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Duo Eliès – Audigane sur la Transat Jacques Vabre 2007

Yann Eliès Sébastien Audigane
DR

« Ce qui m’impressionne le plus chez Sébastien, confie Yann, c’est son côté « breton en granit » qui résiste à tous les éléments ! A l’instar d’Hervé Jan, il a une personnalité un peu en décalage avec l’image que l’on se fait de lui. Ce sont des personnages beaucoup plus chaleureux que ce qu’ils laissent paraître. » Les deux marins se connaissent depuis leur adolescence. A l’époque Sébastien naviguait en laser et Yann en dériveur double. Depuis, ils ont accumulé les milles en solitaire sur le circuit Figaro et ont parcouru le monde ensemble lors du trophée Jules Verne, un record inégalé à ce jour. « Sur le Jules Verne, j’ai découvert qu’il était le meilleur barreur du bord, souligne Yann avec admiration. En plus de l’amitié qui nous lie il y a une réelle estime sportive." "En effet, on se connaît depuis longtemps, rajoute Sébastien, et on s’apprécie mutuellement. Yann est quelqu’un de sérieux. Je suis ravi d’intégrer une équipe performante et organisée qui dispose d’un bateau neuf et des moyens nécessaires pour mener à bien un projet. »
 
 Duo complémentaire
 « Mon objectif, explique Yann, était d’avoir un binôme aussi complémentaire que celui que j’ai pu former avec Bernard Stamm. J’ai donc choisi de recruter un performeur, en l’occurrence Sébastien, qui fera avancer le bateau au maximum de son potentiel, ce qui me permettra de me consacrer à mon rôle de stratège. Avec un bateau neuf il y a un gros travail de découverte du manuel d’utilisation et d’optimisation des performances.  J’aime la phase de mise au point d’un bateau, confirme Sébastien. C’est un travail important dans la préparation de Yann au Vendée Globe. La série Imoca est actuellement l’une des plus pointues en course au large, avec bon nombre de bateaux neufs et de skippers talentueux. Il y aura donc beaucoup de prétendants à la victoire sur la transat Jacques  Vabre et une course acharnée en perspective ! ». Les deux régatiers s’en réjouissent d’avance !
  
Apprentissage pour le Vendée Globe
La transat Jacques  Vabre sera une phase importante dans la carrière des deux hommes. Ce sera le premier objectif sportif de Yann à bord de son nouveau monocoque et une bonne préparation pour le Vendée Globe. Pour Sébastien, cette transat s’inscrit également dans un projet de participation au Vendée Globe 2012. Le skipper en recherche de sponsor a pris son destin en main.

Programme du monocoque Generali
Les mois à venir s’annoncent chargés pour l’équipe Generali. La mise à l’eau prévue en avril sera suivie des tests de retournements exigés par la classe Imoca. Le bateau sera baptisé le 11 mai  à La Trinité s/mer. Yann et Sébastien participeront à la Calais Round Britain Race avec une partie de l’équipe technique au mois de juin puis au Fastnet en double au mois d’août. Ils devront également effectuer un parcours de qualification de 1000 milles en vue de la transat  Jacques Vabre.

Source Generali

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Duos français en bonne posture au Mondial F18

Mondial F18 2007 Bundock Ashby
DR

Lors de la première journée, seize concurrents ont chaviré et trois marins ont dû être soignés par les équipes médicales. Même si le vent n’atteignait qu’une vingtaine de nœuds, la forte houle a provoqué les dégâts sur le plan d’eau. Malgré un bon début de course, le duo français Mourniac – Citeau  dû se contenter de la troisième place, les Australiens Bundock et Ashby remportant la première manche devant Booth et Nieuwenhis des Pays-Bas. Lorsque le vent s’est renforcé, les organisateurs ont été obligés d’annuler la suite des épreuves. Hier encore constatant des rafales de trente nœuds le comité de course a préféré annuler toute la journée.

