Programme 2007 :
– Michel Desjoyeaux en Monocoque 60 pieds et Figaro (Courses IMOCA + la Solitaire)
– Alain Gautier en Décision 35 sur Challenge Julius Baer (Suisse),
Programme 2008
– Michel Desjoyeaux en Monocoque 60 pieds (Vendée Globe)
– Alain Gautier en Décision 35 Challenge Julius Baer (Suisse) et Figaro (la Solitaire).
Programme 2009
– Michel Desjoyeaux en Monocoque 60 pieds et Figaro (Vendée Globe + la Solitaire)
Alain Gautier à l’heure suisse
Honneur aux anciens si l’on peut dire, puisque Alain Gautier entretient avec le groupe immobilier des liens solides et d’une fidélité sans faille depuis 2000. Après 7 années de collaboration étroite, à l’âge de la raison, il s’investit dans la monotypie, où sur des bateaux strictement identiques seuls les hommes font la différence. D’abord à la barre d’un D 35, ces catamarans lémaniques de 35 pieds (10,81 mètres), qui lèvent une patte à la moindre risée pour des régates alliant évolutions technologiques et qualités humaines. En Suisse, sur des eaux douces où s’entraînent les plus fines barres de la régate internationale et l’équipe d’Alinghi détentrice de l’America’s Cup, il défendra ainsi les couleurs du FONCIA, de plus en plus présent aux abords du lac.
Sur la Solitaire, ensuite, en alternance avec Michel Desjoyeaux, il reprendra les chemins de la course à armes égales en solitaire, avec la ferme intention de briller sur cette épreuve qui lui sied à merveille.
Sur ces deux circuits connus pour leur niveau d’exigence, Alain Gautier, réputé pour son goût de la compétition et son attachement à des valeurs comme le respect de l’autre, le dépassement de soi, défendra une certaine idée de la voile, celle-là même que symbolise Michel Desjoyeaux.
Trois questions à Alain Gautier :
La famille de FONCIA s’agrandit, quelles sont tes réactions ?
« Je suis très content de ces nouveaux programmes. Pour un sponsor qui est engagé depuis longtemps dans la voile, il était dommage de passer à côté du Vendée Globe 2008. Pour ma part, j’ai souhaité moins m’investir pour consacrer plus de temps sur des projets personnels. La question ne se posait donc même pas. Mais FONCIA, avec Michel Desjoyeaux, qui a le plus beau palmarès en course en solitaire dont on puisse rêver, illustre parfaitement sa volonté d’engagement dans ce sport. Par ailleurs, avec Michel, nous avons un peu la même approche, il n’est donc pas illogique de nous voir réunis sous les couleurs d’un même partenaire sur des projets bien distincts. »
De ton côté, le programme t’emmène en Suisse…
« Pour la deuxième année, je m’engage à nouveau sur le Challenge Julius Baer. Avec FONCIA, nous avons terminé 3è l’année dernière. En 2007, nous nous mesurerons à neuf autres équipages. Dans un cadre magnifique, de mai à septembre, nous disputons huit courses à bord de ce monotype très agréable. En Suisse, le plateau est particulièrement relevé et les courses sont à chaque fois plus disputées… »`
Et pourquoi ce retour en 2008 sur la Solitaire Afflelou le Figaro ?
« C’est sans doute la course que je préfère : tant du fait de la taille des bateaux, que pour son niveau sportif qui te pousse chaque fois à aller au bout de toi-même. Je suis vraiment ravi de la disputer à nouveau et, j‘espère mieux faire qu’en 2003 où la victoire, après quatre étapes, m’avait échappé à treize secondes près ! »
Michel Desjoyeaux, en route pour un grand tour !
Michel Desjoyeaux, marin au palmarès inégalé en solitaire, s’engage en effet dans un challenge audacieux en vue de disputer le Vendée Globe 2008 à bord d’un monocoque de 60 pieds aux couleurs de FONCIA. Le défi est de taille puisqu’il remettra son titre en jeu dans ce tour du monde en solitaire et sans escale qu’il a remporté en 2001 dans le sillage d’un certain… Alain Gautier, vainqueur de cette course absolue en 1993. L’édition 2008, au regard du plateau qui se dessine s’annonce sportivement passionnante. Une échéance majeure que Michel Desjoyeaux ne pouvait pas rater et pour laquelle FONCIA a souhaité le soutenir afin non seulement de poursuivre, mais aussi de renforcer, son engagement dans la voile. Dans cet objectif, Michel Desjoyeaux a d’ores et déjà lancé la construction, au chantier CDK (Port La Forêt), d’un nouveau monocoque sur plan Farr. Réalisé dans les moules du bateau de Vincent Riou, dans la conception duquel il est largement intervenu, il entamera cette première saison 2007 à la barre de ce nouveau prototype au top, très attendu sur la scène océanique…
Trois questions à Michel Desjoyeaux :
Pourquoi un nouveau Vendée Globe ?
