marins, a étendu son influence sur une grande partie du Pacifique, de la Nouvelle-Zélande à Hawaï en passant par l’Ile de Pâques. Beaucoup de grands coureurs au large au premier rang desquels Eric Tabarly ont pendant longtemps fait de la Polynésie leur terrain de jeu. La GLOBE40 en programmant cette étape contribue à renouer avec cette grande tradition maritime de la Polynésie. Une étape qui a pu fédérer les grands acteurs du territoire comme le Ministère du Tourisme, la Ville de Papeete, Tahiti Tourisme, le Port Autonome de Papeete et Air Tahiti Nui ; et avec un accueil digne de la tradition polynésiennes à grands renfort de colliers de fleurs.

Un classement général qui reste ouvert
Si le trio de tête ne devrait pas changer au classement général les écarts se resserrent avec 2 points seulement entre chaque équipe ; le départ de l’étape suivante sera donné le samedi 26 novembre dans la Baie de Matavai, la baie historique du nord de l’ile de Tahiti ou tous les grands explorateurs, Cook, Bougainville ont débarqué. Cette nouvelle étape coefficient 3 vers le Cap Horn sera encore un nouveau défi de taille pour les équipes de cette première édition de la GLOBE40.

- Publicité -

Route du Rhum. Caudrelier toujours en tête à mi-course

Départ Charles Caudrelier - Maxi Edmond de Rothschild - Ultim 32/23 PILPRE ARNAUD

La bataille en Ultime se poursuit. Caudrelier se maintient en tête devant François Gabart à l’affût de la moindre erreur et de Thomas Coville qui tient le rythme.

Caudrelier le savait avant le départ. L’avance qu’avait son Maxi Edmond de Rothschild sur la concurrence s’est fortement réduit. Alors que les bateaux sont à mi-course de cette 12e édition de la Route du Rhum, il navigue en tête depuis le départ mais sous la pression constante de ses deux adversaires. Une pression qui lui a fait faire quelques erreurs comme il le reconnaît et qui va augmenter au fil des jours en se rapprochant de la Guadeloupe.

13/11/22 – 05h28 : Vacation / Ultim – Charles Caudrelier / Maxi Edmond de Rotschild – © 6ème Sens

La bataille est intense et passionnante, elle risque de l’être jusqu’au bout. Les 3 ultimes ont choisi de faire la même route et comme en Figaro le moindre petit décalage pourra faire la différence. A ce jeu, François Gabart doué en météo, routé par Jean-Yves Bernot a un petit avantage. Son bateau SVR-Lazartigue qui ne s’était pas confronté à Gitana depuis la Transat Jacques Vabre va vite et tient la cadence imposé par Caudrelier. Plus léger, il pourrait profiter de cette journée de dimanche marqué par une transition météo pour revenir au devant.

Derrière à quelques 70 milles, Thomas Coville observe le duo devant lui depuis les premières heures de course sans parvenir à combler l’écart. Son choix de faire de l’ouest au passage du deuxième front n’a pas été décisif. Il lui reste encore quelques cartes à jouer mais son jeu semble plus restreint que ses deux camarades alors que les options diminuent de plus en plus.

« Sacré journée aujourd’hui. Nous sommes donc allés chercher cette grosse tempête et on a passé le front dans le nord. C’était vraiment la limite de l’exercice pour ce genre de bateau en solitaire. Grosse mer, des vents forts, avec plus de 40 noeuds en rafales, au moment du passage du front. Virement de bord dans de la mer, et après on est revenu petit à petit sur une route qui nous a amené vers les Açores.

Avec Sodebo, on est passé très vite à plus de 40 noeuds le long de San Miguel, avec de la mer beaucoup plus plate. Et là, on a retrouvé nos copains de jeu, François Gabart et Charles Caudrelier qui ont fait une route très différente, qui sont toujours devant, mais ce n’est pas si loin. Et ça, c’était plutôt sympa et vraiment très agréable.»

13/11/22 – 05h28 : Vacation / Ultim – Charles Caudrelier / Maxi Edmond de Rotschild – © 6ème Sens

Sur les dernières 24 heures, la vitesse de Gitana était de 24,7 nds, celle de SVR de 23,8nds et celle de Sodebo de 23,8 nds.

- Publicité -

Route du Rhum. Démâtage de l’IMOCA Bureau Vallée, “Je ne comprends pas. j’étais prudent. Je suis dégouté !”

