vendredi 12 septembre 2025
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PRB à l’eau !

Mise à l´eau PRB 2006
DR

Le plan Farr a d’abord été gruté pour toucher l’eau à 15h15 précises. Vincent Riou et Hubert Desjoyeaux jouaient alors les chefs d’orchestre d’une équipe détendue malgré l’importance du moment. Après la mise à l’eau, PRB effectuait sous le regard ébahi de nombreux badauds une autre représentation plus spectaculaire cette fois : le test à 180°, test de sécurité obligatoire pour tous les bateaux de la classe IMOCA. PRB, à l’aide d’une grue et de sangles fixées au bulbe, a d’abord été retourné – le pont dans l’eau -. Une fois le bateau libéré, c’est Vincent, resté à l’intérieur, qui a dû le remettre seul à l’endroit. Cette opération est possible grâce à l’activation de la quille pivotante qui, par le contrepoids du bulbe, permet au monocoque d’effectuer un 180°, le tout en totale autonomie, sans assistance extérieure. Test réussi pour PRB. Quelques secondes auront été nécessaires pour que le monocoque retrouve sa position plus habituelle. Une fois cette opération délicate accomplie, le matage n’était plus qu’une simple formalité. « Je suis soulagé que le test se soit bien passé. C’est une manipulation délicate. Heureusement, ce test n’est réalisé qu’une seule et unique fois. Tout le monde a bien travaillé, tout suit son cours. C’est super ! » expliquait Vincent en sortant de son bateau juste après le test. En fin de journée, PRB doit rejoindre Bénodet. La première sortie de Vincent et son nouveau 60’ est programmée pour vendredi. Le skipper de Loctudy nous tire un bilan de la construction et nous dévoile quelques spécificités du nouveau PRB, le bateau dont il rêvait.

Interview de Vincent :
Comment s’est déroulée cette construction ?
« Tout s’est vraiment bien passé que ce soit avec l’équipe ou avec le chantier. On peut considérer que tout cela s’est déroulé dans les temps puisqu’il n’y aura pas de retard à la navigation. Nous effectuerons comme prévu notre première vraie sortie vendredi. La construction est une partie qui m’a vraiment intéressée même si c’est assez long. Je suis surtout un peu en manque de navigation… »

Que penses-tu de ton bateau tel qu’il est aujourd’hui ?
« Le bateau correspond exactement à ce que je voulais. Nous n’avons vraiment pas sacrifié grand-chose par rapport à nos exigences de départ. Nous sommes allés loin dans certains choix essentiellement dans l’optimisation du bateau. Si bien qu’a priori, nous ne devrions pas avoir trop de « bricoles » à faire dans les mois qui viennent. Par contre, ce qui va nous prendre l’essentiel de notre temps, c’est de tester le bateau. C’est une période qui va être assez longue. On peut même dire qu’elle durera jusqu’à l’arrivée de la Route du Rhum. Je pense que je connaitrais mon bateau uniquement quand je serai arrivé de l’autre côté. »

Peux-tu nous décrire le nouveau PRB ?
« Globalement, c’est un bateau assez standard. Tout est dans le détail, dans le placement des éléments qui constituent PRB. Je n’ai pas du tout le sentiment d’avoir fait un bateau révolutionnaire mais simplement des choix techniques basiques. Par exemple, j’ai choisi un gréement avec mât aile et outriggers. Plus les bateaux sont rapides, plus l’aérodynamisme prend une part importante. C’est ce qui m’a guidé vers ce choix car cette constatation devrait favoriser les mâts ailes. J’ai voulu un plan de pont plus protégé. C’était vraiment le maitre mot. Cela tout en essayant d’avoir un maximum de simplicité. Il n’y a pas beaucoup d’accastillage sur PRB, je crois qu’il est difficile de faire plus simple. Pour le reste, c’es-à-dire, la forme de coque ou les appendices, je suis allé chercher des compétences et me suis laissé guider par le cabinet Farr. »

Source PRB

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La pression monte

Mondial Farr 40 2006 Newport
DR

Lundi,  deux des concurrents vivaient une vraie course contre la montre. Alors qu’ils naviguaient en entraînement, Ramrod, le Farr 40 de Rod Jabin, est entré en collision avec un autre voilier. Les dégâts nécessitent quelques réparations, une malchance à deux journées du début officiel du championnat du monde. A bord de Groovederci, un changement important s’est opéré. Quelques soucis personnels ont contraint le tacticien du bord, Richard Clarke, à retourner chez lui au Canada. Pour pallier à ce départ , John Demourkas, propriétaire de Groovederci a fait appel à un autre marin canadien, deux fois médaillé olympique, Ross McDonald.
 
Vainqueur il y a trois ans à Porto Cervo des Rolex Farr 40 Worlds, dans des conditions plus que ventées, Massimo Mezzaroma et Antonio Sodo Migliori sur Nerone n’ont pas brillé lors des Belle Mer Farr 40 Pre-Worlds, en fin de semaine dernière. Confiant malgré tout, Massimo Bortoletto, capitaine de Nerone profite de ce break pour tester de nouvelles voiles. « Durant le Pré-World,nous avons appris à ne pas partir trop tôt. A deux reprises, nous avons été en avance sur la ligne. Lors du championnat du monde, il nous faudra prendre des départs classiques car nous disposons d’une très bonne vitesse. Il ne faut pas tirer trop de conclusion sur le Pré-World, ce n’est pas un bon indicateur sur les forces et faiblesses des uns et des autres. Nous ne nous donnons pas au maximum, nous restons calmes pour ne pas se blesser et endommager le bateau », analysait Bortoletto.

