mercredi 10 septembre 2025
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Doublé russe

Rolex Middle Sea Race 2006
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 A la suite d’un faux départ, le Volvo 70 ABN AMRO One a réussi à reprendre, au terme d’une remontée efficace et rapide, le commandement de la flotte dès la mi-parcours. Au départ, le comité de course avait signalé aux concurrents, par un deuxième coup de canon, qu’un ou plusieurs voiliers avaient franchi la ligne trop tôt, ce qui était le cas du Volvo 70 ABN AMRO One. Il aura fallu 15 minutes de navigation au près pour que Sébastien Josse, skipper du Volvo, se rende compte de son erreur et abatte en grand pour regagner la ligne de départ et la refranchir. Un handicap très difficile à remonter pour ce monocoque beaucoup plus à l’aise dans les grandes vagues de l’océan indien que sur le plan d’eau maltais. Au final, le retour vers Marsamxett Harbour n’aura été qu’une formalité pour Sébastien Josse et son équipage qui en toute logique terminent premier en temps réel. Même, Damiani et Synergy engagés dans un duel de toute beauté, n’ont rien pu faire contre la suprématie ABN AMRO One. Malheureusement, la mésaventure de ce dernier, lors du départ, lui a certainement causé beaucoup de tort pour la victoire en temps compensé.

 Le succès de la course est aussi le résultat de l’investissement des marins locaux qui, chaque année, répondent présents, à l’image d’Arthur Podesta et de son First 45F5 Elusive. Podesta a en effet participé depuis 1968 aux 26 éditions de la « Rolex Middle Sea Race ».

 La régate du jour aura permis à David Franck, sur le J-125 maltais Strait dealer, de tester quelques réglages. Après une heure de course, Franck rebroussait chemin pour regagner le port. « Nous devions juste vérifier quelques points sur le bateau aujourd’hui. Nous nous sommes vraiment bien préparés avec de longues séances d’entraînement et de tests en vue de la course. Nous n’éprouvions pas le besoin de courir l’intégralité du parcours d’aujourd’hui », confiait le skipper de Strait Dealer.
 Vainqueur en 2001, David Franck n’aura pas le droit à l’erreur face aux 72 autres participants et la tâche sera rude face aux supermaxis comme Alfa Romeo, Thuraya-Maximus et Morning Glory.

 Cependant, une victoire de Strait Dealer n’est pas à exclure. « Il faut bien garder en tête que nous avons une chance de gagner. Si les conditions météorologiques nous sont favorables, nous serons certainement dans la liste des prétendants à la victoire finale. » Les meilleures conditions pour Franck seraient un fort mistral, capable de faire planer le J-125 à des vitesses proches des 26 nouds, ce qui paraît incroyable pour un bateau de cette taille. « Malheureusement les prévisions météorologiques des prochains jours ne semblent pas tendre vers cette configuration mais plus vers les conditions de l’année dernière. J’espère juste que ces prévisions sont fausses. » L’année dernière, le vent avait complètement disparu du plan d’eau et Strait Dealer avait été le seul monocoque maltais à couvrir les 608 milles du parcours.

Source Rolex Middle Sea Race

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De la spécificité du solo…

GITANA XI
DR

Pour s’aligner sur une transat en solitaire comme la Route du Rhum, il faut non seulement que le skipper soit parfaitement préparé et mentalement motivé, mais aussi que le multicoque soit adapté à cette navigation spécifique où la fiabilité du matériel et la confiance dans les réactions du pilote automatique sont capitales.
 
Configuration solitaire…
Les trimarans ne sont, à première vue, pas très différents entre une course en équipage autour de trois bouées et une transat en solitaire : c’est toujours le même châssis, le même mât, les mêmes appendices. Le skipper embarque en revanche des voiles différentes. La période de navigation sous grand-voile haute est très limitée et les manœuvres en solitaire sont complexes, longues et fatigantes sur un parcours comme celui de la Route du Rhum. Ainsi, sur Gitana 11, la grand-voile offshore de cette saison a été réduite dans les hauts en enlevant du tissu pour réduire la puissance et Thierry Duprey du Vorsent bénéficiera quant à lui sur Gitana 12 d’une grand-voile neuve parfaitement adaptée au programme d’une transat en solo.
 
