L’annulation de la Multi Cup 2007 (circuit de Grand Prix en équipage ) annoncée en Décembre au salon nautique puis la décision conjointe de Pen Duick et Cap Lorient de ne pas relancer Lorient – Les Bermudes- Lorient faute de combattants n’avaient pas arrangé les affaires de de la classe ORMA. D’ici la transat Jacques Vabre qui aura lieu en Novembre, le calendrier des multis 60 pieds était plus que léger. Dans ce contexte difficile, le lorientais Vincent Borde qui avait déjà organisé la course Lorient – Nice ( IB Group Challenge ) il y a deux ans a décidé de mettre sur pied une épreuve permettant à ces bateaux d’exception de ne pas rester à quai après leur chantier d’hivernage. " Avec le soutien logistique de Cap Lorient nous relançons une course en équipage qui mènera les bateaux sur un triangle celtique Lorient – La Corogne – le Fastnet. Nous déciderons du sens où tournera la flotte au dernier moment en fonction de la météo. Le départ sera donné le dimanche 13 Mai après un prologue en rade de Lorient. Nous avons monté l’épreuve avec les moyens du bord mais aussi l’expérience acquise sur l’IB Group".
Un Grand Prix à Lorient les 19 et 20 Mai
Ce parcours celtique d’environ 1400 milles devrait être bouclé rapidement par ces machines menées par des équipages de six personnes. Ce premier galop d’essai sera complété par un Grand Prix qui se déroulera les samedi 19 et dimanche 20 Mai." On réfléchit à des parcours permettant aux équipages d’en découdre de façon intéressante mais aussi au public d’apprécier le spectacle de ces voiliers. " Pendant une semaine la rade de Lorient sera animée par ces trimarans qui font partie de son paysage puisque nombre d’entre eux sont ancrés à la base de Kéroman. Quatre mousquetaires seront aux prises lors de ce premier rendez vous 2007 de la classe Orma : Groupama 2 à Franck Cammas qui avait dominé les Grand Prix l’an passé, Gitana XI skippé par Lionel Lemonchois époustouflant vainqueur de la Route du Rhum , Banque Populaire IV au tonique Pascal Bidegorry et Sopra Group skippé par Antoine Koch le benjamin de ce plateau.
GD
Les multis en piste sur un parcours celtique
Précieuse cargaison
Les bateaux kiwis, partis d’Auckland mardi dernier, sont arrivés samedi en Espagne. L’équipe a prévu d’être de retour sur l’eau dès le 5 mars.
L’équipe américaine a quant à elle récupéré USA 98 vendredi en milieu d’après-midi. USA 98 a été construit à Seattle, sur la côte ouest des Etats Unis et avait été convoyé à Auckland pour ses premières navigations pendant les vacances de noël. Le bateau est désormais à Valencia après cet ultime voyage par les airs où il a fait escale en Australie, en Malaisie et en Turquie.
BMW ORACLE Racing pense être de retour sur le plan d’eau de Valencia dès mercredi prochain, mais probablement pas à bord d’USA 98 qui doit encore être préparé avant de pouvoir naviguer à nouveau.
“Même si nous n’en sommes qu’aux débuts avec USA 98, nous sommes satisfaits de ses performances. Plus important encore, notre programme de régates internes a permis à l’équipage d’être pratiquement prêt pour la Louis Vuitton Cup, qui est maintenant dans moins de deux mois, ” a déclaré le skipper Chris Dickson.
Source ACM
Nouveaux gants Trois Saisons de Gill.
Réputé pour ses gants nautiques de grande qualité, Gill ajoute un nouveau modèle à sa gamme avec le lancement des gants Trois Saisons. Comme leur nom l’indique, ces gants sont conçus pour naviguer au printemps comme en été et en automne.
