La troisième grande étape touche à sa fin et les deux leaders de la flotte devraient arriver ce dimanche. Team Malizia a repris la tête de la course devant Holcim PRB alors qu’à l’arrière, l’IMOCA Biotherm a endommagé son foil suite à une collision avec un Ofni.
À 22:57 UTC vendredi soir, la direction de course à Alicante a reçu un message de Biotherm indiquant que le bateau était entré en collision avec un “objet flottant non identifié”, endommageant le foil bâbord. La coque autour du puits de foil semblait également présenter une fissure entraînant une petite fuite d’eau. L’équipe a déclaré que toutes les personnes à bord étaient saines et sauves et que la situation était sous contrôle. Dans l’heure suivante, l’équipe a envoyé un nouveau message pour indiquer que le foil bâbord avait été remonté en position haute et que l’équipage travaillait à colmater la voie d’eau. L’équipe a indiqué qu’elle continuerait sa route lentement. La direction de course est en contact permanent et régulier avec l’équipe pour surveiller la situation et apporter son soutien si nécessaire.
Devant, Team Malizia a réussi à faire un break avec Holcim PRB et compte 38 milles d’avance à 350 mn de l’arrivée à Itajaí alors qu’ 11Th Hour est à 393 mn en 3e position.
The Ocean Race. Malizia en tête, voie d’eau à bord de Biotherm en heurtant un Ofni
Transat Jacques Vabre. Les Ultim confirmés, quatre classes et quatre parcours
La Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2023 confirme la présence des Ultim sur sa prochaine édition aux côtés des Class40, Ocean Fifty, et Imoca. Reconnaissant l’importance sportive et médiatique d’une épreuve incontournable dans l’univers de la course au large, les grands trimarans seront présents au Havre pour fêter les 30 ans de la Route du café. A ce jour, plus de 100 bateaux sont attendus au Havre dès le vendredi 20 octobre, date de l’ouverture du village.
Dans l’esprit des organisateurs de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, la porte est restée ouverte. C’est pourquoi l’avis de course a été rédigé sur la base de la présence de 3 classes déclarées (Class40, Ocean Fifty, Imoca) avec la possibilité d’accueillir une classe invitée. Ainsi, à la demande de la Classe Ultim 32/23, l’organisation accueillera donc avec plaisir les grands multicoques sur la ligne de départ de la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.
Patricia Brochard, Présidente de la Classe Ultim 32/23 : « La Classe Ultim 32/23 est heureuse d’inscrire au programme sportif de ses membres, la participation à la Transat Jacques Vabre, course transatlantique en double biannuelle depuis 1993. Le lien entre les multicoques et la course est historique et dans l’ADN de cette épreuve majeure de course au large. Les trimarans étaient déjà au rendez-vous au départ du Havre, dès la première édition, alors courue en solitaire. Tous les armateurs et les marins se réjouissent de venir célébrer les 30 ans de la Transat Jacques Vabre avec les autres classes de la course au large. »
A l’instar de 2021, les organisateurs proposent pour l’édition 2023 un parcours différent à chacune des classes. Cela permet des arrivées groupées en Martinique, affirmant encore plus la vocation multi-classes de la Route du café avec un classement spécifique par classe. Les Ultim navigueront vers le Sud où, après avoir franchi le Pot-au-noir et l’équateur, ils devront laisser à bâbord l’île de San Pedro Paolo avant de descendre vers une marque située au nord de l’île de l’Ascension au milieu de l’Atlantique, à laisser à tribord. Ensuite, les concurrents feront route vers la ligne d’arrivée en Martinique en profitant des alizés de l’hémisphère sud, passer une deuxième fois l’équateur et le Pot-au-noir. La distance de ce parcours est d’environ 7 000 milles nautiques.
« Ce parcours respecte les marqueurs de la Transat Jacques Vabre : un passage à travers le Pot-au-noir dans l’hémisphère Sud, et une durée de course conséquente, d’une quinzaine de jours, qui garantit à la fois l’exigence sportive de la Route du café et une égalité des temps d’arrivée entre les principales classes. », explique Gildas Gautier, directeur général de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.
Au Havre, les Ultim seront amarrés comme en 2021, dans le bassin de l’Eure et à l’arrivée, les structures d’accueil mises en place par la Martinique, Partenaire Destination, permettront de recevoir l’ensemble des concurrents en toute sécurité. Le départ de la Route du café 2023 sera donné le 29 octobre et les arrivées prévues à partir du 12 novembre en Martinique.
Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild, vainqueur en Ultim de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2021 : « La Transat Jacques Vabre est une de mes courses préférées ! C’est sur cette épreuve que j’ai fait mes armes au large, en monocoque tout d’abord puis en multicoque, et que j’ai pu obtenir parmi mes plus belles victoires. C’est donc avec un grand plaisir et beaucoup d’envie que nous serons sur la ligne de départ fin octobre avec le Maxi Edmond de Rothschild. Je le dis souvent mais le parcours, comme le format en double, nous permet d’exploiter nos machines au maximum de leur potentiel, ce qui donne toujours lieu à des bagarres de haut vol sur l’eau. Et c’est exactement ce que nous cherchons dans notre discipline, la confrontation et le sport. Avec le Gitana Team, nous sommes ravis de pouvoir aller défendre notre titre en Ultim sur cette belle épreuve et de prendre part à la célébration des 30 ans de cette grande course. »
Ils souhaitent prendre le départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2023 : Actual Ultim 3, Maxi Banque Populaire XI, Maxi Edmond de Rothschild, Sodebo Ultim 3 et Trimaran SVR LAZARTIGUE.