Les pilotes automatiques demandent aussi beaucoup d’attention : à bord des deux Gitana, il y a donc deux vérins installés en permanence avec leur propre centrale de contrôle et un pilote de secours. Il y a aussi du matériel de rechange et s’il y a un problème, les skippers ont suivi une formation spéciale pour pouvoir intervenir avec l’aide des précieuses équipes à terre. En effet sur un multicoque, un solitaire sans pilote est quasiment contraint à l’abandon. Sur les écoutes de grand-voile, les circuits sont désormais sur vérin hydraulique au lieu d’être en cordage parce que la rapidité pour choquer en grand et la possibilité d’installer des « panics buttons » (systèmes de larguage de l’écoute en pressant un bouton) sont capitales voire vitales ! Un système de largage automatique de l’écoute de grand-voile est obligatoire pour cette édition de la Route du Rhum : le Gitana Team a choisi des palpeurs à eau qui sont placés sous la coque centrale. Quand celle-ci est hors de l’eau pendant un temps défini par le barreur, le système largue l’écoute de grand-voile, voire aussi l’écoute de solent ou de gennaker, automatiquement par électro-aimant. Même si en pratique, la fiabilité n’est pas assurée à 100%… et les skippers le savent ! Enfin, les systèmes de communication avec l’équipe à terre ont été testés par les solitaires en mer afin de les valider en configuration Route du Rhum.
 
Lionel Lemonchois (Gitana 11) et Thierry Duprey du Vorsent (Gitana 12) vont donc terminer leur phase de préparation à l’occasion du convoyage pour rallier la cité corsaire. Ils passeront le week-end prochain à Saint-Malo pour satisfaire aux contrôles de sécurité avant de prendre deux jours de « mise au vert » et revenir mercredi 25 octobre pour le premier briefing officiel de la Route du Rhum – La Banque Postale, jusqu’au départ qui sera donné le dimanche 29 octobre à 13h02.

Source Gitana Team
 

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Petite histoire d’une grande aventure

Isabelle Autissier BOC Challenge 1994 1995
DR

Le Golden Globe, naissance d’un mythe
En 1968, le journal britannique "The Sunday Time" organise la première course à la voile autour du globe, en solitaire et sans escale, le Golden Globe. Sir Robin Knox-Johnston sortira vainqueur de l’épreuve, après plus de 300 jours de navigation. Sur les neuf bateaux ayant pris la mer, Il sera le seul à franchir la ligne d’arrivée. En effet, la course est endeuillée par la perte en mer de Donald Crowhurst et le suicide de Nigel Tetley après son abandon.
 
Le BOC Challenge
En 1982, le Golden Globe sera remplacé par le BOC Challenge, celui-ci comprendra plusieurs escales. Le tout premier BOC Challenge est lancé fin août 1982 rassemblant une flotte de 17 bateaux parés pour affronter un tour du monde. Parmi les concurrents, un inconnu du public, Philippe Jeantot, va marquer de son empreinte ce premier BOC en remportant les quatre étapes après 159 jours de navigation autour du monde.
 
25 marins en 1986
Le deuxième BOC Challenge réunit 25 marins au départ de Newport, dont 11 bateaux spécialement conçus pour la course. Philippe Jeantot est revenu pour défendre son titre, mais il aura affaire à une concurrence de taille. C’est le Sud-Africain John Martin qui remporte la première manche et Titouan Lamazou la seconde. Malgré tout, grâce à son talent, sa pugnacité et sa belle régularité, Jeantot remporte le BOC pour la seconde fois, améliorant son temps précédant de 25 jours.
 