En dépit de sa mauvaise prestation, Bortoletto croit en ses chances de victoire : « C’est pour cela que nous sommes ici. Seule la victoire est importante. Nous ne sommes pas là pour les conditions météorologiques », s’amuse le capitaine en parlant des conditions pluvieuses de ces derniers jours. « Les prévisions se tournent vers un vent léger qui aura pour conséquence d’ouvrir encore plus le championnat. De nombreux équipages ont une chance de l’emporter. Nous aimons les petites conditions, mais dans la brise nous sommes tout aussi compétitifs. Si le vent souffle, la sélection se fera d’elle-même. » Douzième à l’issue du Pré-World, Erik Maris et son équipage français sur Twins ont, durant la compétition, fait preuve de régularité. Oscillant entre les places de 11e et 18e, les Français disposent d’une confiance qui, espérons-le, contribuera à l’accession au top 10.
 
Discret mais efficace, Warpath, barré par Steve Howe, impressionne par sa régularité. Troisième et quatrième lors des deux derniers championnats du monde, l’Américain s’est entouré à la tactique de John Kostecki. Second à l’issue du Pré-World, Howe figure parmi les favoris.
« Nous avons le bon équipage et nous avons réussi une bonne prestation. La semaine dernière, nous n’avons pas fait de bons départs mais nous avons été capables, grâce à une bonne vitesse et à une bonne tactique, de revenir aux avant-postes. C’est vraiment intéressant de naviguer avec des marins comme John. C’est le meilleur moyen d’apprendre sur la course, sur le bateau, mais aussi de découvrir leur façon de faire », commente Steve Howe.
 
Egalement engagé à bord de Warpath, Fred Howe le père de Steve et propriétaire du Farr 40, compose l’équipage et figure parmi les quelques duos père/fils qui naviguent de concert.
Le plus jeune marin de l’épreuve, Jason Michas, 15 ans, navigue quant à lui sur Phish Food, le bateau de son père, Alexis Michas. A ces duos, il faut ajouter les femmes des skippers ou leurs “fiancées“ qui représentent un nombre non négligeable dans la composition des équipages. La popularité de la classe et de cet événement réside également dans ce savant mélange d’amateurs, de professionnels, d’amis, de femmes et de famille.
 

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Grand spectacle !

ABN AMRO 1 Maxi Yacht Rolex Cup 2006
DR

xceptés les yachts de tradition, l’ensemble des participants ont tous parcouru les 26 milles du parcours côtier organisé par le comité de course. La manche a consisté en une succession de bords de près et de portant entre les affleurements rocheux de Monaci, avant de poursuivre vers le sud, Secca Tre Monti et le golfe de Porto Cervo, terme de cette course.
 
Parmi les concurrents de la classe des Spirit of Tradition, Hetairos, le 38 mètres dessiné par Bruce King, a été le premier à s’illustrer en anticipant un peu trop vite le premier coup de canon de la compétition. Malgré cette erreur, la navigation de Hetairos a été irréprochable. Il accroche pour cette première manche la victoire en temps réel mais également la victoire en temps compensé. De son côté, Adela, suite à un départ tardif sur la ligne, n’a jamais réussi à revenir sur Hetairos et termine ce parcours à la seconde place en temps réel. Rappelons que la goélette blanche surpasse de plus de 15 mètres les autres participants de cette classe.
Mécontent de son début de course, Brendan Fury, capitaine de Hetairos se dit satisfait de cette première journée : “Les conditions étaient assez légères en définitive pour notre catégorie de bateau. Nous avons tout de même réussi à conserver une bonne vitesse pour finalement nous imposer en temps réel et compensé. En revanche, nous avons eu beaucoup de mal à nous positionner sur la ligne et, retrouver une bonne vitesse n’a pas été une simple affaire.”
 
Si le bois et les cuivres de la classe des yachts de tradition ne laissent personne indifférent, le carbone et le titane, employés largement à bord des deux “sisters ship“ de l’hémisphère Sud étaient au cœur des conversations et des débats. Qui de Wild Oats XI ou bien d’Alfa Romeo allait remporter ce duel fratriside ?
Avec 8 unités naviguant dans la catégorie Racing  Division, les deux premières places en temps réel demeurent l’affaire des deux géants. Au terme d’une navigation sans faille et de l’exécution parfaite de leurs manœuvres, les hommes de Bob Oatley, propriétaire de Wild Oats XI, ont réussi dès le départ à prendre un léger avantage sur Alfa Romeo. Une avance que Neville Crichton ne réussira jamais à rattraper. Alfa Romeo s’incline au final de moins d’une minute en temps réel. La victoire de Wild Oats n’a malheureusement pas été couronnée avec une victoire en temps compensé. Alfa Romeo qui, pour l’occasion, a fait appel à la tactique du double médaillé olympique, Ben Ainslie, s’impose en compensé : “Notre tactique était assez simple, prendre le meilleur départ possible et rester au contact de Wild Oats. Le principe était de pouvoir le contrôler, quoi qu’il fasse. Nous n’avons fait aucune faute et finissons logiquement premier. Cette première victoire nous satisfait pleinement, mais demain est un autre jour…”, commentait Neville Crichton.
 