Classe Ultim. Nouvelle gouvernance pour la Classe Ultim 32/23, Gabart réintégré

La Classe ULTIM 32/23 sous l’impulsion de Stéphane Guilbaud, nouveau secrétaire général montre un nouveau visage. Son Assemblée générale a été l’occasion d’entériner les conflits passés et de se projeter vers l’avenir. François Gabart et son trimaran SVR-Lazartigue sont à nouveau membre de la Classe. La gouvernance de l’association a évolué et un nouveau bureau a été composé.
L’Assemblée générale a permis à Stéphane Guilbaud de présenter un programme consolidé et ambitieux pour les grands trimarans océaniques. Dix ans après la création de la Classe, et après une Route du Rhum qui a su démontrer la maturité de la flotte avec l’ensemble des bateaux présents à l’arrivée, l’année 2023 est résolument placée sous le signe du développement.
Composition du Conseil d’Administration :
Présidente : Patricia Brochard – Vice-Président : Samuel Tual – Trésorier : Alain Giron
Administrateurs : Emmanuel Bachellerie – Cyril Dardashti – Didier Tabary
Patricia Brochard, Présidente de la Classe Ultim 32/23 : « L’année 2023 marque les 10 ans de la Classe ULTIM 32/23 de la plus belle des manières : nouvelle gouvernance, arrivée de Stéphane Guilbaud en tant que Secrétaire général, entrée de SVR-LAZARTIGUE comme nouvel adhérent, nouveaux sujets de travail… Autant d’actualités majeures qui inscrivent notre Classe dans la durée avec la volonté d’être une référence en matière de course au large et de défi humain. Il y a 10 ans, nous imaginions que ‘l’avenir serait aux très grands trimarans’ et c’est ensemble que nous avons rendu possible cette vision. Nous abordons aujourd’hui les prochaines échéances sportives avec beaucoup d’envie, de motivation et d’énergie collective impulsée par l’ensemble des acteurs de la Classe. Ensemble, nous allons continuer à partager ces aventures extraordinaires. Nous avons maintenant hâte de voir les bateaux sur l’eau afin d’écrire, vivre et partager avec nos publics de grands moments de sport et d’émotion ».
SVR-LAZARTIGUE devient adhérent de la Classe ULTIM 32/23
Ce vendredi 31 mars marque la fin d’un épisode que tous les armateurs souhaitent aujourd’hui laisser dans leurs sillages pour aller de l’avant. En effet, après l’arrivée de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, en novembre dernier, des discussions avaient repris afin de trouver des solutions pour sortir du litige qui opposait la Classe ULTIM 32/23 et SVR-LAZARTIGUE. L’objectif étant de permettre à ce dernier d’adhérer à la classe et de participer ainsi aux courses du calendrier Ultim des années à venir.
Pour parvenir à ce résultat, chaque partie a su faire un pas vers l’autre. Le Team SVR-LAZARTIGUE et la Classe se sont entendus sur les modifications du maxi-multicoque. Des travaux répondant aux enjeux de sécurité et de visibilité sont en cours à Concarneau. Une fois ces derniers réalisés et validés par le jaugeur, le Trimaran se verra remettre un certificat de jauge de la Classe ULTIM 32/23.
Par ailleurs, dans les prochaines semaines, la Classe ULTIM 32/23 se dotera d’un nouvel organe en créant un Comité Ultim, composé entre autres, d’un marin hors classe et d’un spécialiste en architecture navale. Ce groupe pourra répondre de façon indépendante et sans appel aux interrogations techniques des teams.
Explications des travaux engagés par les équipes de Mer Concept pour intégrer la Classe 32/23 : voir détails plus bas.
Didier Tabary – PDG du Groupe KRESK et propriétaire du bateau : « J’ai toujours été très ouvert au dialogue et je suis heureux qu’il ait pu reprendre sereinement avec la Classe Ultim dans un climat apaisé. Je me réjouis que nous ayons trouvé un accord et des solutions qui conviennent à tous ainsi que la création prochaine d’un Comité Ultim. Je suis aussi soulagé de savoir que notre bateau continuera à prendre le départ de grandes courses, soutenu par des milliers de passionnés ».
Les Ultims à l’horizon 2027
Le programme sportif des Ultim s’annonce intense avec un programme ambitieux et complet, alternant des courses en équipage, en double et en solitaire mais également des tentatives de record avec de nombreux records à battre !
Stéphane Guilbaud, Secrétaire général de la Classe ULTIM 32/23 : « Je tiens tout d’abord à remercier les armateurs de la Classe ULTIM 32/23 et les skippers de leurs bateaux de la confiance accordée depuis ma prise de fonction au poste de Secrétaire général en janvier dernier. Ce premier trimestre est marqué par un travail minutieux pour accompagner l’intégration de SVR-LAZARTIGUE à la Classe et je suis très satisfait de voir une situation s’apaiser. Ce contexte nous permet d’entrer dans une nouvelle dynamique et ainsi de coconstruire un bel avenir sportif pour les 5 Ultim qui participeront à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre et aux festivités des 30 ans de cette course qui est dans l’ADN des maxi trimarans depuis sa naissance. 2024 sera une grande année avec une nouvelle course au format « XXL », l’Arkea Ultim Challenge, nouveau tour du monde en solitaire sans escale dont le départ sera donné en janvier et l’arrivée jugée à Brest. Ce programme comptera également d’autres épreuves multi formats, en double, en solitaire ou en équipage fortes d’une flotte consolidée et ultra compétitive. Les bateaux sont fantastiques, les skippers exceptionnels ! »
*Travaux engagés par les équipes de Mer Concept pour intégrer la Classe 32/23 :
Les échanges avec la Classe Ultim ont repris depuis le retour de la Route du Rhum, et particulièrement depuis l’arrivée de Stéphane Guilbaud en janvier.