En 1990, la course change de nom : Around Alone
A ce moment là, le design de la Classe Open a beaucoup évolué, plus extrêmes, les bateaux sont plus larges, ils possèdent des ballasts d’eau, en fibre de carbone, ils portent alors des surfaces de toile beaucoup plus importantes. Le bateau de Philippe Jeantot, plus classique, ne fait pas le poids face à ceux de Christophe Auguin ou Alain Gautier. Les Français seront tous les trois sur le podium. Auguin et Gautier sont respectivement arrivés premier et deuxième laissant à Jeantot une modeste et distante troisième place. La Classe 2 est également remportée par un marin français, Yves Dupasquier, qui gagnera chacune des quatre manches.
 
1994, la seconde victoire de Christophe Auguin
La course est devenue un grand classique de la course au large et elle compte le calendrier des courses. Les organisateurs choisissent de commencer et de finir la course à Charleston en Caroline du Sud. Isabelle Autissier, très en tête de la flotte au Cap Horn, démâte une première fois et s’arrête aux Kerguelen pour réparer et repartir. Elle démâte une seconde fois et doit abandonner son bateau. Isabelle sera secourue par un bateau de la marine australienne. C’est Christophe Auguin qui remportera la course et fêtera ainsi sa seconde victoire.
 
1998, la victoire pour l’Italie
Giovanni Soldini s’est engagé sur Around Alone à la barre d’un 60 pieds flambant neuf, Fila. Le duo a réalisé un sans faute sur la course, voire au-delà. En effet, Soldini, alors en tête, sauve Isabelle Autissier dont le bateau est retourné dans le grand Sud. De son côté, Mike Golding qui prend la tête à mi-parcours, s’échoue au nord de la Nouvelle Zélande. Ses principaux adversaires ayant abandonné, Giovanni Soldini s’empare de la première marche du podium. En Classe 2 où Jean Pierre Mouligné, Mike Garside et Brad van Liew livrent une bataille passionnante de laquelle Mouligné sortira vainqueur.
 
2002, Stamm domine l’épreuve
Sur quatre étapes, Bernard Stamm en a remporté trois malgré un arrête pour réparer sa quille aux Malouines. Ce tour du monde l’a consacré champion du monde FICO/IMOCA en 2003. Emma Richards la plus jeune concurrente de la course, était aussi la première femme à la terminer.
 
 
Les podiums
1968-1969 : Suhaili, Robin Knox-Johnston GBR en parcourant 30123 milles en 313 j en passant par les Caps de Bonne Espérance et du Horn.
 
1982-1983 : Crédit Agricole, Philippe Jeantot FRA en 159 j 2 h 26′ (4 étapes : Newport-Le Cap : 7100 milles, Le Cap-Sydney : 6900 milles, Sydney-Rio : 6900 milles et Rio-Newport : 5300 milles).
 
1986-1987 : Crédit Agricole, Philippe Jeantot FRA en 134 j 5 h 23′ (même route qu’en 1982).
 
1990-1991 : Groupe Sceita, Christophe Auguin FRA en 120 j 22 h 35′ (3 étapes : Le Cap-Sydney-Punta del Este 27000 milles).
 
1994-1995 : Groupe Sceita, Christophe Auguin FRA en 121 j 17h11′ (4 étapes : Charleston-Le Cap 6865 milles, Le Cap-Sydney 6998 milles, Sydney-Punta del Este  6914 milles, Punta del Este-Charleston 5751 milles).
 
1998-1999 : Fila, Giovanni Soldini ITA en 116 j 20 h 7’ 59” (4 étapes : Le Cap-Auckland-Punta del Este-Charleston 27 000 milles).
 
2002-2003 : Bobst-Group Armor Lux, Bernard Stamm SUI en 115 j 18 h 27’23” (5 étapes : New York-Torbay GBR 2 930 milles, Torbay-Le Cap AFS 6 880 milles, Le Cap-Tauranga NZE 7 125 milles, Tauranga-Salvador BRE 7 850 milles et Salvador Newport USA 7 435 milles). En classe monocoques classe 2 : Tommy Hilfiger-Freedom of America , Brad Van Liew USA en 148 j 16h54’52”.

