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Route du Rhum : un sacré podium pour Navico !!

Navico
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Route du Rhum : sacré podium !!
"Et un, Lionel Lemonchois sur Gitana XI… et deux Pascal Bidegorry avec Banque Populaire… et
trois Thomas Coville sur Sodeb’O !!!
Toute l’équipe Navico est fière d’avoir équipé en centrale de navigation et pilote B&G les trois premiers
bateaux, vainqueurs de cette 8ème édition.
Nous adressons de nouveau toutes nos félicitations aux skippers pour leur courage et leur ténacité."

A découvrir du 1er au 11 décembre au Salon Nautique de Paris sur le stand Navico : Hall 2-1 stand A39 :

Instruments et pilote B&G H3000 :
Successeur des systèmes Hydra et Hercule 2000 déjà éprouvés sur des milliers de bateaux de course et de plaisance sportive, la nouvelle gamme H3000 conviendra tant pour une utilisation en solo qu’en équipage.
Affichage encore plus clair, utilisation intuitive, installation facile, fiabilité, durée de vie…
Rendez vous au salon pour le lancement de la toute nouvelle gamme d’instruments H3000

Balises de détresse EP50/ EG50 :
Elles intègrent la toute nouvelle technologie EPIRB, avec détection ultra rapide par satellite, encore plus précise sur les modèles avec GPS.
Disponibles en version « manuel » ou « pont », ces modèles compacts facilitent l’intégration et le transport.

Télécommande sans fil WR20 :
La télécommande WR20 permet le contrôle total de tous les éléments reliés au réseau SIMNET : pilotes, traceurs, sondeurs, radars, VHF, instruments.
Connectée avec une VHF Simnet, vous pourrez l’utiliser en tant qu’émetteur/ récepteur.
Totalement étanche et résistante, livrée avec chargeur intégré sur son socle et batterie rechargeable.
Technologie Bluetooth, portée de 100 mètres.
Dimensions : 29 x 55 x 133 mm

Pod pied de mât :
Totalement étanche, idéal sur les voiliers sportifs quelle que soit leur taille.
Le pod pied de mât convient sur tout type d’unités, il est livré en standard avec 3 cadrans répétiteurs MEGA de la gamme IS12.

Gamme Super Yachts : GB60 (Simrad Glass Bridge)
Le nouveau système GB60 permet d’équiper intégralement une timonerie grâce à un ensemble d’écrans extra plats. Celui-ci permet l’affichage instantané du radar, de la carte, de toute l’instrumentation ou des commandes moteurs.
Il procure au capitaine le contrôle total de la centrale de navigation depuis un poste choisi.

Plus d’infos sur : www.navico.com

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Où l’on constate que devant, ça s’échappe

Sir Robin Knox-Johnston Saga Insurances Velux 5 Oceans 2006
DR

Stamm s’échappe version grande vitesse. Mike Golding, Ecover, son poursuivant le plus proche, marche à 9 nœuds, – soit quasiment deux fois moins vite ! , 565 milles dans le Nord-Ouest du skipper Suisse. L’ambiance est morose à bord d’Ecover. Mike Golding est perplexe et se creuse la tête sur ses modèles météo. « Les choses ne devraient bouger pour moi que ce soir ou demain, confie-t-il. Pour le moment, je ne suis vraiment pas dans une bonne position… » Après avoir passé Kojiro Shiraishi, Spirit of Yukoh, et alors qu’il était revenu à près de 380 milles de Cheminées Poujoulat, l’ogre Golding se serait bien vu avaler le skipper Suisse ces prochains jours. Malheureusement pour lui, Bernard Stamm a bel et bien pris la poudre d’escampette.