Heureusement, l’accalmie aujourd’hui a permis à quatre courses d’être courues. Lors de la deuxième et troisième course, les diables australiens, Darren Bundock et Glenn Ashby ont de nouveau dominé dès le départ. A signaler une bonne performance de Billy Besson et Arnaud Jarlegan pour la France, qui ont fini parmi les dix premiers à côté de Matthieu Souben / Gurvan Bontemps et Citeau / Mourniac. Eole a de nouveau soufflé fort par moments aujourd’hui provoquant une collision entre les anglais Yates et Angells et les australiens Natalie et Grant Rogers, le bateau australien ayant purement et simplement coulé. La quatrième course a été la seule que Bundock et Ashby n’ont pas remportée, car la victoire est allée aux néerlandais Mitch Booth et Pim Nieuwenhis avec les australiens en deuxième place suivis de Jean-Christophe Mourniac et Franck Citeau. Retour à l’ordre lors de la dernière épreuve de la journée, remportée par les favoris Bundock et Ashby avec de nouveau un bon résultat pour Billy Besson et Arnaud Jarlegan, qui ont terminé à la cinquième place.

Classement provisoire après cinq courses
1 Darren Bundock Glenn Ashby AUS – 7
2. Booth Pim Nieuwenhis NED -11
3 Steve Brewin Andrew Williams AUS -31
4 Jean-Christophe Mourniac Franck Citeau FRA -33
6 Billy Besson Arnaud Jarlegan FRA -34
8 Matthieu Souben Gurvan Bontemps FRA -71

Source F18 Worlds – traduction & synthèse Jeremy Payne

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Stamm a passé l’équateur

Bernard Stamm Velux 5 Oceans retour Atlantique Nord
DR

« Ça fait du bien de revenir en hiver, même s’il fait encore très chaud (37°). Hier, dans le Pot au Noir, j’ai parlé à mon bateau. Je lui ai dit : Cheminées Poujoulat on ne peut pas continuer comme ça. Il faut que je me repose un peu, au moins une heure. Sinon, on ne va pas rester copains. Il reste nous deux semaines de course à faire ensemble jusqu’à Norfolk et c’est mieux si on reste amis. Je l’ai averti, avant qu’on soit à terre, après, c’est moi qui ai l’outil de dissuasion. Le vent est revenu tout doucement et s’est stabilisé, le ciel est devenu plus clair et j’ai pu aller dormir… ». Le marin qui parle à l’oreille de son bateau a franchi l’Equateur à 3 heures ce matin.

«Il fait encore très chaud, après chaque manœuvre tu es rincé, on fonctionne un peu comme un diesel, mais je pense que je suis sorti du Pot au Noir même si je ne suis pas encore dans les alizés du nord. Il n’y a plus ces grains violents et ces!  orages avec quasiment rien entre les deux. C’est dur pour le bonhomme et pour le bateau. Les changements sont tellement rapides que le matériel souffre et que c’est quasiment impossible pour un mec tout seul de manœuvrer à temps ». Cheminées Poujoulat se dirige à présent vers la prochaine difficulté, la dorsale anticyclonique au niveau des Antilles.

Source Cheminées Poujoulat

 

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Un continent sépare Stamm de Knox-Johnston

Robin Knox Johnston Velux 5 Oceans 2007
DR

J´ai même eu une tornade à plus de 37 noeuds ! En dehors des grains il n´ y a pas grand chose, et le vent tourne dans tous les sens. C´est assez pénible pour trouver la bonne voile et de la laisser en place. Le temps de la mettre et cela a déjà changé ! C´est un passage un peu éprouvant. Mais depuis 3-4 heure ce matin cela c´est établi. Je ne pense pas que je sois sorti du Pot au Noir, mais je pense que j´ai fait le plus gros. » De telles conditions sont éprouvantes pour le matériel et obligent à des changement de voile et des manœuvres incessantes pour porter la toile du temps. Une personne seule a du mal à faire tout en même temps. Eprouvant, pour le matériel et le marin ! Heureusement pour Bernard Stamm, dès que CHEMINEES POUJOULAT pointera son étrave dans l´autre hémisphère, il devrait toucher un alizé du Nord bien établi. « Les prochaines grosses complications devraient se situer au Nord des Antilles, avec le passage d´une dorsale et enfin l´arrivée sur Norfolk, avec une possible dépression. »

