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Une journée sans grande surprise !

Oracle - Areva
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Quatre syndicats se sont distingués hier. Emirates Team New Zealand et Luna Rossa, mais aussi Mascalzone Latino Capitalia Team et le Desafío Español, bien partis pour se disputer âprement la quatrième place des demi-finales. Si les Kiwis semblent désormais invincibles depuis leur revers face à l’équipe de Flavio Favini en tout début de Louis Vuitton Cup, les Italiens de Luna Rossa sont à l’évidence moins à l’aise. Certes ils décrochent quatre points supplémentaires aujourd’hui, mais paraissent, sur le plan d’eau, plus accessibles que les autres "Big Three". Dans le Flight 6, James Spithill et ses hommes ont ainsi été sérieusement menacés par les Français d’Areva Challenge, qui réalisent un beau premier bord et ne terminent "que" 33 secondes derrière les Italiens. Même frayeur au début du match suivant contre leurs compatriotes de +39 Challenge qui les talonnent sur tout le bord de près pour passer la première bouée au vent avec seulement 16 secondes de retard. Face à des équipes situées dans les quatre dernières places du classement, on pouvait s’attendre à un peu plus de résistance.

Toujours invaincu depuis le début de ce premier Round Robin, BMW ORACLE Racing s’impose une nouvelle fois face à Areva Challenge, après un "repos" dans le premier flight. Les Américains restent donc leaders du classement provisoire.

Ne pas se laisser décourager
Les Français s’attendaient à des manches difficiles face à deux grosses équipes. Difficiles, mais pas impossibles. Loin d’être ridicules devant Luna Rossa Challenge, ils au moins ont prouvé qu’ils étaient capables de déstabiliser un des poids lourds du classement. Ils auront beaucoup plus de mal face au bulldozer américain de BMW ORACLE Racing qui s’impose avec un delta écrasant de 2.54. Areva Challenge rentre ainsi avec deux défaites supplémentaires. Mais rappelons toutefois que les Français viennent de passer le plus dur en affrontant toutes les grosses pointures. Il leur reste désormais à marquer des points face à des challengers de même niveau ou plus facilement accessibles.

Parmi les autres équipes à essuyer deux revers, Team Shosholoza. Les Sud-africains, victorieux de Luna Rossa hier, espéraient sans doute renouveler l’exploit aujourd’hui contre Emirates Team New Zealand. Mais l’équipage de Dean Barker était vraiment trop fort. Il remporte une nette victoire avec un delta de 1.23 sur Shosholoza. Le deuxième match des Sud-africains, face au Desafío Español, est plus disputé. Du moins sur la première moitié. Dans le bord de portant, l’équipe de Paolo Cian s’incline au jeu des empannages. Elle termine 57 secondes derrière les Espagnols.

A noter également, l’abandon de China Team dans leur deuxième match du jour contre Mascalzone Latino, suite à un problème d’étambrai (pièce au niveau du pied de mât).

De leur côté, les Allemands de United Internet Team Germany signent eux-aussi deux défaites, mais n’ont pas à rougir de leur deltas à l’arrivée. 24 secondes contre Mascalzone et 1.03 face à Emirates Team New Zealand.

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Soutenez la demi-clé 6,50 !

Demi-Clé
Demi-Clé

La course mini demi-clé 6.50, ralliant Locmiquélic à Douarnenez, dont le départ sera donné le 18 mai et dont 60 bateaux prendront le départ, totalise à ce jour 13 nationalités représentées sur la liste des inscrits.
L’organisateur sollicite une entreprise afin de boucler le budget dont le montant s’élève à 9000 € HT.
Différents partenaires les ont d’ores et déjà rejoint tels que la municipalité de Locmiquélic, Cap l’Orient (Communauté d’agglomération de Lorient), Guy Cotten, Nautix, Sagemor (Port de Locmiquélic), l’Union des commerçants de Locmiquélic, NKE électronics.