La teneur des modifications permettant l’obtention du certificat de jauge a été arrêtée courant février. Le Team a travaillé sur une évolution du cockpit du trimaran SVR- LAZARTIGUE avec l’objectif de permettre au skipper du Trimaran de voir l’horizon quand il est à son poste de manœuvre, à la colonne.
Concrètement, concernant la modification en cours :
-Les planchers des deux colonnes de winchs sont rehaussés.
-Les deux bulles arrière sont élargies et rehaussées, permettant au skipper en manœuvre d’avoir une vision directe sur l’horizon.
-La bôme est également remontée afin de s’adapter à la nouvelle forme des bulles
-Ces modifications sont suivies par le jaugeur de la Classe qui est, à ce jour, venu deux fois pour constater l’avancée des travaux.
-Le trimaran sera remis à l’eau en mai dans cette nouvelle configuration, une fois les travaux terminés et validés par le jaugeur.
Membres de la Classe
ACTUAL GROUP
BANQUE POPULAIRE
GITANA FRANCE
SODEBO
SVR-LAZARTIGUE
ULTIM SAILING
The Ocean race. Belle bataille à 48h de l’arrivée !
L’équipe Holcim-PRB skippée par Kevin Escoffier avec Tom Laperche, Abby Ehler et Sam Goodchild à bord ont repris la tête de la course cette nuit. Il se livrent une belle bataille avec l’équipe Malizia alors qu’il ne leur reste que 700 milles à parcourir.
Après 33 jours de course, les deux monocoques naviguent à vue et occupent tour à tour le fauteuil de leader. Cela fait maintenant une quinzaine de jours que les écarts se sont franchement resserrés et les équipes semblent habituées à apercevoir leurs adversaires par le hublot. Mais depuis le passage du Cap Horn lundi dernier, Team Malizia et Holcim-PRB ont relégué leurs poursuivants à plus de 300 milles, laissant la place à une lutte de haut vol en mode match race pour gagner le Brésil.
Depuis ce matin 5h TU (7h heure française), c’est le monocoque de Kevin Escoffier qui mène la danse d’un bout d’étrave. Les écarts sont infimes (2,9 milles au classement de 8h TU) et à 48 heures de l’arrivée, personne ne peut encore dire qui va s’emparer de cette étape de légende, la plus longue jamais enregistrée en cinquante ans d’histoire de la course.
L’équipage de Holcim-PRB trouve toute son énergie dans l’adrénaline qu’offre cette compétition de très haut niveau. Maintenir le rythme, rester attentif, gérer au mieux chaque bascule, ne pas se faire piéger dans les vents faibles et anticiper le retour de conditions plus fortes… Voilà tous les enjeux du moment !
Chacun à bord a envie de croire à une arrivée magistrale au Brésil même si aucun ne l’exprime clairement tant le jeu de la régate à l’échelle planétaire est prenant. La zone de vent faible traversée actuellement est salvatrice et permet de reposer les corps. Derrière, les actuels leaders du classement général vont devoir négocier le passage d’une dernière dépression dont ils ressentiront les effets à partir de la fin d’après-midi et pour 24 heures. Des vents soutenus sont attendus et l’équipe va devoir maîtriser la prise de risque. « Nous allons profiter de cette zone de petit temps pour dormir, car après plus de 30 jours de mer, l’équipage est fatigué. Il nous faut reprendre des forces pour traverser cette dernière dépression. Nous attendons 35 à 40 nœuds de vent dans les deux prochains jours, ce sera le dernier gros système météo que nous allons rencontrer avant notre arrivée à Itajaí. » raconte le skipper, détournant à peine les yeux des fichiers météo.
La moindre erreur peut coûter cher alors que l’équipe Holcim-PRB réalise presque un sans faute depuis le départ de Cape Town le 26 février dernier. “Les conditions pour l’arrivée risquent d’être compliquées, et un peu costaud à la fin. C’est vrai qu’on s’est bien entraînés pendant cette remontée de l’Atlantique Sud. On a eu des conditions vraiment difficiles, avec une nuit avec 55 nœuds de vent, et une nuit où le bateau est resté couché pendant 20 minutes. Il va falloir rester vigilant et ne rien lâcher pendant les prochaines 48 heures si l’on veut rester devant Team Malizia.” ajoute Sam Goodchild.
Le monocoque battant pavillon suisse pourrait arriver tôt le 2 avril à Itajai.
Ocean Fifty. Thibaut Vauchel-Camus “J’ai hâte de naviguer !”.
La fin de chantier approche pour Thibaut Vauchel-Camus et son équipe. Fin avril, l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP devrait être remis à l’eau avec un programme qui s’annonce intense encore cette année avec un convoyage entre Saint-Malo et la Seyne-sur-Mer propice aux tests, le Pro Sailing Tour 2023, le Trophée Multicoques en baie de Saint-Brieuc, la Rolex Fastnet Race et enfin la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et la Martinique.
