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Pro Sailing Tour. Départ du Défi 24h de Bonifacio à Alghero

Ce mercredi 17 mai, les 5 Ocean Fifty se sont élancer à 14h devant Bonifacio sur un parcours aussi magnifique que piégeux. Le vent instable, les écueils et cailloux, les effets de pointes, le relief corse seront autant de paramètres à prendre en compte pour rejoindre la ligne d’arrivée au nord-ouest de la Sardaigne à Alghero, via Ajaccio, Porto-Vecchio et les îles de la Maddalena. Il va y avoir du sport et du suspense tout au long de ces 235 milles d’une exigence de tous les instants…

Après 3 manches consacrées pour le plaisir des invités (coefficient 0), Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton-ARSEP) peut se satisfaire d’avoir brillé sur le plan d’eau des bouches de Bonifacio entre les caps Pertusato et Feno. Le trimaran bleu s’est délecté des conditions pimentées dans les bouches : soleil, vent, mer plate… De quoi s’exercer pour la deuxième étape qui s’annonce coton ! Ce mercredi 17 mai, après un inshore devant les splendides falaises de calcaire, les 5 multicoques de 15,24 m de long entament une manche particulière : 235 milles, soit 24h à fond, exigeant un mental de guerrier. Car si le départ sera rapide, plus les milles seront avalés, plus le vent va s’écrouler. Il va donc falloir aux équipages de rester concentrés coûte que coûte…
Le parcours en détail vu par Gilles Chiorri, directeur de course du Pro Sailing Tour: « Les Ocean Fifty partent à 14h dans du vent de nord-ouest pour 15-20 nœuds. Ils mettront le cap vers les îles Sanguinaires puis redescendront vers les Bouches de Bonifacio, puis les Lavezzi au portant. Dès le départ, les images seront belles et les skippers devront gérer à la fois les concurrents et les côtes parsemées de cailloux. Ils mettront le cap ensuite vers Porto-Vecchio et la cardinale Est, dans du vent qui faiblira. Place à la concentration ! Puis ce sera un salut à Porto Cervo au nord-est de la Sardaigne dans un panorama magnifique à l’est des îles de la Maddalena. Il va falloir ensuite retourner dans les Bouches de Bonifacio puis rejoindre le nord-ouest de la Sardaigne dans du vent très aléatoire. Cette étape, comme la première, promet des effets de compression de la flotte, beaucoup de patience et de stratégie. Au vu du niveau de la flotte, et de l’envie de tous de performer, cette 2ème étape de coefficient 1, sera pleine de suspense et d’exigence ! »

Raconter l’histoire !

Parce que le circuit du Pro Sailing Tour a été inventé et mis en place par Upswing Prod pour faire un film, les mediamen embarquent sur cette 2ème étape. A bord de chacun des Ocean Fifty, des hommes de l’ombre vont raconter l’histoire incroyable de la navigation sur ces trimarans volages, avec pour objectif de réaliser un film retransmis sur les antennes de Canal Plus.

Les mediamen embarqués :
Jérémie Lecaudey sur Koesio
Benjamin Sellier sur Solidaires en Peloton – ARSEP
Adrien Cordier sur Viabilis Océan
Josselin Didou sur Le Rire Médecin – Lamotte
Clément Gerbaud sur Wind of Trust – Marsail

Rappel : classement général provisoire

  1. Koesio (Erwan Le Roux)
  2. Viabilis Océans (Pierre Quiroga)
  3. Solidaires En Peloton – ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus)
  4. Wind of Trust – Marsail (Christopher Pratt)
  5. Le Rire Médecin – Lamotte (Luke Berry)
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Transat Paprec. A 48h de l’arrivée, rien n’est joué !

RACE FOR SCIENCE, VERDER, EDOUARD GOLBERY, ALICIA DE PFYFFER - Transat Paprec 2023 - en mer le 13/05/2023

5 bateaux peuvent prétendre l’emporter sur cette Transat Paprec. A moins de 48 heures de l’arrivée, les écarts sont infimes entre les bateaux de tête et la flotte se resserre, à tel point qu’il est impossible de prédire qui sera le prochain duo à inscrire son nom au palmarès de la Transat Paprec.

Au classement de 16h00, c’est Mutuelle Bleue (Corentin Horeau/Pauline Courtois) qui était en tête. Mais le duo ne comptait que 0,1 milles d’avance sur Skipper MACIF (Loïs Berrehar/Charlotte Yven), et 0,6 milles sur Région Bretagne – CMB Performance (Gaston Morvan/Anne-Claire Le Berre). Une situation qui laisse présager d’un finish haletant à Saint-Barthélemy, où les premiers sont attendus aux alentours de 08h00 (heure locale), 14h (heure Paris), ce vendredi matin.

Le suspense est à son comble sur l’eau à l’approche de l’arc antillais. Si les concurrents sont sur un long bord de bâbord jusqu’à Saint-Barthélemy, la majeure partie d’entre eux a effectué des légers recalages en tribord au cours de la nuit, en essayant d’exploiter le moindre grain pour essayer de grappiller de précieux milles qui pourraient faire la différence à l’arrivée. On assiste également à un regroupement de la flotte et au retour de Région Normandie (Guillaume Pirouelle/Sophie Faguet, 4e à 10,6 milles du leader au pointage de 16h00), ou encore de Cap Ingélec (Camille Bertel/Pierre Leboucher, 5e à 13,5 milles), positionnés un peu plus au sud que le trio de tête. Selon Francis Le Goff, le Directeur de Course de cette 16e édition de la transatlantique en duos 100% mixtes, « il y a de nouveau cinq bateaux qui peuvent prétendre à la victoire ». Si l’option sud d’EDENRED (Basile Bourgnon/Violette Dorange, 7e à 38,8 milles du leader) n’a pas payé la nuit dernière, rien n’est encore perdu pour le jeune binôme. « Ils ne sont pas loin des premiers à l’arrivée sur certains routages, donc ça reste très intéressant. Ils ont raison d’y croire », estime Francis Le Goff.