De son côté, Mark Richards, skipper de Wild Oats, s’avoue également satisfait de la prestation de son équipage : “Cette journée a été formidable. Nous ne sommes pas arrivés à prendre l’avantage en temps compensé, en revanche l’écart entre nous à l’arrivée est infime. Les différentes options dans la phase de départ, le long des bords de près et de portant ont successivement tourné à notre avantage et au leur.” Richards, connaissant bien ce plan d’eau pour y avoir navigué depuis de nombreuses années, s’attend cette semaine à une lutte serrée entre les deux Maxis.
Le MaxZ86, Morning Glory d’Hasso Platner, termine troisième au classement général en réel et en compensé. La contre-performance du jour revient à Maximus qui ne semble pas avoir trouvé le rythme. Le Maxi néo-zélandais de Charles St Clair Brown et Bill Buckley termine quant à lui à la sixième place du classement provisoire en temps compensé.
 
Troisième à s’élancer, la manche de la classe W a été marquée par la suprématie de Magic Carpet Squared de Lindsay Owen Jones. L’avance de Magic Carpet sur ses concurrents directs était telle, que le Maxi bleu a bien failli rattraper Open Season, un concurrent de la catégorie Racing  Division, parti bien avant. Malgré une avance très confortable et une victoire en temps réel, Magic Carpet doit s’incliner au classement en temps compensé devant   J One de Jean-Charles Decaux. Tiketitan, second en temps réel, occupe au classement provisoire la quatrième place, juste derrière Tango.
 
Dans la nouvelle classe, la Mini Maxi, les bonnes places sur la ligne de départ ont, semble-t-il, été âprement disputées. Premier à s’élancer, Edimetra VI de l’Italien Ernesto Gismondi, n’a malheureusement pas pu se freiner sur la ligne et a été contraint à faire demi-tour pour reprendre un départ. En milieu de ligne et après quelques difficultés, Atalanta II franchit la ligne en première position. Le reste du parcours n’a été qu’une formalité pour le Farr 70 de Carlo Puri Negri qui s’impose donc au réel.
“La course a été exceptionnelle. Nous avons navigué sur une mer plate, sous le soleil et dans un vent médium idéal pour le bateau”, confiait Carlo Puri Negri.
Quatrième en temps réel, le voilier italien de Giorgio Ruffo, Aleph, s’offre la première place en temps compensé devant OPS 5 de Massimo Violati et Edimetra. Atalanta II occupe, quant à lui, la quatrième place du classement provisoire.
 
La dernière catégorie à s’élancer, la Cruising Division, un mélange de genre, a été marquée par la mauvaise prestation du vainqueur de l’édition 2005 : Unfurled of New York de Harry Macklowe.
 
Irréprochable dans sa phase de départ, Ghost n’aura pas eu à se battre longtemps pour prendre le commandement de sa catégorie. Pour l’occasion, Arne Glimcher, propriétaire du Maxi de 37 mètres, s’est entouré de multiples talents à l’image de l’architecte et marin Luca Brenta, de Tom Whidden, président de North Marine Group, et du légendaire Halsey Herreshoff, navigateur, architecte et fondateur de musées.
 
Mais la palme de la journée a été décernée à l’un des plus beaux yachts du monde de part son allure et son histoire : Velsheda, véritable vainqueur du jour.
“Il est probablement le plus vieux et le plus majestueux des voiliers de notre classe”, commentait Luca Brenta.
Roma, le très élégant monocoque de Filippo Faruffini, termine cette journée en seconde position du classement en temps réel et en temps compensé.
 
Selon le major Filippo Petrucci, météorologiste officiel de la course, les conditions de la journée de mardi devraient être similaires mais avec des vents plus légers.

Source Maxi Yacht Rolex Cup

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Quid du futur Ecover ?

Ecover - Mike Golding et Dominique Wavre
DR

« C’est un projet vraiment fantastique pour moi. Avoir eu l’opportunité de développer un bateau aussi évolué qu’ECOVER I était déjà une grande chance. Maintenant, nous pouvons prendre toutes nos connaissances et développer ECOVER II, en utilisant l’expérience et les compétences respectives en 60 pieds Open de mon équipe et de celle d’OCD et de leurs associés. L’implication de Clay Oliver ajoute une nouvelle perspective sur un plan de 60 pieds Open de la classe IMOCA. »
 
« Le prochain Vendée Globe sera le plus compétitif de son histoire, avec les meilleurs noms de la voile qui se battront seuls à bord de bateaux venant des meilleurs cabinets d’architecture et des meilleurs chantiers du monde entier. Je ne peux même pas imaginer rater ça ! Alors maintenant avec l’annonce de la construction de ce nouveau bateau, nous prenons le chemin qui nous offrira la possibilité d’être très compétitifs et nous donnera les meilleures chances de succès.
 
« J’ai été ravi des performances et du look d’ECOVER I. Merfyn Owen et moi-même nous connaissons depuis plus de vingt ans, et j’ai toujours apprécié travailler avec l’équipe d’OCD. Ils savent créer un environnement propice à la réalisation de bateaux très performants.» A conclu Mike.
 
Bien que ce soit le deuxième bateau qu’OCD dessine pour Mike, l’idée est de partir d’une feuille blanche. « C’est ce que nous appelons un développement complet, une révision complète basée sur tout le travail que nous avons fait jusqu’à présent. Nous rechercherons de nouvelles techniques d’ingénierie, de nouvelles dynamiques, des quilles et des safrans alternatifs, le tout sera un bateau complètement nouveau qui partira des principes de base. » A commenté Merfyn Owen. « Cela faisait longtemps que nous voulions travailler avec Clay Oliver sur un nouveau projet et le projet de Mike et Ecover semblait parfait pour cette collaboration. Nous n’avons jamais été dans une position aussi forte en tant qu’architectes et je suis ravi. » S’est réjoui Merfyn Owen.
 