Si vous décidez de les rejoindre dans ce nouveau format de course en temps que partenaire principal, vous aurez accès à différentes visibilités :
    – visuel sur les cagnards course
    – visuel dans les voiles d’avant
    – pavillon à bord
    – pavillon à terre
    – tente sur le port de Locmiquélic
    – votre entreprise donne son nom au prologue
    – bannière publicitaire sur le site internet de la course
    – suivi de la course en bateau avec clients ou collaborateurs
    – utilisation de nos communiqués de la course

Si cette proposition vous intéresse, mais que vous ne souhaitez prendre en charge l’intégralité du coût, il est évidemment possible de scinder à la fois le montant et les moyens de communication.

Chefs d’entreprise, cette annonce est pour vous !

Contact : Valérie Michelin

06 09 64 55 41

www.demi-cle650.com

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Une jeune entreprise française dans la Coupe.

Karver
Karver

Crédibilisés par la réussite des tests en conditions extrêmes (sur le Vendée Globe 2004 notamment), les produits Karver équipent tous les supports les plus performants de la course à la voile : Volvo 70’, ACC, Mini 6,50, Trimaran ORMA, Maxi Yachts, TP 52, etc…

Les produits connus et reconnus par les professionnels de la voile sont de plus en plus adoptés par le grand public ;  régatiers aguerris comme plaisanciers occasionnels et au long cours apprécient la qualité des emmagasineurs et des poulies Karver.
De nouveaux horizons s’offrent à Karver avec l’intérêt croissant porté par les architectes de SuperYachts Customs pour les produits Karver ainsi que celui porté par des constructeurs de bateaux de série « course-croisière » qui envisagent la création d’un label « série Karver racing » pour leur unités les plus performantes.

La Coupe de l’America s’annonce aussi passionnante que disputée, Karver est fier d’y prendre part et s’implique plus que jamais au côté des équipes qui lui font confiance en travaillant sur des solutions innovantes, performantes et personnalisées. En travaillant avec 6 teams, la jeune entreprise française prouve que le marché de l’accastillage n’est pas fermé et qu’il réserve une place de choix pour les entreprises mettant au centre de leur stratégie l’offre d’un produit unique et la collaboration étroite avec ses utilisateurs.

Les produits Karver sur la Coupe de l’America.
Bien que toute la gamme des produits Karver soit présente sur les ACC, deux produits répondent parfaitement aux contraintes de ces bateaux exigeants :
– Les poulies KBTi, en carbone et titane, offrent un rapport charge de travail/poids non seulement inégalé sur le marché, mais aussi nettement supérieur à celui de ses concurrents. Déclinées de série en 2, 5, 7, 9 et 12 tonnes de charge de travail, leur poids s’échelonne de 85 à 1020 grammes. Karver propose aussi des KBTi Custom, pour répondre avec encore plus de précisions aux besoins des syndicats.
En plus de leurs qualités techniques (brevetées), le design des poulies est en parfaite harmonie avec celui de ces bateaux de l’extrême.
– Les emmagasineurs et les hooks Karver offrent la même qualité et le même rapport performance/poids que les poulies KBTi. La demande pour des emmagasineurs et hooks customs est très forte. Karver a développé, spécialement pour un team, un hook-émerillon custom, largable sous charge. Les systèmes de hook-émerillons, déjà uniques sur le marché, renforcent leur position en élargissant leur échelle d’utilisation avec des modèles largables sous charge.

Créée il y a tout juste quatre ans par des passionnés de technologie et de régate, Karver est en passe de réussir son pari : se faire une place parmi les leaders mondiaux de l’accastillage, des entreprises majoritairement anglo-saxonnes et souvent âgées de près d’un demi siècle. Sa stratégie basée sur un très fort investissement R&D – plus de 20% du chiffre d’affaires – et une internationalisation à marge forcée – les produits sont déjà présents dans plus de 20 pays – porte ses fruits puisque la société maintient un taux de croissance annuel à trois chiffres depuis sa création.