« Ma première participation m’a apporté beaucoup de satisfaction. J’ai toujours cogité cette idée d’y retourner. La réflexion est engagée depuis longtemps, j’ai voulu prendre du recul et du temps pour naviguer ailleurs et autrement. Pour ce nouveau Vendée Globe, Alain, qui ne voulait pas y aller, m’a mis en contact avec FONCIA… et voilà ! C’est l’occasion pour moi de vivement l’en remercier. La prochaine édition, compte tenu des concurrents déjà en lice, se révèle très attrayante. J’ai tout simplement une très grosse envie d’y aller… »
Comment abordes-tu ce projet individuel dans le contexte collectif d’un team ?
« Il n’y a aucune ambiguïté. Nous sommes deux skippers et même si nous portons les mêmes couleurs, nous avons nos propres objectifs : chacun gère son projet d’un point de vue technique et sportif. Pour ma part, c’est ma structure, Mer Agitée, qui orchestre la préparation du Vendée Globe et prend la charge de la fiabilisation du monocoque actuellement en construction. Ce qui n’empêche que des connexions et des échanges puissent s’établir au fur et à mesure. Bien au contraire, avec Alain, nous avons des personnalités assez proches et compatibles pour le permettre… »
Où en es-tu dans ta préparation ?
« Le bateau est en construction depuis le mois de septembre. Nous avons commencé par le bout-dehors, il est le fer de lance du projet ! La coque sera finie début février et j’espère une mise à l’eau à la mi-mai pour participer à la Calais Round Britain Race. L’été sera ponctué par une préparation en grandeur nature en Figaro sur la Solitaire avant la première grande échéance océanique du monocoque sur la Transat Jacques Vabre. »
Vendée Globe, Figaro, D35…
Une étape de plus de 750 milles au programme !
Le 31 juillet 2007, les Solitaires s’élanceront de Caen pour une étape longue de 415 milles. Ils laisseront la France dans leur sillage pour attaquer une traversée de la Manche avant de longer les côtes anglaises pour rejoindre la mer Celtique. L’arrivée de cette première étape technique, où la stratégie pourra prendre le pas sur la vitesse pure, sera jugée en Irlande à Crosshaven.
Le 6 août, le départ de la deuxième étape sera donné dans la baie de Cork. La flotte s’élancera le long de la côte Sud de l’Irlande en direction du mythique phare du Fastnet qu’elle laissera à bâbord. Les Solitaires entameront alors une descente au sud, pour rejoindre la pointe de la Bretagne où ils mettront cap sur Brest, arrivée de cette étape de 344 milles.
Le 11 août, 762 milles nautiques, un record, se présenteront devant les étraves des Figaro Bénéteau. Pour la seconde fois, les figaristes feront route en direction du Fastnet avant de redescendre plein sud, pour un véritable parcours de vitesse, en direction de la pointe Ouest espagnole. Cette étape, qui arrivera dans la baie du port de La Corogne, sera « l’Himalaya » de cette 38e édition.
Le 19 août, le sprint final sera lancé. Après être sorti du relief espagnol avec plusieurs caps à négocier, les Solitaires plongeront dans le golfe de Gascogne pour rejoindre la Vendée. Ils termineront cette Solitaire Afflelou Le Figaro 2007 aux Sables d’Olonne après avoir emprunté le chenal mythique du Vendée Globe.
Jacques Caraës, Directeur de course : « Tout en restant une classique entre la France, l’Irlande et l’Espagne, cette édition est celle des contrastes : un mélange de parcours côtiers, d’étapes courtes, qui se traduiront en véritables sprints, et une étape très longue à vocation plus hauturière. »
CAEN
Ouverture du village Samedi 21 juillet
Prologue Afflelou: Dimanche 29 juillet
Départ 1ère étape : Mardi 31 juillet à 15h00
CROSSHAVEN (Irlande) 415 milles
Arrivée de l’organisation : Mercredi 1er août
Arrivée prévue des bateaux : Vendredi 3 août
Départ 2ème étape : Lundi 6 août à 12h00
BREST 344 milles
Arrivée de l’organisation : Mardi 7 août
Arrivée prévue des bateaux : Mercredi 8 août
Départ 3ème étape : Samedi 11 août à 11h00
LA COROGNE (Esp.) 762 milles
Arrivée de l’organisation : Dimanche 12 août
Arrivée prévue des bateaux : Jeudi 16 août
Départ 4ème étape : Dimanche 19 août
LES SABLES D’OLONNE 355 milles
Arrivée de l’organisation : Lundi 20 août
Arrivée prévue des bateaux : Mercredi 22 août
Régate de clôture Afflelou : Vendredi 24 août
Source Solitaire Afflelou Le Figaro
Welcome to Ocean Racing !