110 milles plus au Nord, Kojiro Shiraishi est lui aussi un peu malmené. « C’est plus dur depuis hier, explique Kojiro. La nuit dernière des vents de 30 nœuds et des vagues de plus en plus grosses ont violemment secoué mon bateau. Heureusement, depuis cet après-midi le vent a baissé d’un cran et a bien adonné. Mais il semble que pour le moment, avec Ecover, nous nous dirigions directement vers le centre d’une haute pression située dans notre Sud. Négocier ce passage sera notre challenge… »
Plus à l’Ouest et plus au Nord, Alex Thomson, Hugo Boss,  a choisi de contourner cette zone de haute pression par l’Ouest. Une décision qui lui rallonge sérieusement la route, mais va lui permettre de bénéficier rapidement de vents portants. Pari à suivre…

Dans l’Hémisphère Nord, nous assistons à une course dans la course. Unai Basurko, Pakea, et Graham Dalton, A Southern Man – AGD, sont lancés à la poursuite d’un Sir Robin Knox-Johnston fataliste, qui n’en finit pas de passer l’Equateur à … deux nœuds de moyenne. « J’ai à nouveau passé la journée d’hier à travailler sur mes lattes de grand-voile, analyse le doyen de la course. J’ai multiplié les tentatives de réparation, grand-voile à plat pont… Ce qui n’a rien arrangé pour faire grimper la moyenne. Il me reste encore 8 500 milles pour atteindre Fremantle (Australie). Depuis le départ, la moyenne de SAGA-Insurance est très proche de celle de Suhaili, le bateau avec lequel j’ai réalisé mon tour du monde en 1969… . Avec 200 milles par jour, cela fait 8 nœuds de moyenne, pour une arrivée à Fremantle le 23 décembre… En misant sur quelques pointes dans le Grand Sud, j’espère la faire grimper à 10 nœuds, pour une arrivée possible  le 17 décembre. D ‘une manière ou d’une autre, le fait de rater le match Angleterre-Australie de cricket est un drame… »
 
Source Velux 5 Oceans

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Au rythme des arrivées…

Victorien Erussard 3ème Multi Classe 2 Route du Rhum 2006
DR

Monocoques Imoca : plus que deux en mer
Des grains. De la pétole. Une nuit noire et un plan d’eau trop calme. La course n’en finissait pas pour les trois derniers arrivés à Pointe-à-Pitre. Plus de six heures pour faire 22 milles entre Basse-Terre et la ligne finale ! Des records de lenteur… Anne Liardet (Roxy) n’a pas dormi lors des dernières 36 heures de course. Elle est arrivée épuisée, énervée et déçue, d’abord par son classement et aussi de s’être fait doublée par Marc Guillemot (Safran) la veille de l’arrivée. « Les quatre derniers jours de course étaient inintéressants, a-t-elle dit en posant le pied à terre. Le Rhum est une course difficile, mais la pétole a un peu faussé le jeu. » Sept heures plus tôt, Marc Guillemot a lui aussi mis un terme à une Route du Rhum longue et difficile. Mais il faut positiver. « C’était une super expérience en vue de mon nouveau projet. J’ai beaucoup appris. » Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve Basse-Normandie) et Philippe Fiston (Adriana Karembeu Paris) sont les deux derniers concurrents encore en mer dans cette catégorie. Ils ne sont pas attendus avant vendredi et samedi.

Multis classe 2 : Victorien Erussard sur le podium
Heureux ! Pour sa première Route du Rhum, Victorien Erussard (Laiteries de Saint Malo) a rempli tous les objectifs qu’il s’était fixés. Rejoindre la Guadeloupe et finir sur le podium. « J’ai bluffé tout le monde, s’est-il exclamé à son arrivée. Je n’avais jamais navigué en trimaran auparavant, jamais navigué au large, jamais navigué en solitaire. Je n’avais fait que du catamaran de sport. Mais j’y croyais à fond. » Le prochain attendu dans cette classe est Loïc Escoffier (Deléage & Diazo), pas avant jeudi soir.

