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3e édition de la Yacht Cup, une course au large de 250 milles

La 3e édition de la Yacht Cup, organisée par le Yacht Club de La Baule avec le concours de Loire-Atlantique Course au Large, s’élancera vendredi 21 avril à 9 heures de la Baie de La Baule.
Le parcours de cette course semi-hauturière de 250 milles environ est simple, il s’agit pour les concurrents d’effectuer un aller-retour sans escale entre La Baule et l’île de Sein avec une seule marque à virer, la cardinale Ouest de la Chaussée de Sein. Règlement oblige, leur route ne devra toutefois jamais s’écarter de plus de 60 milles des côtes.
La vingtaine de voiliers engagés ont rendez-vous dans le port de Pornichet la veille du départ afin de satisfaire aux exigences des contrôles d’équipement de sécurité spécifique à la course au large.
Cette 3e édition rassemble des profils de coureurs et des types de bateaux des plus variés, puisque pour la première fois des Mini 6.50 ainsi que le Figaro Bénéteau 3 de Julie Simon prendront le départ aux côtés des voiliers de course croisière de plus de 40 pieds.
Trois prix distincts récompenseront le premier en temps réel, le premier du classement OSIRIS et le premier du classement IRC. Remis en jeu chaque année, le Trophée François-Xavier Baley sera décerné au premier bateau en temps réel à avoir viré la cardinale Ouest. Partenaire de la Yacht Cup, Allianz remettra un prix spécial à l’un des équipages.
Qu’ils soient amateurs ou professionnels tous les skippers devront assister jeudi 20 avril à 19 heures au briefing météo à l’ « Escale », une belle et grande salle aux couleurs du Yacht Club de La Baule au 1er étage de La Baule Nautic sur le port de Pornichet. L’ensemble des équipiers les rejoindront à 20 heures pour la cérémonie d’ouverture en présence des acteurs et fidèles partenaires du Yacht Club de La Baule.

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Ultim. Remise à l’eau d’Actual

Anthony Marchand de retour de The Ocean Race a assisté à la remise à l’eau de son trimaran Actual Ultim 3 et pour la première fois en endossant le rôle de skipper.

« Je suis content d’être de retour à la maison ! Quand je me suis posé, mon corps et ma tête ont un peu relâché la pression…J’ai surtout pris le temps de réaliser tout le chemin parcouru sur le projet de Paul Meilhat. Nous avons fait les 3/4 d’un tour du monde, c’était intense ! Je me suis remémoré tout ce qu’il s’était passé, les embuches que nous avons surmontées. C’était bien pour moi de naviguer dans ces eaux hostiles. C’est très enrichissant pour la préparation du tour du monde en solo, avec le Team Actual. Je suis en cours de reconstruction, avant d’attaquer à fond avec Actual en mai et j’ai hâte ! Pour moi cette mise à l’eau, je la vis comme une continuité du projet. Je connais bien le fonctionnement, le Team qui n’a pas changé depuis 2 ans, tout se fait de manière naturelle. Tant que le bateau ne navigue pas, c’est Yves qui reste le chef d’orchestre et tant mieux ! Cela me permet de m’occuper surtout de la partie navigation et performance. Ça se fait de manière sereine et douce. Le Team me permet un confort appréciable, je n’ai rien à gérer à peine débarqué de 3 mois de course. »

L’Actual Ultim 3 sera de retour à son port d’attache, la Trinité sur mer, mercredi 19 avril. S’ensuivront les premières navigations de la saison avant de prendre le départ de l’Armen Race le 18 mai. 


Ils ont dit :

Yves LE BLEVEC, directeur du team Actual : « C’est toujours un beau moment de remettre à l’eau. Le bateau est exactement dans le cadre dans lequel nous voulions qu’il soit, c’est-à-dire que tout ce que l’on a monté à bord est opérationnel. Dès les premières navigations la semaine prochaine, on va se consacrer à tout ce qui est directement lié à la navigation. C’est à ce moment-là que la transition entre Anthony et moi sera effective. Le bateau est préparé par tout le team, après les discussions et les choix, en concertation avec les uns et les autres en fonction de leurs spécialités. Ce qui va changer c’est qu’Anthony est dans la boucle en tant que pilote mais c’est un paramètre comme les autres. Jusqu’à présent, mon rôle effectif n’a pas changé. Dès que le bateau va naviguer je soutiendrai Anthony dans sa position de skipper et il sera probablement important pour moi de savoir être absent pour qu’Anthony prenne totalement son rôle de skipper. »

Armel PEREIRA, préparateur polyvalent en charge du matelotage et du gréement : « Nous avons un double objectif : la Transat Jacques Vabre et le Tour du monde. Il n’y aura pas une autre sortie d’eau avant le tour du monde il faut anticiper dès maintenant les gros chantiers de l’année notamment l’installation des nouveaux foils en juillet qui va changer l’axe de performance du projet. »

Jacques DELCROIX, coordinateur du bureau d’études : « C’est tout le temps une libération une mise à l’eau. Les choses concrètes vont pouvoir commencer, on va pouvoir tester ce qu’on a mis en place sur le bateau. Le coeur de notre métier est de travailler sur un bateau qui est à l’eau et de pouvoir l’exploiter. Ce sont toujours des moments agréables. Nous allons prendre les embruns, c’est plus sympa et excitant ! »