Thibaut Vauchel – Camus : « J’ai hâte de naviguer. L’hiver a été long et j’ai très envie d’être sur l’eau et de partager mon sport avec tous. Notre chantier ne va pas tarder à toucher à sa fin. Nous attendons encore quelques pièces maîtresses mais nous ne sommes pas loin de la vérité et on aura un voilier parfaitement fiabilisé et optimisé pour la saison. Dès début mai, nous allons nous attaquer à un beau convoyage entre la Bretagne et la Méditerranée. Il va nous permettre de tester notre matériel et de se remettre en selle. Par la suite, nous allons participer aux 3 épisodes du Pro Sailing Tour à la Seyne-sur-Mer, Bonifacio, Alghero en Sardaigne et Brest. La grande nouveauté 2023 est qu’il n’y aura pas de parcours côtier ou de compétitions entre trois bouées mais surtout des parcours « offshore » entre la Seyne sur-Mer et Bonifacio puis entre Bonifacio et Alghero et enfin entre Alghero et Brest. Nous allons nous servir de nos escales pour faire des relations publiques et uniquement les longs parcours compteront au classement. Je vais enchaîner après par le trophée des multicoques en baie de Saint-Brieuc, événement qui est devenu historique pour le circuit Ocean Fifty, puis la Rolex Fastnet Race fin juillet entre Cowes et Cherbourg. On passera enfin dans la dernière grande étape de notre saison avec la préparation à la Transat Jacques Vabre et le départ vers Fort de France le 29 octobre. 6 à 7 concurrents seront présents dès le début de saison et potentiellement jusqu’à 9 pour la Transat Jacques Vabre ce qui est une très bonne nouvelle pour notre Classe particulièrement dynamique ces dernières années. »
Thibaut annoncera prochainement son équipage, 3 marins à bord, pour le Pro Sailing Tour et le nom du co-skipper qui embarquera avec le guadeloupéen d’origine sur la Transat Jacques Vabre. De plus, comme à son habitude, le Défi Voile Solidaires En Peloton embarquera cette année de nombreux patients atteints de la Sclérose En Plaques au fil de ses navigations à la Seyne-sur-Mer, Brest, Saint-Malo, Lorient, Saint-Malo, la Martinique et la Guadeloupe.
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SNIM. Solos, duos, équipages : du beau monde sur l’eau pour la 57ème Du 7 au 10 avril !
Les IRC solos, duos, équipages et monotypes se retrouveront du 7 au 10 avril prochain pour l’événement phare de la Société Nautique de Marseille. Charline Picon, championne olympique deux fois médaillée en planche à voile RS:X et membre du Team EDF portera haut les couleurs du rêve olympique français « à domicile ».
Dans la carrière d’un sportif de haut niveau, les Jeux Olympiques ont une place à part. Pour atteindre ce graal, il faut faire preuve d’un immense courage et d’une volonté indéfectible, car au-delà de prédispositions naturelles, le chemin olympique implique tous les efforts et beaucoup de renoncements. La carrière de Charline Picon est en cela remarquable, car cette Rochelaise de 38 ans, mère d’une petite fille de 6 ans, s’engage dans sa quatrième campagne olympique sur un tout nouveau support pour les JO 2024. Après avoir trusté toutes les places mondiales et deux médailles olympiques en planche à voile, l’une en or en 2016 et l’autre en argent en 2021, la championne, également membre du Team Voile de la Banque Populaire, relève un énorme défi à bord d’un nouveau bateau, le 49er FX (prononcer forty-niner). Ce support en double, réservé aux filles, est réputé pour être particulièrement vif, rapide et spectaculaire.
« Le plan d’eau de Marseille est vraiment extraordinaire » déclare volontiers la sportive qui s’y entraîne depuis plus d’un an, mais sera en compétition à Palma pendant la Snim « Je souhaite bon vent à tous les concurrents de la 57ème Snim que je suis très heureuse de parrainer ! »
Solos, duos, équipages : du beau monde sur l’eau pour la 57ème !
Le coup d’envoi de la saison pour les équipages réduits est imminent. Le 7 avril, les coureurs en solitaire et en double du bassin méditerranéen les plus déterminés vont enfin pouvoir s’évaluer mutuellement sur les lignes de départ de la Snim, avec au programme, en fonction de la météo, la possibilité d’une entame par la très renommée grande course. Mais à l’approche de la première épreuve de ce nouveau cycle de régates, faire un pronostic reste très difficile.
Chez les solitaires, la mobilisation est enfin au rendez-vous avec cinq inscrits, dans une catégorie qui comptait un seul bateau l’an dernier à la Snim. Eric Merlier, le sociétaire de la Nautique tenant du titre IRC 2022 avec son JPK 10.30 Telemaque 3, y fait évidemment figure de favori. Mais d’autres protagonistes comme Ludovic Gérard sur le JPK 10.80 Solenn for Pure Ocean, qui a signé une magnifique saison en double l’an dernier, ou Arnaud Vuillemin sur Callisto, un autre JPK 10.80, qui a un très beau palmarès en solo et en double avec son bateau précédent, seront surement des concurrents coriaces. Du côté des duos, la hiérarchie doit également se mettre en place parmi douze binômes. On compte notamment sur le tandem de Pierre Perdoux sur son JPK 10.10 Ilogan, ou encore celui de son sister-ship Hathor 5 à Paul Van Gaver.