Chantiers, architectes, coureurs, sponsors, passionnés : l’équipe éditoriale du magazine Course Au Large a toujours su rester en phase avec les acteurs majeurs de la voile offshore hors de nos frontières… le magazine avait donc vocation à être accessible à un lectorat international. C’est chose faite !
Pourquoi une version en langue anglaise ? D’abord parce que la course océanique est une discipline mondiale, et le contenu du magazine Course Au Large depuis sa création, majoritairement international… D’autre part, la scène océanique et technologique française suscite un vif intérêt de la part des marins et des passionnés du monde entier ! L’épopée des grandes courses océaniques (Vendée Globe, Route du Rhum,…), le phénomène du multicoque, la course en solitaire, les grands records, attirent depuis toujours les regards des passionnés et pratiquants des quatre coins de la planète : il était donc temps qu’un magazine international entièrement dédié à la course océanique voie le jour.
Le premier magazine de course océanique, en ligne !
Cela est désormais chose faite, les lecteurs anglophones de tous les continents peuvent maintenant accéder à l’ensemble des contenus du magazine Course Au Large en langue anglaise et en version électronique. Un choix technologique qui éradique les contraintes liées à la fabrication, à l’acheminement et à la distribution du magazine en version papier et qui assurent par ailleurs à ce nouveau magazine, un accès et une audience internationale !
Grâce à l’arrivée « online » d’OCEAN RACING, tous les deux mois, les lecteurs anglophones auront désormais le loisir de découvrir articles de fond, récits, dossiers techniques et autres entretiens, avec la même qualité graphique qui a fait la renommée de Course Au Large.
Le premier numéro d’Ocean Racing (98 pages) est consultable gratuitement à l’adresse suivante : www.ocean-racing.net Les numéros suivants seront accessibles par abonnement au numéro, pour le prix unitaire de 3,50 €
Thomas Coville à un an du grand saut
Après 7 années de courses et de records en monocoque et en multicoque de 60 pieds (18,28m), le skipper Thomas Coville – troisième de la Route du Rhum – et le groupe Sodeb’O ont décidé de s’attaquer à la performance de la jeune anglaise. En juin dernier, Sodeb’O a lancé au chantier Boat Speed au Nord de Sydney, la construction d’un trimaran de 32 mètres (105 pieds) dessiné par Nigel Irens et Benoît Cabaret. A peine rentré de Pointe-à-Pitre et après un bref passage au Salon Nautique de Paris, le skipper décollera pour l’Australie. Il découvrira ce nouveau bateau qu’il pense, rêve et fait naître aux antipodes avec son équipe depuis déjà six mois.
48 000 kilomètres en solitaire sur trois coques
Dans un an à la même période, Thomas Coville s’attaquera à l’un des défis sportifs et humains les plus engagés qui soient. Passer sous la barre des 71 jours pour faire le tour du monde seul en multicoque, c’est réussir à maintenir une moyenne de 16 nœuds (référence Ellen MacArthur : 15,9 noeuds) sur une distance de 27 000 milles nautiques, soit plus de 48 000 km. Un sprint d’un peu plus de deux mois avec la planète pour terrain de jeu. Trois océans, trois caps, un seul homme et un bateau, une histoire simple et pourtant. De la grosse houle des mers du Sud, aux icebergs, des grains du Pot au Noir aux calmes de Sainte-Hélène, le voyage est complexe, complet, ultime.
Travailler aux antipodes
Cette année, Sodeb’O a mené parallèlement deux programmes : celui du 60 pieds à bord duquel Thomas a battu en solo le record de la Manche et celui du Tour des Iles Britanniques, avant de se classer troisième de la Route du Rhum début novembre. En même temps, il a fallu concevoir et construire le Maxi Sodeb’O à l’autre bout du monde. Pour remplir cette mission, Thomas s’est bien entouré et a organisé le travail à distance. Nigel Irens, basé en Angleterre, et Benoît Cabaret, à Vannes, dessinent le bateau, comme ils l’ont fait en 2003 pour Ellen MacArthur et également aujourd’hui pour Francis Joyon. Un autre anglais, John Levell calcule la structure. Le spécialiste en hydrodynamique Yann Roux réfléchit et teste numériquement depuis Le Havre les formes des coques et des appendices. Vincent Marsaudon et l’équipe de Lorimat réalisent à Lorient le mât et la bôme. A la Rochelle, Jean-Baptiste Le Vaillant et Yann Andrillon de chez Incidences conçoivent et fabriquent les voiles. Chaque membre de l’équipe technique Sodeb’O à La Trinité pilote un secteur selon sa spécialité (voile, hydraulique, électronique, accastillage, etc…). Thomas Coville reste bien sûr au centre des décisions. En Australie, c’est Thomas Gavériaux qui suit au quotidien la construction du bateau chez Boat Speed. Il coordonne le travail avec Peter et Sari Ullrich, les responsables du chantier. Les logiciels de communication en temps réel permettent à chacun d’échanger des idées et des fichiers en direct. La distance n’est plus aujourd’hui une barrière à l’efficacité. Les plannings de conception et de construction ont été jusqu’ici totalement respectés.