2 000 milles derrière Stamm, Kojiro Shiraishi est lui aussi soumis à un régime de vent compliqué dans la zone dans transition située entre le Grand Sud et les Tropiques, entre l´île de Sainte-Hélène et les côtes du Brésil. « Comme prévu, j´ai été piégé dans des zones de calme, confie le Japonais. Pour le moment j´attends du vent de Sud-Est, et je prie pour qu´il arrive le plus rapidement possible. Pour les prochains jours, mon système de navigation envisage une route ou les virements devraient s´enchaîner. Pour le moment tout va bien à bord, et mes soucis de pilote ont disparus avec la chaleur qui est maintenant revenue. »

A 1 000 milles de Kojiro, Unai Basurko fait cavalier seul, en troisième position. La marin basque affiche plus de 500 milles d´avance sur Sir Robin Knox-Johnston, SAGA INSURANCE, de nouveau en course.
Durant son escale, le doyen de la course a pu résoudre tous ses problèmes mécaniques. « Le chariot de têtière a été remplacée, et les problèmes de Fleet 77 résolus, explique Sir Robin.  SAGA INSURANCE est de nouveau opérationnel. » Sir Robin est de nouveau en course avec 35 nœuds de vent établis. Tout semble encore possible. Il reste 7 000 de course avant d´arriver à Norfolk. D´autant que le quatrième, Graham Dalton est actuellement en escale technique aux Malouines…

Source Velux 5 Oceans

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Biarnès confirme, Le Clech étonne

Vincent Biarnès Figaro sélection CDA
DR

La journée de lundi avait permis aux uns et aux autres de prendre ses marques sur le bateau. Et d’entrée, les six candidats au poste de skipper du Figaro "Côtes-d’Armor 2007" se sont rendu compte de la difficulté de naviguer sur des monotypes pas conçus pour le solitaire. Même équipés d’un pilote automatique, un Class 8 reste volage…
 
Svilarich dernier…
"Dès la première manche, disputée dans un vent de sud (5 à 8 nœuds), ça a été trés serré entre les quatre premiers. Au final, c’est celui qui a commis le moins d’erreur, à savoir Vincent Biarnès, qui l’a emporté devant Yannick Le Clech et Etienne Svilarich", expliquait hier soir Laurent Brégeon.
Au cours de la deuxième manche, le vent est monté d’un cran (10-12 nœuds) mais le directeur du centre d’entraînement de Saint-Quay a préféré arrêter la course. "Lors du passage d’une des bouées, mouillée devant Pornic, certains bateaux ont talonné : en raison des grands coefficients, il n’y avait pas assez d’eau".
Après un second départ, Biarnès a rapidement pris les commandes, creusant un écart conséquent pour finalement s’imposer avec deux minutes d’avance sur Le Clech et Renault, Svilarich, peu inspiré, terminant bon dernier.
 
… Svilarich premier
En fin d’après-midi, dans un vent de 15 nœuds de sud-ouest, Laurent Brégeon a envoyé une troisième et dernière manche au cours de laquelle, Le Clech et Biarnès ont, tour à tour, pris la poudre d’escampette. "A l’arrivée, c’est Svilarich, plus prompt à envoyer son spi, qui gagné, devançant Biarnès et Le Clech".
A l’issue de cette première journée de sélection (il en reste deux autres), on constate que Vincent Biarnès, skipper du Mumm 30 sur le Tour de France, est bien rentré dans le match. Qu’il devra garder un œil sur Etienne Svilarich (deux Figaro – une Route du Rhum) même si ce dernier devra se montrer plus régulier. Enfin que Yannick Le Clech, qui effectue-là, ses premiers pas en solo, est capable de jouer les trouble-fête.
 