En quoi ces nouveaux gants sont-ils si performants ? Le tissu néoprène de 1,5mm permet tout d’abord de garder les mains au chaud, même lorsqu’elles sont mouillées. Les paumes sont conçues en AmaraTM pour améliorer l’étanchéité et sont dotées de renforts antidérapants qui assurent une meilleure adhérence par temps humide comme par temps sec. Les doigts renforcés en Kevlar sont plus résistants et permettent une plus grande liberté de mouvements lorsqu’il faut manier les cordages ou utiliser les appareils électroniques du bord. Le design pré formé du gant correspond à la posture naturelle de la main et le poignet plus long offre une plus grande chaleur, tandis que la conception brevetée des doigts sans couture assure une excellente dextérité.
Les Gants Trois Saisons viennent compléter la gamme actuelle de Gill qui comprend : Les Gants Deckhand, les Gants Championship, les Gants Extreme, les Gants Neoprene Winter, les Gants Helmsman, et les Gants Pro.
Caractéristiques :
Couleurs : Noir / Gris
Tailles : XS – XL
Source Gill
www.gillmarine.com/fr
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TBS : une sélection sportswear.
Pleins feux sur les rayés…
Polo POLDEL en jersey imprimé rayures multicolores, col en patte, toilé.
Matière : 100% coton
Coloris : cacao/ stuc/ blush/ cayenne/ blanc ; cacao/ curacao/ vert gris/ cayenne ou cacao/ pistache/ menthe/ vert gris/ blanc
Polo POLSIM en jersey rayeur bicolore, dos et devant avec rayures décalées gauche et droite, patte sangle contrastée.
Broderie “Planète Mer”.
Matière : 100% coton
Coloris : lotus/ cacao, ciel/ marine, curacao/ cacao, pêche/ ardoise ou pistache/ ardoise.
Chemise CHESEB en rayure tissé teint, col boutonné, 1 poche poitrine.
Matière : 60% lin et 40% coton
Coloris : curacao/ menthol/ lichen/ turquoise ou brugnon/ pêche/ ciel/ ardoise
Pantalon AVAPAN, ceinture semi élastiquée, 2 poches biais, 2 poches plaquées avec rabat au dos, 1 poche plaquée avec rabat coté gauche, intérieur ceinture contrasté.
Matière : 100% coton retord structuré
Coloris : plage, iguane, stuc ou cacao.
Tailles : du 36 au 48 (Femme) et du S/ 38 au 4 XL/50 (Homme)
Aborder l’été d’un pas léger…
Chaussures PHENIX
Matière : première : peau; non doublé; semelle : caoutchouc
Coloris : marine, marron, blanc, sable, craie, poulain ou liane.
Chaussures LOSTOK
Matière : première : peau; Dbl : textile; semelle : caoutchouc
Coloris : gris clair, carbone, off-white, marine, noir, marron ou synagot.
Chaussures MENTOL
Matière : première : peau; Dbl : textile; semelle : caoutchouc. Tige ajourée
Coloris : beige/ beige ; gris/ jean ou anthracite/ carbone
A noter que cette collection homme s’accompagne de modèles femmes avec polos, chemises, jupes pantalons, chaussures et sacs.
Les 15 points de vente TBS :
Paris (6ème) • Paris (8ème) • Nantes (44) • Angers (49) • Toulouse (31) • La Trinité sur mer (56)
Port-Crouesty/Arzon (56) • Bordeaux (33) • Hyères (83) • Les Sables d’Olonnes (85)
Montpellier (34) • La Rochelle (17) • Metz (57) • Reims (51) • Rouen (76)
Et aussi dans les grands magasins de sport et chez tous les bons chausseurs.
Source TBS
www.tbs.fr
Caudrelier passe la main…
Désireux de découvrir de nouveaux horizons, Charles a choisi de passer le flambeau à l’issue du Trophée BPE 2007. Ainsi en accord avec Bostik, un jeune skipper a été choisi pour poursuivre la belle aventure initiée en 2001.