Un trimaran de 32 mètres, une forme originale, une cellule de vie de plain-pied
Puisqu’ils ne sont pas soumis à une jauge, les maxi multicoques permettent d’explorer en toute liberté de nouvelles voies architecturales. Nigel Irens et Benoît Cabaret ont dessiné le Maxi Sodeb’O en partant du principe que pour accélérer en sécurité dans la grande houle des mers du Sud, il faut avoir de la stabilité longitudinale grâce à des coques fines et effilées. Le bateau doit aussi rester contrôlable par un seul homme. Le nouveau trimaran Sodeb’O possède donc une coque centrale plus longue que celles des flotteurs soit 32 mètres (105’ pieds), 10 mètres de plus que le B&Q/Castorama d’Ellen MacArthur. S’il est long, il n’est large que de 16,50 mètres pour limiter la puissance. La surface de voile est de 25 % plus grande de celle de l’actuel Trimaran Sodeb’O 60′. Les milles accumulés depuis quatre ans en solitaire par Thomas l’ont amené à concevoir un cockpit innovant. Dans les bateaux « classiques », le marin descend dans son bateau ce qui risque de le couper de l’environnement extérieur et de retarder son temps de réaction en cas d’urgence. Abrité sous une bulle en partie transparente, Thomas pourra barrer, manœuvrer, travailler à la table à carte, manger et dormir dans une cellule de vie de plain-pied, sur un même niveau à l’extérieur comme à l’intérieur. « Il est finalement moins stressant pour un marin de dormir sur le pont bien protégé que dans sa bannette tranquille à l’intérieur » explique Nigel Irens.
Où en est le Maxi Sodeb’O ?
L’ensemble des grosses pièces de carbone – coque centrale, bras, flotteurs, cloisons – sont bientôt prêtes à être pré-assemblées. Une opération qui se déroule en deux étapes. Chacune des pièces a été fabriquée en plusieurs parties – presque 50 au total – qui vont d’abord être réunies. L’ensemble viendra ensuite composer l’intégralité de la plateforme. Aménagement intérieur, accastillage, motorisation, électricité, électronique, hydraulique, peinture, finitions, ….constitueront le travail des prochains mois. La mise à l’eau du bateau est programmée en mai 2007.
Un demi tour du monde pour commencer
Le Maxi Sodeb’O naviguera pendant un mois en baie de Sydney pour effectuer les premiers tests à proximité du chantier. Thomas ramènera ensuite le bateau par la mer : en équipage d’abord puis en solitaire jusqu’à La Trinité Sur Mer, son port d’attache. Un demi-tour du monde d’entraînement et de prise de repaires pour le skipper qui s’élancera quelques semaines plus tard pour un tour du monde en solo.
Thomas Coville, skipper : « Je suis impatient d’être en Australie. De rencontrer pour la première fois ce bateau qui occupe mon esprit depuis près d’un an. Je vais prendre conscience de sa taille, le toucher enfin. C’est un bateau comme nous l’avons souhaité, innovant, simple et à taille humaine. Lorsque j’ai coupé la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre, je pensais à lui, je me projetais déjà dans cette nouvelle aventure tellement enthousiasmante. C’était bon aussi pour nous tous cette année d’avoir un avenir même s’il était impliquant pour chacun de travailler en parallèle sur les deux bateaux. Quelle ambition de se lancer dans un an pour ce record ! Le duel avec Francis (Joyon) s’annonce aussi très excitant, cela ajoute une nouvelle dimension au défi. »
Nigel Irens, architecte : « Les technologies permettent aujourd’hui de travailler en temps réel à distance. Avant je m’installais près des chantiers pour suivre la construction des bateaux. Là, nous menons nos réunions sur « Skype », nous recevons tous les jours des photos d’Australie, nous voyons le trimaran évoluer et cela permet d’impliquer plus de compétences autour du projet. Il y a une parfaite étanchéité entre les équipes de Sodeb’O et d’Idec (F.Joyon). Nous y tenions avec Benoît (Cabaret). Personne ne pose de question, chacun respecte le travail de l’autre. Il est très intéressant de voir comment ces deux bateaux issus au départ du même avant-projet seront en réalité très différents. Chaque skipper y a mis sa patte, suivant son expérience et son caractère. »
Thomas Gavériaux suit la construction en Australie : « Je suis les yeux de l’équipe au chantier. Mon rôle est aussi bien technique que humain. Je fais le lien entre tous les interlocuteurs du projet, en France, en Angleterre et à Sydney. Peter et Sari Ullrich (responsables de Boat Speed) construisent des bateaux depuis 25 ans. Ils ont commencé par des 18 pieds australiens qui demandent rigueur et précision, ils gèrent aujourd’hui une équipe de 25 à 35 salariés avec la même exigence. Ici, le jour se lève à 5h30 et se couche à 19h30. Les gens font du sport aux aurores et commencent le travail vers 6h30, un rythme de vie différent mais très agréable. Autre contraste amusant : en ce moment, c’est l’été, il fait 40 degrés et l’on croise des gens déguisés en père Noël! »
Source Sodeb’O
Les grands records sont décidément… “Treize” en vogue
Au sein de l’écurie Gitana, dont il assure la direction sportive, Loïck Peyron retrouve une de ses ex-montures, le baron Benjamin de Rothschild ayant acquis au printemps le plan Ollier Kingfisher II. Rappelons que ce fier navire avait touché l’eau pour la première fois sous le patronyme d’Innovation Explorer, et que c’est précisément Loïck Peyron qui en avait été le premier skipper, le menant à une très belle seconde place lors de The Race malgré une garde-robe déficiente. Ensuite rebaptisé Orange, l’engin avait repris le trophée Jules Verne à Soprt Elec en 2002, avec une circumnavigation de 64 jours.