Plus d’infos sur : www.karver-systems.com

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Les Canaries dans le collimateur

Groupama 3 Cammas à la barre
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De quoi tenir, pour l’heure, la dragée haute au chrono de Steve Fossett ! En effet, si l’on se base sur la distance restant à parcourir à 13h50 TU, l’équipage de Groupama 3 possède un léger avantage d’une quarantaine de milles sur Playstation. Profitant désormais d’un flux plus établi, le maxi trimaran progresse à vive allure en direction des Canaries et de l’île de Gran Canaria, point de passage obligatoire qu’il devrait laisser à tribord en fin d’après-midi.
 
Extraits de vacation, Franck Cammas à la mi-journée :
Les conditions que rencontre actuellement Groupama 3
« Ca va vite ! Il y a eu une belle rotation de vent qui nous permet de faire quasiment la route directe, c’est surtout cela qui nous fait avancer vite ! On est à une cinquantaine de milles de Lanzarote, à 28 nœuds de vitesse ! Là, côté voilure on a tout dessus, le vent est aux alentours des 20 nœuds et la mer est un peu plus formée qu’hier. Du coup ça bouge pas mal à l’intérieur et il y a un vacarme ambiant ! »

Et pour la suite
« Dans les prochaines heures, il va falloir gérer les îles (Canaries) ainsi qu’un petit empannage. Nous allons chercher à descendre bien au Sud des îles pour ne pas en subir le dévent. Notre way point se situe à 50 milles dans le Sud de Gran Canaria. Après ce passage nous pourrons déjà être un peu plus sereins ! »

La vie à bord
« Cette route était celle de la Découverte pour Christophe Colomb … mais elle l’est également pour nous … Nous apprenons sur le bateau et sur la vie en équipage à bord.  La nuit dernière nous avons d’ailleurs commis une petite erreur en laissant le moteur tourner alors que la coque centrale était hors de l’eau, ce qui a provoqué la rupture d’une pièce de refroidissement que nous avons heureusement en double !»

Les prévisions météo de Wouter Verbraak :
« Le vent va s’accélérer à l’approche des Canaries et pourrait forcir aux alentours des 25 – 28 noeuds entre les îles. Les dévents occasionnés par les îles obligeront Groupama 3 à descendre bien Sud pour tenter de les éviter.  Pour les deux prochains jours, les prévisions donnent un alizé établi entre 18 et 25 noeuds dans le Nord Est. »

Source Groupama

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A 5 jours de l’arrivée !

Poujoulat image embarquée Pacifique Etape 2 Velux 5 Oceans
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Actuellement situés au milieu de l’Atlantique Nord, après une semaine de course sur cette dernière étape de la VELUX 5 OCEANS, Bernard Stamm et Kojiro Shiraishi devraient boucler d’ici cinq jours leur tour du monde en solitaire entamé en octobre dernier.

« Cette traversée qui avait commencée plutôt lentement contre le vent et contre la mer a changé de rythme depuis déjà quelques heures. Les bateaux sont au portant et maintenant cela glisse bien, explique Bernard Stamm. Pour le moment, je marche à 12-13 nœuds mais le vent est en train de mollir par devant. Cela va faire le jeu de Kojiro. Il a la météo qui va bien ! Dans ce type de système météo, avec une dépression qui va d’Est en Ouest, il y a toujours plus de vent par derrière. Tant mieux, cela met un peu de piment dans la régate ! C’est plutôt bien qu’il y est un peu de compet’ ! »
L’approche de l’Espagne devrait se dérouler dans de bonne conditions avec, pour le suspense, une belle bagarre pour la victoire de cette troisième étape. « Maintenant, cela dépend comme cela va évoluer, mais les simulations m’annoncent que je ne peux pas aller plus vite alors que Kojiro revient par derrière, confie le skipper de CHEMINEES POUJOULAT. Il y a toujours moins de vent devant. Du coup, cela peut sembler un peu paradoxal d’essayer d’aller vite au début, et de ne peut pas pouvoir faire fructifier son avance jusqu’au bout. Mais c’est la régate ! »