En équipage, la Snim – compétition de grade 3 – confirme son rang de course majeure du calendrier des championnats Méditerranée. Quant à la Nautique, élue meilleure Club IRC de l’année pour la septième fois au terme de la saison dernière, elle espère bien que ses coureurs feront leurs meilleures performances chez eux, sur le plan d’eau très observé des prochains Jeux Olympiques. Dans ce but, en IRC 0,1 et 2, Jean-Pierre Dréau et son Mylius 60 Lady First III ont fait le plein de personnalités emblématiques avec Pierre Quiroga et Christopher Pratt, quand Dominique Tian a réuni son meilleur équipage sur son redouté Ker 46 Tonnerre de Glen pour contrer les assauts du Sydney 43 de Gery Trentesaux, Long Courrier, à bord duquel court l’ancien skipper des Minots, Victor Bordes. Thierry Desseine fourbit ses armes pour mener au mieux son proto Judel Vrolijk Léu. L’IRC 3 est une classe particulièrement disputée, comme en atteste le premier affrontement le week-end dernier à la Massilia entre Long – Nose XI, le Farr 36 d’Yves Ginoux, vainqueur à égalité de points avec le A35 de Louis Barbet, les Minots de la Nautique. En IRC 4, l’action est garantie avec le JPK 10.10 Raging Bee de Jean-Luc Hamon, le Delher 36 Overdose Charly de Luc Baradat et le A31 de Frédéric Tian, Havana Glen. Dans la nouvelle classe des IRC Vintage, la revanche va se jouer entre le Drac 10.70 Fantome de Gilles Gonzales et le Clipper MC Kertios 3 de Franck Bourriot.
Zoom sur :
Un bateau aux couleurs de l’Aphasie à la Snim
Depuis le lancement de son premier J133 Jivaro il y a 16 ans, Yves Grosjean a embarqué plus de 150 équipiers, en croisière ou en régate, en Bretagne comme en Méditerranée. Parmi eux, Dina Fourneret, au passé de navigatrice, qui a eu deux AVC il y a huit ans, et a réappris à parler grâce à une longue et difficile rééducation. C’est autour de cet accident de la vie qu’a grandi le projet qui s’affiche aujourd’hui comme Afazik Impulse, nom du Neo 430 Roma participant à la Snim du 7 au 10 avril. « Régater et s’engager nous a semblé à tous une évidence » explique Philippe Sérénon, président de l’association d’équipiers Jivaro Sailing Team « Un bateau qui court, c’est une magnifique vitrine. De là est née l’idée d’offrir de la visibilité à l’association Makanak&vous dont l’objet est la réinsertion professionnelle des personnes aphasiques, et d’entrainer avec nous tous ceux qui sont prêts à nous aider à promouvoir et financer l’association. »
The Ocean Race. Team Malizia en tête au Cap Horn devant Holcim-PRB
Team Malizia a passé le Cap Horn cette nuit avec 20 miles d’avance sur le Team Hoclim-PRB. Les deux équipes ont fait le break sur leur deux poursuivants en comptant plus de 350 milles d’avance. Un écart qui devrait augmenter encore dans les prochains jours.
Boris Herrmann, skipper de Team Malizia, a commenté son cinquième passage : “Le cap Horn me rappelle de nombreux souvenirs, et franchir cette ligne en premier signifie presque plus que gagner l’étape, non pas en termes de points, mais en termes de signification. Je suis fier de l’équipe et de ce bateau ! Ce dernier a vraiment fait ses preuves dans les mers du Sud et a montré à quel point il était résistant.” “C’est une grande réussite pour toute l’équipe d’être ici”, a déclaré Will Harris, de Malizia, en approche du Horn. “Et surtout d’être ici en tête. Si l’on repense au début de l’étape, aux problèmes de mât, puis aux vents violents des derniers jours, je pense que nous avons fait un travail extraordinaire pour être ici. Nous sommes donc fiers que toute l’équipe ait réussi à aller aussi loin et nous sommes également reconnaissants envers tous ceux qui, à terre, ont rendu cela possible. Il fait vraiment froid ici en ce moment. Les vents sont un peu moins forts, ce qui est un soulagement après les conditions assez brutales de ces derniers jours. Et j’espère qu’en contournant le Horn, le vent sera suffisamment calme pour que nous puissions l’apercevoir. C’est le premier bout de terre que nous voyons depuis 30 jours“.
Team Malizia a franchi la longitude du Cap Horn à 16h23 UTC le lundi 27 mars, 29 jours, 4 heures et 8 minutes après le départ du Cap. Le skipper de Malizia, Boris Herrmann, et son équipe rejoignent ainsi les “légendes du sud” en tant que vainqueurs du Trophée des 40e rugissants, qui récompense le passage le plus rapide entre le cap de Bonne Espérance en Afrique et le cap Horn en Amérique du Sud. L’équipage de Malizia décroche le titre “Cape to Cape” en 27 jours, 17 heures et 31 minutes.
La troisième étape étant la plus longue de l’histoire de The Ocean Race, c’est la première fois que le trophée sera décerné pour un passage sans escale entre les deux caps qui marquent les limites est et ouest de l’océan Atlantique sud. Naviguer dans les latitudes sud – ce que les marins de The Ocean Race appellent l’océan Austral – n’est jamais facile. Chaque passage du cap Horn se mérite, et cette course n’a pas dérogé à la règle.
Dimanche, Team Malizia a connu une situation effrayante à bord lorsque Rosalin Kuiper a été projetée de sa bannette et s’est cognée la tête, subissant une coupure et une commotion cérébrale. Heureusement, grâce aux conseils d’experts médicaux, l’équipe a pu refermer la blessure et Rosie a pu se reposer et récupérer. Les premières indications montrent qu’elle se rétablit bien à bord. Elle a commenté aujourd’hui : “C’est un hôpital digne d’un cinéma dans lequel je suis assise en regardant le magnifique passage du cap Horn – ce n’est pas comme ça que je l’imaginais, mais je ne pouvais pas demander à être mieux soignée – je suis vraiment reconnaissante envers les gars !“
Aussi incroyable que cela puisse paraître, au 30ème jour de course de la 3ème étape, Team Malizia a franchi la longitude du cap Horn avec moins de 20 milles d’avance sur Team Holcim-PRB. Le skipper Kevin Escoffier a mené son équipe Team Holcim-PRB au-delà du cap Horn en deuxième position à 17:40 UTC, pour un temps écoulé depuis le départ de 29 jours, 5 heures et 25 minutes.
