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La Solitaire du Figaro 2023 au départ de Caen !

Depart de la 3eme etape de la Solitaire du Figaro entre Dunkerque et Saint Nazaire - le 12/09/2020

La 54e édition de La Solitaire du Figaro sera donné le 27 août prochain de la Ville de Caen. La Ville de Caen, tournée depuis toujours vers la mer, renoue avec la course cette année et l’accueillera pour la quatrième fois de son histoire.

« Nous sommes très heureux chez OC Sport Pen Duick d’organiser avec la Ville de Caen le Grand Départ de La Solitaire du Figaro. Toujours, elle a su réserver un excellent accueil dans une ambiance à la fois sportive, festive et conviviale. D’un point de vue sportif, cette destination nous offre l’opportunité de proposer aux skippers un beau parcours et un challenge à l’image de l’excellence de cette institution de la course au large. Cela devrait permettre de pimenter les débats sur l’eau et d’ouvrir le jeu », se félicite de son côté Joseph Bizard, directeur général d’OC Sport Pen Duick. « Un Grand Départ qui marque aussi l’évolution du partenariat liant OC Sport Pen Duick et le Département de Loire-Atlantique, Partenaire Majeur de l’épreuve. A compter de 2023 et jusqu’en 2026, nous avons en effet décidé avec la Loire-Atlantique de concentrer nos efforts sur l’accueil au cœur du département du Grand Départ ou de l’arrivée. Une décision qui nous permet de diversifier les parcours de chaque édition, tout en pérennisant son ancrage au sein du territoire dans le temps. » , explique-t-il.

Ils ont dit :

Joël BRUNEAU, Maire de Caen :
« Accueillir la Solitaire du Figaro est une superbe opportunité. C’est l’occasion d’affirmer Caen comme une véritable ville de sport, capable d’accueillir les plus grandes et prestigieuses compétitions, et également de montrer le caractère maritime de Caen, avec son port en centre-ville. »

Aristide OLIVIER, Maire-adjoint en charge de la Jeunesse, des Sports , de la Vie étudiante et prévention de la délinquance :
« Depuis 2014, nous nous sommes engagés à accueillir chaque année à Caen une grande compétition sportive nationale ou internationale. Avec l’accueil de la Solitaire du Figaro, nous confirmons cette ambition et le lien qu’entretien Caen avec les sports nautiques. »

Thibault PETITHUGUENIN, Directeur du sponsoring Paprec :
« Nous sommes très heureux que la ville de Caen ait été retenue comme ville de départ. Cela fait sens pour nous car Paprec est un acteur industriel important du territoire normand et pleinement engagé pour réussir la transition écologique de ses territoires »

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Route du Rhum. Les coulisses de l’équipe de François Gabart

François Gabart est arrivé 2e de la Route du Rhum à bord de son trimaran SVR-Lazartigue. Une très belle performance et le résultat d’un travail d’équipe qui a décidé de dévoiler les coulisses du défi et de l’aventure que c’est de faire la Route du Rhum. Superbe et passionnant. A voir absolument.

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Golden Globe Race. Kirsten Neuschäfer, la seule femme de la course est en tête !

Kirsten Neuschäfer (39) / South Africa / Cape George 36 - " MINNEHAHA" onboard picture during #GGR2022 Credit: Kirsten Neuschäfer / GGR2022

L’étonnante Kirsten Neuschäfer a pris la tête de la Golden Globe race après l’abandon du leader Simon Curwen qui a cassé son régulateur d’allure. Il ne reste plus que 4 bateaux en course.

Après avoir plongé trois fois la semaine dernière pour un total de 8 heures afin d’enlever les berniques de la coque de Minnehaha, Kirsten Neushafer (ZAF) a réalisé la meilleure performance de la semaine sur la distance en 24 heures avec 185,6 miles, mais aussi ce matin la meilleure distance hebdomadaire avec 1129,5 miles en 7 jours. Cela lui a permis de rattraper samedi Abhilash Tomy, qui se reposait, et de prendre la tête de la Golden Globe Race !