Dans le rétroviseur de Stamm, à moins de 100 milles, Kojiro Shiraishi revient au contact tout en restant lucide et prudent. « La nuit dernière le vent s’est décalé au Sud et j’ai pu empanner, raconte le skipper de SPIRIT OF YUKOH. Depuis le vent est assez fort, orienté dans la bonne direction, pour une navigation de glisse parfaite. Attention tout de même à rester prudent, j’ai eu quelques rafales au-dessus de 40 nœuds. Du coup je suis repassé sous Code 5. Pourtant je suis tenté de sortir mon Code 6, mais la voile est fatiguée et cela risque de lui être fatal. Cela m’a fait quelques manœuvres fatigantes dans la journée. » 400 milles derrière Kojiro, Sir Robin Knox-Johnston, alors que SAGA INSURANCE navigue au Sud-Est des grands bancs de Terre-Neuve, tient lui aussi le rythme soutenu de cette transat et avoue quelques signes de fatigue. « Je me fatigue beaucoup plus vite que lorsque j’étais jeune, confie le doyen de la course, qui vient de fêter ses 68 ans. Les bras et les jambes n’ont plus 20 ans, et j’ai la sensation d’être fatigué en permanence. Et puis surtout on se fait malmener à bord de ces bateaux. Une vague m’a fait perdre l’équilibre et m’a balancé à travers le bateau. Je pense qu’il faudrait que l’on mette des protections à l’image de celles des footballeurs américains. »

Côté course, Sir Robin a récupéré sa troisième place ce matin. Unai Basurko, PAKEA, beaucoup plus au Sud et à l’Est navigue dans un système complètement différent de celui des Nordistes. Un choix d’option surprenant qui pourrait lui coûter la troisième place de la course, puisqu’au temps cumulé sur les précédentes étapes, le marin Basque ne compte qu’une quarantaine d’heure d’avance sur la Sir Robin…  

Source Velux 5 Oceans

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VM Matériaux version 2007 remis à l’eau

Jean Le Cam sur VM MATERIAUX
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 A l´heure où nombre de 60 pieds fignolent jalousement leurs nouveaux profils dans le secret des chantiers, ne comptez pas sur Jean Le Cam pour claironner par le menu l’important travail réalisé cet hiver à Port la Forêt. Retenons cependant les deux axes principaux de sa démarche, le gain de poids et l’ergonomie. Et pour un esprit aussi inventif que celui de Jean Le Cam …  un 60 pieds IMOCA offre à l’envie moult espace d’investigation et de rationalisation ; quille, système de barre, … VM Matériaux, à l’image d’un athlète en phase pré-olympique s’est affiné, affuté. Gréement, mâture ont été auscultés et validés et le jeu de voiles, récent, déclaré bon pour le service par l’expert "maison" Yann Régniau. Les aménagements intérieurs ont été repensés dans le sens d´une meilleure ergonomie. Concrétiser en chantier sa vision idéale de le refonte du bateau était dès l’arrivée de Pointe à Pître en novembre dernier l’objectif hivernal majeur de Jean Le Cam. La mise à l’eau aujourd’hui à Port la Forêt marque la réalisation d’une importante phase dans l’optimisation du plan Lombard lancé en 2003.

Une équipe renforcée ;
L’arrivée progressive des partenaires associés, Guy Cotten, Actigaz, Pro-Job, … a bien entendu permis à Le Cam de pousser un peu plus haut le curseur de ses exigences techniques. Trois personnes l’ont ainsi épaulé à plein temps cet hiver au chevet du bateau. Aux fidèles Fred Berat et Pascal Dourlen s’est ajouté le spécialiste ès stratification Florent Vilboux. Et c’est tout naturellement ces trois hommes que l’on retrouvera dès la fin du mois aux commandes du voilier à Douarnenez. Ils constitueront aux côtés du duo Le Cam – Yann Régniau d’ores et déjà désigné pour disputer la Transat Jacques Vabre, l’équipage des courses du printemps.

Source VM Matériaux

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100 équipages attendus à la Semaine Internationale de Deauville !