“Ce sera un combat jusqu’à l’arrivée à Itajaí“, estime Will Harris. “L’équipe Holcim-PRB n’est qu’à quelques milles derrière nous. Ils font un travail extraordinaire qui nous pousse également. Nous devrons donner le meilleur de nous-mêmes. La route est longue – 2000 milles – et nous avons hâte d’y être.
A bord de Holcim-PRB, c’est la satisfaction. “On a bien passé le Cap Horn, c’est cool ! Nous attendions ça depuis que nous sommes partis de Cape Town. Il nous reste encore 2 000 milles donc on ne lâche pas. On est tous content de l’avoir passé, c’est la première fois pour Tom et moi, la troisième et quatrième fois pour Kevin et Abby. Ça fait trois fois que j’essaie de le passer, la quatrième était la bonne ! Maintenant, il faut qu’on double Malizia et on termine à Itajai en tête, c’est l’objectif ” raconte Sam Goodchild.
Holcim-PRB est attendu d’ici cinq jours dans le port brésilien, avec une arrivée estimée aux alentours du 1er avril. L’IMOCA n’évolue ce soir qu’à 25,3 milles du tableau arrière de Team Malizia et possède 309 milles d’avance sur son premier poursuivant, 11th Hour Racing Team. Kevin Escoffier explique : « Le véritable enjeu, c’est toujours d’arriver à Itajai. Il y a de grandes chances pour que l’on passe par le détroit de Le Maire (entre l’île des Etats et la pointe orientale de la Terre de Feu, ndlr), avec une dépression qui s’évacue par l’est, pour avoir un peu moins de vent. Cette dépression va nous permettre de faire du nord assez rapidement, mais on sait qu’il y a beaucoup de courant dans ce détroit, on va y arriver avec un vent portant assez fort, il va falloir faire attention. Ensuite, nous allons faire du nord pour rallier Itajai. La météo est très changeante. Plutôt que d’aller chercher des systèmes météo qui se déplacent très rapidement et qui peuvent changer de direction, il faut privilégier la route nord. Toujours en préservant le bateau, et l’équipage. »
Massilia Cup. Carton plein pour l’édition 2023 !
La 41ème édition de la Massilia Cup, première du concept Inshore / Offshore, a été un véritable succès. Confrontés à des conditions météorologiques variées et toniques, les 80 équipages engagés au sortir de la pause hivernale ont fait preuve d’une grande dextérité et d’une belle maîtrise de leurs bateaux. Les comités ont ainsi réussi à enchaîner jusqu’à 11 manches suivant les séries, permettant de couronner les meilleurs équipages. Le CNTL-Marseille a une fois de plus organisé un événement majeur pour la voile en Méditerranée, rassemblant les passionnés pour un week-end inoubliable. Ce rendez-vous démontre l’importance des compétitions pour la promotion de la voile et l’attractivité de la métropole de Marseille, de son département et de sa région pour les amateurs de voile.
Le week-end a été marqué par des conditions météorologiques diverses. Vendredi, l’entrée en matière s’est faite dans un courant de sud-est de15 nœuds de moyenne, offrant des conditions parfaites pour effectuer jusqu’à 4 courses avec une mer plate, sous un ciel nuageux et dans des conditions oscillantes typiques de cette direction de vent. Le plaisir de naviguer était bien présent sur un plan d’eau zébré de reflets argentés.
Conditions radicalement différentes samedi avec l’arrivée du vent d’ouest. Sous un franc soleil, les régatiers ont dû composer avec une grosse houle d’ouest et des vagues importantes, mais dans un environnement globalement beau et chaud, permettant de disputer jusqu’à 4 courses et offrant des images magnifiques.
Le dimanche, comités et concurrents ont dû attendre que le vent se lève. Le fait de pouvoir proposer une manche de petit temps était évidemment un point important pour conforter l’équité des résultats. Dès que le vent a atteint une vitesse suffisante, autour de 7 nœuds, une manche a pu être lancée et validée avec des conditions plus légères, notamment pour les Surprise qui disputaient à la Massilia leur Championnat Méditerranée pour la deuxième année consécutive. Le reste de la journée s’est déroulé dans un vent d’ouest consistant autour de 20 nœuds, permettant un final en beauté pour l’ensemble de la flotte, qui aura ainsi régaté à bloc tout le week-end !