Derrière, le match se poursuit entre Race for Science – Verder (Alicia de Pfyffer/Édouard Golbery, 10e à 281,2 milles du leader) et Groupe Hélios – Du Léman à l’Océan (11e à 361,2 milles), qui se battent pour éviter la dernière place. « On est encore au taquet même si on est loin du groupe de tête. Forcément, c’est motivant d’essayer de revenir sur Alicia et Édouard : on a essayé de prendre des options qui n’ont pas forcément payé mais on essaie de rester pas loin. Vu qu’on était loin, il nous paraissait intéressant de tenter quelque chose, de ne pas suivre le petit train-train », indiquait Lucie Quéruel à la vacation de matin. « A 03h00 (TU), on a remarqué que Groupe Hélios – Du Léman à L’Océan avait repris 5 heures sur le routage, c’était un peu la panique. On a compris après qu’on était dans 12 nœuds de vent depuis des heures et que lui enchaînait les grains avec 20/25 nœuds sous trois nuages d’affilée », écrivait de son côté Édouard Golbery la nuit dernière, qui déplore un manque de nourriture à bord. « On doit rationner un peu tout ici surtout l’eau, car on va en manquer. Du coup, on va passer à un ou deux plats par jour pour ne pas gâcher l’eau potable dans les lyophilisés. On est à court de snacks, il reste des lyophilisés et 3 Pompot’. C’est un peu plus dur de ne pas s’endormir à la barre la nuit sans manger. Malgré tout, le moral est bon ».

La victoire pourrait se jouer autour de l’île de Saint-Barthélemy
Si pour l’heure, Mutuelle Bleue, Skipper MACIF et Région Bretagne – CMB Performance sont toujours les mieux placés pour prétendre à la victoire, les jeux sont encore loin d’être faits, d’autant que la flotte traverse actuellement une zone de grains parsemée de nuages. Leader hier, Région Bretagne – CMB Performance est désormais 3e. « C’est assez intense en ce moment. On est entre les systèmes de grains, les orages, c’est dur de faire avancer le bateau. En plus il y a des sargasses qui se sont ajoutées à tout ça. On essaie d’être à fond, de donner tout ce qu’on peut. On sait que ça va se jouer à de petits détails, que ça va être très serré entre trois bateaux même plus. Ça va revenir derrière aussi », commentait Gaston Morvan, joint en plateau sur le “Mag de la Transat”.

« La situation est un peu instable, avec des passages nuageux et des zones moins ventées. Ils sont dans une zone dans laquelle la gestion de grains joue beaucoup. Région Normandie et Cap Ingélec sont bien revenus sur le trio de tête mais ils sont dans l’axe de Mutuelle Bleue donc ça risque d’être un peu compliqué pour eux même si tout est encore possible à ce stade. Ils ont encore un coup à jouer », analyse Erwan Tabarly, coach au Pôle Finistère Course au Large. « C’est une vraie course de vitesse. Il faut également bien négocier les grains et les nuages, bien régler son bateau. A deux jours de l’arrivée, personne n’a vraiment pris l’avantage. Le mental peut également jouer. A trop vouloir contrôler ou regarder ce que font les autres, on peut un peu oublier de faire la meilleure route. Il faut rester dans son schéma, faire sa propre route sans craquer. Si le tour de l’île se passe sans encombre en général, la concentration sera néanmoins de mise jusqu’à la ligne de l’arrivée. Même si on ne reste pas empétolé très longtemps dans les dévents de l’île, les bateaux sont très proches et on peut se faire doubler pendant le tour de l’île, c’est déjà arrivé. On peut rester à l’arrêt quelques minutes en contournant la pointe au niveau de Colombier. Ça ne dure jamais longtemps mais ça peut être suffisant pour se faire passer par un bateau. La victoire peut se jouer là-bas. C’est moins piégeux ensuite, en descendant vers la ligne », ajoute-t-il. A suivre !

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La Porquerolle’s Race s’annonce tonique !

26-29/05/2022, Porquerolles (FRA,83), Porquerolles 's Race 2022. Photo : Gilles Martin-Raget

Le coup d’envoi de la 3ème édition de la Porquerolle’s Race sera donné ce jeudi. Pendant 4 jours, les 44 concurrents devront jouer avec les nuages et tirer des bords dans une bonne brise. Ça va être sport !

7ème épreuve du championnat IRC 2023 en équipage, l’édition offre un beau plateau avec la présence notamment du TP 52 Arobas2, Confluence (GP 42), Chenapan IV (Ker40), Tonnerre de Glen (Ker 46) sans oublier les quatre Cap31 qui promettent une compétition de haut niveau sur l’eau mais une météo bretonne !
Depuis plusieurs jours, la tendance annonce un vent fort de secteur nord évoluant nord -est avec une forte couverture nuageuse, de possibles averses et à la veille de ce premier jour de course, elle se confirme, la force et la direction de vent évolueront en fonction des jours mais la couverture nuageuse et les averses s’installent pour les quatre jours à venir.
Ce sera donc cirés obligatoires pour tous les équipiers !