P.E
 

– Classement (après trois manches) : 1. Vincent Biarnès (4 pts); 2. Yannick Le Clech (7 pts); 3. Etienne Svilarich (10 pts); 4. Sébastien Renault (11 pts); 5. Oswenn Le Foll (14 pts); Emmanuel Lefrais (17 pts).

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Bruno Peyron et Thomas Coville champions des Records 2006

Thomas Coville sur Sodeb´O
DR

Records en équipage : Peyron roi de l’Atlantique
 Grâce à ses performances sur le parcours New York – Cap Lizard ( 4 j, 8 h, 23 mn et 54 sec) et l’amélioration, lors de cette même traversée, de son propre record des 24 heures (766,8 milles), Bruno Peyron s’octroie logiquement le titre de Champion du Monde des Records 2006. La fin de l’année 2006 ne se termine néanmoins pas dans une atmosphère paisible pour Peyron, ayant été prématurément lâché par son partenaire Orange : « Aujourd’hui, le bateau s’appelle Team Explorer, j’ai décidé de le racheter en décembre 2006 et même s’il est encore un peu tôt pour savoir quel va être son avenir, sa configuration actuelle le rend capable de tourner autour du globe en 47 jours et de traverser l’Atlantique en moins de 4 jours. Avec les développements qui ont été envisagés, on peut encore gagner 5% par rapport à ces chiffres ! Il y a donc de grandes choses à faire, et je travaille actuellement sur plusieurs options possibles.»
 A noter également les deux nouveaux temps de référence établis par Olivier de Kersauson sur le Pacifique nord qui s’octroie la seconde place du Championnat 2006.

Records en solitaire : deux chronos pour Coville
 Auteur de deux performances remarquables cet été, le Tour des îles Britanniques et le record de la Manche, Thomas Coville décroche le titre dans la catégorie « solitaire », devant Yvan Bourgnon et Yves Parlier, ayant chacun amélioré le record des 24 heures cette année. Thomas Coville : «Je suis ravi à plusieurs égards, et d’abord parce que cela consacre la démarche entreprise avec Sodeb’O depuis trois ans. Nous nous sommes orientés vers une campagne de records pour sortir des sentiers battus, et voilà que la saison 2006 a consacré cet effort, et validé ce choix. Je suis heureux de voir ce circuit des Records se structurer, et bien sûr obtenir le titre cette année est une grande satisfaction, mais je tiens à rester humble car l’aventure est en marche, et c’est bien plus important de faire ce constat que de se reposer sur ses propres lauriers. Il faut aussi saluer les performances effectuées par Yvan Bourgon et Yves Parlier sur 24 heures, il faut un sacré mental pour en arriver là. 2007 s’annonce fantastique, et je pars la semaine prochaine pour l’Australie où mon futur géant est en construction. Le lancement est toujours prévu le 8 juin, et nous ferons un beau voyage retour vers l’Europe avant d’attaquer les choses sérieuses, dont la tentative autour du monde sera bien sûr le point culminant.»