Mono classe 1 : Philippe Chevallier prend les commandes
Révolution chez les monos classe 1 ! Leader depuis le départ il y a maintenant 17 jours, Pierre-Yves Guennec (Jeunes Dirigeants) s’est fait subtiliser le leadership pour la première fois par Philippe Chevallier (Antilles-Sail.com). Guennec, au sud, a moins de vent que Chevallier, plus proche de la route directe. En 24 heures (de mardi 16h à mercredi 16h), les écarts se sont inversés, passant de 53 milles d’avance pour Pierre-Yves Guennec à 43 milles de mieux pour Philippe Chevallier. La course est relancée.

Classe 40 : Phil Sharp en route pour la victoire
«  Je savoure pleinement ces dernières heures en mer. Je sais que l’arrivée est pour bientôt et que je suis en situation idéale pour conclure en beauté » lâchait Phil Sharp ce midi. Si jusqu’ici, il n’avait pas encore osé y croire, le ton a changé ce mercredi dans la voix du skipper. Et pour cause, sauf incident, on voit mal ce qui pourrait empêcher le Britannique de franchir en vainqueur la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre demain dans la soirée. Même Gildas Morvan, son poursuivant direct, s’avouait à demi-mot vaincu lors de la vacation. « L’Anglais commence à avoir une bonne avance, ça risque d’être  compliqué de revenir sur lui maintenant. D’autant plus que le vent rentre par devant et qu’il le touche avant moi » constatait le skipper d’Oyster Funds. C’est un fait, la situation météorologique est toujours aussi délicate pour l’ensemble des Classe 40. Seul philsharpracing.com bénéfie de conditions "potables" – vent d’est de 8 à 10 noeuds – pour faire route vers la Guadeloupe. Derrière, c’est plus laborieux. Car s’il y a un peu d’alizé de secteur nord-est 10 à 15 noeuds au nord du 25e nord, partout ailleurs le vent est quasi nul. Le plus terrible c’est qu’aucune évolution franche n’est prévue dans les 24 prochaines heures ni même dans les trois jours à venir. De petites dépressions vont en effet continuer de venir empêcher tout rétablissement de l’alizé au moins jusqu’à samedi. «  Il n’y a pas de choix à faire, il n’est plus question de stratégie. On a juste à faire marcher les machines au mieux dans les conditions qu’on a » soulignait Philippe Legros (Côtes d’Armor – Pierre et Mer) en milieu de journée. A noter que ce dernier, en course pour la troisième marche du podium, a reçu une bonification de 20 heures en compensation du temps perdu à l’occasion du sauvetage de Charlie Capelle (le trimaran classe 3 du Trinitain avait chaviré au large du cap Finisterre le 1er novembre, ndlr). De son côté, Gwenc’hlan Catherine (Tchuda Popka 2) a bénéficié de 4 heures de bonus pour s’être dérouté lors de l’avarie de quille de Joe Seeten. Autre information à retenir dans cette catégorie des Classe 40 : la fermeture de la ligne d’arrivée, théoriquement prévue 10 jours après l’arrivée du premier 60′ Imoca, soit le 21 novembre à 1 heure, est finalement décalée au 24 novembre à 1 heure (heure de Paris).

Prochaines arrivées
Le prochain concurrent attendu est l’Américain Kip Stone (Artforms), leader des monos classe 2, attendu jeudi, quelques heures avant Phil Sharp (Philsharpracing.com), le leader des Classe 40.

Source Route du Rhum

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Mike bute dans Sainte Hélène

Golding Ecover Velux 5 Oceans 2006
DR

« L’anticyclone va se mettre sur ma route et il va être directement sous moi ce soir ou demain. » A expliqué Mike Golding ce matin. « C’est une très mauvaise position. Je pense qu’Alex est probablement devant moi et Bernard est bien évidemment très très loin devant ! Quand on atteindra le waypoint, je pense qu’il aura deux jours d’avance et Alex sera un peu plus près. »
« Notre but était d’essayer de traverser l’anticyclone, de faire la même chose que Bernard mais ça n’a pas été possible. Une fois que la décision a été prise de traverser, c’était inévitable que nous allions souffrir de cet anticyclone. »
 