Clément BOURGEOIS, en charge du traitement et de l’analyse des données de la performance : « Pendant l’hiver nous avons fait le débrief de la Route du Rhum puis je me suis entraîné (Clément est sportif de haut-niveau dans la série iQFoil), pendant que le team était en chantier. C’est maintenant que je peux apporter ma pierre à l’édifice. Cette mise à l’eau c’est un peu le début des premières navigations qui s’annoncent, le début des analyses et de la saison pour le team. »

LA SAISON 2023-2024

18- 20 mai : Armen race, en équipage

1er-2 juilet : Round The Island, en équipage

7-8 juillet : Cowes-Dinard, en équipage
22-24 juillet : Rolex Fastnet Race en équipage (Cherbourg – Cowes – Fastnet)
Septembre : 24 heures Ultims
29 octobre : Transat Jacques Vabre, en double (Le Havre – Martinique)

7 janvier 2024 : départ de l’Arkea Ultim Challenge, tour du monde en solitaire sans escale


(*) Anthony Marchand a intégré l’équipage de l’Imoca Biotherm, skippé par Paul Meilhat, durant les 3 premières étapes de The Ocean race, tour du monde en équipage avec escales, entre Alicante (Espagne) et Itajai (Brésil).

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Ultim. Charles Caudrelier avec Erwan Israël sur la Jacques Vabre

© Y.Riou / polaRYSE / GITANA SA

Le Maxi Edmond de Rothschild va entrer en chantier jusqu’à l’été après quelques jours au large à travers l’Atlantique Nord pour des phases de tests visant à valider les optimisations imaginées pour les prochains mois. Charles Caudrelier a annoncé son co-skipper sur la Jacques Vabre : ce sera Erwan Israël.

C’est un Charles Caudrelier heureux qui avait regagné Lorient la semaine dernière, juste avant le week-end pascal : « Nous avons réalisé une boucle sur l’Atlantique de 7 jours pour valider des phases de tests dans des conditions musclées et des allures variées. Je suis très satisfait de ces quelques jours d’entraînement en équipage qui nous ont permis de valider des optimisations souhaitées et d’identifier d’autres pistes de travail dans nos évolutions. Ça a également été l’occasion d’embarquer deux nouveaux équipiers – Julien Villion et Benjamin Schwartz – qui intégreront notamment ma cellule routage sur l’Arkea Ultim Challenge. Le Maxi Edmond de Rothschild est désormais en chantier jusqu’à l’été. J’ai bien enchaîné l’an dernier, avec la préparation puis la Route du Rhum et bien sûr le stand-by du Trophée Jules Verne. Je vais m’accorder quelques jours off et naviguer aussi sur d’autres supports en attendant la remise à l’eau courant juillet. La deuxième partie de saison va être dense et intense, avec l’enchaînement Transat Jacques Vabre, Arkea Ultim Challenge, j’ai hâte ! »
Charles Caudrelier n’aura pas hésité bien longtemps. Équipier à bord du Maxi Edmond de Rothschild depuis 2019 mais aussi artisan des grandes victoires du Gitana Team ces dernières années en qualité de routeur météo à terre, le nom d’Erwan Israël sonnait comme une évidence pour le skipper du maxi-trimaran aux cinq flèches : « La Transat Jacques Vabre est une de mes courses préférées ! C’est sur cette épreuve que j’ai fait mes armes au large, en monocoque tout d’abord puis en multicoque, et que j’ai pu obtenir parmi mes plus belles victoires. Le parcours, comme le format en double, nous permet d’exploiter nos machines au maximum de leur potentiel, ce qui donne toujours lieu à des bagarres de haut vol sur l’eau. Et c’est exactement ce que nous cherchons dans notre discipline, la confrontation et le sport. Avec le Gitana Team, nous sommes ravis de pouvoir aller défendre notre titre en Ultim sur cette belle épreuve et de prendre part à la célébration des 30 ans de cette grande course. Je serai sur la ligne de départ fin octobre avec Erwan Israël. Nous nous connaissons parfaitement tous les deux. Nous avons déjà fait un tour du monde ensemble sur la Volvo Ocean Race en 2011-2012 et il est dans l’équipage de Gitana 17 depuis mon arrivée dans le team en tant que skipper. Erwan et moi avons une manière assez similaire de naviguer, d’aimer régler le bateau et partager cette transat en double avec lui était une évidence ! »

Tout aussi discret que talentueux, Erwan Israël est à la fois un équipier très recherché qui maîtrise aussi bien la navigation, les réglages que la barre, mais aussi un routeur météo hors pair qui a su étoffer cette compétence ces dernières années auprès des maîtres de la discipline. C’est d’ailleurs à ce poste clé qu’il accompagnera Charles Caudrelier sur l’Arkea Ultim Challenge, le premier tour du monde Ultim en solitaire, en janvier 2024. Mais d’ici là, le duo s’exprimera en double sur la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.

« Quand Charles m’a proposé de faire la Jacques Vabre avec lui ça a été une grosse surprise, mais une super surprise ! Je n’ai pas réfléchi deux secondes, c’est une chance incroyable et un très beau défi. J’ai une confiance absolue dans Charles qui a prouvé qu’il savait mener le bateau en solitaire comme en équipage. Ce sera ma première transat en double en Ultim… Alors oui je serai bizuth mais avec la pression de naviguer sur un bateau très attendu ! Le Maxi Edmond de Rothschild est un bateau formidable et vu les résultats de Charles et de l’équipe depuis quatre ans, quand tu arrives sur un départ de course tu sais que c’est avec une étiquette de bateau à battre. Il y a deux ans, j’ai vécu la course à travers un écran puisque je routais le Maxi à terre avec Stan Honey. Je vais profiter de cette belle opportunité à 100 % », confiait Erwan.

