- Publicité -
Accueil Blog Page 163

GoldenGlobe race. Kirsten Neuschäfer pourrait entrer dans l’histoire en arrivant première aux Sables d’Olonne

Si Kirsten franchit la ligne d’arrivée en première position, elle sera la première femme à remporter une course autour du monde par les trois grands caps, en solitaire ou en équipage, sans ou avec escales, et la première navigatrice sud-africaine à gagner une épreuve autour du monde ! Elle rejoindra le célèbre Bertie Reed (ZAF) dans le Hall of Fame sud-africain, et Isabelle Autissier (FRA) qui en 1994 a mené le BOC Challenge après sa victoire dans la première étape, avant de démâter en décembre dans le Pacifique, à 920 milles au sud-est d’Adélaïde. Elle rejoindra également Sir Robin Knox Johnston (GBR) et Jean-Luc Van Den Heede (FRA), au palmarès de la Golden Globe Race.

Qui aurait pu imaginer une arrivée aussi serrée après 233 jours en solitaire. Tous ceux qui atteignent la ligne d’arrivée du Golden Globe sont des gagnants, mais Kirsten et Abhilash ont mené une bataille épique jusqu’au bout. La GGR, c’est avant tout une histoire, et celle-ci est épique !


Le trio Simon, Kirsten et Abhilash à 160 milles les uns des autres à l’approche du golfe de Gascogne et de la dernière ligne droite vers Les Sables d’Olonne. Mais la course continue pour Kirsten Neuschäfer (ZAF) qui mène de 90 milles sur son dauphin. Avec une compensation de 23 heures pour le sauvetage de Tapio dans l’océan Indien, elle semble imbattable, mais ce n’est pas terminé! Ils doivent d’abord négocier le trafic intense du Golfe de Gascogne après des mois de navigation sur des océans peu fréquentés, et Abhilash Tomy (IND) sur Bayanat ne ralentit pas!

Les deux voiliers ont des vents portants réguliers, mais faiblissant mercredi prochain, revenant par le Sud, puis l’Ouest aux abords des côtes vendéennes. Les deux bateaux se comportent différemment selon les conditions météorologiques, ce qui pourrait créer des surprises de dernière minute ! Mais avec seulement quelques jours pour finir au portant dans des vents d’ouest légers à partir de jeudi, c’est un énorme défi pour Abhilash. L’arrivée se fera sous spi, sous un soleil timide, et semble présager d’un dénouement heureux pour Kirsten!

Les ETA sont encore à affiner après le calme relatif de mercredi et seront mises à jour sur le site de la GGR. Kirsten continue de pousser son bateau avec des pointes à 8 nœuds. Elle pourrait franchir la ligne vendredi 28 au matin, suivie par Abhilash moins d’un jour plus tard. Simon Curwen (GBR) en classe Chichester pourrait arriver aux Sables d’Olonne dès le jeudi 27.

DON MCINTYRE FONDATEUR DU GGR
Guide pratique pour l’accueil des héros aux Sables d’Olonne

Don mettra à jour l’ETA quotidiennement sur la page Facebook de la GGR. Une fois que les concurrents auront franchi la ligne, ils seront remorqués dans le Chenal en préservant le précieux carburant, et profiteront de l’accueil légendaire des Sablais jusqu’à Port Olona. Là, ils s’amarreront au ponton du Vendée Globe où ils seront accueillis par Yannick Moreau, le Maire des Sables d’Olonne, Don McIntyre, le Fondateur et Président de la GGR et Jean Luc Van Den Heede, le vainqueur 2018, les médias et le public.

Ils se rendront ensuite sur la scène située à côté du Centre de Formation Maritimes des Sables d’Olonne où se trouve le contrôle de course de la GGR. Ils se rendront ensuite dans une salle privée pour voir leur famille et leurs amis pendant 30 minutes avant de se rendre à la conférence de presse. S’ils accostent après 22:00, la conférence de presse aura lieu le lendemain. Les médias qui souhaitent y assister doivent demander une accréditation à l’adresse pcmediasGGR2022@lsoagglo.fr

Nul doute que les Sablais accueillent Simon Curwen (GBR), en classe Chichester en héros, lui qui a mené la flotte de la GGR depuis le cap Finisterre jusqu’au 31 janvier dernier, date à laquelle il a été contraint de se dérouter vers Puerto Montt pour y effectuer des réparations. Simon n’a pas de ligne à franchir n’étant pas classé, et prendra lui-même son temps pour son incroyable voyage autour du monde.
Il s’amarrera au ponton du Vendée Globe où il recevra le même accueil que les concurrents de la GGR sur le port de plaisance ouvert au public avant de se rendre au PC Course pour rencontrer sa famille, ses amis et les membres de la presse.

- Publicité -

Figaro.Jeanne Grégoire : « Le Pôle est au rendez-vous de la mixité »

Photo Alexis Courcoux

La Transat Paprec qui s’élance dimanche de Concarneau est la première transatlantique en double mixte. Une femme et un homme sur un même bateau, l’idée portée par la Fédération Française de Voile, a longtemps été à l’ordre du jour des Jeux Olympiques. Elle n’a pas été retenue pour les prochains Jeux mais elle permis de fait grandir le concept d’une compétition mixte, en phase avec l’évolution de la société.

Le Pôle France s’est emparé de ce sujet dès 2019 avec la création du challenge Océane – sélection exclusivement féminine – mis en place avec le soutien de la Région Bretagne et du Crédit Mutuel de Bretagne. « Le Pôle est au rendez-vous depuis quatre ans, en phase avec les politiques publiques » résume Jeanne Grégoire, directrice du Pôle Finistère Course au Large. Au sein de la structure, les nouvelles arrivées ont trouvé des sources d’inspiration à l’image de Samantha Davies qui a participé à trois Vendée Globe. La jeune génération est donc prête à prendre la relève. Elodie Bonafous, détectée et formée par le Pôle France, est la première femme à réaliser un podium d’étape sur la Solitaire du Figaro et démontre l’efficacité du dispositif. D’une manière plus générale, plus de la moitié de la flotte de cette Transat Paprec a été entraînée par le Pôle France. Jeanne Grégoire, qui a signé trois podiums sur cette course explique l’impact de ce format inédit. Erwan Tabarly, entraîneur au Pôle dresse un tour d’horizon des équipages qu’il a coaché.