« Je n’ai pas vraiment d’options. Je dois naviguer sur un bord non favorable pour aller au Sud pour pouvoir contourner par l’arrière. J’ai essayé de changer de bord hier soir pour ralentir ma progression au Sud pendant que le système se déplaçait sous moi. En faisant ça, je n’ai pas perdu de terrain. Je suis de nouveau bâbord amûres mais hier soir, j’étais tribord amûres et je n’ai pas perdu beaucoup de milles sur Bernard mais j’ai un peu progressé au Sud. »
« Tu n’apprends jamais vraiment à gérer ce genre de frustration et je pense que c’est dommage et triste pour la course parce qu’il y avait une opportunité pour un regroupement mais on est de retour à la case départ. Franchement, c’est démoralisant ! » Ce qui attend la flotte à l’arrivée à Fremantle est un gros point d’interrogation et Mike n’était pas d’humeur à donner des scénarios positifs. Bien que comme il l’a expliqué, un système de hautes pressions et des petits airs pourrait se planter devant Bernard Stamm et pourrait également le handicaper.

Source Ecover

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Anne Liardet en termine à son tour

Anne Liardet sur Roxy
DR

Unique femme de sa catégorie, Anne Liardet, 8ème de la classe Imoca sur 12 concurrents au départ, a bouclé sa 2ème Route du Rhum avec panache et à la force de son immense volonté. Privée de son pilote principal quasiment toute la course, Anne a effectué sa traversée avec son seul pilote de secours. Handicapée par ses problèmes récurrents d’électronique qui lui ont coûté du temps et énormément d’énergie, elle a tout donné pour maintenir une allure soutenue malgré la pétole dans laquelle elle se débattait ces derniers jours. Empêtrée dans les petits airs, Anne Liardet a assisté, impuissante à la remontée de Marc Guillemot qui l’a doublée in-extremis à l’approche de la Guadeloupe. Malgré la déception d’avoir laissé passer Safran, elle se félicite d’avoir tenu tête à des marins expérimentés et laissé, dans son sillage, 2 concurrents de sa catégorie.
 
Sous un ciel orageux, entre deux grains et arcs en ciel, Anne retrouvé la terre et les siens. Attendue par ses 3 enfants, son père, son compagnon, ses préparateurs et de nombreux amis et admirateurs parmi lesquels l’épouse du navigateur Alain Colas ou encore Philippe Monnet, Anne, épuisée et amaigrie, a savouré cette arrivée de jour et l’accueil chaleureux des guadeloupéens : « J’ai versé ma petit larme en retrouvant mes babous (enfants) et tous mes proches. Ils m’ont accompagnée sur un gros zodicac jusqu’à l’arrivée. C’était dur sur la fin mais ça y est, c’est bâché ! J’ai ramené le bateau en bon état. La fille, elle, est bonne pour la poubelle ! Les 4 derniers jours de mer ont été terribles. J’ai subi… il n’y avait rien à faire, pas de solution, juste attendre que ça passe… Je suis contrariée d’avoir laissé passer Safran. Je sais exactement où j’ai commis mon erreur en le laissant filer dans l’ouest. Je ne l’ai pas assez marqué. Et puis, finir par le tour de la Guadeloupe, c’était une vraie punition. Je pense à ceux qui sont derrière moi. J’en ai bavé et pour eux, ce sera encore pire. »
Sur sa course en général, Anne analyse « cette course est difficile, physique, il faut se faire violence… en même temps, c’est génial d’y être. Tant de marins aimeraient être à notre place. Mon plaisir d’être sur l’eau est intact. »
 
Source Roxy

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Marc Guillemot, 7ème en mono 60´