Source Velux 5 Oceans

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Thomas Coville : “Une rage terrible”

Thomas Coville Sodeb'O Route du Rhum 2006
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Le skipper tenait à ce dernier convoyage, effectué « entre amis » et en présence de Philippe Moullier, parrain de Sodeb’O et chercheur spécialiste de la Thérapie Génique. Jacques Vincent était également du voyage. Tout un symbole. Coéquipier de Thomas lors de la Transat Jacques Vabre 2005, il avait bataillé avec le skipper au large de la Bretagne pour ramener le trimaran amputé de son flotteur bâbord et de son mât. Aujourd’hui, le bateau a été reconstruit, au prix de sept mois de chantier. Remis à l’eau en juin, Thomas a battu cet été à son bord deux records en solitaire : la Traversée de la Manche et le Tour des Iles Britanniques. Sodeb’O sera l’un des 12 trimarans ORMA au départ de la Route du Rhum 2006.

Thomas Coville à l’arrivée du convoyage :

« Cela fait à la fois 4 ans et 12 mois que nous attendons cette Route du Rhum. Quatre ans, parce que nous avions construit ce bateau en 2002 pour cette course. Cela s’était terminé à Lisbonne. Nous avions abandonné pour des raisons structurelles. Et puis il y a un an, un nouvel abandon sur la Transat Jacques Vabre. Aujourd’hui, nous sommes présents à Saint-Malo et je pense que nous serons plus que présents, il faudra compter avec nous. Nous sommes sortis encore plus forts des épreuves de ces derniers mois et en plus, nous avons un avenir (construction actuellement d’un maxi trimaran de records en Australie mis à l’eau en mai prochain), cela fait une équipe avec une rage terrible et j’ai une rage terrible pour cette Route du Rhum. »

« Chaque Route du Rhum a écrit un peu de l’histoire de la course au large. J’ai des souvenirs dans le bassin Vauban, gamin, avec les départs de Colas, Riguidel, puis plus tard, avec Philou (Philippe Poupon), Florence Arthaud, et bien sûr Laurent Bourgnon. Cela me fascinait, sans imaginer être là à mon tour. »

« La concurrence. Plutôt que de tous les citer, pour moi, il y a trois familles de leaders, à commencer par ceux qui n’ont aucun doute, qui font abstraction de la vitesse, du danger, c’est « ça passe ou ça casse ». Ensuite, il y a une catégorie d’une maturité et d’un professionnalisme impressionnants, en terme de mise au point, ceux qui ont fait les Grand Prix, qui ont une connaissance parfaite de leur bateau ; des machines puissantes, rapides, abouties, après 4 années d’évolution. Et enfin la dernière, ceux qui ont envie, qui ont soif de cette Route du Rhum, pour qui c’est un rendez-vous avec eux-mêmes et qu’ils attendent avec impatience. »

Source Sodeb’O

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ATN et ses nouveautés au Salon Nautique de Paris.

ATN
ATN

Présent sur beaucoup de compétitions, le Vendée Globe entre autre, la clientèle d’ATN est essentiellement professionnelle.
Après avoir présenté le Topclimber et le Patin d’amure au Grand Pavois de La Rochelle en septembre dernier, ATN proposera ces deux produits au Salon nautique de Paris. Connu aux Etats-Unis mais pas véritablement dans son pays d’origine, Etienne Giroire souhaite entrer sur le marché français.
Située Hall 2.1, stand CD 108, ATN sera à la disposition de tous ceux et celles qui veulent découvrir le Topclimber et le Patin d’amure.