On a appris le démâtage ce samedi de l’IMOCA Bureau Vallée skippé par Louis Burton. 9e au classement général, il a démâté en plein milieu du second front dépressionnaire qui secoue actuellement la flotte IMOCA.
Son mât était un mât de spare après un précédent démâtage sur la Transat Jacques Vabre.
“Je ne comprends pas. j’étais prudent 2 ris J3. Je suis dégouté.”

- Publicité -

Route du Rhum. Démâtage du Class40 La Boulangère Bio d’Amélie Grassi et de Crosscall d’Aurélien Ducroz

Ce samedi 12 novembre à 19h00, Amélie Grassi a prévenu son équipe à terre et la direction de course qu’elle venait de subir un démâtage à bord du Class40 La Boulangère Bio. La skippeuse naviguait alors en 10e position au large du Cap Finisterre. Amélie va bien et n’est pas blessée. Il n’y a pas de voie d’eau à bord de La Boulangère Bio.

Aurélien Ducroz a démâté, ce samedi soir, alors qu’il progressait dans des conditions particulièrement éprouvantes. Dès l’annonce de l’avarie, son équipe a tenu à rassurer en affirmant que le skipper était en sécurité et ne souffrait d’aucun dommage physique. L’ex-freerider parvenait depuis le début de course à tenir le rythme. Avant son démâtage, il pointait en effet au 11e rang au classement, à moins de 30 milles du leader, Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo).

- Publicité -

Route du Rhum. Thibaut Vauchel-Camus chavire en Ocean Fifty

Skippeur Thibaut Vauchel-Camus

En tête de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, dans la catégorie Ocean Fifty, Thibaut Vauchel-Camus a chaviré ce soir entre le Portugal et les Açores. Le skipper n’est pas blessé et se tient à l’abri dans la coque centrale de son trimaran.

Thibaut qui avait pris la tête au classement de 20 h00 hier soir, venait de passer le second front froid de ce début de course et naviguait de nouveau vers le sud-ouest tribord amures lorsque Solidaires En Peloton – ARSEP a chaviré.

Le plus dur semblait pourtant être passé. Trois ris dans la Grand Voile avec son ORC, la plus petite voile d’avant de la garde robe, la “voile tempête”, Thibaut Vauchel Camus à bord de son Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP était allé vite malgré le peu de surface de voile. Leader depuis ce matin de la flotte, il a passé le front avec des rafales à 45 nds et une bonne houle dans des conditions engagées qu’il affectionnait. Triste nouvelle pour le malouin qui rêvait de rallier la Guadeloupe son pays d’adoption.

- Publicité -

Route du Rhum. 3 figaristes en tête en Class40, l’incroyable retour de Yoann Richomme

Yoann Richomme - Paprec Arkéa - Class40 Vincent Olivaud - RDR 2022

Corentin Douguet, Xavier Macaire et Yoann Richomme trustent le podium en Class40. Les trois figaristes se tiennent en moins de 10 milles en tête de la flotte des Class40. Mention spéciale pour Yoann Richomme qui avait écopé de 4 heures de pénalité et qui a fait une belle remontada.

Ils faisaient clairement partie des favoris au départ. Ils sont bien là après 3 jours de course favorisés par des conditions engagées dont ils ont l’habitude en Figaro en évoluant entre molle et passage de front.
Corentin Douguet à bord de son Lift40 maintien un petit avantage sur Xavier Macaire sur son Pogo S4 dans des conditions encore musclées mais ce dernier est assez véloce dans ces conditions. Les 3 hommes de têtes après le passage du front peuvent désormais foncer vers le sud et prendre l’ascendant sur leur poursuivants Ian Lipinski ou Mathieu Perraut très en forme depuis le départ.

12/11/22 – 06h14 : Vacation / Class 40 – Corentin Douguet / Queguiner – Innoveo – © 6ème Sens

Yoann Richomme a retrouvé ses habits de combattant du large et cette capacité à se donner sans compter. Une nouvelle fois hier, il s’est évertué à grappiller des places dans le groupe de tête des Class40. La ‘remontada’ a continué toute la journée : 14e à 7 heures du matin, 12e à 14 heures avant de s’ouvrir les portes du ‘top 10’. Il pointait à la 7e place à 19 heures et était 5e ce samedi matin à 8 heures….

Surtout, l’écart avec le premier n’en finit plus de se réduire. Il compte désormais moins de 12 milles de retard sur le premier, son ami Corentin Douguet, alors que son retard était de plus de 25 milles au moment d’observer ses 4 heures de pénalité mercredi dernier ! « Il est remonté comme une pendule et ça fait plaisir à voir », s’enthousiasme Simon Troel, responsable technique du team Paprec Arkéa. Sur ce long bord au près, à bâbord amure (15 à 20 nœuds de vent), le Lift V2 a montré son plein potentiel.