Ils ont dit
Sébastien Le Ber, Président du Yacht Club de Porquerolles : « Les conditions devraient être bonnes pour que nous puissions donner le maximum de départs de course. Je souhaite que tous les concurrents prennent beaucoup de plaisir sur l’eau comme à terre ».

Eric Drouglazet – Arobas2 – bastaque et réglage de spi : « Je fais pas mal de postes sur le bateau et on permute en fonction des parcours. On va jouer la gagne, on est tenant du titre donc nous avons de belles ambitions. Sur l’eau nous sommes les plus rapides mais on a un temps compensé à défendre. A Porquerolles, j’ai’ l’impression d’être à la maison, je viens depuis plus de 30 ans, c’est très sympa ! La Porquerolle’s Race, c’est génial, c’est super bien organisé, on sent que les organisateurs aiment la course, les coureurs… Et le soir, on se retrouve entre nous, un moment vraiment privilégié ».

Léa Cherry – Confluence DPMS – N°2 : « Nous sommes deux filles à bord et nous sommes toutes les deux sur la plage avant du bateau. Je suis déjà venue, il y a deux ans et nous avions gagné ! C’est vraiment une course très sympa ».

Lilyan Bretagne – Albator – Bastaque et tactique : « C’est la première course que je fais à Porquerolles. Notre objectif est de bien faire marcher le bateau et de bien se préparer pour la suite de la saison en Méditerranée. J’ai hâte de commencer et de prendre un départ, la météo s’annonce super sympa pour courir dans de bonnes conditions ».

Programme de la Porquerolle’s Race 2023 :
Mercredi 17 mai
-10h-17h30 : Finalisation et Validation des inscriptions
-18h30 : Cérémonie d’ouverture
Jeudi 18 mai
-9h30 : Briefing skippers
-11h : 1er signal d’avertissement

  • A partir de 18h30 : Apéritif
    Vendredi 19 mai
    -11h : 1er signal d’avertissement
  • A partir de 18h30 : Apéritif
    Samedi 20 mai
    -11h : 1er signal d’avertissement
  • A partir de 18h30 : Apéritif
    Dimanche 21 mai
    -10h : 1er signal d’avertissement
    -Remise des prix, Cocktail
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Imoca. Pascal Bidégorry sera le co-skipper de Charlie Dalin en 2023 sur l’Imoca MACIF

C.Gerbaud-Qaptur

Le nouvel IMOCA de Charlie Dalin, Macif, sera mis à l’eau à la fin du mois de juin. Pour l’accompagner dans sa mise au point, Charlie Dalin a choisi Pascal Bidegorry qui fera avec lui les épreuves en double du circuit en 2023.

Il y a quelques années, ils ne se connaissaient pas ! Les premiers échanges ont eu lieu en 2020, sur les pontons de MerConcept tandis que les deux skippers se préparaient chacun à The Transat, l’un en Imoca et l’autre en Ultim, finalement annulée en raison de la situation sanitaire. « Me voyant à quai, Charlie m’a appelé pour venir naviguer sur Apivia en vue du Vendée Globe. J’ai découvert un skipper très doué, travailleur, empathique et humble. Nous avions fait du super travail à l’époque ! Depuis, j’ai travaillé et navigué sur les deux Imoca d’11th Hour Racing au sein de MerConcept et nous avons beaucoup collaboré entre les deux projets. Donc quand il m’a contacté au mois de janvier pour me faire cette proposition, je n’ai pas mis longtemps à réfléchir ! »
De son côté, Charlie Dalin n’a pas tergiversé non plus lors du choix de son co-skipper : « Ce binôme sonne comme une évidence » explique-t-il. « Nos premières navigations sur APIVIA en 2020 ont été particulièrement riches d’enseignements. Il est LA bonne personne pour aider au développement d’un nouveau bateau, en attestent ses récentes expériences avec 11th Hour et plus récemment Holcim-PRB. Je suis ravi qu’il ait accepté et nos échanges sont déjà prometteurs. »

D’ores et déjà très impliqué dans les discussions avec l’équipe de l’Imoca Macif – Santé Prévoyance, Pascal participera à l’intégralité des navigations d’entraînement du bateau et aux épreuves officielles du circuit Imoca : la Rolex Fastnet Race, le Défi Azimut et la Transat Jacques Vabre. « Je deviens un spécialiste de la mise au point des bateaux neufs et j’en suis ravi ! C’est un sentiment génial de découvrir un nouveau bateau, ses spécificités, ses sensibilités et de participer à son amélioration et son optimisation. Le planning sera serré mais l’équipe est d’une efficacité redoutable, avec une réelle expertise ; et tout est très bien organisé. Nous allons tout mettre en œuvre pour faire performer ce nouveau bateau. Pour mémoire, j’ai déjà fait une Transat Jacques Vabre en 2015 à bord du trimaran MACIF tout juste mis à l’eau, c’était avec François, et nous l’avions gagnée ! » se réjouit Pascal.