Incapable de réparer son système de régulateur d’allure Hydrovane endommagé en mer, le leader de la course Simon Curwen (GBR) est passé en classe Chichester, et se dirige vers le nord-est, en direction d’un port chilien pour effectuer les réparations. Avec 70% de la distance parcourue à son actif et un écart de mille milles avec ses plus proches rivaux, Simon Curwen (GBR) semblait intouchable la semaine dernière alors qu’il dévalait les 50° hurlants en route vers le Cap Horn, au point que ses poursuivants avaient abandonné tout espoir de le rattraper ! Hélas, la GGR est cruelle, et une pièce cruciale de son Hydrovane s’est brisée lorsque le bateau a été couché par une vague le vendredi 27 janvier dernier. Simon a essayé d’émuler son héros, Sir Robin Knox Johnston, qui a mené Suhaili sans régulateur durant la dernière partie du voyage de 1968 jusqu’à l’arrivée et à la victoire. L’équilibrage des voiles s’avère toutefois plus difficile sur son Biscay 36 gréé en côtre que sur le Suhaili gréé en ketch et Simon progresse lentement. Il s’expose ainsi à de nouvelles tempêtes dans les semaines à venir, alors qu’il tente de doubler le Cap Horn. Écoutez son rapport ICI.

J’ai essayé toutes sortes d’options pendant des jours pour que ce bateau avance au portant et il ne veut pas. J’étais optimiste hier avec le vent de sud-ouest mais maintenant je n’arrive pas à le faire aller dans la bonne direction. Avec tous ces systèmes météo qui passent dans la zone et l’impossibilité de maintenir mon cap, je dois penser à la sécurité. En plus du risque pour moi et le bateau, il y a aussi un risque potentiel pour toute personne qui pourrait venir me sauver.

Le PC Course lui a proposé une liste de ports sur la côte ouest du Chili, où le Britannique pourrait s’amarrer en toute sécurité, recevoir la pièce et la remplacer en un temps minimum. A l’approche d’une côte sous le vent, le contrôle de la course surveille sa progression et lui transmet des mises à jour régulières de la météo. Simon a reçu une dérogation spéciale pour utiliser son GPS de secours afin d’assurer une sécurité maximale dans les jours à venir. C’est une décision déchirante pour le charismatique marin qui a mené la flotte depuis le Cap Finisterre, mais une décision sage. Son partenaire Howden’s lui apporte tout son soutien dans cette épreuve difficile.

Nous sommes surtout soulagés que Simon soit sain et sauf après l’incident de vendredi dernier. Nous sommes en discussion avec l’équipe de Simon et les organisateurs de la course pour savoir comment fournir un soutien logistique utile pour aider aux réparations pendant qu’il se dirige vers un port Chilien. Simon a été remarquable jusqu’à présent dans la course et bien que la catégorie de compétition ait changé, son aventure continue, tout comme notre soutien.

Abhilash Tomy est un solide second, mais il doit maintenant s’occuper de lui et de son bateau.

Abhilash Tomy (IND) a été victime d’un grave accident pendant la GGR 2018. Son voilier Thuriya, une réplique ERIC 32 du Suhaili original, a été renversé et démâté dans l’océan Indien, ce qui a impliqué un sauvetage dans les règles de l’art impliquant les gouvernements indien et français. Abhilash s’est gravement endommagé le dos et, après une lourde opération chirurgicale, a mis des années à remarcher, à naviguer et finalement à piloter à nouveau des avions dans la marine indienne.

Abhilash est tombé sur le dos dans l’océan Indien, et a passé douze heures à la barre la semaine dernière lors d’un coup de vent, avant de subir peu après de fortes douleurs dorsales et à des engourdissements des membres. Il en a parlé à ses médecins en Inde qui lui ont donné des exercices pour retrouver le contrôle de sa jambe, ainsi qu’aux médecins officiels de la course MSOS pour le traitement de la douleur. Il lui a été conseillé de se reposer et de se soigner pendant quelques jours avant de s’occuper de la liste d’entretien et la réparation sur Bayanat et plonger vers le Cap Horn, notamment au niveau du gréement et du rail de grand-voile.

Il navigue désormais de manière à maintenir le bateau stable sous des voiles réduites, plutôt que de courir au portant. Cela rend sa route plus longue et plus lente que celle du Cape George 36 de Kirsten, qui a eu bien du mal à rattraper Bayanat dans le Pacifique Sud jusqu’à présent. Cela pourrait durer encore quelques jours. Abhilash est sain et sauf, n’a pas besoin d’assistance et maîtrise parfaitement la situation. Il sait qu’il doit se reposer maintenant, afin de maîtriser les douleurs. GGR suit la situation de près.

Le départ des Sables d’Olonne a été difficile pour le marin qui a souffert de stress post

traumatique pendant les 10 premiers jours de course, ne pouvant rien manger. Il s’est rétabli mais a de nouveau souffert lors du dépôt du film au Cap, déclarant que la GGR n’était “pas une course” mais un jeu de hasard et qu’il n’était pas en course. Il pensait avoir mis ses démons derrière lui lorsqu’il a dépassé la longitude de l’Océan Indien où il avait été secouru en 2018 et il était heureux lors du dépôt de film à Hobart d’être de retour dans le jeu! Maintenant, les souvenirs sont de retour et le hantent de manière plus physique que psychologique.