A cinq jours du départ de la Transat Paprec, quel est le niveau de la flotte ?

On considère que tous les équipages sont des bizuths. Ils n’ont pas tous le même niveau d’expérience et ils ont assez peu de préparation, même si aucun ne part « à l’arrache ». Elodie Bonafous et Martin Le Pape étaient les seuls à avoir tous les deux l’expérience de cette course mais ils ne peuvent pas prendre le départ. Je les aurais mis en favoris mais, sans eux, c’est beaucoup plus ouvert. Je suis incapable de donner un podium.

Quel est l’impact d’une Transat Paprec sur les nouvelles générations ?

Il y a déjà des vocations fortes chez les filles. On le voit avec la Plastimo Lorient 6,50 qui a vu la participation de 80 équipages mixtes. C’est énorme. Cette Transat Paprec permet de faire monter le niveau des filles qui vont toutes gagner en expérience. Elles auront navigué à haut niveau pendant plusieurs semaines, à travers l’Atlantique, et ça, c’est inestimable.

C’est différent de coacher une flotte en double mixte ?

Il n’y a pas de grosses différences. On cherche avant tout à renforcer les fondamentaux. Sur les éditions précédentes, il y avait déjà une histoire commune entre les skippers alors que cette année, dans la majorité des cas, nous sommes sur une collaboration à construire, cela implique de rechercher l’efficacité. Sur le plan du coaching, on s’adapte facilement mais il y a tout de même une différence notable en ce qui concerne les infrastructures. Elles doivent être adaptées à un public mixte pour que chacun soit à l’aise, je pense notamment aux vestiaires ! C’est un détail mais qui a son importance.

Qu’est-ce qu’une transat en double a de particulier ?

On croit souvent que c’est la somme des individualités qui fait la performance mais c’est faux. Une transat, ça n’est pas 1+1. Pour réaliser une performance, il faut être capable de mettre l’autre dans une configuration où il va être bon. Certains ont besoin d’être sous pression, d’autres ont besoin d’être rassurés, chacun à son tempérament. Il faut savoir prendre soin de l’autre, de le laisser se reposer, lui préparer un petit plat quand il a un coup de mou et, d’une manière générale de lui faire confiance. Sur une course comme la Transat Paprec où les choix d’équipages ont été limités, c’est encore plus important.

Après une carrière de skipper professionnel, Erwan Tabarly a rejoint le Pôle Finistère Course au Large en tant qu’entraîneur depuis deux ans. Il a suivi la préparation des équipages de la transat et dresse une revue des effectifs à quelques jours du départ.
-Corentin Horeau et Pauline Courtois (Mutuelle Bleue) :
Corentin possède déjà une grosse expérience du large. Il a une belle maîtrise technique et un tempérament facilitateur vis à vis de Pauline. Il a une capacité à partager sa connaissance et à embarquer sa co-skipper pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même. C’est une grande force.
-Basile Bourgnon et Violette Dorange (Edenred) :
Ils ont tous les deux l’expérience des transat et l’expérience du double. Ils n’ont rien à prouver et prennent beaucoup de plaisir à naviguer. Ils sont jeunes et fougueux avec une vraie culture du large. Ils ont du fun, ils s’amusent sur l’eau. Ce sont des qualités mais il y a également les défauts de leurs qualités.
-Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper Macif) :
A la différence des autres équipages, Charlotte et Loïs ne se sont pas vraiment choisis puisqu’ils font partie de la même écurie mais cela fonctionne très bien. Loïs a déjà l’expérience de la Transat et ils maîtrisent tous les deux parfaitement le Figaro.
-Guillaume Pirouelle et Sophie Faguet (Région Normandie) :
On connaît toutes les qualités de Guillaume qui a déjà réalisé de très belles performances. Ils ont décidé tard de partir ensemble mais s’entraînent beaucoup. Ils ne laissent rien au hasard. Pour Sophie, c’est un rêve qui se réalise car elle part aux côtés d’un des meilleurs figaristes et elle porte les couleurs de sa région, la Normandie. L’histoire est belle.
-Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Performance) :
Ils relient toutes les compétences et leurs expériences individuelles devraient leur permettre une grande complémentarité. Gaston est dans le top 5 des figaristes, il sait faire de stratégie car il a été routeur lors de la dernière Route du Rhum. Anne-Claire a fait des Préparations Olympiques, du Mini, de l’IMOCA, elle connaît toutes les facettes de la course. Le challenge est que cela fonctionne ensemble. Cela demande de la générosité de l’un envers l’autre.
-Chloé Le Bars et Hugo Dhalenne (Région Bretagne – CMB Océane) :
Ils s’entendent hyper bien. L’équipage s’est composé sans se poser de questions. Aucun des deux n’a l’expérience d’une transat en Figaro mais s’ils se font confiance, cela peut bien se passer. Chloé vient de gagner la première manche d’une course en Mini, cela va la mettre en confiance et valide les progrès qu’elle a pu faire depuis qu’elle navigue en Figaro.

- Publicité -

The Ocean Race. Départ de la 4e étape.

The Ocean Race 2022-23 - 23 April 2023. Start of Leg 4 in Itajaí. Biotherm.

La flotte était au complet avec 5 bateaux au départ, partis d’Itajaí pour une 4e étape qui s’annonce piégeuse. Plus de 5 000 milles en direction de Newport, Rhode Island, aux États-Unis.

Le spectacle était au rendez-vous pour les deux tours de la section côtière du parcours, personne ne voulant céder le moindre centimètre. Ce qui semblait être un excellent départ pour 11th Hour Racing Team et GUYOT Environnement Team Europe – les deux bateaux étant sur la ligne de départ à pleine vitesse au moment du coup de canon – s’est avéré un peu trop beau pour être vrai. Les deux IMOCA ont été jugés comme ayant franchi la ligne de départ trop tôt et ont été contraints de faire demi-tour avant de repartir. Cette erreur coûteuse a permis à Biotherm de prendre la tête de la course devant Team Malizia et Team Holcim PRB.