Sélectionner un  chantier a été un peu plus difficile. « Il y a beaucoup de très bons chantiers dans le monde mais peu avec une expérience des 60 pieds Open. Nous avons entendu parler de Paul Hakes et de son équipe chez Hakes Marine par le bouche à oreilles. Hakes apporte un œil neuf à l’ensemble du projet. Ils ont une grande expérience dans la construction de bateaux de compétition allant de la Coupe de l’America, à la Volvo Ocean Race en passant par les derniers bateaux à succès, les TP52. Mais notre choix n’était pas simplement basé sur ses réussites précédentes. Paul et son équipe, tout comme nous, sont très enthousiastes à l’idée de travailler sur ce projet et cela correspond bien à notre philosophie de créer une équipe unie et motivée marin/architecte/constructeur et nous pensons que c’est une équipe comme ça qui peut fournir la combinaison gagnante ! » A commenté Mike.
 
La construction commencera chez Hakes Marine en octobre et le bateau sera mis à l’eau en juillet 2007. Paul Hakes se réjouit à l’avance : « D’un point de vue technologique, les 60 pieds Open IMOCA sont sans doute les bateaux les plus avancés à ce jour. L’expérience d’Owen Clarke dans cette classe va faciliter la construction en bien des aspects et pour nous, c’est un nouveau défi excitant.
 
« Quant à nos infrastructures, nous allons agrandir notre four principal et aussi investir dans d’autres endroits. Mon équipe est déjà en effervescence à l’idée de ce projet et a hâte de commencer ! » A-t-il conclu.

Source Ecover – Mike Golding Yacht Racing

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Fin de saison sous les falaises

Gitana 11 Grand Prix de Fécamp
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Le point avec Loïck Peyron, Directeur général du Gitana Team et skipper de Gitana 11 en Grand Prix :
 
Fécamp sera le dernier rendez-vous en équipage de la saison ?
« Oui, un dernier Grand Prix 2006 qui clôt une saison très intéressante par Fécamp,  un plan d’eau que j’apprécie particulièrement ! L’objectif est important même si en ce moment, le Gitana Team est plutôt focalisé sur la préparation spécifique des deux Gitana pour la Route du Rhum. Nous avons remis les deux trimarans en configuration Grand Prix au dernier moment. Cela m’a permis, jusqu’à fin août, de naviguer avec Thierry Duprey du Vorsent, en « faux solo », pour l’aider dans ses entraînements car c’est sa première expérience océanique en course en solitaire.
 
Au niveau du Championnat, comment se présente ce Grand Prix ?
« Le Championnat est joué, la hiérarchie est déjà établie et les points gagnés au Grand Prix du port de Fécamp ne changeront rien : Franck Cammas est assuré du titre au point qu’il n’aurait même pas besoin de venir en Normandie… Face à Michel Desjoyeaux, nous avons peu de chance de lui prendre la seconde place au classement général cumulé mais le duel est intéressant et nous ferons tout pour le devancer clairement à Fécamp. Il faut faire aussi bien voire mieux qu’à Portimao ! »   
 
Le plan d’eau de Fécamp est assez particulier ?
« Fécamp a toujours été le théâtre de courses intéressantes et très disputées. C’est un terrain de jeu un peu scabreux, assez clapoteux, avec des courants de marée importants, des effets de côtes avec les falaises. Sur les Grands Prix précédents, il y a eu autant de manches dans le petit temps que dans la brise ou le vent médium… Rien n’est jamais acquis en Normandie ! »
 
 Enfin, après le Grand Prix du port de Fécamp, les deux Gitana passeront par Guernsey où ils participeront au Challenge LCF Rothschild. Ce rendez-vous annuel est organisé sur deux jours, les 12 et 13 septembre, par le Groupe LCF Rothschild. Il consiste en la validation d’un record entre les deux îles principales du « Channel », Jersey et Guernsey. Ce record est actuellement détenu par Thierry Duprey du Vorsent sur Gitana X en 55mn et 21s…

Source Gitana Team

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Vendée Globe 2008 : Golding y sera !

Mike Golding
DR

Texte de l’annonce officielle :

Ecover, le plus grand fabricant de produits de nettoyage écologiques au monde, a annoncé aujourd’hui le renouvellement de son partenariat avec le navigateur britannique le plus expérimenté de sa génération, Mike Golding. Ce nouveau partenariat les conduira ensemble jusqu’au Vendée Globe 2008. Ce sera la troisième participation de Mike à cette course prestigieuse en solitaire autour du monde.
 
« Notre association avec Mike et son équipe au cours des cinq dernières années a été remplie de succès. Nous avons considérablement augmenté la notoriété de notre marque grâce à ce partenariat et nous réjouissons de travailler ensemble pour consolider l’image de la marque et aller de l’avant, tout en continuant d’accumuler les succès sur l’eau,» a commenté Mick Bremans, directeur général d’Ecover.
 
Le partenariat entre Mike Golding et Ecover a couronné Mike Champion du monde IMOCA deux années consécutives, et début 2006, Ecover en tant que marque et Mike en tant que skipper ont été sacrés Champions du Monde FICO.
 
Mike Golding, pour sa part, est ravi de continuer à travailler avec Ecover. « Au cours des cinq dernières années, nous avons partagé de grandes aventures ensemble et il nous en reste encore beaucoup à vivre. Le Vendée Globe reste encore à ce jour une « boucle à boucler » et avec le soutien d’Ecover, je suis convaincu que nous pourrons accéder à la première marche du podium,» a commenté Golding.
 