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PLM. Adrien Simon et Chloé Le Bars en Série et les Manera en Proto s’imposent sur la 1ère manche

@ Anne Beaugé

L’équipage du Maxi 6.50 n°1038 a remporté la « première manche » de cette PLM 2023 contrariée, s’imposant ainsi au classement des bateaux de série ainsi qu’au classement général. Une belle prouesse pour le duo, qui est parvenu à coiffer au poteau Carlos et Elena Manera, vainqueurs en proto et en tête de flotte pendant la quasi totalité de la course.

Copie presque parfaite que celle que viennent de rendre Adrien Simon et sa co-équipière Chloé Le Bars, qui s’imposent sur le premier parcours de la Plastimo Lorient Mini 6.50 2023. À la lutte pour la place de leader des bateaux de série dès le top départ, l’équipage de Faun est rapidement parvenu à maîtriser et prendre le dessus sur ses adversaires directs, Paul Cousin associé à Marie Zugolaro et Yaël Poupon accompagné de Théa Kelif. Animateur des débats de leur catégorie, le trio de plans Raison s’est même offert le luxe de s’attribuer les places d’honneur au classement général, doublant les leaders en Proto dans les derniers milles ! Une performance assez rare pour être soulignée, qui témoigne du niveau d’excellence des six marins et de leur confiance en leurs montures éprouvées, dans des conditions que tous les coureurs ont qualifiés de particulièrement sportives et instables. « On a bien envoyé » souriait Adrien Simon à l’arrivée, heureux de son association avec sa binôme, ancienne Ministe qui court désormais en Figaro : « On a réussi à bien se coordonner, tout était assez fluide avec Chloé. Elle m’a appris plein de choses, que ce soit en météo ou en stratégie. On est prêts à repartir pour la seconde manche, on est à fond ! » « C’était une très belle course, avec beaucoup de choses à tenter au niveau stratégique, entre les grains puis au près, abonde cette dernière. Ensuite il a fallu oser envoyer de la toile, bourriner un peu et ne rien lâcher sur le dernier bord de reaching et de portant. » Un avantage certains pour les bateaux de série, quand à la barre de mini-bolides récemment mis à l’eau, où qu’ils apprennent encore à découvrir, les leaders en Proto ont parfois navigué avec davantage de prudence. « C’était la toute première course du bateau, il va vite et il fonctionne très bien, je suis très content, relativisait Carlos Manera, en double avec sa soeur Elena, en tête jusqu’à 10 milles avant la ligne d’arrivée. Il faut que l’on s’entraîne encore, il y a eu pas mal de vent et de grains, mais tout s’est bien passé ». Les deux Espagnols, qui ont construit eux-mêmes leur bateau sur plan Manuard, terminent moins de trois minutes derrière le trio de tête et se tiennent prêts pour une deuxième manche, pour la revanche !

ILS ONT DIT… :
Adrien Simon, skipper du Mini n°1038 (Faun), vainqueur en Série et au général : On a bien rigolé, on a bien envoyé, donc c’était déjà une bonne navigation ! On a réussi à bien se coordonner, tout était assez fluide avec Chloé. On a bien eu deux ou trois petits couacs mais c’est le début de la saison, c’est normal. Surtout qu’on n’avait pas beaucoup navigué ensemble avant ! Chloé m’a appris plein de trucs, que ce soit en météo ou en stratégie. On est prêts à repartir pour la seconde manche, on est à fond. Le bateau va bien, deux trois trucs mais rien de bien méchant
Chloé Le Bars, co-skipper du Mini n°1038 (Faun) vainqueur en Série et au général : « C’était une très belle course, avec beaucoup de choses à tenter au niveau stratégique, entre les grains puis au près. Ensuite il a fallu oser envoyer de la toile, bourriner un peu et ne rien lâcher sur le dernier bord de reaching et de portant. » C’était bien engagé, bien sympathique, je me suis bien amusé. C’était un super moment, revenir en Mini dans ces conditions, c’est vraiment chouette. Ça s’est très bien passé avec Adrien donc on est très contents de notre course. »
Carlos Manera, skipper du Mini n°101081 (Xucla) vainqueur en Proto : « C’était la toute première course du bateau, il va vite et il fonctionne très bien, je suis très content. Il faut que l’on s’entraîne encore, il y a eu pas mal de vent et de grains, mais tout s’est bien passé. On est prêts pour la prochaine manche, c’était trop cool la première ! »

CLASSEMENT PROVISOIRE
PROTO
1e : 1081 – Xucla (Carlos Manera et Elena Manera)
2e : 1019 – Repremar logistics (Federico Waksman et Vittoria Ripa Di Meana)
3e : 1068 – Frerots tpm (Thaïs Le Cam et Fabio Muzzolini)
4e : 1067 – Nicomatic Recherche Sponsors (Caroline Boule et Benoit Marie)
5e : 1048 – DMG MORI Sailing Academy 2 (Laure Galley et Alexandra Demange)
6e : 787 – Osonos (Hubert Marechal et Nolwenn Pebelier)
7e : 630 – James Caird (Romain Van Enis et Awen Le Huec)
8e : 1026 – Uoum (Robinson Pozzoli et Louise Duval)
9e : 969 – Cherche Partenaire (Arnaud Derrendinger et PENNANEACH Marion)
10e : 934 – Cherche Sponsor (Mathis Bourgnon et Alexia Barrier)
(…)
BATEAUX DE SÉRIE
1e : 1038 – Faun (Adrien Simon et Chloé Le bars)
2e : 1051 – Bihannic – Allentis (Yaël Poupon et Théa Kelif)
3e : 981 – Groupe biocombustibles (Paul Cousin et Marie Zugolaro)
4e : 979 – Kasino bretagne (William Olivier et Alice Bigot)
5e : 1053 – Dagard (Sasha Lanièce et Alexis Loison)
6e : 951 – Williwaw (Mathilde De La Giclais et Thomas André)
7e : 1028 – Minigulay (Felix Oberle et Pamela Lee)
8e : 992- Antistene (Djemila Tassin et Benoît Hantzberg)
9e : 994 – Gameboy solosailor (Louise Comont et Joseph Cloarec)
10e : 1056 – Weavers (Justin Baradat et Lola Billy)
(…)