Avec environ 10 nœuds de vent, les conditions n’étaient pas suffisantes pour naviguer sur les foils, mais la flotte progressait tout de même à une vitesse de 18 nœuds.

Biotherm a continué de creuser l’écart, aidé en partie par un duel pour la deuxième place entre les deux bateaux suivants. Au début du deuxième tour, Holcim-PRB a finalement réussi à dépasser Malizia pour prendre la seconde place, avec les deux partants prématurés – GUYOT et 11th Hour Racing – à la traîne.

Au terme de la section côtière, Biotherm possédait un avantage considérable sur la flotte, tandis que GUYOT avait réussi à réduire l’écart avec Malizia.

Un peu plus tôt, les marins ont été accueillis sur le quai d’Itajaí par une foule nombreuse et très enthousiaste. L’escale brésilienne fait partie intégrante de la culture de The Ocean Race et la passion de ses habitants a encore donné un caractère chaleureux à cette journée de départ. Plus de 315 000 personnes ont visité le village de course avant cette dernière journée. Lorsque les spectateurs du jour seront comptabilisés, le nombre total de visiteurs devrait s’élever à près de 350 000. 

250 bateaux étaient sur l’eau pour assister au départ et, bien que l’équipe Biotherm de Paul Meilhat ait ouvert la voie, ce dernier était emballé par la perspective d’une course serrée jusqu’à Newport. “Je pense que la course sera à nouveau serrée sur cette étape”, a-t-il déclaré juste avant de quitter le quai. “Lorsque nous étions au Point Nemo [l’endroit le plus reculé au monde], quatre bateaux se trouvaient à moins d’un kilomètre les uns des autres ! Cela signifie que ça peut arriver à chaque fois. Si ça se reproduit sur cette étape, je serai heureux parce que nous sommes là pour ça, nous sommes dans cette course pour vivre une compétition serrée”.

L’étape entre Itajaí et Newport (Rhode Island) représente un peu plus de 5 000 milles et devrait durer environ 17 jours, avec une arrivée prévue aux alentours du 9 ou 10 mai.

- Publicité -

JO. Nacra17 – Lou Berthomieu et Tim Mourniac démarrent fort

52 Trofeo S.A.R. Princesa Sofía Mallorca, © Sailing Energy / Princesa Sofía Mallorca 05 April, 2023

Premier équipage français à Palma à l’issue du Trofeo Princesa Sofia, l’épreuve qui ouvre chaque année la saison internationale de voile olympique, Lou Berthomieu et son barreur Tim Mourniac viennent de gagner leur ticket pour le Test Event de Marseille. Ils seront le seul tandem tricolore dans la série Nacra17 à participer à cette répétition générale des JO en juillet prochain. 2023 démarre bien pour le jeune duo qui rêve de porter les couleurs de la France, dans un peu plus d’un an, dans la cité phocéenne.

Il y a 8 mois, Tim et Lou perdaient leur place en Equipe de France, après un championnat du monde décevant au Canada. Les voici de retour sur le devant de la scène tricolore et internationale. Est-ce le résultat d’une nouvelle méthode pour aborder leur quête olympique ? Peut-être…

Une préparation « maison »

« Le principal changement, est que nous avons décidé de créer autour de nous notre propre cellule de performance » explique Tim.
« Nous avons choisi des personnes de confiance avec qui nous souhaitions travailler pour construire un projet à notre mesure et qui nous corresponde » poursuit Lou.
Jean-Christophe « Kinou » Mourniac, le père de Tim, devient leur nouvel entraîneur aux côtés du staff fédéral, tandis que Jean-Paul Martinet, l’accompagnateur de performance, poursuit un travail personnalisé avec le tandem. A l’automne dernier, un camp de base est établi « à la maison », à Quiberon, pour consolider les fondations du projet.

« Tout seuls cet automne, nous avons répété nos gammes de façon très précise, en allant chercher loin, pour mettre des mots sur nos sensations, consolider nos acquis. Le fait d’être chez nous, nous a aussi permis de préparer sereinement notre logistique », confie Lou. L’équipage s’est ensuite envolé pour Lanzarote (Canaries) où de très nombreux teams s’entraînaient cet hiver. Au programme : deux mois de navigation intensive et de travail technique en compagnie de partenaires étrangers.

« A Palma, nous avions les armes pour jouer devant »

Début avril aux Baléares, pour la première confrontation internationale de l’année, Tim et Lou arrivent au top de leur forme. « C’était une régate hyper importante pour démarrer la saison. Une régate qui devait nous servir de marqueur. On souhaitait d’abord terminer premiers français, être à l’attaque sur chacune des manches. Puis aller en medal race et faire du mieux possible », précise Lou.

Objectifs atteints ! Après avoir réalisé 12 manches de qualification solides, le duo se qualifie en finale avec les 10 meilleurs concurrents (53 participants) et réalise une magnifique medal race, à la 3e place. Lou et Tim finissent 5e au général, premiers Français et troisième nation derrière les Anglais et les redoutables Italiens.

« Nous avions les armes pour jouer devant, résume Tim. Nous n’avons jamais pris feu lorsque nous étions aux avant-postes et nous avons réussi à revenir lorsque nous étions derrière. Grâce à ça, nous avons lissé nos scores, alors que tout le monde s’est pris des plombs ».

En route pour la Semaine Olympique Française à Hyères et le Test Event à Marseille

Ce résultat leur permet de se qualifier pour le Test Event qui aura lieu du 7 au 14 juillet à Marseille, sur le plan d’eau des Jeux Olympiques, où un seul représentant par nation et par série est convié. En attendant, Lou et Tim sont déjà à Hyères pour disputer la traditionnelle semaine olympique française au milieu d’une cinquantaine d’équipages. Début des hostilités demain, lundi 24 avril, avec les premières manches de qualifications.