Semaine Internationale de Deauville Illustration
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MUMM 30
Deneen Demourkas et son équipage américain Groovederci sont de retour à Deauville en préparation du Championnat du Monde en septembre. Sont inscrits également à cette première Coupe d’Europe Open de nombreux équipages étrangers (Hollande, Allemagne, Angleterre..), avec Louis Browne champion d’Europe 2006 à Deauville et vainqueur du Spi-Ouest 2007, qui rencontreront les équipages français du Tour de France à la Voile.
 
J 80
L’équipe de l’Ecole Navale sera présente à Deauville cette année, marque de reconnaissance de la croissance forte de cette série en Manche ; Patrick Bot, 2éme sur 80 partants au Spi- Ouest France 2007 : «  Avec la croissance actuelle de la classe J80, on a besoin de plus d’épreuves, notamment pour permettre aux bateaux de la Manche de courir. Le développement d’épreuves dans le Nord va dans ce sens et pour nous il est important de soutenir cette dynamique. ». Alain Daoulas : «  Cette course constitue une formidable opportunité pour se préparer au mondial J 80, car idéalement placée après le Grand Prix de l’Ecole Navale et le Grand Prix du Crouesty……De plus la qualité des régates et le plateau de coureurs présenté est très alléchant. »
 
Les J 105 et J 109 étaient également largement représentés en 2006, avec de nouvelles équipes prévues en 2007 comme le J 109 Britanninique Hight Tension. La classe 747 OD, très  présente en Normandie, s’est également fortement mobilisée et devrait compter une quinzaine d’unités, soit le double de 2006. La classe Melges 24 est également ouverte.
 
NATIONAL IRC Classe 1. Cette classe compte les plus grandes unités courant sous la jauge IRC dont ce sera le premier National organisé en France ; ainsi l’équipe Hollandaise Weerga annonce son retour à Deauville. Sont attendus également dans cette classe IRC et dans les 2 autres quelques uns des projets les plus compétitifs d’Atlantique  ( A 40 Paprec Recyclage, IMX 45 Codiam et autres Beneteau 40.7, 34.7,       A 35 …) , de Manche Ouest , du Nord de la France, des grands clubs de Baie de Seine comme la SRCO de Caen, ou la SRH du Havre qui ont fortement mobilisé tous leurs équipages,avec aussi une dizaine d’équipages du Deauville Yacht Club.
 
NATIONAL IRC classe 2 et 3.
L’épreuve accueille pour la première fois un équipage Irlandais, membre de l’équipe Commodore’s Cup 2006, le Ker 32 skippé par Mike Mac Carthy. Dans la  classe IRC 3 nous retrouverons entres autres une nouvelle unité qui a fortement marqué les esprits dans sa catégorie au dernier Spi-Ouest France, Parsifal, skippé par Didier Dardot,récent Président de l’UNCL, club partenaire de l’événement : «  La Semaine de Deauville deviendra le rendez-vous qui manquait sur la Manche, une grande épreuve de dimension internationale, un ensemble de clubs qui s’unissent pour un grand événement, un nouveau challenge pour les coureurs IRC avec leur « National » , la porte est ouverte pour des années de réussite. Venez nombreux, en tous cas nous y serons pour une pleine semaine de régates intenses. Au 6 juin pour les premiers bords. »
 
Notons également la présence de Sealogis Pen Run , skippé par Gilbert Blossier, 2éme sur 53 en IRC 3 au dernier Spi-Ouest France.

Source Semaine Internationale de Deauville
 

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“Wave Extreme” : féminité et technicité.

SEBAGO
SEBAGO

Les chaussures de la gamme Performance Marine de Sebago se veulent être dédiées à ceux qui exigent des performances techniques sérieuses pour s’aventurer en mer en toute confiance.

La Wave Extreme est une chaussure féminine et polyvalante qui allie technicité, confort et féminité. Conçue pour naviguer, elle s’adapte aussi à tous les terrains.