L’une des principales clefs du succès de ce partenariat est Jørgen Philip-Sørensen, l’associé de Mike depuis plus de 15 ans. « Au cours des quinze dernières années, Mike est passé du statut de skipper dans une course autour du monde d’amateurs au statut d’un des skippers les plus respectés dans le monde de la voile. La course au large en solitaire est une discipline qu’il a régulièrement dominée ces dix dernières années et j’ai hâte de poursuivre ma collaboration avec lui, son équipe et Ecover pour s’assurer que nous continuerons à côtoyer le haut des classements jusqu’en 2009,» a commenté Jørgen Philip-Sørensen.
 
En parallèle de l’annonce du renouvellement de leur partenariat, Mike Golding et Ecover publient également aujourd’hui tous les détails sur un nouveau bateau dessiné par le cabinet Owen Clarke Design pour le Vendée Globe 2008. Ce 60 pieds Open dernier cri sera construit à Hakes Marine en Nouvelle Zélande et sera mis à l’eau en Juillet 2007.
 
« C’est une période passionnante pour nous tous à Mike Golding Yacht Racing, le renouvellement de notre contrat, un nouveau bateau, la Velux 5 Oceans qui approche à grands pas et un autre Vendée Globe dans deux ans. Une chose est sûre, nous n’allons pas nous ennuyer cette année ! » a conclu Mike.

Source Ecover

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J Europe : présentation officielle du J100 au Grand Pavois.

J 100
J 100

Le dernier JBoats sera présenté en France au Grand Pavois de La Rochelle. Déjà sorti aux Etats-Unis, le J100 a été adapté au marché européen par JEurope. Cette unité est un dayboat. Il a été conçu et dessiné pour la beauté de l´objet et pour des ballades en mer à la journée et afin de naviguer facilement.

Construit en sandwich balsa et avec les méthodes d´infusion JEurope, le J100 dispose de toutes les dernières technologies de fabrication (mât carbone…). Il est livré sans balcon ni filière pour ne pas nuire à l´authenticité du bateau. Son carré spacieux éclairé par deux hublots étonnera par son aspect très convivial.

Le magazine Sailing World l´a désigné bateau de l´année 2005 aux USA. Le J 100 est un bateau rapide pour la navigation à la journée. Il offre un maximum de plaisir lors des manoeuvres. Il est puissant grâce au bon rapport poids/surface de voile et offre une bonne visibilité au large. Tous les ingrédients du plaisir sont réunis. Facile à manoeuvrer grâce notamment son foc auto-vireur, le J 100 peut aisément se piloter en solitaire. Sa cabine accueille volontiers 4 personnes.

Longueur hors tout : 10.00m
Longueur flottaison : 8.84m
Largeur : 2.82m
Tirant d´eau : 1.75m
Ballast : 1,134 l
Déplacement : 2,948kg
Moteur : Diesel 15 cv
Mât : carbone deux étages de barre de flèche
Accastillage pont : Harken
Surface de voile : 51 m2
Construction coque et pont : infusion système Scrimp

Salons d´automne 2006 J Europe :
• AMSTERDAM HISWA : 5 au 10 septembre
• CANNES : 13 au 18 septembre
• SOUTHAMPTON : 15 au 24 septembre
• LA ROCHELLE : 20 au 25 septembre
• FRIEDRICHSHAFEN : 23 septembre au 1er octobre

Plus d´infos : www.jeurope.eu.com

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Grand Pavois : dernières “actus” à J-20.

Grand Pavois
Grand Pavois

– Moteurs hybrides… (avant-première mondiale)
Pas de bruit, pas de fumée, pas de vibration, faible consommation d’énergie et faible émission de CO2, le chantier Bordelais Lagoon du Groupe Bénéteau lance le Lagoon 420 à moteurs hybrides soit diesel – électrique. 10 années d’étude auront été demandées avant de mettre au point cette motorisation synonyme de « pas de bruit à bord ». La presse spécialisée parle de « vraie révolution en matière de plaisance ».
Bateau présenté à flot.

– Essayer avant d’acheter…
Au Grand Pavois, il est possible d’essayer les bateaux avant de passer à l’achat. Véritable atout et force que d’être à flot, le premier salon à flot européen propose des bateaux à l’essai toute la journée et ouvre ses pontons en fin d’après-midi pour permettre aux exposants de sortir en mer avec leurs clients. Un atout lorsque l’on sait qu’ils sont 300 bateaux à être présentés à flot !

– Barge tripente :
Face à la saturation des ports de plaisance et à l’urgence de créer de nouvelles zones de mouillage, Barges Tripente France présente un ponton flottant de forme triangulaire capable d’accueillir quatre bateaux au lieu d’un seul sur un corps-mort traditionnel. Un concept révolutionnaire qui sera présenté au Grand Pavois et qui pourrait permettre une nouvelle perspective de développement de près de 180 000 à 240 000 anneaux de mouillage disponibles. A voir !
Face aux pontons bateaux à flot

– Antoine Albeau parrain…
… du Village Glisse et Voile Légère nouvelle version. Le multiple champion du monde de funboard sera le parrain exceptionnel du village installé sur la plage des Minimes. Si les sports nautiques de glisse accueillent cette année la voile légère à leurs côtés, notons une recrudescence d’animations, de baptêmes et d’essais de matériel. La GPS pour Grand Pavois Speed sera un des temps forts de ce village. Le but : réaliser la meilleure pointe de vitesse sur un des matériels proposés à l’essai. Des tonnes de cadeaux à gagner avec une planche à voile, des abonnements, une guitare, du matériel…

– Voilier amiral… (avant-première mondiale) :
Lignes tendues, design avant-gardiste, Dufour Yachts présente son 525 Grand’large qui n’est autre que le voilier amiral de la marque rochelaise. 15,31 mètres de long pour 4,90 mètres de long, le 525 marrie luxe, confort, facilité de manœuvre et comportement marin. Pas moins de 8 versions seront proposées.
Bateau présenté à flot.