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Youth Foiling 69F. L’équipage d’Antigua Rum Runners vainqueur à la Grande Motte

Le circuit Youth Foiling qui se déroule sur le monocoque à foils 69F dessiné par Persico s’est arrêté à la Grande Motte ce week-end. C’est l’équipage d’Antigua qui l’emporte en s’imposant dans la toute dernière manche face aux Hollandais de DutchSail JAJO, jusque-là dominateurs (3 victoires sur les 5 dernières courses). Rocco Falcone, Filippo Amonti et Alice Cialfi montent sur la plus haute marche du podium à La Grande Motte et assurent leur place en finale à Barcelone à l’automne prochain. Les Français Groupe Atlantic et Team France terminent respectivement 4e et 5e.

“C’était vraiment une victoire de dernière minute, après une énorme bagarre entre nous, Dutch Sail et Luna Rossa Piranha. Un coup c’était nous, un coup non, ça a été indécis jusqu’à la fin. Donc on est super contents. Le niveau au sein des finalistes est super élevé, tout le monde peut gagner et tout le monde fait des erreurs. C’est une bagarre à chaque marque ” reconnaît Filippo juste avant d’ouvrir le champage de la victoire.

Cette dernière journée de compétition a été intense : vent faible et nuages d’orage menaçants ont accompagné les 6 finalistes qui ont tout de même pu disputer 5 des 6 régates prévues. Avec des écarts de points serrés et de nombreuses pénalités distribuées, l’essentiel était surtout d’être régulier et d’éviter les fautes.

Le nouvel équipage de Team France, beau vainqueur de deux manches ce dimanche en a fait l’expérience. Mais le collectif tricolore quitte La Grande Motte sur un bilan positif. ” A part Enzo (Balanger), aucun de nous ne connaissait le 69F et l’équipage se découvrait, explique Mathilde Lovadina. Alors on est surtout super contents d’avoir réussi à entrer en finale ! “

L’autre team français, Groupe Atlantic, termine au pied du podium, mais sans amertume. “A chaud, notre bilan n’est pas terrible. Et on est un peu tristes de louper la qualif’ à Barcelone qui était notre objectif principal (les deux premières équipes de chaque Acte se rencontrent en finale à Barcelone). Après, il y a quand même beaucoup de positif, car nous avons une nouvelle compo d’équipage, avec l’arrivée de Jessica. On est très heureux de sa venue, elle nous apporte beaucoup de fraîcheur, on fonctionne super bien ensemble. On est aussi très contents de cet événement. Les conditions de navigation étaient top, les parcours à 2 tours, c’était super. On vote pour davantage de régates comme ça. Et puis le niveau était dingue avec les deux bateaux de Luna Rossa, DutchSail et Team France. On n’a jamais eu de finale de ce niveau en 69F ! “.

La suite du programme
Le circuit Youth Foiling Gold Cup 69 F 2023 continue avec les événements suivants :

  • Acte 3 – Kingston (Canada) 10-15 juillet
  • Acte 4 – Torbole (Italie) 21-27 août
  • Finale – Barcelone (Espagne) 2-5 novembre

Classement final Acte 2 Youth Foiling Gold Cup
1- Rum Runners (Antigua),
2- Team JAJO – DutchSail (NED),
3 – Luna Rossa – Piranha (ITA),
4- Groupe Atlantic Sailing Team(FRA)
5- Team France Jeune (FRA),
6 – Luna Rossa – Swordfish (ITA)

Groupe Argent
1- Clean Sailors Youth Racing Team (GER), 17.5 pts
2- Normandy Inshore Program (FRA), 16
3- Enzedder Racing (NZL), 15
4- Volaire (CAN), 11
5- HRM Racing Youth Team (POL), 5
6- BYC – Foiling Team (GER), 5


Les équipages
Volaire (Canada), Bayerischer Yacht Club (Allemagne), Enzedder (Nouvelle-Zélande), Clean Sailor (Allemange), Luna Rossa Piranha (Italie), Luna Rossa Swordfish (Italie), Antigua Rum Runner(Antigua), Groupe Atlantic (France), DutchSail JAJO (Pays Bas), Normandie Team (France), Team France (France), Racing HRM (Pologne).

Le bateau
Le 69F (6,90 m de long) est un monocoque à foil capable de voler sur l’eau à haute vitesse. Issus des dernières avancées technologiques, les bateaux sont strictement identiques. Les équipages régatent donc à armes égales.

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Pro Sailing Tour. Victoire de Koesio sur le fil : 44 secondes devant Viabilis !

Arrivée ETAPE 1 - BONIFACIO - PRO SAILING TOUR 2023

Erwan Le Roux, Audrey Ogereau et Devan Le Bihan sur Koesio ont remporté ce dimanche matin la course enter la Seyne-sur-mer et Bonifacio, 44 secondes devant l’équipage de Pierre Quiroga Viabilis Océans et 14 minutes devant Solidaires En Peloton-ARSEP. Ce premier offshore de 350 milles entre La Seyne-sur-Mer et Bonifacio via les îles de la Gallinara, La Giraglia et Monte Cristo, aura demandé une énergie et une concentration folles aux navigateurs durant plus de 42 heures, tant les conditions météo se sont montrées tordues et instables jusqu’au pied des falaises de calcaire de la cité corse…

Arrivée ETAPE 1 – BONIFACIO – PRO SAILING TOUR 2023
Quelle bagarre depuis le départ vendredi dernier à 14h30 donné en rade de Toulon ! D’une course de vitesse le long des côtes françaises, ce premier long offshore de l’édition du Pro Sailing Tour 2023 s’est rapidement transformé en une régate très tactique pour parer les aléas d’un vent faible, parfois orageux autour des îles italiennes et le long de la côte Est de la Corse. Des regroupements en veux-tu en voilà, des manœuvres à foison, des choix et des changements de voile cruciaux, il fallait garder toute sa lucidité pour rester en tête d’une flotte très groupée. Koesio toujours aux avant-postes a eu fort à faire face à la concurrence, marquée cette année par la présence de nouveaux venus dans la classe, diablement accrocheurs. Erwan Le Roux, qui avait terminé 3e l’an dernier et dont l’objectif clair est de remporter cette édition 2023, remplit donc parfaitement son contrat sur cette première étape du Pro Sailing Tour… Le départ de la deuxième étape sera donné devant Bonifacio mercredi 17 mai à 14h. Cap vers Alghero en Sardaigne !