Le fort mental d’Abhilash a permis de surmonter ses traumatismes de 2018, mais son corps n’a pas encore totalement récupéré. Il a passé tous les contrôles médicaux requis pour participer à la GGR 2022. Crédit : GGR 2018 / Christophe Favreau
Capitaine GUGG sur Nuri Sardines, désormais 3ème de la flotte, est impressionnant de régularité et de préparation.

La révélation du Pacifique est sans aucun doute Michael Guggenberger (AUT) qui, depuis

l’Atlantique Sud, a trouvé le mode d’emploi de son Biscay 36 Nuri Sardines, gréé en ketch, égalant les vitesses de l’autre Biscay de la flotte, le Clara, gréé en côtre, de Simon Curwen. Bien qu’ayant toujours 1200 miles de retard sur les seconds, Nuri n’a pas perdu de terrain sur les marins les plus expérimentés de la flotte, ce qui est déjà un exploit!

Nuri Sardines ne scintille pas autant que la boule à facettes de Captain Gugg, mais brille sur l’eau! Crédit : Nora Havel / GGR2022
Ce n’est pas seulement le rythme de Nuri Sardines qui force le respect. Débutant dans la voile il y a 10 ans, Michael a égalé à la fois le rythme et le niveau de préparation de marins beaucoup plus expérimentés, son voilier n’ayant souffert aucune avarie importante après 18000 miles éreintants dans la GGR. Son seul problème sont ses réserves d’eau, qu’il conserve jusqu’au 19 mars à raison d’1,5 litre/jour.

Puffin arrive en 4ème position et à toute vitesse dans le Pacifique !

GGR2022 Ian Herbert Jones (52) / UK / Tradewind 35 – ” PUFFIN ” – 6ème voilier à la porte de Hobart, maintenant 4°. Picture Crédit : GGR2022/ DD&JJ

Le dernier navigateur de la classe Suhaili qui joue le jeu de l’usure avec succès est

bien Ian Herbert-Jones (GBR). Tant de fois depuis Les Sables d’Olonne, s’est-il remis en question et a-t-il sérieusement envisagé d’abandonner. Le bateau va bien, mais l’isolement et le manque de contact avec la famille et les amis sont difficiles ! L’arrivée en 5e position à Hobart a balayé tout ceci. Il appréhende le Cap Horn, mais il est prêt et se rapproche de la ligne!
Il a quitté Hobart un jour après Jeremy Bagshaw (ZAF), maintenant en classe Chichester pour s’être arrêté quelques jours nettoyer sa coque infestée de berniques. Tous deux ont fait la traversée de la mer de Tasmanie la plus rapide de la flotte, en seulement 8 jours, soit une semaine plus vite que les autres. Ils recevront du vent de nord soutenu cette semaine, qui les enverra rapidement au nord de la zone d’exclusion et dans le Pacifique Sud.

Guy Waites (GBR) a affronté du gros temps ces quatre derniers jours sous l’Australie, et ce n’est pas fini. Il a navigué en fuite à sec de toile, le plus souvent avec les traînards. Une autre grosse dépression est en route avec une mer de 11 mètres et des vents de 50 à 60 nœuds. Guy est fatigué, mais il se prépare. Il confirme que tout va bien à bord de Sagarmatha et qu’il a hâte de faire une pause. Il ne s’est pas présenté à temps à la porte de Hobart et sera retiré de la GGR dès qu’il aura passé la longitude de Hobart.

Jeremy Bagshaw (ZAF), maintenant en classe Chichester pour s’être arrêté quelques jours nettoyer sa coque infestée de berniques.3. Crédit : GGR2022 / DD&JJ

Le skipper Guy Waites à bord du Sagarmatha. Crédit : Nora Havel/GGR2022

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The Ocean Race. Lenteurs à bord d’Holcim-PRB

Georgia Schofield | PolaRYSE | Holcim-PRB

Le temps s’écoule lentement, trop lentement pour l’équipage de l’IMOCA Holcim-PRB sur cette 2e étape. Kevin Escoffier, Sam Goodchild, Tom Laperche, Susann Beucke et Georgia Schofield (OBR) prennent leur mal en patience dans cette longue traversée du Pot-au-Noir…

« Ça aura été l’un des Pot-au-Noir les plus longs que j’ai connu. Ainsi que pour l’équipage même si pour certains, c’est le premier. Ça commence bien ! » commente un brin amusé Kevin Escoffier. En 24 heures, Holcim-PRB n’a parcouru que 74 milles (entre 8h hier matin et 8h ce lundi) soit une infime portion de route ! L’ambiance cette nuit au milieu de l’Atlantique était comme un tableau de Turner auquel on aurait enlevé la lumière. Le paysage était superbe même s’il est un peu angoissant quand on est en course. Pas un souffle, une mer d’huile, des couleurs noires intenses, quelques nuages au loin difficiles à repérer et une petite houle désagréable qui faisait battre les voiles… Il a fallu attendre les premières lueurs du soleil pour distinguer un peu plus les conditions proposées par ce Pot-au-Noir avec lequel les marins d’Holcim-PRB vont encore devoir négocier toute la journée et probablement une bonne partie de la nuit prochaine.