Le Topclimber : une conception ingénieuse pour une utilisation simple et en toute sécurité.
Inspiré de l’escalade et de la spéléologie, le Topclimber, développé et adapté pour la navigation, permet de monter sans assistance le long du mât principalement avec l’aide des jambes. Une fois parvenu à hauteur, les mains sont libres ce qui facilite l’entretien et la vérification du gréement. Le Topclimber dispose également d’un sac d’outils profond et pratique. En plus de sa fiabilité, c’est le seul système permettant aujourd’hui une ascension au-dessus de la tête de mât. La chaise rigide offre une assise confortable à l’opposé d’un baudrier ou d’un harnais.
Des coinceurs ont été conçus spécialement pour faciliter les manoeuvres de montée et de descente.

Le Patin d’Amure ou Tacker (en anglais), devenu l’équipement indispensable pour les maîtres voiliers, remplace le Tangon.
Initialement inventé pour parfaire le contrôle du spinnaker asymétrique, le Patin d’Amure ATN permet d’envoyer le spinnaker symétrique sans le tangon de spi.
Etienne Giroire a conçu ce système pour stabiliser l’amure du spi asymétrique (gennaker).
En glissant sur la voile d’avant enroulée, le Patin d’Amure garde le guindant du spinnaker dans l’axe du bateau. La hauteur se règle avec le hale bas. Avec ce procédé la voile ne tombe pas sous la grand voile et le hale bas de spi ne rague pas sur le balcon ou sur les filières.
Une manille rapide permet d’affaler le spinnaker derrière la GV en toute sécurité, en libérant totalement le point d’écoute.
Fort de son succès, Etienne Giroire vend, aux USA, autant de chaussettes ATN que de Patins d’Amure. 50% des clients ATN utilisent cet équipement avec leur spi symétrique. Le Patin d’Amure permet en effet de se servir du spi « conventionnel » comme un asymétrique. Plus besoin de tangon, de balancine ou de bras de spi…
Le Patin d’Amure est utile du petit au grand largue, de 60° jusqu’à 150° du vent, en fonction de la voile bien sûr.

Une entrée en course qu’Etienne Giroire espère prometteuse sur le marché français.
En présentant ces deux produits au Salon nautique de Paris, le dirigeant d’ATN souhaite les commercialiser en France et susciter le même engouement qu’aux Etats-Unis.
Depuis 1985, plus de 25 000 chaussettes (la plus grande mesure 58 mètres) ont été fabriquées et vendues à de nombreuses voileries (North, Delta Voiles, Quantum, Doyle…).
Mike Birch, Bruno Peyron, Isabelle Autissier, VDH, Bernard Stamm, Francis Joyon, Mike Golding, Helen McArthur…, clients fidèles d’ATN, reconnaissent et apprécient son professionnalisme.

Etienne Giroire, Président ATN Inc : "Depuis 1985, les produits ATN sont utilisés autour du monde, permettant aux marins d’aller plus loin, en sécurité, en équipage réduit. Au travers de mes navigations en course et croisiére, Witbread 89/90, Ostar 1992, j’ai développé ces produits pour rendre la pratique de la voile plus facile et plus sûre. Les produits ATN vous permettront de naviguer plus souvent, et avec moins d’équipage."

Plus d’infos sur le site d’ATN : www.atninc.com

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Place aux jeunes !

Match Racing Espoir
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Dernier bassin à révéler ses lauréats, la Méditerranée organisera le week-end prochain (21-22 octobre) à Bandol ses régates de sélection. Aux six équipages déjà connus s’ajoute la « wild card » attribuée par la Fédération Française de Voile à Victor Lanier, un redoutable postulant au titre qui s’est notamment illustré cette année en remportant le Tour de France à la voile et en brillant lors de rencontres internationales de Match Race.

L’épouvantail Victor Lanier !
Aux 9 équipages représentant les trois bassins d’activités des différentes Ligues de voile affiliées à la Fédération Française de Voile, s’ajoute un équipage bénéficiant dune « wild card » attribuée par la FFV elle-même selon des critères de performance d’un équipage espoir. C’est le jeune navigateur Lorientais Victor Lanier qui bénéficie de cette dixième sélection. Agé de 23 ans, il s’agit là d’un espoir majuscule de la voile monotypique française puisque Victor vient de signer une année en tous points prometteuses. Membre à part entière de l’équipe de France Militaire, Lanier est Vice champion d’Europe de J 80. Après sa victoire l’an passé dans le classement Amateur du Tour de France à la voile, il a remporté cette année le classement général de cette même épreuve aux côtés de son compère Jean Pierre Nicol à bord du Mumm 30 Région Ile de France.