Marc Guillemot Safran arrivée Route du Rhum 2006
DR

Son temps de course est de 16 jours 17 heures 57 minutes 26 secondes, à la vitesse moyenne théorique de 8,81 nœuds. Son écart avec le vainqueur Imoca, Roland Jourdain, est de 4 jours 5h58. Entre deux grains tropicaux, Marc Guillemot a coupé la ligne, heureux d’en finir : « je suis vachement content d’être arrivé. J’ai passé plus de temps en mer que prévu au départ. Mais j’ai la satisfaction d’avoir réussi à me battre jusqu’au bout. J’ai appris beaucoup de choses, même si j’ai vécu un truc difficile. C’est un super bateau de brise, mais j’ai souffert dans les petits airs. Je suis aussi content d’être arrivé en gagnant une place, mais ce doit être dur pour Anne. Comme il y a un nouveau projet derrière, c’était une super expérience. La grosse différence avec le multi il y a quatre ans, c’est l’impression d’avoir fait une transat besogneuse. On a été un peu frileux sur l’option ouest d’Armel (Le Cléac’h). On ne voulait pas prendre plus de retard que ce qu’on avait déjà. C’est ma troisième Route du Rhum, et j’en ai toujours bavé sur les arrivées. Là, à 5 milles de la ligne, il y avait un peu de vent, puis plus de vent, gennaker, puis au près, route directe et finalement tirer des bords. C’était interminable. »

Source Route du Rhum

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Stamm cap au sud (le grand)

Bernard Stamm
DR

ernard Stamm est du genre solide. Il en faut beaucoup pour l’inquiéter. Bien plus en tout cas qu’un classement erroné. Hier, à la suite d’une erreur d’interprétation de points GPS, l’organisation de la Velux 5 Oceans plaçait Mike Golding à 170 milles du leader.
Selon ce pointage, Golding lui avait repris 200 milles en 24 heures. Un scénario catastrophe, mais qui semblait vraisemblable. En effet, Bernard Stamm avait fait le choix de se décaler vers l’Est, dans une zone de vent plus faible, et son carnet de route affichait des moyennes en baisse. Heureusement pour Cheminées Poujoulat, Ecover était à nouveau pointé ce matin à 381 milles de Cheminées Poujoulat. « Je n’ai jamais douté, explique Bernard.  En reportant nos positions sur la carte, j’avais le même écart que celui que j’ai actuellement. La question ne se posait même pas. Pour moi, cette erreur vient d’un pointage intermédiaire qui permet de donner une distance au but, mais il ne faut pas oublier qu’entre l’Australie et nous, il y a l’Afrique qui oblige à faire un petit détour. »
Maintenant que les chiffres sont rentrés dans l’ordre, la situation est redevenue extrêmement confortable pour Stamm. Cheminées Poujoulat devance Ecover de 381 milles, Spirit of Yukoh de 464 milles et Hugo Boss de 777 milles. Bernard, toujours lucide, ne s’enthousiasme pas pour autant sur les chiffres. « Pour moi, les écarts sont les mêmes qu’hier. Je n’ai pas gagné 150 milles comme ça en 12 heures. C’est la méthode de calcul qui a changé depuis hier et qui fait qu’il y a cet écart. Maintenant, moi je n’avais pas vraiment le choix de l’option. J’ai pris cette route par obligation. Il se trouve que c’est pas mal parce que c’est proche de la route directe. Alex Thomson a lui aussi pris une option par obligation qui peut être payante. Il va faire le tour de l’Anticyclone, au portant et au planning, même s’il rallonge pas mal la route. »

Pour le moment, Cheminée Poujoulat navigue au près dans les alizés de Sud-Est, dans 20 à 30 nœuds de vent. Bernard Stamm a ressorti les bottes et les cirés, cap vers le Sud. Dès demain, le vent devrait adonner et Bernard va pouvoir abattre et accélérer pour attraper l’autoroute du Sud. Pour le moment Cheminées Poujoulat est donc toujours dans une position plus confortable que celles des autres concurrents, mais Bernard refuse de se prêter au petit jeu des pronostics. « À plus de 6 000 milles de l’Australie, il peut encore arriver plein de choses. Une course à la voile n’est jamais gagnée avant d’avoir franchi la ligne d’arrivée. »