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Plastimo Lorient Mini 6.50 : Top départ pour les 85 bateaux !

La flotte des 85 Mini s’est élancée ce jeudi, à 10h36, dans 12 à 15 noeuds de vent d’ouest nord-ouest, sur une belle mer malgré une légère houle résiduelle d’après-front.

Visiblement pressés d’en découdre sur ce premier parcours d’une cinquantaine de milles au départ et à l’arrivée de Lorient, les ministes ont foncé, pleine vitesse au reaching, les gennak de sortie. Un rappel individuel pour six bateaux, forçant les concurrents ayant manqué de patience et en avance sur la ligne, à faire demi-tour afin de recouper la marque de départ, et une collision entre le 1069 et le 997 sont malheureusement à déplorer. Si la puissance de leurs scow de dernière génération ont permis à Federico Wkasmann (1019 – Repremar Logistics) et Felix Oberle (1028 – Mingulay), rappelés sur la ligne, de rapidement rattraper leur retard et de pointer en 2e et 9e positions de leurs classements respectifs, les voiliers accidentés de Julien Letissier et d’Augustin Osmont d’Amilly-Vennin sont quant à eux forcés de rentrer au port afin de constater les dégâts.

Une heure après le départ, c’est le nouveau proto de Carlos et Elena Manera (1081 – Xucla) qui passait en tête la première marque de passage, comptant déjà une belle longueur d’avance sur ses premiers poursuivants. En bateaux de série, les Maxi 6.50 occupent les première places et se disputent la tête de flotte, les numéros 1038 – Faun (Adrien Simon et Chloé Le Bars) et 992 – Antistene (Djamila Tassin et Benoît Hantzberg) aux avant-postes, suivis de près du 1051 – Bihannic – Allentis (Yaël Poupon et Théa Kelif) et du 981 – Groupe Biocombustibles (Paul Cousin et Marie Zugolaro).

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Blessé durant un entraînement, Yannick Bestaven laisse la barre de Maître CoQ V à Jean-Marie Dauris

Yannick Bestaven s'entrainant à bord de Maitre Coq, pour le Vendee Globe. (Photo Jean-Marie LIOT / Maître Coq)

Le skipper de Maître CoQ, Yannick Bestaven a chuté violemment lors d’un entraînement à vélo. Résultat : une clavicule fracturée et quelques côtes cassées. Diagnostic clair et sans appel qui va éloigner Yannick des pontons quelques semaines et l’obliger à déclarer forfait sur la course inaugurale de la saison 2023.

Touché mais pas anéanti, le team voile Maître CoQ a vite rebondi. Le directeur technique et sportif du team voile Maîre CoQ s’est proposé pour remplacer Yannick afin de poursuivre le projet sportif de Maître CoQ V. Jean-Marie Dauris sera ainsi aux commandes de l’IMOCA aux couleurs du volailler vendéen, en compagnie du rochelais Julien Pulvé, co-skipper.

Que s’est-il passé ?

Comme à l’accoutumée, depuis trois semaines qu’ils sont basés à Cascais au Portugal, Yannick et le team voile Maître CoQ alternent les séances de navigation et d’entrainements physiques. En fin de journée, vendredi soir, Yannick pédalait dans une descente lorsqu’en voulant aborder un virage, sa roue arrière a glissé au moment du freinage. Le Rochelais a alors chuté se blessant sévèrement.

Le bilan

Rapatrié en Charente-Maritime et pris en charge par le corps médical du stade rochelais, Yannick a effectué tous les bilans ad hoc. L’état de santé du marin a amené les médecins consultés à donner un avis défavorable à sa participation sur la Guyader Bermudes 1000 Race. « La clavicule est nettement fracturée mais ne nécessite pas d’opération. Quelques côtes sont sérieusement abimées. Il n’est clairement pas possible de prendre le départ d’une course dans 3 semaines », explique Yannick avant de poursuivre, « C’est une terrible déception que d’avoir eu cet accident. Nous étions dans une bonne dynamique de préparation de cette saison en double et de fiabilisation de Maître CoQ V. C’est comme ça, il faut l’accepter. Il va falloir être patient pour revenir plus fort et prêt pour le programme prévu : la Fastnet Race, le défi Azimut et bien sûr la Transat Jacques Vabre. »