Ce sont des conditions qui lui permettent d’exprimer toute sa puissance souligne Simon

Mais les raisons de cette remontada ne sont pas seulement d’ordre technique. Par ses petits placements et les différences d’angle qu’il met face au vent, Yoann est parvenu à faire la différence et, surtout, à marquer des points dans la bataille psychologique. « Ça ne doit pas être facile pour ses rivaux de le voir revenir », souligne Simon. Le skipper de Paprec Arkéa s’offre ainsi un léger avantage. « Il a en effet un cran d’avance psychologiquement car les autres vont inconsciemment regarder ses choix et ses trajectoires ».

Cet avantage pourrait s’avérer particulièrement précieux en ce samedi où la course va redoubler d’intensité. Un numéro d’équilibriste attend les skippers avec le passage de front dès ce début de matinée. Une trentaine de nœuds est attendue à l’avant du front avant une bascule dans un talweg, une zone de mole (sans vent) qui devrait durer toute la matinée. Puis, place à nouveau à du vent fort avec des pointes à 35, 38 nœuds dans l’après-midi et en fin de journée. En somme, il va falloir cravacher et s’adapter à ces différentes allures. « Il va y avoir beaucoup, beaucoup de manœuvres à effectuer », abonde Simon Troel. Mais chez Yoann Richomme, la détermination est là : il sait que cette journée peut contribuer, encore un peu plus, à nourrir le feuilleton de son incroyable remontada.

- Publicité -

Route du Rhum. Ça tartine pour Thibaut Vauchel-Camus !

On s’y attendait. La bataille est intense en Ocean Fifty où la flotte évolue dans un mouchoir de poche avec des options qui se sont dessinées ce samedi. Thibaut Vauchel-Camus a repris la tête de la flotte à Quentin Vlamynck.

Trois ris dans la Grand Voile avec son ORC, la plus petite voile d’avant de la garde robe, la “voile tempête”, Thibaut Vauchel Camus à bord de son Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP envoie du lourd malgré le peu de surface de voile. Leader depuis ce matin de la flotte, il a passé le front avec des rafales à 45 nds et une bonne houle dans des conditions engagées qu’il affectionne. Il peut désormais faire route au sud pour tenter d’attraper le premier les alizés.

Derrière, la flotte s’est étirée sur une bande de 150 mn après une phase de molle. Eric Péron est parti très au sud, alors que Sébastien Rogue a choisi de faire du sud ouest.

- Publicité -

SailGP. Première journée à Dubaï, les Français 4e

Les conditions météos très légères et un parcours raccourci n’ont pas offert un incroyable spectacle sur l’eau pour cette première journée du SailGP à Dubaï. Les Français s’en sortent bien en étant 4e au classement général. Il faudra assurer ce dimanche pour espérer réitérer l’exploit de Cadix.

Il fallait être un as du départ, doublé d’un expert du F50 en mode archimédien, tant le vent était faible sur le plan d’eau de Dubaï ce samedi pour le coup d’envoi du dernier Sail Grand Prix 2022. Les Canadiens remportent la première course haut la main, avant de laisser les Britanniques s’imposer à deux reprises. L’équipage français se préserve grâce à une belle entame (2e). Quatrièmes au classement général provisoire, les tricolores ne sont qu’à un point du podium et de la finale. Mais les écarts sont extrêmement serrés entre les neuf équipes internationales, promesse d’un finish très chaud, demain dimanche, dans le golfe persique où un vent plus soutenu est attendu.

Sur le plan d’eau de Dubaï, très étroit en largeur, il était prédit que les départs seraient encore plus déterminants que de coutume, avec peu d’occasion pour les retardataires de trouver des voies de dépassement, et un énorme avantage pour les équipages aux commandes naviguant dans du vent frais.

Les trois courses du jour ont illustré ce scénario avec une variable supplémentaire importante : un vent de plus en plus faible au fil de la journée (6 nœuds), obligeant le comité de course à réduire les deux derniers parcours et les équipages à naviguer à quatre dans l’ultime manche.
La prime a donc été donnée aux meilleurs partants qui ont dominé chacune des régates, avec parfois plus d’un bord d’écart avec le reste de la meute. En tête, des duels ou ménages à trois ont animé les débats : Canadiens, Français et Néo-zélandais dans la première course, puis Britanniques et Néo-zélandais dans la seconde et enfin Britanniques (encore) et Américains dans la dernière.