L’heureux élu à la succession de Charles est Nicolas Lunven. Deuxième de la sélection Espoir Crédit Agricole 2005, vainqueur du Tour de France à la Voile 2002 dans la catégorie amateur avant de se classer deuxième du général de cette même épreuve trois années de suite (2004, 2005, 2006) aux côtés de Dimitri Deruelle et de Maxime Paul, ce jeune vannetais de 24 ans cultive le goût du large et la passion de la régate. Pour Nicolas, la chance est unique : bénéficier d’un bateau affûté, du soutien d’un partenaire tel que Bostik et de l’expérience de Charles pour parrainer son entrée dans la série …
Charles Caudrelier :
Peux-tu nous expliquer le choix de Nicolas Lunven pour te succéder à la barre de Bostik ?
« Il y a beaucoup de jeunes extrêmement talentueux qui ne peuvent pas exprimer leurs compétences faute de financement. Avec Bostik, nous souhaitions donner sa chance à un navigateur de moins de 25 ans. J’ai rencontré Nicolas l’été dernier en naviguant sur le Tour de France à la Voile à bord du Mumm 30 Défi Partagé. C’est un marin très complet : il possède une culture du large tout en étant un vrai régatier. Il a selon moi toutes les armes pour faire un bon figariste. »
Quelle sera ton implication dans le projet Bostik après le Trophée BPE, ta dernière course en solitaire à la barre du Figaro ?
« J’ai envie de garder un pied dans le circuit. Car plus qu’une classe, le Figaro est un état d’esprit. J’ai eu la chance que des marins m’aident et me transmettent leurs expériences quand j’ai débuté. Je serai donc naturellement très présent aux côtés de Nicolas tout au long de la saison pour partager mon expérience tant d’un point de vue technique que météorologique. Puis nous disputerons le Tour de Bretagne ensemble au mois de septembre. »
Quels sont tes projets pour la suite ?
« Dès la fin du Trophée BPE je me tourne vers le mono! coque IM OCA en rejoignant l’équipe de Marc Guillemot. Je serai présent à ses côtés tout au long de la saison à bord de son nouveau 60 pieds Safran, qui sera mis à l’eau en mai prochain avant de participer à la Transat Jacques Vabre avec lui. Cette expérience est vraie chance pour moi !
Nicolas Lunven :
« Je suis très heureux et très fier que Bostik et Charles m’aient choisi pour prendre la barre de leur Figaro. En 2005, après ma seconde place à la sélection Espoir Crédit Agricole, j’ai choisi de finir mes études sans trop présager de l’avenir. Puis en décembre dernier, lors du Salon Nautique de Paris, Charles m’a contacté pour me proposer cette belle opportunité. La classe Figaro, c’est tout nouveau pour moi. Mais j’ai hâte … hâte de naviguer et d’apprendre.»
Source Bostik
Le Cam choisit Yann Régniau pour la Transat Jacques Vabre
Yann Régniau co-skipper sur la Transat Jacques Vabre
Loin des paillettes et des exclamations médiatiques, Jean Le Cam a choisi pour l’épauler dans le grand sprint entre Le Havre et Salvador de Bahia, le Vannetais Yann Régniau. Dessinateur et concepteur de voiles de course chez North, Yann, 39 ans, jouit depuis 2001 de la totale confiance de Jean Le Cam : « Il est compétent et on s’entend bien » résume Jean. Les deux hommes ont, depuis l’épopée du trimaran Bonduelle, appris à se connaître et à s’apprécier. « Le Cam ? c’est une bible, une référence, une exception culturelle » explique Yann Régniau. « Il est à mon sens, le meilleur en France ! ». Capable de tenir longtemps la barre, le maître voilier apporte à l’évidence l’exigence et la veille technologique permanente dont se nourrit le marin Le Cam. « Je ne ressens pas de pression particulière » traduit Régniau. « Jean est sur l’eau très agréable à vivre, drôle et impressionnant de maîtrise. Il bouillonne d’idées et constitue à lui seul un vrai challenge professionnel, car selon Le Cam, une bonne voile, c’est une voile qui gagne. »
Premiers bords à Douarnenez
« On est dans les temps » précise Le Cam. « Nous pensons mettre « VM Matériaux » à l’eau à la mi-avril. Nous serons ensuite à Douarnenez pour deux jours de course en équipage. » Viendra alors l’exigeante « Calais-Round Britain » que Le Cam et Régniau prennent très au sérieux ; « On y avait démâté au large des Shetlands en 2005 » se souvient Régniau. La Transat Jacques Vabre se présentera enfin, à un an du départ du Vendée Globe, avec son parcours équatorial, litanie des grains alizéens et des longs bords avant les senteurs moites du Brésil…
Calendrier 2007 :
– 27 Avril : Grand Prix Petit Navire à Douarnenez – (En équipage de 5 personnes).