Programme à venir

22-29 avril : Semaine Olympique Française / Hyères
Mai-Juin : Entraînements à Marseille
7-14 juillet : Test Event Marseille
10-20 août : Championnat du Monde, The Hague / Hollande
8-13 novembre : Championnat d’Europe, Vilamoura / Portugal

- Publicité -

Transat Paprec. Loïs Berrehar et Charlotte Yven se sont imposés sur le Challenge Alex Picot

@ Alexis Courcoux

Belles éclaircies, vent d’ouest nord-ouest de 15 à 20 nœuds, mer peu agitée et public au rendez-vous : tous les voyants étaient au vert ce dimanche pour le Prologue de la Transat Paprec, renommé Challenge Alex Picot en hommage à Alex disparu tragiquement avec François Naveilhan lors de l’arrivée de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Une belle première confrontation sur l’eau dans la baie de Concarneau remportée par Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper MACIF), devant Basile Bourgnon et Violette Dorange (EDENRED). C’est Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Performance) qui complètent le podium.

Les onze duos mixtes en lice sur la 16e édition de la Transat Paprec ont quitté un à un le ponton du quai Carnot à la mi-journée sous les yeux du grand public venu encourager les marins. Au programme : un parcours de 6,5 milles nautiques dans la baie de Concarneau entre Beg-Meil et Concarneau en passant devant Cap Coz. Après avoir franchi la ligne de départ éclairée par un beau rayon de soleil à 13h00 en face de Beg-Meil, les Figaro BENETEAU 3 se sont livrés une belle bataille sur l’eau sous grand-voile haute. « Les conditions étaient bonnes pour le Challenge Alex Picot. Les onze duos en lice se sont faits plaisir sur ce format, avec un peu de manœuvres à faire. La flotte était absolument groupée. Tout s’est bien passé », se réjouit Francis Le Goff, directeur de course de la Transat Paprec.

Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper MACIF) se sont imposés sur le Challenge Alex Picot. « Ça s’est bien passé, c’était top. C’était une belle course avec de super conditions pour bien se mettre dedans. Il y avait de quoi bien s’amuser et bien se faire mouiller. On a fait de jolis bords. Nous sommes contents. On se sent bien à bord, le bateau est prêt, au top. C’est plutôt chouette de commencer comme ça », raconte Charlotte Yven. Si on a coutume de dire que le gagnant du Prologue ne remporte jamais la course, Loïs Berrehar et Charlotte Yven n’ont pas pour autant laissé filer la victoire. « On s’est dit qu’on allait briser la superstition », s’amuse Charlotte Yven. « Il y a deux ans, j’avais gagné le Prologue. Sur la transat, j’étais dans le groupe du sud et ça n’était pas passé. Mais en général, la même situation ne se répète pas donc c’est plutôt de bon augure », déclare de son côté Loïs Berrehar.

Auteurs du meilleur départ, Basile Bourgnon et Violette Dorange (EDENRED) montent sur la 2e marche du podium. « On a pris un bon départ en milieu de ligne, mais devant tout le monde. On était en tête jusqu’à la première bouée avant de perdre une place au moment de la manœuvre. C’était un tout petit parcours avec trois allers-retours. C’était bien. On avait une bonne vitesse. A une semaine du départ, ça nous permet de voir la quantité de bateaux, d’avoir des repères », relate Violette Dorange. Pour cette dernière, qui est très superstitieuse, la victoire n’était pas une option. « Il ne faut jamais gagner le Prologue, ça porte malheur. Quand tu es devant, tu passes à côté de la ligne. J’ai toujours fait ça sur les manches d’entraînement ». « Il fallait être bons sur les manœuvres. On n’en a loupé une mais on n’a pas fait attention au bateau qui était derrière nous (Skipper Macif), qui est passé. L’important est de se dire qu’on est déjà d’attaque. C’est ce qu’on voulait montrer aujourd’hui et j’espère que c’est ce que l’on va montrer sur le départ de la Transat Paprec », commente de son côté Basile Bourgnon.

© Alexis Courcoux

De leur côté, Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Performance) terminent 3e du Challenge Alex Picot. « C’était une superbe course d’échauffement. Il y avait du rythme. C’était vraiment très chouette. Les conditions étaient vraiment idéales. On n’a pas pris un super départ. On a pris notre temps pour démarrer, pas trop vite, puis on a fait une belle remontée au long de la course. Le résultat est pas mal puisqu’on termine 3e. Nous sommes contents de monter sur le podium », indique Anne-Claire Le Berre. « C’était un bon warm-up avant le grand départ. C’était bien de revoir un peu tout le monde, faire des manœuvres, se rôder un peu sur la communication, faire des petits bords de glisse sympas, et de sortir le spi. Ça envoyait bien. C’était cool de naviguer sous un grand soleil comme ça, à Concarneau, avec du vent. Il n’y avait pas grand-chose de mieux à espérer. Finir par un podium, c’est la petite cerise sur le gâteau. », complète Gaston Morvan, dont le père, Gildas, a remporté la course en 2012 avec Charlie Dalin.

La remise des prix du Challenge Alex Picot aura lieu vendredi 28 avril à 18h30 juste après la présentation officielle des skippers, qui se déroulera quant à elle à 18h00 sur la grande scène du Village de la Transat Paprec.

Classement du Challenge Alex Picot :
1 – Skipper Macif (Loïs Berrehar et Charlotte Yven) 13h 45min 26s
2 – EDENRED (Basile Bourgnon et Violette Dorange) 13h 45min 46s
3 – Région Bretagne – CMB Performance (Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre) 13h46min 23s
4 – Cap Ingelec (Camille Bertel et Pierre Leboucher) 13h 46min 26s
5 – Région Normandie (Guillaume Pirouelle et Sophie Faguet) 13h 47min 08s
6 – Ageas – Ballay – Cerfrance – Baie de Saint-Brieuc (Maël Garnier et Julia Courtois) 13h 47min 15s
7 – Région Bretagne – CMB Océane (Chloé Le Bars et Hugo Dhallenne) 13h 47min 47s
8 – Mutuelle Bleue (Corentin Horeau et Pauline Courtois) 13h 47min 55s
9 – Groupe Helios (Arnaud Machado et Lucie Queruel) 13h 48min 04s
10 – Race for Science – Verder (Edouard Golbery et Alicia de Pfyffer) 13h 49min 57s
11 – MonAtoutEnergie.fr (Arthur Hubert et Colombe Julia) 13h 50min 47s

- Publicité -

Voiles de St-Barth. Dernier jour sans vent

VDS2023 / Christophe Jouany

Le vent aura finalement manqué le dernier jour et c’est au terme de 4 jours de course que les vainqueurs ont été déclarés dans chacune des classes. Zoulou s’impose en multi, Pyawecket 70 chez les Maxi et Balthazar chez les CSA 1, Cry Baby en Diam 4 OD.