 On l’aura compris, c’est un « client » qui se présentera au Havre en compagnie de ses équipiers Nicolas Luneven, Nicolas Deberque et Julien Falxa avec un seul objectif en tête, l’emporter ! Victor Lanier et Julien Falxa étaient déjà l’an passé montés sur la troisième marche du podium…

Les sélectionnés :

 Zone Atlantique : de Brest à Hendaye
 1-  Cloarec (Société des Régates de Brest) 
 2-  Desnoue (Société des Régates de Douarnenez) 
 3- Mace (SRB)

 Zone Manche : de Dunkerque à Brest
 1- Damien Cozic – Saint Quay Portrieux
 2- Baptiste Belhandouz- CN Paul Vatine Le Havre
 3- Julien Marcelet -Dunkerque Plaisance

 "Wild card" : Victor Lanier : CN Lorient

 Zone Méditerranée : sélections à venir du 21 au 22 octobre.

Source Championnats de France de Match Racing Espoirs

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Bernard Stamm : “La bouée sous le vent est à 8000 milles”

Bernard Stamm Portrait
DR

On n’en fait jamais le tour
Evidemment, il y a quelques petits bémols naturels, liés, en particulier, à la météo, mais le skipper de Cheminées Poujoulat est confiant et surtout ravi de repartir sur un tour du monde. « On peut faire le tour 100 fois, ce n’est pas répétitif, c’est différent à chaque fois. Si tu traverses la France, tu ne peux pas dire que tu la connais, c’est un peu la même chose. Dans les deux ans qui viennent, j’aurai normalement fait trois tours du monde (Velux 5 Oceans, Barcelona Race et Vendée Globe), je suis sûr que ce sera un nouveau voyage à chaque fois »

Cheminées Poujoulat au top
Cheminées Poujoulat fera son dernier tour du monde avec Bernard à la barre. Pour la suite de son projet, c’est à bord de l’actuel Virbac de Jean Pierre Dick que Bernard naviguera, avec ses partenaires actuels qui se sont engagés jusqu’au Vendée Globe. « Mon bateau était au top en 2004, lorsque j’ai perdu ma quille sur The Transat. Cet accident nous a contraint à refaire quasiment un nouveau bateau, à deux… C’est un bateau pratiquement neuf et différent, plus puissant, plus lourd aussi. Depuis, nous l’avons testé deux ou trois fois en régates et nous l’avons fait évoluer. Je suis content des résultats et des réglages que nous avons apportés. Lors du prologue, samedi dernier à Bilbao, j’ai vu que nous étions dans le coup et je me suis surpris à entrer très vite dans la compétition, la niaque est là, c’est bien. En vitesse, nous sommes sensiblement semblables, ce qui n’était pas le cas il y a moins d’un mois. Nous avons trouvé les bons réglages pour progresser".

Pour gagner, il faut arriver
"Sur un tour du monde, il n’y a pas que la vitesse, il faut trouver le juste milieu. Ce que je redoute le plus c’est la casse. Pour gagner, il faut arriver déjà. Donc, aller vite, sans prendre de risque, c’est un exercice quelquefois compliqué dans la compétition ». Concernant le plateau, Bernard Stamm dit ne sous-estimer aucun de ses adversaires, en jetant néanmoins un regard un peu plus appuyé sur Ecover, le bateau de Mike Golding. «Alex Thomson sur Hugo Boss est bien prêt également. Une course se gagne aussi à terre, et j’ai l’impression que ce sont nos trois bateaux les plus prêts, mais il faudra compter avec les bonshommes et tout le monde a l’air bien motivé ».