Du côté des chantiers…
 • Tandis que le plan Irens-Cabaret de Thomas Coville prend forme chez Boatspeed aux antipodes, le maxi trimaran Idec 2 de Francis Joyon, signé du même duo d’architectes, poursuit sa construction chez Marsaudon Composites à Lorient. Tout se passe selon le calendrier prévu, et le lancement interviendra en juin.
 • Groupama 3, qui a effectué en 2006 sa première phase de mise au point, sera remis à l’eau en mars après un premier chantier hivernal. Au menu, renfort et fiabilisation des flotteurs, optimisation des appendices, check-up général et chasse au poids du côté du gréement. La campagne de records proprement dite débutera cette année, le programme définitif devant être annoncé le 9 mars.
 • Banque Populaire 5, appelé à devenir avec ses 40 mètres de long le plus grand multicoque de compétition au monde, va entrer sous peu en phase de construction. Les plans du cabinet VPLP ont été remis au chantier CDK, maître d’œuvre de la construction. Celui-ci s’occupe notamment de la fabrication des bras et de l’assemblage final, tandis que le chantier JMV à Cherbourg est en charge de la réalisation de la coque centrale et les flotteurs. HDS et Gurit son en charge des calculs de structure (mise à l’eau prévue en juin 2008).
 • Gitana 13 (ex-Innovation Explorer, ex-Orange, ex-Kingfisher 2) vient d’être remis à l’eau. La barre du maxi-catamaran Ollier a été confiée à Lionel Lemonchois, qui devrait débuter son programme par une tentative sur le parcours de la Route de la Découverte.

Zoom sur Roman Paszke, le prétendant surprise…
 Le navigateur polonais en aura surpris plus d’un en lançant, début février, son nouveau catamaran de 90 pieds en Suède ! Conçu et construit par Marström Composites, l’engin n’a requis que trois mois et demi de chantier et s’est d’emblée montré véloce, avec une pointe à 33 nœuds dans 26 nœuds de vent (un ris – trinquette) lors de sa seconde sortie. Paszke, qui on s’en souvient, avait bouclé The Race en 2001 à bord de l’ex Commodore Explorer, désire aujourd’hui se lancer à l’assaut du record du tour du monde en solitaire, à l’instar de ses camarades Thomas Coville et Francis Joyon. « Si une confrontation à trois pouvait se faire l’hiver prochain, d’ailleurs, ce serait fantastique », nous a confié le skipper polonais. Le programme précis n’a pour l’heure pas été officialisé, mais pourrait inclure une tentative sur la Route de la Découverte (solo, record détenu par Thomas Coville) au printemps. Roman Paszke est soutenu par la firme pharmaceutique polonaise Bioton.

Les 8 Records établis en 2006 (chronologiquement) :

• Record du Pacifique nord / San Francisco – Yokohama (27 avril 2006)
 Trimaran Geronimo, Olivier de Kersauson.
 14 j, 22 h, 40 mn et 41 sec (12,49 noeuds de moyenne)

• Record des 24 h solitaire (19 mai 2006)
 Catamaran hydraplaneur 60’, Yves Parlier, 586 milles (24,41 noeuds de moyenne)

• Record du Pacifique nord / Yokohama – San Francisco (11 juin 2006)
 Trimaran Geronimo, Olivier de Kersauson.
 13 j, 22 h, 38 mn et 28 sec (13,39 noeuds)

• Record des 24 h  (équipage – 4 juillet 2006)
 Maxi-catamaran Orange II, Bruno Peyron.
 766,8 milles (31,95 nœuds de moyenne)

• Record de l’Atlantique nord / New York – Cap Lizard (6 juillet 2006)
 Maxi-catamaran Orange II, Bruno Peyron.
 4 j, 8 h, 23 mn et 54 sec (28 noeuds de moyenne)

• Record de la Manche / Cowes – Dinard (15 juillet 2006)
 Trimaran 60’ Sodeb’O, Thomas Coville.
 7 h, 55 mn et 47 sec (17,40 noeuds de moyenne)

• Record des 24 h solitaire (second record de l’année, 7 août 2006)
 Trimaran 60’ Brossard, Yvan Bourgnon, 610,4 milles (25,43 noeuds de moyenne)

•  Tour des îles Britanniques
 Trimaran 60’ Sodeb’O, Thomas Coville.
 6 j, 6 h, 40 mn et 31 sec

Source CMRO

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“Plein Pot” pour Bernard Stamm ?