 Source Cheminées Poujoulat

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Petits airs jusqu´à l´arrivée

Damien Grimont / Chocolats Monbana
DR

" Il y a un peu d’air depuis ce matin : entre 5 et 9 noeuds. Ca fait du bien parce que les dernières 24 heures ont été un enfer ! Idem cette nuit. C’était pétoleux et instable, tant en force qu’en direction. Il y avait beacoup de grains et pendant une heure, je suis resté planté dans un trou de vent, sous la pluie " lâchait Gildas Morvan, ce midi à la vacation. Et pour cause, le rétablissement d’un alizé régulier et fort n’est pas prévu avant au moins la fin de la semaine. L’anticyclone des Bermudes est installé trop loin vers le nord-est pour provoquer un bon alizé et laisse au contraire passer de petites dépressions qui viennent circuler sur la zone de course. Résultat, cette contradiction entre les vents d’ouest, apportés par ces dépressions et le régime d’est habituel laisse sur la zone de course des vents très faibles et instables en direction. Alors forcément, sur l’eau, pour les solitaires, c’est le casse-tête ! " C’est une fin de parcours un peu décevante car il y a beaucoup de phénomènes qu’on ne maîtrise pas. Aujourd’hui, je pense qu’il y a une issue par le sud alors qu’hier, je croyais le contraire. Ca change constamment ", poursuivait de son côté Damien Grimont (Chocolats Monbana). Jusqu’ici, l’avantage était incontestable pour les nordistes. On l’a encore vu ces dernières heures : l’Irlandais Ian Munslow (Bolands Mill) mais aussi Guillaume Voizard, les deux concurrents les plus au nord-ouest, ont grappillé de précieux milles sur le petit groupe des centristes (Damien Grimont, Olivier Rabine, Philippe Legros…).
 
Pas avant vendredi en Guadeloupe
Reste que la suite réserve bien des surprises. " J’étais super content de moi jusqu’à ce matin mais depuis quelques heures, je déchante un peu. Ca semble un peu compliqué au nord pour les jours à venir. Certains fichiers météo nous mettent dans l’obligation de traverser un grosse bulle d’air " annalysait ce midi Guillaume Voizard sur le Comptoir Immobilier. Si les deux leaders, Sharp et Morvan, peuvent espèrer récupérer une fin d’alizé d’est d’ici à demain, la situation risque de se compliquer pour les suivants. " Une énorme zone de calmes se présente devant les nordistes. Elle devrait les scotcher lourdement dès demain après-midi. Finalement, moi qui suis dans le sud, je suis plutôt optimiste. Je me suis fixé pour objectif d’être au niveau du 21°N ce soir. Si j’y arrive, je devrais attraper des bribes d’alizés. Je pense que je vais encore perdre quelques milles au classement jusqu’au demain mais j’espère bien les regagner ensuite. " Pour l’heure, la seule certitude est que la route est encore longue pour la flotte des Classe 40. Les premiers ne sont en effet pas attendus avant vendredi à Pointe-à-Pitre. (philsharpracing.com) : " J’ai passé une super nuit. Je suis content parce j’ai évité la molle dans laquelle Gildas Morvan est tombé. Résultat, je lui ai repris quelques milles mais je reste méfiant car la route est encore longue. Plus longue que prévue en tous cas. J’avais espéré arriver à Pointe-à-Pitre demain mais ce sera vraisemblablement plutôt vendredi. J’ai 100 milles d’avance. Je me répète que c’est un tiers de la distance qu’il me reste à parcourir et ça dope mon moral. Pour l’instant, je n’ai pas fait d’erreur, pourvu que ça dure. J’essaye de ne pas me mettre la pression même si j’y crois de plus en plus fort à cette victoire. "