Source Cheminées Poujoulat

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Jacques Caraës, directeur de course de la Solitaire…

Bernard Stamm Jacques Caraes Orange II 2005
DR

Jacques Caraës, un palmarès impressionnant.
Depuis plus de 30 ans, Jacques Caraës est une figure de la course au large. Il a, à son actif, 3 tours du Monde en course, plus de 20 transatlantiques et 6 participations à La Solitaire. Co-détenteur du Trophée Jules Verne et du Record de la traversée de l’Atlantique entre New-York et Cap Lizard (à bord du maxi-catamaran Orange II, en mars 2005 et en juillet 2006), Jacques s’est illustré sur tous les types de support, monocoques, maxi catamarans, multicoques…
 
Depuis 6 ans, il a acquis une expérience en tant qu’organisateur et Directeur de course d’événements nautiques : la Double de Brest 2000, La Régate interne Generale’s Cup – Veolia de 2003 à 2006, la Régate corporative Trophée Morse – Arkenis de 2001 à 2005, etc.
 
Ce navigateur d’exception confie ses premières impressions : « La fonction de Directeur de course de La Solitaire Afflelou Le Figaro représente pour moi un nouveau défi à relever. J’ai vécu La Solitaire en tant que coureur et maintenant je vais mettre mes compétences et mon expérience au service de cette épreuve reine de la course en solitaire. C’est avec enthousiasme que je vais relever le challenge tout en continuant de naviguer. Pour moi, La Solitaire Afflelou Le Figaro 2007 commence aujourd’hui. »

Source Solitaire Afflelou Le Figaro

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Loïc Escoffier… marin avant tout

Loïc Escoffier
DR

Loïc Escoffier participera à sa première Route du Rhum-La Banque Postale, à bord du trimaran 50 pieds ‘Gamin’ de son père, soutenu par les sociétés DELEAGE et DIAZO.

Loïc est un des plus jeunes patrons de pêche de France. Il ‘chasse’, selon ses propres termes, l’araignée de mer et le bulot en baie de Saint Malo. Levé chaque jour dès potron-minet, c’est avec passion qu’il exerce son métier. « A cinq ans déjà, je voulais être pêcheur et mon passage dans l’enseignement général n’a pas été très glorieux. Par contre, dès que j’ai intégré le lycée maritime de Saint Malo, je me suis senti dans mon élément. J’ai même sauté une classe et c’est bien la première fois que mes parents étaient fiers de mes résultats scolaires », raconte Loïc. Aujourd’hui, il est patron-pêcheur, armateur et lieutenant de pêche.
Voilà pour la profession. Reste les loisirs… Là non plus, Loïc ne fait les choses à moitié. « En fait, avec papa (Franck Yves), nous avons baigné dans ce mélange de travail et de plaisir lié à la mer. Quand nous étions petits, avec Kevin et maman, nous avons suivi les cinq Solitaires du Figaro de notre père. Il nous avait acheté deux blocs de plongée et, on plongeait pour nettoyer les carènes des bateaux concurrents, tout le monde connaissait les petits Escoffier. A tel point, qu’il m’est arrivé une drôle d’aventure au départ d’une étape, à Gijon. Philou (Philippe Poupon), avait oublié d’émarger, il était en mer, peu avant le départ. Il m’a vu sur un zodiac, m’a confié la barre de son Figaro et est retourné à terre pour émarger. Mon père qui était concurrent a fait une drôle de tête en me voyant tout seul à la barre de Fleury Michon. J’avais 12 ans… »