Notons que la superstition n’a pas cours au sein de cette flotte, et que le maxi-catamaran prend donc logiquement le patronyme de Gitana 13. Voici ce que nous expliquait Loïck il y a quelques mois, alors que le géant entrait en chantier chez Multiplast : «Notre ambition, même si pour l’heure aucun programme précis n’a été défini, est de s’attaquer aux records océaniques avec à terme un programme d’envergure. Dans un premier temps, il est possible que nous démarrions cet hiver, avec pourquoi pas une tentative sur la Route de la Découverte, une mise en jambes de cet ordre. Mais rien n’est vraiment fixe pour l’instant.» Gitana 13 sera équipé du mât que lui avait fait fabriquer Offshore Challenges chez JMV à Cherbourg, le maxi-catamaran ayant été privé d’espar depuis l’avarie survenue au large des Kerguelen en 2003, alors qu’Ellen MacArthur et son équipage tentaient de s’emparer du Trophée Jules Verne. «Nous allons en profiter pour moderniser le gréement», concluait Loïck Peyron.
Du côté de l’équipe, on nous précise aujourd’hui que Gitana 13 devrait être remis à l’eau en janvier… D’autre part, l’écurie travaille actuellement à la mise en place d’un programme complet « sur plusieurs années », qui pourrait être annoncé sous peu.
JB
La Multicup jette l’éponge !!!
A Fécamp, en septembre dernier, un programme pour la saison 2007 avait été annoncé avec pour conditions que le financement soit bouclé et qu’il y ait un plateau minimum de 6 bateaux. Cette dernière exigence avait été émise par les sponsors potentiels, les villes accueillant les épreuves, et les médias intéressés par des parrainages.
A ce jour, les souscriptions fermes au Championnat 2007 des Multicoques 60′, en cours d’organisation, sont au nombre de 4 seulement : les bateaux Banque Populaire IV, Gitana 11, Gitana 12 et Groupama 2 ont confirmé leur participation.
Compte tenu du nombre de bateaux éventuels pouvant encore s’engager, il est peu probable, voire impossible, que ce minimum puisse être atteint.
Tout a été envisagé, comme une réduction du programme, ou un changement substantiel des épreuves, pour permettre à un maximum de bateaux de rejoindre ce circuit. Malheureusement, à ce jour, tous les efforts fournis n’ont pas permis l’arrivée de nouveaux concurrents.
Gabriel Brack, président de Multi Cup SAS : "c’est avec grand regret que nous avons dû prendre la décision de cette annonce. Nous remercions encore vivement nos sponsors de cette année, Café Ambassador et Jaeger-LeCoultre, ainsi que Benjamin de Rothschild pour son engagement et son soutien. Sont aussi remerciés, les équipes qui nous ont accompagnés tout au long de la saison 2006, l’ensemble des partenaires institutionnels en 2006 ainsi que ceux ayant répondu favorablement pour la mise en place du programme 2007 et, enfin, les différents médias français et étrangers. Je souhaite à cette classe de bateaux de trouver rapidement les ressorts qui lui permettront, enfin, de se fédérer pour se redéployer".
Source Multicup 60′
Stamm dans la dernière ligne droite
« Hier, j’ai touché du vent de Nord-Ouest, explique le skipper de CHEMINEES POUJOULAT. Je suis donc enfin au portant. J’espère qu’il m’accompagnera jusqu’à Fremantle ! Le temps s’est un peu réchauffé aujourd’hui, mais le vent est plus faible que prévu… » Bernard est maintenant à 1 760 milles de l’Australie. Il devrait arriver à Fremantle en début de semaine prochaine, sans doute mardi.