Dans cette zone où s’affrontent les masses d’air de l’hémisphère nord et celles de l’hémisphère sud, Kevin Escoffier et ses équipiers n’ont pas le choix… S’ils sont habituellement les maîtres de l’anticipation et de la planification, ils doivent ici laisser de côté leurs méthodes et oublier pour quelques heures les frissons de la navigation à haute vitesse. Essayer de se placer au mieux, exploiter la moindre risée, imaginer la sortie de cette zone particulièrement épaisse dans laquelle ils évoluent depuis déjà plus de 24 heures… Dans ce contexte, l’intuition prend parfois le pas sur le rationnel. Et Holcim-PRB s’en sort plutôt bien. Kevin Escoffier et son équipage sont 3e ce matin. Les écarts ont fondu et le bateau vert et bleu navigue à 24,1 milles (à 11h heure française) de Guyot Environnement, nouveau leader. Décalé dans l’Est, l’équipage franco-allemand progresse plus proche de la route directe. Mais l’enjeu est surtout d’être le plus sud de la flotte pour espérer redémarrer en premier. C’est le cas d’Holcim-PRB qui avance tout près de Biotherm même si les speedomètres des deux monocoques semblent comme déréglés… 2,4 nœuds de vitesse moyenne sur 24 heures pour Paul Meilhat, 2,9 nœuds pour Holcim-PRB. Des vitesses que l’on ne voudrait jamais relever à bord de ces monocoques de haute technologie. « Il faut être patient. Il faut faire progresser le bateau vers le sud. L’objectif est d’être le plus sud possible pour attraper le nouveau vent, les alizés de l’hémisphère sud. Aujourd’hui, j’espère que l’on sortira d’ici une vingtaine d’heures, entre 50 et 75 milles. Tout se passe bien à bord. Ça permet aussi de se reposer, de faire deux-trois petites bricoles, d’assécher le bateau, d’optimiser le matossage. Tous les poids sont sur l’avant, tout le monde dort sur l’avant. Ce sont des conditions que l’on n’aime pas trop. Ça fait souffrir les voiles qui flappent beaucoup mais c’est comme ça. Nous sommes au contact de 11th Hour Racing Team, avec Biotherm et aussi Guyot qui a pris une option très est. Et Team Malizia une option ouest car ils avaient un peu de retard donc il fallait qu’ils tentent quelque chose. Ça fait une course intéressante. » analyse le skipper du projet GO CIRCULAR.

L’ambiance à bord du monocoque suisse est appliquée pour ne rater aucune occasion de s’extirper de cette zone sans vent. La flotte est resserrée, le démarrage se fera probablement en groupe. Chaque mille pris sur l’adversaire est donc particulièrement précieux. Ce début de semaine s’annonce un peu contre-nature pour les marins qui recherchent constamment la vitesse. Mais ce n’est qu’une fois qu’ils toucheront les alizés de sud-est qu’ils renforceront le rythme pour un long bord dans un premier temps vers les côtes brésiliennes.

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The Ocean Race. Trouver le bon chemin !

27 January 2023, Onboard 11th Hour Racing Team during Leg 2, Day 3. Justine Mettraux, Charlie Enright and Jack Bouttell on the bow during a spinnaker peel.

Depuis dimanche, la flotte a sérieusement ralentie, puis s’est arrêtée, dans un Pot au Noir consistant où chaque équipe bataille désormais pour avancer milles après milles.

L’imoca en équipage sur des foilers lancés à pleine vitesse est un enfer à bord mais ne pas avancer et subir des grains et des changements de voiles incessants ne doit pas être non plus une sinécure. La flotte est rentrée dans le pot au noir et avance à 2 nds groupée en moins de 70 mn et cela devrait durer au moins 2 à 3 jours avec une zone assez large à franchir.

Biotherm de Paul Meilhat a été le premier bateau à subir les effets du pot au noir samedi soir lorsque son équipage a vu sa vitesse chuter de 14 à 4 nœuds juste après minuit. Il n’a pas fallu longtemps pour que Team Holcim-PRB, 11th Hour Racing Team puis GUYOT environnement – Team Europe se retrouvent dans des situations similaires.