Rebondir

Sachant Yannick entre de bonnes mains et de façon pragmatique, l’équipe Maître CoQ est restée mobilisée et en ordre de marche. « Nous ne perdons pas notre objectif de vue : engranger un maximum de connaissances sur Maître CoQ V et d’expériences, ici à Cascais. C’est ce que nous avons de mieux à faire pour aider Yannick dans sa préparation future pour cette saison 2023 et surtout pour le Vendée Globe. Nous déroulons donc notre programme au Portugal. Cela permet aussi à Julien d’apprivoiser le bateau et de s’armer pour la prochaine Jacques Vabre, » explique Jean-Marie Dauris, directeur technique et sportif, qui endossera le rôle de skipper, « Yannick et notre partenaire me font confiance et j’en suis très honoré. Maître CoQ V et moi, nous nous connaissons déjà pas mal puisque j’ai fait le convoyage retour du Rhum et ai été de toutes les navigations depuis sa première mise à l’eau en août 2022. Avec Julien, on se connait bien également. Il a une belle expérience, c’est un bon marin. Nous allons nous appliquer et mener le mieux possible Maître CoQ V sur la Guyader Bermudes 1000 Race, un triangle atlantique au départ de Brest en mai prochain. »

Yannick : « Merci à mon partenaire pour son soutien indéfectible et à mon équipe toujours à fond. Ça me donne du courage et l’envie de revenir très vite ! Cet accident met en avant toute la force du collectif réuni autour de notre projet voile Maître CoQ depuis quelques années et qui permet aujourd’hui d’assurer la continuité du programme. »

Roland Tonarelli, directeur général Maître CoQ : «A priori, pédaler dans une descente, n’est pas une bonne option ! Nous espérons que la douleur n’entamera pas trop le moral de notre skipper. Toutes les équipes Maître CoQ et moi-même souhaitons un prompt rétablissement à Yannick qui peut compter sur notre soutien.
Un grand coup de chapeau au team voile qui, comme les équipes Maître CoQ, garde la tête froide face à l’adversité et qui a tout de suite trouvé la bonne solution pour assurer la continuité du projet lors de la première course de 2023.
Jean-Marie Dauris et Julien Pulvé sont des professionnels comme Yannick ; ils auront à cœur de performer sur la Guyader Bermudes 1000 Race. »

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Ocean Fifty. Luke Berry embarque Antoine Joubert comme co-skipper pour la saison 2023

@ Course au Large - LS

Luke Berry désormais à la barre de l’Ocean Fifty, Le Rire Médecin-Lamotte, a choisi d’embarquer pour la saison 2023 Antoine Joubert, grand spécialiste du multicoque. Ils feront ensemble la Transat Jacques Vabre.

Pour sa découverte du circuit des Ocean Fifty, les trimarans de 50 pieds, Luke Berry avait à cœur de s’entourer d’un fin connaisseur de la navigation en multicoque. « Avec Antoine Joubert, nous avons participé ensemble à un grand prix l’année dernière sur le bateau de Thibaut Vauchel-Camus. Nous avons tout de suite sympathisé et j’ai pu constater qu’il a une solide expérience du multi et de la régate en général, raconte Luke. Quand nous avons racheté l’Ocean Fifty à l’issue de la Route du Rhum 2022 avec mes partenaires, j’ai convoyé le bateau entre les Açores et Lorient avec Antoine. Nous avons navigué en permanence devant un front, il fallait être capable de choquer les écoutes au bon moment pour naviguer en sécurité et Antoine savait parfaitement le faire. Quand il m’a proposé de faire partie du projet cette année, je n’ai pas hésité. Le bateau n’est pas sorti une seule fois sans lui à bord. Antoine est précieux sur l’eau et à terre, c’est un vrai atout de l’avoir à nos côtés. »

Antoine Joubert : 20 ans de multicoque au plus haut niveau

« Je suis un pur produit du multicoque, indique Antoine. J’ai fait beaucoup de catamaran de sport, dont dix ans en F18, avec notamment deux titres de champion du monde en catégorie jeune (moins de 21 ans). Puis j’ai navigué en Extreme 40, en GC32, en Flying Phantom, en ETF 26… J’ai ensuite eu la volonté de me lancer dans la course au large donc je me suis rapproché de Thibaut Vauchel-Camus que je connaissais bien. J’ai participé à trois saisons complètes à bord de son Ocean Fifty, avec pas mal de navigations offshore en course, notamment sur le Pro Sailing Tour. J’ai aussi fait trois transatlantiques en Ocean Fifty, en mode convoyage. J’ai donc beaucoup de milles au compteur sur ces bateaux. »

Luke Berry sera donc très bien épaulé. « C’est rassurant d’avoir un marin si expérimenté dans l’équipe. Il est par ailleurs très humain et fédérateur, il met une bonne ambiance en permanence. Il n’est pas seulement co-skipper, mais plutôt co-gérant du projet, il prend cela vraiment à cœur. Il est en charge de la partie performances sportives. Maintenant, j’ai hâte de commencer à régater avec lui », souligne le skipper de l’Ocean Fifty Le Rire Médecin-Lamotte.

Un duo complémentaire, à la fois modeste et ambitieux

Du 8 mai au 29 mai, Luke Berry et Antoine Joubert mèneront un équipage sur le Pro Sailing Tour, le circuit des Ocean Fifty, qui débutera par trois « épisodes » en Méditerranée : La Seyne-sur-Mer, Bonifacio et Alghero (Sardaigne). La compétition se poursuivra ensuite en Atlantique avec un « Final Rush » entre Alghero et Brest. Luke et Antoine prendront ensuite part au Trophée des Multicoques en Baie de Saint-Brieuc, à la Rolex Fastnet Race (en juillet), puis un dernier entrainement à Lorient( en septembre), avant le rendez-vous majeur de la saison, la Transat Jacques Vabre.