Kojiro Shiraishi, SPIRIT OF YUKOH, qui lui a bénéficié de vent portant, a repris 100 milles à Bernard Stamm. Mais c’est maintenant à son tour de naviguer au vent de travers, toujours à plus de 16 nœuds de moyenne dans du vent fort, pour aller chercher la marque de parcours située au Nord des îles Kerguelen, point de passage obligatoire. « SPIRIT OF YUKOH navigue à plus de 16 nœuds et vient régulièrement percuter les vagues. Cela devient difficile d’écrire tellement ça tape, confie le skipper japonais. Les vagues balayent durement le pont et j’ai des fuites d’eau partout ! Même en utilisant les pompes de cale, j’ai du mal à étaler les entrées d’eau… »
A bord d’ECOVER, à 400 milles dans le Sud-Est de Cape Town, le duo britannique Mike Golding et Alex Thomson est parvenu à fixer les sections cassées du mât. A 6,6 nœuds de moyenne, les deux naufragés devraient toucher terre d’ici deux jours.
Dans l’Océan Atlantique Sud, à la porte des 40e Rugissants, Sir Robin Knox-Johnston, SAGA INSURANCE se lance dans des surfs à grande vitesse. « Etonnamment, je ne navigue qu’à dix nœuds de moyenne, alors que j’enchaîne les surfs à plus de 20 nœuds ! J’espère tout de même que ma moyenne va finir par augmenter ! » Le skipper de SAGA INSURANCE vient de détecter un nouveau problème technique à bord de son 60 pieds Open. « Cela m’a pris deux jours complets pour identifier l’endroit d’où provenait le bruit d’eau qui m’agaçait. Au bout de mes investigations j’ai enfin identifié l’origine du bruit. Cela vient de la boîte étanche de la quille. Le vide-vite a dû se casser lors des tests de retournement imposés par l’Imoca. Par la trappe de visite j’ai observé un véritable jet d’eau. Encore un nouveau travail à rajouter sur la liste des réparations à effectuer à Fremantle ! »
A 270 milles au Nord de Sir Robin, Graham Dalton, A SOUTHERN MAN – AGD, commence lui aussi à ressentir les premiers signes du Grand Sud. « J’ai essuyé une succession de rafales et mon Solent en a souffert… cela pourrait me poser des problèmes les prochains jours… »540 milles encore plus au Nord, le marin Basque Unai Basurko, PAKEA, fait cap à l’Ouest à petite vitesse en soignant son 60 pieds.
Source Velux 5 Oceans
Charte de l’Eco-Marin, à soutenir et à appliquer !
Treize petits articles essentiels. Des « points théoriques incitatifs ». Ne pas rejeter ses déchets en mer. Choisir des produits de nettoyage ou de carénage non polluants ; éviter tout rejet chimique ; ne pas accoster sur des îles protégées ; privilégier ports et corps-morts aux mouillages forains qui abîment les fonds, limiter sa consommation d’eau douce, respecter les limitations de vitesse tout comme les espèces animales… Voilà entre autres ce que contient la charte éco-marin, initiative lancée à La Rochelle en 2003 et qui a aujourd’hui besoin d’élargir son champ d’action, de sortir d’une certaine marginalité. D’être en tous cas plus soutenue encore que par ses déjà 500 signataires. Car l’idée de la charte c’est aussi d’être diffusée le plus largement possible. De faire de ces quelques points théoriques des évidences dont chaque signataire devient lui-même ambassadeur.
A La Rochelle, dans les bureaux de l’association Echo-Mer, un des initiateurs du projet, David Beaulieu, raconte : « l’idée est venue au départ du Label Bleu de la Transat 6.50 où chaque coureur s’engageait à ne rien rejeter en mer ». David lui-même est marin. Navigue. De ses quelques transatlantiques – par exemple avec Benoît Parnaudeau, héros du dernier Vendée Globe – il retiendra une chose « en arrivant près des côtes, à chaque fois qu’on rentre d’une traversée, la pollution saute aux yeux : sacs plastiques, poubelles éventrées, filets, macro déchets en tous genres… et il y a toute celle qu’on ne voit pas, la plus dangereuse, issue des produits chimiques, phytosanitaires, détergents et autres qui détruisent les écosystèmes »… Autrement dit, il faut agir au maximum en amont. Et l’idée que des marins parlent à tous mérite d’être soutenue.
« C’est un message des marins aux humains, une petite goutte d’eau, une manière de susciter la prise de conscience, d’inciter aux réactions. C’est ainsi qu’on fait bouger les choses, peu à peu. Si chaque marin affiche la charte dans son bateau, l’applique, la diffuse, en parle à ses collègues utilisateurs de la mer, aux capitaineries des ports, les choses commenceront à bouger».