– L’Ecoglop, nouveau bateau dépollueur (avant-première mondiale)
Armor Techniques, chantier situé à Paimpol, s’est spécialisé dans la fabrication d’embarcations professionnelles en acier ou en aluminium dont des navires de dépollution. Des navires développés avec le soutien de l’ANVAR (Agence Nationale de Valorisation et de Recherche) et du CEDRE (Centre de Documentation, de Recherches et d’Expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux) créé à Brest en 1978 après le naufrage de l’Amoco Cadiz. L’Ecoglop sera le tout nouveau modèle de bateau dépollueur présenté en avant-première au Grand Pavois. Avec 4,5 mètres de long pour 2 mètres de large, l’Ecoglop utilise une propulsion électrique et filtre l’eau en marche avant et arrière ou à l’arrêt et peut stocker jusqu’à 300 litres d’hydrocarbures et 200 kilos de macro déchets grâce à une autonomie de 8 heures. Ce bateau circulera entre les quais du Grand Pavois pour montrer en situation ces réelles qualités de collecte de déchets.

– L’espace brocante
Véritable animation au sein du village bois, il saura satisfaire les chineurs et les amateurs de mobiliers de bateaux anciens, vieilles bouées, compas, uniformes… cette année trois brocanteurs spécialisés dans les anciens objets marins seront présents dont un brocanteur belge qui vient déballer pour la première fois à La Rochelle…

– En fibre de lin… (avant-première mondiale)
La Gazelle des Sables qui n’est autre qu’une reproduction des anciens thoniers à voile aurique. Ce petit bateau de 2,70 mètres de long a la particularité de pouvoir être fabriqué en composite écologique à base de fibre de lin. Produite par injection sous vide, la résine polyester est alliée à un renfort drainant à base végétale. Les avantages de ce procédé sont nombreux : réduction des émanations de gaz nocifs à la fabrication, déchets incinérables en fin de vie, gain de poids…
Village Bois

– Kart à voile… (avant-première mondiale)
Deux coques, un volant en aluminium, une voile de 8,50 m2 en Dacron et voilà le Windkart qui fera sa première apparition au Grand Pavois. Ce kart des mers, engin de voile légère, possède une console de pilotage centrale et se conduit comme une voiture. A découvrir.
Village Glisse et Voile Légère

– Baptêmes tous azimuts :
Trois baptêmes de bateaux qui participeront à la prochaine Route du Rhum-Banque Postale : le Cigale 16 d’Alubat (bateau de série grand voyage en aluminium) skippé par Philippe Chevalier (Directeur de la Marina de Bas du Fort – Guadeloupe) ; le trimaran « Switch.fr » skippé par Charlie Capelle avec pour parrain Mike Birch ; Le nouveau 40 pieds de Benoît Parnaudeau « Jardin Bio Equitable » fabriqué par l’Ecole du Bois de Nantes.
Seront également présents sur le site d’autres bateaux présents à la prochaine édition de la Route du Rhum : Le trimaran Krysalid 42 de Karen Leibovici et Damien Seguin ; L’Akilaria (40 pieds plan Lombard fabriqué en Tunisie) destiné à Dominic Vittet et David Lefebvre ; le trimaran 60 pieds « Région Guadeloupe Terres de passions » de Claude Thellier (ex-Primagaz de Laurent Bourgnon, double vainqueur de la Route du Rhum) ; Le 50 pieds monocoque « Top 50 » de Luc Coquelin.

– Bernard Stamm et Mike Golding au Grand Pavois :
Les deux principaux favoris à la prochaine édition de la Velux 5 Oceans (départ le 22 octobre prochain de Bilbao) seront tous les deux, à bord de leurs 60 pieds Open, présents au Grand Pavois le mercredi 20 septembre. Les bateaux seront exceptionnellement présentés sur le ponton événement du Grand Pavois entre 16h00 et 17h00 avant de retourner au Bassin des Chalutiers de La Rochelle.
Ponton événement du Grand Pavois

– Un bassin d’initiation de 35 x 12 mètres (420 m2) :
Ce sont les dimensions du bassin creusé dans la plage des Minimes au sein du Village Glisse et Voile Légère nouvelle version. Un bassin où il sera possible de s’initier au wake-board ou au ski nautique grâce à un treuil de propulsion. Les plus petits pourront même s’initier à la voile sur des petits dériveurs. Sensations et découvertes garanties !
Village Glisse et Voile Légère

– Récupération des fusées de détresse :
En 2006, le Grand Pavois devient site pilote pour la récupération des fusées de détresse. Un groupe de travail piloté par le Secrétariat Général à la Mer (SG/MER) composé du Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance et des Sports Nautiques, du port de plaisance de La Rochelle, de l’association Echo-Mer avec l’appui logistique du Grand Pavois organiseront une opération pilote de destruction des fusées de détresse afin de tester grandeur nature une filière spécifique de destruction. Une première nationale à suivre pendant et surtout après…