Arrivée ETAPE 1 – BONIFACIO – PRO SAILING TOUR 2023
Erwan Le Roux, skipper de Koesio : « Sur la fin, nous pensions que Thibaut Vauchel-Camus sur Solidaires En Peloton-ARSEP allait faire un hold up ! Le final a été incroyable… Je m’en doutais mais ce qu’il faut retenir de cette première étape, c’est que les p’tits nouveaux de la classe sont bons. Ils ont déjà un niveau élevé, je ne suis pas surpris du tout, je sais que ces skippers sont talentueux. Tout au long du parcours, il y a eu plein de regroupements, de nouveaux départs. Dans l’ensemble, nous avons bien géré les temps de sommeil, l’organisation du bord, les heures à la barre, et je pense que cela nous a permis de garder de la lucidité jusqu’au bout. Je garde l’image du contournement de l’île de Monte Cristo, c’était incroyable. Nous avons pris énormément de plaisir sur toute la régate. C’est important pour nous de bien commencer le Pro Sailing Tour. Audrey (Ogereau) découvre le large, Devan (Le Bihan) découvre le bateau et ma façon de fonctionner, et cela se passe super bien entre nous. »

Ordre des arrivées à Bonifacio

Koesio (Erwan Le Roux) à 8h34’55’’
Viabilis Océans (Pierre Quiroga) à 8h35’39’’
Solidaires En Peloton – ARSEP (Thibaut Vauchel-Camus) à 8h48’37’’
Wind of Trust (Christopher Pratt) à 9h49’40’’
Le Rire Médecin-Lamotte (Luke Berry) à 9h55’37’’

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Mini en Mai. Carlos Manera, vainqueur de la Mini en Mai 2023

La 9e Mini en Mai aura été rugueuse avec 50% de la flotet qui a abandonné ! Après le départ donné le 9 mai et une première journée dans des conditions râpeuses, la course, organisée par la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT) a repris son cours le long des côtes atlantiques. Après 2 jours 23h04’26” de course, Julien Letissier (#1069 Frérots Branchet) a coupé la ligne en premier, mais suite à une pénalité il laisse sa place à Carlos Manera (#1081 Xucla) qui est donc le vainqueur de la Mini en Mai 2023.

Ils étaient 100 au départ dans la baie de Quiberon mais la météo a décidé de s’en mêler et de mener la vie dure à ces marins. 35 nœuds de vent établis et une mer forte a contraint quasiment la moitié de la flotte a abandonné dans les premières vingt-quatre heures. Quelques bobos sans danger, des démâtages mais surtout beaucoup de fatigue après avoir bravé l’océan dans ce qu’il peut montrer de plus impressionnant, les Ministes rentrés au port n’ont pas à rougir de leur décision: il fallait avoir le cœur bien accroché pour persévérer.

A ce jeu-là, les Protos de Carlos Manera (#1081 Xucla), de Julien Letissier (#1069 Frérots Branchet) et de Jacques Delcroix (#753 Actual) ont clairement tiré leur épingle du jeu et ont réalisé une magnifique course. La bagarre a été rude jusqu’au bout, Julien coupant la ligne avec 36 minutes sur Carlos. Malheureusement, le skipper de Frérots Branchet est rentré dans une zone interdite en début de course et a reçu une pénalité de 45 minutes. Il prend donc la deuxième place de la Mini en Mai, derrière Carlos Manera et devant Jacques Delcroix.

Du côté des Séries, le vainqueur est Hugues de Premare (#1033 Technip Energies – International Coatings) qui réalise un doublé, après sa victoire en 2022. Il devance Thomas André sur son Pogo 3 #929 Diwan qui a tenu bon face aux Maxis, dont celui de Yaël Poupon (#1051 Bihannic Allentis) qui prend la troisième place.
A noter la belle performance de Djemila Tassin (#992 Antistene) qui n’a jamais lâché le groupe de tête.

Fait marquant de cette 9e édition : la ténacité et l’esprit marin de Quentin Debois (#879 Les Poupoules) qui, après s’être dérouté pour soutenir Aglaé Ribon (#626 Bindo), est monté en tête de mât de son bateau dans des conditions dantesques, a réparé son hauban et est reparti sur le parcours de la Mini en Mai. Il ferme peut-être la marche de la flotte, mais avec l’esprit “Mini” chevillé au corps!
L’esprit Mini s’est également exprimé lors de la première nuit où plus de trente bateaux sont rentrés à La Trinité-sur-Mer et à Lorient. La direction de course étant très occupée par les divers événements en mer, les concurrents ont pris le relais et se sont mobilisés au fur et à mesure de leur retour pour accueillir les suivants. Qu’ils aient bouclé le parcours ou non, les 100 Ministes ressortent sans aucun doute grandis de cette expérience humaine et sportive.