Le seul bateau qui avance à un rythme convenable ce lundi matin est Guyot Environnement encore à l’est et qui tente de trouver un couloir de vent. Il devrait cependant ralentir comme les autres dans les heures qui viennent.

Aussi éprouvant mentalement que le pot au noir puisse être, il constitue également un défi physique. Avec les différentes bascules de vent, les orages et la stratégie du “cloud hopping” qui consiste à enchaîner les petites brises émises pas les nuages, les équipages peuvent s’attendre à beaucoup de changements de voile et de manœuvres d’ici au retour des alizés.

Classement

  1. Biotherm, distance jusqu’à l’arrivée, 3979 milles
  2. Team Holcim-PRB, distance au leader, 15.7 milles
  3. 11th Hour Racing Team, distance au leader, 24.1 milles
  4. GUYOT environnement – Team Europe, distance au leader, 35.4 milles
  5. Team Malizia, distance au leader, 86.8 milles
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Globe40. L’équipe Anglo – Américaine AHMAS victorieuse à Récife

L’équipe AHMAS est arrivée à Recife ce samedi à 23H48 locales et remporte l’étape 6 de la GLOBE40 après 20 jours et 10 heures de course et 3.803 milles parcourus (7417 km). Craig Horshield et James Oxenham concluent brillamment une étape particulièrement difficile qui a mis à rude épreuve les équipages de la GLOBE40. Au classement général tout est relancé.

Dès le départ d’Ushuaia le dimanche 8 janvier les équipes ont été confrontés à une situation particulièrement inhabituelle en Patagonie, à savoir plusieurs journées de calmes, alors que la veille du départ près de 50 nœuds soufflaient sur la zone ; détroit de Le Maire, Îles Falkland / Malvinas il a fallu négocier ce début de remontée vers le Nord dans un petit temps éprouvant pour les nerfs. Rapidement MILAI Around The World s’est détaché grâce à une option très réussie à l’est et comptait rapidement 100 milles d’avance. Une avance qui malheureusement s’est brutalement interrompue le 12 janvier dans la matinée par un choc violent avec un OFNI (Objet flottant non identifié) ; bateau sérieusement endommagé mais sans blessés à bord et sans situation de détresse l’équipage franco- japonais ( Masa Suzuki / Estelle Greck ) ralliait le port argentin de Mar Del Plata le 16 janvier. A ce jour MILAI a entrepris les travaux de réparation dans le chantier naval local et a affirmé sa volonté de reprendre la course dès que possible. Pour les autres équipages une seconde phase commençait dans une zone particulièrement instable en météo avec une succession de zones de calmes, de dépressions, de grains, des flottilles de pêche avec jusqu’à 100 unités dans un rayon de 30 milles constituant un obstacle redoutable sans parler de la dévastation des ressources marines ; un épisode éprouvant pour les concurrents qui s’est poursuivi jusqu’à la latitude de Rio de Janeiro avec des changements brutaux dans le classement ; SEC HAYAI qui lui aussi avait réussi à prendre une centaine de milles d’avance sur ses poursuivants a perdu en 2 jours cette avance pour une option à l’ouest beaucoup moins payante que ceux qui étaient restés au large comme AMHAS et GRYPHON SOLO2 qui faisaient une très belle course. Enfin il a fallu attendre d’être seulement à une distance de 500 milles de Recife pour toucher le très attendu alizé de Sud – Est venu d’Afrique du Sud qui a propulsé les équipes sur une route stable vers le but.

2 étapes pour conclure l’épopée de la GLOBE40
Gryphon Solo2 et SEC HAYAI sont attendus dans la journée du dimanche 29 janvier, alors que la concurrente canadienne sur WHISKEY JACK devrait plutôt rallier Recife dans la journée de mardi. Cette escale courte se conclura le dimanche 5 février par le départ de l’étape 7 vers l’ile de Grenade aux Antilles, 2000 milles à parcours en 8 à 10 jours. Et avant un retour transatlantique vers Lorient dont le départ sera donné le 24 février de la Grenade. Une ultime conclusion à l’épopée de la première édition de la GLOBE40. Et un premier vainqueur qui ne sera probablement connu qu’à l’issue de la 8éme et dernière étape à l’issue du duel qui s’annonce entre les américains de AMHAS et les hollandais de SEC HAYAI très probablement séparés que de deux points à l’issue de l’étape actuelle et alors que 3 coeficients restent encore à distribuer. Fantastique périple autour du monde la GLOBE40 montre qu’elle est aussi une compétition sans concession et qui nous tient en haleine depuis juin dernier.