– 3 Juin : Calais Round Britain Race – Départ de Calais (En équipage de 5 personnes).
– 3 Novembre : Transat Jacques Vabre. – (Transatlantique en double).
Source VM Matériaux
Stamm à moins d’une semaine de Norfolk
«C’est long, c’est sûr, mais ce n’est pas monotone, les journées passent vite, même si pour moi elles durent presque 24 heures parce que je dors peu. J’ai l’avantage de voir les levers et couchers de soleil depuis que j’ai quitté le Sud » s’amuse Bernard à la vacation avec son PC presse ce matin. « Il est temps que ça se termine malgré tout, mais le top c’est que je n’ai pas de soucis avec Cheminées Poujoulat, quelques petits problèmes mineurs, mais rien de grave. Là, sur la dernière ligne droite, c’est important ». Pour autant, qu’on ne s’y trompe pas, Bernard Stamm reste ‘aux taquets’. « Il faut être sur la bête. Hier, j’ai barré toute la journée. Si je quitte la barre, j’avance à 12 nœuds de moyenne alors que là, j’aligne plutôt 16/17 nœuds de moyenne ».
Un dernier anticyclone barre la route de Cheminées Poujoulat. L’heure e! st donc au contournement obligatoire. « En fait, ce n’est pas très clair devant, c’est pourquoi j’ai modifié ma route. Je suis à la latitude de la Martinique et je ne vais pas passé aussi près des Antilles que je pensais. Comme c’est tordu, tenter une option radicale pourrait être risquée, donc, je me maintiens assez près de la route directe au lieu de partir à l’ouest et faire de la vitesse, jouer avec le Gulf Stream et gagner ainsi au moins trois noeuds avec son courant. Aller rigoler du côté des Bahamas m’éloignerait de la route et pourrait ne pas être payant si ce que je crois se confirme. Dans la dorsale, il y a une petite dép’ qui passe rapidement, elle n’a pas l’air de gêner l’anticyclone, mais je n’aimerais pas me retrouver au près pour finir l’étape».
Cheminées Poujoulat est au largue, dans des Alizés ‘un peu capricieux’ et une mer peu agitée. A 12 heures 30, il était à 1697 milles de l’arrivée.
Source Cheminées Poujoulat
Guillemot embarque Caudrelier pour la Transat Jacques Vabre
Premier chapitre
Marc Guillemot et Charles Caudrelier, écriront les premières pages de l’aventure sportive du monocoque SAFRAN qui sera mis à l’eau au mois de mai prochain. Ensemble, ils effectueront les premiers bords, découvriront la puissance et les subtilités du tout nouveau 60 pieds open SAFRAN et s’entraîneront régulièrement pour être tout à fait prêts sur la ligne de départ de la Transat Jacques Vabre, le 3 novembre 2007. Outre les navigations au large de La Trinité-sur-Mer et les entraînements au centre de Port-la-Forêt, le tandem devrait participer à la Calais Round Britain Race, puis au Record SNSM (Saint-Nazaire – Saint-Malo) en juin, et à la Rolex Fastnet Race en juillet.
Co-skipper de Marc Guillemot pour la Transat Jaques Vabre, Charles Caudrelier interviendra tout au long de la saison 2007 en tant que performeur du monocoque 60 pieds SAFRAN. Il étudiera les différentes polaires afin d’utiliser et de développer la puissance maximale du monocoque.