Une trentaine de Minis sont encore en course et sont attendus jusqu’à dimanche à La Trinité-sur-Mer.

Carlos Manera, vainqueur de la Mini en Mai 2023 : “En un mot, c’était dur!! Mais je suis très content, c’est un excellent entraînement pour le bateau et pour moi, pour être prêts pour la Mini Transat. C’était la première fois que je naviguais avec mon bateau dans ces conditions. Je l’ai mis à l’eau en décembre et c’est ma troisième course dessus. J’en suis très satisfait, j’ai pu voir qu’il marche bien et qu’il est fiable. Je n’ai rien cassé malgré les manœuvres dans beaucoup de vent. J’ai déjà couru la Mini en Mai en 2021 en Série, et c’est vraiment chouette en Proto!! La première partie de course était géniale, il y a eu une grosse bataille entre nous, on a beaucoup tricoté jusqu’au raz de Sein. J’ai adoré le grand bord de portant où je me suis retrouvé seul. Les conditions de la Mini Transat, quel pied !!
Cela fait trois ans que je me consacre totalement à mon projet et je cherche un sponsor, c’est difficile de mener un projet pareil sans soutien. Je tiens d’ailleurs à remercier ma famille et plus particulièrement ma sœur avec qui j’ai construit le bateau et qui navigue en double avec moi.”

Jacques Delcroix se classe 3
“Je pensais être 4è parce que je ne savais pas que le concurrent devant moi avait abandonné ! C’était LA surprise de dernière minute d’être 3è ! Cette course a été super dure avec de grosses conditions au début. Il n’y a pas eu beaucoup de moments sympas et de repos. J’ai eu un peu de casse comme tous, mais ça ne m’a pas handicapé. Ca a été rude pour les marins et pour les bateaux. Je n’avais jamais rencontré de telles conditions. Avoir navigué au près dans 30 noeuds de vent sur un mini, cela me sera très utile. J’ai ragé pendant la course mais finalement, naviguer dans ces conditions, c’est presque une condition sine qua non avant de courir une Mini Transat. Si l’on sort indemme d’une telle épreuve, cela veut dire que le bateau est éprouvé et que je n’ai plus rien à craindre. Je suis finalement très content d’être passé par là, même si c’était super rude.”

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Transat Paprec. La flotte attendue le 19 mai à Saint-Barthélemy

RACE FOR SCIENCE, VERDER, EDOUARD GOLBERY, ALICIA DE PFYFFER - Transat Paprec 2023 - en mer le 10/05/2023

Trois bateaux se sont détachés en tête de course – Skipper MACIF (Loïs Berrehar/Charlotte Yven), Mutuelle Bleue (Corentin Horeau/Pauline Courtois) et Région Bretagne – CMB Performance (Gaston Morvan/Anne-Claire Le Berre). Le trio de tête se tient en 7 milles et compte 30 milles d’avance sur le reste de la flotte. A moins de 1000 milles de l’arrivée, rien n’est encore joué.

Chaque classement peut réserver son lot de surprises. En tête depuis mardi dernier, Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre, dont le safran a été endommagé en milieu de semaine par un choc avec un OFNI (objet flottant non identifié), ont perdu leur leadership dans la nuit de vendredi à samedi au profit de Skipper MACIF, nouveau leader devant Mutuelle Bleue à 3,9 milles, et Région Bretagne – CMB Performance à 7 milles. « Ces dernières heures, on navigue dans un flux de sud-ouest, dans l’Alizé et on va avoir un bord bien rapide qui va nous mener vers Saint-Barthélemy. On continue à se confronter aux autres dans ce trio de tête. Nous naviguons à vue, en Figaro au milieu de l’Atlantique, c’est complètement dingue ! On a l’impression de batailler comme si on était en stage à Port-La-Forêt. Et ça fait 12 jours que ça dure », racontait Loïs Berrehar à la vacation de ce matin. « C’est cool de reprendre les manettes au classement. Même si on les avait perdus, on est restés en embuscade et à vue depuis dimanche dernier. Maintenant, on va essayer de garder le leadership jusqu’au bout ! Ça va se jouer un peu au mental. Et puis c’est une belle course de vitesse, il faudra être rapide jusqu’au bout. Il y aura sûrement quelques petits coups à jouer, des empannages, des variations dans l’alizé en force et en direction du vent, ce qui peut permettre d’ouvrir un peu le jeu. D’ici l’arrivée, on va essayer d’exploiter au mieux les bascules de vent et tout faire pour rester devant ! ». Calé un peu plus au sud sur l’orthodromie (la route directe), Région Normandie (Guillaume Pirouelle/Sophie Faguet), qui progresse à une vitesse moyenne similaire autour de 10 nœuds, est 4e, à 23,6 milles.