Ils ont dit
Corinne Aubert, présidente du comité pour les Monotypes
« La classe des Surprise est vraiment bluffante. Ils ont tous super niveau, très homogène, on change de premier à chaque manche. Ils donnent l’impression d’être à fond tout le temps, il se battent. C’est vraiment une super classe. Je crois qu’ils se sont régalés ! »
Le mot du parrain : Bruno Troublé
« La rade de Marseille est un plan d’eau exceptionnel. Les régates d’aujourd’hui comme celle d’hier le prouvent. J’y ai des souvenirs inoubliables de régates printanières acharnées ou des Championnats du monde, en octobre dans du fort Mistral. Bravo à tous, concurrents et organisateurs. Bravo particulièrement aux pionniers de la Classe IRC Vintage – Challenge Protis, et à Fantôme, premier de cette nouvelle série. Soyez fiers de régater sur le plan d’eau choisi pour les JO ! »
Classement général final provisoire(tous les résultats sur Telegram via le site CNTL-Marseille.com)
Osiris
1 – Desiree Team Flanders, Alain Rousseau, 2 – Audi Odicée, Erik Lacoste, 3 – Kick, Yvon Laout
IRC 0,1,2
1 – Long Courrier, Gery Trentesaux, 2 – Sloughi, Paul Rivas, 3 – Chenapan IV, Gilles Caminade
IRC 3
1 – Long – Nose XI, Yves Ginoux, 2 – Les Minots de la Nautique, Louis Barbet, 3 – Sagola T, Brice Aque
IRC 4
1 – Raging Bee, Jean-Luc Hamon,2 – Ilogan, Pierre Perdoux, 3 – Nabla, Pascal Caussil
IRC Vintage
1 – Fantome, Gilles Gonzales, 2 – Kertios 3, Franck Bourriot, 3 – Variation, Philippe Boimond
Surprise
1 – Hegoa, Maxime Faure, 2 – Petit Tabac, Frank Reinhardt, 3 – Feel Good, Vincent Murgat
Grand Surprise
1 – Transistor, Pierre Feyzeau, 2 – Galopin, Julien Mabille, 3 – Massilia Voile, François Sallerin
J70 1- Jump Around, Philippe Bonavita, 2 – Loic Schelsohn, 3 – Elisabeth Vaillant
Record. Realteam Sailing fête ses 10 ans en battant le record du Ruban Bleu du Léman en TF35
A l’occasion de ses 10 ans, l’équipage professionnel Realteam Sailing a établi le nouveau record du Ruban Bleu du Léman – un aller-retour dans la longueur du Lac Léman entre Port-Noir (GE) et Le Bouveret (VS) – en 3 heures et 43 minutes et 27 secondes, soit près de 47 minutes de mieux que le précédent record de 4h30 datant de 2014.
Une fenêtre météo favorable, un équipage plus que prêt et une volonté à toute épreuve, ces 3 éléments ont permis l’énorme exploit du record du Ruban Bleu du Léman par Realteam Sailing en (3h 43’27’’), ce lundi 27 mars 2023. Partis peu avant midi à bord de leur TF35, les marins n’avaient qu’un objectif : battre la marque actuelle de 4h 30’15”, établie en 2014 par « Hydros.ch ». Avec un départ effectué à plus de 22 nœuds, l’équipe a débuté son périple sous les meilleurs auspices malgré des températures n’excédant pas les 7 degrés. Elle atteindra, à hauteur de Lausanne, une vitesse maximale de 34 nœuds pour la tenir tout au long du Grand-Lac. Malgré une petite zone de calme due au vent faible à proximité de la bouée du Bouveret, les marins ont su reprendre leur élan pour continuer leur envol jusqu’au point de retour.
10 ans de passion et d’aventure ont permis d’atteindre cette consécration. « Battre le record du ruban bleu à l’occasion des 10 ans de Realteam, la symbolique est forte. Je suis extrêmement fier de ce que nous avons accompli aujourd’hui et je tiens à dédier cet exploit au projet Léman hope », confie Esteban Garcia, fondateur de Realteam Sailing, encore sous le coup de l’émotion. « Je suis très heureux d’avoir battu le record du Ruban Bleu, d’autant plus le jour de son ouverture ! Cette victoire c’est avant tout un travail d’équipe. Il faut techniquement être soudé pour faire face à tous les imprévus », exulte Jérôme Clerc.
Défi Atlantique Guadeloupe. 13 Class40 inscrits
Un plateau de choix qui laisse augurer une belle bataille sur l’eau puisque de nombreuses nouvelles unités sont d’ores et déjà inscrites. Cela devrait ferrailler fort sur l’eau, puisqu’outre les dessins de carène et les niveaux de préparation des bateaux, de beaux équipages sont aujourd’hui engagés avec de nombreux titres et de beaux palmarès !
Multiples vainqueurs de la Transat Jacques Vabre, vainqueurs de la CIC Normandy Channel, vainqueur de la Mini Transat, vainqueurs de la Rorc Carribean 600, vainqueurs des Sables – Horta, professionnel du circuit Figaro, participant au Vendée Globe… ce sont de magnifiques skippers et équipages au départ de cette 2e édition du Défi Atlantique ! Nul doute que tous devraient livrer une féroce bataille sur ce retour Atlantique !
Les équipages
-Franz Bouvet (Yoda) sur le n°65 avec un nombre de participations à différents RDV comme La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Transat Jacques Vabre, Drhream Cup, Armen Race, Les Sables – Horta sans oublier le Défi Atlantique 2019… Equipage : Philippe Magliulo et Grégory Burte.
-Mathieu Claveau (Prendre la mer, Agir pour la forêt) sur le n°89, un Akilaria signé Marc Lombard, 2e de la Corsica Med 2022, 3e de Au large de St Tropez et 28e à la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe… Equipage : Christophe Fialon, Lionel Carels, Agnés Menut.
-Florian Gueguen (Dopamine Sailing Team) sur le n°104. Un Mach40 signé Sam Manuard de 2011avec lequel Florian a participé à la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe (33e), le Championnat du Monde 2022 (11e), la CIC Normandy Channel Race… Equipage : Raphaël Auffret (skipper étape 1), Thomas Racoupeau, Vianney Guilbaud.
-Jean-Baptiste Daramy (Chocolat Pariès – Screb) sur le n°123, un Proto 40 sur plans Botin Partners, avec lequel Jean-Baptiste a participé à la Rorc Carribean 600 2023 (8e), la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe (22e), le Championnat du Monde 2022 (12e)… Equipage : Ludovic Machin, Florence Prades.