Alors oui, il faut signer et diffuser cette charte comme le font déjà Karen Leibovici, autre héroïne du Vendée Globe et présidente d’honneur de l’association, Benoît Parnaudeau ou encore les navigateurs du Team Défimer, Armel Tripon et Erwan Leroux. Oui, il faut visiter le très didactique site Web www.echo-mer.com et sa foule de petits conseils basiques pour une mer plus propre. Saviez-vous par exemple qu’on peut remplacer quasiment tous les produits de nettoyage du bateau par des solutions de produits naturels (vinaigre, citron, etc) ? Sur le site, une foule de recettes contenues dans l’ « Eco-Dico » donnent les gestes qui sauvent la mer, « ma compagne, mon défi, l’objet de mes rêves », comme dit le préambule de la charte de l’Eco-Marin. Pour ne pas sacrifier cet espace, pour que nos enfants y trouvent eux aussi leur part de rêve, la prise de conscience commence maintenant. « C’est possible, il faut se bouger, et montrer qu’avec l’engagement de chacun on peut faire avancer les choses », sourit David Beaulieu. Signez, diffusez, appliquez. Tous les utilisateurs de la mer sont concernés. Tous les marins. Tous les terriens, aussi.
Du près, encore du près…
« Les angles de vent ne sont pas favorables en ce moment et le vent est beaucoup tombé alors nous avançons lentement mais sûrement. C’est une vraie bagarre. » A rapporté Mike cet après-midi. Mike et Alex ont attaché les parties cassées du mât sur le pont et ont installé des instruments à vent temporaires pour pouvoir régler le pilote automatique afin qu’il barre ECOVER en fonction de l’angle du vent plutôt que sur un cap. Cela leur économise quelques réglages de voilure.
En ce qui concerne la compensation de temps et essayer de trouver des causes à la rupture du mât, Mike a vérifié ses données informatiques pour examiner le déroulement des événements de plus près. Selon Mike, il a passé son premier coup de fil à l’organisation à 08h00 GMT et a fait demi-tour à 11h27 GMT le jeudi 23 novembre. Il est arrivé sur zone à 19h30 et a été en vue de HUGO BOSS à 20h34. A 05h22 le lendemain, il a commencé l’opération de sauvetage et à 06h04, il avait récupéré Alex. A 07h42, ECOVER était de nouveau en route pour Fremantle à vitesse moyenne, à environ 80% des polaires. Et il était 11h26 quand le mât est tombé.
« Je pense que ça nous dit quelque chose. Pour moi, ça indique que le mât a probablement été endommagé à naviguer au près, à naviguer sous le même angle pendant longtemps dans 40 nouds de vent. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus probable étant donné que n’avions pas vraiment navigué au portant très longtemps, et nous ne tirions pas sur le bateau, nous étions en rythme croisière. Ca a été trop rapide, trois heures et demi, pour que ça puisse être autre chose. Ce que nous savons c’est que ce n’était pas un problème dans le gréement. Rien n’est tombé, ce qui veut dire que ce n’était pas une erreur humaine, donc tant mieux. »
La prochaine étape sera d’avoir un expert en composite examiner les morceaux, sans doute quelqu’un de chez le fabricant du mât, Southern Spars.
« Je suis presque certain qu’ils vont pouvoir regarder comment ça a cassé et nous donner une idée plus claire de ce qui s’est vraiment passé. » Au cours des cinq dernières semaines en mer, Mike nous rapporte qu’il a eu des tonnes d’idées pour son nouveau bateau qui est actuellement en construction chez Hakes Marine en Nouvelle-Zélande et dont l’architecte Merfyn Owen supervise la construction. « Et quand j’aurai digéré cette situation et retrouvé mes esprits, je suis sûr que je vais trouver encore plus de choses. Nous en avons déjà envoyées quelques unes à Merf. »
Mike reconnaît que, de façon presqu’inévitable, le fait de co-habiter avec Alex a fait qu’ils en ont sans doute tous les deux trop dit sur leurs idées pour leurs bateaux respectifs. « Je pense que nous apprenons des idées de l’un et de l’autre, mais j’imagine que c’est presqu’inévitable vu que c’est ce qui nous intéresse. Nous nous entendons bien, c’est certain. Alex a dormi comme un bébé hier soir et est de nouveau endormi en ce moment. Je le laisse récupérer autant que possible. »
Source Ecover
ClipWay : la nouvelle solution de vidéo mobile.
La suite ClipWay se décline en 3 logiciels :
ClipWay s’adresse aux travailleurs mobiles, ClipWay Challenges est destiné aux skippers, et enfin, Media ClipWay est dédié à aux professionnels des media.
Tous se présentent sous la même interface, avec des fonctions adaptées à chaque type d’utilisation.
Ainsi ClipWay permet à tous d’envoyer une vidéo en quelques clics.
Media ClipWay propose un direct en qualité broadcast, une fonction de prévisualisation pour la rédaction et une transmission optimisée quelque soit le lien.
Et enfin ClipWay Challenges intègre une automatisation d’envoi de vidéos permettant au skipper de transmettre ses clips tout en continuant à barrer son bateau, et propose une transmission optimisée pour les connexions maritimes.
Coté réception, ClipWay propose un logiciel serveur gratuit, téléchargeable depuis le site internet www.clipway.com.