Avantage au nord
Le trio de tête, qui progresse au nord de l’orthodromie, est légèrement en avance sur ses poursuivants, un peu plus au sud. Selon Éric Péron, qui a signé deux podiums sur la transatlantique en double entre Concarneau et Saint-Barthélemy (2e en 2012 avec Erwan Tabarly, 3e en 2008 avec Miguel Danet) en huit participations entre 2004 et 2021, « Skipper MACIF, Mutuelle Bleue et Région Bretagne – CMB Performance disposent d’un net avantage au vu de la tendance des rotations à venir jusqu’à l’arrivée. Il va être difficile pour Région Normandie de revenir sur la tête de la flotte car il n’y a pas beaucoup de rotations qui pourraient lui permettre de rattraper son retard. Pour moi, la grande tendance jusqu’à l’arrivée est assez stable. Il n’y a pas d’éléments ou de phénomènes qui vont grandement perturber le flux. Par contre, comme toujours, il y a aura beaucoup de petites variations à exploiter. Ces dernières, assez difficiles à avoir sur une cartographie, sont de l’ordre de 5 à 10 degrés. Et mine de rien, avec beaucoup d’écart latéral, notamment entre Région Normandie et Région Bretagne – CMB Performance, ça peut vite faire des milles donc rien n’est perdu », analyse Éric Péron, qui est toujours en quête d’un sponsor pour s’aligner au départ de l’Arkea Ultim Challenge en janvier prochain. Et qui s’organise en parallèle pour participer à la Transat Jacques Vabre à bord de son Ocean Fifty French Touch.

La clef selon lui : l’analyse fine de chaque petite rotation, souvent liée à des grains ou simplement des intensités. « Je pense qu’il va falloir être très très fin et faire confiance à son électronique, se donner des bons caps limites pour jouer ces oscillations. Malgré tout, il y a un phénomène psychologique. On est sur des bords très rapprochant vers St Barth. Il est très difficile, surtout avec trois bateaux qui sont presque à vue, de déclencher un empannage pour retourner vers le nord. Aujourd’hui, je pense qu’ils se sont mis en tête de ne pas jouer ces oscillations et que ça sera plutôt de la conduite », estime-t-il.

Éric Péron – Skipper de l’Ocean Fifty French Touch. ©Alexis Courcoux

Trouver le bon compromis
Chaque décision, chaque choix de voile, chaque détail pourrait donc avoir une incidence cruciale sur l’ordre d’arrivée à Gustavia (Saint-Barthélemy). « La guerre des nerfs va pouvoir commencer. Pour moi, ça va se jouer dans cette abnégation à faire avancer le bateau tout le temps au plus vite, surtout avec le bon compromis. On voit d’ailleurs depuis cette nuit que les compromis sont différents entre Région Bretagne – CMB Performance et Skipper MACIF qui sont un peu plus haut. C’est peut-être lié à l’utilisation de différents types de spis et sûrement aussi à une stratégie différente. Je trouve que ce que font Gaston et Anne-Claire, qui essaient de glisser pour être à l’intérieur de toutes les rotations à venir et ainsi éviter des empannages, est intéressant. C’est un super compromis », poursuit Éric Péron.

Plus difficile en revanche de savoir selon lui quelle stratégie ont mis en place Région Normandie, Cap Ingélec (Camille Bertel/Pierre Leboucher, 5e à 45,9 milles) et EDENRED (Basile Bourgnon/Violette Dorange, 6e à 59,2 milles). « Je pense que Guillaume et Sophie vont probablement être un peu opportunistes sur les grandes tendances, les deux bateaux de derrière aussi. Je pense que ça va quand même être difficile, compte tenu des conditions à venir, de rattraper plus de 40 milles en étant derrière dans l’axe dans des situations assez stables ».

La flotte attendue le 19 mai à Saint-Barthélemy
Au vu des conditions annoncées, les neuf premiers devraient rester groupés jusqu’à l’arrivée à Saint-Barthélemy, où ils sont attendus vendredi prochain. Selon Francis Le Goff, directeur de course, « toute la flotte pourrait arriver en l’espace de huit heures ! ». Quel duo inscrira son nom au palmarès de la course ? Verdict dans moins d’une semaine !

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The Ocean Race. Guyot à Halifax, Holcim-PRB reçoit son mât

Gauthier Lebec / Charles Drapeau / GUYOT environnement - Team Europe

A l’issue de cette quatrième étape, trois équipes se tiennent en un point au classement général. Holcim-PRB a récupéré son nouveau mât alors que Guyot-Environnement est arrivé à Halifax.

Paul Meilhat et son équipe Biotherm ont complété le podium de cette étape 4 qui a vu le démâtage de 2 bateaux, Holcim-PRB et Guyot Environnement. L’équipe de Kevin Escoffier, Holcim-PRB a récupéré son nouveau mât et le bateau qui est sur un cargo devrait arriver 4 jours avant le départ de la prochaine étape, coefficient 2, qui sera donné le dimanche 21 mai. Il reste encore leader au classement général avec un point d’avance devant 11th Hour et Malizia. L’équipage embarquera Charles Caudrelier qui, en attendant la fin de chantier de son Ultim, retrouve l’Ocean Race qu’il a a gagné sur Dong Feng Racing en 2017-2018 avec Kévin. Ils seront épaulés par Abby Ehler et Sam Goodchild. Yann Riou sera le mediaman. ” J’ai donc fait appel à Charles Caudrelier, qui sera le navigateur à bord. J’ai choisi Charles parce que c’est quelqu’un que je connais très bien, qui est très motivé et qui a une grande expérience sur The Ocean Race. Ensemble, nous communiquons bien et il pourra apporter beaucoup en termes de performance sur le bateau. Je pense que nous sommes tous les deux passionnés par la technique et la performance. Nous sommes aussi dédiés à 200% au sport. Et ça, c’est quelque chose que j’apprécie énormément. Nous avons commencé à travailler sur la météo et échangé sur les réglages de pilotes, les polaires….” raconte Kevin Escoffier.