-Olivier Delrieu (Vicitan) sur le n°134, un Mach 40 de l’architecte Sam Manuard, 3e de la Rorc Caribbean 600 2022. A noter que Didier le Vourch à bord a terminé 23e de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe à bord de ce bateau. Equipage : Didier Le Vourch et François Guiffant.
-Jules Bonnier (Nestenn – Entrepreneurs pour la Planète) sur le n°153, un Mach 40.3 signé Sam Manuard, 3e de la Rolex Fastnet Race 2021, 7e du Championnat du Monde de Class40 2022… Equipage : Robin Follin, Thibault Lecarpentier, Pierrick Letouze.
-Ian Lipinski (Crédit Mutuel) sur le n°158, double vainqueur de la Mini Transat, vainqueur de la CIC Normandy Channel Race 2022, de la Transat Jacques Vabre en 2019 et recordman de la distance parcourue en 24h en Class40 avec 428,53 milles à la vitesse moyenne de 17,86 nœuds. A noter à bord, la présence d’Antoine Carpentier, 2e du Défi Atlantique 2019 et récent 5e de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Antoine est également triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre. Equipage : Antoine Carpentier et Rémi Fermin.
-Brian Thompson (Tquila) sur le n°159, un Mach 40.4 signé Sam Manuard. Incroyable palmarès de Brian qui possède plusieurs tours du monde à son actif avec une victoire dans la Volvo Ocean Race en 2006, le record du tour du monde sur Banque Populaire V en 2012, une place de 5e dans le Vendée Globe 2008-2009… Equipage : A venir
-Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), vainqueur de la Normandy Chanel Race 2021 sur le n°162 Max 40 de l’architecte David Raison. Axel a terminé 10e de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe et 3e de la Rorc Carribean 600 2023… Equipage : Arno Biston, Laurent Pruvost.
-Erwan Le Draoulec (Everial) sur le n°177, un Pogo S4 signé Guillaume Verdier. Erwan vient du circuit Figaro où il a été skipper Macif en 2020. A participé à de nombreuses courses du circuit Figaro. Equipage : Stan Thuret, Marie-Kell de Cannart, Pep Costa.
-Ambriogio Beccaria (Alla Grande Pirelli), 2e de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe à bord du récent n°181 sur plans Gianluca Guelfi, mis à l’eau en 2022. Important palmarès de Ambrogio à bord d’autres Class40 dont une victoire dans la CIC Normandy Channel Race 2022 aux côtés de Ian Lipinski et 2e du Défi Atlantique en 2019 sur Earendil. Equipage : A venir.
-Alberto Bona (IBSA Group) 8e de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe sur le tout récent n°186, Mach 5 de dernière génération de l’architecte Sam Manuard. Il vient de gagner il y a quelques jours la Rorc Carribean 600 2023… A noter qu’à son bord, il aura Pablo Santurde Del Arco, vainqueur de la Transat Jacques Vabre, des Sables – Horta et multiple vainqueur de la Rorc Carribean 600. Pietro Luciani, avec son sérieux palmarès en Class40, sera également à bord. Equipage : Pablo Santurde, Pietro Luciani.
-Marc Lepesqueux (Curium Life Forward) sur le tout récent n°187. Un plan Lift V2 de Marc Lombard mis à l’eau en 2022. Marc a terminé 20e de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe avec son nouveau Class40… Equipage : A venir.
Le record à battre !
Course retour Atlantique tous les 4 ans, le Défi Atlantique Guadeloupe / Horta / La Rochelle 2019 avait été gagné, en temps cumulé sur les deux étapes, par Aymeric Chappellier (Aïna Enfance et avenir) en 15 jours, 03 heures, 42 minutes et 48 secondes, à la moyenne de 9,67 noeuds. Ce sera le temps de référence à battre sur l’édition 2022 !
C’est Aymeric Chappellier qui remportera la première étape de 2019 entre Pointe-à-Pitre et Horta, en 9 jours, 15 heures, 46 minutes et 19 secondes à la moyenne de 9,60 nœuds. Le monocoque bleu sera suivi par Earendil de Catherine Pourre et par Kito de Pavant sur Made in Midi. A noter sur cette première étape, l’avarie de Loïck Fequet sur Tibco qui rejoindra les Bermudes, pour réparer une avarie de safran avant de repartir et le démâtage de Luke Berry sur Lamotte – Module Création le lendemain du départ, à 180 milles des côtes guadeloupéennes.
Le départ de la deuxième étape entre Horta (Açores) et La Rochelle est donné le lundi 8 avril, pour les 1 300 derniers milles à parcourir. Si Earendil coupera en tête la ligne d’arrivée de cette deuxième étape, le Class40 de Catherine Pourre n’arrivera pas à combler les 10 heures de retard aux Açores sur Aïna Enfance et avenir d’Aymeric Chappellier qui remporte ainsi cette première édition du Défi Atlantique. Kito de Pavant sur Made in Midi termine 3e de l’étape et 3e du général.
Classement Défi Atlantique 2019 Guadeloupe / Horta / La Rochelle :
1er – Aïna Enfance et avenir – Aymeric Chappellier : 15 jours, 03 heures, 42 minutes et 48 secondes, à la moyenne de 9,67 noeuds.
2e – Earendil Catherine Pourre / Pietro Luciani : 15 jours, 12 heures, 24 minutes et 15 secondes, à la moyenne de 9,44 noeuds.
3e – Made in Midi – Kito de Pavant : 16 jours, 13 heures, 22 minutes et 05 secondes, à la moyenne de 8,85 noeuds…


