Stamm Cheminées Poujoulat Velux 5 Oceans
DR

Cheminées Poujoulat est à 3500 milles de l’arrivée. Dans environ deux semaines, le 60 pieds de Bernard Stamm devrait atteindre Norfolk en Virginie, terme de cette seconde et terriblement longue étape de la Velux 5 Oceans. Si Bernard trouve que ‘ça se traîne vraiment’ que doivent penser ses concurrents, l’un, 2000 milles derrière lui et les trois autres séparés du leader par presque la totalité du continent sud américain ? Après plus de six semaines de course, le leader de l’étape est en approche d’une zone que tous les marins redoutent : Le Pot au Noir. «Voilà plus de 24 heures que c’est grains, pluie battante, nuages noirs comme de l’encre, 30 nœuds de vent et 20 minutes plus tard, ça tombe à 3 nœuds, sans parler des variations de directions du vent… J’ai été obligé de passer plus à terre que je le prévoyais, au Nord, c’est pétole et le peu d’air qu’il y a est à terre. La bande tropicale est plus basse que prévu et je !  n’ai pas réussi à faire ce que je voulais. Je pensais m’aligner pour passer l’Equateur vers 33 ou 34 ouest. Hier, j’étais au près, dans un vent erratique et une mer dégueulasse et de face. Autant te dire que tu n’avances pas, tu plantes des clous ! ». Manœuvres et vigilance sont donc au programme sur Cheminées Poujoulat et Bernard a pu se reposer 1 h 30 les dernières 24 heures…
Le Code 0 a souffert de ces changements de puissance et de direction du vent, « il est déchiré, j’espère que je n’en aurai pas besoin. Par contre, je n’ai plus que 11 litres d’eau potable à bord et mon désalinisateur ne fonctionne plus, il va falloir que je récupère de l’eau de pluie, parce qu’avec 11 litres, je ne vais pas jusqu’à Norfolk ».

Source Cheminées Poujoulat

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Odlo : embarquez de la fraîcheur !

Odlo
Odlo

Les « Just One » : manœuvres climatisées et « carré fraîcheur » !
Odlo, le spécialiste du sous-vêtement et vêtement thermique, vient de mettre au point « Tec Shirt Just One », les premiers T-shirts rafraîchissants garantis sans trucages !
Par un soleil de plomb et en pleine manœuvre aucun risque d’auréoles accompagnées d’inévitables odeurs forcément dérangeantes quand on rejoint le carré pour l’apéro du soir.

Comment ça marche ? : Just One est le résultat de la fusion de deux fibres Odlo issues des toutes dernières technologies. Elles agissent en combiné comme un régulateur puissant lors de températures élevées.
L’humidité et le surplus de chaleur engendrés par la peau sont comme aspirés, évacués puis séchés en surface de manière mécanique. La sensation de fraîcheur est instantanée. Les vêtements Just One sont ultra légers, leur contact sur la peau est à peine perceptible.
Des ions d’argent stoppent la formation des bactéries responsables des mauvaises odeurs. Intégrés au coeur de la fibre lors de sa fabrication leur action est systématique, permanente et dure la vie du produit malgré les lavages et les utilisations intensives. Enfin, les « Just One » sont anti UV.
Existe en forme polo, T-shirt col rond ou col V et en plus de 10 coloris.

Veste de protection Bernina : « Bonne à tout faire »
Championne de la climatisation, la veste Bernina est aussi à l’aise à la mer qu’à la montagne. Elle est réalisée dans une matière ripstop trois couches étanche. La respirabilité naturelle de sa fibre est relayée par un astucieux système de ventilation aux inserts mesh bien placés (dos, dessous de bras…). Même durant les efforts les plus forts où la condensation est extrême, la veste élimine instantanément le surplus de chaleur et d’humidité tout en restant étanche aux intempéries. Toutes les coutures et les découpes de poches sont fusionnées. Les coutures latérales sont décalées pour ne provoquer aucun frottement.
Coloris femme : fushia, anis, kaki, noir.
Coloris homme : kaki, orange, vert pomme, noir.