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Golden Globe Race. Le leader Simon Curwen victime d’une avarie majeure de son régulateur d’allure

#GGR2022- Simon Curwen – Biscay 36 ” CLARA ” sponsored by HOWDENS. Credit: Bernard Gergaud

Il ne sont plus que cinq en course et celle-ci est encore loin d’être finie. Le leader Simon Curwen à 1815 UTC, le 27 janvier, à 1200 milles au nord-ouest du Cap Horn, Sa contacté le PC course GGR pour informer de la défaillance totale de son régulateur d’allure Hydrovane.

Il venait d’affronter le plus dur d’une dépression assez creuse dans 40 nœuds et une mer de 6 mètres lorsque son Biscay 36 Clara est tombé d’une vague arrivant sur bâbord. Il n’avait pas de traînard ou d’ancre flottante et faisait route normale à ce moment-là.

Ce mouvement semble avoir cisaillé un arbre sur la partie supérieure régulateur d’allure connectant avec l’aérien, qui paraît irremplaçable. Simon n’a pas emporté de pièce de rechange à bord pour gagner du poids et ne peut pas remplacer la pièce cassée avec les composants d’origine. Il continue sous tourmentin et barre amarrée en évaluant la marche à suivre… Il va bien, le bateau n’a pas d’autres dommages et il n’a pas demandé assistance. Les conditions météorologiques s’améliorent avec un vent qui baissera franchement après le passage d’un front à 0000 TU et la mer diminue régulièrement.

Le marin basé à Pontivy est toujours en course et considère ses options, mais il est clair qu’il ne peut pas être compétitif sans régulateur. C’est un coup dur après avoir été en tête depuis le début. La météo dans la zone est celle d’un océan austral clément pour la semaine à venir et le marin débrouillard peut trouver des moyens sûrs de progresser vers le Cap Horn. Une réparation en mer semble peu probable et une escale pour trouver des pièces et continuer en classe Chichester pourrait être la seule option car il est encore loin des Sables d’Olonne en France, l’arrivée de la GGR 2022. Cela ouvre de nouvelles opportunités pour Abhilash Tomy et Kirsten Neuschäfer, actuellement à 50 miles l’un de l’autre, à 1200 miles à l’ouest de Simon qui ont maintenant une chance de poursuivre le leader.

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The Ocean Race. Biotherm en tête, cap à l’ouest

25 January 2023, Onboard 11th Hour Racing Team during the start of Leg 2. First night after departing from Sao Vicente, Cabo Verde.

L’imoca de Paul Meilhat a trouvé le bon rythme en tête depuis le départ. La flotte reste encore groupée et fait de l’ouest pour trouver le bon chemin pour passer le pot au Noir dans quelque jours.

Dans des conditions assez légères, l’Imoca Biotherm tire bien son épingle du jeu et pointe ce vendredi, après 2 jours de course, en tête de la flotte. Celle-ci reste encore groupée en moins de 70 mn et doit aller chercher vers le Brésil la porte d’un pot au noir très étendu. Les moyennes sur 12h et 24h n’ont pas dépassé les 15 nds et les équipages vont devoir encore s’armer de patience pour passer en mode foil avec de nombreux changements de voiles au programme.
A noter le bon retour de Guyot Environnement qui pointe à la 3e place. Après s’être éloigné le de la côte le vent a baissé, l’équipage a essayé plusieurs réglages entre A2 et J0. « On a beaucoup changé de voiles, au final on a fait une petite erreur en gardant le A2 trop longtemps, et en naviguant trop bas au vent par rapport au reste de la flotte. Ce qui nous a faire perdre notre avantage. » Phillip Kasüske Le vent léger n’est pas la configuration la plus avantageuse pour ce bateau. Cette étape est 2 fois plus longue que la première, il y aura des options stratégiques importantes à choisir, dès les prochaines heures. L’autre objectif de cette première nuit était que tout monde trouve sa place à bord, particulièrement les navigants qui viennent d’embarquer. « On a pas mal manœuvré en début de nuit et après beaucoup de réglages pour aller à plus de 3 noeuds. Je m’attendais à plus de vent, c’était très calme la deuxième partie de nuit. » Anne-Claire Le Berre
Une nuit calme, que Phillip a apprécié. Après la première étape et le très court stop au Cap-Vert, un peu de repos était nécessaire. Pour les rookies de cette seconde étape, une nuit calme est un bon moyen de commencer la course de bonne humeur !

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Imoca. La Guyader Bermudes 1000 Race en double

Guyader Bermudes 1000 Race - Brest 08/05/2022

La saison IMOCA commencera à Lorient avec la Guyader Bermudes 1000 Race du 4 au 14 mai prochain. Elle se disputera pour la première fois en double en vue de la préparation de la Transat Jacques Vabre.