« On se doutait du scénario du jour. C’était un peu téléphoné mais c’est vraiment bien que le comité de course ait tenté de valider une course. Pour notre part, en Diam 24 OD, nous n’avons même pas réussi à atteindre la première marque. Le vent s’est littéralement effondré avant qu’on y arrive. On s’est retrouvé à batailler dans 1 nœud et même à reculer tellement c’est devenu le calme plat ! », commente Nicolas Ramis, équipier de Pierre Altier à bord de Cry Baby, vainqueur dans la catégorie des Diam 24 OD pour la deuxième année consécutive. « On est content, c’est top. C’est notre troisième grande victoire cette saison après celles décrochées dans la RORC Caribbean 600 puis la St. Maarten Heineken Regatta. Les copains sont un peu rageux ! (Rires) L’avantage que nous avons clairement sur nos camarades de jeu, c’est le temps passé sur le bateau. Cela fait une grande différence car on ne peut pas accéder à certaines vitesses ou à certains réglages sans beaucoup naviguer », explique le Martinois qui a littéralement survolé les débats cette semaine, remportant l’ensemble de cinq manches courues dans sa classe. Une copie parfaite que deux autres équipages ont également réalisée : Pyawecket 70 chez les Maxi et Balthazar chez les CSA 1. « Tout s’est merveilleusement bien passé pour nous cette semaine. Nous avons très bien navigué. Le propriétaire a effectué un travail fantastique à la barre et nous n’avons commis quasiment aucune faute en termes de stratégie ou de tactique. Nous avons pris de bons départs et nous avons toujours débordé la première marque en tête. Nous avons malgré tout bien bataillé sur l’eau avec Stark Ravin Mad IX. Il est un peu plus rapide que nous mais je pense qu’il a été un peu moins chanceux », commente le Néerlandais Boue Bekking, spécialiste de la Volvo Océan Race avec pas moins de huit participations au compteur.

Passé tout proche du sans-faute, l’équipage du Multi 70 Zoulou skippé par Erik Maris avec Loïck Peyron à la tactique, a, lui aussi, fait forte impression lors de ces cinq jours de compétition à Saint-Barthélemy, ne laissant échapper que la première régate au profit de Nagla de James Vos. « Une fois encore ça a été un vrai bonheur de participer aux Voiles de Saint-Barth Richard Mille. L’épreuve se déroule sur un plan d’eau étonnant, vraiment idéal pour régater. Les parcours créés par Luc Poupon sont parfaits. Ils obligent à manœuvrer en permanence et à raser les cailloux. C’est fabuleux ! », souligne le Baulois qui s’impose du même coup au classement CSA Multi Hull et au classement Multi Hull Overall. « Sur l’eau, à bord de Zoulou, nous avons un peu manqué de concurrence, il faut bien l’avouer, même si certains de nos adversaires, en HH notamment, se sont très bien défendus. Il n’empêche que nous avons pris énormément de plaisir à être sur l’eau et à exploiter 100% du potentiel du bateau », ajoute Loïck Peyron qui savoure grandement sa victoire ce samedi, à l’image de Sacha Daun, skipper de Pepsi Max et vainqueur en CSA 4 : « Cette première place fait très plaisir parce qu’elle a pris du temps à se dessiner et à arriver. Il y a cinq ans, le bateau, âgé de 40 ans, était une véritable épave. Aujourd’hui, il remporte les Voiles de St. Barth Richard Mille. C’est une immense satisfaction pour moi mais aussi pour l’ensemble de l’équipage. C’est aussi et surtout la preuve qu’avec de l’abnégation et de la résilience on est capable de faire de belles choses », note le Guadeloupéen qui, après trois victoires au côté de Pamela Baldwin à bord de Liquide, décroche cette année son premier succès en tant que skipper.

Même enthousiasme du côté de Roy P. Disney, propriétaire et skipper de Pyewacket 70, vainqueur chez les Maxi :« Nous sommes très excités parce qu’en gagnant cet événement, nous remportons également le Caribbean Maxi Challenge. Nous avons connu une excellente saison de course dans les Caraïbes et la finir de cette manière à Saint-Barth est vraiment très plaisant. C’est un endroit magnifique avec des conditions incroyables. Les parcours sont pittoresques et c’est vraiment un bonheur de régater dans ce cadre », se réjouit l’Américain, quintuple vainqueur de la Transpac reliant Los Angeles à Honolulu, qui inscrit son nom pour la première fois au palmarès des Voiles de St. Barth Richard Mille, à l’inverse de Lazy Dog de Sergio Sagramoso qui s’était déjà imposé en 2015 puis en 2019, et qui se trouve être, avec Pierre Altier de Cry Baby, le seul vainqueur en titre à conserver sa couronne cette année. « Nous reviendrons assurément l’an prochain pour défendre notre titre. Régater à Saint-Barth, c’est régater comme nulle part ailleurs ! », termine le Portoricain. Pour lui et les autres, le rendez-vous est d’ores et déjà pris du 14 au 20 avril 2024 !

Paroles de vainqueurs –

Steve Rigby (J 122 El Ocaso), vainqueur en CSA 2 : « Nous avons démarré la semaine sur les chapeaux de roues et ainsi remporté les trois premières courses. La suite, lors des quatrième et cinquième manches, a été un peu plus compliquée. Ce samedi, nous sommes partis sur l’eau extrêmement motivés pour défendre notre première place menacée par Holding Pattern. Nous nous sommes montrés agressifs d’entrée de jeu et nous avons pris un excellent départ avant que la course soit annulée. Ça a été malgré tout une bonne chose de ne pas la finir car le vent était très aléatoire et ça aurait été dur de jouer la course dans ce type de conditions. Les Voiles de St. Barth Richard Mille sont un évènement fantastique. Nous l’avons vraiment apprécié cette année encore ! »