– Rames-Guyane au Grand Pavois :
Rames Guyane 2006, première course transatlantique à l’aviron en solitaire, sans escale ni assistance, sera présente au Grand Pavois du mercredi 20 au jeudi 21 septembre au soir. 16 bateaux (de 8 mètres de long pour 1,60 mètre de large) seront réunis pour la première fois. Une chance inouïe pour les visiteurs du Grand Pavois de pouvoir toucher du doigt ces bateaux qui prendront la mer de Saint-Louis du Sénégal le 19 novembre 2006 pour une traversée de l’Atlantique de 2 600 milles nautiques (4 700 km) en solitaire sans assistance et sans escale vers Cayenne (Guyane). Avant de prendre le large, les 16 bateaux présents passeront entre les tours de La Rochelle le temps d’une photo insolite et participeront ensuite au Prologue de la course entre La Rochelle et St-Martin de Ré.
Mail devant le Grand Pavois

Plus d’infos : www.grand-pavois.com

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Rolex Swan Cup, forte participation attendue

Swan 45
DR

120 monocoques de tailles et de conceptions différentes, modernes ou anciens, croiseurs ou racers, représentant 15 nationalités vont donc s’affronter dans les eaux sardes pour remporter le prestigieux Swan Cup Trophy, propriété depuis 2004 de l’Italien Roberto Ferrero sur son Swan 48 Solenia II.
 
La  flotte Swan sera divisée en quatre catégories distinctes, en accord avec le système de handicap Nautor’s Swan. La première catégorie, “Grand Prix Class”, verra s’affronter les Swan de plus de 60 pieds tandis que la catégorie “Classics” sera réservée aux unités inférieures à 60 pieds. Tarantella, le premier Swan sorti des chantiers fera partie de cette catégorie. Les Swan 601 et Swan 45 auront, quant à eux, un classement distinct, du fait de leur monotypie et de leur nombre. Une cinquième catégorie a également été mise en place mais ne figurera pas au classement. La « non-racing division » qui donne l’opportunité aux propriétaires moins axés sur la compétition de profiter pleinement de cet événement et du cadre unique de l’archipel de la Maddalena.
 
La compétition dans la catégorie des Swan 601 promet de belles heures de régates. Avec 5 entrées à ce jour, Moneypenny, le Swan 601 américain de Jim Swartz, aura fort à faire pour s’imposer. Pour Swartz, le fait de naviguer à Porto Cervo est déjà une récompense en soi : « Notre équipe est vraiment excitée de naviguer ici en Sardaigne pour la Rolex Swan Cup. Pour la plupart d’entre nous, cette course représente le point d’orgue de l’année. Pour moi, ce sera une première et selon les échos que j’ai pu avoir, je pense que c’est tout simplement merveilleux et fantastique. Ma motivation est de pouvoir me mesurer dans une classe One Design à d’autres propriétaires tout aussi ambitieux. Notre équipage se compose en grande partie des équipiers qui naviguent avec nous depuis ces dernières années, à l’image de Dee Smith, Kimo Worthington et Mark Rudiger. »
 
Avec 30 concurrents, la classe des Swan 45 est la plus représentée dans cet événement. Parmi les têtes d’affiches de cette catégorie, Massimo Ferragamo sur Bellicosa, auteur d’une très belle première place lors des championnats du monde de Swan 45 à Key West, devra batailler ferme face à l’équipage de Mintaka qui, lors de la  Sardinia Rolex Cup en juin dernier, avait terminé premier avec l’équipe sarde. En embuscade et désireux de se mêler à l’accession aux premières places, Nemo, du Belge Bernard Lambillotte, pourra compter sur Andy Green qui assurera la tactique.
 
Parmi les autres participants se préparant pour cet événement, le marin hollandais Roy Heiner rejoindra Roel Pieper à bord de son Swan 80 Favonius. Le marin olympique et le marin océanique ont l’expérience de la compétition sur ce monocoque et attendent avec impatience le début des régates : « La concurrence sera rude mais nous avons discuté de la tactique et sommes bien décidés à gagner cet événement. Il est vital pour nous de se préparer à l’avance pour une régate comme celle-ci et nous travaillons dur pour nous assurer que l’équipe est bien dans l’esprit de la victoire. Nous avons beaucoup travaillé pour rendre Favonius aussi compétitif que possible pour l’emporter. La course est un moment exceptionnel mais j’ai également hâte de me retrouver à terre pour participer à l’ensemble des manifestations sociales qui contribuent à la renommée de la Rolex  Swan Cup. C’est une bonne occasion de revoir des amis ou de créer des liens. La  Rolex Swan Cup est la plus excitante des courses de mon calendrier de régate et cette année je me réjouis de pouvoir faire venir ma famille à Porto Cervo pour profiter de ce magnifique spectacle », ajoutait Roel Pieper.
 
Les 5 jours de régates seront un combiné entre parcours côtier et parcours au vent et sous le vent, le tout dans le sublime archipel de la Maddalena.  Quelques jours auparavant, de nombreux monocoques de plus de 60 pieds auront régaté lors de la Maxi Yacht  Rolex Cup. Les résultats obtenus lors de cet événement seront combinés à ceux obtenus à l’issue de la Rolex Swan Cup et donneront naissance à un tout nouveau trophée, le Combined Maxi Swan Trophy (Maxi Yacht Rolex Cup + Rolex Swan Cup). La cérémonie de clôture de remise des prix se déroulera le dimanche 17 septembre.

Source Rolex Swan Cup
 
 

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Delta Dore, version 60 pieds : c´est lancé !