« Notre force pourrait bien être notre complémentarité, analyse Antoine Joubert. Luke a une grosse expérience de la navigation au large. De mon côté, j’ai davantage la connaissance du support. Nous avons beaucoup à nous apporter mutuellement. Nous nous engagerons sur les courses sans prétention mais je suis persuadé qu’on peut former un super duo et faire de belles choses. »

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Vendée Globe. Conrad Colman, le kiwi français en quête de partenaire

© Jean-Louis Carli

Le Néo-Zélandais de 39 ans, Conrad Colman a déjà un Vendée Globe à son actif et entend bien être présent en 2024 avec son IOCA Imagine. Auteur d’une belle Route du Rhum, il cherche son partenaire titre pour porter les couleurs d’une grande entreprise internationale, qu’elle soit basée en France ou ailleurs.

Conrad possède un CV impressionnant. Il a couru trois fois autour du monde, terminant notamment le Vendée Globe 2016-17 à la 16e place. Il a été le premier Kiwi à réaliser cet exploit, comme il a été le premier Néo-Zélandais à entrer dans la Classe Figaro ou à participer à la Route du Rhum. De plus, il a une forte sensibilité écologique : Conrad a notamment été le premier skipper à boucler le Vendée Globe sans utiliser d’énergie fossile. Outre ses exploits sur l’eau, Conrad parle couramment français et est un excellent communiquant. Il a notamment travaillé pour l’équipe d’organisation de la dernière Volvo Ocean Race en tant qu’expert et analyste, aidant à expliquer la course au grand public.

“C’est difficile pour un skipper international anglophone basé en France”,explique-t-il. “Ma carte à jouer dans ce domaine est d’amener les entreprises internationales, qui ont une présence en France, pour contribuer à faire grandir leur exposition et d’ouvrir notre monde de la course au large à un public encore plus large. Cette recherche de sponsors m’a également exposé un peu plus aux imprévus de l’économie internationale, avec la guerre en Ukraine, l’inflation post-Covid et ainsi de suite, ce qui a rendu les choses encore plus difficiles à vendre”.

Il tient à préciser que des entreprises françaises s’intéressent à lui, ainsi que des sociétés internationales. Il est actuellement en discussion avec plusieurs d’entre elles, proposant le naming du projet et tous les droits associés.

Sur The Ocean Race “Je pense que c’est une incroyable première édition qui montre vraiment le potentiel”, a-t-il déclaré. “Les gens ont souvent critiqué le passage du VO60 à l’IMOCA parce qu’ils pensaient que les bateaux exploseraient en vol et qu’il n’y aurait pas d’action sur l’eau, surtout si l’on vient du monde de la monotypie. Mais en fait, c’est encore plus serré que ce que nous avons vu sur l’édition précédente.”

“Jamais nous n’avons vu quatre bateaux naviguer à vue les uns des autres au Point Nemo ! C’est absolument inédit et je trouve cela merveilleux”, ajoute-t-il. “La course est un formidable coup de projecteur sur ce que nous faisons. C’est aussi impressionnant d’avoir des hommes et des femmes Onboard Reporters en IMOCA. Les images sont incroyablement spectaculaires et les récits qui permettent de mieux connaître les marins du bord sont fantastiques.”

Ed Gorman (traduit de l’anglais)

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Ultim. François Gabart passe la barre de son trimaran à Tom Laperche

LS

C’est désormais officiel. Tom Laperche prendra la barre du trimaran SVR-Lazartigue pour le tour du monde en Ultim. François Gabart l’accompagnera sur la Transat Jacques Vabre. Le Trophée Jules Verne sera au programme fin 2024.

C’était un secret de polichinelle dans le milieu. C’est désormais officiel. Tom Laperche est maintenant le skipper du trimaran SVR-Lazartigue. Tout juste rentré de The Ocean Race et de la grande étape du sud à bord de Holcim-PRB, le jeune skipper de 25 ans, vainqueur de la Solitaire va devoir se préparer à ce défi de taille : le tour du monde en solitaire en Ultim. Une décision évoquée il y a 2 ans et mûrement réfléchie par François Gabart qui souhaite naviguer en équipage et travailler sur d’autres projets notamment au sein de sa structure Mer Concept.

Les deux marins ont participé à la dernière Transat Jacques Vabre avec un bateau tout juste mis à l’eau et terminant 2e. Ils ont un bateau capable de gagner et qui a bien progressé. Une bonne préparation juste avant le tour du monde en Ultim. François Gabart fera partie de la cellule de routage. Ce dernier entend bien continuer à naviguer en équipage et a évoqué une tentative de battre le Trophée Jules Verne fin 2024.