Une belle histoire
C’est en 1990 à La Rochelle lors de l’arrivée de La Solitaire du Figaro que Marc Guillemot a croisé, pour la première fois, la route de Charles Caudrelier. Cette année là, pour participer à la mythique course estivale, Marc avait loué le Figaro Bénéteau au père de Charles. Tout naturellement, Marc proposa à Charles de convoyer le bateau de La Rochelle à Concarneau. Dix ans plus tard, les circonstances les amènent à nouveau à naviguer sur le même bateau, le multicoque 60 pieds La Trinitaine, lors du Grand Prix de Fécamp.
« Charles, c’est humainement et sportivement quelqu’un que j’aime bien. Tous les ans, je suivais ses résultats sur le circuit Figaro Bénéteau. Il barre bien, il est performant, il sait faire avancer un bateau… C’est pour toutes ces raisons que Charles rejoint l’équipe du Safran Sailing Team » se réjouit Marc Guillemot.
« Ma passion pour la voile, c’est Marc qui me l’a transmise lors de notre première navigation en 1990. C’est donc un vrai plaisir pour moi de rejoindre et de travailler avec son équipe » précise Charles Caudrelier.
Source Safran
Bundock et Ashby champions du monde
Les deux duos français, Mourniac / Citeau et Besson / Jarlegan sont arrivés quelques secondes après le trio gagnant pour prendre la quatrième et cinquième place respectivement. Excellent résultat pour les nantais, Billy Besson et Arnaud Jarlegan dans la septième, où ils ont mené dès le départ. Ils ont dû bagarrer dur contre Bundock et Ashby, mais ont réussi à garder à distance la menace australienne. Les superbes conditions météorologiques avec un vent de 18 nœuds ont continué d’offrir un merveilleux spectacle aux spectateurs au cours de l’après-midi pour la huitième et neuvième course. Après leurs performances étonnantes depuis le début de ces championnats, aujourd’hui était une journée décevante pour les australiens, qui ont dû se contenter d’une troisième place dans la huitième derrière les néerlandais Booth et Nieuwenhis et les français Besson et Jarlegan. Ces derniers ont pris un excellent départ dans la neuvième pour mener à la première marque, mais grâce à une bonne stratégie, Booth et Nieuwenhis les ont dépassés à la deuxième marque. A partir de là, les néerlandais ont creusé l’écart sur les autres concurrents pour remporter une nette victoire devant Bundock et Ashby, suivis d’un groupe de bateaux dont celui de Besson et Jarlegan arrivé à la quatrième place.
De bonnes conditions également ce samedi avec un vent d’une quinzaine de nœuds pour cette journée particulièrement importante pour les deux duos en tête, Mitch Booth / Pim Nieuwenhis et Darren Bundock / Glenn Ashby. Lors de la dixième course, c’étaient cependant les deux français, Besson et Jarlegan, qui étaient les premiers à hisser leur spinnaker, avec les néerlandais laissés loin derrière à la première marque. Les australiens ont vite mis les français sous pression, mais ceux-ci ont bien résisté jusqu’à la dernière ligne droite, où encore une fois Bundock et Ashby ont pu ravir la première place. Quant aux néerlandais, presque oubliés jusque là, ils ont donné un coup d’accélérateur pour terminer troisième et ont pu prendre ainsi la tête du classement général. Lors de la onzième course du championnat, les australiens ont de nouveau montré tout leur talent pour mener du départ jusqu’à l’arrivée, ce qui leur a permis de reprendre la première place au général. Samedi après-midi, une vague a failli faire chavirer le bateau australien et Bundock et Ashby se sont retrouvés tous les deux à l’eau, mais ont pu rattraper le coup pour terminer deuxième derrière leurs adversaires néerlandais. Dans cette douzième course, trois équipes françaises se sont classées dans les dix premières avec notamment Besson / Jarlegan terminant à la quatrième place.