Deux temps forts seront au programme : le Défi Pom’Potes (des runs de vitesse) le vendredi 5 mai en rade de Brest et le grand départ de la course qui sera donnée le dimanche 7 mai. Un parcours de 1000 milles au large de la Bretagne. Le tracé sera ponctué de deux “waypoints” (points de passage) : le waypoint Gallimard au large du Cap Finisterre (Espagne), puis le rocher du Fastnet (Irlande), avant un retour à Brest. La maison d’édition Gallimard renouvelle ainsi le partenariat avec la course, un projet littéraire est d’ailleurs mené en parallèle.
D’un point de vue sportif, c’est Charlie Dalin qui s’était imposé en 2022, après 4 jours, 10 heures et 47 minutes de course. Cette année et pour la première fois dans l’histoire de la Guyader Bermudes 1000 Race, ils s’élanceront en double et seront accompagnés d’un reporter embarqué en charge de partager l’aventure. Cette course en double s’annonce comme idéale pour trouver ses automatismes au début d’une saison qui a la Transat Jacques Vabre pour point d’orgue à l’automne. D’ailleurs, la Guyader Bermudes 1000 Race fera office de qualification pour la transatlantique, ce qui obligera les marins à faire preuve de prudence tout au long de la course.

Ils sont une quarantaine de marins et une vingtaine de bateaux à être attendus sur la ligne de départ. Si cinq d’entre eux batailleront encore sur The Ocean Race, une part non négligeable de skippers IMOCA devrait faire le déplacement. Ce sera aussi l’occasion d’observer les qualités et le comportement des nouveaux bateaux, entre le premier de dernière génération mis à l’eau, celui de Jérémie Beyou (Charal) et les plus récents, celui de Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et Thomas Ruyant (LinkedOut). Si le plateau reste donc à déterminer avec exactitude, nul doute que ces marins, qui aspirent à disputer le Vendée Globe dans moins de deux ans, feront tout pour être présents. De quoi promettre un beau spectacle, du suspense à tous les étages et prendre déjà rendez-vous en mai prochain !

Ils ont dit
François Cuillandre, Maire-Président Ville / Métropole de Brest, Président de Brest Événements Nautiques : « C’est avec un plaisir renouvelé que nous accueillerons pour la seconde année consécutive la « Guyader Bermudes 1000 Race Brest-Brest » course intégrée aux IMOCA GLOBE SERIES, championnat du monde de la série. L’épreuve sera qualificative pour la Transat Jacques Vabre 2023, confirmant ainsi le rôle de Brest et de sa rade dans le domaine de la course au large. À n’en pas douter, le public brestois, en fin connaisseur, répondra présent en nombre. »

Christian Guyader, Président de Guyader Gastronomie : « Après de nombreuses années de Grand Prix Guyader à Douarnenez, qui a vu naître la première édition de cette course, Guyader Gastronomie est fière d’accompagner une nouvelle fois la classe Imoca et ses skippers dans cette nouvelle édition de la Guyader Bermudes 1000 Race, au départ de Brest pour la seconde fois. Nous sommes heureux, avec ce partenariat que nous souhaitons inscrire dans la durée, de contribuer au rayonnement de notre territoire, la Bretagne. La convivialité et la performance sont des valeurs que nous partageons avec les skippers et les organisateurs de cet événement. »

Mélanie Kerguenou, Directrice Bermudes : « 4ème édition ! Nous sommes très heureux d’inscrire dans la durée le partenariat que nous avons noué avec l’IMOCA dans le cadre de cette 4ème édition de la Guyader Bermudes 1000 Race.Cette édition est une nouvelle occasion de partager avec des marins d’exception et le chaleureux public brestois nos valeurs de performance, de convivialité et notre goût pour l’aventure. L’envergure qu’a pris la course depuis sa première édition au départ de Douarnenez en 2018 a exigé que nous déménagions dans un port en mesure d’accueillir l’ensemble des concurrents, et nous sommes ravis de voir la Guyader Bermudes 1000 race cette année encore partir de Brest, et continuer à contribuer au dynamisme du territoire finistérien auquel nous sommes si attachés. »

Antoine Mermod, président de l’Imoca : « Nous sommes très fiers de réunir autant de skippers talentueux au sein de l’IMOCA. Soutenus par leurs partenaires et entourés d’équipes professionnelles, ils ont soif de compétition ! Nous sommes donc très heureux de notre collaboration avec Gwen Chapalain et cette famille de partenaires fidèles qui nous permet de préparer avec grand plaisir une nouvelle Guyader Bermudes 1000 Race. Début mai, nous aurons donc des IMOCA aussi bien à Newport sur The Ocean Race, qu’à Brest pour cette première course en double de la saison. C’est très stimulant ! »