Dessus ventilé en nubuck et bracelets 4-voies étirables en Lycra pour un excellent maintien du pied. L’assise plantaire est moulée par compression avec une protection en tissu amovible pour faciliter le nettoyage.
Autre particularité, la semelle en caoutchouc adhésif Sebago Octopod assure une adhérence parfaite quelque soit le terrain pratiqué.

Contact 01 56 03 60 00

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64 Mini sur la ligne !

Mini Pavois La Rochelle
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4 skippers de plus au départ !
En accord avec les Affaires Maritimes, le Grand Pavois Organisation équipera en plus quatre Minis 6,50 de balises de positionnement. De ce fait, quatre bateaux en plus des 60 inscrits pourront prendre le large de ce Mini Pavois 2007. Ce seront donc 64 bateaux qui prendront le départ de ce parcours de 550 milles (1 020 km) de La Rochelle à La Rochelle via une bouée à contourner au large de Gijon (Espagne). Un parcours technique et tactique puisque ce seront deux traversées du Golfe de Gascogne au programme. Aussi, il faudra bien négocier sa route de manière à éviter de flirter le plus possible avec les remontées des fonds sur le plateau continental. Des remontées des fonds qui génèrent une mer cassante et dangereuse, même lors de coups de vent modérés. Une fois la bouée (Cardinale Nord devant Gijon) de « Las Amosucas » contournée, la flotte mettra le cap vers le nord de l’Ile d’Yeu qu’il faudra laisser sur tribord (à droite). 235 milles de route en ligne droite avec une nouvelle traversée du Golfe de Gascogne. Nouvelle gestion météo mais aussi importance de la gestion des organismes. Une bonne quarantaine d’heure se seront déjà écoulées (à 6 nœuds de vitesse moyenne) pour les premiers et les organismes commenceront à imposer leurs lois. Autant dire que le sommeil, la nutrition et la gestion du temps et des efforts seront à prendre en compte dès le départ. Les organismes seront certes frais mais encore « terriens » ! N’oublions pas non plus de souligner l’importance du trafic maritime dans ce Golfe de Gascogne avec l’omniprésence des flottes de pêche longeant le plateau continental mais aussi des bateaux de commerce qui font route vers la pointe Nord-Ouest de l’Espagne. La fin de parcours sera un parcours côtier classique de 70 milles entre l’île Vendéenne et La Rochelle en laissant l’île de Ré sur bâbord (à gauche). Attention également au trafic maritime et aux flottilles de pêche, à la bonne gestion des renverses de courant et aux effets de côtes qui peuvent en bloquer certains pour mieux en laisser échapper d’autres. Rien ne sera joué et ce, jusqu’à la ligne d’arrivée !
 
Une météo tordue dès le départ…
Les conditions météo attendues ne seront pas de tout repos. En effet, ce sera dans du petit temps et sous une importante masse nuageuse que sera donné le départ du Mini Pavois 2007. Quelques passages pluvieux sont même à attendre ! Le vent sera de secteur Nord modéré (Force 2) au moment du départ, ce qui ne devrait pas faciliter les choses car il faudra alors jouer astucieusement avec les courants assez importants dans les Pertuis charentais. Une ligne de départ longue de 500 à 600 mètres sera mouillée au large entre Chatelaillon Plage et Angoulins. Une bouée de dégagement sera à environ 2 milles (mouillée au large de La Rochelle) de la ligne de départ avant de mettre le cap vers le pont de l’Ile de Ré. Une fois le Phare des Baleines (pointe Nord Ouest de l’Ile de Ré) contourné, les 64 skippers pourront alors opter pour des routes différentes. Place alors à la tactique et aux options !
 