Pour la dernière journée ce dimanche, tous les yeux étaient rivés sur le duel entre les australiens et les néerlandais séparés au classement général par un seul point, mais c’étaient les nantais Besson et Jarlegan, qui allaient remporter la course devant Booth et Nieuwenhuis avec le pire résultat des championnats pour Bundock et Ashby terminant seulement à la septième place. Retour à la normale en quelque sorte pour la quatorzième avec encore une fois une course dominée par les champions australiens et les néerlandais avec cette fois-ci une victoire pour Booth et Nieuwenhuis. Les trois équipes françaises de Besson / Jarlegan, Souben / Bontemps et Mourniac / Citeau ont été regroupés dans l’ordre quatrième, cinquième et sixième. Tout allait donc être déterminé lors de la quinzième et dernière course et la bagarre a vite fait rage entre Bundock et Booth. Pour remporter le championnat le bateau australien n’avait qu’à empêcher le progrès des néerlandais et c’était justement la tactique choisie par Bundock. Les australiens n’avaient plus besoin de terminer la course une fois que les néerlandais ont été retenus à l’arrière de la flotte. La course a été remportée par les anglais Styles et Peel devant Mourniac et Citeau.
Classement général
1 Darren Bundock Glenn Ashby AUS
2 Mitch Booth Pim Nieuwenhuis NED
3 Billy Besson Arnaud Jarlegan FRA
6 Jean-Christophe Mourniac Franck Citeau FRA
Vincent Biarnès heureux élu
Dix dossiers, six skippers retenus, trois jours de sélection sur l’eau, un entretien devant jury pour les trois finalistes et, à l’arrivée, un vainqueur : Vincent Biarnès a donc passé les obstacles les uns après les autres. Et sa victoire ne surprend personne. Car ce Perrosien est un pur produit de la filière costarmoricaine : Optimist à 8 ans, puis 420, Laser, First Class 8, Mumm 30 en tant que skipper sur le Tour de France (de 2000 à 2006), Melges 24 et match-racing.
"Novice en solitaire"
Mieux, Biarnès est aujourd’hui l’un des entraîneurs du centre d’entraînement dirigé par Laurent Brégeon. Après avoir dominé les débats lors des sélections disputées sur First Class 8 dans des conditions variées et parfois musclées (25-30 nœuds le dernier jour), il a donc passé avec succès l’ultime entretien devant les élus du conseil général et les membres du centre d’entraînement.
Biarnès effectuera ses grands débuts lors de la Solo Concarneau en mai prochain : "Je vais réellement découvrir le large en solitaire", explique celui qui a dû s’entraîner seulement quatre fois en solo avant les sélections. Quant Figaro Bénéteau, il le connaît peu : "Hormis quelques convoyages avec Yann Eliès ou Nicolas Troussel… Autant je pense avoir une bonne expérience en équipage sur monotypes, autant je suis novice en solitaire".
Un an au moins…
Reste que pendant trois jours, il a démontré un réelle maîtrise du sujet, dominant Etienne Svilarich qui a pourtant dans son sillage deux "Solitaire Afflelou – Le Figaro" et une Route du Rhum : "Je suis content de moi parce que je pense avoir navigué proprement, même si je sais que je dois encore progresser dans les manœuvres. Je compte bien travailler tout cela".
Sur le circuit réputé exigeant du Figaro, Vincent entend ne pas brûler les étapes : "J’arrive avec humilité. Néanmoins, avec mon expérience, j’espère bien ne pas commettre les erreurs des débutants. Sur la Solitaire, je vise un podium au classement des bizuths".
Souvent engagé dans des projets en équipage et accaparé par son métier d’entraîneur, le skipper du Figaro "Côtes-d’Armor" se dit ravi d’avoir la chance de s’exprimer en solitaire : "Si je n’ai pas de résultat, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même". Vincent Biarnès gardera la barre du Figaro pendant une saison. Peut-être plus si les résultats suivent…
Philippe Eliès
Son programme : Solo Concarneau; Solo Les Sables; Transmanche en double (qu’il disputera en solitaire); La Solitaire Afflelou Le Figaro; le Tour de Bretagne en double; la Route du Ponant (Solitaire) et le National Equipages.