Source Route du Rhum

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Guillemot prend les devants

Safran
DR

Dix milles d’avance 8h. 31 milles à midi. Cela peut suffire pour redonner le sourire à Marc Guillemot (Safran) après une traversée de l’Atlantique difficile. Ce matin, Anne Liardet était retombée dans une zone sans vent et progressait laborieusement à 2,1 nœuds, contre 10,6 nœuds pour Guillemot. quatre heures plus tard, Anne avait redémarré à 6,8 noeuds mais Marc filait toujours à 9,2 noeuds. Depuis plusieurs jours, les deux prochains solitaires, attendus – si le vent se maintient ! – la nuit prochaine en Guadeloupe, jouent de l’accordéon. Une risée pour l’un, une pétole pour l’autre. Et inversement. Lequel arrivera le premier à Pointe-à-Pitre ? Une question qui doit tarauder les esprits des deux concurrents…

Source Route du Rhum

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“All Purpose” : sport et sellerie.

All Purpose - Orange
All Purpose - Orange

La société Trinitaine « All Purpose » plus connue comme une spécialiste de la voilerie, a lancé depuis quelques années une nouvelle activité : la sellerie marine. Coussins, banquettes, bannettes, housse de voiles… sur-mesure font partis des savoirs faire du trio Berthier, Aubrun et Lamiot.

La sellerie marine : « Il est important d’insister sur le sur-mesure. Nous sommes actuellement l’une des seules entreprises françaises à réaliser à la carte de la sellerie pour des plaisanciers, des régatiers de haut niveau ou encore des armateurs de voiliers de luxe » explique François Lamiot. 6 salariés travaillent à plein temps sur la conception de ces selleries très particulières car spécifiques à l’activité nautique.
« Ce savoir faire est en train de disparaître en France à cause d’une trop grande délocalisation » enchaîne François. « Notre objectif est de continuer à développer ce secteur au sein de « All Purpose » en créant des produits de plus en plus évolués ». 
Pour exemple, le vainqueur de la Route du Rhum dans la catégorie trimaran de 60 pieds, Lionel Lemonchois, a bénéficié des travaux de recherche en sellerie de « All Purpose ». « Avant la Route du Rhum, Lionel a mis l’accent sur le confort à bord de son voilier. Nous lui avons alors conçu un coussin à billes pour le repos à l’extérieur et à l’intérieur de son trimaran. Ce coussin prend la forme de son dos… et assure au skipper une bonne position pour ses siestes rapides » poursuit l’un des gérants de la sellerie.
La conception de la sellerie du maxi-trimaran « Groupama 3 », du maxi-catamaran « Orange » a bien aussi remplit les journées des techniciens « maison ». Le « Kaïdoz », nouveau Day Boat qui devrait faire sensation au salon nautique de Paris a fait aussi l’objet de toutes les attentions de « All Purpose ». « Ce nouveau concept assez révolutionnaire est équipé de notre sellerie et de nos voiles. La fabrication des pochettes extérieures et des coussins, l’optimisation de nos produits pour ce bateau nous a pris 6 mois de travail » conclut Lamiot.

Un bilan sportif éloquent :
En 2006, les voiles « All Purpose » ont gagné la Rolex Commodore’Cup, la Channel Race, l’Open Demi-Clé, les 100 ans de Cowes-Dinard-Saint-Malo…le mini Fastnet, le national mini, les vieux safran et le Grand prix de l’école Naval en Mumm 30.

Elles ont équipé Géry Trentesaux sur l’actuelle Route du Rhum, « Courrier Dunkerque » (huitième du Tour de France à la Voile), Fred Duthil et Franck Le Gal sur le circuit Figaro, Didier le Vourch et de nombreux ministes…

Depuis 2004, All’Purpose est présent au port du Crouesy, sur la presqu’île de Rhuys. Sylvain Pélissier y applique les mêmes techniques et tout le savoir faire signé All’ Purpose.

 « All Purpose » sera présent au salon nautique de Paris afin de présenter son savoir faire en sellerie et en voilerie : Hall 2.1 C110.

Plus d’informations sur www.allpurpose.fr

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