Points de vente : boutiques Odlo et magasins de sport.
Info consommateur : 04 50 46 19 00

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70 préinscrits pour la Solitaire 2007 !

Prologue de la Solitaire Afflelou Le Figaro
DR

Navigateurs connus ou moins connus, professionnels ou amateurs, confirmés ou bizuths… Depuis 38 ans, ils sont nombreux à vouloir prendre le départ de l’épreuve phare du circuit Figaro Bénéteau, La Solitaire Afflelou Le Figaro. L’édition 2007 ne déroge pas à la règle puisque la course enregistre à ce jour 70 préinscriptions.… Et tous sont déterminés à prendre le départ de cette course mythique le 31 juillet prochain de Caen. Comme le stipule l’avis de course, le nombre de concurrents est limité à 55, les skippers doivent confirmer leur inscription avant le 31 mai 2007.
 
Des navigateurs de tous horizons
Comme tous les ans, La Solitaire réunira une des flottes les plus importantes de monotypes. Parmi les 70 skippers ayant annoncé leur intention de participer à la Solitaire Afflelou Le Figaro, on retrouve les ténors du circuit tels que les vainqueurs des dernières années : Nicolas Troussel (2006), Eric Drouglazet (2001), Michel Desjoyeaux (1992-1998), les vainqueurs du classement Bizuths : Christopher Pratt (2006), Pietro D’Ali (2005), Jean-Luc Nélias (2004), Marc Emig (2003), des vainqueurs d’étape : Gérald Veniard, Gildas Morvan, Marc Thiercelin, Laurent Pellecuer, et des prétendants à la victoire : Gildas Mahé, Jeanne Grégoire, Bertrand de Broc, Frédéric Duthil, Christophe Lebas, et bien d’autres comme Raphaël Dinelli qui revient après avoir participé à 3 Vendée Globe, sans oublier les bizuths : Thierry Duprey du Vorsent (10e de La Route du Rhum – La Banque Postale 2006 en multicoques 60 pieds), Servane Escoffier (2e de La Route du Rhum – La Banque Postale 2006 en monocoque classe 2), Frédéric Rivet (vainqueur du Tour de France à la Voile 2002-2004), Jean-Pierre Nicol (vainqueur du Tour de France à la Voile en 2006), Nicolas Lunven (2e du Tour de France à la Voile 2004-2005-2006), les amateurs qui viennent réaliser un rêve : Patrice Bougard, Jean François Bulot… Ils sont 6 étrangers à souhaiter prendre le départ de la 38e édition de La Solitaire : Antonio-Pedro Da Cruz (Cap Vert), Pietro D’Ali (Italie), James Bird (Angleterre), Nigel King (Angleterre), Paul O’Riain (Irlande), Liz Wardley (Papouasie-Nouvelle Guinée).
 
« Avec nos 70 inscrits, cette édition regroupe à nouveau un plateau de coureurs d’exception, nous permettant de confirmer la valeur sportive de La Solitaire Afflelou Le Figaro. Sans parler des ténors de la série, on retrouve des bizuths qui ont déjà une forte expérience du solitaire tels que Thierry Duprey du Vorsent et de Servane Escoffier. Il faudra aussi compter sur les talentueux Nicolas Lunven et Frédéric Rivet, avides de revanche lorsqu’ils avaient frôlé la sélection Espoir Crédit Agricole en 2005. Du côté international Nigel King conforté par une solide expérience de la course au large par sa participation à la Volvo Ocean Race (2005-2006) sera un bizuth à surveiller »  commente Jacques Caraës, Directeur de Course.