François Gabart. « J’ai eu la chance de rencontrer Tom et de naviguer avec un talent extraordinaire, justifie le skipper. C’était une évidence de pouvoir confier le potentiel d’un tel bateau à un marin exceptionnel comme Tom et de lui permettre d’aller lui aussi explorer cette facette de la navigation en solitaire sur un multicoque. Avant une telle course, quel que soit l’âge, il y a toujours un petit saut dans le vide et c’est ça qui est génial. Mais il ne faut pas sauter dans le vide n’importe comment. Avec Tom, nous ne sommes pas des fous, nous sommes des marins réfléchis, nous nous préparons sérieusement. Nous mettons en place une équipe pour partir sereinement. Aujourd’hui Tom a la maturité nécessaire, je n’en ai aucun doute. Quant à son envie… c’est aussi une évidence. A nous, l’équipe, de lui apporter notre expérience pour l’accompagner avant et pendant la course. »
Encore stagiaire il y a quatre ans chez Mer Concept, la société de François Gabart, pour son stage de fin d’études en école d’ingénieur, le Trinitain se retrouvera aux commandes de ce géant des mers. « C’est une chance incroyable d’avoir cette reconnaissance, commente Tom Laperche. Cela fait un moment que nous avons commencé à discuter de cette possibilité. Quand François m’en a parlé, il y a deux ans, j’ai pris du temps pour réfléchir. Mes doutes étaient sur ma capacité à gérer un tel bateau. Pendant deux ans, j’ai pris la mesure du bateau. Depuis pratiquement toujours, je rêve de ces multicoques et de ces courses océaniques. Le solitaire implique forcément de l’appréhension, plein de découvertes et de choses à mettre en place tant sur le physique que sur le mental. C’est un exercice très complet. Finalement, il y a peu de gens qui l’ont fait en solitaire et en multicoque ce tour du monde. François était convaincu que j’étais la bonne personne et que j’étais capable de le faire. Le challenge est grand, la route est longue et difficile. Mais je sais que François et toute l’équipe sont à mes côtés. C’est très rassurant et ça fait qu’aujourd’hui je me sens capable de partir dans cette épreuve. »

De retour il y a quelques jours seulement du Brésil après avoir disputé les trois premières étapes de l’Ocean Race à bord de l’IMOCA Holcim/PRB, skippé par Kévin Escoffier (tour du monde, en équipage et avec escales), Tom a pu découvrir l’atmosphère si particulière des mers du sud qu’il devra affronter l’hiver prochain. « Faire en trois mois les trois quarts du tour du monde a été une superbe expérience. C’était une belle opportunité de naviguer dans le sud dans des systèmes météo qui sont un peu différents, des dépressions et du vent fort sur des durées plus importantes que ce que l’on connait chez nous. C’était important pour mon expérience. Il y a plein de moments où je me disais que c’était des vagues que j’aimerais surfer en multicoque et vivre sur un grand bateau encore plus rapide et avec des sensations encore plus incroyables. J’ai pu ressentir tout ça et je me rends davantage compte de ce qui m’attend l’année prochaine. »

François Gabart : « Un choix réfléchi depuis longtemps »
« C’est un choix réfléchi depuis longtemps et qui est dans mon esprit depuis de nombreuses années, explique François. J’ai envie de naviguer en équipage, avec deux objectifs forts : la Transat Jacques Vabre et le Trophée Jules Verne l’an prochain qui est un challenge fabuleux (tour du monde en équipage, record : 40 jours, 23 heures, 30 minutes, 30 secondes). J’ai aussi envie de transmettre. J’ai eu la chance de faire un tour du monde en solitaire en 2017. Ça reste une expérience incroyable. Naviguer en solitaire sur ces bateaux est un privilège. Je suis convaincu que je pourrais prendre encore beaucoup de plaisir. Mais j’ai aussi beaucoup de plaisir à exercer mon métier de façon différente. J’aime vivre ce métier sous toutes ses facettes. J’ai aussi envie de vivre cet aspect de la transmission. J’ai cette conviction que je peux apporter beaucoup dans la globalité du projet. Il y aura une cellule de routage, je n’en serai pas très loin. Je veux aider à délivrer de la performance en accompagnant un marin. »

Les dernières courses ont montré tout le potentiel du bateau. De quoi nourrir de légitimes ambitions. « Honnêtement, nous allons essayer de gagner, avance Gabart. On ne part pas sur une telle course avec juste l’envie de traverser l’Atlantique et de terminer. Le bateau a progressé en deux ans mais nous sommes encore loin d’avoir exploité toutes ses qualités. Nous avons encore beaucoup à apprendre sur ce bateau, beaucoup à explorer pour continuer à progresser. Le niveau global est super élevé. Chaque bateau a ses qualités et nous sommes quelques-uns à avoir cette ambition. Mais aujourd’hui, nous avons tous les ingrédients pour tenter d’aller chercher la victoire C’est passionnant et ça va être top. On va s’éclater. »

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Ocean Fifty. 5 bateaux sur le Pro SailingTour et 3 étapes du 10 au 29 mai 2023

Le Pro Sailing Tour, circuit des Ocean Fifty a publié son programme qui s’est réduit cette 3e saison à 3 étapes offshore. 5 équipes y participeront dont 3 nouvelles avec Luke Berry, Pierre Quiroga et Christopher Pratt.

Erwan Le Roux sur Koesio et Thibaut Vauchel-Camus à bord de Solidaires en Peloton-ARSEP feront face à une concurrence nouvellement arrivée. Luke Berry (Le Rire Médecin-Lamotte Immobilier) après 5 années en Class40 intègre le circuit Ocean Fifty avec une énorme envie de découverte et de progression. Pierre Quiroga (Viabilis Océans), lui, est l’heureux élu de l’appel à candidature de l’entreprise rennaise Viabilis qui recherchait un skipper pour sa monture. Le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2021 avait goûté aux joies du multicoque de 50 pieds sur le Pro Sailing Tour 2022 aux côtés de Sébastien Rogues. Il embarque avec une curiosité débordante ! Nouveau venu également, Christopher Pratt. Le Méditerranéen, au palmarès éloquent en IMOCA notamment, rêve de Pro Sailing Tour depuis le début et est en train de finaliser l’acquisition de l’ex-GCA-1001 Sourires de Gilles Lamiré pour être au départ le 10 mai.