Sergio Sagramoso (Melges 32 – Lazy Dog), vainqueur en CSA 3 : « Nous sommes très contents de notre performance et de notre régate. Nous nous sommes bien amusés cette semaine. C’était difficile de concourir contre un bateau avec une telle différence de rating (le Melges 24 Team Island Water World, ndlr) parce qu’il était difficile d’évaluer la correction en temps compensé, mais d’un autre côté, cela nous a vraiment poussés à être à fond en permanence. Ça n’a clairement pas été facile à gérer car il y avait vraiment beaucoup d’écart entre nous sur l’eau et de ce fait, parfois, nous ne bénéficions pas du tout des mêmes conditions. Hier par exemple, lorsque nous avons terminé la course, il n’y avait pratiquement pas de vent et nous avons vu Frits Bus et ses hommes arriver en trombe sur la ligne d’arrivée à cause du grain. Il nous a battus de 15 secondes ! Nous sommes très heureux de cette victoire, d’autant plus que lorsque nous avons commencé la course aujourd’hui, nous étions très loin devant et nous aurions probablement gagné. Il n’y a donc rien à redire. L’équipe a fait un excellent travail ! »

- Publicité -

JO. La liste des 14 athlètes sélectionnés pour le test event à Marseille

Premier rendez-vous important avant les « vrais » Jeux de 2024, le Test Event qui se déroulera dans la nouvelle marina flambant neuve de Marseille, du 7 au 16 juillet 2023. 14 athlètes ont été selectionnés.

Le Test Event est une compétitionofficielle organisée par Paris 2024 et dont l’objectif principal est de tester grandeur nature le site de compétition avec notamment les quatre zones de courses qui seront déployées dans la rade sud de la magnifique baie de Marseille.

Ainsi, comme pour les Jeux Olympiques, le Test Event n’accueille qu’un seul bateau par nation pour chacune des 10 disciplines de la voile. Le comité de sélection de la FFVoileannonce aujourd’hui la liste des athlètes qui participeront à l’événement.

Pour ces 14 athlètes c’est une véritable chance de participer à cette compétition. Tout le staff de l’équipe de France sera également présent et la FFVoile met tout en place humainement et physiquement pour se rapprocher des conditions des Jeux Olympiques avec un seul objectif en tête: «gagner à la maison» !

Athlètes sélectionnés pour le Test Event:

Lucie BELBEOCH
(Stade Français)
Windfoil féminin (iQFOiL)
Nicolas GOYARD
(ACPV Noumea / Armée de Champions)
Windfoil masculin (iQFOiL)
Camille LECOINTRE et Jérémie MION
(SR Le Havre / Equipe de France Douane et Armée de Champions)
Dériveur double mixte (470)
Lara GRANIER et Amelie RIOU
(SR Antibes et La Pelle-Marseille / Equipe de France Douane)
Dériveur double féminin (49er FX)
Erwan FISCHER et Clément PEQUIN
(CNBPP / La Rochelle Nautique)
49er (dériveur double haute performance)
Jean-Baptiste BERNAZ
(CN Sainte-Maxime / Armée de Champions)
Dériveur solitaire masculin (ILCA 7)
Pernelle MICHON
(SNO Nantes)
Dériveur solitaire féminin (ILCA 6)
Tim MOURNIAC et Lou BERTHOMIEU
(ASN Quiberon et S N O Nantes)
Catamaran double mixte (Nacra 17)
Lauriane NOLOT
(HKA)
Kitefoil féminin (Formula Kite)
Axel MAZELLA
(HKA / Armée de Champions)
Kitefoil masculin (Formula Kite)

Comment se qualifier pour les Jeux Olympiques?

La France étant le pays hôte des prochains Jeux Olympiques, les 10 séries sont qualifiées d’office, à la seule condition de participer à l’une des épreuves de qualification telle que le championnat du monde 2023. Un seul représentant ou équipage par série sera ensuite sélectionné pour participer à l’épreuve planétaire. Les noms des 14 sélectionnés (10 bateaux: 6 individuels + 4 en double) seront annoncés par le CNOSF, sur proposition de la FFVoile, d’ici le printemps 2024.

La sélection française pour les Jeux Olympiques n’est pas encore déterminée et la présence au Test Event n’est pas un gage de participation aux Jeux.

- Publicité -

Vendée Globe. Clarisse Crémer avec L’OCCITANE en Provence pour le Vendée Globe 2024

Clarisse Cremer - L'OCCITANE en Provence - Credit PKC MEDIA-0376

Clarisse Crémer a trouvé son partenaire pour le Vendée Globe 2024, sous les couleurs de L’OCCITANE en Provence. Afin de mener à bien ce projet, elle pourra compter sur le soutien d’une référence de la course au large, Alex Thomson.

Clarisse va renouer avec la mer et la compétition. La trentenaire s’est associée à L’OCCITANE en Provence et au navigateur Alex Thomson afin de vivre à nouveau le rythme du large. Sept ans après avoir découvert la course au large, deux ans après un premier tour du monde où elle a réalisé la meilleure performance féminine de l’histoire (87 jours), la navigatrice s’élance pour un nouveau défi : le Vendée Globe, dont le départ aura lieu dans 20 mois. Tout au long de cet incroyable challenge, elle pourra ainsi compter sur le soutien, l’investissement et la motivation des équipes de L’OCCITANE en Provence.

Un nouveau contre-la-montre commence
Clarisse sera également associée à une référence de la course au large : Alex Thomson. Le skipper britannique de 48 ans, qui compte cinq participations au Vendée Globe, s’attache à accompagner et fédérer les savoir-faire afin de bâtir une équipe déterminée et enthousiaste.
Le projet de la navigatrice et de L’OCCITANE en Provence porte ainsi une véritable ambition puisque elle s’élancera à la barre de l’ex-Apivia, un des bateaux les plus performants de sa génération. À son bord, Charlie Dalin a remporté la Transat Jacques Vabre (2019) et terminé 2e du Vendée Globe (2021) et de la Route du Rhum (2022). Un contre-la-montre débute désormais dans le but de façonner l’équipe technique, prendre en main le bateau, définir le calendrier des compétitions et débuter la course aux milles, qualificative pour le Vendée Globe.