Un parcours d’anthologie
« La 38e édition présente aux Figaristes un parcours innovant par ses contrastes. Deux étapes courtes (la 2e et la 4e) se traduiront par de véritables sprints et deux étapes très typées. La première sera sans aucun doute un parcours très technique, où la stratégie pourra prendre le pas sur la vitesse pure. La troisième, avec ses 762 milles à parcourir est en quelque sorte l’Himalaya de cette édition. Une version 2007 qui ne manquera pas de sel avec ses 1 876 milles de compétition à armes égales »  explique Jacques Caraës. Les skippers s’élanceront ainsi le 31 juillet de Caen avec un seul et même but : remporter La Solitaire Afflelou Le Figaro 2007. Et pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur en Vendée aux Sables d’Olonne, ils devront exceller en tactique, stratégie, analyse météo mais aussi en régate de contact entre la France, l’Irlande et l’Espagne. Les 1 876 milles nautiques mèneront les skippers de la Manche au golfe de Gascogne en passant par l’Atlantique et la mer d’Irlande.

Source Solitaire Afflelou Le Figaro

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Tout le monde en Atlantique

Sir Robin Knox-Johnston Saga Insurances Velux 5 Oceans 2006
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Bernard Stamm, le plus au Nord, se débat dans les petits airs, par le travers des côtes brésiliennes. Il était pointé à la mi-journée à 180 milles dans l’Est de Recife. Dans une courte vacation, Bernard a précisé que tout allait bien à bord de CHEMINEES POUJOULAT, mais que l’absence de vent l’obligeait à d’incessantes manœuvres. Grains, nuages noirs, pétole, voilà le menu de CHEMINEES POUJOULAT depuis plus de 24 heures. « Les conditions sont semblables à celles du Pot au Noir, même si ne nous y sommes pas encore… »
 
CHEMINEES POUJOULAT est à 3.756 milles de Norfolk, la ville d’arrivée de cette deuxième étape de la VELUX 5 OCEANS. Kojiro Shiraishi, son poursuivant le plus proche accuse toujours près de 2 000 milles de retard.
 
SPIRIT OF YUKOH, poursuit sa remontée de l’Amérique du Sud. Il se situait à la mi-journée à 500 milles dans l’Est de Buenos Aires, Argentine, et filait à plus de 16 nœuds. A l’extrême Sud du continent, les trio de queue a enroulé le Cap Horn dimanche, juste avant que le temps déjà mauvais, – 40 nœuds établis !, ne se dégrade encore plus. Unai Basurko, PAKEA, et Graham Dalton, A SOUTHERN MAN – AGD, font maintenant cap au Nord-est, vers le chaud, à 10 nœuds de moyenne et à 50 milles d’écart.
 
En revanche, Sir Robin Knox-Johnston a été contraint de se dérouter vers la Terre de feu pour régler des problèmes techniques à bord de SAGA INSURANCE. Le doyen de la course, qui passait le célèbre Cap pour la troisième fois de sa longue carrière de navigateur, fait actuellement escale à Ushuaia. Cette escale technique lui vaudra une deuxième pénalité de 48 heures, comme le précise le règlement de la course.
 
Son équipe technique est déjà à pied d’œuvre à Ushuaia, et espère pouvoir intervenir sur le bateau le plus rapidement possible, malgré un malheureux contretemps logistique. En débarquant en Argentine, les préparateurs de Sir Robin se sont aperçus que l’ensemble de leurs bagages, y compris les pièces de rechanges indispensables à la remise à niveau du bateau, n’avaient pas été embarquées lors de l’escale de Madrid !
 
Après 11 heures de remorquage, Sir Robin Knox-Johnston a enfin pu apprécier un bon petit déjeuner. Son équipe espère que l’escale durera au maximum 48 heures. Une durée qui devrait être suffisante pour régler les problèmes de grand-voile et les problèmes informatiques rencontrés par SAGA INSURANCE. Sir Robin reste confiant et estime que les 7 000 milles qui le séparent de Norfolk, terme de cette deuxième étape, devraient être suffisants pour lui permettre de recoller à la flotte… A suivre.

Source Velux 5 Oceans

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