« Cette saison 3 aura un goût d’offshore puisque les inshore ne compteront pas, ils auront lieu pour embarquer des invités et partager les sensations du bord avec chacun des équipages. Cela nous convient bien ainsi qu’aux équipages, car ces parcours courts sur ces bateaux rapides demandent une certaine expérience et dextérité. Nous n’aurons pas les mains moites de stress à chaque départ ! » souligne Gilles Chiorri, directeur de course du Pro Sailing Tour. « Le Pro Sailing Tour, après deux saisons, arrive à maturité avec des skippers extrêmement à l’aise comme Erwan Le Roux ou Thibaut Vauchel-Camus. Pour les 3 nouveaux arrivants, il y aura un round d’observation sur le premier épisode de 48h pour rejoindre Bonifacio. Mais je pense que rapidement, ils monteront en puissance, ce sera le cas sur les 24h jusqu’à Alghero en passant par un tour de Corse. Ce sera ensuite 6 jours de navigation pour rejoindre Brest avec beaucoup de pièges. Le troisième épisode, ce sera de la haute montagne ! » ajoute Gilles Chiorri.

Diffusion de la Saison 2 courant mai sur les antennes du Groupe Canal Plus

Sur le Pro Sailing Tour, les équipages sont les acteurs d’une série TV produite et réalisée également par Upswing Prod pour Canal Plus, qui raconte leur histoire sur ce circuit engagé. De l’édition 2022 entre Bonifacio, Brest, la Baie de Saint-Brieuc, Cowes et Roscoff va sortir la saison 2 en quatre épisodes courant mai.

Les mots des skippers

Erwan Le Roux, Koesio
« Cette édition est tournée vers le large, cela change un peu, c’est finalement l’ADN de la classe Ocean Fifty et de nos bateaux qui sont des multicoques océaniques. Le circuit du Pro Sailing Tour montre que nous sommes capables de tout faire : des parcours autour de bouées comme des longues traversées au large. Cette année les inshore ne compteront pas en points, ce seront trois longues étapes qui détermineront le classement. L’immersion est au cœur de la course, c’est pour cela que le circuit existe, nous sommes les acteurs de la saison 3 et elle devrait être plus immersive que jamais ! »

Pierre Quiroga, Viabilis Océans
« Le programme du Pro Sailing Tour 2023 est enthousiasmant. D’abord parce que l’on part de Méditerranée, qui plus est de La Seyne-sur-Mer, ville voisine de mes premières navigations, et d’autre part parce que ce sont des étapes de large. Je suis heureux de bientôt pouvoir m’exprimer dans un bassin que j’apprécie au large, avec des effets côtiers, sur un multicoque que je connais encore peu mais avec lequel nous allons vibrer, prendre un maximum de plaisir. Je suis excité et curieux de voir ce que cela va donner ! Ce sera une sacrée mise en jambes, un vrai plongeon dans le grand bain. Je vais sûrement acquérir un maximum d’expérience et monter en puissance au fil des jours tout cela dans une ambiance solidaire avec les autres équipages, j’en suis persuadé ».

Christopher Pratt (nom du bateau à venir)
« Je regarde le Pro Sailing Tour depuis deux ans avec beaucoup d’envie. Ça va être génial de naviguer en équipage sur ces incroyables trimarans de course. Cela fait penser aux grandes années des multicoques Orma, c’est alléchant ! J’aime cette alternance de parcours courts avec cette dimension spectacle sur lesquels on embarque des invités pour partager notre passion, et les offshore, véritables courses océaniques. »

Les bateaux

Koesio (Erwan Le Roux)
Architecte : VPLP, constructeur : Persico (Italie)
Année de lancement : octobre 2020

Solidaires en Peloton – ARSEP (Thibault Vauchel-Camus)
Architecte : VPLP, constructeur : Enata (Dubaï)
Année de lancement : janvier 2018

Viabilis Océans (Pierre Quiroga)
Architecte : VPLP, constructeur : CDK
Année de lancement : septembre 2017
Anciennement : Leyton (Sam Goodchild), Ciela Village (Thierry Bouchart)

Nom de bateau à venir (Christopher Pratt)
Architecte : VPLP, constructeur : CDK
Année de lancement : 2005
Anciennement : Groupe GCA-1001 Sourires (Gilles Lamiré), FenêtréA Mix Buffet (Erwan Le Roux), FenêtréA Cardinal (Erwan Le Roux), Crêpes Whaou 3 (Franck-Yves Escoffier)

Le Rire Médecin – Lamotte Immobilier (Luke Berry)
Architecte : Guillaume Verdier, constructeur : JPS Chantier Larros
Année de lancement : 2009
Anciennement : Primonial (Sébastien Rogues), Réauté Chocolat (Armel Tripon), Crêpes Whaou 2 (Franck-Yves Escoffier).

Programme
7 mai : arrivée des équipages à La Seyne-sur-Mer
11 mai : inshore avec invités
12 mai : départ à 14h de la première course du PST 2023 vers Bonifacio
14 mai : arrivées des équipages dans la matinée à Bonifacio
16 mai : inshore parcours côtier avec invités
17 mai : départ à 14h de la seconde course du PST 2023 vers Alghero en Sardaigne (avec tour de Corse)
18 mai : arrivée Alghero
20 mai : inshore avec invités
21 mai : départ à 17h du Final Rush, dernière course du PST 2023 vers Brest
27 mai : arrivée des équipages Brest

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