Le pli est pris, Loïc qui adore le rugby dit être trop pris et ne pas pouvoir s’y consacrer, pour la mer, il trouvera le temps et régatera le plus souvent possible. Il collectionne quelques podiums (Champion d’Europe en catamaran de sport 1998, 2ème de la Québec / Saint Malo) et participe à trois championnats du monde en Formule 18. C’est un loisir, mais intensif, comme dans tout ce qu’il touche, Loïc Escoffier s’implique totalement. Il en est de même pour la Route du Rhum-La Banque Postale. « Quand on est malouin et marin de surcroît, le Rhum fait forcément rêver. Je n’avais jamais beaucoup navigué à la voile tout seul et, lors de la qualification, j’ai senti que j’étais bien, je n’étais même pas pressé de rentrer au port. A terre, je n’aime pas la solitude pourtant… ».
Loïc se sent donc ‘fin prêt’ pour cette traversée de l’Atlantique. « Le bateau est au top. Je suis très entouré par ma famille et par mon père en premier lieu qui me confie quand même son bateau qu’il vient tout juste de finir de payer. Nous sommes très complices, on ne s’engueule jamais, même en mer. Il me connaît bien, je pense qu’il me fait confiance et ça, c’est un moteur important. D’autre part, je suis soutenu par deux entreprises malouines, DELEAGE et DIAZO qui, il y a 8 ans, pour le Rhum, étaient déjà les partenaires de mon père, sur ce même bateau. C’est une belle histoire. Il y a aussi de nombreux co-partenaires malouins n’ont pas hésité à nous rejoindre, ce qui me touche beaucoup parce que c’est une démarche chaleureuse et sympathique. J’aime bien l’esprit dans lequel ça se passe ».

Quand on évoque les risques, le stress, c’est le marin pêcheur qui répond : « Même si je suis moins expérimenté que bien des concurrents, je suis amariné. Je navigue 250 jours par an, par tous les temps. Je commence mes journées à deux heures du matin, la gestion du sommeil, je connais bien. Je crois que c’est un avantage qui peut compenser mon déficit d’expérience en course ».
Il reste quand même un petit quelque chose qui trouble le sommeil de Loïc ces jours-ci : le discours qu’il devra prononcer au baptême de son bateau, le 26 octobre à 17 heures…

Source Deleage – Diazo

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J-5 pour les concurrents de la Velux 5 Oceans

Bernard Stamm
DR

La VELUX 5 OCEANS, organisée tous les quatre ans depuis 1982, est l’épreuve la plus longue et la plus dure, pour nombre de navigateurs elle est également la plus belle. En 2006, la course sera plus difficile, les manches entre les ports étant plus longues et les escales, moins nombreuses et plus courtes. Après trois étapes entre Bilbao/Freemantle (Australie), Freemantle/Norfolk (Virginie) et Norfolk/Bilbao, les concurrents auront parcouru près de 30 000 milles autour de la planète.
 
Le départ aura lieu à 13 heures de Bilbao dimanche prochain, avec comme port d’arrivée de la première étape, Freemantle en Australie, soit 11730 milles à parcourir. Une entrée en matière pour le moins copieuse que les 8 navigateurs semblent appréhender avec une certaine sérénité.
 
Parmi les concurrents engagés, le Suisse Bernard Stamm, vainqueur de la dernière édition, vient remettre son titre en jeu sur Cheminées Poujoulat. Même si le skipper suisse dit se méfier de tous les concurrents, il aura fort à faire, face à l’Anglais Mike Golding, qui sur Ecover, compte bien lui mener la vie dure. Une guerre entre Anglais pourrait bien avoir lieu également, Mike ayant deux compatriotes de taille, Sir Robin Knox-Johnston (SAGA Insurance) et Alex Thomson (Hugo Boss) n’étant pas décidés à lui laisser l’hégémonie sur la Velux 5 Oceans.

Enfin, s’ils sont moins connus que les quatre skippers précédents, il faudra compter avec le Japonais Kojiro Shiraishi sur Spirit of Yukoh (l’ancien Temenos de Dominique Wavre) qui affiche une sérénité toute japonaise mais semble néanmoins très déterminé, ou encore l’Américain Tim Troy sur Margaret Anna et le Basque, ‘local’ de l’étape de départ et d’arrivée : Unai Basurko (Pakea). Le Néo-Zélandais, Graham Dalton courra, lui tout seul dans la catégorie des 50 pieds sur A Southern Man.

Source Velux 5 Oceans

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