L’imoca Guyot-Environnement est arrivé à Halifax après plus de 5 jours de navigation sans mât sous gréement de fortune et au moteur ravitaillé par un cargo en mer qui lui a vendu 100L de diesel. Le bateau devrait revenir par cargo au Danemark et espère participer à la 6e étape.

Positions / points de la quatrième étape 4

  1. 11th Hour Racing Team – 5 points
  2. Team Malizia – 4 points
  3. Biotherm – 3 points
  4. GUYOT environnement – Team Europe – course suspendue
  5. Team Holcim-PRB – abandon de l’étape – 0 point

Classement The Ocean Race (jusqu’à la quatrième étape)

  1. Team Holcim-PRB — 19 points
  2. 11th Hour Racing Team – 18 points
  3. Team Malizia — 18 points (les ex-aequo sont départagés par le classement des In Port Race Series)
  4. Biotherm — 13 points
  5. GUYOT environnement – Team Europe — 2 points
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Guyader Bermudes 1000 race. Jérémie Beyou : “La saison s’annonce intense !”

Charal - arrivée Guyader Bermudes 1000 : François Van Malleghem | Guyader Bermudes 1000 Race

Le duo Jérémie Beyou et Franck Cammas sur Charal a terminé 2e à seulement 26 minutes de Thomas-Ruyant et Morgan Lagravière. Il y a de la frustration mais l’envie aussi de voir les chose spositivement pour cette première course de reprise et la première course en Imoca pour le bizuth Franck Cammas.

Le binôme Jérémie Beyou-Franck Cammas, attendu au tournant pour leur première course de la saison et leur première en étant associés tous les deux, n’ont pas quitté la tête de la course. Ils se sont livrés un sacré mano-à-mano avec For People, skippé par Thomas Ruyant et Morgan Lagravière. Au passage du mythique rocher du Fastnet, seulement 2 minutes et 47 secondes les séparaient de leurs rivaux ! La suite est impressionnante : une descente pendant des heures à près de 30 noeuds dans l’Atlantique jusqu’au waypoint « Trophée Région Bretagne » à défier l’entendement. Une démonstration qui illustre que la classe IMOCA a changé de dimension. Des moyennes à couper le souffle et à obliger les deux skippers et le mediaman, Maxime Mergalet, à s’adapter tant bien que mal aux chocs, aux vibrations imposées par cette vitesse. Jérémie et Franck ont profité de ce bord pour prendre les commandes de la course avant de se faire dépasser en contournant le dernier point de passage (le waypoint Gallimard).

Jusqu’au bout, ils se sont évertués à revenir sur les leaders. La victoire s’est jouée dans un mouchoir de poche puisque seulement 26 minutes les séparaient de For People au moment de franchir la ligne. Thomas Ruyant a d’ailleurs déclaré : “ça a été une sacrée bataille face à Jérémie et Franck qui sont deux références. On leur a tenu la dragée haute et eux aussi”.

À l’issue de cette course à haute intensité, les enseignements sont nombreux pour l’ensemble de l’équipe. Cette 4e édition de la Guyader Bermudes 1000 Race souligne avant tout les progrès réalisés depuis la mise à l’eau du bateau, l’an dernier, et la pertinence du chantier particulièrement conséquent qui a été réalisé cet hiver. Elle prouve aussi que le duo Beyou-Cammas, qui n’avait jamais été associé ailleurs que sur la Volvo Ocean Race, fait déjà des étincelles.

Franck, qui disputait sa première course en IMOCA et s’amusait de sa condition de bizuth, a mis à profit les mois de travail auprès du team depuis la construction du bateau. Jérémie, lui, prend toujours un peu plus la mesure de son monocoque. Lui qui a été sur le podium de toutes les courses l’an dernier, dont une 3e place à la Route du Rhum, démontre que sa progression est continue. L’équipe va redoubler d’efforts pour poursuivre sur cette lancée. Bientôt, elle prendra la direction de Cascais, au Portugal, pour s’entraîner. De quoi continuer à progresser et aspirer à la victoire durant les prochaines échéances de la saison.

Les réactions à chaud

Jérémie Beyou : “Il y a un peu de frustration mais ça reste une 2e place et on sait qu’on fera mieux la prochaine fois ! Il y a plein de détails sur lesquels ils (Thomas Ruyant et Morgan Lagravière) ont été un peu mieux que nous. À partir du Fastnet, nous avons eu deux trois pépins techniques qu’on a essayé d’étaler puis ça s’est un peu empiré après la bouée « Trophée Région Bretagne » et ça ne nous a pas aidé. Il s’agit de la première course de la saison et ça laisse augurer une saison intense. Tout au long de la course, ça a été hyper serré et ça rend le jeu passionnant. Si on revient à chaque fois sur des courses qui sont aussi dures et engagées, c’est qu’on y trouve à chaque fois notre compte !“

Franck Cammas : “Être mécontent d’une 2e place, c’est bon signe dans une équipe ! Ça aurait vraiment été dommage de ne pas faire cette course parce qu’elle était hyper intéressante. J’en ai profité pour découvrir pas mal de choses pour mon bizutage d’IMOCA. Ce n’est pas très confortable mais c’est super intéressant. Les bateaux sont assez complexes à régler et il y a toujours des choses à trouver pour avancer plus vite. Jérémie manœuvre comme un chef et a été très bon tout au long de la course. Je pense qu’on commence à bien connaître la machine même si on a appris encore énormément de choses. Ça nous laisse une petite marge de progression !”

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