Gwen Chapalain, gérant de Sea to See : « Sea to See est fière de produire avec l’ensemble des partenaires de la Guyader Bermudes 1000 race et la classe Imoca la première épreuve de la saison, une course ” cap à l’ouest”, en terre Bretonne. Sur cette 4e édition, la Guyader Bermudes 1000 race, proposera un beau spectacle en rade de Brest, une belle bataille sur les runs de vitesse du défi pom’potes mais aussi lors des 1000 milles que devront parcourir les marins en double. »

Le Programme
Jeudi 4 mai : La flotte des IMOCA amarrée à Brest – Marina du Château
Vendredi 5 mai : Défi Pom’Potes : runs de vitesse en rade de Brest
Dimanche 7 mai : Départ de la Guyader Bermudes 1000 Race
A partir du Jeudi 11 mai : Arrivée des bateaux
Samedi 14 mai : Remise des prix

À propos de Guyader Gastronomie
Créée en 1930 à Landrévarzec (29) par Yves Guyader, Guyader Gastronomie est une entreprise familiale présidée par Christian Guyader, qui a participé à la dernière édition de la Route du Rhum.
La société est devenue l’un des leaders français de la gastronomie simple et conviviale pour l’apéritif et tous les moments de plaisir partagés. Ses charcuteries, cakes, terrines de poisson ou de légumes, rillettes de poisson, verrines, poissons fumés,… sont élaborés dans ses sept ateliers, tous situés en Bretagne. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 115 millions d’euros et emploie près de 600 salariés.

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The Ocean Race. Départ de la deuxième étape

25 January 2023, Start of Leg 2 in Cabo Verde.

Le départ de la deuxième étape de The Ocean Racedu Cap Vert s’est déroulée dans des conditions légères où GUYOT environnement – Team Europe de Robert Stanjek s’est bien illustré en menant la flotte.

GUYOT environnement – Team Europe de Robert Stanjek et 11th Hour Racing Team de Charlie Enright ont franchi la ligne de départ en trombe, juste devant Biotherm et Holcim-PRB, l’équipe Malizia fermant la marche. Sur le premier bord de reaching, GUYOT environnement a tenu tête à Holcim-PRB pour passer la première marque de parcours en tête. Stanjek et son équipage ont ensuite fait preuve d’une bonne maîtrise de leur foiler pour mener la flotte vers le large. Le vent était de secteur nord-est, oscillant entre 7 et 10 nœuds… il devrait faiblir cette nuit, loin des alizés de 25 nœuds qui n’avaient cessées depuis l’arrivée des concurrents.

https://www.youtube.com/watch?v=-S4FjThG778

Les vents légers signifient que la course sera difficile d’un point de vue tactique lors des premiers jours.. Cela se joue dès à présent puisque les équipes vont devoir décider de la distance qu’elles veulent parcourir vers le sud ou vers l’ouest.
C’est un grand défi. Nous devons gérer le dévent provenant des îles, ce qui signifie que nous devons aller vers le sud, mais ensuite le pot au noir est très grand et normalement être plus à l’ouest serait plus sûr“, a déclaré le français Sébastien Simon, qui rejoint GUYOT environnement – Team Europe pour cette étape.
C’est assez fou car il n’y a pas d’alizés, ce qui n’est pas commun à cette latitude. Donc on va partir dans des vents très légers, et ensuite on va traverser le pot au noir, qui est proche de l’Équateur. On a plutôt l’habitude de le traverser un peu plus au nord. En tout cas ça promet de belles stratégies. J’espère qu’on pourra tirer notre épingle du jeu car le vent va être assez changeant. Après dans l’hémisphère sud on aura des alizés, mais c’est encore un peu tôt pour dire comment ça va se passer. En tout cas je pense qu’il faut réussir à attaquer le pot au noir dans une bonne position, c’est le premier objectif.

Pour le vainqueur de l’étape d’ouverture, Team Holcim-PRB, l’intérêt est de voir les bateaux et les marins dans des conditions différentes de celles de la première étape. “Je suis sûr que nous verrons différentes caractéristiques des bateaux et des marins aussi“, a déclaré le skipper Kevin Escoffier. “Mais l’état d’esprit pour nous est le même – pousser fort, toujours !“.

  1. Team Holcim-PRB
  2. 11th Hour Racing Team
  3. GUYOT environnement – Team Europe
  4. Biotherm
  5. Team Malizia
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