Mise à l'eau Delta Dore 60 Cherbourg
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Il est 7h30 lorsque les équipes de DELTA DORE et de JMV Industries commencent à s’affairer autour du tout nouveau monocoque, parfaitement bichonné pour sa première mise à l’eau. La discrétion est de mise, comme pour laisser ce bateau profiter de ses derniers moments à l’abri du hangar avant de rejoindre son élément et de faire ses preuves. Ils ont tous travaillé des dizaines d’heures à la limite du raisonnable pour que ce monocoque 60′ DELTA DORE soit prêt ce lundi matin 4 septembre 2006. Puis il est pris en charge par le travel lift du chantier et soulevé jusqu’à ce que la quille de 4,50 mètres sorte de sa fosse. Son acheminement commence alors vers le quai de mise à l’eau, sans qu’aucun membre de l’équipe ne le quitte des yeux. Fanch Guiffant et Yann Clavier préparent les parbattes, Bruno Béhuré pose les sangles autour du bulbe avec Jérémie Beyou et Gilles Chiorri. Alors que la grue approche, les nuages se déchirent pour laisser la part belle au soleil. Exit les parapluies, Cherbourg se montre sous son plus beau jour. La tension de l’équipe cache son émotion. Le bateau est alors soulevé puis lentement déplacé au-dessus de l’eau. A 11h03, le bulbe de quille effleure l’eau. Sans être cérémonieux, ce moment a quelque-chose de majestueux et ils sont tous là pour le saluer : Gilles Chiorri qui prépare ce bateau depuis un an aux côtés de Jérémie, Fanch Guiffant, fidèle préparateur, Yann Clavier, Bruno Béhuré et Eric Le Borgne qui composent le noyau dur du team voile, Jean-Marie Vaur, Stéphane Digard, chef d’atelier de JMV Industries accompagné des ouvriers qui ont construit DELTA DORE durant 9 mois. Entre les deux équipes, les plaisanteries vont bon train, le monocoque DELTA DORE est à l’eau, il flotte, il est beau, voici une première partie du chemin accomplie. Quelques minutes plus tard, Jérémie Beyou et son équipe sont à bord. La belle histoire ne fait que commencer.
 
Leurs premières impressions…
 
Jérémie Beyou, quelques minutes après la mise à l’eau : "On était un peu tendu ce matin pour la mise à l’eau … Maintenant qu’il est sur l’eau, cela fait un joli clapotis quand il avance. Ce planning pour construire ce bateau, il fallait le tenir. On est à l’eau dans les temps avec un bateau neuf, un nouveau plan, des innovations. Il n’était pas question de reprendre un bateau existant, DELTA DORE est une société qui innove dans le domaine de la domotique, leur bateau doit être à leur image. Le système de safran ainsi que les ballasts arrière qui ressortent un peu ressemblent à ceux de Virbac mais il y a plein de petites différences à découvrir. Nous avons maintenant pas mal de réglages à faire pour valider toutes nos options. J’ai attaché une attention particulière aux appendices qui sont très soignés. La carène est belle, cela se voit quand on lève le bateau, il ressemble à une luge. Il est léger et planant, large et puissant.
A partir de demain mardi, nous allons ranger le bateau,  revérifier pour la 4ème fois qu’il ne prend pas l’eau, à priori il est très sec puis le préparer pour les tests de redressement. J’ai hâte de naviguer avec mon équipe. Non seulement ce sont d’excellents techniciens mais ils sont aussi très bons marins. Leurs impressions et leurs sensations seront très importantes pour moi."
 
Retour sur une collaboration efficace : "La construction n’a duré que neuf mois. C’est peu pour travailler avec un cabinet d’architecte situé à Annapolis aux Etats-Unis, que l’on ne peut joindre que la nuit, avec une équipe Delta Dore qui fait régulièrement le trajet depuis la Bretagne, avec des fournisseurs qui viennent des 4 coins de France et une équipe normande de JMV Industries ! Tout le monde s’est mis en 4 pour que le bateau sorte du chantier dans les délais, de l’architecte au chantier en passant par tous les sous-traitants. Les moments conviviaux ont toujours été privilégiés pour que ça se passe bien. Le bateau est beau, propre, les gars ont fait un super boulot dans l’atelier comme dans notre équipe. Je suis heureux et plutôt confiant. Nous espérons que le bateau sera performant et fiable !"
 
GIlles Chiorri, chef de projet : "Ce chantier représente une phase importante qui est maintenant passée. Cela répond assez bien à nos attentes. Cette mise à l’eau est comme un passage à témoin puisque nous en sommes bientôt totalement responsables, hors du chantier JMV. Le terrien redevient marin, ce n’est pas mal du tout … A priori nous devrions être plus à l’aise à partir de maintenant ! Avant d’être sereins, nous devons passer le test de retournement à 180° qui n’est pas innocent. J’espère que l’on ne cassera pas de matériel pendant le redressement. Il faudra faire attention aussi à ne pas abîmer les hommes qui seront à l’intérieur (Jérémie Beyou et le jaugeur ndlr).  A partir de là ce sera une course effrénée puisque dans la même journée nous procèderons au matage. Puis ce seront les tests à 90° et à 20° qui nous situeront en terme de stabilité et de performance du bateau. Vendredi ce sera la première navigation, c’est donc une semaine très importante."
 
Jean-Marie Vaur, chantier JMV Industries : " Je tiens à dire à quel point nos équipes se sont parfaitement entendues, celle de Delta Dore et l’équipe de mon chantier, ce n’est pas si fréquent et il est important de le souligner. L’entente a été formidable."

Source Delta Dore

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