Pour les Media, un serveur intégrant plus de fonctionnalités est disponible (jusqu’à 8 connexions entrantes, back-up automatique,etc…).
Compatible avec différents types de connexion, ClipWay a été particulièrement développé pour être utilisé avec le nouveau modem satellitaire d’Inmarsat : le BGAN. Petit, léger et robuste le BGAN est un outil de travail indispensable pour tous les travailleurs mobiles. Doté d’une couverture terrestre mondiale, il permet d’atteindre des débits allant jusqu’à 492Kbps.
Avec ClipWay et le BGAN, Geolink est à même de proposer aujourd’hui la solution complète idéale de vidéo mobile : légère, performante et simple d’utilisation.
ClipWay Challenges, les marins solitaires communiquent en pleine mer…
Les skippers ne sont plus seuls en mer… et leurs sponsors non plus !
Basé sur le même principe que ClipWay, simple d’utilisation, rapide et fiable, ClipWay Challenges possède des fonctionnalités adaptées aux conditions de ces grands défis sportifs : automatisation d’envois des clips, transmission optimisée sur les Fleet (terminal satellitaire maritime) et direct en haute qualité.
En quelques minutes, les images de ces grands défis sont envoyés aux chaînes de télévision, aux PC Course et aux sponsors.
Plusieurs skippers ont déjà opté pour la solution ClipWay Challenges : Route du Rhum, Vendée Globe, Rames Guyane, Cannes-Istambul, et d’autres grands défis en mer…
Les fonctions ClipWay :
ClipWay se présente sous la forme d’une barre de menu, de laquelle on ouvre les différents modules (Capture, compression, transmission et live).
-La Capture : reliée au PC par un câble Fire Wire (IEEE 1394), la caméra est directement télécommandée depuis l’interface ClipWay. La capture se fait en 2 clics, quelque soit la caméra. (Capture en format Pal ou NTSC).
Media ClipWay intègre une fonction d’import de vidéos montées (format *.dv).
-La Compression : 4 qualités de compression prédéfinies, pour Media ClipWay et ClipWay Challenges : 8 qualités de compression. Compression WM9, de 500 à 4000 MBPS (configurable).
-La Transmission : tout type de fichiers à toute sorte de destinataires (presse, entreprises, particuliers…). Adaptée aux moyens de transmission satellitaires et terrestres : BGAN, RBGAN xDSL, et toute liaison IP. Reconnexion automatique en cas de problèmes de transmission (en cas d’interruption, la transmission reprend à l’endroit où elle a été interrompue. NB : Le fichier est visible même incomplet).
Media ClipWay est compatible avec tous les moyens de transmission : xDSL, RNIS, RTC, 3G, GAN, BGAN, VSAT, etc…
ClipWay Challenges est optimisé pour une transmission par Fleet (terminal satellitaire maritime d’Inmarsat).
-Le Live : directement d’une caméra DV, en qualité broadcast avec un débit image jusqu’à 25/30 images par seconde.
-La Réception : le serveur ClipWay gratuit permet une réception directe des fichiers. Le Serveur Media ClipWay, recommandé pour les télévisions ayant équipé plusieurs reporters, accepte jusqu’à 8 transmissions en même temps et intègre une architecture multi-serveurs (enregistrement automatique sur 6 chemins de sauvegarde définis). Le procédé de transmission / réception de Clipway se révèle beaucoup plus performant et fiable qu’un FTP.
Depuis plus de 15 ans, Geolink offre à ses clients de par le monde des solutions globales, innovantes et fiables, de communication par satellite.
Geolink est un groupe international réalisant plus de 65 % de ses transactions avec des clients hors de France, principalement en Afrique, Europe du Sud et en Europe du Nord. Partenaire privilégié des grands réseaux satellites mondiaux (Inmarsat, Iridium, Intelsat et Eutelsat) et de certaines stations terriennes.
Afin de satisfaire aux exigences croissantes et complexes de ses clients, Geolink a développé toute une gamme de solutions fiables de télécommunication pour la transmission de données, voix et images, fax, mail, pour l’accès Internet, le GSM et les solutions IP sans fil, partout où les télécommunications classiques sont problématiques ou inexistantes.
Ainsi, Geolink a développé pour le milieu maritime 3 applicatifs exclusifs. Le premier, Catsat, est un service d’aide à la pêche par satellite. Le second, OceanCell™ est le premier service commercial qui, depuis décembre 2000, permet aux passagers et équipages à bord de bateaux de croisière et de ferries d’utiliser leurs téléphones mobiles, comme s’il étaient à terre. Le troisième, OceanPost, permet aux compagnies maritimes et aux armateurs d’intégrer entièrement leurs navires à leurs réseaux TCP/IP internes et ainsi d’optimiser leurs transmissions de données.
Plus d’infos sur :
www.clipway.com
www.mediaclipway.com