Ils ont dit –
Clarisse Crémer, navigatrice
« Je suis particulièrement heureuse et fière de pouvoir débuter cette nouvelle aventure avec L’OCCITANE en Provence. J’ai le Vendée Globe 2024 en tête depuis mon dernier passage du Cap de Bonne Espérance et c’est un privilège de les avoir à mes côtés pour poursuivre ce défi ! Ces derniers mois furent intenses, parfois durs mais je resterai néanmoins toujours reconnaissante de tous ceux qui ont cru en moi et qui m’ont permis, année après année, de progresser et de participer aux événements majeurs de la course au large. Aujourd’hui je suis focalisée sur l’avenir : c’est une grande joie d’avoir un bateau extraordinaire et une super équipe pour m’accompagner dans cette aventure, et je n’ai qu’une hâte, retourner naviguer. La ligne de départ du Vendée Globe est encore loin, les défis à relever encore nombreux mais je mets toute mon énergie à la réussite de ce projet pour prouver qu’avec de l’envie, de la détermination et les bons partenaires, on peut rendre la société, les entreprises et le sport plus équitables. »

Alex Thomson
« Clarisse est l’une des navigatrices les plus talentueuses de la course au large et elle mérite d’être au départ du Vendée Globe l’année prochaine. Mon équipe et moi-même sommes ravis que L’OCCITANE en Provence soutienne Clarisse pour le Vendée Globe. Nous voulons prouver que le fait de devenir mère ne change rien sur l’athlète que vous êtes. Nous avons l’intention de fournir à Clarisse tous les outils qui lui permettront de concourir avec équité. »

Adrien Geiger, Directeur Général de L’OCCITANE en Provence
« Nous sommes très fiers de soutenir Clarisse Crémer, véritable role model pour les nouvelles générations et de l’aider à accomplir son aventure sportive et humaine. Nous avons décidé de nous associer et d’allier nos forces pour promouvoir le leadership féminin dans la voile, univers compétitif qui reste encore trop largement masculin. En effet, nous mettons un point d’honneur à soutenir toutes les femmes dans leurs projets personnels et professionnels. Dès 2020, nous avons décidé de prendre une position forte sur la question clé de la parentalité. L’OCCITANE est devenu le premier groupe cosmétique international à mettre en place une politique de congé parental à une échelle internationale aussi large. Cette politique s’applique aux employés de L’OCCITANE dans le monde entier, y compris dans les bureaux, les usines et les magasins appartenant à la société. Le combat de Clarisse pour allier son rôle de mère à ses aspirations professionnelle est celui de nombreuses femmes. »

- Publicité -

Vendée Globe. Tanguy Le Turquais embarque l’association Lazare et Hellio 

Hellio accompagnera le skipper Tanguy Le Turquais à la barre de son IMOCA aux couleurs de Lazare avec une ambition partagée : mettre un coup de projecteur sur l’association pour rendre visibles les invisibles de la rue.

L’histoire de l’association Lazare débute en 2006 avec trois jeunes qui prennent la décision de se mettre en colocation avec des personnes de la rue. De cette première expérience de colocation solidaire réussie en naissent d’autres partout en France et à l’étranger. Aujourd’hui, plus de 250 personnes, bénévoles et sans-abris, partagent ce mode de vie dans 13 maisons ouvertes.

Cette signature s’est déroulée en présence de Tanguy Le Turquais, de Loïc Luisetto, délégué général de Lazare, et de Pierre Maillard, PDG de Hellio, au sein de l’une des maisons de l’association à Vaumoise (60). Cette ancienne bâtisse du XVIe siècle, située en milieu rural et récemment rénovée, permet aux personnes de retrouver un cadre apaisant, loin des pièges citadins et des solitudes urbaines.

L’occasion pour plusieurs salariés de Hellio d’aller à la rencontre de ces colocataires solidaires.

Une rencontre entre trois hommes animés par les mêmes convictions
C’est avant tout une soif de l’absolu qui les unit et les réunit. L’audace et l’engagement sont pour eux des vertus cardinales qui les amènent à se dépasser dans leur quotidien et à relever de nombreux défis.

Loïc Luisetto n’a pas hésité à quitter son métier d’avocat pour s’engager auprès des plus démunis quand Tanguy Le Turquais, s’est accroché à son rêve de tour du monde à la voile franchissant un à un les obstacles sur son passage. Quant à Pierre Maillard, passionné de voile et engagé avec son entreprise dans la lutte contre la précarité énergétique, il a fait de cette cause un levier d’action pour l’ensemble des collaborateurs du groupe Hellio.

C’est en voyant l’appel lancé par Tanguy Le Turquais sur les réseaux sociaux que Pierre Maillard, sensible à la démarche et à la cause soutenue par le skipper, a décidé de le contacter pour s’engager dans le projet. Quelques jours après, une rencontre entre les 3 hommes et le partage d’une vision commune ont débouché sur la signature de ce partenariat.

J’ai été agréablement surpris par la rapidité dont le partenariat s’est fait. J’ai tout de suite senti que nous étions totalement sur les mêmes bases humaines avec Hellio et Lazare. Je suis certain que ce partenariat va se dérouler dans de très bonnes conditions. Hellio a le même objectif que moi : être au service de Lazare avec cette ambition de rendre visibles les invisibles de la rue. J’ai hâte de pouvoir rencontrer un peu plus Hellio et ses collaborateurs, de les emmener naviguer. À la lumière de nos échanges, Hellio est une entreprise où il fait bon vivre et dont l’engagement est important. Je me réjouis de partager cette aventure avec eux !”, réagit Tanguy Le Turquais.

“Quelle chance pour nous, cette rencontre avec Hellio ! À Lazare, nous permettons à des personnes de sortir de la rue par des colocations entre sans-abri et jeunes actifs, mais nous faisons l’expérience que, plus que d’un toit, les personnes ont besoin de relations humaines et de rêves pour se relever. Par cette aventure extraordinaire, des centaines de personnes de la rue vont pouvoir naviguer, découvrir la mer, et se remettre à rêver. Nous allons les mettre sur le devant de la scène de cet événement extraordinaire. Hellio était le partenaire dont nous rêvions pour porter avec nous ce rêve collectif !”, raconte Loïc Luisetto, délégué général de Lazare.