L’avis du Directeur de Course
« Ce seront des conditions assez stressantes pour les coureurs car ce Mini Pavois sera pour beaucoup la première course de la saison 2007 déclare Denis Hugues, directeur de course du Mini Pavois. Aussi, ils valideront les modifications apportées aux bateaux, ils s’amarineront de nouveau à la navigation au large, ils se familiariseront avec leur Mini sans oublier la tension habituelle d’un départ avec plus de 60 concurrents ! Ce sera d’autant plus stressant qu’il n’y aura que peu d’air au début et ils vont devoir se sortir des pièges du courant. Ensuite, progressivement le vent va venir pour atteindre un bon force 4 à 5 voir 6 dans les rafales dans la nuit avec des conditions orageuses. Il va falloir être dessus avec des conditions de portant : envoyer le spi, affaler, gérer les départs au tas (ndr : bateau qui se couche et spi qui chalute dans l’eau). Il va falloir faire très attention pour ne pas tout casser très rapidement ! ».

Source Mini Pavois

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Oracle mène à la mi-temps…

Oracle
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Les Sud-africains, tombeurs de Luna Rossa
Le fait du jour est sans aucun doute la superbe victoire de Shosholoza contre Luna Rossa Challenge, une des grandes favorites de cette Louis Vuitton Cup. Les Sud-africains, déjà surprenants leaders de BMW ORACLE Racing deux jours auparavant, avaient failli en cours de route, victimes de leur fébrilité. Cette fois, l’étincelle s’est transformée en coup d’éclat. A la barre de RSA 83, Paolo Cian maîtrise parfaitement son départ et s’élance en tête, avec une longueur d’avance sur Spithill et les siens. En confiance grâce à un bateau visiblement rapide dans le petit temps, les « Sud-Af’ » contrôlent la course de bout en bout et parviennent à conserver leur maigre avance (17 secondes à la première marque au vent, 14 à la seconde) jusqu’à la ligne d’arriv ée. A bord du bateau noir, c’est l’explosion de joie. La première équipe africaine à figurer dans l’America’s Cup inflige sa première défaite à Luna Rossa, un des poids lourds de la compétition !
 
Les Italiens ne s’attendaient pas à ce mauvais scénario, et avaient probablement en ligne de mire leur rencontre avec BMW ORACLE Racing dans le flight 5, le premier choc de cette Louis Vuitton Cup.
 
Une victoire importante pour BMW ORACLE Racing
Ce match tant attendu a tenu ses promesses en terme de suspense. Après un départ à égalité, le premier louvoyage ressemble à un grand test de vitesse entre les deux rivaux. ITA 94 et USA 98, comme reliés par un fil invisible, réalisent toute la régate au contact, avec un léger avantage pour l’équipage américain. Tout l’art de Chris Dickson a été de contenir la menace italienne, bien tangible sur les deux bords de portant. L’avance de BMW ORACLE Racing n’a jamais été supérieure à 9 secondes. elle fond à 6 secondes sur la ligne d’arrivée. Mais peu importe l’écart. Cette victoire sur un des syndicats leaders de la 32e America’s Cup est précieuse pour les hommes de Dickson.
 
Ce soir, après cinq matchs disputés, ils sont la seule équipe invaincue et prennent logiquement la tête du classement du Round Robin 1 devant Emirates Team New Zealand (qui n’a courru que 4 matchs), auteur aujourd’hui d’un sans faute.
Les équipiers de Dean Barker ont remporté aisément leurs deux régates du jour, la première contre les Français d’Areva Challenge, la deuxième contre le Desafío Español 2007, en dépit d’un premier louvoyage très accroché contre ESP 97.
 
Troisième au classement provisoire, Luna Rossa Challenge a probablement vécu aujourd’hui sa pire journée. Les Italiens ont déjà ‘grillé quelques cartouches’ et sont talonnés par trois équipes ex-aequo en points : leur compatriote de Mascalzone Latino, les Suédois de Victory Challenge et les Sud-africains, en pleine courbe ascendante.
 
Les Français d’Areva Challenge, deux points derrière le Desafío Español, cumulent deux victoires pour deux défaites et n’ont pas encore mangé leur pain noir. Les prochains flights (6 et 7) vont en effet les opposer à des adversaires plus forts sur le papier.
 
Enfin, seules deux équipes affichent un zéro pointé à la moitié de ce Round Robin 1 : +39 Challenge et China Team.

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