Tout le monde peut encore aller en finale
A l’arrière, les poursuivants ont pu jouer et parfois gagner des places grâce aux veines de vent éparses, mais il était très difficile de trouver le mode de navigation idéal à bord des grands F50, souvent posés sur leurs deux coques.
Auteur d’un des plus beaux départs à l’entame de la journée, Quentin Delapierre et son groupe signent une jolie deuxième place avant d’enchaîner avec deux manches de 6e. Rien de rédhibitoire car toutes les équipes – en dehors des Britanniques – ont connu des hauts et des bas ce samedi. Les écarts en points au classement provisoire sont si serrés que la finale est encore mathématiquement accessible à tous !
CLASSEMENT PROVISOIRE DU DUBAÏ SAIL GRAND PRIX APRÈS 3 COURSES :

1- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 25 pts
2- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 20 pts
3- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling 20 pts
4- FRANCE / Quentin Delapierre 19 pts (2, 6, 6)
5- CANADA / Phil Robertson 19 pts
6- SUISSE / Sébastien Schneiter 18 pts
7- DANEMARK / Nicolai Sehested 18 pts
8- AUSTRALIE / Tom Slingsby 50 pts
9- ESPAGNE / Jordi Xammar 19 pts

Les résultats du France SailGP Team / Saison 3
Bermuda Sail Grand Prix : 8e
Détail des manches : 9, 2, 2, 9, 8
T-Mobile United State Sail Grand Prix Chicago : 5e
Détail des manches : 9, 8, 6, 1, 4
Great Britain Sail Grand Prix I Plymouth : 5e
Détail des manches : 3, 3, 5, 4, 9
Rockwool Denmark Sail Grand Prix I Copenhague : 2e
Détail des manches : 6, 4, 2, et 2e de la finale
Range Rover France Sail Grand Prix I Saint-Tropez : 4e
Détail des manches : 6, 6, 2, 5
Spain Sail Grand Prix | Andalucía – Cádiz presented by NEAR : 1er
Détail des manches : 2, 4, 3, 5, 3, et victoire de la finale devant les Américains et les Australiens

- Publicité -

GGR. Damien Guillou fait route vers Cap Town après la perte de son pilote

Photo polaRYSE

Le skipper du bateau PRB, Damien Guillou fait route vers Cape Town après la perte de la pelle de safran du régulateur d’allure. Il n’a pas signifié officiellement son abandon, mais les chances de voir PRB poursuivre cette Golden Globe Race sont infimes.

À 13h00 ce midi (heure française), Damien Guillou a contacté l’organisation de la Golden Globe Race pour informer qu’il venait de perdre la pelle de safran du régulateur d’allure. Si le skipper de PRB possède encore la première pelle à bord, il ne souhaite pas s’engager dans les mers du sud avec une pièce endommagée qu’il ne peut de toute façon pas remplacer en mer. Damien fait donc route sans régulateur vers Cape Town. Il évolue en ce moment dans une mer formée et dure avec un vent à contre-courant, mais les conditions devraient se calmer cette nuit, ce qui facilitera son retour. Il est à 100 milles de Cape Town et pourrait atteindre le port sud-africain d’ici une vingtaine d’heures soit demain dans l’après-midi.

Damien n’est pas en danger à bord de son Rustler mais il est très affecté par la situation.

- Publicité -

Route du Rhum. Regroupement en IMOCA

Thomas Ruyant - LinkedOut - Imoca © Pierre Bouras

Charlie Dalin domine toujours les débats en IMOCA mais voit revenir ses concurrents directs avec une zone de molle qui s’est mis en travers de la route en attendant le passage d’un deuxième front.

Son avance de 70 mn a été divisé par 2 ce matin. « Elle n’est pas simple, cette transat. Il faut faire les bons choix et ce n’est pas évident », a concédé Charlie Dalin (Apivia) qui devance désormais la meute qui est à ses trousses de quelques 40 mn. Les plus hargneux restent Thomas Ruyant, Jérémie Beyou et Kevin Escoffier auquel s’est joint Paul Meilhat sur son nouveau Biotherm. S’il est encore trop tôt pour faire un bilan de ces nouveaux IMOCA, on peut dire qu’ils tiennent déjà un bon rythme. Louis Burton semble avoir décroché un peu ce matin. Evoluant plus au nord, il a perdu du terrain. Comme en Ultime, cette journée s’annonce décisive pour les prochains jours.

12/11/22 – 06h09 : Vacation / IMOCA – Charlie Dalin / Apivia – © 6ème Sens

- Publicité -
- Publicité -