“Je suis particulièrement heureux d’engager la société Hellio dans ce partenariat en soutenant cette aventure humaine et sportive au service d’une mission de bien commun. Nous espérons que cette épopée permettra de faire changer durablement le regard sur les personnes de la rue. Je suis convaincu de l’importance de soutenir ces actions pour permettre d’apporter une aide concrète aux personnes précaires qui n’ont pas eu les mêmes chances dans la vie. À travers les exploits de Tanguy, nous mettrons la lumière sur les actions de Lazare, et avec Lazare nous allons pousser de toutes nos forces pour que Tanguy réalise la meilleure performance sportive possible !”, souligne Pierre Maillard, PDG de Hellio.

- Publicité -

Début des Voiles de St Barth en douceur !

© VDS2023 / Christophe Jouany

La première course de la 12e édition des Voiles de St. Barth a été lancée ce lundi 17 avril avec un flux d’est plutôt léger et instable.

« Cette première journée a été magnifique ! Ça manquait un petit peu de vent c’est vrai, mais ça a indiscutablement été une parfaite mise en jambes pour tout le monde. Les conditions étaient très variables mais cela a bien ouvert le jeu. Le spectacle sur l’eau a été incroyable, notamment au moment des départs », relate Loïck Peyron, barreur du Multi70 Zoulou d’Erik Maris, vainqueur en temps réel de cette première course avec près d’une heure d’avance sur son plus proche concurrent. « Si nous avons régaté un peu tout seuls devant aujourd’hui, nous avons malgré tout pris beaucoup de plaisir sur l’eau, à doubler les monocoques les uns après les autres, mais aussi à nous battre contre nous-mêmes. C’est toujours génial de naviguer avec une belle équipe », ajoute le Baulois vainqueur de la Transat Anglaise, de la Transat Jacques Vabre, de la Barcelona World Race ou encore de la Route du Rhum, épaulé, cette semaine, par des marins particulièrement expérimentés à l’image de Thierry Fouchier, de Bruno Jeanjean et de Thomas Le Breton, tous passés par la prestigieuse America’s Cup, mais aussi de Bruno Mourniac, champion du Monde de SB20 en 2018 et double vainqueur du Tour de France à la Voile.
« On s’est appliqué à jouer au mieux chaque petit coup à terre et à exploiter les différentes veines de vent. On a vraiment bien travaillé le truc », détaille Loïck Peyron qui doit toutefois se contenter de la troisième place au classement provisoire en temps composé derrière Nala de James Vos puis Cui Bono de Rob Mervin. « Il reste la satisfaction du travail bien fait en plus du plaisir pris sur l’eau », assure Loïck Peyron, enchanté du succès grandissant des multicoques dans la Caraïbe et, par ricochet, du match qui va se jouer jusqu’à samedi dans cette catégorie. Une classe où certains ont d’ores et déjà compromis leurs ambitions de victoire, à l’image de Fujin skippé par l’Américain Greg Slyngstad. Disqualifié ce jour à la suite d’une faute sur Nala lors d’un passage de marque, le vainqueur de l’édition 2019 a clairement pris un plomb dans l’aile même si l’histoire a montré que la voile écrit parfois les histoires parmi les plus improbables.

Des matches serrés

Chez les monocoques, le match a également démarré sur les chapeaux de roues. Pour preuve, les écarts infimes à tous les étages, ainsi qu’en témoigne Bouwe Bekking, véritable légende de la Volvo Ocean Race avec un record de huit participations à l’épreuve entre 1995 et 2018. « Ce n’était pas une journée facile mais une journée très intéressante malgré tout. L’équipage a fait du bon travail, notamment à l’avant du bateau, sans jamais commettre d’erreurs. Nos changements de voiles ont été redoutablement efficaces, de même que nos placements au sein de la flotte », indique le tacticien du Swan 50 OD du Belge Filip Balcaen qui occupe ainsi la première place au classement chez les CSA 1 après ce premier acte. « C’est resté très serré du début à la fin, notamment avec Stark Raving Mad IX et Final Final. Il a constamment fallu lutter pour rester dans le rythme et aux avant-postes », concède le navigateur allemand, multirécidiviste sur les Voiles de Saint-Barth Richard Mille et sur la Saint-Barths Bucket Regatta. Pour lui, assurément, le plan d’eau possède de moins en moins de mystères malgré de nombreuses subtilités.

Le plaisir plus fort que la frustration

Idem pour le Britannique Chris Draper, lui aussi grand habitué de l’évènement et marin doté d’un palmarès étincelant avec, entre autres, une médaille de bronze aux Jeux Olympiques d’Athènes 2004 en 49er et de multiples succès dans le cadre de l’America’s Cup – dont un, tout récent, en Nouvelle-Zélande avec l’équipe Canadienne du SailGP. « Connaître la course n’est pas toujours suffisant. Le niveau de l’épreuve est relevé et le droit à l’erreur n’existe pas. En ce sens, ce lundi, nous avons connu une journée difficile à bord du Cape 31 Adrenaline (CSA 3) à cause des sargasses mais aussi en raison d’un coup tactique malheureux sur la fin du parcours qui a permis à nombre de nos concurrents de revenir et même de nous dépasser », souligne le tacticien, un peu frustré à l’issue de cette première journée de compétition mais certainement pas moins motivé pour la suite des évènements. « L’équipage est encore en rodage. Il progresse petit à petit et va continuer de le faire lors de cette semaine à Saint-Barth. Il n’y a pas beaucoup de meilleurs endroits au monde pour régater ! ». Un avis pleinement partagé par Jean-François Terrien, skipper de Sans Neuf dans la catégorie des CSA 4 et également légèrement contrarié dans ses plans lors de ce premier round. « Lors de la phase de départ, nous avons rencontré un problème de chariot de grand-voile. Un manillon a sauté et nous nous sommes retrouvés sans GV au moment du coup de canon. Nous avons cravaché autant que possible ensuite pour revenir au score et nous avons débordé la première marque au vent en tête mais ça s’est compliqué de nouveau sur le bord de spi. Il nous aurait fallu un peu plus de pression mais nous sommes optimistes pour la suite car normalement, demain et après-demain, le vent devrait être un peu plus consistant », termine le skipper Martiniquais. De fait, entre 13 et 15 nœuds sont attendus. De quoi poursuivre intensément le match et voir de nouveaux bateaux émerger.

- Publicité -
- Publicité -